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Rapport annuel - Vicat

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Annexe aux comptes consolidés<br />

(les montants sont exprimés en milliers d’euros)<br />

Note 1. Principes comptables<br />

Les comptes consolidés ont été établis suivant les principes<br />

et méthodes définis par la loi du 3 janvier 1985 et le décret<br />

du 17 février 1986. Les nouvelles dispositions du règlement<br />

n°99-02 du Comité de Réglementation Comptable homologué<br />

par l’arrêté interministériel du 22 juin 1999 avaient été<br />

appliquées pour la première fois pour l’exercice 2000.<br />

Passage aux normes IFRS<br />

Les sociétés cotées sur un marché réglementé de l’Union<br />

Européenne devront, pour les exercices ouverts à compter<br />

du 1er janvier 2005, établir leurs états financiers conformément<br />

aux normes IFRS (International Financial Reporting<br />

Standards). La publication des comptes 2005 donnera lieu à<br />

une présentation pro-forma des comptes 2004 à des fins de<br />

comparaison.<br />

<strong>Vicat</strong> S.A., cotée à Paris et tête du Groupe <strong>Vicat</strong> est concernée<br />

par cette obligation.<br />

<strong>Vicat</strong> a donc engagé, dès l’automne 2003, son projet de<br />

passage aux IFRS dont la première étape a consisté, outre la<br />

mise en place d’une équipe projet, à analyser avec l’aide<br />

d’un conseil extérieur l’ensemble des nouvelles normes<br />

actuellement définies et à identifier celles susceptibles d’impacter<br />

le Groupe compte tenu de la nature de ses activités<br />

et des opérations effectuées.<br />

La deuxième étape a consisté en l’élaboration de questionnaires<br />

diffusés auprès des sociétés du Groupe dont l’exploitation<br />

prévue au cours du premier semestre 2004 permettra<br />

d’évaluer les conséquences des normes sur les états financiers<br />

et sur les systèmes d’information et de préparer les<br />

adaptations fonctionnelles.<br />

Sur le plan de ses systèmes d’information, <strong>Vicat</strong> a toutefois<br />

anticipé en implantant de nouveaux logiciels, notamment de<br />

consolidation et de reporting, facilitant la prise en compte<br />

des nouvelles normes.<br />

Les calculs d’impacts n’ont pas encore été faits. Les principales<br />

divergences recensées à ce jour sont :<br />

– l’arrêt de l’amortissement des écarts d’acquisition, ceux ci<br />

étant uniquement soumis à des tests de dépréciation,<br />

– la comptabilisation dans les comptes des engagements de<br />

retraite des sociétés françaises actuellement inscrits en<br />

engagement hors bilan.<br />

La méthode de traitement des écarts actuariels sur les engagements<br />

de retraite et de santé des sociétés américaines<br />

lors de la première application des normes n’a pas encore<br />

été arrêtée.<br />

A – Méthodes de consolidation<br />

Les sociétés significatives dans lesquelles VICAT exerce<br />

directement ou indirectement un contrôle exclusif, sont<br />

consolidées par intégration globale.<br />

Les sociétés dont le contrôle est partagé et qui font l’objet<br />

d’une exploitation en commun par un nombre limité<br />

d’actionnaires, sont intégrées proportionnellement, quel que<br />

soit le pourcentage de participation.<br />

Celles dans lesquelles VICAT exerce une influence notable<br />

sont consolidées par mise en équivalence.<br />

Certaines sociétés de faible importance sont, en raison de<br />

leur incidence non significative, exclues du périmètre.<br />

La consolidation est réalisée à partir des comptes <strong>annuel</strong>s<br />

des sociétés arrêtés au 31 décembre et retraités, le cas<br />

échéant, en harmonisation avec les principes comptables du<br />

Groupe. Toutes les transactions internes significatives sont<br />

éliminées en consolidation. Les résultats des sociétés acquises<br />

en cours d’exercice sont retenus dans le compte de<br />

résultat consolidé pour la période postérieure à la date d’acquisition.<br />

B – Détermination des écarts d’acquisition<br />

Les écarts d’acquisition représentent la différence entre le<br />

coût d’acquisition des titres des sociétés acquises et l’évaluation<br />

totale des actifs et passifs identifiés à la date d’acquisition.<br />

Ces écarts d’acquisition sont amortis sur une durée de<br />

40 ans pour les activités cimentières et sur une durée n’excédant<br />

pas 20 ans pour les autres activités.<br />

En cas de perte de valeur, un amortissement plus important<br />

peut être pris en compte.<br />

C – Conversion des comptes des sociétés étrangères<br />

Les postes du bilan sont convertis au cours de change de<br />

fin d’exercice, ceux du compte de résultat et du tableau de<br />

flux de trésorerie au cours moyen de l’exercice. Les écarts<br />

de conversion en résultant sont inscrits directement en capitaux<br />

propres.<br />

Pour les sociétés opérant dans les pays à forte inflation, les<br />

éléments de l’actif immobilisé ainsi que leur contrepartie au<br />

compte de résultat sont maintenus à leurs valeurs d’origine<br />

et convertis aux taux historiques ; les écarts de conversion<br />

sur éléments monétaires sont imputés au compte de résultat<br />

dans le poste “frais financiers nets”. Le compte de résultat<br />

est, quant à lui, converti aux cours de change moyens mensuels<br />

à l’exception des éléments afférents aux postes du<br />

bilan comptabilisés à leur valeur historique.<br />

Éléments financiers > 41

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