L'ASIE DU SUD - EST - Bts Tourisme

Session 1999
Epreuve E2
UNITÉ U2
GÉOGRAPHIE APPLIQUÉE AU TOURISME
HISTOIRE DES CIVILISATIONS
HISTOIRE DE L'ART
Durée: 4 heures
Coefficient: 4
La carte à compléter page 11111 sera agrafée dans une feuille de copie.
L'ASIE DU SUD - EST
Des opérateurs français s'interrogent sur les possibilités que les destinations de l'Asie du Sud-Est
offrent en matière de tourisme culturel.
Vous êtes chargé(e) de rédiger un rapport à leur attention.
Après une présentation des caractéristiques géographiques de l'Asie du Sud Est, vous mettrez en
évidence la diversité des réalités touristiques des pays qui la constituent et vous situerez leur place dans le
tourisme international.
Vous dresserez ensuite un inventaire raisonné des ressources que cette région offre en matière de
tourisme culturel. Vous illustrerez ce propos par des exemples précis.
Votre conclusion s'efforcera de répondre aux interrogations des destinataires du rapport.
Une carte serajointe qui situera et identifiera les données principales.

ANNEXES DOCUMENTAIRES
ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE 3
Extrait de la "Géographie Universelle".
Extraits "Le tourisme culturel".
Le tourisme international en Asie du Sud-Est.
ANNEXE 4
A -
B -
Les 20 premières destinations touristiques du monde.
Les 20 premiers pays du monde en fonction des recettes touristiques
ANNEXE 5
ANNEXE 6
ANNEXE 7
ANNEXES
Les principales destinations des Français.
Données économiques et sociales.
Documents photographiques (2 pages).
Fond de carte à compléter et à rendre avec la copie.

~!~~ 1 ANNEXE 1
La masse continentale asiatique se Il olonge sursonflanc sud-est par unepéninsule soudée à un vaste archipel par un
plateau continental. Il s'agit incontestabk lent d'un prolongement de l'Asie entre lestropiques. C'est également, au nord du
continent australien, le début du monde' isulalre océanien avant qu'il nese morcelle en unemultitude de petites îles.
Angle de l'Asie, à lacharnière des mondes sinisé et indianisé, entre océans Indien et Pacifique, cetisthme participe de
deux univers. Tantôt il s'est tourné vers te monde indien qui lui a apporté l'hindouisme, le bouddhisme puis l'islam, et les
structures étatiques de ses sociétés. Tantôt il a emprunté davantage au monde chinois auquel il est relié par un domaine
montagneux, véritable mosaïque ethnique parcourue par des migrations nord-sud. Ilestégalement relié au Pacifique par la
mer de Chine quimet en relations les grandes puissances du Nord.japon, Chine, avec despays du Sud, naguère colonisés et
appartenant auTiers-Monde.
Les influences civilisatrices venant d'Inde et de Chine onttrès tôtfacilité l'apparition de structures étatiques centrées
sur quelques noyaux ethnoculturels situés dans les terres basses. Ainsi les diverses colonisations du XlX" siècle se sont
moulées dans lescadres étatiques préexistants: Birmanie, Laos, Cambodge, Annam, sultanats malais. Elles onteu cependant
un impact différencié selon lesmétropoles. Ceci a contribué à diviser et à retarder l'unification d'unensemble régional dont
laperception n'a puexister qu'après laseconde guerre mondiale au moment desdécolonisations.
L'Asie du Sud-Est apparaît d'abord comme un concept stratégique développé lors de la seconde guerre
mondiale, dont le champ a été ensuite étendu par les chercheurs en sciences politiques, puis en sciences
sociales et en économie du développement. Aussi ladéfinition de ce domaine géographique varie-t-elle selon
les critères choisis. Comme l'a montré D. K. Emmerson (1984), des arguments ethnologiques et culturels ont
amené divers auteurs européens à y inclure Ceylan (Sri Lanka), les îles Andaman et Nicobar, l'Assam, le
Yunnan, l'île de Hainan, Formose, voire Madagascar; et à exclureCélèbes ou les Philippines, rattachées à un
autre ensemble Pacifique, centré sur le continentaustralien, Ce sont les auteurs américains qui, à partir de
critères politiques, ont peu à peu imposé la définition, actuellement largement admise, d'une Asie du Sud-Est
formée de dix unités politiques ou États-nations: Birmanie, Thailande, Laos, Cambodge, Viêt-nam, Malaysia,
Singapour, Indonésie, Philippines et Brunei, près de 500 millions d'habitants ensemble.
Des clivages anciens ou récents ajoutent cependant une grande diversité à cet espace à la fois continental et
insulaire, séparant les sociétés qui pratiquent le bouddhisme de celles qui ont été islamisées, les sociétés
indianisées des sociétés sinisées, les systèmes à État hiérarchisé des basses terres des systèmes « démocratiques
» non hiérarchisés des hautes terres, les héritages liés aux dlffé-entes traditions coloniales
(britannique, française, hollandaise, espagnole et portugaise), les pays d'économie capitaliste des pays à
économie d'État, lesstratégies privilégiant le non-alignement de celles qui ont fait allégeance à l'un des blocs
qui se partageaient le Monde au tempsde la guerrefroide. Depuis l'ère coloniale, en effet, les grandes puissances
n'ont cesséd'y jouerun rôle majeur et d'en faire une zone de conflits. Les États~Unis, relayés de plus
en plus par le Japon, ont pris la succession des anciennes puissances coloniales européennes. La Chine et
l'ex-URSS, naguère unies dans leursoutien au Viêt-narn en guerre, se sont affrontées au Cambodge comme en
merde Chine, et l~ur rivalité ne s'est pas arrêtée avecl'éclatement de l'Union soviétique.
Les clivages socioculturels hérités de l'histoire, comme les rivalités des puissances plusou moins extérieures à
la région, n'ont pas empêché l'apparition d'un début de conscience régionale. Elle se manifeste par la lente
mais régulière progression de l'Association des nations du Sud-Est asiatique (ANSEA, plus connue sous la
forme anglaise ASEAN), qui est, depuis lesaccord de Paris sur le Cambodge en 1991, un pôlede plusen plus
attractif pourles trois pays du blocdit communiste indochinois.
"Géographie Universelle"
Belin - Reclus 1995

Y/tî1/
_
ANNEXE 2
Le terme de prescripteur s'emploie en tourisme pour désigner ceux qui, par leur profession, influencent la
consommation de produits touristiques. Au-delà des voyagistes, aurocaristes et réceptifs, ils peuvent inclure les
agents de voyages, les chargés du tourisme en comité d'entreprises ou en clubs et associations, ct même les
journalistes de tourisme.
En France, il existe peu de voyagistes spécialisés en tourisme culturel: le premier est l'Association Arts et Vie, qui
fait voyager 60 000 clients par an, à 45% vers la France, à 55% vers l'étranger: le second est Clio, avec moins de
20 000 clients par an, suivi dc La Procure-Terre Entière (8 000 par an), La [ugue
(4 0(0), Idées Voyages (3 0(0) et Koré (2 5(0) : ces chiffres sont à comparer avec ceux de voyagistes généralistes
comme Nouvelles frontières - 2,5 M de clients par an - ou FRAM - 450 000 par an.
S'agissant d'une motivation et d'un loisir dont la qualification de culturel est devenue évolutive ­
le sens du mot culture s'étant considérablement étoffé -, le domaine du tourisme culturel n'en est pas moins
clairement identifiable. On définit ici le tourisme culturel comme lin déplacement (d'ail moins une nuitée) dont la
motivation principale est d'élargir ses horizons, de rechercher des connaissances el des émotions au travers de la
découverte d'un patrimoine et de son territoire.
Cette définition est "touristiquement correcte" puisqu'elle exclut les pratiques culturclles des résidents, même
quand ces derniers sont amenés à vivre des expériences culturelles similaires à celles des tounstes. Elle renvoie
aussi à celle du patrimoine, souvent défini comme "tout ce qui mérite d'être conservé" ou, plus précisément,
comme les composantes matérielles et immatérielles de l'identité de toute société humaine, élaborées, puis
transmises et réactualisées sur un territoire: ces biens et savoirs organisés, constitutifs de son identité, fondent par
là méme l'identité et les différences entre les groupements humains.
Le patrimoine, objet du tourisme culturel, est matériel et immatériel:
- patrimoine matériel des sites consacrés à la culture, réalisations de la main de l'homme: musées, monuments,
villes et villages d'art ou de caractère, sites archéologiques et préhistoriques, jardins, édifices religieux, militaires... :
- patrimoine immatériel des fêtes et manifestations, des traditions et des savoir-faire dont le passé et le présent sont
profus.
L'approche culturelle dans le cadre touristique est centrée sur un territoire, celui du séjour ou du circuit du touriste:
le tourisme culturel est un cas particulier - mais emblématique - du tourisme de découverte. Toutefois, ce territoire
n'a pas de caractéristique géographique propre: le tourisme culturel n'est pas spécifique à un espace touristique: il
peut se pratiquer sur le littoral, à la campagne, à la montagne, la ville étant néanmoins son espace le plus dense.
C'est pourquoi les séjours en ville, comme les circuits, sont ici considérés comme des modalités types, mais non
exclusives. du tourisme culturel.
La restauration - "Lier et fixer ses émotions esthétiques et intellectuelles à des révélations gustatives" voilà un
cocktail connu et exploité depuis que les guides de voyages existent.
La clientèle des l'rands espaces ne saurait encore être confondue avec celle du circuit culturel: les sensations
recherchées ne sont pas les mêmes, les modalités de visite encore moins.
Néanmoins, ce rapprochement culture/nature, qui touche principalement une clientéle plutôt pionnière en termes
de destination et de thèmes de vacances, donne lieu à un concept nouveau, celui de tourisme écoculturel. Il s'agit
là d'un tourisme motivé par les espaces naturels appréhendés non seulement du point de vue de leurs paysages, de
leur flore et de leur faune, mais également de leur histoire: c'est la "culture de la nature". L'objet de la démarche
induite par le concept est de renforcer "l'esprit du lieu" et de mettre en exergue l'ensemble de ses significations,
qu'elles soient de l'ordre de la nature ou de la culture, de la géographie ou de l'histoire.
99NC - TLABGTH
Claude Origet de Cluzeau
"Le tourisme culturel" PUF 1998
(Extraits)
4/11

ANNEXE 3
LE TOURISME INTERNATIONAL EN ASIE DU SUD-EST
Arrivée de touristes Recettes du Emission de Arrivée de visiteurs (touristes internationaux +
internationaux (en tourisme touristes visiteurs en 1995 venant
milliers) en international internationaux
1991 1995 (en millions (en milliers de d'Europe d'Asie de l'Est et d'Amérique
de dollars US) séjours) Pacifique
Brunei 344 498 pas d'info --- 18 592 7
Cambodge 25 220 100 31 38 156 22
RAS Hong
Kong
6795 10200 9604 3023 1 162 7803 996
Indonésie 2570 4324 5228 1782 794 3213 201
Laos 17 59 51 --- 18 17 7
Malaisie 5847 7460 3910 20642 404 6660 136
Myanmar
(Birmanie)
22 110 pas d'info 38 34 66 9
Singapour 4913 6422 8212 2867 966 5209 428
Thaïlande 5087 6951 7864 1 820 1609 4520 358
Viel Nam 300 1 351 pas d'info --. pas d'info
d'après le "Compendium des statistiques du tourisme" aMI Madrid 1997.
99NC - TLABGTH
5/11

ANNEXE 4
A -
LES 20 PREMIÈRES DESTINATIONS TOURISTIQUES DU MO" liE.
Les classements mondiaux qu'établit t'OMT des vingt premieres destinations touristiques E:c Jes vingt
premiers pays en fonction des recettes touristiques enregistrent peu de changements par rapport à
1996.
Rang mondial
Pays
RésultaTs préliminaires
Arrivées de touristes
internationaux
(Milliers)
Variation
en
0/.
Part de marché
du total rr.ondial
%
1
1990
1990 1 1996 i 1997 97/96
1997
1
France
52 497[ 624061 66800 7,04
10.83
1 ~
Etats-Unis
39363 46 325 5.72
7,94
Il
48977
Espagne
34085 40541
1
43403 7,06
7.04
1 ~
Italie
26679 32 853 ! 34087 3,76
5.53
, 7
Royaume-Uni
18013 25 293 i 26052
1
3.00
4,22
12
Chine
10484 22 765 : 23 770 4AI
3,8S
8
r'V\exique
17 176 21 405 : 22 700 6,05
J.68
:J 27
9
Pologne
3400 19410 [ 19 560 0.77
J.17
Z, 5
8 9 Hongrie
205101 20674 19 ~ 78 5 , 79 , ..
3 16
5 10 Il 10 10 , Célnada 15209 i 17 285 17 556 l,57 3.34 2.85
[6 12 12 Il Rép. Tcheque 7278 ' 17000 17400 2.35 1.60 2.82
Il Autriche 19011 : 17090 16575 3,01 4,17 2.69
i
9 13 13 13 Allemaqne 17045 ! 15205 15828 4.10 3.74 2.57
1
i -- 18 14 1,1 Fècï Russe - 1~ 587 1500!) 2.d3 _.
~,-lJ
1[ i
14 lb 15 S!ÜS5h 13200 10600 11077 4,50 2,90 1.80
6 10 !2
19 15 15 16 [Chine. HK·RAS, 6581 II 703 10 534 9,99 1,44 1.71
13 16 18 17 Creee 8873 9233 10 126 9.67 1,95 1.64
1
14 17 17 18 Portugal 8020 9730 10 100 3,80 1.76 1,64
1
24 20 19 19 Turquie 4799 7966 9040 13,48 1,05 1,47
21 21 20 20 31àn e 5299 7 192 7263 0,99 1,16 1,18
Total 1·20 327522 429263 445326 3,74 71,90 72,22
1
,
Total mondial 455547 594 140 616635 3,79 100,00 100,00
1
j
B -
LES 20 PREMIERS PAYS DU MONDE EN FONCTION DES RECETTES
TOURISTIQUES.
RésulTaTs préliminaires
Rang mondial
Pays
1
Recettes du tourisme
international
(Millions de dollars)
Variation
en
%
Part du marché
du total mondial
%
1
1990 1995 1996 11997 1990 1996 1997 97/96 1990 1997
1 1 1 1 Etats-Unis
43007 69908 75056 7,36 15.99 16.74
3 2 2 2 ItJlie
20016 30018 30000 0,06 7,44 6,69
4 4 4 3 Espagne
18593 27414 28[47 2.67 6,91 628
2 3 3 4 France
20 184 28357 27947 ·1 A5 7.s0 6.23
5 5 5 5 Royaume-Uni
14940 ' 19296 [9815 3.00 5.55
4.43
6 6 6 6 Allemagne
14 288 17 567 18 989 8.09 5,31 4,24
7 7 7 7 Autriche
13417 13 990 : 12 393
1 1.42 4.99 2.76
25 10 9 8 Chine
2218 10200i 12074 18,37 0.82 2.69
II 8 8 9
5032 10 836 , 9 635 ·11.08 1.87 2.15
8 9 [0 10
741 1 8 891 9 015 1.39 2,75 2.01
65 15 14 il
J'38 8 400 9 000 7.14 0.13 2.01
14 14 12 12
4088 8 703 8900 2.26 1.52
1.99
9 12 11 1J
6339 8868 8825 ·0,48 2,36
1.97
13 13 13 14
4326 8664 8 700 0.42 1,61
1.94
r;
12 11 15 15
4596 7916 .7950 0,43 UI l.77
- 23 17 16
6875 7318 6,44
1.63
10 16 16 17
5467 69347307 5.38 2,03
1.63
2 1 21 21' 20 18
3225 5 9621 7 000 17,41 1,20 l,56
3636 62566597 5,45 1.35
1,47
J 721 58935997 1.76 1.38
1.34
Fi i =-i.~,-TI---",~i,-]--+--::-=='::-::----,---:-::-=-:~+--::_:c"_"=!___:__=_"_-":'_'_+-___:'''_''__j_-__=_=''''''----+-___=:_'_'':::___1
194 862 3109481 320725 3.14 72,43 71,55
Total mondial 269032 435 069 448 2651 3,03 ' 100,00 100,00
'n
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ANNEXES
LES PRINCIPALES DESTINATIONS DES FRANÇAIS EN 1996
(nombre des touristes et évolution 1995/1996).
Espagne 13 800000 +2,2 %
Grande Bretagne 3 740000 + 16 %
Italie 2450000 + 10 %
Etats-Unis 985300 + 6,9 %
Belgique 960000 +5 %
Allemagne 787320 - 1.9 %
Antilles françaises 781 285 + 3,1 %
Portugal 683 812 + 1,2 %
Tunisie 541 878 + 16,5 %
Maroc 499730 + 16 %
Canada 460888 + 6,3 %
Grèce 446765 - 19 %
Suisse 431 743 - 6,3 %
Pay-Bas 431 000 + Il %
Autriche 428 015 - 3,5 %
La Réunion 284540 + 8,1 %
Irlande 262000 + 12 %
Turquie 251 976 +0.1 %
Baléares 250000
Canaries 242 180 - 12 '%
Hongrie 235616 +4%
Thaïlande 222 711 + 11,2 %
Hong Kong 126986 - 2,1 %
Indonésie 89204 + Il %
Singapour 76670 +2,6%
Vietnam 73 599 - 38,3 %
Malaisie 29 851 +4,8 %
Cambodge 21 244 +8%
Birmanie 8 218 + 8,9 %
Laos 9200
Pologne 303309 - 5,6 %
1
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"LE MANHATTAN ASlATIQUE"
DONNÉES ÉCONOMIQUES ET SOCIALES
~/II
ANNEXE 6
Hong Kong. le "Manhattan asiatique" : c'est ainsi que le ministre des finances, Donald Tsang, déc nt la Région
Administrative Spéciale de Hong Kong alors que celle-ci ajoute un nouveau poumon à son économie florissante que le monde
lui envie.
En rappelant les perspectives de la région. M. Tsang désigne Hong Kong comme la première destination touristique ct le
deuxième centre de congrès d'Asie au coeur d'une économie" qui est axée sur la plus haute partie de la chaîne des valeurs. 'I
"Je me base sur une analogie avec Manhattan". explique-t-il, "car je vois Hong Kong prendre la tète de la région asiatique ct
donner le ton dans les secteurs de la mode. du design. des arts ct de la culture. et tout particulièrement dans le cadre des
nouveaux modes de pensée et d'action. si l'on réussit à tirer parti des avantages qu'offre la diversité culturelle combinée au
flux rapide ct incessant de l'information dont nous bénéficions aujourd'hui." La récente mutation économique. a t-il ajouté. est
la conséquence logique de l'approche "d'intervention minimum. soutien maximum" adoptée par le gouvernement. Ainsi.
"Hong Kong est le 9t'nlt' exportateur de services dans le monde. avec un taux d'exportation qui s'accroît en moyenne de 16.-1. (Yo
chaque année en valeur dévolue".
Mais là ne sont pas les seules pierres angulaires que M. Tsang perçoit dans la consolidation des perspectives internationales
de la Région Administrative Spéciale "Hong Kong est le port ù conteneurs le plus actif du monde. le )~Ill~ centre
international de transactions bancaires externes ct de change. ct le second en termes de nombre de telecopieurs pour
li)() lignes telephoniques commerciales."
"Performances Tourisme" 10tJX
LES RETOMBÉES DE LA CRISE FINANCIÈRE SUR LE TOGRISME ASIA TIQUE
D'après un rapport publié par l'Orgauisation Mondiale du Tourisme, les touristes du monde entier afflueront cette année en
Asie mais cela ne compensera pas les pertes que la crise financière asiatique cause Ù l'industrie des voyages.
Il ressort du rapport la crise financière asiatique et son impact sur le tourisme que depuis l'été dernier, la crise monétaire fait
renoncer la plupart des Asiatiques aux voyages et qu'en revanche. eJie réduit les prix pour les touristes venant des autres
régions du monde.
En 1997. la progression du tourisme ù destination de l'ASie de l'Est ct du Pacifique. qui était en moyenne de III % par an
depuis une décennie. a été entravée par les effets combinés de la crise financière. des fumées des feux de forêt. des
catastrophes aériennes et de la grippe du poulet de Hong Kong. les arrivées Internationales n'ont augmenté que de LI 'x,
atteignant 82 milliards de dollars.
En raison de la baisse brutale de la demande. des compagnies aériennes comme Qantas et Japan Airlmes ont déjà commencé
Ù changer leurs routes en Asie ou à réduire la desserte. La chute des taux d'occupation des hôtels permet aux voyagistes de
négocier au meilleur prix, les hôtels offrant d'énormes réductions: à titre d'exemple, le groupe thaïlandais Amari propose des
chambres à ~o dollars avec une deuxième nuit gratuite..
Scion Enzo Paci, chef de la section Statistiques. observation. économique ct Etudes de l'üMT "les gagnants seront en 1998.
les pays de l'Asie du sud-Est qui ont actuellement des prix séduisants et qui sont bien placés pour attirer le tourisme lointain
comme la Thaïlande. la Malaisie et l'Indonésie. En revanche, l'Australie et la Nouvelle Zélande perdront l'important tourisme
en provenance d'Asie sans pouvoir profiter d'une dévaluation pour attirer davantage le tourisme lointain. Il
La gazette officielle du tourisme - Il février 1998.
BANGKOK
REPORTAGE
"Le système dans lequclles pauvres peuvent survivre légalement est cn train de se fermer"
Sai. huit ans. a quitté le Mercy Center (centre de charité) qui l'a recueillie pour aller retrouver ses deux petits frères sous un
abri de bidonville. Son père est mort du sida et sa mère. séropositive. est en prison, Après plus d'un mois les trois petits ne
parvenaient plus à survivre mais Sai avait oublié le chemin du centre. Heureusement elle en avait retenu le numéro de
téléphone. Elle a appelé à l'aide avec une pièce de monnaie mendiée. Au centre depuis une semaine, les trois enfants
s'accrochent aux basques de Josep Maier. prêtre américain qui. depuis vingt-sept ans. aide les habitants du bidonville de
klong Toev. le port fluvial de Bangkok. Deux autres enfants. un frère et une soeur. leur disputent cette faveur: la police les a
arrachés. voilà une semaine. à un réseau de prostitution. "La crise est comme un cancer qui s'insinue lentement. L'homme au
chômage bat davantage sa femme. Les femmes gagnent plus que les hommes. qui veulent leur prendre leurs maigres revenus.
les enfants ont faim", dit le prêtre. Quinze à vingt mille enfants vivaient dans les rues de Thaïlande en 1997. avant la crise.
Le professeur Somphong Iitradab, de l'université Chulalongkorn, estime qu'en 1998 leur nombre a augmenté de 1Il % à 15 %.
Le Monde novembre 1998.
99NC - TLABGTH
8/ Il

ANNEXE7 ]
Borobudur, le temple-montagne
Pres de Jogjakarta (java),
ce qrendiose stù.oa bouddhiste est,
avec le temple hindouiste 'IO/Sln
de Prambanan, l'un des prinCipaux
temoms des échanges de Java
avec nooe au x' s.ecte
Le Shwedagon de Rangoun
Ce grand stûpa doré, sur un site déjà occupé au XI' siècle et dominant Rangoun, symbolise
qu'occupe le bouddhisme théravada dans l'organisation politique et sociale en Birmanie.
la place capitale
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9/11

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ANNEXE 7
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Sampanien en baie d'Along
Dans ce karst ennoyé de près de 3 000 îlots répartis sur 1 550 km', s'insinue la principale voie maritime entre le Nord du Viêt-nam et la
Chine du Sud. Les pêcheurs apportent tous les matins le poisson dans le port de Hong Gai, et se reconvertissent de plus en plus vers le
tourisme depuis l'ouverture du pays.
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ANNEXES
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