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L'Enfant froid - Théâtre du Rond-Point

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L’Enfant <strong>froid</strong><br />

De Marius von Mayenburg<br />

Paru aux Editions de l’Arche<br />

Texte français Laurent Muhleisen<br />

Mise en scène Christophe Perton<br />

Scénographie Christian Fenouillat<br />

Costumes Paula Mulone<br />

Lumières Dominique Borrini<br />

Son Philippe Gordiani<br />

Avec Gauthier Baillot, Yves Barbaut, Juliette Delfau, Anne Durand,<br />

Pauline Moulène, Anthony Poupard, Hélène Viviès, Roland Vouilloz.<br />

Copro<strong>du</strong>ction Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche<br />

Comédie de Genève,<br />

Avec le soutien de Pro Helvetia,<br />

Avec la participation artistique de L’ENSATT.<br />

Construction décor : les ateliers <strong>du</strong> TNP à Villeurbanne.<br />

Durée 1h15 environ<br />

Salle Jean Tardieu (176 places)<br />

Du mercredi 16 mars au samedi 23 avril 2005 à 21h00<br />

Relâche les lundis et le dimanche 27 mars<br />

Réservations 01 44 95 98 21 ou 0 892 701 603 (0,34 euros/min)


L’Enfant <strong>froid</strong><br />

L’enfant <strong>froid</strong> se déroule comme un poème violent et drôle autour de<br />

personnages tout juste sortis <strong>du</strong> monde de l’enfance, précipités vers ce<br />

moment singulier qui transforme les fils en pères.<br />

L’histoire fait se réunir le père, la mère, et Tine la petite sœur, venus ensemble<br />

rejoindre Lena, la fille aînée pour voir à quoi ressemble sa vie dans la capitale.<br />

Et le temps d’une courte soirée qui débute dans un bar branché, ils croisent les<br />

oiseaux de nuit qui peuplent habituellement les lieux nocturnes : Henning,<br />

solitaire et obsédé sexuel, Werner et Silke, un jeune couple accompagné d’un<br />

improbable enfant dans un landau qui attendent l’arrivée de Johan.<br />

Des quatre couples que forment les protagonistes de l’action un seul se<br />

présente comme le modèle ancien, archaïque, aveugle et un peu ridicule: ils<br />

sont nommés « papa » et « maman ».<br />

Les trois autres pourraient tous être assimilés à une même génération qui<br />

a bien <strong>du</strong> mal à entrer dans un quelconque rôle tant ils sont per<strong>du</strong>s dans le<br />

labyrinthe de leur vie, refusant l’héritage de leurs pères, de leurs valeurs, et<br />

tout aussi noyés dans les modèles imposés par la culture de la télévision, par<br />

l’esthétique de la violence, aveuglés, absorbés par les miroirs d’un monde<br />

superficiel se regardant, plein de compassion envers eux-mêmes,<br />

désespérément narcissiques.<br />

Mayenburg pour peindre cette petite société familiale, se sert aussi bien<br />

de l’esthétique des « soaps » passant d’un théâtre qui emprunte<br />

volontairement la langue et certains codes <strong>du</strong> théâtre de « boulevard », à des<br />

échappées et des fulgurances poétiques propres à un théâtre épique.<br />

L’ensemble baigne dans un univers définitivement onirique, les scènes, le<br />

temps, les lieux, s’entremêlent dans des fon<strong>du</strong>s enchaînés et Mayenburg manie<br />

avec virtuosité les dialogues et les situations faisant de sa pièce une comédie<br />

tragique aussi drôle que cruelle.<br />

Christophe Perton


Extraits<br />

(…)<br />

Tine : Vous êtes ici parce que vous voulez me regarder faire pipi.<br />

Henning : Non, sûrement pas, je suis un exhibitionniste tout ce qu’il y a<br />

de plus normal, je vous en prie, j’aimerais partir.<br />

Tine : Vous êtes quoi ?<br />

Henning : J’exhibe mon sexe à des inconnues.<br />

Tine : Et ça, c’est tout ce qu’il y a de plus normal ?<br />

Henning : Oui. Non.<br />

Tine : Faites voir un peu.<br />

Henning : Pardon ?<br />

Maman : Tine, tout va bien ? A qui tu parles ? A la créature ?<br />

(…)


Marius von Mayenburg (auteur)<br />

Marius von Mayenburg est né en 1972 à Munich. Après le bac, il entame<br />

des études d'ancien allemand. A partir de 1994, il suit des cours d'écriture<br />

dramatique à l'Ecole des Beaux-Arts de Berlin. Pour Visage de feu, il obtient en<br />

1998 le prestigieux prix Kleist. Il est conseiller artistique de Thomas<br />

Ostermeier, directeur de la Schaubühne à Berlin qui a créé non seulement<br />

Visage de feu mais également Parasites écrite en 2001. Il a écrit L’Enfand <strong>froid</strong><br />

en 2002.<br />

Tandis que le New British Theatre, celui de Sarah Kane, de Harrower et de<br />

Ravenhill, est issu de l'ère Thatcher, de la <strong>du</strong>reté <strong>du</strong> changement que la société<br />

britannique a dû opérer dans les années quatre-vingt, la nouvelle scène<br />

allemande est indéniablement liée au flegme politique qui s'était installé à<br />

l'Ouest à cette époque et à la confrontation brutale avec l'Est après la chute <strong>du</strong><br />

Mur. Il est peu étonnant que la virulence des résultats soit comparable. En<br />

revanche, le style <strong>du</strong> théâtre anglais, sa préférence pour un théâtre réaliste et<br />

psychologique, est très différent <strong>du</strong> théâtre allemand qui n'a jamais nié sa<br />

parenté avec la littérature.<br />

Chez Mayenburg, les personnages sont souvent jeunes mais leur<br />

comportement n'en est pas moins bizarre. Ils n'ont rien de bon et semblent<br />

être suspen<strong>du</strong>s dans un no man's land entre ciel et terre. Des égoïstes qui se<br />

haïssent eux-mêmes. Ils fabriquent des bombes artisanales sans appartenir à<br />

un mouvement clandestin. Leurs pulsions incestueuses exigent des victimes.<br />

Ils sont impotents ou attachés à un fauteuil roulant. Contre toute attente, leur<br />

langage n'est pas cru ou sans délicatesse; il est loin d'un assemblage de propos<br />

or<strong>du</strong>riers. L'auteur coupe un morceau de la réalité et le présente tel quel, sans<br />

l'étayer d'un projet politique ou social.


Christophe Perton (mise en scène)<br />

En 1987, Christophe Perton fonde à Lyon la Compagnie " Les Cigognes ",<br />

avec laquelle d’année en année il présente Play Strindberg de Dürrenmatt ;<br />

Architruc de Pinget ; Roulette d’escroc de Mueller ; l’Anglais de Lenz ; l’Exil<br />

de Jacob de Philippe Delaigue.<br />

En 1993, la Ville de Privas signe une convention avec la compagnie de<br />

Christophe Perton, qui partage ses activités entre un travail de proximité,<br />

appelé " Théâtre de parole ", et la création de Conversation sur la Montagne<br />

d’Eugène Durif ; Les Soldats de Lenz ; Faust de Lenau ; Affabulazione de<br />

Pasolini ; Le Naufrage <strong>du</strong> Titanic d’Enzensberger ; La Condition des soies<br />

d’Annie Zadek ; Paria de Strindberg ; Médée et Les Phéniciennes de Sénèque ;<br />

Mon Isménie d’Eugène Labiche. En 1998, il crée Les Gens déraisonnables<br />

sont en voie de disparition de Peter Handke présenté au Théâtre de Privas, à la<br />

Comédie de Valence, au Théâtre de la Colline à Paris et à la MCB. Ce spectacle<br />

marque la fin de sa résidence à Privas.<br />

Depuis, Christophe Perton poursuit son parcours artistique en lien avec<br />

quelques théâtres en France. En 1999, il crée La Chair empoisonnée de Kroetz<br />

au Théâtre des Abbesses à Paris et à la MCB de Bourges. En 2000, il met en<br />

scène Quatorze Isbas rouges de Platonov au Théâtre de la Colline et à la MCB<br />

de Bourges.<br />

Avec Simon Bocanegra de Verdi à l’Opéra de Nancy et Didon et Enée de<br />

Purcell à l’Opéra de Genève (automne 2001), il s’attache à l’univers <strong>du</strong> théâtre<br />

lyrique.<br />

Il crée Lear d’Edward Bond en janvier 2001 à la Comédie de Valence, au<br />

Théâtre de la Ville à Paris, et à la MCB de Bourges. Il co-dirige depuis<br />

janvier 2001, aux côtés de Philippe Delaigue, la Comédie de Valence<br />

devenue Centre Dramatique National Drôme Ardèche. En 2002, il crée dans<br />

le cadre de la Comédie itinérante Notes de Cuisine de Rodrigo Garcia. En<br />

novembre 2002, il présente Monsieur Kolpert de David Gieselmann avec les<br />

acteurs de la nouvelle troupe permanente de la Comédie de Valence ainsi<br />

qu’en janvier 2003, Woyzeck de Georg Büchner.<br />

Dernièrement, il a travaillé à la création collective <strong>du</strong> Cartel (mai 2004)<br />

sur un nouveau texte d’Annie Zadek Douleur au membre fantôme.<br />

Il met en scène en janvier 2005, Le Belvédère d’Ödön Von Horváth au<br />

Théâtre de la Ville.


Gauthier Baillot<br />

(comédien)<br />

TNS.<br />

Gauthier Baillot est issu de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique <strong>du</strong><br />

Au théâtre, il joue notamment sous la direction de Christophe Perton<br />

dans 14 isbas rouges de Platonov (2000), Les Gens raisonnables sont en voie de<br />

disparition de Peter Handke (1998), Mon Ismenie de Labiche (1997), Faust de<br />

Nikolaus Lenau (1996) ; Philippe Delaigue dans Histoire d’amour de Jean-Luc<br />

Lagarce (2001), Le Baladin <strong>du</strong> monde occidental de John Millington Synge<br />

(1999), Si vous êtes des hommes de Serge Valetti (1998) ; Agathe Alexis dans<br />

Le Pain <strong>du</strong>r de Paul Claudel (2004), Le Retable des damnés de Francisco Nieva<br />

(1994) ; Joël Jouanneau dans Lève toi et mardche de Dostoïevski (1996),<br />

Ingeborg de Botho Strauss (1993) ; Claude Yersin dans Portrait d’une femme de<br />

Michel Vinaver (2003), L’Enfant d’Obock de Daniel Besnehard ; L’Enquête sur<br />

l’affaire des roses de Laszlo Darvasi (2001), La Révolte des outils de Dominique<br />

Sampiero et Tiffany Tavernier (2000)…<br />

Yves Barbaut (comédien)<br />

Au théâtre, Yves Barbaut joue dans plusieurs spectacles mis en scène par<br />

Christophe Perton lors de sa résidence à Privas (textes de Philippe Delaigue,<br />

Pasolini, Lenz, Eugène Durif).<br />

Il adapte plusieurs textes littéraires (Georges Perec, Gustave Flaubert,<br />

Slawomir Mrozek).<br />

Il joue aussi dans La Vie de Galilée de Bertolt Brecht ; Badebec-Badebuc<br />

d’après François Rabelais ; Si vous êtes des hommes ! de Serge Valletti ; Le<br />

Baladin <strong>du</strong> Monde occidental de John Millington Synge ; Le Gardien <strong>du</strong> vase de<br />

Chine d’après Slawomir Mrozek ; Chostakovitch en lettres et en notes ;<br />

Andromaque et Bérénice de Jean Racine, spectacles mis en scène par Philippe<br />

Delaigue. Puis, avec Christian Giriat, il joue dans Se vende (À vendre) de Joël<br />

Cano et Monsieur M de Sibylle Berg, sous la direction de Laurent Hatat.<br />

En tant que conseiller artistique, il suit la création de Philippe Delaigue, Juste<br />

la fin <strong>du</strong> monde de Jean-Luc Lagarce.


Juliette Delfau (comédienne)<br />

De 1999 à 2002, elle suit la formation de l’ENSATT (Ecole Nationale<br />

Supérieure des Arts et Techniques <strong>du</strong> Théâtre).<br />

Elle travaille, dans le cadre de sa formation, sous la direction de<br />

Philippe Delaigue dans Mon corps pleure et il n’y a pas de mots d’après<br />

Rodrigo Garcia (2002) ; Peter Kleinert dans Un petit Mahagonny d’après<br />

Bertolt Brecht (2002) ; Sergueï Golomazov dans Les Démons d’après<br />

Dostoïevski (2002) ; Simon Delétang dans Roberto Zucco de Bernard-<br />

Marie Koltès (2001) ; France Rousselle dans Alexandre le Grand de Jean<br />

Racine (2001).<br />

Au théâtre, elle a travaillé sous la direction de Tatiana Werner dans<br />

Les Fruits d’or d’après Nathalie Sarraute (1999) ; d’Angélique Charmey<br />

dans Zaou ! (1998) ; Roch Antoine Albaladejo dans Liliom de Ferenc<br />

Molnar (1998) ; Justine Heynemann dans La <strong>Rond</strong>e d’Arthur Schnitzler<br />

(1997) ; de Christophe Perton dans Monsieur Kolpert de David<br />

Gieselmann et Woyzeck de Georg Büchner ; Laurent Hatat dans Monsieur<br />

M de Sibylle Berg ; Philippe Delaigue dans Andromaque de Jean Racine.<br />

Au cinéma, elle a tourné dans Effroyables jardins de Jean Becker (2002) ;<br />

Robin des mers (1998) et Alliance cherche doigt (1997) de Jean-Pierre Mocky.<br />

Pauline Moulène (comédienne)<br />

Après une licence d’études théâtrales et une formation dans un cours de<br />

théâtre parisien, Pauline Moulène intégre la 62 ème promotion de l’ENSATT à<br />

Lyon où elle rencontre des professeurs et metteurs en scène tels que Jerzy<br />

Klesyh, France Rousselle, Philippe Delaigue, Enzo Cormann, Sergeï<br />

Golomazov, Christian Schiaretti, Christophe Perton et Joseph Fioramante.<br />

A l’issue de sa formation, elle intègre la troupe permanente de la Comédie<br />

de Valence. Elle joue dans Andromaque et Bérénice de Racine, mis en scène<br />

par Philippe Delaigue.


Anthony Poupard (comédien)<br />

De 1997 à 1999, Anthony Poupard suit les cours <strong>du</strong> Conservatoire<br />

National de Région de Rouen et de 1999 à 2002, il suit la formation de<br />

L’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques <strong>du</strong><br />

Théâtre).<br />

Il a travaillé, dans le cadre de cette formation, sous la direction de<br />

Philippe Delaigue, Peter Kleinert, Sergueï Golomazov, Simon Delétang,<br />

France Rousselle, Jersyk Klesyk.<br />

Au Théâtre, il a travaillé sous la direction de Christine Lacombe dans<br />

Courteline ou les années folles d’après Courteline (1998) ; Elsa Rooke<br />

dans Comédie sur le pont de Martinù ; Juliette Delfau dans La Fleur à la<br />

bouche de Pirandello ; Christophe Perton dans Monsieur Kolpert de David<br />

Gieselmann et Woyzeck de Georg Büchner ; Laurent Hatat dans Monsieur<br />

M de Sibylle Berg ; Philippe Delaigue dans Andromaque et Bérénice de<br />

Jean Racine...<br />

Au cinéma, il a participé au long-métrage de Christian Zarifian Le<br />

Misanthrope d’après Molière.<br />

En 1997, il a été Vice-champion de France d’improvisation théâtrale, catégorie<br />

junior.<br />

Hélène Viviès (comédienne)<br />

De 1995 à 1997, elle suit les cours <strong>du</strong> Conservatoire de Nîmes et de<br />

1997 à 1999 les cours <strong>du</strong> Conservatoire Régional de Théâtre de<br />

Montpellier.<br />

Elle a aussi suivi la formation de L’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure<br />

des Arts et Techniques <strong>du</strong> Théâtre) de 1999 à 2002.<br />

Elle a travaillé, dans le cadre de cette formation, sous la direction de<br />

Philippe Delaigue, Peter Kleinert, Sergueï Golomazov, Simon Delétang,<br />

France Rousselle.<br />

Au théâtre, elle a travaillé sous la direction de M. Tourailles dans<br />

Colporteurs des lumières de C. Léger (1999) ; Tartuffe de Molière (1998) ;<br />

M. Robert dans Antigone de Jean Anouilh (1996) ; Christophe Perton dans<br />

Monsieur Kolpert de David Gieselmann et Woyzeck de Georg Büchner ;<br />

Laurent Hatat dans Monsieur M de Sibylle Berg ; Philippe Delaigue dans<br />

Andromaque de Jean Racine.


Roland Vouilloz (comédien)<br />

De 1988 à 1990, Roland Vouilloz suit les cours de l’Ecole Supérieure d’Art<br />

Dramatique de Genève.<br />

Au Théâtre, il travaille avec Roberto Salomon, Philippe Mentha, Denis<br />

Maillefer, Jean-Gabriel Chobaz, Joseph E. Voeffray et Anne Vouilloz, Gianni<br />

Schneider, Bernard Meister, Martine Charlet, Nicolas Rossier, Daniel Wolf,<br />

Benno Besson, Jacques de Torrenté et Catherine Sümi, Philippe Sireuil.<br />

Il a joué notamment dans Ubu roi d’Alfred Jarry, mis en scène par Nicolas<br />

Rossier ; Masques nus de Luigi Pirandello, mis en scène par Denis Maillefer ; Le<br />

Grand théâtre de la nature d’Oklahoma de Franz Kafka, mis en scène par<br />

Bernard Meister ; Une Lune pour les déshérités d’Eugène O’Neill, mis en scène<br />

par Anne Vouilloz et Joseph Voeffray ; Le Barbier de Séville de Beaumarchais,<br />

mis en scène par Jacques de Torrenté et Catherine Sümi ; Laurel et Hardy vont<br />

au paradis de Paul Auster, mis en scène par Denis Maillefer ; Les Guerriers de<br />

Philippe Minyana, mis en scène par Philippe Sireuil.<br />

Au cinéma, il travaille avec D. Beer, V. Goël, Anne-Marie Miéville, Adam<br />

Kasper, Francis Reusser.


Christian Fenouillat (scénographie)<br />

Après des études d’architecture à Grenoble, Christian Fenouillat réalise<br />

dès 1975 des décors pour le théâtre, l’opéra et le cinéma.<br />

Décorateur des spectacles de Bruno Boeglin depuis 1976, il a aussi travaillé<br />

au théâtre pour les metteurs en scène Yvon Chaix, Chantal Morel, Françoise<br />

Coupat, Daniel Pouthier, Michel Cerda, Alain Maratrat, Claudia Stavisky,<br />

Patrice Caurier et Moshé Leiser, Michel Bondon, Monique Stalens, Pierre<br />

Lambert, Emmanuel Schefler, Julien Roy et Christophe Perton.<br />

Au cinéma pour Renaud Victor, Jean-Luc Godard, Didier Ozil, Alain<br />

Maisonneuve, Pierre Jallaud, Emmanuel Parraud, Bruno Victor Pujebert et<br />

pour des spectacles danse pour Robert Seyfried Cie DIT.<br />

A l’opéra pour Alita Baldi, Patrice Caurier, Moshé Leiser, Alain Maratrat,<br />

Christophe Perton.<br />

Il a réalisé des expositions à Avignon, Dunkerque, Grenoble, Lyon avec<br />

Lorraine Pelligrini au festival de Tours Acteurs / Acteurs avec Juliette Binoche.<br />

Philippe Gordiani (son)<br />

Guitariste, compositeur et créateur sonore, Philippe Gordiani travaille<br />

à la confrontation des cultures musicales. De formation éclectique (classique,<br />

jazz, musique orientale), il partage son travail entre musique acoustique,<br />

écriture instrumentale et musiques improvisées. Depuis quatre ans, son<br />

étroite collaboration avec le théâtre lui permet de créer une véritable<br />

résonance entre musique et textualité.


Paola Mulone (costumes)<br />

Elle réalise plusieurs travaux à l’ENSATT, L’hiver sous la table de<br />

Roland Toppor et R. Suarez-Paroz ; Préparadise sorry now de Fassbinder et C.<br />

Von Treskow.<br />

Au Grand Théâtre de Genève, elle réalise les costumes pour Le Chevalier à<br />

la rose.<br />

Au conservatoire de Genève, elle réalise des costumes pour 33 spectacles.<br />

Elle travaille sur Holidays on ice, Jeanne d’Arc et avec l’atelier de modiste de<br />

Grégoria Recio.<br />

Dominique Borrini (lumières)<br />

Dominique Borrini réalise des mises en lumière aussi bien pour l'Opéra,<br />

le Théâtre ou la Danse.<br />

Il rencontre Klaus Michael Grüber en 1989 pour La Mort de Danton de<br />

Büchner aux Amandiers de Nanterre, puis le retrouve pour Hypérion de<br />

Maderna à l'Opéra Comique Ia Traviata au Châtelet, L'Incoronazione di<br />

Poppea à l'Archevéché au festival d'Aix , Aida au Denederlandse Opéra<br />

d'Amsterdam, Triptyque au festival D’Aix.<br />

Il collabore avec Ariel Garcia Valdès sur La Favorite au Liceu et à l'Opéra Réal<br />

de Madrid, Il Barbiere di Siviglia à l'Opéra de Massy, Syllabaire pour Phèdre de<br />

Ohana et Dido and Eneas à l'Opéra de Vichy, Place des Héros de T. Bernhard au<br />

TNC de Barcelone Noces de sang de Garcia Lorca à Séville, Laurence Dale, le<br />

Songe d'une nuit d'Eté de Mendelssohn, Powder Her Face de T. Ades, Das Land<br />

Das Lächens à Salzburg, The Turn of the Screw à l'opéra de Monte Carlo,<br />

Christophe Perton pour Dido and Eneas à l'opéra de Genève, Woyzeck et Cartel<br />

au CDN de Valence, Alessandro Baricco City au festival RomaEuropa, Marthe<br />

Keller Dialogues des Carmélites à l'Opéra <strong>du</strong> Rhin, Jeanne au Bûcher à Lyon,<br />

Louis Erlo pour La Damnation de Faust de Berlioz à Lyon, Peter Konwitschny<br />

pour Cassandre au Châtelet, José Luis Gomez pour La Vie est un Songe de<br />

Calderon à l'Odéon, Maître Puntilla et son Valet Matti à Madrid. Il a collaboré<br />

avec Bérangère Bonvoisin, Stéphane Fievet, Sylvain Lhermite, Sergi Belbel et<br />

les chorégraphes Blanca Li, Bernardo Montet, Karine Saporta, Roland Petit.<br />

De ses rencontres avec différents peintres scénographes dont Gilles Aillaud et<br />

Bernard Michel naît une complicité qui enrichit la palette de son expression<br />

dans le traitement dramaturgique de ses espaces de lumière. Il collabore<br />

également avec Christian Fenouillat, Hildegard Bechtler, Christophe<br />

Schubiger, Lucio Fanti, J. Haas, J-P. Vergier, Helmut Brade, Jean-Pierre<br />

Capeyron…<br />

Il consacre une partie de ses activités à l'enseignement de la lumière,<br />

ESAT, ISTS, CFPTS, AFAA ainsi qu'à l'éclairage muséographique.


Informations pratiques<br />

Comment se rendre<br />

au Théâtre <strong>du</strong> <strong>Rond</strong>-<strong>Point</strong> ?<br />

2 bis avenue Franklin D. Roosevelt 75008 Paris<br />

Tél : 01 44 95 98 00 – Fax : 01 40 75 04 48<br />

Métro : Champs-Elysées Clemenceau (ligne 1 et 13)<br />

Métro : Franklin D. Roosevelt (ligne 1 et 9)<br />

Bus : 28, 42, 49, 73, 80, 93<br />

Parking : 18 avenue des Champs-Elysées<br />

La location est ouverte 14 jours<br />

avant la date de représentation<br />

Réservation par téléphone<br />

01 44 95 98 21 de 11h00 à 19h00 <strong>du</strong> lundi au vendredi<br />

0 892 701 603 (0,34 euros/min) <strong>du</strong> lundi au samedi de 9h à 20h<br />

Fermé les dimanches et jours fériés<br />

Au théâtre<br />

Du mardi au samedi de 12h à 19h<br />

Le dimanche de 12h à 16h les jours de représentations<br />

Sur le site internet<br />

www.theatre<strong>du</strong>rondpoint.fr<br />

Autres points de ventes<br />

Fnac, Virgin, Agences, CROUS, Le Kiosque<br />

www.theatreclic.com<br />

www.theatreonline.com<br />

www.lastminute.com<br />

www.divento.com


Les tarifs<br />

Salle Jean Tardieu<br />

Plein tarif/24 euros<br />

Groupe (8 personnes minimum), plus de 60 ans/18 euros<br />

Demandeurs d’emploi/15 euros<br />

Moins de 30 ans/12 euros<br />

Cartes Imagin’R/8,5 euros<br />

Les horaires<br />

Salle Jean Tardieu<br />

Du mardi au samedi à 21h – Dimanches à 15h30<br />

L’enfant <strong>froid</strong> : Relâche les lundis et le dimanche 27 mars<br />

La carte<br />

Autant de spectacles que vous voulez, quand vous voulez, à un tarif préférentiel<br />

pour vous et la personne de votre choix.<br />

Prix de la carte 23 euros, ré<strong>du</strong>it (groupes, plus de 60 ans, intermittents,<br />

chômeurs) 20 euros, moins de 30 ans 10 euros<br />

Prix d’une place : 16 euros pour le plein tarif, 13 euros pour les tarifs ré<strong>du</strong>it, 7,5<br />

euros pour les moins de 30 ans au lieu de 28 euros.<br />

L’abonnement<br />

L’abonnement doit compter au minimum 6 spectacles dont 3 en salle Renaud-<br />

Barrault et 1 en salle Jean Tardieu.<br />

Salle Renaud-Barrault /13 euros Salle Jean Tardieu /13 euros<br />

Salle Roland Topor /13 euros<br />

La carte et l’abonnement vous donnent droit à des tarifs ré<strong>du</strong>its au restaurant et à<br />

la librairie <strong>du</strong> <strong>Rond</strong>-<strong>Point</strong>, au cinéma le Balzac, ainsi que chez nos partenaires le<br />

Palais de Tokyo, le Palais de la Découverte.

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