Mise en scène de Lionel Armand Mardi 30 mars et vendredi 2 avril ...
Mise en scène de Lionel Armand Mardi 30 mars et vendredi 2 avril ...
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D I P T Y Q U E<br />
COMME TA CHEMISE SUR UN CINTRE MON AMOUR<br />
d e L i o n e l A r m a n d<br />
FALAISES<br />
d e J e a n -Yv e s P i c q<br />
<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> scène <strong>de</strong> <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong><br />
<strong>Mardi</strong> <strong>30</strong> <strong>mars</strong> <strong>et</strong> v<strong>en</strong>dredi 2 <strong>avril</strong> 2010 à 20h<strong>30</strong><br />
Médiathèque <strong>de</strong> l’Espace Culturel François Mitterrand - 27 rue Louis Saulnier à Meyzieu<br />
COMPAGNIE LES DESAXES THEATRE<br />
2 8 R U E D E L A R E P U B L I Q U E 6 9 3 3 0 M E Y Z I E U<br />
0 4 7 8 0 4 2 0 6 2 D E S A X E S @ A O L . C O M<br />
W W W . D E S A X E S T H E A T R E . C O M
DIPTYQUE<br />
COMME TA CHEMISE<br />
SUR UN CINTRE MON AMOUR<br />
<strong>de</strong> <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong> – Inédit 2009<br />
<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> parole <strong>et</strong> scénographie : <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong><br />
Jeu : Nathacha Picard<br />
Régie technique <strong>et</strong> création lumière: Jonathan Brun<strong>et</strong><br />
Compagnie<br />
Les Désaxés Théâtre<br />
Compagnie régie par une<br />
association loi 1901<br />
N° <strong>de</strong> Sir<strong>et</strong><br />
39286740400023<br />
Lic<strong>en</strong>ce N° 2-136374<br />
28, rue <strong>de</strong> la République<br />
693<strong>30</strong> MEYZIEU<br />
04 78 04 20 62<br />
<strong>de</strong>saxes@aol.com<br />
www.<strong>de</strong>saxestheatre.com<br />
Une chambre à coucher une nuit d’hiver. Une femme se lève alors qu’une<br />
silhou<strong>et</strong>te reste allongée sous les draps. La femme regar<strong>de</strong> longuem<strong>en</strong>t le corps<br />
immobile. Il faut qu’elle lui parle mais, par manque <strong>de</strong> courage, elle se ravise.<br />
Alors, sur la pointe <strong>de</strong>s pieds, elle va chercher une caméra.<br />
Elle va livrer ce qui la ronge <strong>de</strong>puis plus d’un an. Cep<strong>en</strong>dant, elle pr<strong>en</strong>d soin<br />
d’allumer le fer à repasser <strong>et</strong> <strong>de</strong> choisir une chemise d’homme dans la p<strong>en</strong><strong>de</strong>rie.<br />
Comme une ultime cérémonie, elle va dévoiler le terrible secr<strong>et</strong> qui la hante, <strong>et</strong><br />
t<strong>en</strong>ter d’expliquer ce qui s’est déroulé. Elle livre ses inquiétu<strong>de</strong>s, ses soupçons<br />
mais au mom<strong>en</strong>t d’abor<strong>de</strong>r l’amour qu’elle porte à son fils, la parole <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t une<br />
confession.<br />
«Hier soir,<br />
Il faut que je te le dise.<br />
En pleurs.<br />
Ton fils.<br />
Une contrariété d’<strong>en</strong>fant j’ai<br />
d’abord p<strong>en</strong>sé.<br />
Il m’a <strong>de</strong>mandé quand tu<br />
r<strong>en</strong>trerais.<br />
J’ai dis tard mon chéri.<br />
Papa r<strong>en</strong>tre tard.<br />
C’est quoi tard ?<br />
Tard c’est quand la nuit sera<br />
tombée <strong>et</strong> que tout le mon<strong>de</strong><br />
dormira.<br />
J’ai dit cela.<br />
J’ai dit cela <strong>en</strong> ne sachant pas<br />
quoi lui dire d’autre.<br />
Je ne pouvais ri<strong>en</strong> lui dire<br />
d’autre.<br />
Je ne pouvais pas avouer la<br />
vérité.<br />
Je ne pouvais pas lui dire où<br />
tu étais.<br />
Il voulait te parler. Ton fils.<br />
David.<br />
J’ai dis <strong>de</strong>main. Tu le verras<br />
<strong>de</strong>main ton père.<br />
Tu lui raconteras <strong>de</strong>main.<br />
Mange. Il est déjà tard.<br />
Mange, j’ai dit.<br />
Fais un effort mon chéri.»
Compagnie<br />
Les Désaxés Théâtre<br />
Notes d’étape - 6 février 2010<br />
La première version <strong>de</strong> ce texte date <strong>de</strong> 2007. Elle résulte d’une réflexion<br />
sur la parole intérieure au théâtre. Dès l’instant où l’<strong>en</strong>vie <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong><br />
plateau s’est fait ress<strong>en</strong>tir, la réalité s’est imposée d’elle-même. Lors <strong>de</strong>s<br />
premières lectures à la table, il était indéniable <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s coupes<br />
voire un travail <strong>de</strong> réécriture. Le texte prés<strong>en</strong>tant une forme se rapprochant<br />
plus du récit, sa mise <strong>en</strong> bouche, sa transposition organique, <strong>de</strong>vai<strong>en</strong>t<br />
passer par un resserrem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> l’action, une précision syntaxique <strong>de</strong> la<br />
langue proférée, une mise à disposition pour le théâtre, c'est-à-dire laisser<br />
la place à la respiration <strong>et</strong> à la musicalité.<br />
C’est avec la comédi<strong>en</strong>ne Nathacha Picard que le travail a comm<strong>en</strong>cé il y<br />
a quelques mois. D’abord sur la recherche d’une définition commune que<br />
l’on pourrait apporter au texte, puis sur la proposition initiale <strong>de</strong> l’écriture,<br />
sur les résonances physiques que peuv<strong>en</strong>t provoquer les différ<strong>en</strong>tes<br />
nuances dramatiques qui s’éloign<strong>en</strong>t d’un théâtre naturaliste. Des heures<br />
<strong>de</strong> discussions se sont imposées <strong>et</strong> continueront à s’imposer afin <strong>de</strong><br />
nommer les instants, les susp<strong>en</strong>sions, le rythme <strong>de</strong> la parole. Des mots,<br />
<strong>de</strong>s notes <strong>de</strong> travail griffonnées sur <strong>de</strong>s feuilles volantes, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ssins<br />
affichés sur <strong>de</strong>s murs <strong>de</strong> notes, <strong>de</strong>s schémas, <strong>de</strong>s essais<br />
scénographiques, photographiques, techniques, <strong>en</strong> somme une exploration<br />
<strong>de</strong> ce matériau/texte. Certainem<strong>en</strong>t une recherche du dire. De ce que cela<br />
signifie <strong>de</strong> faire du théâtre aujourd’hui. Depuis quelques jours, le texte est<br />
raturé, souligné, façonné, remis <strong>en</strong> cause, maltraité, épuré, intégré dans un<br />
univers particulier. C’est bi<strong>en</strong> cela le plus important : L’univers dramatique.<br />
Ce n’est pas uniquem<strong>en</strong>t le texte qui fait théâtre, ce n’est pas uniquem<strong>en</strong>t<br />
l’image non plus mais bi<strong>en</strong> le s<strong>en</strong>s qui résulte <strong>de</strong> ce cons<strong>en</strong>sus artistique :<br />
Une vision du mon<strong>de</strong>. Une vision parmi tant d’autres mais une vision tout<br />
<strong>de</strong> même. Une vision intimiste, voyeuriste, puisque c’est à travers un film<br />
vidéo que l’on découvre la réalité d’une confid<strong>en</strong>ce.<br />
Compagnie régie par une<br />
association loi 1901<br />
N° <strong>de</strong> Sir<strong>et</strong><br />
39286740400023<br />
Lic<strong>en</strong>ce N° 2-136374<br />
28, rue <strong>de</strong> la République<br />
693<strong>30</strong> MEYZIEU<br />
04 78 04 20 62<br />
<strong>de</strong>saxes@aol.com<br />
www.<strong>de</strong>saxestheatre.com<br />
C’est une étape <strong>de</strong> travail. Pour marquer le temps <strong>de</strong> la création. Une<br />
sorte <strong>de</strong> sign<strong>et</strong>. Un point <strong>de</strong> repère. Une étape donc, mais <strong>en</strong> mouvem<strong>en</strong>t<br />
puisque nous procédons dans une continuité assumée.<br />
Comme ta chemise sur un cintre mon amour est une histoire. Il n’y a pas<br />
<strong>de</strong> fragm<strong>en</strong>ts ni <strong>de</strong> scènes, ni <strong>de</strong> tableaux. C’est une parole transgressive,<br />
je pourrais même parfois la qualifier <strong>de</strong> confession, dans ce qu’il y a <strong>de</strong><br />
plus spirituel, puisqu’il s’agit, dans ce cas <strong>de</strong> laisser une trace dans le<br />
mon<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> se purifier avant <strong>de</strong> connaître la paix éternelle. Une quête <strong>de</strong><br />
l’absolution qui <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t un voyage propice à s’interroger sur la nature<br />
humaine dans ce qu’elle a <strong>de</strong> plus contradictoire. Le consci<strong>en</strong>t <strong>et</strong> le<br />
subconsci<strong>en</strong>t sur un plateau.<br />
C’est donc la parole/p<strong>en</strong>sée d’une femme, d’une mère, qui revi<strong>en</strong>t dans sa<br />
maison après un long mom<strong>en</strong>t <strong>de</strong> convalesc<strong>en</strong>ce. Une nuit, elle s’adresse<br />
indirectem<strong>en</strong>t à l’homme qui partage sa vie, son mari, <strong>en</strong> <strong>en</strong>registrant son<br />
message/son image avec un caméscope. Elle livre ainsi sa vie, raconte ce<br />
qui s’est passé la veille. Nous assistons à l’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t. Comme une<br />
intrusion dans une vie qui ne nous apparti<strong>en</strong>t pas.<br />
Il y a une chemise aussi. Celle <strong>de</strong> l’homme, p<strong>en</strong>due à un cintre.<br />
Puis tout autour, le sil<strong>en</strong>ce.
DIPTYQUE<br />
FALAISES<br />
<strong>de</strong> Jean-Yves Picq – Editions Color Gang - 1985<br />
<strong>Mise</strong> <strong>en</strong> parole <strong>et</strong> scénographie : <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong><br />
Jeu : Anthony Liébault, François Tantot<br />
Régie technique <strong>et</strong> création lumière : Jonathan Brun<strong>et</strong><br />
Un jeune homme atteint du Sida, déci<strong>de</strong> <strong>de</strong> quitter le mon<strong>de</strong> hospitalier <strong>et</strong> <strong>de</strong> vivre<br />
pleinem<strong>en</strong>t les <strong>de</strong>rnières semaines qu’il lui reste à vivre. Il choisit comme point <strong>de</strong><br />
chute la maison familiale inoccupée à proximité <strong>de</strong> l’océan dans laquelle il ne reste<br />
que très peu <strong>de</strong> temps. Son besoin d’espace le mène non loin <strong>de</strong> là, dans un<br />
bunker désaffecté proche <strong>de</strong>s falaises sur lesquelles il a passé son <strong>en</strong>fance.<br />
Compagnie<br />
Les Désaxés Théâtre<br />
Compagnie Les<br />
Désaxés Théâtre<br />
Compagnie régie par une<br />
association loi 1901<br />
Compagnie régie par une<br />
N° <strong>de</strong> association Sir<strong>et</strong> loi 1901<br />
39286740400023<br />
N° <strong>de</strong> Sir<strong>et</strong><br />
Lic<strong>en</strong>ce 39286740400023<br />
N° 2-136374<br />
Lic<strong>en</strong>ce N° 2-136374<br />
28, rue <strong>de</strong> la République<br />
693<strong>30</strong> MEYZIEU<br />
04 28, 78 04 rue 20 <strong>de</strong> 62 la République<br />
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«Vous nous dîtes, quand vous<br />
nous approchez, que nous<br />
vous regardons <strong>de</strong> biais, mais<br />
ce n’est pas <strong>de</strong> biais, ni <strong>de</strong><br />
travers, que nous vous<br />
regardons, <strong>de</strong>puis c<strong>et</strong>te<br />
annonce qui nous a été faite,<br />
bi<strong>en</strong> au contraire, nous<br />
comm<strong>en</strong>çons seulem<strong>en</strong>t à tout<br />
regar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> face, <strong>et</strong> c’est<br />
curieux que vous ayez c<strong>et</strong>te<br />
impression <strong>de</strong> biais, quand<br />
nous vous regardons, vous<br />
avez l’impression, même<br />
quand nous sommes bi<strong>en</strong><br />
campés <strong>de</strong>vant vous, que<br />
quelqu’un d’autre vous regar<strong>de</strong><br />
dans la nuque, vous ne faîtes<br />
pas le li<strong>en</strong> avec notre regard,<br />
vous ne pouvez pas le faire <strong>et</strong><br />
compr<strong>en</strong>dre qu’<strong>en</strong> fait, c’est<br />
vrai, nous nous sommes mis à<br />
voir à travers vous<br />
maint<strong>en</strong>ant(…)<br />
Et, « Tu <strong>en</strong> travailles même temps, dans c<strong>et</strong>te vous<br />
nous pièce, touchez, tu es assis nous au pourrions théâtre <strong>et</strong><br />
<strong>en</strong> tu pleurer travailles <strong>de</strong> dans c<strong>et</strong> c<strong>et</strong>te pièce »<br />
att<strong>en</strong>drissem<strong>en</strong>t. Vous êtes si<br />
gravem<strong>en</strong>t occupés <strong>de</strong> tout, <strong>de</strong><br />
perman<strong>en</strong>ce, D. Harrower. <strong>de</strong> matière, <strong>de</strong><br />
durée, <strong>et</strong> nous, qui <strong>de</strong>v<strong>en</strong>ons si<br />
légers, c<strong>et</strong>te futilité-là finit par<br />
nous apparaître comme le bi<strong>en</strong><br />
peut-être le plus précieux <strong>de</strong><br />
l’homme, sa vérité <strong>et</strong> son<br />
mystère, son innoc<strong>en</strong>ce <strong>et</strong> sa<br />
luminosité… »
INTENTIONS DE MISE EN SCENE<br />
La parole résonne ainsi au fond <strong>de</strong>s âmes les plus solitaires <strong>et</strong> éclaire les p<strong>en</strong>sées les plus<br />
<strong>en</strong>fouies.<br />
Comme ta chemise sur un cintre mon amour n’a pas été écrit à la suite <strong>de</strong> Falaises ni <strong>en</strong><br />
réaction directe au texte <strong>de</strong> Jean-Yves Picq. Son écriture est le fruit d’une réflexion sur le<br />
sil<strong>en</strong>ce <strong>et</strong> l’<strong>en</strong>fermem<strong>en</strong>t psychologique. Le diptyque s’est imposé <strong>de</strong> lui-même, les <strong>de</strong>ux<br />
textes ayant une résonance auth<strong>en</strong>tique <strong>et</strong> faisant une véritable autopsie <strong>de</strong> la parole<br />
intérieure.<br />
Compagnie<br />
Les Désaxés Théâtre<br />
Compagnie régie par une<br />
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Lic<strong>en</strong>ce N° 2-136374<br />
Les points communs sont nombreux. Les <strong>de</strong>ux textes suscit<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s interrogations sur la<br />
solitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Homme face à sa propre exist<strong>en</strong>ce. Chacun à leur manière, ils explor<strong>en</strong>t la<br />
mise à l’écart <strong>de</strong> l’être par rapport aux conv<strong>en</strong>ances tacites établies dans le mon<strong>de</strong>,<br />
volontaire dans l’un, subie dans l’autre. Ils décortiqu<strong>en</strong>t adroitem<strong>en</strong>t, organiquem<strong>en</strong>t, les<br />
corps, soupès<strong>en</strong>t les âmes, interrog<strong>en</strong>t le passé, soulign<strong>en</strong>t les incompréh<strong>en</strong>sions que<br />
soulèv<strong>en</strong>t les jugem<strong>en</strong>ts hâtifs, se référant à l’exam<strong>en</strong> <strong>de</strong>s tropismes les plus anodins, <strong>et</strong><br />
tout cela afin d’essayer <strong>de</strong> confronter les préjugés aux faits réels. M<strong>et</strong>tant à l’écart la mère<br />
<strong>de</strong> Comme ta chemise sur un cintre mon amour <strong>et</strong> poussant le jeune homme <strong>de</strong> Falaises à<br />
se r<strong>et</strong>irer, une société dite civilisée est supplantée par le refus <strong>de</strong> la différ<strong>en</strong>ce, qu’elle soit<br />
physique ou m<strong>en</strong>tale. Il n’est pas question ici <strong>de</strong> racisme mais, dans une mise à plat <strong>de</strong> leur<br />
situation, les personnages t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t d’échapper à une discrimination indicible <strong>et</strong> cela <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dre<br />
un témoignage qui s’impose plus comme la suite d’une longue réflexion que le déversem<strong>en</strong>t<br />
plaintif d’une souffrance. Ici, les affects sont d’autant plus exacerbés qu’ils sont représ<strong>en</strong>tés<br />
dans une micro-société, celle du cadre familial, relation fraternelle dans l’un, relation<br />
maternelle dans l’autre. La cellule familiale fait appel à <strong>de</strong>s ress<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>ts liés à l’origine<br />
même <strong>de</strong> notre exist<strong>en</strong>ce. La naissance n’est pas détachable <strong>de</strong> notre vie, elle est<br />
inéluctablem<strong>en</strong>t le point <strong>de</strong> départ d’une route inconnue.<br />
28, rue <strong>de</strong> la République<br />
693<strong>30</strong> MEYZIEU<br />
04 78 04 20 62 <strong>de</strong>saxes@aol.com<br />
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«Le diptyque s’est imposé <strong>de</strong><br />
lui-même, les <strong>de</strong>ux textes ayant<br />
une résonance auth<strong>en</strong>tique <strong>et</strong><br />
faisant une véritable autopsie<br />
<strong>de</strong> la parole intérieure. »<br />
<strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong><br />
Une autre passerelle est évid<strong>en</strong>te <strong>en</strong>tre ce jeune homme <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te mère, c’est leur regard sur<br />
le mon<strong>de</strong> qui pourrait n’être qu’un regard torve, un peu levé, presque complaisant, presque<br />
pétillant, laissant apparaître dans la lueur <strong>de</strong> l’iris, une certaine arrogance face à la mort. Car<br />
elle est prés<strong>en</strong>te, la mort, le décl<strong>en</strong>chem<strong>en</strong>t volontaire <strong>de</strong> la mort, autrem<strong>en</strong>t dit le suici<strong>de</strong>.<br />
Se posant d’abord comme une possibilité, il <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t au fil du temps une évid<strong>en</strong>ce, puisque le<br />
choix <strong>de</strong> vivre seul la maladie s’impose chez l’un, est désiré chez l’autre. Ils la goût<strong>en</strong>t, la<br />
mort, ils <strong>en</strong> sont les investigateurs <strong>et</strong> les principaux représ<strong>en</strong>tants. Le rapport à la maladie,<br />
virale chez l’un, psychologique chez l’autre, est ainsi exposé dans tout ce qu’il comporte. Le<br />
jeune homme parle du regard <strong>de</strong>s autres, la mère accepte que le mal résiste <strong>en</strong> elle, sans<br />
jamais nier les circonstances <strong>de</strong> ce qui les ronge ni accuser <strong>de</strong> pot<strong>en</strong>tiels coupables. Ces<br />
personnages nous parl<strong>en</strong>t <strong>et</strong> parl<strong>en</strong>t <strong>de</strong> nous. Enfermés <strong>en</strong> eux-mêmes, protégés dans une<br />
antichambre, m<strong>en</strong>ant un combat face à l’inéluctable, ils trac<strong>en</strong>t librem<strong>en</strong>t les <strong>de</strong>sseins d’une<br />
vie vouée à la pâture. En s’adressant tous <strong>de</strong>ux à un interlocuteur sans voix - dans Falaises,<br />
le jeune homme s’adresse à son frère aîné ; dans Comme ta chemise sur un cintre mon<br />
amour, la mère s’adresse à son mari - n’adress<strong>en</strong>t-t-ils pas finalem<strong>en</strong>t leur amertume au<br />
mon<strong>de</strong> ?
Même les lieux, différ<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> appar<strong>en</strong>ce, se ressembl<strong>en</strong>t pourtant. Falaises se déroule,<br />
comme son titre l’indique, sur les flancs d’une falaise, dans un bunker, à la lumière du jour,<br />
avec l’o<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la mer <strong>et</strong> les rafales <strong>de</strong> v<strong>en</strong>t, tandis que Comme ta chemise sur un cintre<br />
mon amour s’articule dans l’espace clos d’une chambre, protégé <strong>de</strong> la froi<strong>de</strong>ur d’une nuit<br />
d’hiver. Les <strong>de</strong>ux voix habit<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t l’espace, se cognant aussi bi<strong>en</strong> sur les roches<br />
escarpées que sur les murs obscurs <strong>et</strong> tapissés, pourtant, malgré l’éloignem<strong>en</strong>t tangible que<br />
pourrait susciter les lieux, les voix se répond<strong>en</strong>t. Elles parl<strong>en</strong>t <strong>de</strong> ce même battem<strong>en</strong>t <strong>de</strong><br />
cœur qui palpite moins qu’il ne <strong>de</strong>vrait comme si le sil<strong>en</strong>ce nocturne avait insufflé le flux <strong>de</strong>s<br />
vagues. C’est une passerelle naturelle. Chaque lieu est le bastion <strong>de</strong> souv<strong>en</strong>ances. En<br />
p<strong>en</strong>sée ou physiquem<strong>en</strong>t, on y r<strong>et</strong>ourne pour chasser les doutes. La mémoire alors s’active<br />
<strong>et</strong> r<strong>en</strong>voie la souffrance à la nostalgie <strong>de</strong> l’âme.<br />
La mise <strong>en</strong> scène doit m<strong>et</strong>tre <strong>en</strong> exergue l’être l’humain, l’instrum<strong>en</strong>t <strong>de</strong> l’outil respiratoire,<br />
puisque c’est <strong>de</strong> lui <strong>et</strong> lui seul que provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t les balbutiem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> la langue, puisque c’est<br />
<strong>de</strong> l’intérieur <strong>de</strong>s corps qu’arrive l’action. Ce ne sont pas <strong>de</strong>s morceaux d’obus qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t<br />
déchirer les chairs, ni une pluie aci<strong>de</strong> qui brûle la peau, mais bel <strong>et</strong> bi<strong>en</strong> un mal intrinsèque<br />
qui ronge l<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t les parois intérieures.<br />
Compagnie<br />
Les Désaxés Théâtre<br />
Compagnie régie par une<br />
association loi 1901<br />
N° <strong>de</strong> Sir<strong>et</strong><br />
39286740400023<br />
Lic<strong>en</strong>ce N° 2-136374<br />
28, rue <strong>de</strong> la République<br />
693<strong>30</strong> MEYZIEU<br />
04 78 04 20 62<br />
<strong>de</strong>saxes@aol.com<br />
www.<strong>de</strong>saxestheatre.com<br />
Ri<strong>en</strong> ne doit <strong>en</strong>traver le chemin <strong>de</strong> la fable. Le rapport doit être direct. Ce sont les corps <strong>et</strong><br />
non le décor, qui s’approprieront l’espace aussi bi<strong>en</strong> dans la salle que sur le plateau. Le<br />
plateau doit être la salle. Les gradins représ<strong>en</strong>teront aussi bi<strong>en</strong> la mer, les falaises mais<br />
aussi le jardin sous la neige ou une partie <strong>de</strong> la chambre. La scénographie sera réduite au<br />
strict nécessaire pour laisser place à la déambulation <strong>de</strong>s silhou<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> ainsi servir la<br />
prosodie. La scénographie sera pratiquem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tique pour les <strong>de</strong>ux textes : un lit <strong>et</strong> une<br />
chaise. La mise <strong>en</strong> scène doit impérativem<strong>en</strong>t r<strong>et</strong>ranscrire ces allers <strong>et</strong> v<strong>en</strong>ues, <strong>en</strong>tre une<br />
nostalgie libérée <strong>et</strong> un prés<strong>en</strong>t expiatoire.<br />
L’utilisation <strong>de</strong> vidéo ou <strong>de</strong> projection photographique est <strong>en</strong>visagée. La mise <strong>en</strong> scène<br />
pr<strong>en</strong>dra toute son ampleur dans un rapport intime avec le public.<br />
<strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong>
LA COMPAGNIE LES DESAXES THEATRE<br />
Dirigée <strong>de</strong>puis 1998 par <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong>, la Compagnie Les Désaxés Théâtre<br />
ori<strong>en</strong>te son travail sur <strong>de</strong>s textes d'auteurs classiques <strong>et</strong> contemporains<br />
redécouvrant <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tant <strong>en</strong> lumière parfois <strong>de</strong>s textes considérés comme mineurs<br />
(Andrea <strong>de</strong>l Sarto <strong>de</strong> Muss<strong>et</strong>, Schweyk dans la <strong>de</strong>uxième guerre mondiale <strong>de</strong><br />
B. Brecht).<br />
Le travail théâtral s'accompagne régulièrem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> pratique vocale (lyrique, jazz,<br />
théâtral) <strong>et</strong> <strong>de</strong> musici<strong>en</strong>s. La création lumière <strong>et</strong> l'utilisation <strong>de</strong> la vidéo joue un rôle<br />
fondam<strong>en</strong>tal dans l'esthétisme <strong>de</strong> nos spectacles. Elle m<strong>et</strong> <strong>en</strong> valeur une<br />
scénographie toujours originale.<br />
Régulièrem<strong>en</strong>t sout<strong>en</strong>ue par le Conseil Général du Rhône, elle est programmée<br />
dans les saisons culturelles <strong>en</strong> France <strong>et</strong> participe à <strong>de</strong> nombreuses manifestations<br />
évènem<strong>en</strong>tielles <strong>et</strong> festivals nationaux (Festival d'Avignon <strong>en</strong> 2007 <strong>et</strong> 2008).<br />
Compagnie<br />
Les<br />
Les Désaxés Désaxés Théâtre Théâtre<br />
Compagnie<br />
Compagnie<br />
régie<br />
régie<br />
par<br />
par<br />
une<br />
une<br />
association<br />
association<br />
loi<br />
loi<br />
1901<br />
1901<br />
N°<br />
N°<br />
<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong><br />
Sir<strong>et</strong><br />
Sir<strong>et</strong><br />
39286740400023<br />
39286740400023<br />
Lic<strong>en</strong>ce<br />
Lic<strong>en</strong>ce<br />
N°<br />
N°<br />
2-136374<br />
2-136374<br />
28,<br />
28,<br />
rue<br />
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<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong><br />
la<br />
la<br />
République<br />
République<br />
693<strong>30</strong><br />
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MEYZIEU<br />
MEYZIEU<br />
04<br />
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62<br />
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<strong>de</strong>saxes@aol.com<br />
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www.<strong>de</strong>saxestheatre.com<br />
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Les créations <strong>de</strong> la compagnie<br />
2000 Squatt <strong>de</strong> Jean-Pierre Milovanoff<br />
2001 Les Portes <strong>de</strong> la nuit <strong>de</strong> Jacques Prévert,<br />
2002 Les bonnes <strong>de</strong> Jean G<strong>en</strong><strong>et</strong><br />
2003 Claquages <strong>de</strong> <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong><br />
2004 Le mé<strong>de</strong>cin malgré lui <strong>de</strong> Molière / Gounod<br />
Saisons culturelles du Rhône 2006 ; Festival OFF d’Avignon 2007<br />
2004 Le Fils <strong>de</strong> <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong> (Lecture)<br />
2005 Schweyk dans la <strong>de</strong>uxième guerre mondiale <strong>de</strong> Bertolt Brech <strong>et</strong><br />
……………rHanns Eisler.<br />
2005 Amanda <strong>de</strong> <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong><br />
Saisons culturelles du Rhône 2007<br />
2006 Y’a <strong>de</strong>s zazous <strong>de</strong> divers auteurs<br />
Saisons culturelles du Rhône 2007<br />
2006 La Barbe <strong>de</strong> Bouc <strong>de</strong> Yordan Raditchkov<br />
2007 Le roman <strong>de</strong> R<strong>en</strong>art<br />
2008 Andréa Del Sartro d’Alfred <strong>de</strong> Muss<strong>et</strong><br />
Festival OFF d’Avignon 2008<br />
2010 Des couteaux dans les poules <strong>de</strong> David Harrower<br />
Création <strong>mars</strong> 2010
Jean Yves Picq, auteur <strong>de</strong> Falaises<br />
Né <strong>en</strong> 1947 à Mulhouse, Haut-Rhin. Jean-Yves Picq a écrit<br />
une tr<strong>en</strong>taine <strong>de</strong> pièces.<br />
M<strong>et</strong>teur <strong>en</strong> scène <strong>et</strong> comédi<strong>en</strong>, il a collaboré avec <strong>de</strong><br />
nombreux théâtres <strong>et</strong> compagnies tels que le TNP-<br />
Villeurbanne, l'Attroupem<strong>en</strong>t 2, l'E.C.T., les Ateliers, Les Trois-<br />
Huit, La Minoterie, le Théâtre <strong>de</strong> l'Ephémère, l'Arfi, <strong>et</strong>c. Il est<br />
égalem<strong>en</strong>t l'auteur <strong>de</strong> livr<strong>et</strong>s d'art lyrique ou <strong>de</strong> danse <strong>et</strong> donne<br />
lui-même <strong>de</strong> nombreuses lectures publiques.<br />
Il a été plusieurs fois résid<strong>en</strong>t à la Chartreuse <strong>de</strong> Vill<strong>en</strong>euve-lès-Avignon ainsi que<br />
boursier du CNL, <strong>de</strong> Beaumarchais, <strong>de</strong> l'Arald <strong>et</strong> <strong>de</strong> la DMDTS.<br />
Membre fondateur <strong>de</strong>s Écritures Vagabon<strong>de</strong>s, il participe régulièrem<strong>en</strong>t à <strong>de</strong>s<br />
résid<strong>en</strong>ces d'écriture à l'étranger. Il est, <strong>de</strong>puis septembre 2007, directeur du<br />
départem<strong>en</strong>t théâtre du Conservatoire d’Avignon.<br />
Plat <strong>de</strong> résistance, Lansman (Belgique), Théâtre à vif, 2006.Pirogue, Color Gang,<br />
Urg<strong>en</strong>ces, 2006.<br />
Le Grand Pouc<strong>et</strong> : pocha<strong>de</strong> pour acteurs <strong>et</strong> marionn<strong>et</strong>tes, Color Gang, 2004.<br />
Les Transpar<strong>en</strong>ts, trois comédies, Lansman (Bruxelles), 2003.<br />
Les Effrayants, Lansman (Bruxelles), 2002.<br />
P<strong>et</strong>ites Pièces à géométrie variable <strong>et</strong> Donc, Color Gang, 1999.<br />
Sylvestre, Paroles d'Aube, 1998.<br />
Lorem ipsum dolor, Color Gang, 1998.<br />
Voices ou Le R<strong>et</strong>our d'Ulysse, Les Cahiers <strong>de</strong> l'Égaré, 1997.<br />
Le Contrat <strong>de</strong>s attachem<strong>en</strong>ts - Le Boxeur pacifique – Doberman in Nouvelles théâtrales 2,<br />
Color Gang, 1997.<br />
Partition - Falaises - Conte <strong>de</strong> la neige noire in Nouvelles théâtrales 1, Color Gang, 1995..<br />
Le Cas Gaspard Meyer, Université Lumière-Lyon 2, Théâtre <strong>en</strong> vie, 1994. Réédition <strong>en</strong> 2000.<br />
Compagnie<br />
Les Désaxés Théâtre<br />
Compagnie régie par une<br />
association loi 1901<br />
N° <strong>de</strong> Sir<strong>et</strong><br />
39286740400023<br />
Lic<strong>en</strong>ce N° 2-136374<br />
28, rue <strong>de</strong> la République<br />
693<strong>30</strong> MEYZU<br />
04 78 04 20 62IE<br />
<strong>de</strong>saxes@aol.com<br />
www.<strong>de</strong>saxestheatre.com<br />
« Sur scène, je veux <strong>de</strong> la<br />
p<strong>en</strong>sée».<br />
Jean-Yves Picq<br />
L’ EQUIPE ARTISTIQUE<br />
<strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong>, auteur <strong>et</strong> m<strong>et</strong>teur <strong>en</strong> scène <strong>de</strong> la<br />
Compagnie Les Désaxés Théâtre<br />
Formé au Conservatoire National <strong>de</strong> Région <strong>de</strong> Gr<strong>en</strong>oble. Il a<br />
joué dans plusieurs créations <strong>de</strong> la compagnie du Coryphée, <strong>de</strong><br />
la compagnie <strong>de</strong>s Aboyeurs <strong>et</strong> sous la direction <strong>de</strong> Malika Bey<br />
Durif. Assistant à la mise <strong>en</strong> scène <strong>de</strong> Gilles Chavassieux pour<br />
la création <strong>de</strong> 9 mm <strong>de</strong> <strong>Lionel</strong> Spycher avec le Théâtre <strong>de</strong>s<br />
Ateliers (Lyon).<br />
Il dirige La Compagnie Les Désaxés Théâtre <strong>de</strong>puis 1998 où il<br />
m<strong>et</strong> <strong>en</strong> scène Squatt <strong>de</strong> Jean-Pierre Milovanoff, Les portes <strong>de</strong> la nuit d'après le<br />
scénario <strong>de</strong> Jacques Prévert, Les bonnes <strong>de</strong> Jean G<strong>en</strong><strong>et</strong>, Claquages <strong>de</strong> <strong>Lionel</strong><br />
<strong>Armand</strong>, Andrea <strong>de</strong>l Sarto d’Alfred d’Alfred <strong>de</strong> Muss<strong>et</strong>. Il m<strong>et</strong> <strong>en</strong> scène plusieurs<br />
spectacles musicaux dont Evangeline, une histoire d’Acadie <strong>de</strong> Fabrice Blanc, Le<br />
Mé<strong>de</strong>cin Malgré lui <strong>de</strong> Molière <strong>et</strong> <strong>de</strong> Charles Gounod (Direction musicale d’Alice<br />
Calm), Schweyk dans la <strong>de</strong>uxième guerre mondiale <strong>de</strong> Bertolt Brecht <strong>et</strong> Hanns<br />
Eisler (Direction musicale d’Alice Calm), Amanda <strong>de</strong> <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong> (direction<br />
musicale duo Beltène), Y’a <strong>de</strong>s zazous (Direction musicale <strong>de</strong> Yannick Chambre).<br />
Parallèlem<strong>en</strong>t à son travail <strong>de</strong> création, il intervi<strong>en</strong>t dans différ<strong>en</strong>ts établissem<strong>en</strong>ts<br />
scolaires, <strong>en</strong>seigne <strong>en</strong> Lycée <strong>en</strong> option bac théâtre, <strong>et</strong> anime <strong>de</strong>s ateliers adultes. Il<br />
dirige <strong>de</strong>puis 2008, la classe d’Art dramatique du CRC <strong>de</strong> Meyzieu.<br />
En 2010, il m<strong>et</strong>tra<br />
égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> scène<br />
Des couteaux dans<br />
les poules<br />
<strong>de</strong> David Harrower
Pour le Théâtre, il écrit Claquages (création par la Cie Les Désaxés Théâtre <strong>en</strong><br />
2003), Le fils, Amanda (création <strong>en</strong> 2006), Sacs <strong>de</strong> pluie (lecture au festival <strong>de</strong>s<br />
écritures contemporaine d’Alfortville <strong>en</strong> <strong>mars</strong> 2008, dirigée par Catherine Hauseux)<br />
<strong>et</strong> Comme ta chemise sur un cintre mon amour (création <strong>mars</strong> 2010) ainsi qu’une<br />
dizaine <strong>de</strong> pièces pour <strong>en</strong>fants <strong>et</strong> adolesc<strong>en</strong>ts dont la l<strong>et</strong>tre <strong>et</strong> il ne pleut jamais<br />
sous les arbres. Il est adhérant à la SACD <strong>et</strong> aux EAT (Ecrivains Associés au<br />
Théâtre).<br />
Nathacha Picard, comédi<strong>en</strong>ne<br />
Formaggia.<br />
Formée au studio 34 à Paris sous la direction <strong>de</strong> Philippe<br />
Brigaud <strong>et</strong> <strong>en</strong> parallèle au Conservatoire du 8ème<br />
arrondissem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> Paris avec Françoise Kanel, elle pratique<br />
égalem<strong>en</strong>t le chant classique <strong>et</strong> la danse. Elle complète sa<br />
formation <strong>de</strong>puis par <strong>de</strong>s stages <strong>en</strong> CDN, abordant <strong>de</strong>s auteurs<br />
classiques ou contemporains <strong>et</strong> les techniques <strong>de</strong> l'improvisation<br />
<strong>et</strong> du masque. C'est ainsi qu'elle r<strong>en</strong>contre Jean-Pierre Vinc<strong>en</strong>t,<br />
Elisab<strong>et</strong>h Chailloux, Mahamoud Shahali, Jean-Clau<strong>de</strong> Fall,<br />
Laur<strong>en</strong>t Rogero, Claudia Camara-Campos <strong>et</strong> Cristina<br />
Compagnie<br />
Les Désaxés Théâtre<br />
Compagnie régie par une<br />
association loi 1901<br />
N° <strong>de</strong> Sir<strong>et</strong><br />
39286740400023<br />
Lic<strong>en</strong>ce N° 2-136374<br />
28, rue <strong>de</strong> la République<br />
693<strong>30</strong> MEYZU<br />
04 78 04 20 62IE<br />
<strong>de</strong>saxes@aol.com<br />
www.<strong>de</strong>saxestheatre.com<br />
Comédi<strong>en</strong>ne, elle collabore régulièrem<strong>en</strong>t avec <strong>de</strong>s compagnies telles que : A nous<br />
<strong>de</strong> jouer, Apparemm<strong>en</strong>t, Défriche, Persona, Le Théâtre du Galpon à G<strong>en</strong>ève,<br />
l'Univers théâtre <strong>et</strong> Varsorio <strong>et</strong> la Compagnie Les Désaxés Théâtre.<br />
En 2004 Nathacha Picard crée la compagnie Amphigouri Théâtre <strong>et</strong> monte ses<br />
propres créations dont les Méfaits du tabac <strong>et</strong> le Chant du Cygne d'Anton<br />
Tchékhov, Comm<strong>en</strong>t pourrais-je être un oiseau ? <strong>de</strong> Mateï Visniec, Qu’on nourrisse<br />
Caus<strong>et</strong>te <strong>et</strong> qu’on n’<strong>en</strong> parle plus !, Un peu <strong>de</strong> sexe ? Merci, juste pour vous être<br />
agréable ! <strong>de</strong> Franca Rame <strong>et</strong> Dario Fo, Opéra Trottoir <strong>et</strong> Éclaircies <strong>de</strong> Jacques<br />
Prévert puis La Bête <strong>et</strong> la Belle <strong>en</strong> chantier, création danse-théâtre <strong>en</strong> collaboration<br />
avec la compagnie Apparemm<strong>en</strong>t.<br />
Aujourd'hui, elle prépare <strong>de</strong>ux chantiers <strong>de</strong> travail, autour du Songe d’August<br />
Strindberg <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’œuvre d’Albert Coh<strong>en</strong>, Belle du seigneur.<br />
Anthony Liébault, comédi<strong>en</strong><br />
Anthony Liébault a été formé aux cours d’art dramatique<br />
<strong>de</strong> la Compagnie Les Désaxés Théâtre sous la direction<br />
<strong>de</strong> <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong> (1997/2000) <strong>et</strong> a suivi plusieurs stages<br />
avec Philippe Goudard, Marie-Paule B <strong>et</strong> Serge<br />
Tranvouez.Après sa formation, il a joué dans <strong>de</strong><br />
nombreux spectacles mis <strong>en</strong> scène par <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong> :<br />
Squatt <strong>de</strong> Jean-Pierre Milovanoff ; Les Portes <strong>de</strong> la nuit <strong>de</strong> Prévert ; Les Bonnes <strong>de</strong><br />
G<strong>en</strong><strong>et</strong> ; Claquages <strong>de</strong> <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong> ; Le Mé<strong>de</strong>cin malgré lui <strong>de</strong> Molière/Gounod ;<br />
Schweyk dans la <strong>de</strong>uxième guerre mondiale <strong>de</strong> Brecht/Eisler ; La Barbe <strong>de</strong> bouc <strong>de</strong><br />
Yordan Raditchkov ; Y’a <strong>de</strong>s zazous (spectacle musical) ; Le Roman <strong>de</strong> R<strong>en</strong>ard <strong>et</strong><br />
Andrea <strong>de</strong>l Sarto d’Alfred <strong>de</strong> Muss<strong>et</strong> <strong>et</strong> a égalem<strong>en</strong>t travaillé avec François Tantot<br />
dans Chamalo ou le train express <strong>de</strong>s rêves (conte musical pour <strong>en</strong>fants).<br />
Depuis 1999, il suit <strong>en</strong> parallèle un cursus universitaire <strong>et</strong> mène actuellem<strong>en</strong>t un<br />
doctorat <strong>en</strong> étu<strong>de</strong>s théâtrales sous la direction <strong>de</strong> Jean-Loup Rivière à l’Université<br />
Lumière Lyon 2. Depuis 2002, il travaille aussi <strong>en</strong> tant qu’interv<strong>en</strong>ant théâtre dans<br />
différ<strong>en</strong>tes associations théâtrales, écoles, collèges <strong>et</strong> lycées.<br />
En 2010, il jouera dans Les Mandibules <strong>de</strong> Louis Calaferte mis <strong>en</strong> scène par Luc<br />
Chambon, puis sous la direction <strong>de</strong> <strong>Lionel</strong> <strong>Armand</strong> dans Des Couteaux dans les<br />
poules <strong>de</strong> David Harrower.
François Tantot, comédi<strong>en</strong><br />
Formé par la Cie U Gomina <strong>et</strong> au Conservatoire <strong>de</strong><br />
Chambéry, François Tantot <strong>en</strong>chaîne <strong>de</strong>puis 1997 les<br />
créations avec différ<strong>en</strong>tes compagnies <strong>de</strong> la région<br />
lyonnaise : U Gomina, Andante Casimollo, Les affamés,<br />
Persona, La Pèlerine, Swingthéâtrois au sein <strong>de</strong> la<br />
Compagnie Les Désaxés Théâtre aussi bi<strong>en</strong> dans <strong>de</strong>s<br />
spectacles <strong>de</strong> rue, <strong>de</strong>s spectacles <strong>de</strong> chansons, créations jeune public, mais aussi<br />
dans <strong>de</strong>s pièces classiques (Molière, Shakespeare) <strong>et</strong> du répertoire contemporain<br />
(Brecht, Raditchkov). Il interprète Roméo dans Roméo <strong>et</strong> Juli<strong>et</strong>te <strong>de</strong> W.<br />
Shakespeare <strong>en</strong> 2002 avec la Cie Persona, Arnolphe dans l’école <strong>de</strong>s femmes <strong>de</strong><br />
Molière <strong>en</strong> 2005 avec la Cie Swingthéâtrois, Andréa Del Sarto dans la pièce<br />
éponyme <strong>en</strong> 2007 avec la Cie Les Désaxés Théâtre. Son expéri<strong>en</strong>ce du théâtre <strong>et</strong><br />
du chant <strong>de</strong> rue lui perm<strong>et</strong>t<strong>en</strong>t d’abor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s rôles joué <strong>et</strong> chantés : Shweyk dans<br />
Shweyk dans la <strong>de</strong>uxième guerre mondiale <strong>de</strong> Bertolt Brecht <strong>et</strong> Sganarelle dans Le<br />
mé<strong>de</strong>cin malgré lui <strong>de</strong> Molière <strong>et</strong> Charles Gounod avec la Compagnie Les Désaxés<br />
Théâtre. En 2009, il écrit <strong>et</strong> m<strong>et</strong> <strong>en</strong> scène Guignol <strong>et</strong> moi, une variation sur la vie <strong>de</strong><br />
Laur<strong>en</strong>t Mourgu<strong>et</strong> <strong>de</strong>stinée à un public <strong>de</strong> personnes âgées.<br />
Compagnie<br />
Les Désaxés Théâtre<br />
Compagnie régie par une<br />
association loi 1901<br />
N° <strong>de</strong> Sir<strong>et</strong><br />
39286740400023<br />
Lic<strong>en</strong>ce N° 2-136374<br />
28, rue <strong>de</strong> la République<br />
693<strong>30</strong> MEYZU<br />
04 78 04 20 62IE<br />
<strong>de</strong>saxes@aol.com<br />
www.<strong>de</strong>saxestheatre.com<br />
En 2010, il jouera dans les créations Minuit moins <strong>de</strong>ux avant l’orage avec la<br />
compagnie villeurbannaise Mc Guffin, mise <strong>en</strong> scène Manuel Liminiana.<br />
Il continue <strong>en</strong> parallèle l’animation d’ateliers théâtre <strong>et</strong> est interv<strong>en</strong>u notamm<strong>en</strong>t<br />
auprès d’<strong>en</strong>fants dans <strong>de</strong>s écoles, collèges <strong>et</strong> cités.<br />
Jonathan Brun<strong>et</strong>, régisseur<br />
Formé au C<strong>en</strong>tre <strong>de</strong> formation Grim Edif à Lyon, Jonathan<br />
Brun<strong>et</strong> assure les régies son <strong>et</strong> lumière dans plusieurs<br />
structures culturelles lyonnaises : Aux Théâtre <strong>de</strong>s Ateliers<br />
(technique <strong>et</strong> régie lumière, machinerie, accueil <strong>et</strong><br />
tournées), au Théâtre <strong>de</strong> la Croix-Rousse, A thou bout <strong>de</strong><br />
chant, Théâtre du mouvem<strong>en</strong>t (Défilé Bi<strong>en</strong>nale <strong>de</strong> la<br />
Danse) <strong>et</strong> au sein <strong>de</strong> différ<strong>en</strong>tes compagnies : Hall<strong>et</strong>-Eghayan, Gesh <strong>et</strong> les Otakus,<br />
Cie Les Zonzons.<br />
Il est le régisseur général <strong>de</strong> la Compagnie Les Désaxés Théâtre ou il réalise<br />
plusieurs créations lumière <strong>et</strong> construction <strong>de</strong> décors. Régie lors du Festival<br />
d’Avignon.<br />
(Conditions techniques <strong>et</strong> tarifaires sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>)<br />
Avec le souti<strong>en</strong> <strong>de</strong> :
DIPTYQUE<br />
Comme ta chemise sur un cintre mon amour<br />
<strong>Mardi</strong> <strong>30</strong> <strong>mars</strong> 2010 à 20h<strong>30</strong><br />
Falaises<br />
V<strong>en</strong>dredi 2 <strong>avril</strong> 2010 à 20h<strong>30</strong><br />
Les représ<strong>en</strong>tations seront suivies d’une r<strong>en</strong>contre avec l’auteur.<br />
Médiathèque <strong>de</strong> l’Espace Culturel François Mitterrand<br />
27 rue Louis Saulnier à Meyzieu<br />
Entrée libre<br />
Contact : Charlotte Glesser, Chargée <strong>de</strong> production<br />
28, rue <strong>de</strong> la République 693<strong>30</strong> MEYZIEU<br />
04 78 04 20 62<br />
<strong>de</strong>saxes@aol.com<br />
www.<strong>de</strong>saxestheatre.com