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Les <strong>masques</strong> Kota des Mahongwé de l’Ogooué Ivindo, fort rares dans les collections,<br />

sont connus, depuis les années 1960, grâce aux travaux de Louis Perrois. De facture<br />

expressionniste, le masque heaume Emboli est caractérisé par une crête sagittale<br />

saillante et des yeux tubulaires.<br />

Le masque anthropozoomorphe Ehukulukulu ou Mbawé (« la chouette ») représente un<br />

oiseau de mauvais augure aux ailes déployées.<br />

Ils apparaissent lors des cérémonies de circoncision Satsi et au moment des funérailles<br />

et des deuils.<br />

Mbawé, peuple Kwélé<br />

Collecté au village Mélongo<br />

à Mékambo, dans<br />

l’Ogooué-Ivindo<br />

par Louis Perrois.<br />

Le masque Mukudji des Punu, de facture naturaliste, réputé pour son élégance et ses<br />

formes finement sculptées, est une allégorie de la beauté. Il se caractérise par un visage<br />

en forme de losange, soigneusement blanchi, surmonté d’une imposante coiffure noire<br />

sculptée. Des scarifications temporales et frontales complètent certains modèles. Conçu<br />

pour consoler et flatter les esprits des défuntes, le masque arbore les signes claniques<br />

de la beauté : coiffure nattée soigneusement travaillée en coque, scarifications, yeux<br />

étirés en amande, pommettes saillantes, lèvres charnues et rougies.<br />

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