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assemblee generale 2008 - groupe régional de psychanalyse

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3<br />

Un mot <strong>de</strong>s <strong>groupe</strong>s <strong>de</strong> travail. Il y en a. Il y en a plusieurs. Il y en a même peutêtre,<br />

qui sait ? encore pas mal. Ce point est mystérieux pour moi parce que<br />

beaucoup <strong>de</strong>s personnes qui y travaillent ne se manifestent ni au GR ni aux<br />

réunions <strong>de</strong> l’Impair. Ce sont peut-être <strong>de</strong>s <strong>groupe</strong>s fantômes ou apocryphes<br />

comme les « âmes mortes » <strong>de</strong> Gogol. On les compte en tout cas. On compte sur<br />

eux. Ils existent sans doute. Les treize. Mais, si peu que ce soit et par malentendu<br />

probablement, ils ajoutent à l’impression que les absents au GRP tirent les présents<br />

par la manche. On l’a senti au moment <strong>de</strong> la préparation du colloque <strong>de</strong> Madrid,<br />

qui a inspiré le Witz : « GRPaye ». (Colloque d’ailleurs très réussi d’après le<br />

Courrier). Auguste Comte dit que « les morts gouvernent les vivants ». Je suggère<br />

donc dans notre <strong>groupe</strong> l’investiture d’un corps <strong>de</strong> Succubes (distingués <strong>de</strong>s<br />

Incubes et <strong>de</strong>s Lémures).<br />

La longévité même du GRP, qui est plutôt une qualité, produit un effet <strong>de</strong> ce<br />

genre : Ca s’effiloche. La métaphore est filée comme un bas. Il y a plus <strong>de</strong> traînée<br />

que <strong>de</strong> poudre. Encore<br />

un peu et il <strong>de</strong>viendrait l’Amicale <strong>de</strong> lui-même.<br />

La Revue. On s’assoirait par terre pour pleurer : <strong>de</strong>puis le temps que « l’actuel »<br />

est à l’ordre du jour. 2004 ? 2003 ? Ce rythme est quelque chose. On se rapproche<br />

du bambou, qui fleurit tous les neuf ans. Au lieu <strong>de</strong> sortir, <strong>de</strong> p’oublier pour passer<br />

à autre chose, non, on se tapote le menton, on vivote, on papote. C’est la vie même,<br />

la vie comme si vous y étiez : farcie d’imaginaire, <strong>de</strong> paresse et d’esprit ;<br />

misérable, agréable. Le comité <strong>de</strong> rédaction n’existe même plus. Il serait bien utile<br />

pourtant. Rétabli, il veillerait au moins à ce que les textes proposés soient débattus<br />

effectivement. Au mieux il en susciterait. On pourrait aussi s’écouter davantage,<br />

éviter <strong>de</strong> se couper la parole. Et malgré ces conditions <strong>de</strong>s textes s’écrivent, dont<br />

on a discuté certains, en particulier celui <strong>de</strong> Jean-Clau<strong>de</strong> Molinier, celui <strong>de</strong> Jean-<br />

Paul Ricoeur sur « La fin du dogme paternel »,celui <strong>de</strong> Geneviève Baurand et Max<br />

Bensasson sur la religion. Les feuillets tombent, le numéro s’imprimera peut-être<br />

enfin en <strong>2008</strong>.<br />

Le Courrier. Le Courrier lui aussi est atteint <strong>de</strong> langueur. Dans l’usage il relie les<br />

membres entre eux. Cette année il n’a transbahuté que les informations et les<br />

comptes-rendus <strong>de</strong> GR. Monique Scheil l’a régulièrement matelassé d’illustrations<br />

choisies et remarquées. Mais pourquoi donc personne ou presque n’en a-t-il profité<br />

pour exprimer ses humeurs, ses réactions ou ses idées ? Les occasions ne<br />

manquaient pas. Encore il y a quelques jours une voix venue du froid nous<br />

expliquait qu’en matière <strong>de</strong> surveillance « Il est temps <strong>de</strong> passer <strong>de</strong> la religion <strong>de</strong><br />

l’aveu à celle <strong>de</strong> la preuve » en précisant benoîtement : « Si vous n’avez rien à<br />

vous reprocher, vous n’avez rien à craindre ». Brrrr… Il y a beaucoup<br />

d’inhibition ou bien <strong>de</strong> lassitu<strong>de</strong>.

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