Hommage aux tirailleurs sénégalais - fncv.com

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Maquis « Jean-Pierre » (suite) Commémoration-éclair du 14 juillet 1944 devant le monument aux morts d’Estaing alors que l’armée allemande est encore dans la région. vers l’Alsace en partie libérée. Par Seppois-le-Haut, Muespach, Hesingue, nous arrivons après moult péripéties à Blotzheim. Les combats d’Alsace Durant tout le rude hiver 1944-1945 les hommes du maquis « Jean-Pierre », séparés en trois compagnies, vont occuper les avant-postes près des villages alsaciens de Village Neuf, Rosenau, Kembs. Le 14 janvier on les retrouve dans la forêt de la Hardt où sont retranchés les soldats allemands opposant une résistance farouche à nos troupes. Les combats au mortier, aux grenades, aux armes automatiques qui s’enrayent souvent dans ce froid presque sibérien qui sévit, font plusieurs victimes parmi nous : le sergent-chef SATER, le sergent PASCAL, les soldats ALLERY, FIRMI- GNAC et MARQUIS sont tués ; les sergents KROUPKINE et MASSOL, les soldats RABILLAT et PISTRE sont blessés et évacués vers les hôpitaux de l’arrière. Plusieurs hommes doivent aussi être évacués avec les pieds gelés. Le 20 janvier 1945, nous sommes relevés et partons au repos à Blotzheim la Chaussée, où nos sections renforceront à tour de rôle le dispositif défensif des troupes françaises : usine de Kembs, écluse sur le canal, île de Niedereau-Worth, blockhaus au bord du Rhin. Nos sections occupent alternativement Blotzheim, Rosenau, Blotzheim-la- Chaussée, Barthenheim, Neuweg. Le froid s’estompe. Alors que les troupes russes progressent en direction de l’Allemagne sur le front de l’Est, les Allemands, commencent en Alsace à se replier vers leur pays. Nous participons aussi aux opérations de quelques commandos, forts de 200 hommes armés, qui embarquent de nuit sur des canots pneumatiques, traversent le Rhin, débarquent sur le sol allemand, patrouillent le long du fleuve pour observer les positions ennemies et réembarquent au matin pour revenir en Alsace sans avoir rencontré de résistance et sans aucune perte humaine. Mais des soldats allemands viennent à la nuit débarquer dans l’île de Niedereau-Worth et nos patrouilles les affrontent souvent : le sergent TONNELIER, les soldats CABRO- LIER André et GARRIGUE Maurice trouvent la mort lors de ces accrochages alors que le sergent ROZOY Antoine, le caporal LANGERFELD, les soldats ROQUES et GAYRAUD sont blessés et évacués. Cantonnés à Volgelgrun, le dimanche 22 avril, à 3 heures du matin, nos soldats reçoivent l’ordre de se préparer pour la traversée du Rhin, alors que le drapeau français flotte déjà sur Alt-Brisach en feu. La dernière résistance allemande pour l’Alsace du sud est terminée. Les soldats de « Jean-Pierre » mettent le pied en Allemagne, poursuivant leur progression dans Alt-Brisach, libèrent un camp de prisonniers au château d’Irrenstein et iront se fixer à Dillstein, près de Pforzheim. Le 8 mai, la nouvelle de l’armistice ne les surprend guère, car les informations des jours antérieurs laissaient prévoir cette capitulation. La guerre est finie L’Alsace est libérée. Ce sera alors, pour tous ces volontaires, l’occupation militaire de l’Allemagne, puis de l’Autriche durant tout le reste de l’année 1945, avant leur démobilisation... et le retour dans leur foyer... Lucien MONTARNAL Ancien du « Maquis Jean-Pierre » 16 août 2007 - En présence des anciens du maquis, commémoration annuelle et hommage à leurs camarades morts au combat. 16
0700 ARDÈCHE 2800 EURE-ET-LOIR LA SECTION EN DEUIL Le 4 mai 2007, nous avons eu la tristesse d’apprendre le décès de notre compagnon Lucien BOYER. Roger MEJEAN, président départemental, a assisté à ses obsèques. « Nous voici tous réunis pour dire un dernier adieu à notre compagnon Lucien BOYER, qui vient de nous quitter à l’aube de son centième anniversaire. Nous adressons, à sa famille et à ses proches, toute notre sympathie et nos plus sincères condoléances. Lucien BOYER est né le 19 mai 1907 à Chassiers (Ardèche). Appartenant à la classe 1927, il est incorporé dans l’aviation le 10 novembre 1927. Il embarque à Marseille le 5 décembre de la même année pour rejoindre la 7 ème Escadrille basée à Casablanca. Le 18 avril 1928, il rejoint le détachement d’Assaka. Le 20 octobre, il est muté à Meknès, puis rapatrié le 7 février 1929. Il est démobilisé définitivement le 13 juillet 1940 à Avignolles. Réfractaire au Service du Travail Obligatoire, il exerce à la fin de la guerre la profession de chauffeur – mécanicien dans les transports internationaux (TIR). Il prend une retraite bien méritée en 1972 à Saint-Privat (07). Toujours présent aux côtés de ses compagnons de la FNCV, Lucien BOYER était encore parmi nous le 11 novembre 2006 et nous nous étions promis de nous retrouver pour le 8 mai, en 2007. A son regretté compagnon et ami, la section ardéchoise des Combattants Volontaires dit « adieu ». 2705 GAILLON & ENVIRONS ASSEMBLÉE GÉNÉRALE EXTRAORDINAIRE La sous-section de Gaillon & Environs a tenu une assemblée générale extraordinaire le 24 avril 2007 dans la salle des fêtes d’Aubevoye. Elle est placée sous la présidence de Max FLANQUART, président départemental de l’Eure et trésorier fédéral de la FNCV, représentant Jacques GAGNIARD, président national. Après le mot de bienvenue prononcé par le trésorier fédéral, celui-ci rappelle que suite au décès de son président Dominique BONNEAU, la soussection s’est retrouvée orpheline. Par respect pour le travail accompli par ses membres et par égard pour l’aide apportée par les municipalités du canton, il est décidé de réactiver la sous-section de Gaillon & Environs. Cette proposition est adoptée à l’unanimité. Max FLANQUART propose de nommer Pierre-Léopold PORTIER comme président de la sous-section. Cette proposition est votée à l’unanimité, tout comme le nouveau bureau ainsi constitué : Vice-présidents : Michel CHRETIEN et Jacques LELIEUR Secrétaire : Gisèle LE MERDY Secrétaire adjointe : Yvette PORTIER Trésorier : Claude BATAILLE Trésorier adjoint : Zsigmond TOTH Porte-drapeau : Philippe LAMBERT Administrateurs : Pierre BERTIN et Aimé MAILLARD Après les remerciements de Pierre-Léopold PORTIER pour la confiance qui lui est faite, la séance est levée à 17 h 30. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE L’assemblée générale de la section de l’Eure-et-Loir s’est tenue le 13 mai 2007. Le président départemental, Bernard DUBREUIL, remercie les Combattants Volontaires et Anciens d’Indochine, le secrétaire général de la Fédération Nationale Maginot et les présidents des associations amies présents. « Certains sont absents pour des raisons de santé. Non seulement nous les excusons mais nous tâcherons, dans les jours prochains, de les contacter et de leur apporter le réconfort de notre amitié. Edouard HOLLARD, fatigué, a démissionné du bureau. Nous lui devons beaucoup. Gérard EPRY, président des Médaillés Militaires, va donc nous rejoindre et je le félicite pour son admission au bureau. Que faut-il penser de la conduite des dirigeants d’une fédération, d’une association départementale dépendante et de celle de ses membres sur les plans sociabilité, fraternité, relations affectives, maintien de la position nationale ? Je ne serai pas pessimiste et dois vous dire que nos associations n’ont qu’à se louer de l’appui et du savoir faire des dirigeants de nos fédérations. Au sein de l’association ellemême. Quand je dis association, dans le cas de ce jour, je parle en un pluriel - singulier. C’est-à-dire Combattants Volontaires et Anciens d’Indochine. Vos présidents font tout ce qu’ils peuvent pour continuer, pour que nos associations existent, j’allais dire survivent non pas seulement pour nous, mais pour la postérité, aidés des membres de leur bureau. On les rencontre sur l’aménagement du chemin de la mémoire, sur la perpétuation de notre esprit de sacrifice quant à la grandeur de notre patrie. Dans les conférences données chez les étudiants. On les rencontre au service départemental de l’ONAC pour aider financièrement ceux qui se retrouvent dans la précarité, pour étudier les moyens à mettre en œuvre pour que nous demeurions dans la mémoire des hommes d’aujourd’hui et surtout de demain, pour défendre le monde des anciens combattants. Nos drapeaux sont présents dans toutes les manifestations patriotiques. Chaque fois que l’un des nôtres nous quitte, si nous sommes prévenus à temps, ceux d’entre nous qui le peuvent et notre drapeau sont présents à ses funérailles. Une visite aux malades est prévue, mais dans la majorité des cas nous ne sommes pas prévenus. Pour les plaques du souvenir ou pour l’entretien d’une tombe, nous le faisons nous-même ou avons recours au Souvenir Français qui fait un travail important dans le département. Mais encore faut-il que les familles soient d’accord… Sur le plan national, sous l’influence de la Fédération Maginot, nos fédérations font en sorte de préserver notre avenir. Une lettre a été envoyée à chacun des candidats à la présidence de la République pour demander d’assurer qu’au prochain gouvernement il y ait maintien d’un ministère ou d’un secrétariat d’Etat aux anciens combattants, la pérennité de l’ONAC, le maintien du droit à réparation, son opinion sur les suite page 18 17
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