Les volontaires/Déc. 05 - fncv.com

83 e ANNÉE – N° 419 – DÉCEMBRE 2009 – 2,00 €ORGANE DE LA « FÉDÉRATION NATIONALE DES COMBATTANTS VOLONTAIRES »(1914-1918, 1939-1945, RÉSISTANCE, T. O. E., A.F.N. ET MISSIONS EXTÉRIEURES),MEMBRE DE LA FÉDÉRATION NATIONALE ANDRÉ MAGINOT-GR2, AFFILIÉE À L’U. F. A. C.Créée en 1919 (JO n° 23 du 24/01/1919) Reconnue d’utilité publique (Décret du 29 mars 1960, JO du 02/04/1960)SIÈGE SOCIAL : 9, rue de Mazagran, 75010 PARIS - Tél. : 01 47 70 01 69 - Fax : 01 45 23 08 38 - info@fncv.comADRESSE POSTALE : F.N.C.V. - B.P. 33 - 75462 PARIS CEDEX 10 – www.fncv.com – Ouvert du lundi au jeudi de 9 h à 17 h.GROUPER LES HOMMES ET LES FEMMES QUI VOLONTAIREMENT ONT OFFERT LEUR VIE POUR SAUVEGARDER LES DROITSET LA LIBERTÉ DE LEUR PATRIE ET SACRIFIÉ, DÉLIBÉRÉMENT, LEURS INTÉRÊTS PERSONNELS À L’INTÉRÊT GÉNÉRAL.Sur la tombe du Soldat Inconnule geste historiquedu11 Novembre 2009

Célébration nationale du 91 ème anniversaire de l’Armistice de 1918Allocution de M me la Chancelière de la République Fédérale d’AllemagneMonsieur le Président, Cher Nicolas,Mesdames et Messieurs,Que soit exprimée ici ma très sincère gratitude pourl’invitation qui m’a été faite de participer à la célébrationde l’Armistice ! Un grand merci à toi, cher Nicolas, et ungrand merci aux hommes et aux femmes de France ! Soyezassurés qu’en ma fonction de chancelière fédérale allemande,je sais fort bien apprécier ce geste.Nous sommes ici réunis pour évoquer le souvenir de lafin d’une terrible guerre qui a infligé d’incommensurablessouffrances.Je m’incline devant toutes les victimes.Nous sommes ici réunis en touteconscience de l’histoire qui nous lie,Français et Allemands, depuis dessiècles, aux périodes heureusescomme aux périodes les plussombres. Nous n’oublierons jamaisà quel point les Français ont dû souffrirà cause des Allemands durant lapremière moitié du XX ème siècle.Se confronter sans ménagementà sa propre histoire, c’est, j’en suisconvaincue, la seule façon qui puissenous permettre de tirer des leçonsde l’histoire et de façonner l’avenir.En même temps, je le sais : ce qui aété fait ne peut être défait. Il existecependant une force qui peut nousaider à supporter les évènements quiont eu lieu : c’est la force de laréconciliation. D’elle, peut naître laconfiance, et même l’amitié.La force de la réconciliation nous permet de releverensemble de nouveaux défis et de prendre nos responsabilités.L’Allemagne sait ce que signifie la force de la réconciliation.Car nous autres Allemands en avons fait l’expérienceaprès l’abîme des deux guerres du siècle dernier.La France a tendu à l’Allemagne la main de la réconciliation.L’Allemagne ne l’oubliera jamais. L’Allemagne aaccepté cette main tendue avec gratitude. La réconciliationa pu libérer sa force, grâce à la stature et à la clairvoyanced’hommes d’État tels que BRIAND, STRESEMANN etDe GAULLE, ADENAUER, MONNET et Robert SCHU-MAN. La réconciliation a pu libérer toute sa force parceque les hommes et les femmes de nos deux pays ont acquisune ferme conviction : celle que les Français et lesAllemands n’auront plus jamais le droit de se forger uneimage artificielle d’ennemis. Français et Allemands nedoivent plus jamais se faire de mal.……..Il y a deux jours, nous avons célébré le vingtième anniversairede la chute du mur de Berlin. Cela m’a personnellementtrès émue que tant de Français aient fêté cette journéeavec nous, non seulement à Berlin, mais aussi, ici àParis, place de la Concorde. De la même manière que pournous, aujourd’hui, le 11 Novembre est devenu un jour depaix en Europe, le jour de la chute du Mur est, pour tous,un jour de liberté.……..Forts de notre amitié, nous pouvons approfondir nospartenariats en Europe et au sein de l’Alliance atlantique.Forts de notre amitié et des valeurslibérales et démocratiques que nouspartageons, nous pouvons développernotre coopération avec d’autrespays et d’autres régions.Toutefois, les relations qui existententre nos deux pays demeurentquelque chose de particulier,quelque chose d’unique. Noussommes unis par des liens aussinombreux que solides. Il ne s’agitpas seulement de coopération politique.Je veux parler également del’amitié vécue et ressentie au quotidienet des échanges aux multiplesfacettes qui existent entre lesAllemands et les Français.Monsieur le président, mesdameset messieurs, la cérémonie àlaquelle nous venons d’assister m’aprofondément émue. Nous avons vudes soldats allemands et français, unis dans leur hommageaux soldats tombés pendant la guerre. Des Allemands etdes Français, autrefois ennemis acharnés, voisins aujourd’hui,unis par des liens qui nourrissent en d’autresendroits du monde un sentiment d’espoir et de confianceattestant que même des fossés profonds peuvent être franchiset surmontés. C’est une grâce de l’Histoire que depouvoir dire aujourd’hui, alors que nous nous inclinonsdevant la tombe du Soldat inconnu, que la réconciliation etl’amitié franco-allemande sont un véritable cadeau, que laliberté de l’Europe, notre continent, est un miracle.Nous ne savons que trop bien à quel point ces biens-làsont précieux. Nous nous engageons à les préserver tousles deux et à les protéger.Vive la France, vive l’Allemagne !Vive l’amitié franco-allemande !CouvertureCélébration nationaledu 91 ème annivesaire del’Armistice de 1918Trimestriel - ISSN n° 1273-554X - Dépôt légal à parutionPrésident fédéral : Jacques GagniardVice-présidents : Jean-Claude Adrian, Jean Audic, Alain Bataillon Debes, Jean Forestier, Jean-Baptiste ScellesSecrétaire général : André Armengau • Trésorier général : Max FlanquartSecrétaire administrative : Marie-Ange GarsztkaLe directeur de la publication : Monsieur Jacques GAGNIARD • Imprimerie Nouvelle - Société Angevin - 12, rue de Bellune - 79000 NIORT2

LE MOT DU PRÉSIDENTSur les migrants afghans…De bonnes âmes trouvent inadmissiblesde renvoyer de France des jeunesréfugiés afghans vers leur pays en guerre.La compassion, bien connue des faiseursd’opinion, va bon train. Il m’estrevenu en mémoire, dans une situationidentique, l’appel du général de Lattreaux lycéens d’Hanoi en 1951. Le nouveaugouvernement vietnamien, face à lamontée en puissance des unités rebelles soutenues par la Chine, avaittimidement lancé une mobilisation générale pour mettre le pays surpied de guerre. Il fallait donc que le gouvernement prenne ses responsabilités.De Lattre décida alors de créer un effet psychologiquepuissant en s’adressant lui-même à la jeunesse vietnamienne. Auxlycéens d’Hanoi, il lança un appel pathétique les engageant àprendre parti : « Soyez des hommes, leur dit-il, si vous êtes communistes,rejoignez le Viet-minh ; il y a là-bas des individus qui se battentbien pour une cause mauvaise. Mais si vous êtes des patriotes,combattez pour votre patrie, car cette guerre est la vôtre… L’arméenationale est l’expression même de l’indépendance du Vietnam…. »Une évolution se dessina aussitôt dans la population. Dès le14 juillet, les nouveaux bataillons vietnamiens défilèrent devantBao-Daï, chef de l’Etat vietnamien. Soixante ans plus tard, leparallèle est d’actualité.Nous partageons donc pleinement les déclarations d’ancienschefs militaires français rappelant que nos soldats risquent tous lesjours leur vie pour tenter de sécuriser le pays que fuient ces jeunesafghans. Une autre forme de courage consisterait pour ces derniersà s’engager là-bas , les armes à la main, afin de défendre leur liberté.Comme l’ont fait, il y a soixante ans les jeunes vietnamiens dansdes conditions similaires.Prenons surtout garde à ne pas oublier les leçons du passé.Soyons à l’avant-garde de ceux qui ne doutent pas de la mission dela France et de son armée en Afghanistan. Le pire serait de ne passoutenir nos soldats qui se battent contre le noyau dur du terro rismeà quelques milliers de kilomètres de la métropole.Nous demandons un geste fort de réparation…A Toulouse, capitale historique d’une des grandes régions françaises,l’outrage au drapeau tricolore n’a pas épargné ceux qui respectentencore l’emblème national. Le pire n’a pas été l’acte intolérabled’avoir décroché, piétiné et brûlé le drapeau français qui flottaitsur le Capitole, ce fut la suite des évènements qui furent qualifiésde « festifs » par ceux qui ont en charge l’ordre républicain etplus encore, que seul le monde combattant a fait entendre sa voixface aux médias scandaleusement muets. Ce silence volontaire estd’autant plus grave que, dans le même temps, les autorités préfectoralesont inondé les associations d’anciens combattants d’invitationsà participer à des débats inutiles sur l’identité nationale, carpour parler clair, notre choix est déjà fait : la carte d’identité nationalen’est pas une bouée de sauvetage ; elle est le vade-mecum quinous rappelle à tout moment nos devoirs et le privilège d’être français.Nous demandons formellement à tous nos élus, parlementairesen tête, qui auraient dû être les premiers à s’élever contre l’outragesubi par le drapeau tricolore, symbole éternel de la Républiquefrançaise, un geste fort de réparation. Il ne serait pas impensableque l’Assemblée nationale en prenne l’initiative.Les nouveaux critères d’octroi de la carte du combattant OPEX tardentà paraître.A plusieurs reprises, la promesse nous a été faite par les autoritésen charge de ce prolbème que paraîtraient, avant la fin de l’année2009, les textes modifiant les critères d’octroi de la carte ducombattant en faveur des militaires participant à des OPEX. Cettepromesse ne semble pas avoir été tenue et, à ma connaissance, aucunedes grandes associations d’anciens combattants qui composent le« groupe des 12 » ne s’en émeut.Ainsi, les déceptions de l’année2009 qui sont à l’origine deces coups de gueule de votre président, devront-elles s’évacuer àl’aube de cette nouvelle année.La F.N.C.V., associée aux deux grandes associations de réservistesque sont l’UNOR et la FNASOR, vient d’ouvrir un nouveauchantier de promotion du volontariat en présentant au ministre dela Défense une requête demandant instamment l’extension aux réservistesopérationnels des dispositions applicables aux appelés ayantservi en OPEX et de leur attribuer la C.C.V.A tous les compagnons de la fédération,j’adresse, en mon nom personnel et au nom du conseil d’administration,notre reconnaissance pour leur fidélité et nos vœux les meilleurs pour l’année 2010.SOMMAIRE- Célébration du 91 e anniversaire de l’Armistice de 1918 ... 2- Le mot du président ...................................................... 3- C.R. conseil d’administration du 6/11/2009 .................. 4- C.R. du séminaire 2009 ..................................................... 6- La FNCV vous informe .................................................. 23- Bulletin d’inscription au congrès national 2009 ............ 27- Heures claires/Heures sombres .................................... 29- Journée du souvenir : « Ravivage de la flamme de la Nation » 30- La vie des sections ........................................................ 31- Marsouins du 3 e RIMa de retour d’Afghanistan ............ 38- Honneur à l’Armée d’Afrique ......................................... 39- Présidents au séminaire 2009 ....................................... 403

CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 5 OCTOBRE 2009Le dernier conseil d'administrationde l'année 2009 s'est tenu salleJacquinot, au domaine de la Grande-Garenne, à Neuvy-sur-Barangeon(Cher).Administrateurs titulaires présents :Jean-Claude ADRIAN, Michel ALHERI-TIERE, André ARMENGAU, JeanAUDIC, Alain BATAILLON DEBES,Pierre CERUTTI, Alain CLERC, JacquesFERCOQ, Max FLANQUART, JeanFORESTIER, Jacques GAGNIARD, GuyGENET, Jean GERBIER, GilbertGOUIN, Paul GROUBET, Jean LEFEVRE, Gérard MANGIN, JacquesPOTASCHMANN, Jean-BaptisteSCELLES, Renaud SEGALEN et GérardTURNY.Administrateurs titulaires repré -sen tés : Lucien BUTIN, Daniel CASTA-GNOS, Willy CHAVE, Daniel CUOQ etLucien THIBAUT.Administrateur titulaire excusé :Michel BRAULT.Administrateurs honoraires pré -sents : Jean BARRAUD, Jean-JacquesLE CORRE, Paulette LEVALLEUR etAlexandre OGER.Administrateurs honoraires excu -sés : Jean-Marie BARVEC, GérardCLAMENS, Yves KUNZ, AlexandreLEGER, Georges LE POITTEVIN etJoseph VINCENT.Sur 30 administrateurs titulaires,vingt-et-un sont présents, cinq représentéset un excusé.Les conditions de l'article 6 des statutsétant remplies, le conseil peut valablementdélibérer.Après répartitiondes pouvoirsreçus au siègefédéral et rappelde l’ordre du jourde cette réunion,le secrétaire généraldonne des nouvellesde DanielCUOQ, absentpour raison desanté.Puis le présidentJacques GA -GNIARD proclamel'ouverture de laséance à 15 H, ensouhaitant la bienvenueaux administrateursprésents.de g. à dr. J. AUDIC, G. GENET, A. OGER etdeux nouveaux administrateurs M. ALHéRITIÈRE, R. SEGALENIl fait observer un moment derecueillement à la mémoire de noscompagnons décédés depuis le 1 er janvier2009, avec une pensée particulièrepour François GOETZ, président nationalhonoraire, décédé il y a tout juste unan aujourd’hui, pour Georges DU -RAND, président départemental del’Isère, décédé le 11 juillet de cetteannée, et pour Xavier ROBARDET, présidentde la section de Haute-Vienne,qui nous a également quittés cetteannée.Le président, reprenant la parole,nous dit : « Je pense que ce n’est pas lerôle du président fédéral d’animer seulle séminaire des présidents.Il s’agit du séminaire des présidents,celui de tous les responsables !Venir à Neuvy c’est bien, maissommes-nous prêts à travailler ensem -ble, à faire le pointde situation de laFédé ration, à nousécouter, entendrel’opinion d’au trespersonnes et entirer les conclusionsqui s’imposent?Il faut se remotiverensemble,c’est aussi le butde cette rencontre.Le président J. GAGNIARD entouré (à dr.) du Secrétaire généralA. ARMENGAU et du trésorier général M. FLANQUARTC’est le pointfort de l’année. Ilne faut pas passer« à côté de cetteo p p o r t u n i t éannuelle ».Nous passons à l’ordre du jour rappelépar le secrétaire général.1 - Appro ba tion des procès-verbauxdes réu nions du conseil d'administrationdes 26 et 27 mai 2009 àNeuvy-sur-Barangeon (Cher)Les comptes-rendus ont été publiésdans “Les Volontaires” de juin dernier.Le secrétaire général, AndréARMENGAU, n’en fait donc pas lectureet on passe au vote. Aucune observationn'étant présentée, ceux-ci sontadoptés à l'unanimité.2 - Situation financière de la FNCVLe trésorier général, Max FLAN-QUART, fait un bref point comptablearrêté au 1 er octobre.Après s’être inquiété du montantdes cotisations restant à percevoir enprovenance des sec tions départementales,il conclut son intervention ainsi :« Nous pouvons dire qu’à ce jour, lasituation comptable de la FNCV estassez saine.Nous sommes en conformité avec leprévisionnel approuvé lors de l’assembléegénérale en mai dernier.Les rentrées attendues (solde descotisations principalement) devraientnous permettre de finir l’année avec unléger excédent. »De nombreuses interventions sontfaites par les administrateurs en ce qui4

Conseil d’administration du 5 octobre 2009 (suite)concerne le retard, voire le non paiementdes cotisations de 39 sections.Le montant restant dû s’élève à prèsde 15 000 euros.3 - RécompensesAndré ARMENGAU passe au pointsuivant inscrit à l’ordre du jour.A la demande du comité directeur, ilest proposé l'attribution de la médailled'or à Jean GERBIER et Jean FORES-TIER, tous deux administrateurs nationaux.Ces deux médailles sont approuvéesà la majorité des voix, les intéresséss’abstenant de voter.Puis, une médaille d'or est demandée:- À titre exceptionnel, par NorbertBOULANGER, président de la sectiondu Pas-de-Calais, pour Bernard ADE-LINE, âgé de 83 ans, adhérent depuis1989.Il a reçu la médaille d'argent en2005. Il a été président départementalde 1996 à 2008 et fidèle de nos séminairesdes présidents jusqu’à ce que sasanté décline.Par ailleurs, il a rendu de nombreuxservices à la FNCV en remontant lasection 62-00 qui était en difficultésdepuis le départ de son prédécesseur.- Pour Daniel DESCHEPPER, âgéde 72 ans. Il est membre de la FNCVdepuis mars 1993 et a reçu la médailled’argent en janvier 2004.Trésorier de la section de Nord-Croix (59-04), il s’est porté volontaire ily a de nombreuses années pour prendrele poste qu’il occupe aujourd’hui.Il est d’une rigueur exemplaire pourla gestion de la trésorerie qui dégagechaque année un solde positif.- Pour JeanMALLON (adhésionen 1987).Vice-président dela section, il a encharge le secteurChauny-Tergnier-La Fère, où ilreprésente efficacementlaFNCV auprès desa s s o c i a t i o n samies. « Ayantses en trées dansles administrationsdépartementales,il m’aprésenté et faitconnaître auprèsde ces dernières,ce qui m’a grandementfacilité le travail,nous écrit son président départementalde l’Aisne, Roger-Max BUSSE-NIERS.On peut affirmer qu’il nous est trèsproche et est l’une des chevillesouvrières de notre section. »Ces médailles d'or sont votées à l’unanimité.Trois autres demandes sontajournées à 2011.4 - Questions diversesA la demande de Pierre CERUTTI,Alain CLERC fait le point sur le projetde création de la Fondation pour lamémoire de la guerre d’Algérie et descombats en Tunisie et au Maroc.de g. à dr. J.J. LE CORRE et deux nouveaux administrateursG. GOUIN, G. TURNYAprès diverses interventions sur lasituation d’une Fédération amie poursuivantles mêmes buts que la FNCVdont certaines sections départementalessouhaitent le rapprochement,Jacques GAGNIARD fait le point sur lacroix du combattant volontaire avecbarrette « missions extérieures ».Selon lui, l’avenir de la FNCV passe,entre autres, par l’octroi de cette distinctionà la quatrième génération dufeu.Alain CLERC, chargé de mission surce dossier, explique les démarches encours et à venir sur ce sujet.Il est décidé, à l’unanimité, que laFédération pourrait mener une actionauprès du Conseil d’Etat si justicen’était pas rendue en la matière.Le président national clôture le présentconseil d’administration à 17 H 55.- Pour Alexandre OGER, administrateurnational honoraire. Il a adhéré àla section FNCV du Maine-et-Loire enjuin 1988 et a été élu contrôleur auxcomptes de celle-ci. “Toujours présentpour travailler malgré son âge, c’est unepièce maîtresse de la section pour l’organisationde notre journée de l’amitiéet notre assemblée générale”, nous ditson président Jean AUDIC.Il a reçu la médaille d'argent en mai2004.5

SÉMINAIRE DES PRÉSIDENTSNEUVY-SUR-BARANGEON LES 6 ET 7 OCTOBRE 2009Le mercredi 7 octobre 2009, le présidentnational, Jacques GAGNIARD, ouvre la premièreséance du séminaire des présidents à9 H. Il souhaite la bienvenue aux responsablesdépartementaux ainsi qu'à ceux quiles accompagnent et fait observer un momentde recueillement à la mémoire des 256 compagnonsdécédés depuis le 1 er janvier 2009,avec une pensée particulière pour Georges DURAND, présidentdépartemental de l’Isère, et pour Xavier ROBARDET, présidentde la section de Haute-Vienne.Puis le président GAGNIARD fait le point des dossiers encours au bureau fédéral, notamment sur l’attribution de lacroix du combattant volontaire avec barrette « missions extérieures» pour d’autres catégories de personnels que celles quiy ont droit actuellement, sur la modification éventuelle de nosstatuts quant à la qualification des membres de la FNCV et surles conditions d’attribution de la carte du combattant.Le secrétaire général, André ARMEN-GAU, donne quelques indications sur l'organisationdu séminaire. Puis il fait un exposésur les relations entre les présidents, secrétaireset trésoriers de section vis-à-vis dusecrétariat général de la FNCV. Il doit de nouveaufaire les mêmes observations que lorsdes précédents séminaires concernant le respectdes règles indispensables à la bonne gestion du secrétariatfédéral (Cf. : son intervention reproduite dans « LesVolontaires » de décembre 2007 et 2006 !). André ARMENGAUprécise que « de nouveaux imprimés sont à la disposition desresponsables pour demander des médailles fédérales (FNCVou FNAM), en complément de ceux déjà existants (bulletin desituation, demande d’aide sociale, demande d’admission à laFNCV…), cela facilitera la tâche de tous si vous les utilisez.Profitez-en, ils sont gratuits ! Enfin, pour tous ceux qui établissentdes chèques, ceux-ci sont à mettre à l’ordre de la« FNCV » ou « Fédération Nationale des CombattantsVolontaires » sans aucune autre mention. Il faut les dater, inscrirele lieu d’établissement et bien sûr les signer. »Il précise, par ailleurs, que comme cette année, l’organisationdu congrès national 2010 est à la charge du siège fédéral.Il se tiendra à Neuvy-sur-Barangeon où nous avons réservé latotalité des chambres du 22 au 24 juin.Aidé de la vidéo-projection, le trésoriernational, Max FLANQUART, fait le point de lacomptabilité arrêtée au 1 er octobre 2009. Ilinsiste pour que les présidents retardatairesse mettent à jour des cotisations au plus tôt.Il n’est pas normal qu’arrivé en octobre, ilreste à percevoir près de 15 000 €.Pierre CERUTTI, administrateur nationalchargé de la communication, apporte des précisions sur lesite Internet de la FNCV, actuellement sans équivalent dans lemonde combattant puisqu’il représente, à l’heure actuelle,plus de 5 000 pages, fruit de huit années de travail assidu. Ilfait le point sur les statistiques de fréquentation - en mentionnantune journée record de connections avec plus de 2 500visiteurs - et sur la diffusion, chaque semaine, du billet d’informationà plus de 1 000 correspondants. « L’année 2009 seconfirme comme étant encore meilleure en terme de progressionque 2008, grâce à l’effet du blog d’informations que nousavons mis en place, sur la proposition de notre webmasterPierre JUSTIN. Pour les trois premiers trimestres de 2009, lePierre CERUTTI reçoit la médaille de Bronze de la FNCVnombre de visiteurs du site qui ont été enregistrés est enmoyenne de 820 par jour, et pour le blog 850, soit un totaljournalier de 1 670. Cela représente, pour 2009, un total deplus de 600 000 connections, et ce, sans tenir compte denotre taux de croissance. C’est ainsi qu’en décembre prochain,le total prévisionnel annuel cumulé atteindra un minimum de960 000 visiteurs.Ces chiffres dépassent de loin tous nos objectifs et nousespérons un nouvel afflux d’adhérents issus des OPEX, car ilssont nombreux parmi les visiteurs du site et du blog. Maisnous devons essayer de les faire adhérer. Pour cela, il faut leurdonner, dans la mesure du possible, des responsabilités.Dans cet esprit, afin de franchir de manière harmonieuse lapériode de transition actuelle entre les générations du feu, laFNCV a décidé de former une section 7510 OPEX, basée àParis, ainsi que des groupes départementaux constitués avecdes anciens OPEX. Les membres des missions extérieuresayant déjà adhéré à la section dite des « adhérents directs »sont invités à se faire connaître du secrétaire général AndréARMENGAU, responsable de cette section. Ils auront à assurer,dans les départements concernés, la transmission duflambeau de nos grands anciens atteints par l’âge et dontbeaucoup ne peuvent plus continuer à assumer leurs fonctionset l’ont fait savoir au siège national.Plusieurs présidents départementaux sont déjà desanciens des OPEX. Diverses responsabilités sont à prendre, àla section 7510 et au niveau des sections départementales, ausein desquelles des groupes OPEX seront détachés par cettesection au fur-et-à-mesure que les besoins s’en feront sentir,et ce, dans la limite des volontaires disponibles pour assurer larelève dans les départements concernés. Au terme de la périodede transition, les groupes OPEX pourront faire partie intégranted’une section existante soit, le cas échéant, pourronteux-mêmes devenir une nouvelle section de la FNCV, ouencore demeurer dans leur région en tant que détachement dela 7510. Cette souplesse dans l’organisation de la Fédérationdevrait permettre de répondre aux attentes du plus grandnombre. »Pierre CERUTTI termine son intervention par une projectiondes pages « Les grands combattants volontaires » de notresite : « Dans ce grand livre d’histoire ouvert au public, cespages sont réservées aux volontaires qui se sont particulièrementdistingués. Ainsi, leur mémoire est honorée et les jeunesgénérations trouveront là des modèles de courage, de6

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)dévouement et d’abnégation, valeurs que l’on n’apprend plusguère dans nos écoles. »M. CERUTTI devant regagner Paris en début d’après-midi,le président national, Jacques GAGNIARD, lui remet - sansattendre la cérémonie de clôture - la médaille de bronze de laFNCV pour les nombreux services qu’il rend à la Fédération.Puis nous passons aux interventions des responsablesdépartementaux.* * *0100 - AINLe premier invité à monter à la tribune estle président départemental Pierre COLOMB.« Notre section fonctionne bien. Noussommes 106 adhérents. Nos relations avecles autorités civiles et militaires, maires, députés,sénateurs, directrice de l’ONAC de l’Ain,DMD… sont excellentes.Pour ceux qui ne me connaissent pas, j’ai été engagévolontaire à 17 ans dans l’armée de l’Air. J’ai participé auxcampagnes de Sicile, d’Italie, de Corse, de Sardaigne et del’Ile d’Elbe, puis au débarquement de Provence le 15 août1944. De là, ce fut la campagne de France jusqu’en Autriche,ce qui représente près de 10 000 tonnes de bombes larguéeset beaucoup de missions de guerre en qualité de pilote.C’est en Corse que j’ai connu Saint-Exupéry. A l’époque,j’étais avec M. BLONDEAU que certains ont bien connu. Eneffet, il m’accompagnait à tous les séminaires. Hélas, il nous aquittés.Pour en revenir à la vie de notre section, je voudrais remercierpubliquement une personne qui n’a pas pu m’accompagnerà ce séminaire mais qui m’aide énormément. Il s’agit dela secrétaire départementale Colette NALLET-GANDOU. Elleest équipée d’un ordinateur et correspond régulièrement avecle siège fédéral par courrier électronique. »0300 - ALLIERYves CITERNE, vice-président départemental,représente la section de l'Allier.« Notre président départemental, BernardNINVIRTH, indisponible suite à sa maladie,m'a chargé de le remplacer et c'est doncavec honneur et fierté que je suis ici parmivous. Il m’a également chargé de vous lire quelques mots, ceque je vais faire immédiatement, si vous le permettez. » : « Lagrave maladie qui m'a frappé au mois de septembre 2008 meprive de me trouver parmi vous. Je dois remercier la FNCV del'aide financière qu'elle m'a apportée lors de cette maladie, lasolidarité n'est pas un vain mot au sein de notre association.Faute de trouver un remplaçant, j'avais continué à assurerla charge de président, mais je ne peux plus, comme par lepassé, courir par monts et par vaux pour recruter, ce qui provoqueune baisse des effectifs. La difficulté d'obtenir la croixdu combattant volontaire pour les anciens des missions extérieuresaggrave ce problème de recrutement. J’espère que lasection de la FNAME, créée à mon initiative, engendrera desretombées positives. »« J'ai également un autre message pour vous, nous ditYves CITERNE. Celui-ci émane de Geoffrey, 18 ans, portedrapeaude la FNCV/Montluçon depuis plusieurs années etqui, parfois, porte le drapeau départemental. En moyenne, ilparticipe à plus d'une centaine de cérémonies dans l'année.Geoffrey a été particulièrement fier et honoré de porter le drapeaude la FNCV et de représenter celle-ci et la régionAuvergne, lors des cérémonies du 14 juillet 2009 à Paris. Ilvous remercie de la confiance que vous lui témoignez.Je n'oublie pas non plus notre porte-drapeau départementalBernard LACHAUD, qui répond systématiquement présentégalement. Je le remercie pour son dévouement.Ceci étant dit, la fin de l'année 1976 et le début de l'année1977 avaient vu la disparition des appelés au 3° et au 8°RPIMa et la transformation de ceux-ci en régiment d'engagés.De là, fut créé le GAP (groupement aéroporté professionnalisé),composé du 2° REP, du 3° et 8 RPIMa. Par conséquent,dès lors que nous nous engagions dans ces régiments, nousétions des professionnels avec les conséquences que celaentraîne, notamment le fait que nous connaissions la possibilité,pour la France, d'envoyer des troupes sur les théâtresd'opérations extérieures et que nous savions que nous serionsautomatiquement du voyage. Ce qui a été le cas en mars 1978pour le Liban, où il s'avère qu'à l'époque, nombre d'entre nousétions PDL (pendant la durée légale) et alors que nous effectuionsnotre service militaire dans des régiments où, théoriquement,il n'y avait plus d'appelés.Nous sommes donc partis en OPEX au Liban et une fois leservice national effectué, nous passions ADL. Mais à l'époque,il fallait signer une seconde fois pour confirmer notre engagementvers le treizième mois et cela déclenchait également laprocédure pour le paiement de la prime d'engagement. Cetteconfirmation, nous l'avons signée alors que nous étions auLiban depuis plusieurs semaines. On savait à quoi nous étionsexposés et nous aurions très bien pu ne pas signer ce contratet rentrer à la maison. A ma connaissance, tous les paras ontsigné et, volontairement, sont restés sur le terrain. Il apparaîtainsi que nous remplissons bien les critères demandés pourl'obtention de la CCV et, qu'en parfaite connaissance decause, nous sommes restés volontairement sur un théâtre deguerre. Il me semblerait donc normal que nous obtenions cettedécoration car les mêmes repartaient quelques semaines plustard pour le Tchad et ensuite en RCA, cela pour une durée d’environdeux ans. J’aimerais connaître la position de la FNCV à cesujet. Le recrutement étant très difficile, l'obtention de cette distinctionpourrait très certainement remonter nos effectifs.1400 - CALVADOSLucien ROUSSEAU, président départementaldu Calvados depuis mars 2007, nousapporte le salut fraternel de ses 39 membres.« C’est une section qui fonctionne bien.Nous entretenons de bonnes relations avecles autorités civiles et militaires et, commevous tous, nous participons aux cérémonies et réunions auxquellesnous sommes invités.En ce qui concerne le recrutement parmi les OPEX, nousallons avoir quelques difficultés. En effet, le 18° RT, dernierrégiment de Basse-Normandie hormis la Gendarmerie, estamené à disparaître en mai 2010. Un colonel féminin a éténommé pour liquider les affaires courantes et organiser sondéménagement. Malgré tout, nous espérons que ce régimentsera encore présent aux cérémonies du 8 mai 2010.J’aimerais savoir ce qu’il en est d’un éventuel rapprochementou d’une fusion avec la Fédération Nationaledes Combattants de Moins de Vingt ans. »7

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)JG : « Beaucoup de nos responsables occupent despostes à responsabilités aux Moins de Vingt Ans, tant auniveau national que départemental. Ils sont parfois même présidentsde section de ces deux associations. Au niveau fédéral,nous avons également été contactés par certains de leursdirigeants pour des tentatives de rapprochement. Je ne peuxpas vous en dire plus pour le moment. Nous restons ouverts àtoute suggestion. »1700 - CHARENTE-MARITIMELe vice-président départemental de Cha -rente-Maritime, Léon VIGE, assure actuellementl'intérim de la présidence, le présidentdépartemental, Claude PLASSERAUD DES-GRANGES, étant toujours indisponible pourraison de santé.« La délégation qui m'accompagne estcomposée de mon épouse, du vice-président de région sud,Jean GRIMBERT, et de sa compagne, de M. et M me ChristianBABIAU, cette dernière étant porte-drapeau remplaçante deM. Jacques GAUTHIER, indisponible également pour raisonde santé, ainsi que de Christiane DUPONT, dame d'entraide.Le plus brièvement possible, je vais vous dire ce qui estintervenu dans notre section. En tout premier lieu, des compagnonsde Charente nous ont rejoints, croyez que nous lesavons accueillis chaleureusement. L'année précédente, nousétions 118 adhérents ; à ce jour nous sommes 130 malgré deuxdécès. Nous avons également eu le plaisir d'accueillir 14 nou -veaux membres.En ce qui concerne la trésorerie, rigueur et discipline sontnotre devise. Il est certain que si l'ensemble des adhérentsréglait les cotisations en temps voulu, cela simplifierait le travailde notre trésorier et n'engendrerait pas de frais supplémentaires.Le samedi 4 avril 2009, nous avons tenu notre congrèsdépartemental au château de JONZAC. M. BELLOT, sénateurmaire,ainsi que le député TIXIER, adjoint au maire, furentexemplaires à l'égard des combattants volontaires suite à lacérémonie au monument aux Morts. 27 drapeaux rendirent leshonneurs, sans compter les autorités civiles et militaires ainsique les délégations patriotiques. A cette occasion, un nouveaudrapeau FNCV fut remis à notre porte-drapeau départemental.Par ailleurs, nous sommes présents à toutes les cérémoniesofficielles et réunions patriotiques, que ce soit dans lesecteur nord, dans le centre ou le sud du département. Nousn'oublions pas nos compagnons décédés et nous les accompagnonsà leur dernière demeure.C'est toujours avec beaucoup de dévouement que notrevice-présidente, Raymonde COYAUD, s’occupe de la commissiond'aide sociale de notre section. Elle œuvre toujoursavec autant de conviction pour le bien d'autrui.Enfin, le 12 septembre 2009, nous nous sommes réunis etavons fêté dignement le 90 ème anniversaire de la FNCV.L'organisation était parfaite.Pour ce qui est de l'avenir, grâce à notre dynamisme et enmettant en avant les valeurs qui sont les nôtres, nous continueronsà prospecter activement pour recruter de nouveauxadhérents. Je puis vous assurer que nous veillerons à nousimpliquer afin que notre section soit toujours aussi brillante ! »JG : « Transmettez nos amitiés au président PLASSERAUDDESGRANGES. Bravo pour votre dynamisme et votre dévouement.Merci pour tout ce que vous avez fait afin d’accueillir aumieux vos voisins de Charente. »1800 - CHEREric GEORGES, l’un de nos plus jeunesprésidents départementaux, membre desmissions extérieures, représente la section duCher. « Cette section, que j’ai le plaisir de présiderdepuis 2006, se maintient au niveau desannées précédentes, avec 32 adhérents, malgréles difficultés liées à l'âge et la maladie decertains de nos membres au cours de cette année.Notre problème au niveau de la section, c'est le règlementde la cotisation. Cette année, dix compagnons n'ont toujourspas payé la leur malgré nos courriers et nos appels téléphoniques.Concernant nos activités, la section fonctionne grâcenotamment à cinq de nos camarades dont trois issus des missionsextérieures. Un membre âgé de 85 ans, demeurant àNançay, nous représente aux réunions organisées par l'ONACde Bourges et participe à toutes les cérémonies. Par ailleurs,notre secrétaire est présent au sud du département et particulièrementsur la commune de Saint-Amand. Enfin, un autremembre âgé de 87 ans, nous représente aux cérémoniesorganisées dans le nord du département, à la limite de laNièvre. Notre porte-drapeau départemental, qui est aussi trésorier,répond également présent à chaque fois que nous lesollicitons.Pour l'année prochaine, nous comptons changer deméthode quant à l'organisation de notre assemblée générale.Celle-ci devrait se dérouler dans un restaurant. Les plus jeunesprendront en charge ceux qui ont des difficultés pour sedéplacer afin qu’un grand nombre puisse se retrouver et ainsicréer une certaine cohésion.Nous ne venons pas juste à la FNCV pour payer une cotisation.Nous avons aussi pour but de mettre en œuvre et faireaboutir les dossiers de demande de décorations quand celaest possible.Au chef-lieu de canton et dans tout le département du Cher,la FNCV est maintenant connue et regardée. Elle comptedans le milieu associatif. En ce qui concerne la plaquette de laFNCV, je peux vous dire qu'elle est très pratique et très appréciée.J'ai souvent l'occasion d'en distribuer lors des cérémoniesou rencontres avec les autorités locales. Actuellement, jeme rapproche de l’Indre où nous ne sommes pas représentés.J’espère pouvoir vous annoncer quelques recrutements dansce département dès l’année prochaine. »JG : « L’assouplissement des conditions d’attribution de lacarte du combattant devrait vous faciliter le recrutement parmiles jeunes des missions extérieures et les unités d’active. »2100 - CÔTE D’OR« Je vous apporte le bonjour amical desadhérents de la section de Côte-d'Or, nousdit le président départemental Michel ALHÉ -RITÈRE.Je fus élu au conseil d'administrationnational de notre Fédération lors du derniercongrès de la FNCV qui s'est déroulé ici, à Neuvy-sur-Barangeon, dans une ambiance conviviale et attentive, et jeremercie à nouveau le bureau directeur de la FNCV qui a organiséce congrès. Je n'oublie pas de rendre hommage à la chevilleouvrière de l'organisation, j’ai nommé Marie-Ange. Merciégalement aux administrateurs nationaux et aux présidents desection qui m'ont élu et j'espère que je ne décevrai pas cette8

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)noble représentation de notre association. Pour ne pas décevoir,il faut être présent, travailler ensemble, avoir des idées,retenues ou non, et il est important et constructif d'avoir desidées, des convictions. Je ne suis pas de ceux qui sont toujourscontre ou “tout contre”. Je suis de ceux qui sont avecdes collaborateurs à l'écoute des autres, qui sont de bonnevolonté et convaincus afin d'apporter à l'édifice FNCV la promotionméritée.Pour ce qui est du fonctionnement de notre section 21-00,il y a beaucoup de similitudes avec les vôtres, mes chers présidents: des problèmes d'effectif, de gestion, des inquiétudes,mais également des espoirs en souhaitant qu'enfin les engagés,rengagés et réservistes, volontaires pour servir en missionextérieure, accèdent à l'obtention de la CCV, ce qui neserait tout simplement que justice.Petit à petit, les responsables qui m'entourent à Dijon,dans le cadre du conseil départemental d'administration,prennent conscience que cette association des CombattantsVolontaires est une association de combattants véritables, denoble pensée, et que la FNCV doit survivre coûte que coûtedans l'avenir. Nous savons qu'un nombre indéfini d'associationsvont se regrouper ou disparaître. La FNCV survivra etvivra dans le temps car il faudra toujours des volontaires pourdéfendre la liberté des peuples, des nations, donc la liberté dumonde, et il faudra bien que nos dirigeants politiques, d'oùqu'ils viennent, reconnaissent les droits des défenseurs deslibertés. Je remercie les membres de mon conseil d'administrationde se projeter dans l'avenir avec cette conviction.En 2009, les cotisations sont rentrées difficilement. Onpourrait dire avec parcimonie et modération, après plusieursrappels qui ont coûté cher. Nous espérons que les retardatairesprendront conscience qu'un volontaire n'abandonnepas sa section. S’il n'est plus en état physique ou intellectuelpour réagir, je pense qu'auprès de lui il y a un tuteur ou unmembre de la famille qui peut se mettre en rapport avec nous.Notre activité en Côte-d'Or, nos rapports avec les associationsamies ou concurrentes, ne sont pas toujours faciles. Ilfaut subir les divergences d'idées, les jalousies, les petitscoups dans le dos. Mais nous savons gérer les actionsindignes, lâches et méprisables de nos détracteurs. Quant ànos relations avec l'ONAC, l’UDAC, la préfecture, les municipalités,les élus de tous bords, elles sont cordiales etconstructives. Nos déplacements sont nombreux : commémorations,manifestations, invitations diverses, deuils, ainsi queles actions demandées par notre bureau fédéral.Pour terminer, je vous informe que certains élus et responsablesd'associations ont ignoré la commémoration du 25septembre en mémoire des harkis. Des drapeaux français ontété interdits de se présenter au monument aux Morts.Je vous souhaite à tous une bonne fin d'année 2009, uneactivité profitable, et j'espère vous revoir au prochain congrès,quoi qu'il en soit avec la vitalité et la sérénité dont vous faitesmontre aujourd'hui ! »JG : « Merci de votre dévouement. C’est effectivement enétant constructif et en regardant devant soi et non derrière quel’on avance. »2200 - CÔTES D’ARMORMaurice LE NY, nouveau présidentdépartemental, se présente : « Je suis unancien marin, combattant d’Indochine, présidentdépartemental de l’Union Fédérale desCôtes-d’Armor et administrateur national. Jeme suis intéressé à la cause combattante quand j’ai envisagéde prendre ma retraite. Je suis à la FNCV depuis 2005.Mon prédécesseur à la tête de la section a dû abandonnerla présidence pour des raisons de santé. Il m’a demandé deme présenter pour lui succéder. J’ai donc été élu présidentdépartemental au mois de juin dernier. Mais, il y a un mais…J'ai accepté le poste pour un an parce que mes multiplesfonctions me prennent beaucoup de temps. Il faut que j'aille àParis régulièrement. Maintenant, je vous dirai franchement quedans un an on verra bien. C'est une question d'organisation demon emploi du temps. Je ne refuse pas les fonctions ni lesresponsabilités, mais je n'ai pas vocation non plus à prendretoutes les présidences qui se présentent.Une année vient de passer. Nous déplorons le décès de 5camarades, dont le dernier a été enterré hier tantôt. Il étaitadhérent depuis trois ou quatre ans, président départementalet délégué régional des parachutistes. Nous comptons actuellement80 membres, nous étions 92 en 2008.Les vice-présidents départementaux, Gilbert GOUIN etGilbert ROUSSEL (ce dernier est porte-drapeau titulaire), ainsique Francette CHAPLY, m'accompagnent aujourd'hui.ILS ETAIENT DIX…Ils étaient dix, engagés volontairesPour servir la PatrieIls étaient dix, engagés volontairesPour la France, ils sont partisIls étaient dix, engagés volontairesEn OPEX en AfghanistanIls étaient dix, engagés volontairesLe plus jeune avait moins de vingt ansIls étaient dix, engagés volontairesTous d’horizons différentsIls étaient dix, engagés volontairesSoldat, caporal ou sergentIls étaient dix, engagés volontairesEn embuscade ils sont tombésIls étaient dix, engagés volontairesPris à partie, ils se font tuerIls étaient dix, engagés volontairesEn patrouille, en reconnaissanceIls étaient dix, engagés volontairesAvec leur courage et leur conscienceIls étaient dix engagés volontairesPara, colo ou légionnaireIls étaient dix, engagés volontairesSoldats chéris par leur mèreIls étaient dix, engagés volontairesIls ont rejoint la mère patrieIls étaient dix, engagés volontairesEn OPEX, ils ont périIls étaient dix, engagés volontairesPour un idéal, donnant leur vieIls étaient dix, engagés volontairesPour la France, il n’y a pas d’oubliIls étaient dix engagés volontaires…Gilbert GOUIN9

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)En ce qui concerne les activités de la section, nous étionsprésents avec notre drapeau à toutes les assemblées et cérémoniesofficielles où nous étions invités ainsi qu'auxobsèques. Par ailleurs, je siège à la commission d'attributionde la carte du combattant auprès de l'ONAC des Côtesd’Armor.Quant à Gilbert GOUIN, celui-ci siège à la commissionmémoire et à celle de la délivrance des diplômes deporte-drapeaux. A la commission solidarité, c'est un de nosadhérents, M. LEFEBVRE, qui nous représente. Je signaleaussi que Gilbert est très demandé. Il a été désigné par le présidentfédéral pour le représenter lors de l'assemblée généralede la section de Loire-Atlantique. Il s'est également rendu àla commémoration de Bazeilles auprès du 11° RAMa.Pour ce qui est de la trésorerie, nous ne pouvons pas direque nous sommes très à l'aise, mais nous sommes à jour denos cotisations et nous arrivons à joindre les deux bouts. Nousavons pu tout de même acheter un drap tricolore mortuaire aunom de la FNCV que l'on utilise lors des obsèques de noscompagnons.Notre assemblée générale a eu lieu en avril dernier, dansune petite commune de 1000 habitants, à Saint-Gilles-Vieux-Marché. Nous essayons de faire le tour du département dunord au sud et de l'est à l'ouest. Généralement, nous choisissonsdes petites communes qui n'ont pas l'occasion d'avoirdes cérémonies. Nous sommes en général toujours bien reçuspar la mairie.Nous avons eu l'occasion de remettre un diplôme deporte-drapeau à une personne qui nous est chère, M. HenriPROVOST, âgé de 22 ans, qui fait partie de nos jeunes portedrapeaudu département. Gilbert GOUIN a reçu la médailledes services militaires volontaires en qualité de réserviste de lagendarmerie ainsi que le diplôme de porte-drapeau.Concernant l’UDAC, personnellement je suis devenu présidentde l’UDAC des Côtes-d'Armor. C'est le président de laFNACA qui est venu me chercher. Je lui ai imposé trois conditions.D'abord, qu'il y ait une représentation officielle del’UDAC à toutes les cérémonies patriotiques, y compris le5 décembre. Qu'il y ait une gerbe de l’UFAC déposée devantle monument à toutes les cérémonies patriotiques. Enfin, qu'ily ait une représentation proportionnelle des associations d'ancienscombattants du département à cette instance. A monavis, il faut dialoguer avec eux. C'est comme ça que j'ai réussià leur faire admettre certaines choses. Pour le moment ça sepasse bien et j'ai instauré un certain dialogue. »JG : « Merci d’avoir accepté la présidence de la section. Jesuis également devenu président de l’UDAC dans les mêmesconditions. J’ai également imposé un certain nombre de critères.On s’aperçoit que derrière des sensibilités différentes, ily a localement une unité du monde combattant. A ma demande,tous les ans le porte-drapeau de l’UDAC de l’Oise change.A tour de rôle, c’est le porte-drapeau d’une association différentequi est nommé. Je considère que c’est une avancée.»2400 - DORDOGNEGuy SAINT-MARTINO a la particularitéde créer une section FNCV en Dordogne, oùnous n’avions jamais été représentés. Il estinvité à monter à la tribune.« C’est pour moi un grand honneur devenir ici vous présenter le projet de création de la section deDordogne. Personnellement, je fais partie de la FNCV depuistrois ans. J’ai eu le plaisir d’assister à votre dernier congrèsnational en mai dernier. 53 ans après, j’ai eu l’occasion deretrouver un camarade d’école primaire qui n’est autre queJean-Claude RICHET, et de retrouver un de vos administrateurs,Gérard TURNY. Inscrit aux « isolés » jusqu’à présent, jen’y connaissais pas grand-chose !Depuis 2005, je suis président départemental de l’Unionpérigourdine des mutilés et réformés anciens combattants(UMARAC), association départementale affiliée à la FNAM, quiregroupe à ce jour 2900 adhérents, soit 40 sections et 29sous-sections. Cela m’a permis de rencontrer de nombreuxmembres qui arboraient la CCV. A la lecture du journal « LesVolontaires », j’ai remarqué qu’il y avait des choses intéressantesqui méritaient d’être défendues, localement parlant.Conquis par les idées développées dans cette revue, et plusparticulièrement par les éditoriaux du président, j'ai décidé decontacter plusieurs combattants volontaires - non encoreadhérents FNCV puisque Marie-Ange a bien voulu m’envoyerla liste - pour envisager de créer une section de la FNCV enDordogne.Le 30 juin 2009, André ARMENGAU m’écrivait pour medonner son accord quant à la création de cette section. J’aialors contacté par courrier une trentaine de mes connaissances.J'ai recueilli à ce jour 24 réponses favorables. Je suisen train de constituer le dossier juridique et de rassembler lesdemandes d'admission. Je considère que dans le mondecombattant nous représentons, nous les combattants volontaires,une place primordiale et essentielle afin de pérenniserle devoir de mémoire ainsi que la défense de nos droits. Jeremercie André ARMENGAU et Marie-Ange pour leur bonnevolonté et leur aide, car au départ ce n’est pas une minceaffaire ! »JG « Votre parcours confirme que l’on retrouve lesCombattants Volontaires, sinon à la tête, du moins aux postesde responsabilités d’associations nationales. C’est un étatd’esprit et une évidence que la FNCV est à l’avant-garde dumonde combattant. La FNCV cultive un certain nombre devaleurs qui sont ainsi dispensées dans les autres associations.»2500 - DOUBS« Retenu en 2007 et 2008, laissez-moivous dire que je suis heureux de vous retrouver,en 2009, à cette concertation nationaledes présidents et délégués des sectionsFNCV, nous dit le président départementalJean BOUSSET. D'autant plus heureux que,cette année, je fête mes dix années de présidence de sectiondu Doubs. J'ai passé le cap des 84 ans et je ne sais pas si jeserai disponible en 2010. Mon prédécesseur, Gaston GLO-RIOD, que certains d’entre vous ont connu, avait le même âgelorsqu'il nous a quittés ! C'était un président compétent, danstous les domaines.Aujourd'hui, accompagné de mes amis Gérard MANGIN,vice-président, Jean ROCHE, trésorier, et Max DROUHIN,secrétaire, vous avez devant vous un président de sectionsatisfait. En priorité, je voudrais vous transmettre le salut fraterneldes combattants volontaires du Doubs. L'animation denotre section donne, a priori, satisfaction à tous nos adhérents.Pour la première fois, l'année 2009, qui n'est pas encoreterminée, est en équilibre entre les décès et les adhésions.Notre effectif oscille aux environs de 80 membres.J'ai eu l'honneur d'accueillir dernièrement un adjudant issudes OPEX, ayant pris sa retraite dans un village pas très éloi-10

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)gné de mon domicile. L'information diffusée dans son secteurlui a permis de me contacter. Inutile de vous dire qu'il a étéreçu à bras ouverts pour la constitution de son dossier d'adhésionà la FNCV. Il n'a pas encore la CCV, mais j'espère quecette dernière lui sera accordée. Avec son appui, nous pourronssans doute recruter d'autres membres des missions extérieuressur le secteur de Besançon et Valdahon, où nousavons échoué auprès des autorités militaires que nousconnaissions pourtant bien.C'est toujours avec plaisir que je retrouve les trois OPEX denotre section lors des cérémonies officielles, groupés autourde notre drapeau. C'est comme cela que la propagande ou« le bouche-à-oreille » doit fonctionner. Toute société qui n'arrivepas à se renouveler possède une forte tendance à se scléroseret à disparaître. La toute dernière réorganisation de notrearmée, et j'espère la dernière, ne nous permettra pas d'envisagerdes jours meilleurs pour le recrutement de notreFédération. Peut-être qu'avec les membres sympathisants ouassociés on arrivera à combler le déficit de notre effectif.Permettez-moi d'en douter... Pourtant, nos jeunes continuentà mourir au combat face à des fanatiques qui refusent la civilisationet le progrès, en Afghanistan par exemple. Je n'en diraipas plus.En ce qui concerne l'activité de la section du Doubs, cettedernière est présente à toutes les réunions ou cérémonieslocales, départementales, nationales, civiles ou militaires, soutenuespar les autorités. Notre conseil d'administration seréunit six ou sept fois par an dans une ambiance de travailamicale, en fonction des événements intérieurs et extérieurs.J'ai eu l'honneur de récompenser de la médaille d'or de laFNCV Germaine COLIN, qui aura 100 ans le samedi 7 no vem -bre 2009 prochain. Ce jour là, elle portera avec honneur cettebelle distinction lors de la fête qui sera organisée pour soncentenaire. Le rôle d'un président, dans de telles circonstances,est prépondérant envers une personne qui s'est toujoursdévouée pour les Combattants Volontaires.Nos adhérents sont informés du programme annuel à venirpour la section par le message de fin d'année du président. Cedernier est complété par une invitation ponctuelle à chaqueévénement. Notre journée « choucroute » s'est déroulée le1 er mars 2009 dans une ambiance conviviale et amicale. Lecongrès départemental s'est tenu, quant à lui, le 3 avril, avecla présence de Jean GERBIER, de Gérard MANGIN et deMichel ALHERITIERE, tous trois administrateurs nationaux,ainsi que la participation des plus hautes autorités départementalesciviles et militaires.Les colis de Noël ont été distribués par Paris à cinqmembres les plus méritants, cela fait énormément plaisir auxpersonnes qui les reçoivent. Notre voyage annuel à Colom -bey-les-Deux-Eglises, en compagnie des anciens combattantsd'Ornans, fut un grand succès. De plus, nous participonsà la visite des adhérents malades ou ne pouvant plus se déplacer.J'arrête là mon compte-rendu, car le temps de parole doitêtre limité. Le travail d'un président de section est très importantpour l'animation de cette dernière.A cela, il faut ajouter les cas sociaux, les demandes demédailles toutes catégories et entretenir des relations avec lesautorités civiles et militaires, si nous voulons être reconnusdans la vie actuelle.Je terminerai en remerciant le président national, lesmembres du conseil d'administration ainsi que Marie-Ange,pour tout ce qu'ils font en vue de préserver l'avenir de laFNCV, dans la confiance et l'amitié. Bon courage à tous et àtoutes, vive la FNCV, vive la France ! »JG : « En ce qui concerne les relations avec les personnelsdes missions extérieures, c’est pratiquement général. C’esttrès difficile de les recruter. C’est à travers des camaradesanciens OPEX que vous pourrez rentrer dans les amicales etfaire connaître la FNCV. Il est important d’en avoir cinq ou sixdans les sections, de les intéresser, de les intégrer et de lesgarder. A travers le journal et surtout par le site Internet, nousdevons donner une bonne image de la Fédération. »2600 - DRÔMENe pouvant se déplacer actuellement pourdes raisons de santé, le colonel Willy CHAVE,président départemental de la Drôme, ademandé au vice-président départemental etnational, Jean-Baptiste SCELLES, d’apporterle salut de la Drôme et de rendre comptedes activités de la section. Ce dernier donnedonc lecture du message de son président : « La Drôme seporte bien, car malgré 15 décès et 19 démissions ou radiationspour non-paiement de cotisations depuis deux ans, notre sectiona légèrement augmenté ses effectifs puisque noussommes à ce jour 409, grâce à 37 nouveaux adhérents. C'estsurtout au cours des manifestations auxquelles nous assistonsen délégation que nous recrutons. Notre section est divisée enquatre secteurs avec une équipe de responsables de chacund'eux qui ont assisté cette année à plus de 100 manifestations.C'est aussi en faisant connaître aux présidents des associationspatriotiques amies les possibilités de propositions pourles ordres nationaux, les médailles commémoratives et autresdistinctions, selon une liste tenue à jour par le vice-présidentJean-Baptiste SCELLES, qui est introduit à l'ONAC et qui établitlui-même les dossiers après avoir fait adhérer les intéressés.C'est enfin grâce à la trentaine d'adhérents des missionsextérieures qui contactent, ou nous mettent en contact avecd'autres combattants des missions extérieures, suivis parDaniel CUOQ, qui malheureusement doit suivre actuellementune lourde thérapie. Nous rappelons toutes ces possibilitésdans le compte-rendu que nous faisons paraître dans la presselors de la réunion trimestrielle de notre conseil d’administrationet de nos deux voyages annuels au printemps et enautomne.Nous entretenons des bonnes relations avec les autoritésciviles (préfecture et conseil général), ainsi que militaires (groupementde Gendarmerie, 1 er Régiment de Spahis, groupementAéromobilité de l'Armée de Terre (GAMSTAT)).Pour terminer, je forme le vœu que grâce aux efforts dubureau fédéral, tous les combattants volontaires des missionsextérieures puissent obtenir la croix du combattant volontaire.Je viens d'apprendre qu'il serait envisagé d'augmenter lacotisation annuelle. Ce ne serait pas à mon avis une bonnechose car pour la première année dans la Drôme il a fallu quedes volontaires des secteurs aillent à domicile récupérer lacotisation d'une trentaine de membres récalcitrants ! »JG : « Merci à Jean-Baptiste SCELLES et à tous ses collèguesde la Drôme et, à travers lui, à Willy CHAVE pour le travailexemplaire qu’ils accomplissent dans ce département. Lamodestie de ses dirigeants fait que dans leur intervention, iln’est pas fait mention de l’élévation de Willy CHAVE à la dignitéde grand officier de la Légion d’honneur cette année. Il lemérite amplement. Nous l’avons entouré lorsque le Présidentde la République lui a remis cette distinction lors d’une prised’armes aux Invalides. »11

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)2700 - EUREA la demande du président départemental,Max FLANQUART, c’est son vice-présidentPierre BOSTEL qui vient maintenantnous parler de la section de l'Eure.« Eh bien oui ! Il est de retour parmi nous,notre président de la section 27-00. Il aretrouvé un moral d'acier et une forme ascendante. Jugez-enpar sa bonne mine !Notre section va bien, grâce à l'arrivée de nouveaux adhérents,nous sommes 62. Il ne faut pas oublier que l'année dernièreun certain nombre de compagnons nous ont quittés pourrejoindre la section 27-05 remise en activité dans ce mêmedépartement. Comme dans toutes les sections, il y a malheureusementdes moments sombres : nous avons eu le malheurd'apprendre le décès de quatre de nos membres. C'est toujoursune douleur de perdre un camarade ou un ami. Nousavons également déploré la radiation de sept membres pournon-paiement de cotisations. Dans ce domaine, nous avonstoujours à regretter un léger flottement dans la comptabilité,du fait de cotisations impayées. Soyez assurés que grâce àl'intervention énergique de notre trésorier fédéral, la situationse régularise avant la fin d'année.Nous assistons à toutes les cérémonies patriotiques etautres. L’année dernière nous sommes sortis plus de 50 fois.Cette année, nous étions présents à la Base 105 à Evreux pourla passation de pouvoir de plusieurs commandants d’unité. Le22 octobre prochain, nous serons à Paris pour le ravivage dela Flamme.Pour terminer, je voudrais dire que c'est toujours un bonheurde venir à la Grande-Garenne. C'est un lieu attirant oùl'accueil des dirigeants et du personnel est parfait. Merci àeux. »2900 - FINISTÈREC’est au tour de Jean-Jacques LECORRE, président départemental du Finis -tère, de monter à la tribune. « Concer nant lasituation de notre section du Finistère, àchaque séminaire je déplore une baisse d'effectif.La grande faucheuse en est la cause.Le recrutement ne compense pas les pertes. Nous avons toutde même la satisfaction de compter un volontaire des OPEXdans notre conseil d'administration en la personne de GillesQUELFETER, vaillant combattant, titulaire d’une citation.Pour faire très court, la section fait face à tous ses devoirs.Elle est toujours représentée à l'ONAC et à l'UDAC. Parailleurs, nous entretenons des relations étroites et suivies avecles sections voisines du Morbihan et des Côtes-d'Armor quisont toujours représentées à nos assemblées générales. Ungrand merci à eux, et particulièrement à la section des Côtesd'Armordont la délégation m'a véhiculé jusqu'ici.Les instructions du siège fédéral concernant lesdémarches à entreprendre auprès des parlementaires duFinistère, ont été suivies. Il s'agit de l'attribution de la CCV auxcombattants des OPEX.Merci au bureau fédéral d'être toujours à notre écoute etpour son efficacité. J'ai nommé le président JacquesGAGNIARD, le secrétaire général André ARMENGAU, le trésoriergénéral Max FLANQUART, sans oublier Marie-Ange, trèsméritante.Notre prochaine assemblée générale se tiendra le 13 fé -vrier 2010 à Brest. J'ai le plaisir d'inviter un représentant dusiège fédéral à cette assemblée. Les sections voisines sontégalement invitées avec des délégations étoffées. A mon avis,il est indispensable que nous soyons nombreux sur l'esplanadeMaréchal Leclerc.Bien que n'étant pas personnellement adhérent auSouvenir Français, je vous signale l'initiative prise par cetteassociation. Il s'agit de recenser dans les cimetières civils, lestombes des morts pour la France, tombées en déshérence, lesrestes de ces braves risquant d'aboutir dans une fosse commune.Il s'agissait de réunir leurs restes dans un ossuaire avecune plaque à leur nom. Au nom de notre section, je me suisimpliqué dans ce travail de repérage en m’occupant du cimetièreSaint-Martin à Brest. A mon avis, il serait peut-être utilepour l'image de la FNCV que d'autres sections apportent leurconcours à cette initiative du Souvenir Français. Il s'agit d'untravail prenant et les bonnes volontés seront appréciées. »JG : « Vous n’y êtes pas pour rien dans la remise sur pied,au niveau régional, des sections de Bretagne ainsi que desbonnes relations qu’elles entretiennent entre elles. Nousdevons vous en remercier chaleureusement. Je pense qu’ilfaut continuer à s’entraider. L’avenir de la Fédération passepar là. »3300 - GIRONDEGeorges CIPREO, président de cettesection, s’installe à la tribune. « L'an dernier àla même époque, je vous brossais un tableaubien sombre à la limite de la dissolution. Cetteannée, tel le phénix qui renaît de ses cendres,la section revit. Certes, c'est loin d'être lePérou. Hélas, l'érosion des effectifs continuemais je ne suis plus seul à tenir les rênes. La providence m'aenvoyé un compagnon en la personne de Marcel MAUDUIT,ancien d’AFN, qui de par sa formation et ses compétencesprouvées au ministère de l'Intérieur et de l'Equipement, font delui un homme de qualité qu'on aime avoir dans son équipe. Deplus, sa volonté de s'engager au sein de la section et sonaction rapide ont fait qu’il a, de suite, pris du galon et a éténommé rapidement vice-président. Deux autres anciens, LouisDUBOURG et Fernand DUCASSE, se sont mobilisés à leurtour et ont rejoint l'équipe pour que la section ne parte plus àla dérive.La situation à ce jour est de 82 adhérents dont 6 exonérés.Sur les 76 restants, 72 seulement ont payé leur cotisation. Lesretardataires seront radiés au 31 décembre s'ils ne se sont pasacquittés d'ici là. Par rapport à 2008, nous avons eu septdécès, sept démissions ou radiations pour maladie ou nonpaiementde cotisation, deux réintégrations et une adhésion.Tout dernièrement, nous avons eu la joie de remettre uneLégion d'honneur à Lucien LECERF et je terminerai sur unenote plus triste, nous avons perdu ces jours derniers un grandancien et ami Robert PAQUIER, décédé après une longuemaladie qui l'avait amené à se retirer du bureau dans lequel iloccupait une fonction importante.Nous siégeons à l'UDAC et à l'ONAC, aux commissionsmémoires, carte du combattant, porte-drapeau et aide sociale.Il va de soi que nous sommes présents à toutes les cérémonieset que nous répondons à toutes les invitations, remisede médailles, etc... La section est donc en ordre de marche.Pour ma part, j'envisage de passer le flambeau au débutde l'année prochaine pour des raisons familiales, mon épouseayant été hospitalisée pendant trois mois suite à un accidentvasculaire cérébral qui lui a laissé des séquelles importantes12

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)de mémoire, de compréhension et de langage. Son étatnécessite une présence permanente à ses côtés. Je ne peuxcontinuer à assumer mes fonctions en toute sérénité. Je passeraidonc le témoin à Marcel MAUDUIT avec un pincement aucœur, mais certain qu'il continuera dans la lignée de nosgrands anciens pour que vive la FNCV. Il m'aura à ses côtéss'il le souhaite. »JG : « Très heureux d’apprendre que la section reprennedu poil de la bête. Bravo à M. MAUDUIT et merci à tous lesdeux pour le travail accompli cette année. »3400 - HÉRAULTA la demande du président départemental,Maurice SANSPEUR, empêché pour desraisons de santé, c'est Claude DREYFUS,vice-président départemental, qui est chargéde nous transmettre le salut fraternel de sonprésident ainsi que des membres de la section.Il est accompagné d’Erik SCHMITZ,administrateur départemental.« L'effectif de la section est de 72 adhérents. Nous avonseu à déplorer le décès de trois compagnons. Le nombre decotisants a diminué à la suite de radiations ou démissionsd'adhérents. Des veuves nous restent fidèles en souvenir deleurs époux. Il y a des retardataires quant au paiement de lacotisation et nous déplorons que quelques compagnons mettentpeu d'empressement pour s’en acquitter, ce qui entraînedes rappels, source de dépenses.Le recrutement est très difficile vu le nombre d'associationsdans le département (plus de 109), et surtout parce quecertains compagnons des missions extérieures ne désirentpas être admis en tant que membres associés et non actifs.Que faire ?Une permanence est assurée tous les lundis de 14 H à17 H au siège de la section et nous espérons que de nouvellesadhésions viendront renforcer nos rangs, grâce à des affichesapposées dans certaines mairies et à la publication d'annoncesdans les journaux.Malgré cela, la section fonctionne très bien, entourée parles membres du bureau départemental qui apportent leurscompétences, leur dévouement, ainsi qu'une sincère amitié.Quant au bureau restreint, il a siégé autant que de besoin. Ilfaut souligner le dévouement du porte-drapeau de la section,Serge OBIN, qui participe à un très grand nombre de cérémoniesdans le département.Nous entretenons de bonnes relations avec les autresassociations patriotiques ainsi qu'avec l'UDAC, l'Ecoled'Application de l'Infanterie, qui doit quitter Montpellier l'annéeprochaine, et l'ONAC où je siège aux commissions d’actionsociale et devoir de mémoire. Nous assistons aux conférencesauprès des jeunes, sur la déportation au musée deCastelnau-le-Lez et dans certains lycées pour des informationssur le monde combattant.Nos activités sont nombreuses : nous participons en délégationà toutes les manifestations patriotiques et aux réunionsdes associations amies, quand nous sommes invités. Nousapportons soutien et réconfort aux compagnons malades oudans le besoin, autant que faire se peut. En règle générale,nous rencontrons les mêmes problèmes que vous, surtoutpour faire aboutir les dossiers pour certaines décorations.Pour terminer, je n'oublierai pas de parler des excellentesrelations entretenues avec le siège fédéral. »3700 - INDRE-ET-LOIRE« Les membres d'Indre-et-Loire voustransmettent, par ma voix, leur salut fraternelet vous souhaitent une longue vie au sein denotre belle Fédération, nous dit AndréMOREAU. Notre section poursuit son chemin,comptant chaque année un peu moinsd'adhérents. Cette année, nous enregistrons5 décès, 4 démissions et 4 radiations pour non paiement dela cotisation. Pour l'année 2009, 5 adhérents ne se sontpas encore acquittés de leur cotisation malgré les lettres derappel.Notre section est présente avec ses drapeaux à toutes lescérémonies officielles, ainsi qu'aux diverses réunions, manifestationsd'anciens combattants, et plus particulièrement auxassemblées générales des sections FNCV des départementslimitrophes de l'Indre-et-Loire.Nos relations avec les autorités civiles et militaires sontbonnes ainsi qu'avec les autres associations d'anciens combattants,à l'exception de l'UDAC d'Indre-et-Loire, dont le présidenta eu un comportement négatif à notre égard. A la suitede ces faits, un de nos membres (qui est aussi président desMoins de vingt ans) nous a informé qu'une loi abrogeait lesprérogatives de l'UDAC. Après recherches aux archivesdépartementales de l'Indre-et-Loire, nous avons retrouvé lejournal officiel du 22 juin 1952 où est publiée la loi n° 52-713du 21 juin 1952, signé par le président de la République del'époque, Vincent AURIOL. Cette loi stipule dans son article 1 er ,je cite « sont abrogées les dispositions de l'ordonnancen° 45-11 81 du 14 mai 1945 en tant qu'elles confèrent à l'UnionFrançaise des Associations de Combattants et des Victimes deGuerre des prérogatives exclusives en vue de la représen -tation des anciens combattants et victimes de guerre et lacapacité de recevoir seule, pour elle-même et les associationsadhérentes, les subventions de l'État et des collectivitéspubliques. » Voilà donc que depuis 1952, l'UFAC n'a plusaucune prérogative ni aucune autorité sur les autres associationsd'anciens combattants. D'autre part, il serait peut-êtrebon de demander à M. GOUJAT qu'il invite le président del'UDAC d'Indre-et-Loire à un peu plus de tolérance et de déférenceenvers les présidents des autres associations.Pour revenir aux activités de la FNCV, la section prévoitd'organiser le congrès national de 2011. Toutefois, noussommes obligés, vu la conjoncture actuelle, de formulerquelques réserves. Déjà, les dates que nous avions prévuesdoivent être changées, les salles n’étant pas disponibles. J'aidit « formuler quelques réserves », je m'en explique : auronsnous,comme en 2004, la gratuité des salles ? Obtiendronsnousles subventions que nous avions eues en 2004 ? Ce n'estpas sûr ! Si ces deux conditions ne sont pas remplies, la trésoreriede la section ne pourra pas faire face aux dépensesengendrées par l'organisation de ce congrès. Pour l'instantnous restons sur les rangs mais nous ne pourrons donner uneréponse définitive, en ce qui concerne les dates et les salles,que début 2010.Cette année encore, nous monterons à Paris en car pour leravi vage de la Flamme le jeudi 22 octobre prochain.Je me fais le porte-parole des adhérents de la sectiond'Indre-et-Loire pour assurer de notre confiance et remercierde leur dévouement le président GAGNIARD, le secrétairegénéral ARMENGAU, le trésorier fédéral, Max FLANQUART, etbien sûr notre sympathique et dévouée Marie-Ange. »JG : « En ce qui concerne l’UDAC, je savais que l’UFACn’avait plus aucune prérogative. Chacun campe un peu surses positions. »13

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)4100 - LOIR-ET-CHERLucien REY nous donne des nouvelles desa section. « La section du Loir-et-Cher m'achargé de vous transmettre son amical souvenir.Aujourd'hui, nous ne sommes que deuxreprésentants, Pierre BECHET, vice-présidentdélégué, accompagné de son épouse, et moimême.Henri FORESTIER, notre trésorier,aurait dû être parmi nous. Son état de santé ne lui a pas permisde faire ce déplacement.Comme dans toutes les sections, l'âge de nos adhérentsse fait sentir, plus particulièrement pour ceux de 1939/1945 etd'Indochine. Depuis le début de l'année nous enregistrons3 décès et 2 démissions. Les adhésions sont au nombre de 4(2 actifs, 1 sympathisant et 1 veuve).Je tiens à signaler la fidélité exemplaire de notre porte-drapeaudépartemental, André BIGOT, âgé de 85 ans. Il nemanque aucune cérémonie (tant officielle qu'associative).Notre drapeau est connu dans tout le département ! Notresection départementale est également présente auprès del'ODAC dans la commission solidarité. Depuis le 25 mai 2009,nous sommes également au conseil d'administration del'UDAC (secrétaire adjoint), suite à de nouvelles élections.Enfin, je voulais vous dire tout le plaisir que nos adhérentsprésents lors de notre assemblée générale du 5 mars 2009 onteu d'accueillir notre président national. En fin de séance, certainsde nos membres ont été récompensés pour leur dévouementet leur fidélité à notre association. Je terminerai monintervention en adressant mes sincères remerciements, tant àMarie-Ange qu'à M. ARMENGAU, pour leur disponibilité et leurgentillesse lors nos appels téléphoniques. »JG : « Lors de ma visite à Blois j’ai pu m’apercevoir que lasection était très bien gérée. Vous avez su mettre en place uneéquipe pour vous aider et vous les remercierez tous de mapart. Maintenant, il faut vous tourner vers les anciens desOPEX et ne pas les lâcher ! »4200 - LOIREC’est au tour de Lucien PRORIOL demonter à la tribune. « Je crois que nos adhérentsont bénéficié, cette année, des progrèsde la médecine concernant l'allongement dela durée de vie, car nous n'avons pas eu àdéplorer de décès, ce dont je me félicite grandement.Malgré tout, nous avons tous un an de plus que l'annéedernière, ce qui n'est pas fait pour améliorer notre pyramidedes âges et réduit encore un peu plus nos activités.Nous avons quand même la chance d'avoir un porte-drapeauissu de la guerre d'Algérie qui ne manque pas une cérémonieet qui a bien conservé l'esprit « volontaire ». Je tiens icià le féliciter. Cette guerre d'Algérie nous a également permisde recruter un ancien officier sur qui nous comptons beaucouppour assurer la relève. C'est sur cette génération du feuque nous allons porter nos efforts, tout en sachant que le terrainest déjà bien occupé !Notre section compte 42 membres, soit un de plus quel'année dernière, année de la fusion des sections 42-01 et 42-02.Cette réunification s’est bien passée grâce aux efforts denotre ami François CHAUVET. Par contre, notre inquiétudepersiste pour l'avenir… Un glorieux général du nom de CharlesDe GAULLE m'a appris qu'il ne faut jamais désespérer. Alorsosons y croire ! »4400 - LOIRE-ATLANTIQUEC’est le vice-président Auguste COUSINqui intervient, à la demande de son présidentdépartemental, Fernand LANCEREAU. Tousdeux montent à la tribune. Ils nous apportentle salut fraternel des volontaires de Loire-Atlantique.« Nous avons tenu notre assemblée générale le 28 marsdernier, sous la présidence de Gilbert GOUIN, administrateurfédéral, mandaté par le siège fédéral et dont l'intervention aété très appréciée. Cette réunion s'est déroulée en présencede Bernard CLOUET, conseiller général et maire de Pont -Château, d'une centaine de personnes et de nos amis duMaine-et-Loire. Nous avons célébré le 90 ème anniversaire de laFNCV et avons mis en service un nouveau drapeau départementalportant mention des quatre générations du feu.Comme pour les autres sections, notre souci principal est lerecrutement parmi les plus jeunes combattants d’AFN et desmissions extérieures. Certains ont encore à gérer leur vie pro -fessionnelle et ne viendront nous rejoindre qu'à l'approche dela retraite. Nous avons besoin d'eux aussi au conseil d'administrationpour assurer l'avenir, car malheureusement les effectifssont en baisse et l’âge moyen de nos membres ne permetpas de penser à une amélioration. Nous regrettons la réponsenégative de M. le ministre quant à l'attribution de la CCV auxvolontaires à contrat court et aux réservistes volontaires.Nous participons à toutes les cérémonies officielles avec ledrapeau et organisons, en juin, septembre et octobre, troisjournées du souvenir en hommage aux combattants mortspour la France dans le secteur de Saint-Nazaire en 1944 et1945. Le 11 mai 1945, soit trois jours après l’armistice, a eulieu à Bouvron en Loire-Atlantique, la reddition sans conditionsdes troupes allemandes de la poche de Saint-Nazaire et lecessez-le-feu qui mettait fin à la Seconde Guerre mondiale enEurope. Nous célébrerons le 65 ème anniversaire le 11 mai 2010.Nos permanences sont assurées les 2 ème et 4 ème dimanchede chaque mois à la mairie annexe de Nantes. Il est envisagéla création d'une maison du combattant à Nantes, après ledépart définitif de l'armée en 2010.Je remercie les membres du conseil d’administration et lespersonnes qui veulent bien s'investir pour le bon fonctionnementde notre association. Nous n’oublions pas le porte-drapeauqui accompagne nos camarades disparus. Nos remerciementsvont également au bureau fédéral pour le travail quotidien,sans oublier Marie-Ange qui nous réserve toujours lemeilleur accueil. »JG : « Vous restez une section solide. Il est vrai qu’il y ades départs « naturels » malheureusement. Mais vous avezencore des ressources dans votre département. Je souhaiteque votre section puisse rebondir et assurer l’avenir de noscamarades de la quatrième génération. »4500 - LOIRETLa section du Loiret comprend 37 adhérentsà jour de cotisation. C’est son présidentdépartemental, Louis ROBLIN, qui commenceson intervention par les conditions d’attributionde la croix du combattant volontaireavec barrette « missions extérieures ». Ledécret portant création de cette barrette a étépublié au journal officiel en 2008, confirme André ARMENGAU.A ce jour, aucune de liste de récipiendaires n’a été publiée au14

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses.Nous attendons avec impatience leur parution.« Actuellement, à la section nous avons trois adhérents quiremplissent les conditions pour obtenir cette distinction. Nousles aidons dans leurs démarches. Dernièrement, la FNACA aremis la croix du combattant volontaire à un récipiendaire nonencore adhérent. Celui-ci, contacté par nos soins, n'est toujourspas décidé à nous rejoindre !Nous sommes toujours présents aux cérémonies officielles.Merci à notre fidèle Yvette ROMBY, qui participe chaqueannée au séminaire des présidents en tant que secrétaire ettrésorière de la section. »4900 – MAINE-ET-LOIRELe président départemental Jean AUDICnous transmet le salut fraternel des Combat -tants Volontaires d’Anjou. « Je ne vais pasparler de ma section, je dirais la même choseque ceux qui sont intervenus avant moi. Pourla plupart, nous rencontrons les mêmes difficultés.Il faut continuer malgré tout notre travailde président départemental ou baisser les bras.Nous n’avons aucun problème particulier et les relationsavec les associations patriotiques du Maine-et-Loire sont cordiales.Pour m’aider, j’ai une équipe formidable autour de moi.Des gens qui s’investissent pour faire le travail mais personnepour prendre ma relève ! C’est comme cela et j’espère allerjusqu’à la fin. J’aime la FNCV et je suis un homme heureuxdans ma section. »JG : « Je crois que Jean AUDIC fait preuve d’un excès demodestie. Si tout va bien dans sa section, c’est grâce à sa personnalitéet parce qu’il sait se donner les moyens. »5100 - MARNESerge PLAQUIN, président départemental,nous apporte le bonjour pétillant de laChampagne et particulièrement de la Marne.« Je ne connais pas les sentiments qu'éprouventles vignerons des autres régions, mais enChampagne ils sont très satisfaits ! Il y a laqualité, la quantité et les vendanges se sontfaites sous le soleil. Ceci pour ne pas sombrer dans la morosité,il faut être positif et parler de ce qui est bien aussi.Je rencontre les mêmes difficultés que vous, mes amisprésidents des autres associations : décès, démissions, etc…Mais j’ai réussi à maintenir mon effectif qui est de 49 ; il devraitcroître de quelques nouveaux adhérents. Dans la mesure dupossible, j’assiste à toutes les cérémonies patriotiques dudépartement, aux différentes assemblées d'associations d'ancienscombattants, et elles sont nombreuses. C’est commecela que je rencontre les personnes qui portent la CCV. Maisce n'est pas facile d'obtenir une adhésion !Grâce à la Fédération, j’ai pu également retrouver d’ancienscamarades. Cela m’a fait très plaisir. »JG : Vous n’êtes pas un cas isolé. En allant à l’assembléegénérale de la section de Loire-Atlantique, j’ai pu égalementrencontrer un vieux compagnon perdu de vue depuis 1953 ! »5600 - MORBIHANAprès avoir exprimé sa satisfaction departiciper à ce séminaire, Gilbert GOUIN,administrateur fédéral demeurant dans lesCôtes-d’Armor, représente la section duMorbihan, et plus particulièrement le présidentJean BENAILLOU, ancien des OPEX.« Ce n’est pas facile pour lui de gérer cettesection. Il a participé aux opérations du Liban. C’est un garçonqui se donne à fond pour sa section. Il fait tout, du recrutementà la gestion des dossiers. C’est un volontaire né. C’est avecplaisir que je le représente aujourd’hui, voici son message :« Je suis désolé de ne pouvoir m'exprimer de vive voix à ceséminaire des présidents de notre prestigieuse Fédération,pour cause de responsabilités familiales. J'ai demandé àGilbert GOUIN, de bien vouloir lire ce texte.L'effectif de notre section départementale du Morbihan esten constante progression, puisqu'en un peu plus de deux ansde présidence, 22 membres sont venus grossir nos rangs,dont 10 issus des OPEX. Ceci est le fruit d'efforts soutenusdans la recherche de nouveaux adhérents.A noter également qu'un membre prestigieux est venunous rejoindre, il s'agit du colonel (h) Jean HERRAUD, grandcroixde la Légion d'honneur, volontaire parmi les volontaires,13 citations, guerre 1939/1945, Indochine et AFN. C’est pournotre section un grand honneur. »JG : « Au moment où cela n’allait plus dans la section suiteà des disputes internes, le jeune BENAILLOU n’y comprenaitrien. Il m’écrivait ses états d’âme et je l’ai encouragé à s’investir.Il s’est d’abord présenté comme secrétaire et puis, un beaujour, il y a eu une assemblée générale autour d’une table dansun restaurant où cela a été « la fin des haricots », c’est-à-diretout sauf une assemblée générale. Le président en titre apassé le manche à Jean BENAILLOU. J’étais très hésitant. Jepeux vous dire qu’avec tous les ennuis qu’il avait, il a malgrétout su s’imposer. Ce doit être un exemple pour tous. Il esttout à fait normal que derrière lui il y ait des anciens des missionsextérieures qui viennent rejoindre les rangs de la FNCVdu Morbihan. Il prend les initiatives qu’il faut. »5904 - NORD - CROIXDidier DEGANGT, président de section,était inscrit à ce séminaire des présidents.Tombé malade, c’est son vice-président,Christophe TARDIF DE PETITVILLE, quiintervient. « Au nom de notre président DidierDEGANDT, actuellement souffrant, je voustransmets l'amical salut des Ch’tis de la section59-04. Voici son message : « Une fois de plus, nous voiciréunis pour débattre de tous nos petits problèmes et réfléchirensemble à l'avenir de notre association et du monde combattant.Cela fait plaisir de se retrouver chaque année en compagnied'anciens ayant les mêmes valeurs, la même éthique etune même vision de la société.J’aurais dû venir accompagné des piliers de notre association,sans qui rien ne serait possible et qui contribuent à labonne marche de notre section, à savoir notre vice-président,Christophe DE PETITVILLE, notre secrétaire, Daniel DEKEY-SER, notre trésorier Daniel DESCHEPPER et notre porte-drapeauAlbert GAILLEZ. Merci aussi à leurs épouses, membresou non de la section, qui se trouvent bien souvent mêlées malgréelles à la marche des événements. Elles subissent... Enfin,généralement de bon cœur !15

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)La section se porte plutôt bien et nous sommes fiers, cetteannée, d'annoncer un effectif en hausse (100 au lieu de 94),compte tenu des radiations pour non-paiement de cotisation,des démissions et des déménagements pour d'autres sections.Nos activités, comme la plupart des sections, changentpeu d’une année sur l’autre et se résument de la façon suivante: une réunion mensuelle chaque premier mercredi du mois,un conseil d'administration par semestre, une assembléegénérale le dernier samedi de février (elle aura lieu le 27 février2010), participation systématique à toutes les cérémoniespatriotiques avec nos drapeaux, notre bourse aux armes quise tient le deuxième dimanche de janvier (nous en sommes àla 15 ème édition et son rayonnement dépasse notre régionadministrative), notre arbre de Noël avec remise de cadeauxaux enfants de militaires en activité, deux repas confraternelspour tous les membres de la section, ce qui maintient des liensentre tous les compagnons.A propos de liens, nous avons décidé de les renforcer avecles sections voisines et nous sommes très contents que celafonctionne. Nous nous invitons mutuellement, ce qu'a puconstater le président fédéral que j'ai rencontré à plusieursreprises chez nos voisins du Pas-de-Calais. »JG : « Tout ceci est encourageant. Les liens qui se sontnoués entre les sections régionales ne peuvent être que bénéfiques.»6000 - OISEC’est Jacques GAGNIARD qui intervientau nom de la section de l’Oise. « Mon interventionsera très brève car je préside cettesection mais je n’ai malheureusement pasbeaucoup de temps à lui consacrer. Je saisque les membres ont besoin qu’on leurremonte le moral et de voir un peu plus leurprésident, surtout les dirigeants. Quoi qu’il en soit, l’essentielest de mener des actions que l’on a initiées depuis deux outrois ans parce qu’au travers de celles-ci, l’image de la FNCVest forte dans le département.Nous avons dans l’Oise, sur un petit coin de terre entre leschamps de betteraves, un ossuaire où sont rassemblés lesrestes de tous les citoyens soviétiques morts sur le sol françaispendant la Seconde Guerre mondiale. Ce territoire appartientà la Russie. Le préfet a la charge d’y organiser une cérémonieà laquelle sont invités tous les ambassadeurs des républiquesde l’ex-URSS. C’est l’ambassadeur de la Fédérationde Russie qui en est le chef de file. Comme j’ai été élu auprèsdu préfet comme vice-président à la commission départementaledes anciens combattants, on m’a demandé d’organiser,tous les ans, une cérémonie qui prend de plus en plus d’ampleur.Je fais appel à mes camarades de la section FNCV del’Oise pour m’aider et nous avons, sur le plan local, de plus enplus de participants. Cette année, 80 drapeaux étaient présents.En direction des jeunes, nous avons agi sur le thème de lamémoire. Nous avons pris en charge, avec le principal d’uncollège et leur professeur d’histoire, les élèves d’une classe de3 ème . Le drapeau des FFL du département leur a été confié.Dans le programme dispensé à ces jeunes, le professeurd’histoire dégage deux ou trois heures par an pour que desanciens combattants viennent leur parler de leur vécu. Tousles ans, un voyage à Paris se termine par le ravivage de laFlamme à l’arc de Triomphe. L’année dernière, le responsablede cette cérémonie a demandé au jeune qui portait le drapeauFFL, escorté de deux de ses camardes, de se porter en tête ducortège des drapeaux. Cela a créé un choc psychologique trèsfort à l’intérieur de cette classe. A la fin de l’année scolaire, unecérémonie sera organisée afin que ceux qui passent en seconderemettent le drapeau à une nouvelle classe de 3 ème . »6600 - PYRÉNÉES-ORIENTALESCela fait neuf ans que Jean-ClaudeRICHET préside cette section. « C'est toujoursavec joie que je viens au séminaire. Les1400 km aller-retour ne me font pas peur !L'association de Perpignan compte 100adhérents (4 ont été radiés pour non-paiementde cotisation). Nous avons deux dossiers en instanced'adhésion.Notre objectif est toujours le recrutement. Pour cela, noustenons un stand au forum des associations pendant deuxjours, en janvier. Des articles de presse passent régulièrementsur le journal local ainsi que sur deux radios locales. Nousorganisons deux voyages par an et une assemblée généraleavec un dépôt de gerbe en présence d'une fanfare, ainsi que14 drapeaux de diverses associations. Cette rencontre est suivied'un repas dansant.Par ailleurs, nous sommes présents à toutes les cérémoniesofficielles, avec le drapeau de la section. Nous visitonsnos membres qui sont hospitalisés, placés en maison deconvalescence ou de retraite. Par ailleurs, nous avons de bonscontacts avec la directrice de l'ONAC du département, ainsiqu'avec les autres responsables des associations amies. »6700 - BAS-RHIN« Les membres de la section du Bas-Rhinvous adressent leurs cordiales salutations,nous dit le président départemental JacquesPOTASCHMANN. Nos activités sont semblablesà celles des autres sections de laFNCV. Notre effectif reste stable. Nous entretenonsde bonnes relations, tant avec les autorités administrativesque militaires. Nous participons régulièrement aux différentescérémonies commémoratives sur le département duBas-Rhin, ainsi que dans les départements limitrophes.Lors de notre dernière assemblée générale, le 18 avril2009, nous avons tout particulièrement et dignement célébréle 90 ème anniversaire de la FNCV. Une plaquette, rappelant cetanniversaire, a été réalisée à mon initiative. Elle a été trèsappréciée par tous les membres de notre section et même audelà.Cette assemblée a été préparée par notre comité dedirection départemental avec, en premier lieu, les travaux statutaires,puis une belle cérémonie au monument aux Mortsd’Hœnheim, avec une remise de décorations et un dépôt degerbe. Ensuite, a eu lieu la célébration d'un office religieux àl'église du village par le curé de la paroisse, le colonel PierreMEKIFFA, diacre permanent et assesseur de notre section, etle pasteur BLUMENROEDER. Cette assemblée s'est terminéepar le verre de l'amitié offert par la municipalité puis un repaspris en commun.Hormis les autorités présentes (voir « Les Volontaires dejuin 2009), nous remercions tout particulièrement de leur présenceles responsables FNCV, à savoir, Serge PLAQUIN, présidentdépartemental de la Marne, Claude LEFORT, présidentde la section de Colmar-Mulhouse, Albert RUHF, vice-prési-16

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)7600 - SEINE-MARITIME« Je vous apporte le salut fraternel desadhérents de la section 76-00, nous dit sonprésident Guy LORIN. Trêve de bla-bla inutile,la section a perdu deux adhérents cetteannée. Le premier avait 84 ans et le second ademandé sa mutation, non pour incompatibilitéd'humeur, mais pour mieux participer aux activités d'unesection. Il réside en effet à Paris. Notre effectif se trouve ainsiramené à 28, encore que 3 n'ont pas encore réglé leur cotisation2009, ce qui ne présage rien de bon, sachant que l'un estâgé de 77 ans, demeure à 70 km et vit chez sa fille, que l’autre,âgé de 85 ans, ne conduit plus et que le troisième réside enMoselle. C’est le plus à plaindre. Il est alité depuis plus de sixmois, alternant domicile et hôpital. Je ne suis pas satisfait decette situation. J'ai bien quelques contacts, surtout téléphoniquesavec des anciens des OPEX, mais dans l'espoir que jeleur donne des nouvelles sur l'avancement du dossier relatif àl'attribution de la carte du combattant, pas pour nousrejoindre.Avant de clore cette lamentation, je voudrais terminer pardes félicitations que j'adresse à trois membres de la section,dont l'éloignement de leur domicile les empêche de participerphysiquement à nos réunions. Je veux parler de Pierre MAL-ENFANT, 84 ans, membre depuis 1950, résidant depuis longdentde la section de Sundgau, Gérard MANGIN, administrateurnational et vice-président de la section du Doubs, ainsique les personnes qui les accompagnaient.Pour le 90 ème anniversaire, j’aimerais qu’on ait une penséeparticulière pour quelques grands hommes qui nous ont quittés,à savoir Henri EUGENE, Maurice CORBEAU, FrançoisGOETZ, le docteur Pierre CASTIN, Maurice SAUVE et JacquesSCHALLER. »JG : « Bravo pour vos initiatives. J’avoue qu’au niveaunational nous n’avons pas été capables d’en faire autant. »avons organisé un magnifique voyage de deux jours auPlateau des Glières et aux environs d'Annecy. Pour le moisprochain, nous prévoyons une visite du musée de la Légiond'honneur qui, après de profondes modifications, est maintenantparticulièrement intéressant. Enfin, pour le mois de mai2010 nous avons déjà commencé l'organisation d'un voyagede deux jours au Struthof, à Colmar et ses environs. Parailleurs, comme vous le savez, je participe systématiquementaux nombreuses cérémonies commémoratives et ravivages dela Flamme. Merci à notre porte-drapeau qui nous représentetrès activement. »7000 - HAUTE-SAÔNEJean GERBIER, président départemental,vient nous parler des adhérents de la section70-00. « Aujourd’hui je n’ai pas grand-chosed’intéressant à vous dire… Le docteur PierreCASTIN avait dit un jour « Je n’ai rien à vousdire, les peuples heureux n’ont pas d’his -toire. ». Eh bien ! Aujourd’hui je n’ai pas d’histoireà vous raconter mais je ne suis pas heureux pour autant.J’ai été longtemps absolument seul à la tête de cette section.Lorsque j’ai accepté la présidence, je n’étais pas candidat.Je ne voulais pas voir mourir cette association, aussi j’enai pris les rênes. Elle était timide, j’ai essayé de la faireconnaître auprès des autorités civiles et militaires. Mais malheureusement,mon état de santé ne me permet plus de continuer.J’entends difficilement, je vous vois à peine, alors unprésident comme cela ou rien, c’est pareil. Je ne me vois paslaisser tomber la section comme cela. Je vais prendre contactavec les sections voisines afin de savoir si nous ne pouvonspas nous rattacher à l’une ou l’autre. »JG : « C’est très bien, en effet, d’avoir fait cette analyseavec franchise et réalisme. Je crois qu’il est très difficile detrouver une solution. Vous rapprocher de la section du Doubsen serait une. Il est évident que si vous partez dans cetteoptique, tous les adhérents ne suivront pas. La section deHaute-Saône n’a pas démérité de la FNCV depuis desannées. »7500 - PARISAlain BATAILLON DEBES monte à la tribune.« Notre vice-président, Renaud SEGA-LEN, qui participe à ce séminaire, et moimême,sommes heureux de vous transmettreles amitiés de nos administrateurs. Précisonsqu’ils se sont réunis le 7 septembre dernieravec un taux de participation toujours exemplaire.Cette année, malgré la disparition de plusieurs adhérents,notre effectif est resté stable. A ce jour, il manque quelquescotisations mais nous espérons les recevoir avant la fin dumois. Les permanences et déjeuners mensuels fonctionnentnormalement. Vous serez toujours les bienvenus au restaurantMedova, à 12 H, le troisième mercredi de chaque mois, lors devos passages à Paris.Parlons des sorties amicales. Tout d'abord, nous avons faitune sympathique visite de l’historial Charles-de-Gaulle desInvalides, suivi d'un excellent déjeuner. En mai dernier, nous7509 - ADHÉRENTS DIRECTSLe secrétaire général, André ARMEN-GAU, est responsable de la section dite des« adhérents directs ». « Elle compte à ce jour324 membres pratiquement tous à jour decotisation. En règle générale, la régularisationintervient en fin d’année, lors denotre envoi des vœux et l’appel à cotisationpour l’année suivante.Cette section regroupe principalement des adhérents résidantà l’étranger et ceux demeurant dans des départementsoù nous ne sommes malheureusement pas représentés, ainsique ceux qui ne souhaitent pas, pour une raison ou une autre,rejoindre une section donnée.Nous ne faisons pas de recrutement à proprement parler.La plupart ont adhéré après la visite de notre site : ce sontessentiellement des jeunes ayant servi en OPEX.Je tiens, une nouvelle fois, à remercier particulièrementtous ceux qui ont bien voulu arrondir le montant de leur cotisationet bien sûr, ceux qui nous adressent des dons tout aulong de l’année, parfois jusqu’à 1 000 euros. C’est le maximumque nous avons reçu de la part d’un responsable de notreFédération qui tient à rester anonyme. Encore une fois, ungrand merci à eux.17

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)temps à Strasbourg. C'est notre doyen ; de Louis CLAMAGE-RANT, 86 ans, membre depuis 1983 résidant au Canadadepuis plusieurs décennies et enfin de René NEGRIER, 84ans, membre depuis 1989, ancien administrateur de la sectionrésidant depuis pas mal d'années à Bourgueil (37). Tous sontd'anciens Normands attachés à leurs racines. Je les remerciede leur fidélité et les assure de ma franche amitié. »JG : « Ceci m’amène à vous dire une petite chose que j’aiau travers de la gorge... Combien d’entre vous m’ont-ilsdemandé une plaquette présentant la FNCV ? Elle est sortiedepuis plus de six mois, on a fait paraître un modèle dans« Les Volontaires ». Elles sont à votre disposition au siègefédéral. Très peu en ont demandé. Ce document n’est pasparfait mais a le mérite d’exister. Il peut vous aider à recruter…»Jean-Baptiste SCELLES (26-00) : « Chacun de nosmembres ayant assisté à l’assemblée générale en a reçu une,charge à eux de la donner à un futur membre. »Michel ALHERITIERE (21-00) : « J’en joins une à chacunde mes courriers à destination des autorités civiles et militairesen espérant des retours… »7605 - ELBEUF & ENVIRONS« Je vous apporte le salut fraternel desamis de notre section d'Elbeuf et de sesenvirons, nous dit son président, DanielCROUILLEBOIS. Permettez-moi d'abord derendre hommage à notre ancien secrétaire ettrésorier, Bernard BADET, qui a été, durant denombreuses années, la cheville ouvrière denotre groupement, et qui, pour raison de santé, a rendu sescomptes. Il nous prodigue toujours ses conseils éclairés.Malgré tout, je suis serein quant au devenir de la section, carnotre ami François SANSON lui a succédé, plein d'enthousiasmeet de compétence.Notre effectif a légèrement baissé, mais forts de nos 55membres, dont 30 actifs, nous nous maintenons groupés pourassister aux cérémonies patriotiques. Les municipalités comptentsur nous, les calots verts et rouges sont toujours là !Nous organisons un banquet chaque 8 Mai et lors de notreassemblée générale. Nos amis des sections de l'Eure, emmenéspar Max FLANQUART et Pierre-Léopold PORTIER, se joignentà nous. C'est dire notre rayonnement et les bonnes relationsque nous entretenons avec tous les combattants et particulièrementavec les combattants volontaires. Enfin, nousrépondons toujours aux manifestations organisées par notreFédération, le ravivage de la Flamme, le séminaire des présidentset l'assemblée générale.Ainsi, nous poursuivons notre petit bonhomme de chemin,recherchant toujours la camaraderie, la fraternité entre toutesles générations du feu, en démontrant aux autres associationsla cohésion de notre section. »décès dont ceux du président départemental JacquesSCHALLER, de 4 administrateurs départementaux et d’uncompagnon de la Libération, le prince Nicolas WIROUBOFF.Par ailleurs, nous avons dû enregistrer également 3 démissions.Trois membres ont quitté le département sans laisserd'adresse, et 13 ont été radiés pour non-paiement de cotisation.Heureusement, 6 nouveaux adhérents sont venus nousrejoindre et nous avons 3 dossiers en cours.Nous sommes en train de regrouper en une seule section,sur le plan administratif, les sous-sections de Melun,Montereau-Fault-Yonne et Coulommiers, celle de Provinsétant déjà rattachée depuis le début de l'année. Ces dernièresgarderont leurs activités patriotiques.Nous ne dirons jamais assez l'effort qui doit être fait pourrecruter. Il y a encore un noyau important, mais les anciens nesont plus motivés et les jeunes pas encore !En ce qui concerne nos activités, nous sommes présents àtoutes les manifestations patriotiques importantes, nombreusesdans le département.Le drapeau départemental et les quatre drapeaux dessous-sections nous permettent cette représentation effectiveet efficace. Tous nos membres sont accompagnés à leur dernièredemeure par un ou plusieurs de nos drapeaux. Lorsquenous n'avons pas été prévenus suffisamment tôt, une lettre decondoléances est adressée à la famille.Nous remercions vivement nos porte-drapeau dont la fidélitéest digne de notre respect et de notre reconnaissance. Parailleurs, nous répondons également “présent” aux cérémoniesorganisées par le 2° Hussard, l'EOGN (baptêmes de promotion),l'Ecole de Gendarmerie de Fontainebleau (fin de stagedes motards, remise de CCV, dont celle au colonel LARREUR,ici présent, qui a accepté de prendre le poste de présidentdépartemental lors de notre prochain congrès le 13 mars2010), vœux (préfet, maire,...), assemblée générale de la sectionFNCV de l'Yonne, nous siégeons dans différentes commissionsde l'UDAC, nous organisons trois conseils d'administrationet un congrès départemental auquel nous convions lesprésidents des départements voisins.Il est important que nous ayons des contacts avec eux.Pour finir, un voyage en car est systématiquement organisé àl'occasion du pèlerinage annuel de la FNCV au Mont-Valérienet au rivage de la Flamme. Généralement, les sections desYvelines et de l'Yonne se joignent à nous. »JG : « Merci de ce compte-rendu relativement bref par rapportà l’étendue de ce département. Il n’est pas facile de dirigerun département comme la Seine-et-Marne. Dans certainessous-sections, vous avez des difficultés pour le passage deflambeau. L’arrivée du colonel Jean-Pierre LARREUR laisseentrevoir un meilleur horizon. J’espère que ce séminaire l’auraéclairé par rapport aux buts de la FNCV et l’ambiance qui yrègne. J’espère que l’année prochaine il sera présent en qualitéde président départemental. »7700 - SEINE-ET-MARNELa section de Seine-et-Marne nous adresseson amical souvenir par la voix deJacques FERCOQ, doyen de notre conseild’administration fédéral. « Comme vous lesavez, notre section est en deuil. Nous avonsà déplorer, depuis le dernier séminaire, 2478-00 - YVELINES9500 - VAL-D’OISEJean LE FEVRE, président des sectionsdes Yvelines et du Val-d’Oise, monte à la tribune.« Je suis président depuis quelquesannées dans ces deux départements. Unaccident, il y a quelques temps, m’oblige àralentir mes activités. Notre trésorière départementale,18

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)Madeleine MOULIN, a également de gros soucis de santé, toutcomme mon secrétaire, hospitalisé depuis quelques mois. Jesuis donc un président pessimiste et je suis obligé d’avoir plusieurscasquettes. J’essaye au maximum, avec mes portedrapeaux,d’être présent à toutes les cérémonies. Pour la premièrefois, cette année, j’ai de grosses difficultés à faire rentrerles cotisations. Plus d’un quart de nos adhérents n’a, à ce jour,pas encore réglé les cotisations. Cela pour vous dire quebeaucoup de compagnons ayant vécu 1939-1945 et l’Indo -chine sont arrivés à un âge avancé et supportent toutes lesconséquences dues à leur âge. Je suis donc pessimiste carc’est très difficile de remplir nos fonctions, de voir des compagnonsdiminués. Ce n’est pas très gai.Le recrutement s’avère difficile également. J’avais la chance,chaque année, de réunir tous les compagnons et leursépouses à la Maison de la Gendarmerie de Saint-Gratien.Nous y étions toujours très bien reçus. Les gendarmes,comme les militaires, ont dû restreindre leurs frais généraux etdonc fermer cette maison. Malgré tout, nous essayons de faireface. Je tiens à remercier Guy LE NAOU qui m’aide beaucouppour la tenue de la comptabilité, entre-autres.Je pensais avoir trouvé un successeur, mais, devant l’ampleurde la tâche, il s’est quelque peu défilé. Je n’ai plus aucunenouvelle de lui. »JG : « Vous m’avez gentiment invité à votre assembléegénérale qui aura lieu dans quelques jours. Vous pouvezcompter sur moi. Je serais présent pour vous soutenir auprèsde vos camarades ! »8303 - VAR - LE PRADETNous descendons plein sud avec GérardTURNY. « Je suis le président de la sectiondu Pradet et j’ai également l’honneur d’êtreadministrateur national. Encore une fois, jedéplore l’absence d’autres présidents de sectiondu Var. C’est un grand département où ily a énormément d’anciens combattants titulairesde la CCV. Vous n’êtes pas sans savoir que Fréjus étaitla plaque tournante du départ pour le grand voyage.Beaucoup d’anciens combattants résident dans ce département.Le problème, c’est qu’il y a plusieurs sections : Bandol,Fréjus, Hyères, Toulon et Draguignan. Et un de nos amis avoulu créer une section à Toulon, ce qui fait que certains compagnonsont souhaité s’y rattacher, et c’est normal. Je suisdonc descendu à 30 adhérents au lieu de 45.Maintenant, ce que j’aurais voulu, c’est que les présidentsde section essayent un rapprochement. Je leur avais écrit, lesinvitant à me rencontrer. Nous aurions pu parler des problèmescommuns à toutes les autres sections. Je n’ai reçuaucune réponse. J’ai eu des contacts téléphoniques avecnotre ami André DELAITE, président de Hyères, qui vient de seretirer à La Londe pour raison de santé. Pour l’instant, les tentativesde rapprochement n’ont rien donné. Je ne désespèrepas, la situation peut évoluer, je me bats pour que celabouge. »JG : « En effet, j’étais très satisfait quand vous avez été éluadministrateur fédéral. Je pensais que vous pourriez réussir àsauver quelques sections et à les rassembler. C’est biend’avoir quatre ou cinq sections dans ce département qui ahérité de l’histoire, c'est-à-dire du débarquement de Provenceet d’un certain nombre d’anciens de Rhin-et-Danube, mais il ya les effets de l’âge et, en effet, pour que les responsables etprésidents se remettent en cause, c’est un gros problème. Jesuis à votre disposition, si vous arrivez à les rassembler, pourleur apporter la bonne parole. Je commence à vous connaîtreet je sais que vous ne lâcherez pas votre poste. Je pense quedans cette région, c’est quand même malheureux que la FNCVsoit en train de décliner. Je vous encourage à poursuivre malgrétout. »8600 - VIENNEC’est au tour de Guy GENET de nous parlerde son département, la Vienne. « Je vousprésente, messieurs les membres du bureaufédéral, mon plus profond respect pour tout letravail que vous accomplissez.La Vienne rencontrant les mêmes problèmesque dans la plupart des autres sections, je ne vais pasm’y attarder. Si vous le permettez, j’ai eu récemment, avec M.François BUTEAU, président de la section de Niort de la FNCVet de l’UDAC des Deux-Sèvres, une réunion avec des autoritéslocales, concernant mon ancien régiment. Voilà ce que j’yai dit : « C’est avec une grande émotion et beaucoup de fiertéque nous assistons à la mise à l’honneur de notre premier drapeaudes Volontaires FFI du 114 ème RI dans la salle de l’UDACdes Deux-Sèvres. Merci à notre ami BUTEAU pour cette trèsbelle idée d’exposer ce drapeau qui nous rappelle tellement desouvenirs, alors que face au déshonneur de l’armistice deVichy, les premiers résistants répondaient par un patriotismeinébranlable dans le département. En 1944, nous étions prèsde 3000, pour la plupart de très jeunes volontaires démunis detout, sauf d’espérance, unis par une certaine idée de laFrance. Puis vint le tour de force notre chef, EdmondPROUST, alias Gaby, puis alias Chaumette dans la clandestinité,avec la reconstitution de cet ancien et glorieux régimentdes Deux-Sèvres, le 114 ème régiment d’infanterie. Cette troupe,issue des maquis du département, 2833 hommes sans uniforme,très peu armés, un encadrement de circonstance, va enquelques semaines se métamorphoser en régiment régulier.Ces combattants, après avoir été des résistants, des réfractaires,des saboteurs, se sont engagés pour la durée de laguerre auprès du 114 ème RI, se retrouvent après un entraînementintensif de quelques semaines, devant la redoutablepoche de La Rochelle où 18 000 Allemands sont formidablementretranchés. L’attaque allemande du 1 er mars 1945, lancéeà l’aube directement sur le 114 ème , surprend nos avantpostes.Devant l’importance de l’attaque et sa mise en œuvre,le régiment plie mais ne rompt pas. Après de durs combats quidurèrent toute la journée, nous devions déplorer 17 morts, 41blessés et 283 prisonniers appartenant aux différentes compagniesqui subirent le choc. La contre-attaque organisée par le114 ème avec l’appui de deux bataillons du 4 ème Zouaves, les blindésdu 13 ème Dragons, les Spahis marocains et les batteries du12 ème RI, obligèrent les Allemands à se replier vers 17 H 30,puis à demander une trêve pour ramasser leurs morts et leursblessés. Nos brancardiers, qui ont participé à cette opérationsous le contrôle de la Croix Rouge, ont dénombré 172 cada -vres allemands et un nombre de blessés estimé à environ 450.Une rude journée pour les deux adversaires… Le 114 a besoinde se réorganiser. La section de commandement régimentairerenforcée monte en ligne. Dans les affrontements subis, elleaura un blessé grave et deux légers, dont votre serviteur. Le 2avril 1945, une délégation du 114 ème monte à Paris pour y recevoir,des mains du général De GAULLE, le nouveau drapeaudu régiment. Ce fut un moment mémorable que cette reconnaissanceofficielle. Après huit mois de combats ou d’affrontementssporadiques, 55 de mes camarades plus 6 rattachés19

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)provisoirement au 114 ème , furent tués. Célébrer leur mémoire,c’est mettre à leur place, c’est-à-dire au plus haut, ceux quim’ont permis d’être ce que je suis maintenant... Votre souveniréclaire toujours mes pensées. » Pour terminer, je voudraisremercier mes camarades de combats de m’avoir appris leschoses les plus importantes de ma vie d’alors, le respect, lecourage réfléchi, l’amitié d’avoir bien voulu me suivre dans descirconstances parfois difficiles et d’avoir partagé avec moi desmoments si précieux qui vous marquent pour la vie. »9000 - TERRITOIRE DE BELFORTPour clore les interventions de ce séminaire,nous accueillons le président départemental,Paul GROUBET, à la tribune. « LeTerritoire de Belfort vous salue bien. NotreLion n’est pas mort, mais il est tout triste avectout ce qui se passe dans le coin…La section compte actuellement 30 adhérents dont lamoyenne d’âge se situe au-delà des 74 ans pour 28 d’entrenous. Les deux plus jeunes ont 65 et 42 ans. Même si notresection est réduite en effectif, elle est dignement représentéeau point de vue décorations. Nous comptons dans nos rangscinq chevaliers de la Légion d’honneur, quatre titulaires de lamédaille militaire et un décoré de l’ONM. Nos adhérents ontdes difficultés de mobilité du fait de l’âge mais, malgré tout, ilssont toujours heureux de se retrouver pour les réunions, repasde cohésion et après-midi récréatifs organisés en communavec les retraités militaires. On voit les rangs qui s’éclaircissentet cela ne donne pas de baume au cœur.Nous avons la chance d’avoir deux régiments stationnésdans le département, le 35 ème régiment d’infanterie et le 1 er régimentd’artillerie. On reçoit leurs invitations et nous y répondons.Je leur ai distribué la plaquette de la FNCV mais, à l’heureactuelle, personne n’est encore décidé pour nousrejoindre. »JG : « C’est une très bonne idée d’avoir déposé des plaquettesde la FNCV dans ces régiments. Le grain est semé. Cequi est formidable c’est qu’à travers ces documents, onconnait l’existence la FNCV dans les unités d’active.Personnellement, je n’ai connu la Fédération qu’au moment oùje prenais ma retraite. Il faut continuer. »INTERVENTION DU REPRÉSENTANT DE LA FNAMAlain CLERC, représentant la FédérationNationale André Maginot (FNAM), est invité àla tribune pour les allocutions de clôture. Ilexcuse le président national Maurice GAM-BERT, retenu par d’autres obligations. « Jevais vous parler principalement des troisactions de la FNAM, à savoir le social et lasolidarité, l’humanitaire et la mémoire.La Grande-Garenne est la vitrine du social de la FNAM.C’est la maison de ses 330 000 adhérents et 258 groupements.Plus vous venez nombreux, moins elle coûte d’argent.C’est également la résidence médicalisée André Maginot,située à l’entrée de la Grande-Garenne. Elle coûte égalementde l’argent et c’est normal, c’est ça le social, tout comme l’argentque l’on donne à nos groupements pour leurs actionssociales et à nos adhérents à qui l’on accorde des aides financières.Cela revient pour nous à régler des obsèques, deslunettes, des dentiers, des remplissages de cuves de fuel…Faites-nous connaître vos besoins, on interviendra. C’est notrerôle.Concernant ce que l’on appelle l’humanitaire, à savoir laparticipation aux grandes causes : par exemple, notre présidentMaurice GAMBERT a remis un chèque au service de cardiologiedu Val-de-Grâce qui lui permettra de payer un équipementnécessaire pour mieux traiter certaines affections cardiaques.Avant cela, c’est l’hôpital Percy qui a reçu un chèquepour créer une salle d’exploration fonctionnelle. L’InstitutNational des Invalides a également été aidé dans ses actions.C’est aussi la participation financière aux grandes causesnationales comme la lutte contre la maladie d’Alzheimer.Notre troisième volet concerne la mémoire. Je rajouteraiégalement à la mémoire, la défense des droits. Nous sponsorisonsl’ONAC, nous aidons le mémorial de Verdun, nous organisonsle prix du civisme et de la mémoire… Je l’ai dit, nousavons aussi une action de défense de nos droits d’ancienscombattants qui, c’est bien connu, ne rapportent rien maiscoûtent beaucoup. Nos actions touchent essentiellement audroit à réparation des préjudices subis et à la reconnaissancede chacun… C’est également quelques actions ponctuelles enfaisant reconnaître des droits individuels. »Puis Alain CLERC nous parle de l’avancée du dossier de laCCV avec barrette « missions extérieures ». « Actuellement, onnous oppose le fait qu’elle a été créée pour récompenser lescombattants volontaires qui, en raison de leur âge ou de leurstatut, n’étaient astreints à aucune obligation de service ;concernant plus spécifiquement les réservistes, que ce sontdes militaires comme les autres. Il n’y a donc pas de raison deles traiter différemment. Nous ne sommes pas d’accord. Eneffet, depuis la fin de la conscription, le citoyen n’est astreint àrien lorsqu’il se décide à s’engager dans l’armée ou dans laréserve, il devient donc un volontaire. Evi dem ment, il est éligibleà la Légion d’honneur, à la médaille militaire ou à l’ONMpour ses actions ultérieures. Mais à l’origine il a été un volontaire.C’est cela la véritable argumentation. Il n’y a pas de raisonde traiter nos jeunes moins bien que nous n’avons été traitésnous-mêmes. Nous allons donc aller en Conseil d’Etat afind’obtenir une décision jurisprudentielle. Ce n’est pas gagné,mais nous avons un espoir raisonné que nous espérons raisonnable.Le but, c’est d’obtenir la reconnaissance du volontariatde nos jeunes, véritable acte de foi qui engage leur vie, personnelle,familiale et professionnelle. Nous avons un message àleur transmettre : la FNCV a vocation à regrouper tous lesvolontaires qui ont combattu. Une fois qu’ils seront avec nous,nous allons nous occuper d’eux. C’est notre avenir…Comme il a été dit lors de ce séminaire, plus vous distribuerezde plaquettes de la FNCV, plus on entendra parler dela FNCV. Vous ne semez peut-être pas pour maintenant, maispour l’avenir...J’ai également été président départemental. Il y a dix ans,j’avais déjà les mêmes problèmes que vous tous, manqued’argent, des kilomètres à parcourir en voiture... Mais, danstous les villages, il y a des panneaux d’affichage associatif. Ilssont gratuits, profitez-en. Vous nouerez des contacts et peutêtrerecruterez.Par contre, attention, si par hasard un jeune s’égare dansvotre section, élisez-le tout de suite dans votre bureau, ne le20

Séminaire des Présidents 2009 - Neuvy-sur-Barangeon (suite)collez pas au fond de la salle de l’assemblée générale, vousprenez le risque de ne plus jamais le revoir !J’ai le beau rôle avec ma casquette de la FNAM. Mais il nefaut pas oublier que si cette fédération existe, c’est parce quela FNCV existe, tout comme les 257 autres groupements. LaFNCV, ce n’est pas le président GAGNIARD, ce n’est pasMarie-Ange, c’est vous, présidents de section. C’est parceque vous êtes là que la FNCV existe. Vous pesez dans lemonde qui est le nôtre et ce n’est pas parce que la FNAM estbonne, c’est parce que vous êtes là. »ALLOCUTION DE CLÔTUREDU PRÉSIDENTJacques GAGNIARD, président national, clôture ce séminairedes présidents avec ces mots : « On peut retenir de cettebrillante intervention que j’ai, à mes côtés, un administrateurnational qui domine non seulement les problèmes de la FNAMmais également ceux de la FNCV. Je tiens à le remercier surtous les plans. Nous sommes sur la même longueur d’onde.Concernant ce séminaire, nous avons 38 sections sur 90qui sont représentées. Certes, c’est moins de la moitié. Celaconfirme que notre Fédération fonctionne à deux vitesses,comme je l’avais écrit dans l’un de mes récents éditoriaux.Cette constatation ne doit pas nous freiner, au contraire.Ce sont les sections les plus actives, qui viennent de nousle montrer lors de ce séminaire, qui portent le fardeau de cellesqui restent sur le bord du chemin. Je crois que l’on en est toutà fait capable. Ce chiffre est aussi significatif de la diversité decelles qui ont choisi de surmonter les obstacles et d’être présentesau séminaire.Il y a les plus importantes et les plus modestes. Seul levolontarisme des présidents est la valeur commune qui lesrapproche. Dans ce volontarisme partagé il ressort deux dominantes.La conviction que l’avenir de la FNCV passe par lerecrutement des OPEX, et cet avis général me conforte dansl’orientation choisie il y a quelques années. Plus que lesannées précédentes, vous avez tous la volonté de réfléchirensemble dans le cadre de ce séminaire qui est le temps fortde l’année.Le recrutement indispensable desOPEX est décliné tout naturellement parune décision importante, celle d’accueillirà part entière les anciens desOPEX, sans attendre leur éligibilité à laCCV. En cela, la FNCV, dans le cadre deses objectifs initiés depuis de longuesannées, veut privilégier l’essentiel duvolontariat combattant, en réunissant enson sein tous ceux qui ont fait d’un actede volontariat, un acte de volontariatavéré, et qui sont titulaires de la carte ducombattant.Deuxième dominante, la sortie prochained’un décret définissant les nouvellesconditions d’attribution de la cartedu combattant. Vous en avez tous mesurél’importance au cours de ces deuxjournées de travaux. Par ailleurs, vousaurez constaté que votre bureau directeurtravaille sur deux pistes distinctespour l’élargissement de la CCV auxautres catégories d’anciens des missionsextérieures, les réservistes et les engagésvolontaires. La première repose surun dossier « test » dont on vous a parlé qui, à notre avis, estlargement éligible à la CCV. La seconde catégorie d’anciensdes missions extérieures, c’est celle des engagés volontaires.L’attribution de la CCV sera liée à l’attribution de la carte ducombattant et la pression exercée par les engagés euxmêmesauprès de leurs instances de gestion, en liaison avecla FNCV.Parmi les questions d’intérêt général qui ont été les plusévoquées lors du séminaire des présidents, ce sont les relationsavec certaines associations d’anciens combattants. Jevous ai donné mon point de vue, je n’y reviendrai pas.A travers vous, messieurs les présidents et administrateurs,j’ai ressenti un nouvel élan dont j’avais besoin pourcontinuer à conduire la FNCV, FNCV que vous m’avez confiéeil y a cinq ans. J’ai trouvé une Fédération volontariste, confiantedans l’avenir, fière d’être ce qu’elle a toujours été : uneFédération pas comme les autres, comme je l’ai entendu de labouche de compagnons venus nous rejoindre récemment.Etre à l’avant-garde du monde combattant est sans doute unecharge prestigieuse, à nous de l’assumer à travers toutes lesinstances régionales et nationales auxquelles nous participons.Merci à tous de m’avoir écouté, d’avoir participé à ceséminaire. »CÉRÉMONIE DE CLÔTURELa cérémonie des couleurs se déroule à 11 H 30 devant lastèle André MAGINOT. Il est procédé à la remise de médaillesassociatives. La médaille de la FNAM est remise par AlainCLERC à Paul GROUBET (or), Maximilien LIOTTIER (argent),René GILLONNEAU et Daniel CROUILLEBOIS (bronze). Lesmédailles de la FNCV sont remises par Jacques GAGNIARD,Jacques POTASCHMANN et Max FLANQUART à JeanFORESTIER, Jean GERBIER et Alexandre OGER (or), GérardTURNY, Yvette ROMBY et Georges CIPREO (argent), PierreCERUTTI et Lucien ROUSSEAU (bronze).Pour clore cette avant-dernière rencontre nationale de l’année,tous les membres présents se mettent en place pour laphoto souvenir puis se retrouvent à la salle à manger où lesattend un excellent repas.21

22CLÔTURE DU SÉMINAIRE 2009

LA F.N.C.V. VOUS INFORME...MÉDAILLE MILITAIRESUPPRESSION DUCONTINGENTEMENTDe nombreuses questions tendant à lasuppression du contingentement de lamédaille militaire ont été posées au ministrede la Défense par les députés et sénateurs.Réponses publiées au JO del’Assemblée Nationale du 1 er décembre2009, page 11407, et au JO du Sénat, page2803 : « Instituée par décret du 22 janvier1852, la médaille militaire a vocation àrécompenser les services individuels particulièrementméritoires rendus à la nation, àtitre militaire, par le personnel non officier. Lerecensement des demandes d'attribution dela médaille militaire, effectué par les organismesd'archives de chaque armée, estadressé par les directions du personnel desarmées à la fin de chaque année au servicecompétent, chargé de présenter, aprèsfusionnement général, les propositions àl'appréciation du ministre de la défense. Lesdossiers de candidature sont examinés aucas par cas et soumis à la décision duministre, qui dispose d'un contingent annuelde médailles militaires fixé par décret triennaldu Président de la République. Pour la périodedu 1 er janvier 2009 au 31 dé cembre 2011,le décret n 2009-163 du 12 février 2009 afixé ce contingent à 3 500 médailles, à répartirentre les militaires d'active et le personneln'appartenant pas à l'armée active. La dotationréservée à cette dernière catégorie decandidats est, comme les années précédentes,de 600 médailles, concédées auxanciens combattants de la guerre 1939-1945, des théâtres d'opérations extérieurs etd'Afrique du Nord et au personnel non officiern'appartenant plus à l'armée active,sous réserve de justifier au moins d'une citationindividuelle ou d'une blessure de guerre.Ce contingent de 600 médailles a été abondéde manière significative ces dernièresannées : ce sont ainsi 826 médailles qui ontété attribuées en 2007 au personnel n'appartenantpas à l'armée active et 961 en2008. Au titre de l'année 2009, le ministre dela défense a proposé 1 083 candidatures àl'agrément du conseil de l'ordre de la Légiond'honneur et de la médaille militaire. Cescontingents abondés ont permis de récompenserun plus grand nombre d'ancienscombattants, tout en veillant à sélectionnerles meilleurs candidats pour répon dre auxexigences du conseil de l'ordre qui estgarant de l'excellence des mérites distinguéspar la prestigieuse décoration qu'est lamédaille militaire. »ATTRIBUTION DES ORDRESNATIONAUXAUX TITULAIRES DE LA CCVA une question relative à la prise encompte de la croix du combattant volontairepour les nominations et promotions dansles ordres nationaux, le ministre de laDéfense a ainsi répondu :Réponse publiée au JO de l’Assem bléeNationale du 23 juin 2009, page 6130 :« Les conditions de recevabilité, dansl'ordre de la Légion d'honneur, des ancienscombattants de la Seconde Guerre mondiale,des théâtres d'opérations extérieurs(TOE) et d'Afrique du Nord (AFN) sont définiespar décret triennal du Président de laRépublique fixant les contingents de croixde la Légion d'honneur. Le décret n° 81-1224 du 31 décembre 1981 fixant lescontingents de croix de la légion d'honneurpour la période du 1 er janvier 1982 au31 décembre 1984 a ouvert, à compterde 1983, l'accès à cette distinction honorifiqueaux anciens combattants de la guerre1939-1945 médaillés militaires justifiant detrois blessures de guerre ou de trois citationsindividuelles, accompagnées de l'undes titres de guerre suivants : médaille de larésistance (MR), médaille des évadés(MEVA), croix du combattant volontaire(CCV), médaille commémorative des servicesvolontaires dans la France libre(MCSVFL) ou croix du combattant volontairede la résistance (CCVR). Le décret n° 94-12 du 7 janvier 1994 fixant les contingentspour la période du 1er janvier 1994 au31 décembre 1996 a étendu le bénéfice deces critères aux anciens combattants desTOE et de l'AFN. En 2003, les conditionsd'accès à la Légion d'honneur ont étéassouplies pour les anciens combattantstitulaires de faits de guerre (blessures deguerre ou citations individuelles), mais nepouvant obtenir le titre de guerre supplémentaire(MR, MEVA, CCV, MCSVFL ouCCVR). Le critère relatif à la détention de cedernier a été supprimé par le décretn° 2003-117 du 14 février 2003 fixant lescontingents de croix de la Légion d'honneurpour la période du 1er janvier 2003 au31 décembre 2005. Les dispositions del'article 2 du décret n° 2009-161 du12 février 2009 fixant les contingents decroix de la Légion d'honneur pour lapériode du 1 er janvier 2009 au 31 dé -cembre 2011 permettent désormais deproposer les anciens combattants dusecond conflit mondial détenteurs dedeux faits de guerre au titre de ce conflit(blessures de guerre ou citations individuelles)au lieu des trois précédemmentexigés. Ces différentes dispositions ontpermis à un plus grand nombre d'ancienscombattants de voir leurs mérites récompensés.Par ailleurs, conformément àl'article 6 du décret n° 81-844 du 8 septembre1981 relatif à la croix du combattantvolontaire, la CCV est considérée,quelle que soit son agrafe, comme untitre de guerre lors de l'examen des candidaturesà un grade dans la Légiond'honneur ou à la médaille militaire.Néanmoins, la seule détention de ce titrede guerre, reconnaissant un engagementpersonnel et non une action d'éclat, nepeut suffire à permettre une propositionpour un ordre national ou la médaillemilitaire, à la différence d'une citationindividuelle ou d'une blessure de guerre.»ATTRIBUTION DE LA CARTEDU COMBATTANT ET DU TITREDE RECONNAISSANCE DE LANATION À TITRE POSTHUMEÀ TITRE POSTHUMEPlusieurs questions ont été posées pardes sénateurs à M. le secrétaire d’Etat à laDéfense et aux Anciens Combattants, relativesà la délivrance de la carte du combattantet du titre de reconnaissance de laNation à titre posthume.Réponse publiée au JO du Sénat le1 er octobre 2009, pages 2297 : « A lasuite de nombreux contentieux, l'ONAC aété amené à saisir la direction des statuts,des pensions et de la réinsertion sociale(DSPRS) et la direction des affairesjuridiques (DAJ) du ministère de la défenseafin de l'éclairer sur un certain nombre depoints relatifs à l'attribution de la carte ducombattant et du titre de reconnaissancede la nation (TRN), notamment à titreposthume. De ces avis il ressort que les dispositionsdu code des pensions militairesd'invalidité et des victimes de la guerre neprévoient l'attribution de ces deux titresqu'au demandeur remplissant les conditionsd'attribution. L'attribution du TRN esten effet régie par l'article D. 266-1 du codesusvisé, qui conditionne la délivrance de cetitre, par le ministre chargé des ancienscombattants et des victimes de guerre, àune demande expresse du militaire desforces armées françaises ou du civil denationalité française ayant servi pendant aumoins quatre-vingt-dix jours dans une formationayant participé aux opérations etmissions ouvrant droit à la carte du combattant.Par voie de con séquence, ce titrene peut donc être délivré à titre posthume.Pour la carte du combattant, il résulte de lacombinaison des articles L. 253, R. 223 à R.235 du même code qu'elle est attribuée àtoute personne qui justifie de sa qualité decombattant telle qu'elle est déterminée parles articles R. 224 à R. 229. Les dispositionsréglementaires fixant actuellement lesrègles de délivrance de ce titre limitent sonattribution au combattant lui-même. À l'instardu TRN, la carte du combattant ne peutdonner lieu à une délivrance à titreposthume. Par suite, la délivrance d'attestations,certificats ou autres pièces administrativesà un ayant cause d'un combattant,distinct du demandeur ayant lui-même23

La FNCV vous informe (suite)combattu, ne peut donc avoir d'effets quemoraux et mémoriels, et ne peut en aucuncas ouvrir des droits à celui ou celle qui lesdétient. Elle ne peut en particulier entraînerpour le conjoint survivant, le plus souventla veuve, la reconnaissance de laqualité de ressortissant à l'ONAC. Cesconclusions aboutissent à limiter l'aideadministrative et financière consen tie parl'ONAC à ses seuls ressortissants tels quedéfinis par l'article L. 520 dudit code, c'està-dire,notamment, à la veuve d'un combattantou d'un civil titulaire du TRN ou de lacarte du combattant, ou en ayant fait lademande avant son décès. »CARTE DU COMBATTANTAFRIQUE DU NORDll a été demandé à M. le secrétaired’Etat à la Défense et aux AnciensCombattants dans quels délais il sera possibled’attribuer la carte du combattantpour l’Afrique du Nord entre le 4 mars 1962et le 1 er juillet 1964 :Réponse publiée au JO de l’As sem bléeNationale du 10 novembre 2009, page10637 : « L'article L. 253 bis du code despensions militaires d'invalidité et des victimesde la guerre dispose qu'ont vocationà la qualité de combattant, les militaires etles civils de nationalité française ayant participéà la guerre d'Algérie ou aux combatsen Tunisie et au Maroc entre le 1er janvier1952 et le 2 juillet 1962, date d'indépendancede l'Algérie. L'article R. 224 D du mêmecode précise les dates de début des opérationsapplicables à chaque territoire et fixeles critères requis pour l'attribution de lacarte ; ainsi, pour l'Algérie la période àprendre en considération débute le31 octobre 1954. Selon les cas, une présenceen unité combattante de 90 jours oude quatre mois sur le territoire est nécessaire,de même que la participation à desactions de feu ou de combat. C'est la raisonpour laquelle les services militaires postérieursau 2 juil let 1962 ne sont pas pris encompte. Les associations d'anciens combattantset de nombreux parlementaires ontde man dé à plusieurs reprises que la cartedu combattant puisse être attribuée auxmilitaires présents en Algérie au 2 juil -let 1962 et ne justifiant pas de qua tre moisde service sur ce territoire avant cette date.Le secrétaire d'État à la défense et auxanciens combattants est favorable à cetterevendication légitime, qui trouve sa justificationdans le fait que le climat d'insécuritéqui régnait en Algérie a perduré au-delà du2 juil let 1962. La carte du combattantpourrait ainsi être attribuée aux ancienscombattants qui justifieront de quatremois ou 120 jours de présence en Algérie,à la condition expresse que leur séjour aitcommencé antérieurement au 2 juillet1962. Les militaires présents en Algérieentre le 2 juillet 1962 et le 1 er juillet 1964peuvent prétendre à une reconnaissanceparticulière. Confor mé ment aux dispositionsde l'article D. 266-1 du code précité,ils peuvent en effet, sous réserve de justifierdes conditions requises, solliciter le titre dereconnaissance de la nation qui leur ouvredroit au port de la médaille de reconnaissancede la nation, à la souscription d'unerente mutualiste et les rend ressortissantsde l'Office national des anciens combattantset victimes de guerre (ONAC). »RAPATRIÉS HARKISIl a été demandé à M. le secrétaired’Etat à la Défense et aux AnciensCombattants quelles étaient les intentionsdu Gouvernement quant aux sanctionsencourues dans les cas d’injures ou de diffamationscommises envers les harkis ouassimilés.Réponse publiée au JO de l’Assem bléeNationale du 8 septembre 2009, page8527 : « L'article 5 de la loi n° 2005-158 du23 février 2005 portant reconnaissance dela nation et contribution nationale en faveurdes Français rapatriés dispose que sontinterdites toute injure ou diffamation commisesenvers une personne ou un groupede personnes en raison de leur qualité vraieou supposée de harki, d'ancien membredes formations supplétives ou assimiléesainsi que toute apologie des crimes commiscontre les harkis et les membres des formationssupplétives après les accords d'Évian,l'État étant tenu d'assurer le respectde ce principe dans le cadre des loisen vigueur. Le 31 mars 2009, la Cour decassation s'est prononcée sur un contentieuxrelatif aux propos injurieux tenusenvers les harkis par le président du conseilrégional de Languedoc-Roussillon. Elle aconsidéré que les dispositions de la loi du29 juillet 1881 sur la liberté de la presse nepouvaient s'appliquer, la loi du23 février 2005 n'ayant pas expressémentprévu de pénalités pour le non-respect desdispositions de son article 5. Aussi, leGouvernement, dans un souci de justice etafin de répondre concrètement à l'attentelégitime des Français rapatriés, souhaite-t-ilque ce texte soit modifié. Un projet de loimodifiant l'article 5 de la loi du23 février 2005 prévoyant que tout manquementau principe édicté par cetarticle pourra être sanctionné est à l'étudeet sera prochainement soumis auParlement. »RAPATRIÉS HARKISM. le secrétaire d’Etat à la défense etaux anciens combattants a été interrogé surles mesures envisagées pour remédier àl’injustice qui lèse les harkis et supplétifsn’ayant pas acquis la nationalité françaiseavant le 1 er janvier 1995.Réponse publiée au JO de l’Assem bléeNationale du 22 septembre 2009, page9024 : « Le secrétaire d'État à la défense etaux anciens combattants rappelle que l'article9 de la loi n° 2005-158 du 23 fé -vrier 2005 portant reconnaissance de lanation et contribution nationale en faveurdes Français rapatriés permettait l'attributionde l'allocation de reconnaissance auxharkis et aux veuves de harkis n'ayant pasopté pour la nationalité française avant1973, par méconnaissance des texteslégislatifs et réglementaires antérieurs, àcondition d'avoir acquis la nationalité françaiseavant le 1er janvier 1995. Ce sontainsi 384 harkis et veuves qui ont déposéune demande dans les délais. Cependant,le Conseil d'État, dans un arrêt du6 avril 2007 a annulé les critères de nationalitéédictés par le décret n° 2005-477du 17 mai 2005 pris pour l'applicationdes articles 6, 7 et 9 de la loi du23 février 2005. L'intégralité desdemandes a donc été étudiée sans tenircompte du critère de nationalité et l'allocationde reconnaissance a ainsi pu êtreattribuée à 261 harkis et veuves qui ne pouvaientpas y prétendre initialement. »CARTE DU COMBATTANT OPEXL’attention du ministre de la défense aété appelée sur les délais excessifs quant àla publication des listes d’unités combattantesau titre des OPEX.Réponse publiée au JO de l’As sembléeNationale du 8 septembre 2009, page 8527 :« Le droit à la carte du combattant, initialementlimité aux Première et SecondeGuerres mondiales, au conflit indochinois, àla guerre d'Algérie et aux combats duMaroc et de la Tunisie, a été étendu auxopérations extérieures par la loi du 4 janvier1993, dans les conditions d'applicationdéfinies par le décret du 14 septem -bre 1993. Ces dispositions ont été codifiéesaux articles L. 253 ter et R. 224 E du codedes pensions militaires d'invalidité et desvictimes de la guerre. Indépendamment descas de blessures, de maladie ou de détentionpar l'ennemi, l'attribution de la carte ducombattant est subordonnée soit à l'appartenanceà une unité combattante pendanttrois mois ou à une unité ayant connu neufactions de feu ou de combat, soit à la participationpersonnelle à cinq actions de feuou de combat. Au critère général d'attributionde la carte du combattant qu'est la présencede 90 jours en unité combattante sesont ajoutés, au titre des services enAfrique du Nord, la participation, à titre collectifou individuel, à des actions de feu oude combat ainsi qu'un dernier critère introduitpar l'article 123 de la loi de financespour 2004 : une durée de quatre mois deprésence sur ce territoire permet désormaisd'obtenir la carte du combattant au titre dece conflit. Cet assouplissement a été justi-24

La FNCV vous informe (suite)fié par l'insécurité permanente qui régnaiten Afrique du Nord du fait des techniquesde combat utilisées par la guérilla. En l'absencede texte définissant spécifiquementles actions de feu ou de combat dans lecadre des opérations extérieures (OPEX),les critères retenus pour l'Afrique du Nordsont utilisés. Ceux-ci n'étant toutefois pasadaptés aux conflits contemporains, ungroupe de travail interne au ministère de ladéfense a dressé une liste des équivalencesdes actions de feu ou de combat et élaboréun projet de décret et un projet d'arrêtémodifiant les critères d'octroi de lacarte du combattant en faveur des militairesparticipant à des OPEX. Ces projetsde texte font actuellement l'objet d'uneconcertation interministérielle. Le secrétaired'État à la défense et aux anciens combattantsrappelle, par ailleurs, que la classificationen opérations extérieures et en unitéscombattantes, s'effectuant au vu des résultatsde recherches entreprises par le servicehistorique de la défense, est progressiveet évolue selon un ordre chronologique, afinde satisfaire les combattants des conflitsles plus anciens. Ainsi, à l'issue de l'exploitationdes journaux des marches et opérationspar le service historique de la défense,des listes d'unités combattantes et desrelevés d'actions de feu ou de combatconcernant la plupart des opérations extérieuresdonnant accès à la carte du combattant,en application des articles L.253 ter et R. 224 E du code des pensionsmilitaires d'invalidité et des victimes deguerre, ont été publiées au Bulletin officieldes armées. »MÉDAILLE COMMÉMORATIVE« INDOCHINE »ET MÉDAILLE D’OUTRE-MERLe ministre de la Défense a été interpellépar plusieurs parlementaires en ce quiconcerne l’attribution de la médaille commémorativeet de la médaille d’Outre-merpour les militaires ayant servi en Indochineentre le 11 août 1954 et le 1 er octobre1957.Réponse publiée au JO de l’Assem bléeNationale du 21 juillet 2009, page 7217 :« La médaille commémorative de la campagned'Indochine, créée par le décretn° 53-722 du 1er août 1953, est accordéeaux militaires ayant participé pendant 90jours au moins aux opérations en Indochineentre le 16 août 1945 et le 11 août 1954. Ladate limite d'attribution de cette décoration,fixée par une instruction ministérielle du29 janvier 1958, correspond à la date ducessez-le-feu en Indochine et non à celle dela cessation des hostilités, conformément àla logique ayant prévalu pour la déterminationdes conditions d'attribution de lamédaille commémorative de la GrandeGuerre et de celle de la guerre 1939-1945.La notion d'« exposition prolongée auxrisques diffus de l'insécurité », conçue pourrépondre aux particularités des opérationsmenées en Afrique du Nord, ne saurait êtretransposée à la guerre d'Indochine.S'agissant de la médaille d'outre-mer avecagrafe « Ex trême-Orient », la date limited'attribution a également été fixée, par analogie,au 11 août 1954. Compte tenu del'ensemble de ces éléments, il n'est pasenvisagé de modifier les dates d'attributionde la médaille commémorative de lacampagne d'Indochine et de lamédaille d'outre-mer avec agrafe « Ex -trême-Orient ». »MONUMENTS COMMÉMORATIFSLe ministre du budget, des comptespublics et de la fonction publique a étéinterrogé sur la possibilité d’obtenir undégrèvement de la TVA pour l’ensembledes dépenses engagées lors de laconstruction d’un monument commémoratif.Réponse publiée au JO de l’Assem bléeNationale du 14 juillet 2009, page 7031 :« Le ministre du budget, des comptespublics et de la fonction publique a prisconnaissance avec intérêt de la questionrelative au dégrèvement de la taxe sur lavaleur ajoutée (TVA) pour l'ensemble desdépenses engagées pour la constructiond'un monument à la mémoire des soldatsmorts pour la France lors de la guerred'Algérie. Le 10° du 4 de l'article 261 ducode général des impôts (CGI) exonèrede TVA les travaux de construction,d'aménagement, de réparation et d'en -tretien des monuments, cimetières ousépultures commémoratifs des combattants,héros, victimes ou morts desguerres, effectués pour les collectivitéspubliques ou des organismes légalementconstitués agissant sans but lucratif. Unesuite favorable a été réservée à ce dossierlors de son examen par le service desimpôts territorialement compétent. »DRAPEAU TRICOLOREAUX FUNÉRAILLESLe secrétaire d’Etat à la défense et auxanciens combattants a été interrogé sur lapossibilité d’autoriser la présence systématiquedu drapeau national lors de funéraillesd’anciens combattants, qu’ils aient ou nonappartenu à une association.Réponse publiée au JO de l’Assem bléeNationale du 30 juin 2009, page 6464 : « Lapossibilité de voir recouvrir le cercueil d'unancien combattant d'un drap tricolore, esttotalement indépendante de son appartenanceà une association ou non. En effet,seuls peuvent bénéficier de ce privilège lesanciens combattants, titulaires de la cartedu combattant, de la carte de combattantvolontaire de la Résistance ou du titre dereconnaissance de la Nation (TRN), ainsique les réfractaires du service du travailobligatoire STO) ayant obtenu la médaillecommémorative française de la guerre1939-1945 et les civils, fonctionnaires de lapolice nationale et sapeurs-pompiers, tuésdans l'accomplissement de leur devoir etau cours de circonstances exceptionnelles.Ce drap tricolore, peut être placésans frais supplémentaires sur le cercueildu défunt, soit à la demande de lafamille, soit à l'initiative d'une associationd'anciens combattants. Dans ce derniercas, l'assentiment de la famille estnécessaire.Dans la pratique, il est fourni, soitpar l'association d'anciens combattantsconcer née, soit, le plus souvent, par la mairiepour les petites communes et par lesservices des pompes funèbres pour lesvilles. »HANDICAPES - MACARONGIC/GIG - REGLEMENTATIONL’attention du secrétaire d’Etat à laDéfense et aux Anciens Combattants a étéappelée par plusieurs parlementaires surles modalités de délivrance des cartes destationnement et leur utilisation frauduleuse.Réponse publiée au JO de l’Assem bléeNationale du 17 novembre 2009, page10876 : « L'article L. 241.3.2. du code del'action sociale et des familles prévoit quetoute personne, y compris celles relevantdu code des pensions militaires d'invaliditéet des victimes de la guerre, atteinte d'unhandicap qui réduit de manière importanteet durable sa capacité et son autonomie dedéplacement à pied ou qui impose qu'ellesoit accompagnée par une tierce personnedans ses déplacements, peut recevoir unecarte de stationnement pour personneshandicapées, délivrée par le préfet dudépartement, conformément à l'avis dumédecin chargé de l'instruction de lademande. Les articles R. 241-16 et suivantsdu code de l'action sociale et des famillesfixent les conditions d'attribution et d'utilisationde cette carte et un arrêté du13 mars 2006 modifié définit les modalitésd'appréciation d'une mobilité pédestreréduite et de la perte d'autonomie dans ledéplacement individuel, tenant comptenotamment de la limitation du périmètre demarche de la personne ou de la nécessitépour celle-ci de recourir systématiquementà certaines aides techniques ou à une aidehumaine lors de tous ses déplacements àl'extérieur. Une carte unique, conformeau modèle européen fixé par la recommandationn° 98-376 CE du Conseil del'Union européenne du 4 juin 1998, donnantdroit au stationnement sur lesemplacements réservés aux personnes25

La FNCV vous informe (suite)handicapées, qui remplace progressivementles macarons GIC et GIG, estdésormais délivrée, dans des conditionsidentiques, selon les cas soit par les maisonsdépartementales des personneshandicapées, soit par les services duministère chargé des anciens combattants.La grande innovation apportée par lelégislateur a été de ne plus subordonner ladélivrance de cette carte à un taux d'incapacitéou d'invalidité minimum et à la possessiond'une carte d'invalidité, commecela était prévu auparavant, permettantainsi de prendre également en compte lasituation des personnes ayant d'importantesdifficultés de déplacement, temporairesou définitives, mais qui, n'étant pastitulaires de la carte d'invalidité, ne pouvaientbénéficier dans le cadre de l'ancienneréglementation de la possibilité d'utiliserles emplacements de stationnement réservés.Cette évolution, souhaitée par lesassociations représentatives des personneshandicapées, aboutit effectivementau fait qu'un plus grand nombre de personnespeuvent bénéficier de cette carte.Bien qu'il n'y ait désormais qu'un seul titrede stationnement, remplaçant les macaronsou plaques de grands invalides civils (GIC)et de grands invalides de guerre (GIG), dontles conditions d'attribution sont identiquesquel que soit son bénéficiaire, il existecependant deux circuits de traitement desdeman des, selon que la personne handicapéeest invalide civile ou invalide de guerre.La demande de carte européenne de stationnementdoit être adressée, pour lespersonnes relevant du code des pensionsmilitaires d'invalidité et des victimes de laguerre, au service départemental del'Office national des anciens combattantset victimes de guerre (ONAC) de leur lieude résidence, et à la maison départementaledes personnes handicapées pour lesinvalides civils. La demande est alors instruitepar un médecin appartenant, selon lasituation de la personne, à la direction interdépartementaledes anciens combattantsou à la maison départementale des personneshandicapées, territorialement compétente,qui l'examine sur la base de critèresdéfinis par l'arrêté du 13 mars 2006modifié relatif aux critères d'appréciationd'une mobilité pédestre réduite et de laperte d'autonomie dans le déplacement,critères qui ont sensiblement élargi lesconditions d'attribution de cette carte. Pource qui concerne les cartes de stationnementsollicitées par les invalides de guerre,celles-ci sont ensuite délivrées pour unedurée déterminée ne pouvant être inférieureà un an ou à titre définitif, par le délégatairedu préfet de département, c'est-à-dire ledirecteur interdépartemental des ancienscombattants, puis remises aux intéresséspar les services départementaux del'ONAC. L'usage indu de la carte de stationnement,de même que toute contrefaçon oufalsification de ce titre ou le stationnementgênant sur les emplacements réservés auxpersonnes handicapées, est sanctionné pardes peines ou des contraventions, conformémentaux dispositions des articlesR. 241.21 du code de l'action sociale et desfamilles et R. 417-11 du code de la route.Des instructions sont régulièrement diffuséespar le ministre en charge de l'intérieurauprès de l'ensemble des directions départementalesde la sécurité publique concernantprécisément la question du stationnementdes véhicules transportant des personneshandicapées. Aussi, l'utilisation parune personne valide d'un titre de stationnementfalsifié, périmé ou emprunté, qui n'estpossible sur les emplacements réservésque si elle accompagne effectivement letitulaire, handicapé, de la carte, relève-t-ellede sa seule responsabilité, à peine d'êtreverbalisé ou de voir son véhicule immobiliséou mis à la fourrière, le cas échéant.Enfin, afin de lutter plus efficacement contresa falsification ou sa contrefaçon, une cartede stationnement sécurisée a été mise enplace par l'arrêté du 28 avril 2008 portantmodification de l'arrêté du 31 juillet 2006fixant le modèle de carte de stationnementpour personnes handicapées. Cettenouvelle carte comporte désormais deséléments spécifiques de sécurité tels que,notamment, l'utilisation d'un fond impriméde guilloches entrelacées et d'uneencre à effet variable. »HANDICAPES - MACARONGIC/GIG - REGLEMENTATIONLe ministre du travail, des relationssociales, de la famille, de la solidarité et dela ville a été interrogé sur les mesures dontpourraient bénéficier les handicapés enmatière de place de stationnement etlorsque leurs véhicules se trouvent eninfraction vis-à-vis des règles de stationnement.Réponse publiée au JO de l’AssembléeNationale du 1 er décembre 2009,page 11526 : « Plusieurs mesures ont étéprises ces dernières années afin d'améliorerle stationnement des personnes éprouvantd'importantes difficultés de déplacement.La loi n° 2005-102 du 11 février 2005, toutd'abord, a réformé les conditions d'octroide la carte de stationnement afin de mettrel'accent sur les difficultés de déplacementde la personne handicapée, critère qui doitseul justifier la possibilité d'utiliser cesemplacements réservés dont le nombre estrestreint. S'agissant de la création desemplacements réservés, outre l'obligationde réserver au moins 2 % de l'ensembledes emplacements de chaque zone de stationnement,la réglementation encourage lemaire à avoir une réflexion globale en lamatière, dans le cadre des documents deplanification existants en matière de miseen accessibilité de la voirie et de déplacementsurbains. L'arrêté du 15 janvier 2007relatif aux prescriptions techniques pourl'accessibilité de la voirie prévoit ainsi queces emplacements doivent être répartis demanière homogène sur la totalité de la voiriede la commune, selon un plan de zonageélaboré après avis de la commissioncommunale pour l'accessibilité aux personneshandicapées ou dans le cadre duplan de mise en accessibilité de la voirie etdes espaces publics. Par ailleurs, pour luttercontre les occupations irrégulières desplaces réservées sur la voirie publique auxpersonnes handicapées, la sanction encouruepour de tels faits a été aggravée par ledécret n ° 2003-642 du 11 juillet 2003.Ainsi, ces faits sont désormais incriminéset réprimés a l'article R.417-11 ducode de la route, qui prévoit une contraventionde la quatrième classe, punied'une amende dont le montant maximalpeut atteindre 750 euros, le montant del'amende forfaitaire étant de 135 euros.Afin de limiter au minimum les risques decontrefaçon et de falsification de cettecarte, et donc d'utilisation abusive de cesemplacements, le modèle de carte de stationnementa également été dernièrementsécurisé. Enfin, il est en effet prévu que,dans certaines conditions, les personneshandicapées puissent bénéficier d'unebienveillante tolérance de la part desforces de police, lorsque leur véhicule setrouve en infraction vis-à-vis des règlesdu stationnement. Cette possibilité, prévuepar le ministère de l'intérieur dans unecirculaire adressée aux préfets et forces depolice en 2000, peut être rappelée par certainesmaisons départementales des personneshandicapées dans le courrier d'envoides cartes de stationnement délivrées.Cependant, il ne peut s'agir que d'unetolérance, et non d'un droit, qui peut êtreaccordée sous réserve que le stationnementirrégulier dont il s'agit ne gêne pasexcessivement la circulation ou les autresusagers de la route. Seuls les agents chargésde la constatation des contraventionspeuvent apprécier, en considération descirconstances de temps et de lieu, s'ilconvient de faire preuve de bienveillance oud'indulgence. La question générale du stationnementdes personnes handicapées,des modalités de mise en œuvre des nouveauxtextes réglementaires et des difficultésqui pourraient subsister pourra être traitéeprochainement dans le cadre des travauxdu futur observatoire national de l'accessibilitéqui sera prochainement installéet qui sera chargé notamment d'évaluer lesprogrès réalisés en matière d'accessibilitéet la persistance des gênes encore rencontréespar les personnes handicapées dansleur cadre de vie. »26

BULLETIN D’INSCRIPTION AU CONGRÈS NATIONALLES 22, 23 et 24 JUIN 2010 À NEUVY-SUR-BARANGEON (Cher)A retourner impérativement AVANT LE 15 AVRIL 2010à la FNCV - B.P. n° 33 - 75462 PARIS CEDEX 10REMARQUE IMPORTANTELes frais d’hébergement seront réglés directement auprès du secrétariat de la FNCV,lors du congrès national (ne joindre aucun chèque de règlement au présent bulletin d’inscription).NOM et prénom : ……………………………………………………………………… Section : …………………………………Téléphone : ……………………………… sera accompagné(e) du conjoint * : Oui o Non o• Souhaite (suivant disponibilités) - une chambre couple * : avec un grand lit o- une chambre individuelle oavec deux petits lits o• Accepte de partager éventuellement une chambre familiale ou à deux lits * : Oui oNon oavec : ………………………………………………………………………………….. Section : ………………………………....• Handicap sévère nécessitant une chambre au rez-de-chaussée (ou avec ascenseur) * : o• Date d’arrivée : le ………..../06/10 * o en gare de Vierzon à ……… H ……… o en voiture à ……… H ………• Date de départ : le ………../06/10 * o en gare de Vierzon à ……… H ……… o en voiture à ……… H ………• Premier repas pris à la Grande-Garenne * : le ……… / 06/10 : midi o soir o• Dernier repas pris à la Grande-Garenne * : le ……… / 06/10 : matin omidi o soir oTARIF DES PRESTATIONS QUI VOUS SERONT FACTURÉES POUR CE CONGRÈS(comprenant obligatoirement les forfaits boissons)OBJETMONTANT FACTUREGrande GarenneCampusHébergement en pension complète :- pour une personne 50,40 euros par jour 37,40 euros par jour- pour un couple 89,80 euros par jourHébergement en demi pension :- pour une personne 38,50 euros 28,70 euros- pour un couple 66 eurosRepas seuls (boissons comprises) :- midi 20,20 euros par personne en semaine et 23 euros le dimanche- soir 16,20 euros par personne- déjeuner de clôture 23 euros par personneNavette MAGINOT gare de VierzonJournée détente (Programme et inscription, voir au verso)20,50 euros par voyage pour une personne seule ou un couplesuivant nombre d’inscrits maximum 68 €/personneLes inscriptions seront traitées au fur et à mesure de leur réception. Suivant la place disponible à la Grande-Garenne, les derniers inscritsdevront se loger, à leur convenance, dans un hôtel ou un gîte rural, où ils devront régler leurs frais d’hébergement directement àl’hôtelier.Date : ……………………………………………Signature* Cocher la case correspondante27

JOURNÉE DÉTENTE À BRIARE - 24 juin 2010A la croisée de trois canaux, Briare est le lieu idéal pour profiter des bords de Loire. Surnommée« Cité des Perles », elle ravit aussi les amateurs de mosaïques et d’émaux.Départ de la Grande-Garenne à 8 H 45• 10 H 00 : Découverte de la ville de Briare en petit train touristique. Cettebalade d’une durée de 45 minutes vous fera découvrir les bords de Loire,le pont-canal, l’église Saint-Etienne recouverte d’émaux de Briare…• 11 H 00 : Croisière déjeuner à bord de l’un des bateaux touristiquesde la ville de Briare (durée 3 H 15). Le repas est servi pendant la croisière.Découverte du port de plaisance, du port de commerce, passagede plusieurs écluses et passage du célèbre pont-canal de Briare.Cet ouvrage est le plus long du monde (700 mètres de ruban d’eau) etle seul pont-canal métallique.• 14 H 30 : Visite du musée de la mosaïque et des émaux de Briare. C’est sousl’impulsion de Jean-Félix BAPTEROSSES, qu’au début du XIX ème siècle naît uneindustrie nouvelle qui développe la production de mosaïque, de boutons et deperles. Le musée, situé dans le pavillon d’honneur de l’usine, ancienne demeurede Jean-Félix BAPTEROSSES, est un livre d’histoire qui montre la France sociale,économique, politique et culturelle à travers la présentation de fresques enmosaïque, de perles, de boutons, de documents d’archives….Fin de circuit vers 16 H 00 et retour à la Grande-GarenneLe prix est calculé sur la base d’un groupe de 30 personnes et comprend :Le tour en train commentéLa croisière-déjeuner (boissons comprises)L’entrée et la visite guidée au muséeTarif : 50 euros par personne+ 18 euros pour le transport en autocar (tarif dégressif suivant le nombre d’inscrits)BULLETIN D’INSCRIPTION À LA JOURNÉE DÉTENTENOM et prénom : ……………………………………………… Section : …………………………………Souhaite m’inscrire à la journée détente du 24 juin 2010.Je serai accompagné(e) de : ………… personne(s)(Règlement sur place en même temps que les frais de séjours à la Grande-Garenne)28

HEURES CLAIRESA L'HONNEUR :Officier de la Légion d'honneur :21 - NOE EmilienneMédaille militaire :02 - CHASSEPOUX Abel14 - BARBEDETTE Roland21 - CAISSE André26 - BACONNIER JeanKUEROL TomasMETZINGER RobertPOULAIN DE LA FONTAINEAlbertRAMEAU Jean57 - MORITZ Jean-Paul75 - VERNAZ RolandOfficier de l’ordre national du Mérite :22 - PERRIN EugèneChevalier de l’ordre national duMérite :02 - LEBLOND Fernand06 - LABARD Raymond26 - AGERON Pierre60 - GÉNARD LéonCroix du combattant volontaire« missions extérieures » :22 - DEON Yann26 - CAZALET Cyrille26 - CATALON Jérôme27 - PREVOST Christian7509 - GALAUP OlivierKERMOAL PatrickTERRASSE Franck8320 - MORALES FrédéricMédailles associativesMédaille d’or FNCV :02 - MALLON Jean49 - OGER Alexandre5904 - DESCHEPPER Daniel62 - ADELINE Bernard67 - FORESTIER Jean70 - GERBIER JeanMédaille d’argent FNCV :33 - CIPREO Georges45 - ROMBY Yvette8303 - TURNY GérardMédaille de bronze FNCV :14 - ROUSSEAU Lucien7509 - CERUTTI PierreMédaille d’or FNAM :90 - GROUBET PaulMédaille d’argent FNAM :67 - LIOTTIER MaximilienMédaille de bronze FNAM :37 - GUILLONNEAU René7605 - CROUILLEBOIS DanielA tous nos très sincères félicitationsPOUR QUE VIVE LA FNCV…17 - GRIMBERT Jean 10 €45 - GAULTIER Jean 85 €64 - BREMOND Colette 28 €7509 - HASSON Eddy 28 €POINT Ferdinand 100 €Un grand merci aux généreux donateursCroix du combattant volontaire« Guerre 39-45 » :60 - DUFRESNE DE VIREL GeorgesCroix du combattant volontaire« Indochine » :44 - BOURSIER Claude60 - DUBOIS AndréCroix du combattant volontaire« Afrique du Nord » :03 - BEGLIA Bernard- TROUSSELARD06 - LOPEZ Raymond13 - CORETTE Daniel25 - PERRON Yves26 - HOSATTE Othon26- MAZEAUD Philippe- MESNARD Roger30 - MORANDINI Claude31 - BORDES Jean34 - MOERMAN Bernard37 - PESTOURY Jean-Pierre41 - AUBIN Pierre44 - DOLIVET Jacques49 - BARBARIT Jacky- DE LAUNAY Bruno50 - QUETIER Philippe56 - AUBERGER GeorgesPACHIOTTI Edmond62 - ADAM Gérard- D’HULSTER Serge- MINET Ovide- MOLLIN Jacky67 - HEINIS Roland70 - MANTION Claude7509 - BRINGUIER RogerCAUSSE GuyKANIEWSKI Daniel- NEISS Pierre77 - SAVARY François8230 - BILLON Jean-François- POUGIS Jean-Claude8320 - LACOURCELLE Serge92 - ROSSIGNOL MichelTous nos adhérents ayant vocation à l’octroi du titre de recon -naissance de la Nation donnant droit au port de la médaille dereconnaissance de la Nation, il ne nous est pas possible de lesmentionner dans cette rubrique.HEURES SOMBRESNOS PEINES :01- ORSAZ GeorgesPACULL Raymond02 - CAVALLI Dominique17 - GACHET Maurice18 - GERMAIN Yvon21 - LEFLAIVE JacquesMATHIEU GilbertPERCERET Madeleine22 - GELARD FrançoisLE MAITRE FrançoisLEFORT RaymondREBOURS AndréREHEL André25 - BERTIN HenriOUDET Marc26 - BOYER AndréCAPION RogerTANFANI Bruno28 - DUFOUR Gustave33 - PAQUIER Robert37 - MERER Emile39 - EPAILLY Jean41 - GUIBOUT Bernard42 - COLOMBET Jean-MarieKRITLY-AUBOSSU Anne-MarieMARTER Charles44 - BOURREAU RobertEVEILLARD AndréHUBIN EdouardLE NORMAND PierrePAUVERT Maurice45 - PETILLON Robert49 - BELLAND Max53 - ROCHER Henri56 - MORIN Lionel60 - LAVOGEZ MichelLECERCLE JeanLEFRANCOIS Auguste66 - BESSIEUX Maurice6801 - BOUKLIF AliSCHMITT Henri69 - CAZORLA André7405 - CHATELAIN Edouard75 - DE VILLENEUVE ESCLAPONGérard77 - DUVAL EdmondGRENIER MarinetteGROUX MichelLOISEAU PierreTRANSON LucienVILLENEUVE CorinnePrince WYROUBOFF Nicolas78 - HUGUIER JacquesLETHEULE Henri88 - DUSAPIN JacquesMAIRESSE BernardMARIAGE JackSIMONIN RogerQue les familles des disparus trouvent icil'expression de notre profonde sympathie.29

PARIS – JEUDI 22 OCTOBRE 2009JOUR DE MÉMOIREDepuis les premières heures du jour de ce jeudi 22octobre, les Combattants Volontaires ont convergé surParis. Cette démarche devenue traditionnelle marque l’attachementde la grande famille de la FNCV à rendre hommage,au nom de la communauté nationale, au Soldatinconnu de la Première Guerre mondiale, symbole dessacrifices consentis par nos anciens.Les sections de Seine-et-Marne, du Maine-et-Loire,de l’Indre-et-Loire, de l’Yonne, de l’Eure, de la Seine-Maritime et les représentants des Côtes-d’Armor, du Bas-Rhin, du Rhône, du Var et de la section de Paris constituaientun détachement représentatif de notre Fédération.Avant de rejoindre la place « Charles-De-Gaulle », noscombattants volontaires n’avaient pas manqué, au coursde l’après-midi, de se rendre sur les sites mémoriels de lacapitale en visitant, aux Invalides, l’historial Charles-De-Gaulle, le tombeau de l’Empereur ou encore le musée del’Armée ou celui de la Libération.Dès 18 heures, on pouvait apercevoir, près des quatrebus qui avaient assuré le transport de nos sections, lesdeux-cents compagnons pèlerins d’un jour. Aux calotsrouges et verts de la FNCV, s’étaient amicalement mêlésbeaucoup d’autres calots rouges. Hasard du calendrier, ils’agissait de ceux du « Burnous », fédération regroupantles anciens des régiments de spahis présidée par le généralJean-Marie de BAZELAIRE.Entourant le président fédéral, Jacques GAGNIARD,on notait la présence des présidents, vice-présidents hono -raires ou actifs Jacques POTASCHMANN, Lucien THI-BAUT, Jean AUDIC, Jean FORESTIER ainsi que celle dusecrétaire général André ARMENGAU et du trésorier fédéralMax FLANQUART. A 18 h 30, le cortège précédé desoixante-dix drapeaux remontait alors les Champs-Elysées. Ils étaient accueillis par le préfet ENFRUN, directeurgénéral de l’ONAC, et un détachement du 1 er Régimentde Hussards parachutistes en mission Vigipirate à Paris.La musique des Gardiens de la Paix, au complet,apportait son concours à la cérémonie.C’est dans ce cadre impressionnant et majestueuxque la « Flamme de la Nation » fut ravivée par le général deBAZELAIRE, président du Burnous et JacquesGAGNIARD, président fédéral de la FNCV.Après la cérémonie, le préfet ENFRUN a tenu à féliciterle président GAGNIARD pour l’affluence des participantsde la FNCV, venus souvent de loin, et la parfaitetenue de tous les acteurs de cette émouvante et impressionnantecérémonie. Message transmis à tous les compagnonsprésents sous l’arc de Triomphe !30

0200 AISNEASSEMBLÉE GÉNÉRALELe jeudi 8 octobre 2009s’est tenue en la « salle du 8 Mai1945 » de la Maison de lacitoyenneté de Saint-Quentin,la 85 ème assemblée générale dela Fédération Nationale desCombattants Volontaires del’Aisne, en présence du colonelChristian HUGUET, représentantPierre ANDRE, sénateurmaire de Saint-Quentin, ColetteBLERIOT, conseiller général del’Aisne, Mathieu BLOND, directeurde l’ONAC de l’Aisne, lecolonel Maurice DUTEL, granddignitaire de la République,ainsi que de nombreux présidentsd’associations patriotiquesamies.Dans la salle, se sont re -groupés une quarantaine d’adhé -rents venus, avec leurs épou -ses, de différents cantons dudépartement. Certains compagnons,retenus chez eux ouhospitalisés, se sont excusésou fait représenter.Un instant de recueillementest observé en mémoire desmembres disparus depuis l’assemblée2008.Passant à l’ordre du jour,l’activité de l’année est évoquéepar le président Roger-MaxBUSSENIERS, en particulier lacommémoration de l’armisticedu 11 Novembre 1918 et diver -ses cérémonies. Les expositionssur le sujet furent nombreuseset la section y a prispart à chaque fois. Nous avonsépaulé les élèves participant auconcours de la Résistance (leprésident est l’auteur de deuxlivres sur la Résistance saintquentinoise,groupement A). Uncombattant volontaire âgé aremis un prix, au nom de laFNCV de l’Aisne, à une classelauréate, lors de la réceptiondonnée à la préfecture dudépartement en mai dernier.Le trésorier, André BAC-QUET, présente un bilan comptablesain, tout en déplorantcertains retards dans le paiementdes cotisations. Troismembres ont été radiés cetteannée pour non paiement decelle-ci. Ce bilan est approuvépar les contrôleurs aux comp -tes, Paul PRUVOT et DanielDIEDIC.Prenant la parole, MathieuBLOND fait le point sur le devenirde l’ONAC de l’Aisne.Colette BLERIOT nous assuredu soutien du conseil général.Christian HUGUET nous félicite,au nom du sénateur maire deSaint-Quentin, pour la qualité etle sérieux apporté lors des deuxexpositions ainsi que pour notrefidèle participation au devoir demémoire.Le verre de l’amitié, offertpar la section, clôture cette85 ème assemblée générale. Unrepas dansant à « La guinguettede la plage » réunit trente-sixconvives.Le président départemental,Roger-Max BUSSENIERSLA SECTION EN DEUILNotre ca -ma rade et ami,Marcel FRAN-KINET, nous aquittés dans lanuit du 4 au 5octobre 2009. Ilétait né le 24avril 1924 au Nouvion-en-Thiérache, dans l’Aisne.Quand, en 1940, les Alle -mands envahissent notre pays,Marcel a tout juste 16 ans etn’admet pas cette occupation.Jusqu’à son recrutement enjuillet 1943 par un groupe del’ORA de Guise, il se livre à depetits actes de sabotage contrel’ennemi (crevaison de pneus,coupure de lignes téléphoniques,sable dans les réservoirs…).Résis tant saboteurdepuis le 1 er mars 1942 (douzesabotages importants à sonactif qui lui vaudront d’être citéà l’ordre de la division le 14juillet 1945) sur le secteur deGuise, le sergent FFI FRANKI-NET est blessé lors d’un sabotageet arrêté par la Gestapo deSaint-Quentin le 5 juillet 1944.Malgré sa blessure, il est internéet torturé à six reprises jusqu’au16 août 1944.Le lendemain, il fait partied’un convoi pour Buchenwaldoù il reçoit le matricule 78 901.Le 7 avril 1945, Marcel est évacuévers Dachau, d’où il seralibéré le 29 avril 1945 (sur les5 080 hommes qui y furentdéportés, seuls 800 survivront…).Le 27 mai 1945,Marcel est rapatrié en France,après une mise en quarantainesanitaire à cause du typhus.Marcel FRANKINET était,entre autres, chevalier de laLégion d’honneur, médaillé militaire,titulaire de la croix deguerre « 1939-1945 », de lacroix du combattant volontaireavec barrette « Guerre 1939-1945 », de la carte du combattantvolontaire de la Résistance,de l’insigne des blessés et de lamédaille de la déportation et del’internement pour faits deRésistance.ASSEMBLÉE GÉNÉRALELe jeudi 9 avril 2009, lesmembres de la FNCV desArdennes se réunissent enassemblée générale, dans unesalle de l’Hôtel-de-Ville deCharleville-Mézières, mise gracieusementà leur dispositionpar la ville, sous la présidencede Julien SACREZ, présidentdépartemental. Il est assisté deRené CHANTRENNE, vice-président,d’André DELABAERE,secrétaire, et du commissaireaux comptes, Guy MOREAU.A 10 H 45, Julien SACREZouvre la séance. Il remercie lesadhérents de leur présence etcite le nom des absents pourLe bureau en assemblée générale0800 ARDENNESRetraité de la fonctionpublique, Marcel FRANKINETintervenait tous les ans auprèsdes élèves des collèges, afin deleur faire partager son vécudans les camps de concentration.De très nombreuses personnalités,civiles et militaires,et vingt-cinq drapeaux, lui ontrendu un dernier hommage,ainsi que tous ses amis.Nous renouvelons à Pau -lette, son épouse, à ses en -fants, petits-enfants et arrièrepetits-enfants,nos très sincèrescondoléances.Pour la section de l’Aisne,Le président BUSSENIERSraison de santé. Il dresse alorsla liste des disparus au cours del’année écoulée, à savoir :Georges LIPPE (engagé dans laRésistance en 1943), Georges-Henri LALLEMENT (fondateurde l’Union ardennaise des FFI,dont il a assuré la présidencede nombreuses années) etGisèle LECRIQUE (épouse deCamille, ancien président de lasection FNCV des Ardennes).Le président demande alors unmoment de recueillement enleur mémoire.Puis, il accueille et présentedeux nouveaux adhérents :Jean LANFRANCHI (ancien présidentde la CARAC) et JeanSERET (président UNC de31

Charleville-Mézières). Tousdeux ont combattu en AFN.Avant de passer à l’ordre dujour, Julien SACREZ remercieles personnalités civiles et militairesqui ont répondu à soninvitation ou se sont fait représenter,ainsi que celles qui nousont assuré de leur présence aumonument aux Morts, pour ledépôt de gerbe.Il présente les excusesdes trois députés des Ar -dennes, puis celles de PierrePANDINI, conseiller général, deM me HYON-PAUL, directrice del’ONAC des Ardennes, représentantM. le préfet, qui viendranous rejoindre au vin d’honneuret du colonel MAROTTE, déléguémilitaire départemental,représenté par son adjoint lelieutenant-colonel Jean-MarieSAUVANT.Le secrétaire général, AndréDELABAERE, donne lecture ducompte-rendu de l’assembléegénérale 2007 et présente lerapport d’activités 2008. Misaux voix, ces deux documentssont adoptés à l’unanimité. GuyMOREAU, trésorier, présente lerapport financier qui est unanimementapprouvé.Le président remercie lescamarades qui l’ont aidé à distribuerles colis de fin d’année,à savoir Guy TORTEL, Jean-Claude JALOUX, Marcel GILAR -DINET, Jeannine HENQUIN etColette VAISSE.Il souligne que l’Associationparticipe au prix de la Résis -tance et de la Déportation(remise de livres).L’année a été riche en cérémoniespatriotiques et commémorations.Ont toujours été présents àces manifestations, le président,le secrétaire général et ledévoué porte-drapeau Jean-Claude JALOUX.Il est procédé au renouvellementdu tiers sortant. RenéCHANTRENNE, André DELA-BAERE, Ignace REMBOWSKI,André ETCHEGOINBERRY etAndré GRENDENA sont réélusà l’unanimité.Par ailleurs, suite au décèsde Henri LALLEMENT, JeanLANFRANCHI est élu administrateur.Le nouveau bureau départementalest ainsi composé :- Président départemental :Julien SACREZ- Président délégué :André DELABAERE- Vice-président :René CHANTRENNE- Secrétaire général :Jean LANFRANCHI- Trésorier : Paul FURET- Membres : Ignace REM-BOWSKI, Georges ROBERT,Guy MOREAU, André ETCHE-GOINBERRY, André GRENDE-NA, Henri PRZYLECKI, PierreCOSSE et Philippe THOME- Contrôleur aux comptes :Guy MOREAU- Porte-drapeau titulaire :Jean-Claude JALOUX- Porte-drapeau suppléant :Hubert DAPREMONTPour terminer, le présidentremercie la presse, la Ville deCharleville-Mézières pour lamise à disposition de la salle,les subventions accordées et levin d’honneur, ainsi que leconseil général pour les subventionsreçues qui permettentla poursuite des activités del’association.A 11 H 15, Julien SACREZclôture la séance et invite tousles participants à se rendre aumonument aux Morts pour letraditionnel dépôt de gerbe, laminute de silence et l’appel AuxMorts.A l’issue de cette cérémonie,un vin d’honneur offert parla municipalité, est servi à l’hôtel-de-ville.Julien SACREZ re -mercie de leur présence MarcLAMENIE, sénateur des Ar -dennes, le lieutenant-colonelSAUVANT, Claudine LEDOUX,maire de la ville représentée parLuc MIGEOT, délégué municipalchargé du monde combattant,pour l’aide matérielle etfinancière apportée à la section,ainsi que l’importante délégationd’anciens combattants re -présentée par leurs présidentset porte-drapeaux, toujoursfidèles.Il termine par ces mots :« Au moment où les acteurs ettémoins des périodes troubléesde notre Histoire se font de plusen plus rares, notre geste dereconnaissance à nos camara -des disparus est porteur decivisme, de citoyenneté et dusens de nos valeurs… « Nousnous devons tous au devoir demémoire à dit Serge BARCEL-LINI.La mémoire est donc l’his -toire vue au temps présent, lamémoire est une suite de visa -ges, la mémoire est quelquechose que l’on véhicule, la mé -moire n’appartient à personne,elle se partage, la mémoire ilfaut qu’on la donne, pour qu’onla nomme. ».Après les interventions deM me HYON-PAUL, de Luc MI -GEOT et de Marc LAMENIE,Julien SACREZ remet la mé -daille d’or de la FNCV à RenéCHANTRENNE.La directrice de l’ONACdécerne l’insigne de portedrapeauà Julien SACREZ(pour 30 ans d’activités) et àJean-Claude JALOUX (3 ans).A 13 H, cinquante-sept personnesse retrouvent au lycéehôtelier de Bazeille pour le traditionnelrepas de clôture.Le président départemental,Julien SACREZLe secrétaire général,André DELABAERELA SECTION EN DEUILGeorges-Henri LALLE-MENT, grand résistant, officierde la Légion d’honneur et del’ordre national du Mérite, s’estéteint à l’âge de 95 ans.Sa haute stature étaitconnue de tout le monde combattant.Georges-Henri est entrétrès tôt dans la Résistance et ajoué un rôle très actif au sein dumouvement OCM, en participantà des sabotages et à descoups de main.Chef de secteur FFI, il a finiavec le grade de capitaine.A la libération, il est nommédirecteur départemental desprisonniers de guerre, puisdirecteur des anciens combattants,et enfin, secrétaire généraldu service départementaldes anciens combattants. Fon -dateur de l’UAFFI (Union ardennaisedes FFI), il en a assuré laprésidence pendant de nombreusesannées.Georges-Henri était titulaire,entre autres, de la croix deguerre, de la médaille de laRésistance, de la croix ducombattant volontaire et de lacarte du combattant volontairede la Résistance.Julien SACREZ a assisté àses obsèques et Jean-ClaudeJALOUX portait le drapeaudépartemental.***Georges LIPPE nous aquittés. Engagé en 1943 dans laRésistance, il a fait partie dumaquis de Givet et a participé àdes actions contre les forcesallemandes : sabotages, distributionde tracts, combats de lalibération.En 1944, il s’est engagépour la durée de la guerre ets’est retrouvé devant la pochede Saint-Nazaire.Le président Julien SACREZa assisté à ses obsèques aucours desquelles il a prononcéson éloge funèbre.Il était accompagné deJean-Claude JALOUX qui portaitle drapeau de la section.***À L’HONNEURPar décret du 11 mai 2009,Robert BRIFFAUT a été faitchevalier de l’ordre national dela Légion d’honneur.Cette haute distinction lui aété remise par le lieutenantcolonelRoland CANIVENQ.Engagé dans la Résistancedès le 1 er décembre 1941comme agent P1 du réseau derenseignements PCC, il devientagent P2 le 1 er avril 1943 avec legrade de chargé de mission de4 ème classe et participe à la créationdu maquis de résistanceardennais du BANEL, où ilprend le commandement ducorps franc.Après la chute du maquis le18 juin 1944, il entre au réseau« Résistance Fer » et poursuitses missions de recherche durenseignement, en liaison avecla Résistance belge, jusqu’à lalibération.Robert BRIFFAUT est titulaire,entre-autres, de la croixdu combattant volontaire avecbarrette « Guerre 1939-1945 »et de la croix du combattantvolontaire de la Résistance.Qu’il reçoive les félicitationsdes membres de la section,fiers d’avoir un tel compagnonparmi eux !32

2100 CÔTE D’ORLa cérémonie commémorative du 8 mai 1945, organisée par laville de Dijon, et à laquelle assistait le président départemental,Michel ALHERITIERE, a été soulignée par l’intervention de deuxjeunes élèves du collège Champollion qui ont, avec émotion, lu cepoème composé par Jacques HEINZ, ancien parachutiste.« D’UNE GÉNÉRATION À L’AUTRE »Dis-moi pourquoi, Papi, je te vois si souventDéfiler dans la ville avec tous tes copains.Vous portez des drapeaux, dans la pluie, dans le ventMarchant du même pas, unis, main dans la main.Dis-moi pourquoi, Papi, de l'église au cimetièreAu monument aux Morts, on entend le clairon.Vous déposez des fleurs sur des dalles de pierreJ'aimerais tant savoir quelle en est la raison.Dis-moi pourquoi, Papi, brillent sur vos poitrines,Ces médailles colorées que vous portez fièrement.Pourquoi vos défilés sont silencieux, si dignesEt ce que signifient tous vos rassemblements.En réponse, mon petit, notre Patrie, la France,Pour être grande et forte compte sur ses enfantsBeaucoup d'entre eux sont morts le cœur plein d'espérancePour que vous puissiez vivre en paix tout simplement.Regarde-les passer, respecte leurs emblèmes,Car, tous, ils ont donné avec le même élanLeur jeunesse, leur sang, le meilleur d'eux-mêmes.Sois fier de leur passé, ce sont des combattants.Car notre boum à nous, ce n’est pas la foire,Nous n’avions pour musique que la voix du canon,Et tous ceux qui tombaient n’avaient qu’un seul espoir,Eviter à leurs fils de connaître le front !ASSEMBLÉE GÉNÉRALELe jeudi 30 avril 2009, lasection des Côtes-d'Armor atenu son assemblée généraledans une petite commune dudépartement, à quelques kilomètresde Loudéac : Saint-Gilles-Vieux-Marché. MadameDE SAINT PIERRE, maire decette charmante commune,nous accueille et nous faitdécouvrir les originalités qu'ellerenferme : vente de poulet pourla "Saint Gilles" !Notre réunion est placéesous la direction du vice-présidentMaurice LE NY, l’état desanté du président départemental,Michel LABBE, ne luipermettant pas d’être desnôtres. M. LE NY nous fait partdes décès enregistrés l’annéepassée. Puis, il demande unmoment de recueillement enmémoire d’Henri LEBOURDAIS,Raymond LEFORT et FrançoisLE MAITRE.2200 CÔTES D’ARMORLe vice-président donnedes nouvelles de l’ONAC et dumonde combattant. GilbertGOUIN fait le point des financesde la section et fait part del’achat d’un drap funéraire quireprésente une dépense importantepour la section. En 2010, ily aura lieu de prévoir l’achat depalmes mortuaires car notrestock est pratiquement épuisé !Nous passons au renouvellementdu tiers sortant : le pèreJacques DONNE, Michel LAB -BE et Jean-Louis LE FEUVREse représentent. Jean-PaulALLAIN, qui ne peut être présentà cette assemblée, a faitpart de sa candidature. Tousquatre sont élus administrateursdépartementaux à l’unanimitédes présents.L’assemblée générale terminée,nous nous retrouvonspour le pot de l’amitié qui nousest servi au restaurant « LaVallée ». La médaille de bronzede la Fédération est remise àJean-Claude GOUARIN et àBernard TREHOREL. André LEPROVOST (20 ans d’activités),sa petite-fille, Séverine (5 ans),et Gilbert GOUIN (5 ans) reçoivent,quant à eux, l’insigne deporte-drapeau. Ce vin d’honneurest suivi par un repas oùcertains eurent, pour la premièrefois, la possibilité de mangerde l’andouillette de Guémé -né ( !), ceci dans une excellenteambiance.NOUVEAU BUREAUDÉPARTEMENTALDébut juin 2009, les administrateursse sont rassemblésà Binic afin d’élire un nouveaubureau, Michel LABBE ayantdonné sa démission de présidentpour des raisons de santé.Aucun des administrateurs nes’étant porté candidat pour luisuccéder, Maurice LE NY, viceprésident,organise un vote àbulletin secret qui confirmecette absence de volontairecomme président départemental.Il propose donc, pour uneannée, sa propre candidature àce poste. Après approbationdes votants, le nouveau bureaudépartemental se composeainsi :Président départemental :Maurice LE NYVice-président délégué :Marcel ROUXELVice-président et trésorier :Gilbert GOUINSecrétaire : Paul BRICQUE2600 DRÔMEVOYAGELe 16 septembre 2009,alors qu'une alerte météo orangeétait diffusée pour le sudest,la section de la Drôme desCombattants Volontaires effectuaitson voyage d'automne àdestination de Carry-le-Rouetdans les Bouches-du-Rhône.C'est sous une pluie battanteque 48 adhérents et mem -bres de leurs familles, prirent laroute dans un car ultra modernede la société Faure. Beaucoupavaient prié la veille et Dieu,dans sa bonté, exauça leursprières ! Finalement, à vingtkilomètres de Carry-le-Rouet, lesoleil fit son apparition et nedisparut que sur le chemin duretour. La mer était donc calmeet la visibilité excellente pour lavisite en bateau des calanquesde la côte bleue qui dévoila sescharmes, montrant ses falaisesocre et ses villas de charme(dont celle de Jean-Pierre FOU-CAULT).Après l'effort, le réconfort.La soupe de poisson et labouillabaisse régalèrent lesconvives qui tinrent néanmoinsdes discussions animées, et lesbouteilles furent vidées, larouille et l'aïoli y étant pourquelque chose. Ces agapes terminées,nous visitâmes Marti -gues, la « Venise du sud », villede 47 000 âmes, riche par sonpassé mais aussi grâce auxtaxes payées par les raffineriesà la commune.Hélas, la journée touchait àsa fin. Le départ se fit sous un33

doux rayon de soleil. ÉmilePASQUIER anima la monotoniedu retour, chantant et racontantquelques histoires drôles. Nousretrouvâmes notre Drôme chérie,que la pluie n'avait pasquittée !ASSEMBLÉE GÉNÉRALELa section a tenu sonassemblée générale à Valencele 21 novembre 2009 en présencedu directeur de l'ONAC,représentant le préfet Jean-Yves WISS, de Pierre-JeanVEYRET, vice-président duconseil général, de M. DANNE-ROLE, représentant le députéPatrick LABAUNE, du colonelBAGARIE, commandant legrou pement de Gendarmerie,de M. Georges SAGNARD,repré sentant le maire de Va -lence, des représentants de 24associations amies et de prèsde 200 adhérents.Le président, le colonelWilly CHAVE, ouvre la séanceen indiquant que la section dela Drôme, avec ses 410 adhérents,est la plus importantedes sections de la Fédération,malgré le décès de seize camaradeset la radiation de qua -torze adhérents.Du rapport d'activités, ilressort que la section a été présenteà toutes les cérémoniespatriotiques organisées dans ledépartement et qu'elle a constitué,pour ses membres, plus de150 dossiers à caractère militaireou destinés à d'autres administrations.Ses responsablesont effectué près de 200 visitesaux malades, dans les maisonsde retraite ou à domicile. Lefonds social a attribué 28 allocationsd'entraide et remis uncolis de Noël aux plus défavorisés,en particulier aux veuves.Le trésorier général, AndréDESVERGNES, présente lecompte-rendu financier qui faitapparaître une gestion saine etdes comptes équilibrés. Ilannonce qu'il souhaite se retirer.Le secrétaire général donnedes renseignements sur le prochainvoyage de printemps quiaura lieu du 27 au 30 avril àNeuvy-sur-Barangeon. Des in -for mations plus précises seronttransmises dans la lettre adresséeaux adhérents mi-dé -cembre. Il présente le blog de lasection dont l'audience esten constante augmentation :« c'est le blog de tous et il fautle visualiser et l'utiliser ». Il termineen annonçant qu'un lotosera organisé fin février-débutmars et que cette activité estimportante pour l'associationcar elle devrait permettred'améliorer la situation financièrede la section.Il est ensuite procédé àl’élection du tiers sortant duconseil d’administration et dubureau, ainsi composé :- Président d’honneur :Général BERTRAND- Président honoraire :Marcel BESSIERE- Président actif : WillyCHAVE- Vice-présidents : Guy KIR-SCHNER, André PETIT, MarcelROCH et Jean-BaptisteSCELLES- Secrétaire général : MichelBRAULT- Secrétaires adjoints :Gérard CHIROUZE et StéphaneLAMBERT- Trésorier général : AndréDESVERGNES, démissionnaire- Porte-drapeau : SimoneMEUDAL, Jean-Baptiste GIRO-DET et Murielle BIRAULTLes vœux de la section sontles suivants : augmentation descontingents dans les ordresnationaux au titre des ancienscombattants, maintien desprincipales journées nationalesdu souvenir et apprentissagede « La Marseillaise » à l'école.La section se réjouit de lacréation de la barrette « missionsextérieures » sur la croixdu combattant volontaire par leministre de la Défense, maisregrette que le texte soit troprestrictif et exclut les réservisteset certaines catégoriesd'engagés. Les intéressés peuvents'adresser, pour la cons -titution de leur dossier, àJean-Baptiste SCELLES -Tél 04 75 45 69 46.En fin de séance, il est procédéà la remise de distinctions.Henri FAURE reçoit « LaFNCV reconnaissante », GérardCHIROUZE, la médaille d'argentde la Fédération et EmilePASQUIER, celle de bronze.Par ailleurs, la croix ducombattant volontaire est remiseà Pierre MARCHANDIAUX,Robert RICHAUD, Pierre PIC,Georges CHAUTARD, GérardCHIROUZE, Cyrille CAZALETet au LCL (cr) Philippe MA -ZEAUD. A noter que M. CAZA-LET est le premier à recevoir lacroix du combattant volontaireavec barrette « Missions extérieures» dans le département,depuis sa création en 2008 !Après les interventions desautorités, l’assemblée généralese termine par « La Mar seil -laise » chantée par tous les participants.Puis, tous sont invitésau verre de l’amitié avant departager un repas particulièrementconvivial.Le président départemental,Willy CHAVE2705 EURE - ÉVREUXASSEMBLÉE GÉNÉRALESous la présidence dePierre-Léopold PORTIER, l’assembléegénérale ordinaire dela section s’est tenue le 18 oc -tobre 2009.Le président souhaite labienvenue à tous les membreset les remercie de leur présence.Il accueille Daniel CROUIL -LEBOIS, président de la sectionFNCV 7605 - Elbeuf & environs.Une trentaine de personnessont présentes et nous avonsreçu douze pouvoirs. Le quorumest largement atteint.Puis, le président demandeune minute de silence enmémoire de nos adhérents quinous ont quittés dans l’année. Ily associe tous les jeunes soldatstués en Afghanistan et aucours d’autres conflits.Pierre-Léopold PORTIERprécise qu’hélas les rangs diminuentautour de nous suite auxdécès, à la maladie et du fait del’âge des membres. Très peude jeunes, même parmi lesOPEX qui pourraient nousseconder efficacement, acceptentde s’intégrer dans nosassociations.Le président remercie AiméMAILLARD pour l’action socialequ’il mène au sein de notre section,malgré son handicap puisqu’ilest grand invalide, lesporte-drapeaux Philippe LAM-BERT, Jean-Claude DUPUIS,Serge BARTHOUX, Christian34

HEDOUIN et Gérard (des trou -pes de marines), ainsi qued’autres venus d’associationsvoisines. Ses remerciementss’adressent également à Chris -tian MOISON qui n’est pasancien combattant, mais qui, enmémoire de son père anciend’Indochine, a pris les rênes deplusieurs associations dont ils’occupe efficacement et estdevenu vice-président de notresection 2705.M. PORTIER accueille unnouvel adhérent, Claude CLA-VIERE, ancien d’Indochine, prisonnierdu Vietminh, qui vientd’Albi dans le Tarn, pour résiderchez nous en Normandie.Bienvenue à lui et à son épouse!La secrétaire donne lecturedu compte-rendu de l’année2008-2009, écouté avec attention.C’est au trésorier maintenantde détailléer ses comptesd’où il ressort un solde positif.Ces documents sont adoptés àl’unanimité.Cette année 2009, notresection faisant partie du CEA-PAC de Louviers (comité d’ententedes associations patriotiquesd’anciens combattants),c’est à notre tour d’organiserles cérémonies du 11 Novem -bre. C’est tous les neuf ans quenous revient cette charge ! Leprésident espère avoir dumonde autour de lui.Passant à l’élection du tierssortant, le président demandes’il y a des candidats au posted’administrateur. N’ayant aucunecandidature nouvelle, lesmembres sortants sont tousréélus, hormis Gisèle LEMERDY, qui est absente et n’apas manifesté le désir de sereprésenter.LE BUREAU DE LA SECTIONEST AINSI CONSTITUÉ :Président de section :Pierre-Léopold PORTIERVice-présidents : MichelCHRETIEN, Jacques LELIEURet Christian MOISONSecrétaire :Yvette PORTIERSecrétaire adjointe :Nicole GAUTIERTrésorier :Claude BATAILLETrésorier adjoint :Pierre DELORMEAdministrateurs : PierreBERTIN, Jean-Claude DUPUIS,René GAUTIER, Philippe LAM-BERT, Michel LANNIER, AiméMAILLARD et Zsigmond TOTHNous avons une penséepour notre ami René GAUTIER,actuellement hospitalisé. Cou -rage à son épouse et bon rétablissementà René !Le voyage à Paris aura lieudans quatre jours, le 22 octo -bre. Le départ est fixé à 9 H 30,arrêt dans un restauroute, pourensuite se diriger vers le Châ -teau de Versailles et l’admirer.Le président n’ayant réussi àobtenir que trente places pourla visite, c’est avec un groupede trente personnes que nousferons cette belle promenade.Ensuite ce sera l’arc deTriomphe. C’est toujours spectaculaireet émouvant de voirtous ces porte-drapeau, fiers deremonter les Champs-Elyséespour le ravivage de la Flammesous l’arc de Triomphe, enmémoire des morts de toutesles guerres. Le soir, dîner dansun restaurant parisien ou tout lemonde se retrouvera autourd’une table bien garnie. Puis leretour s’effectuera en faisantd’abord le tour de Paris par lesbeaux boulevards pour finir parla Tour Eiffel.Un voyage est prévu à laGrande-Garenne du 13 au 19juin 2010. Nous devons verserdes arrhes. Il est donc importantde s’inscrire sérieusementsans changement futur.La séance terminée, nousnous dirigeons vers le monumentaux Morts avec, en tête,les porte-drapeau, suivis parM. le maire Eric JUHEL de lacommune de CAILLY et du président.Ces derniers déposentune gerbe, puis retentit « LaMarseillaise » pour marquerl’évènement.Ensuite, M. le maire inviteles participants à un vin d’honneur.A quelques pas de là, àl’auberge des Deux Sapins, unesoixantaine de personnes seréunissent autour d’un repasconvivial. L’animation musicaleest assurée par Pierre DELOR-ME à qui nous adressons nosremerciements. Merci égalementà Philippe LAMBERT pourl’organisation de la tombola quia eu un beau succès.Chacun se sépare en sedisant « à l’année prochaine ».Espérons !La secrétaire de section,Yvette PORTIERDÉCÈS D’UN VOLONTAIREDE LA FRANCE LIBRELe 29 août 2009, CharlesCUEFF nous a quittés.Engagé dans les ForcesNavales Françaises Libres(FNFL) le 4 août 1943, il est em -barqué sur l'escorteur “Sabre”,unité reconnue combattante enMéditerranée, Atlantique et Afri -que.Il était titulaire, entre autres,de la médaille militaire, d'unecitation comportant l’attributionde la croix de guerre 1939-1945, de la croix du combattantÀ L’HONNEURLe 12 septembre 2009,dans les locaux de la mairie deSaint-Savin (Gironde), et devantune centaine de personnes,André RAMBERT, officier de laLégion d’honneur, a remis lesinsignes de chevalier de laLégion d’honneur à notrecamarade Lucien LECERF,LA SECTION EN DEUILNotre compagnon, CharlesMARTER, nous a quittés à l’âgede 86 ans. Adhérent à la section42-02 dès la création de celle-cien 1962, porte-drapeau adjointdès sa venue parmi nous,Charles a été porte-drapeautitulaire pendant plusieursdécennies, tant que son état desanté lui a permis de remplircette fonction.2900 FINISTÈRE3300 GIRONDE4200 LOIREvolontaire et de la carte ducombattant volontaire de laRésistance.Une délégation de la sectiondu Finistère a participé à sesobsèques qui ont été célébréesà Saint-Pol-de-Léon. Elle étaitcomposée de Roger GESTIN,vice-président, et de Michel LEGALL, secrétaire-adjoint, lequela porté notre drapeau.Nous renouvelons nos trèssincères condoléances à AlineCUEFF et à sa famille.Le vice-président etsecrétaire départemental,Roger GESTINpour sa bravoure au combat aucours de la guerre 1939-1945.Nous présentons nos trèssincères félicitations à notrecompagnon. Cette haute distinctionest bien méritée.Le vice-présidentdépartemental,Marcel MAUDUITCharles MARTER était titulaire,entre-autres, de la croixde guerre 1939-1945 avec étoilede bronze, de la croix ducombattant volontaire avec barrette« Guerre 1939-1945 », del’insigne des patriotes réfractairesà l’annexion de fait, de lamédaille des évadés et de l’insignede porte-drapeau.Né à Mulhouse, il a quittéson Alsace pour éviter d’être35

incorporé dans l’armée allemande.Il a pu s’évader par laSuisse où il a été internéquelque temps. Puis il a réussi àrejoindre la « zone libre » et asouscrit un engagement volontaireau 159° RIA. Par la suite, ila participé, avec la 1 ère Armée,aux campagnes d’Alsace etd’Allemagne dans les rangs du49° RI, relevant de la 3 ème DIA.A la dissolution de la sectionde Roanne en 2007, commequelques compagnons, il arejoint les rangs de la section deSaint-Etienne (alors 42-01).A ses obsèques le 21 oc -tobre 2009, quelques Combat -tants Volontaires étaient présentsavec le drapeau de notreex-section, ainsi que le présidentdépartemental, LucienPRORIOL, et la trésorière dé -partementale, Madame SOU-LAS.Je me fais l’interprète detous les Combattants Volon -taires de la Loire pour présenterà la famille de notre compagnonnos très sincères condoléances.François CHAUVET,Ex-président de la sectionde RoanneUN AMI VIENT DE NOUSQUITTERAprès une longue maladie,Bernard BELLEC s’est éteint le25 octobre dernier à Lorient.Ses obsèques ont été célébréesen l’église Notre-Dame deBonne Nouvelle en la présencede nombreux amis, des représentantsde la municipalité etdes associations d’ancienscombattants avec leurs portedrapeaux.A une période très difficile,5600 MORBIHANBernard BELLEC a acceptéd’assumer la présidence de laFNCV, section du Morbihan.Comme sous les drapeaux,il a rempli sa mission avec honnêtetéet dévouement, donnantà tous ambiance et amitié, jusqu’àce qu’il apprenne sa maladieet délègue ses pouvoirs.Nous partageons la peinede son épouse et de toute safamille.Pierre-Louis LE BOT6000 OISEC’est le village de LE MEUX,à quelques kilomètres deCompiègne, qui a accueilli le4 septembre 2009, l’assembléegénérale de la section de laF.N.C.V. de l’Oise.Le président fédéral, Jac -ques GAGNIARD, avait, pour lacirconstance, revêtu les habitsbien symboliques de présidentdépartemental de la section del’Oise, charge qu’il continued’assumer parmi bien d’autresd’ailleurs.Après son mot d’accueil, ilannonce que le quota des voixdes présents et le décomptedes pouvoirs permettent à l’assembléede se tenir dans lesconditions statutaires.Il est ensuite observé unmoment de recueillement à lamémoire des huit compagnonsqui nous ont quittés depuis ladernière assemblée générale,parmi lesquels Roger MAGI-NOT, administrateur depuis delongues années et président del’association départementale deRhin et Danube.En 1944, il avait débarquéen Provence, au sein d’unbataillon de choc de la 1èreArmée puis s’était porté volontairepour servir en Indochine.Le président délégué AndréCOUVERT procédait à la lecturedu compte rendu d’activitésd’où ressortait la grande quantitédes sorties de nos porte-drapeau,fidèles et courageuxcompagnons n’hésitant pas àbraver les intempéries de nosrudes hivers de Picardie et surtoutla forte participation à lacommémoration annuelle du8 mai à la nécropole russe deNoyers St Martin.Le trésorier Léon GENARD,présentait à son tour une situationfinancière équilibrée quipermettra sans doute de poursuivreà nouveau en 2010, uneaction citoyenne en faveur desjeunes d’un collège de Beau -vais qui conserve avec fierté ledrapeau des F.F.L. locaux quileur a été confié par la sectionlocale dissoute.Après avoir accueilli le viceprésidentdu Conseil général del’Oise, le président GAGNIARDprésentait le rapport moral de lasection en précisant que l’effectifen baisse de la section étaitcompensé par quatre nouvellesadhésions.Puis il procédait à un largetour d’horizon sur la vie de lafédération et sur les évolutionsnécessaires pour préparer l’avenirdu monde combattant. Ilconcluait en insistant sur lasituation internationale préoccupantedans un monde qui n’ajamais été aussi dangereux. Ildemandait à tous d’avoir souventleurs pensées tournéesvers leurs jeunes frères d’armesqui se battent aujourd’hui enAfghanistan.Madame le maire de LEMEUX, ayant rejoint notre as -sem blée, les autorités, les compagnonsprésents et nos amisanciens combattants invitésrejoignaient le monument auxMorts de la ville où, après ledépôt des gerbes, le présidentGagniard procédait à la remisede trois croix du combattantvolontaire.Les récipiendaires de la CCV : DUFRESNE DE VIREL (39-45)DUBOIS (Indochine) - LUCAS (AFN)36

✂7400 HAUTE-SAVOIECONSEILD’ADMINISTRATIONLa réunion des membres duconseil d’administration de lasection des Combattants Vo -lontaires de Haute-Savoie s’esttenue le samedi 10 octobre2009 à l’hôtel Bellevue d’An -necy.Sont présents : BernardJACQUIER DE MONTCLA,Roger ARNOUX, Marceau BAU-DIN, Albert CNUDDE, Paul JOIEet Lucie VON DACH.Le président, Bernard JAC-QUIER DE MONTCLA, ouvre laséance en regrettant la si faibleparticipation à ce conseil. Ilreconnaît que la maladie, l’hospitalisationou les difficultés decertains à se déplacer, sont lesprincipales raisons de cesabsences. Il souhaite, au nomdu comité, une meilleure santéà nos camarades en difficulté.Le secrétaire et trésorier,Roger ARNOUX, nous donneles noms des compagnons disparusdepuis la dernière réu -nion. Un moment de recueillementest demandé par le président,en leur mémoire.Puis nous passons à l’ordredu jour. Le nombre de cotisantsen 2008, compte-tenu desrécentes démissions, s’élève à64. La cotisation 2009 est toujoursfixée à 25 euros. RogerARNOUX présente le bilanfinancier de la section.Le président le remerciepour la bonne tenue descomptes.En ce qui concerne les combattantsvolontaires des missionsextérieures, en 2007, à lademande du bureau fédéral,nous avons appuyé la requêtedéposée auprès du ministre dela Défense pour l’attribution dela CCV avec barrette « missionsextérieures » à certaines catégoriesde volontaires. Nousavons donc adressé un courrierà l’ensemble de nos parlementairesde Haute-Savoie. Ce dossierest toujours en suspens etde nouvelles actions sont envisagées.Bien entendu, le bu -reau fédéral nous demande depoursuivre et d’intensifier nosefforts de recrutement en directiondes plus jeunes, afin demaintenir, si possible, noseffectifs.Roger ARNOUX est chargéde consulter les membres sortantde l’actuel bureau de lasection afin de savoir s’ils sonten mesure de renouveler leurparticipation active au conseild’administration 2010.L’assemblée générale 2010se tiendra vraisemblablementen mars ou avril, en un lieu leplus proche possible de LaRoche-sur-Foron, région centralede notre département.Passant aux questions di -verses, les membres présentsse disent favorables à une diminutiondu nombre de réunionset proposent une seule rencontrepar an du conseil d’administration.Elle pourrait êtreorganisée conjointement avecRhin & Danube et les Moins deVingt Ans.Par ailleurs, nous envisageonsun voyage de huit jours àla Grande-Garenne à Neuvysur-Barangeon.Nous en reparleronslors de notre assembléegénérale 2010.Un repas amical clôture seconseil d’administration à l’hôtelBellevue.Le président départemental,Bernard JACQUIER DE MONTCLALe secrétaire et trésorier,Roger ARNOUX37

7500 PARISASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale ordinaire2009 de la section deParis aura lieu le samedi 30 janvier2010 à 14 H 30 en la mairiedu 10 ème arrondissement.SORTIENous avons eu le plaisir devisiter le musée de l’ordre de laLégion d’honneur le 18novembre 2009. Cette visite,précédée d’un sympathiquedéjeuner, s’est déroulée dansles meilleurs conditions quisoient grâce à notre camarade,le professeur Paul DEMOGE,membre de notre section. Eneffet, ce dernier ayant contribuéà la récente modernisation dece vénérable musée, s’avéraêtre un guide parfait. Nous leremercions à nouveau.Cette sortie, suivie par plusde trente personnes, nous apermis, une fois encore, denous retrouver dans uneambiance très amicale.Voyage de printempsComme chaque année,nous venons d’organiser notreprochain voyage dans la régionde Colmar. Il comporte, notamment,la visite du camp deconcentration du Struthof les 4et 5 mai 2010.Nous serons heureux devous retrouver à cette occasion.Inscriptions avant le 10 janvierprochain !38

OPEXHOMMAGE DE VANNESAUX MARSOUINS DU 3 e RIMA DE RETOURD’AFGHANISTAN(Source : Zone militaire)Après six mois d’opérations enKapisa, la mission de la Task ForceKorrigan a officiellement pris fin ce 10décembre 2009, au cours d’une prised’armes présidée par Hervé MORIN, leministre de la Défense.Etant donné que le 3° régiment d’infanteriede marine (3° RIMa) a constituél’épine dorsale du groupement tactiqueinterarmes (GTIA) Kapisa, il était doncnaturel que cette cérémonie soit organiséeà Vannes, la ville où il tientgarnison.La prise d’armes s’est doncdéroulée sur l’esplanade du portvannetais, avec la présence desautorités politiques et du généralElrick IRASTORZA, chef d’étatmajorde l’armée de Terre(EMAT). Après la lecture del’ordre du jour par le colonelFrancis CHANSON, l’ancien chefde corps du GTIA Kapisa et larevue des troupes, le ministre dela Défense a exprimé sa « fierté »du travail accompli par les marsouinsdu 3° RIMa, mais aussipar leurs camarades venusd’autres unités, comme par exemple le13° dragons parachutistes (RDP), le 6°régiment du génie ou encore le 11° régimentd’artillerie de marine (RAMa).« Cette mission, vous l’avez remplieavec l’énergie que donne la convictionde servir une cause juste, avec l’intelligenceet la lucidité sans lesquelles nosefforts seraient vains. Toutes ces qualitésvous ont permis de résister à la tentationde la vengeance, d’éviter l’écueildu recours aveugle à la force » a déclaréle ministre au cours de son allocution.Les conditions rencontrées par le GTIAKapisa ont effectivement ététrès difficiles, notamment lorsde la période précédantl’élection présidentielleafghane, au cours de laquelleles accrochages contre lesinsurgés talibans étaient quotidiens.Un hommage particulier aété rendu aux sept militaires*de la TF Korrigan tués lors decette mission, donc cinq servaientau 3° RIMa. « Au coursde ces derniers mois, je suisvenu trop souvent à Vannes. J’y ai vu ledeuil, les larmes et la douleur desfamilles. J’y ai vu la peine et l’incompréhensionface à la mort. On a beau êtreministre de la Défense (…), c’est chaquefois la même émotion. » a égalementconfié Hervé MORIN.A l’issue de cette cérémonie, lesdifférentes compagnies du 3° RIMadevaient rejoindre le quartier Foch-Delestraint en défilant dans les ruesde Vannes, afin que les habitantspuissent leur témoigner leur soutien.C’est désormais le 13° bataillonde chasseurs alpins (BCA) qui a succédéau 3° RIMa en Kapisa, au seinde la Task Force Black Rock (BlocNoir).* Les caporaux Anthony BODINet Kévin LEMOINE, le caporal-chefJohan NAGUIN, le sergent ThomasROUSSELLE et le sergent-chef JohannHIVIN-GERARD - pour le 3° RIMa - ainsique l’adjudant-chef Yann HERTACH etle brigadier-chef Gabriel POIRIER - pourle 13° RDP -.Et n’oublions pas non plus les 14militaires grièvement blessés au coursde cette mission...39