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Bonne année 2005 - fncv.com

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Séminaire des présidents 2004 (suite)de la CCV ou de la carte de CVR.Evitez aussi d’agrafer les photosd’identité des postulants.- Enfin, pour ce qui est du journal« Les Volontaires », je reprendraissimplement les consignes que le présidentFrançois GOETZ, ancien rédacteuren chef, vous donnait : envoyeznous,dans toute la mesure du possible,un document dactylographié, depremière frappe, sans aucune entêteet avec une marge à droite et àgauche. Il est inutile de nous adresserdes photocopies ou de scanner desphotos, nous ne sommes pas enmesure de les reproduire.Ces consignes sont toutes simpleset faciliteront grandement le travail dusecrétariat. »Le président national, reprenant laparole, remercie de nouveau le présidentAndré MOREAU et son équipe pourl’excellent congrès national qu’il a bienvoulu organiser à Tours. Ce dernier estvivement applaudi.Puis, Max FLANQUART, trésorierfédéral, après avoir présenté le bilanfinancier au 1 er octobre 2004, nous parlede l’opération « Colis de Noël » quia remporté un vif succès ces troisdernières <strong>année</strong>s et qui est reconduiteen 2004, les membres du conseil d’administrationayant donné leur accord.Les bénéficiaires seront, <strong>com</strong>me chaque<strong>année</strong>, désignés par leurs présidents desection.Nous passons alors au séminaireproprement dit, avec l’intervention desreprésentants des sections ou associationsde la Fédération. Cette <strong>année</strong>,c’est le représentant de la section dela Drôme, qui est invité à la tribune lepremier.2600 DRÔMELa section est représentée parJoseph FAURE, secrétaire et vice-présidentde la section. Le colonel CHAVE,président départemental, retenu parailleurs, s’était excusé.« La section de la Drôme, avec ses406 adhérents, est toujours la sectionla plus importante de la Fédération.Nous avons réussi à maintenir noseffectifs malgré les 15 décès et 14démissions ou radiations, ceci grâceau dévouement des responsables desquatre secteurs du département etdes membres du bureau et du conseild’administration.Nous entretenons des relations privilégiéesavec la préfecture, l’ONAC, leconseil général, le DMD, les chefs decorps et les maires des principales villesdu département.Le bureau se réunit tous les mois,le conseil d’administration tous lessemestres et nous avons une réunionmensuelle à l’annexe de la mairie deValence. Nous tenons une assembléegénérale en novembre, organisons unvoyage en mai et une autre activité enmars suivant le désir des adhérents.Donc, tout va bien pour le moment.Mais il sera très difficile de maintenir noseffectifs à l’avenir, à moins que lesdémarches entreprises par le bureaunational pour que les jeunes volontairesdes missions extérieures puissent postulerpour la CCV aboutissent favorablement.Les parlementaires du départementque nous avons contactés sontplutôt favorables mais ils attendent unprojet de loi dans ce sens et serontcertainement plus actifs à l’approchedes élections de 2007. »Le président national : « Je n’ai quedes félicitations à adresser à la section.Elle est un très bon exemple d’organisation.Bien sûr, on le doit certainement àla personnalité de son président, le colonelCHAVE, mais elle fait également lasynthèse de tout ce que l’on souhaitetrouver dans une structure interne de laFédération. Elle donne aussi une trèsbonne image du <strong>com</strong>battant volontairedans le département. »2700 EURELe président départemental, MaxFLANQUART, demande à son présidentdélégué Léopold PORTIER, de nous parlerde la section de l’Eure.« Tout d’abord, permettez-moi devous présenter le salut amical et fraterneldes <strong>com</strong>battants volontaires de lasection de l’Eure. Je veux dire <strong>com</strong>bienje suis heureux d’être parmi vous aujourd’huipour vous présenter le rapport denotre section. En effet, notre ami MaxFLANQUART, trésorier fédéral, m’achargé de cette mission.La section de l’Eure est en parfaitesanté. Nos effectifs sont en nette augmentation,nous avons enregistré 17 nouvellesadhésions et 5 dossiers sont enattente. Nous <strong>com</strong>ptons malheureusement3 décès. A la date du 23 septembre2004, nous avons un effectif de100 adhérents. Nous allons continuer lerecrutement, car je sui persuadé quenous devrions atteindre et dépasser les10 000 adhérents sur le plan national.Nous participons aux manifestationspatriotiques et assistons à toutes lescérémonies où nous sommes conviés. Acet effet, je souligne le dévouement denos porte-drapeau qui ont été présentsune trentaine de fois à ces réunions etcérémonies.Nous entretenons de très bonnesrelations avec les autorités civiles et militaires.D’autre part, je veux souligner labonne entente amicale et fraternelle quirègne avec nos amis de la sectiond’Elbeuf et environs. En effet, unelongue trame d’amitié s’est tissée au fildes <strong>année</strong>s, ce qui nous permet d’organiseren <strong>com</strong>mun le voyage à Paris àl’occasion du pèlerinage au MontValérien et du ravivage de la Flammeà l’arc de Triomphe, ainsi que biend’autres activités.Nous avons organisé un séjour à laGrande Garenne du 9 au 14 avril 2004qui a remporté un vif succès, si bien quenotre futur séjour y est déjà programmédu 14 au 21 avril <strong>2005</strong>. Chaque jour uneexcursion est prévue en autocar grandconfort.Je vous remercie infiniment d’avoirbien voulu m’écouter et je souhaite,chers frères d’armes, vous revoir l’anprochain en parfaite santé. Ma conclusionsera de remercier tout le bureaufédéral pour son aide toujours aussi précieuse.»Le président national : « Le point particulièrementpositif que je retiens decette intervention se mesure par lescontacts établis avec les départementsvoisins. Chaque fois que je rencontre unprésident, je lui demande quelles sontles relations qu’il entretient avec lessections voisines. A l’heure où nousparlons de regroupements, avoir deséchanges privilégiés avec ses voisins esttoujours un point très positif. Par ailleurs,lorsque vous parlez de 10 000 adhérents,je dirais que ce n’est pas moi qui ai lancéle chiffre ! C’est notre ami et ancienprésident national Henri EUGENE iciprésent et que je salue. Je souhaiteardemment y arriver mais il y a encorebeaucoup de travail… »2800 EURE-ET-LOIRC’est Bernard DUBREUIL, présidentdépartemental, qui intervient.« La capitale de l’Eure-et-Loir c’estChartres, la ville où Jean MOULIN a laisséun souvenir impérissable à tout lemoins à notre génération. Cela impliqueune trentaine de cérémonies par an oùnous sommes toujours présents, drapeauxen tête, chaque fois qu’un organismeofficiel, préfecture, ONAC ouassociations patriotiques, organise quelquechose. Lors de la tenue de notreassemblée générale, cela nous vaut, nonseulement la présence des représentantsdes autorités civiles et militaires,mais également celle de huit drapeauxd’autres associations d’anciens <strong>com</strong>battants.(suite page 8)7


Séminaire des présidents 2004 (suite)Nous partageons nos problèmesparticuliers avec les associations amies« Rhin et Danube » et les « Anciensd’Indochine ». Le monument dédié aumaréchal de Lattre de Tassigny estgarant de cette amitié.Le drame de notre association c’estson érosion, du fait de l’âge de nosadhérents ; en dix ans nous sommespassés de 106 membres à 80. Nousavons contacté d’autres associationsd’anciens <strong>com</strong>battants volontaires pourqu’ils se joignent à nous afin de regrouperles hommes d’un même idéal, maischacun veut garder sa propre identité etles négociations ne sont pas faciles.Nos relations avec le siège fédéralnous laissent perplexes. Devenue petitesection, nous ne pouvons plus proposerun candidat pour siéger au conseil d’administration,ce qui au demeurant nenous gêne pas. Cependant, nousaurions l’impression d’être autre choseque des cotisants bénévoles. La dernièrefois, nous avons soutenu un seul candidaten la personne de notre ami MaxFLANQUART, car nous connaissons sontravail et ses difficultés.Pour le 6 juin, anniversaire du débarquement,nous organisons chaque<strong>année</strong> une cérémonie <strong>com</strong>mémorative.Cette <strong>année</strong>, elle a été plus importante.La ville de Chartres, avec trois autresmunicipalités, nous avait convié le 5 juin2004 à remonter les Champs-Elyséesderrière la fanfare chartraine.C’est le député-maire de Chartresqui a pris en charge les frais. Les autoritésciviles et militaires étaient représentéeset 18 drapeaux les ac<strong>com</strong>pagnaient.La lettre émanant de la section del’Isère quant à l’attribution de la Légiond’honneur, a été jugée inconvenante etmaladroite, et la réponse du conseild’administration fut normale. Cependant,elle énumérait des griefs que nousvoudrions voir évoqués par les associationsd’anciens <strong>com</strong>battants auprès del’ordre correspondant quant à son attribution,soit à titre militaire, soit à titrecivil. Dans un domaine qui nous intéresseplus particulièrement, la CCV n’estpas attribuée lorsque le corps auquelappartenait l’ancien <strong>com</strong>battant ne figurepas sur la liste des unités <strong>com</strong>battantesétablie par le ministère. C’est ainsi quel’un de nos membres, capitaine defrégate de réserve, possédant toutes lespièces requises, n’y a pas droit parceque la base aéronavale à laquelle il étaitaffecté est absente de la liste. N’y auraitilpas une intervention à faire auprèsdes autorités pour réexaminer ces problèmes? L’image de la FNCV en seraitbénéficiaire.Par ailleurs, nous sommes évidemmentd’accord avec les objectifs présentéspar le président et y contribueronsavec joie.Le président national : « Le grandnombre d’associations d’anciens <strong>com</strong>battantsspécifiques est le problèmeconstaté par tout le monde. Celui qui està la fois <strong>com</strong>battant volontaire, résistant,parachutiste... voit le nombre de cotisationsà payer se multiplier. A eux de faireun choix et à nous de donner une bonneimage de la FNCV. »André ARMENGAU : « Vous nousdites que d’authentiques résistants sesont vus refuser la carte du <strong>com</strong>battantcar on n’a pas pu déterminer la formationà laquelle ils appartenaient. C’est effectivementpossible, mais il est à noter quetoutes les listes d’unités <strong>com</strong>battantesont été publiées en leur temps et qu’ellesfigurent au bulletin officiel des arméesqui est à la disposition des offices départementauxdes anciens <strong>com</strong>battants. Surces listes d’unités <strong>com</strong>battantes de laRésistance, il faut distinguer celles quirelevaient des Forces Françaises del’Intérieur (FFI) : il appartenait à leurschefs de formations de présenter undossier à la fin de la guerre en vue de lesfaire reconnaître <strong>com</strong>me unités <strong>com</strong>battantesde la Résistance. Ceux qui l’ontfait et dont les unités remplissaient lesconditions ont obtenu satisfaction. Pource qui concerne les réseaux des ForcesFrançaises Combattantes (FFC), plus dedeux cents ont été homologués <strong>com</strong>battants,c’est-à-dire la quasi totalité deceux qui ont été reconnus <strong>com</strong>me tels.Pour ce qui concerne la RésistanceIntérieure Française (RIF), il y a un peuplus de quarante mouvements qui ontété reconnus, une vingtaine d’entre euxont été assimilés à des unités <strong>com</strong>battanteset leurs membres peuvent doncprétendre à la carte du <strong>com</strong>battant.Ce n’est pas soixante ans après quel’on peut réviser les listes d’unités <strong>com</strong>battantesde la Résistance, pour lasimple raison que ces listes étaient soumisesà des <strong>com</strong>missions <strong>com</strong>posées dechefs de la Résistance dont la plupartsont aujourd’hui décédés.En ce qui concerne les unités de l’arméed’active, les listes d’unités <strong>com</strong>battantesont été établies en fonction de critèresextrêmement précis par les serviceshistoriques de l’armée de Terre, dela Marine ou de l’Air. Ces services continuentencore, à l’heure actuelle, de travaillersur l’établissement des listesd’unités <strong>com</strong>battantes, notamment pourles opérations extérieures. »Concernant le fait que vous n’ayezpas d’administrateur national, je vousprécise que les statuts vous autorisent àprésenter un candidat. Cependant, il fautsavoir que ces candidatures sont soumisesaux voix des présidents départementauxet administrateurs nationaux.L’<strong>année</strong> dernière nous n’avions qu’uncandidat et tous les administrateurs sortantse représentaient sauf un. Ce candidata été élu. Cette <strong>année</strong>, une seuleplace était vacante et six adhérents postulaientpour ce poste. Les votants sesont exprimés… »2900 FINISTERE« Au début de ce séminaire, nousavons observé une minute de silence àla mémoire de nos disparus, nous dit lenouveau président départemental Jean-Jacques LE CORRE. Je me permettraisd’évoquer celle de Jean-Louis TAN-NEAU, président de la section duFinistère, décédé le 26 août dernieràlasuite d’une longue maladie. C’étaitun homme courageux, ses états deservices militaires en font foi. Il était bonet très généreux, pensant beaucoupplus aux autres qu’à lui–même. Il étaittrès bien perçu du monde <strong>com</strong>battant. Ilassumait très souvent la fonction deporte-drapeau. Ses amis lui ont renduhommage à ses obsèques, 18 drapeauxétaient présents, ce que le curé de laparoisse n’avait encore jamais vu. Jean-Louis était un fidèle de la GrandeGarenne. Nous ne l’oublierons pas.Revenons à la vie et à l’état de notresection. Hélas, nous subissons l’érosion<strong>com</strong>mune, mais nous nous efforçons derecruter. Depuis onze ans, nous avonsréussi à maintenir la cohésion entre lenord et le sud du département. La disparitionde Jean-Louis TANNEAU, quiétait bien connu et apprécié dans le suddu département, nous pose un problème.Nous nous efforcerons de trouverune solution.Cette <strong>année</strong>, je suis ac<strong>com</strong>pagné duvice-président Roger GESTIN dont laformation juridique m’est précieuse. Ilest ac<strong>com</strong>pagné de sa charmante épouse.C’est la première fois qu’il fréquentela Grande Garenne et je souhaite qu’il yprenne goût….Nous nous félicitons des actions duprésident GAGNIARD et particulièrementde celle concernant l’attribution dela CCV aux volontaires des missionsextérieures. Nous avons reçu un accueiltrès favorable des parlementaires duFinistère qui ont répercuté cette initiativeauprès de Mme ALLIOT-MARIE. De plus,cette démarche a eu l’avantage incontestablede nous faire mieux connaître etapprécier de ces autorités… »(suite page 9)8


Séminaire des présidents 2004 (suite)Cérémonie de clôture du séminaire 2004Le président national : « Ce n’est passeulement « mon » action, la demanded’attribution de la CCV aux volontairesdes missions extérieures est une action<strong>com</strong>mune. Mes prédécesseurs ont lancéle débat et sans l’aide des présidentsdépartementaux, je ne pourrais guèreprogresser. Il est par ailleurs incontestableque l’image de la Fédération s’enest trouvée grandie suite à la diffusion decette requête.. »3100 HAUTE-GARONNE - SUDC’est la troisième fois que JeanSEILHAN assiste au séminaire en saqualité de président.« Les adhérents du sud de la Haute-Garonne m’ont chargé de vous apporterleur salut fraternel !Les effectifs de la section sont enlégère augmentation et ce, malgré lesdécès. Nous nous employons à fairemieux connaître notre association afinde faire du recrutement. Comme vous lesavez, tout cela n’est pas chose facile.Nous avons de bonnes relations surle plan local. Nous sommes accueillis àla sous-préfecture, à la mairie, à l’escadronde gendarmerie mobile, à la <strong>com</strong>pagniede gendarmerie départementale…et les rapports avec les associations dumonde <strong>com</strong>battant sont chaleureux…Le drapeau, toujours porté par notreinfatigable et dévoué Fernand GARCIA,est présent à toutes les <strong>com</strong>mémorationsofficielles, aux assemblées générales oùnous sommes invités, ainsi qu’auxobsèques de nos anciens <strong>com</strong>pagnons.En cas de besoin, nous intervenons égalementdans les démarches administratives(décorations, pensions de réversion…).Notre seul souci : le recrutement…»3105 HAUTE-GARONNE - TOULOUSENous remontons un peu plus au nordet écoutons le président Roland PIER-QUIN.« Notre section, qui existe maintenantdepuis un an environ, <strong>com</strong>pteune cinquantaine de membres. Noussommes en progression constante etsept personnes sont en cours d’adhésion.Nous avons beaucoup de candidatsissus des missions extérieuresmais leur dossier est en attente, ceuxcine pouvant obtenir leur carte du<strong>com</strong>battant du fait que les listes d’unités<strong>com</strong>battantes ne sont toujours passorties. Cela nous pose beaucoup deproblèmes.En Haute-Garonne, nous avons participéà une action auprès de M me ALLIOT-MARIE afin que l’établissement de ceslistes soient accéléré…Nos jeunes sont à l’écoute de ceque les anciens leur disent, même s’ilsn’ont pas fait les mêmes guerresqu’eux. Je me suis mis en rapportavec les chefs de corps afin de merendre chez eux avec une délégationpour qu’ils nous présentent leur régimentet que nous leur fassionsconnaître la FNCV.Nos permanences sont assuréestous les mardis de 14 à 16 H, uneréunion mensuelle nous permet de discuterdes problèmes rencontrés parchacun… »Le président national : « Bravo pour ledynamisme de la section ! Il faut bien<strong>com</strong>prendre que nul n’a choisi son âge,nul n’a choisi son conflit.Il est très important de se tournervers les jeunes générations du feu, ellessont l’avenir de notre Fédération. »3300 GIRONDELe nouveau président départemental,Georges CIPREO, apporte à cette nobleassemblée le salut fraternel de la sectionde Gironde.« Cette <strong>année</strong> est une <strong>année</strong> derenouveau pour la section. En effet, fin2003-début 2004, elle était au bordd’une dissolution ou, pour le moins,d’une mise en sommeil, situation due àune succession de circonstances malheureuses: décès du secrétaire généralPierre LABARE, départ définitif deGironde du président Jean FORESTIER,brusque démission de la trésorièreJeannine MASSE qui ne devait quitterses fonctions qu’à l’assemblée généralede 2004. Pour couronner le tout, aucunvolontaire ne s’est manifesté pourprendre des fonctions malgré plusieursappels pressants de mon prédécesseur.A l’époque, j’étais adhérent dans lesYvelines. Ce n’est que peu de tempsavant son départ que M. FORESTIERm’a contacté et convaincu de venir l’aider,et ce malgré mes charges de présidentd’autres associations. Entre-temps,il avait également demandé de l’aide àGérard DESMOULIN. Nous avons doncété parachutés tous les deux dans latourmente et, avec Pierre CLEMENT,alors vice-président, nous avons pu fairevivoter la section jusqu’à l’assembléegénérale qui s’est tenue en mai.Lors de cette rencontre, les chosesn’avaient guère évolué, puisqu’il n’yavait toujours pas de volontaires. Enfin,pour que la section ne disparaisse pas,M. DESMOULIN a accepté le poste detrésorier, quant à moi je me suis trouvépropulsé au poste de président et secré-(suite page 10)9


Séminaire des présidents 2004 (suite)taire départemental. Grâce à l’aide dequelques membres, nous avons donc puremettre la section sur pied.En étant réaliste et en toute objectivité,il ne faut pas s’attendre de notre partà un grand dynamisme car l’âge moyende nos membres est de 82 ans environ,les <strong>com</strong>munes sont distantes de 15 à 30kilomètres les unes des autres et il estdonc difficile d’organiser un ramassageen car en vue de nous réunir pour mieuxnous connaître et resserrer les liens oupour une sortie détente. L’apport d’unsang nouveau reste le maître mot.J’attends et j’espère, <strong>com</strong>me beaucoupd’entre-vous, l’arrivée de jeunesOPEX car pour nous tous, à plus oumoins brève échéance, c’est une questionde survie.Même si on a la foi, nous ne sommespas éternels. Tous les matins, en serasant devant la glace, on s’aperçoitqu’on ne rajeunit pas. »Pour l’heure, en ce qui me concerne,je remercie très sincèrement le bureaunational de l’aide qu’il m’a apportée etl’assure de la loyauté et du dévouementde toute mon équipe. »Le président national : « Les présidentsen exercice doivent avoir à cœurde préparer leur succession. Ils en ont laresponsabilité. Même s’ils ne s’exprimentpas ouvertement, ils doivent regarderautour d’eux ceux qui sont capablesd’assurer la relève. Cela s’appelle le sondagedes cœurs ! »3400 HERAULTMaurice SANSPEUR, président del’Hérault et administrateur national,prend la parole en transmettant le salutfraternel de sa section.« L’effectif de la section est de99 membres. Il a légèrement diminué àla suite de la radiation d’adhérents non àjour de cotisation, de leur démission, deleur rattachement à d’autres sectionsdu fait de leur déménagement ou bienencore de ceux qui malheureusementnous ont quittés pour un mondemeilleur.En ce qui concerne le recrutement, ilest très difficile à faire et ce, toujours àcause du nombre important d’associationsd’anciens <strong>com</strong>battants dans ledépartement. Par ailleurs, les jeunes desmissions extérieures hésitent encore àrejoindre nos rangs. A nous de nousmontrer persévérants. Nous espéronscependant que de nouvelles adhésionsviendront renforcer nos rangs, grâce àdes affiches que nous avons apposéesdans certaines mairies.Malgré tout, la section fonctionnetrès bien. Les membres du bureaudépartemental apportent leurs <strong>com</strong>pétenceset sont d’un grand dévouement.Il se dégage une sincère amitié entretous. Nous avons une réunion de bureautous les trois mois qui est suivie trèsrégulièrement par tous.Nous apportons notre soutien etnotre réconfort aux <strong>com</strong>pagnonsmalades ou à ceux dans le besoin,autant que faire se peut. Nous participonsaux manifestations patriotiques etaux assemblées d’anciens <strong>com</strong>battantsoù nous sommes conviés. Je tiens àremercier les porte-drapeau pour leurdévouement ainsi que les membres dubureau et les <strong>com</strong>pagnons toujours disponiblespour représenter la FNCV...En règle générale, je rencontre lesmêmes problèmes que vous dans lagestion de la section, à nous de faireface !… »3700 INDRE-ET-LOIREAndré MOREAU, président de lasection d’Indre-et-Loire, est de nouveauchaleureusement remercié et félicitépour le travail qu’il a ac<strong>com</strong>pli à l’occasionde l’organisation du congrès nationalde la FNCV en 2004.« L’<strong>année</strong> 2004 a été pour la sectionune <strong>année</strong> d’exception, notre congrèsnational s’étant tenu à Tours. L’organisationde ce congrès nous a demandébeaucoup de temps et de travail. Nouspensons avoir fait le nécessaire pourqu’il se déroule au mieux. Nous tenonsà remercier tous les participants et, enparticulier, les membres du bureaunational ainsi que Marie-Ange.Nos relations avec les autres associationsd’anciens <strong>com</strong>battants sonttoujours suivies et positives, ainsi qu’avecles autorités municipales et cantonales,lesquelles nous ont beaucoup aidé pourla tenue de cette manifestation. Notresection est présente avec ses drapeauxà toutes les cérémonies officielles, ainsiqu’aux congrès, assemblées généraleset manifestations d’anciens <strong>com</strong>battants.En raison des décès, notre effectifn’est plus que de 128 adhérents.Comme la plupart des sections, lesmembres de notre bureau sont vieillissants,à <strong>com</strong>mencer par le président, etnous avons des difficultés à assurer larelève, les candidatures étant, hélas,pratiquement nulles, ce qui est mongrand souci.Comme les <strong>année</strong>s précédentes,nous aurons un car pour nous rendre auravivage de la Flamme le 28 octobre àParis. Mais il nous semble que nosadhérents se désintéressent de cettemanifestation, ce qui est regrettable.(suite page 11)Remise de médailles de la F.N.C.V.10


Séminaire des présidents 2004 (suite)Pour terminer, je me fais le porteparoledes adhérents de la section pourassurer de notre confiance et remercierde leur dévouement à la FNCV : le présidentJacques GAGNIARD, le secrétaireAndré ARMENGAU, le trésorier MaxFLANQUART et bien sûr notre très sympathiqueMarie-Ange. »Le président national : « Je constateque vous avez les mêmes difficultés pourassurer la relève. Il est effectivementsouhaitable de se tourner vers les jeunesdes missions extérieures. »3800 ISEREMarcel GUILLON-COTTARD représentela section de l’Isère en l’absencede son président Georges DURAND,accidenté en août dernier, qui a actuellementbeaucoup de difficultés à se déplacer.Après s’être présenté, il indique que93 adhérents sont inscrits à la section àce jour et que quelques <strong>com</strong>pagnonsdevraient les rejoindre d’ici peu. Les<strong>com</strong>mémorations sont nombreusesdans l’Isère, surtout celles concernant laRésistance. Les <strong>com</strong>battants volontairesy sont toujours présents.Le secrétaire général, suite à unequestion de M. GUILLON-COTTARD,relative à l’attribution de la médaillemilitaire ou de la Légion d’honneur à despersonnels non militaires, indiquequ’« une personne qui a été arrêtée puisdéportée et qui a obtenu le titre dedéporté-résistant assorti d’une pensionmilitaire d’invalidité, obtient statutairement,soit la médaille militaire, soit ungrade dans l’ordre de la Légion d’honneurac<strong>com</strong>pagné d’une citation avecpalme. Le déporté-résistant n’est pourtantpas forcément militaire à l’origine.C’est sa période d’internement et dedéportation qui est prise en <strong>com</strong>pte<strong>com</strong>me services militaires, abondée dubénéfice de la <strong>com</strong>pagne double etconsidérée <strong>com</strong>me ac<strong>com</strong>plie en unité<strong>com</strong>battante. En outre, l’ensemble desmaladies contractées dans cette situationest considéré <strong>com</strong>me une blessure deguerre. C’est la raison pour laquelle ilexiste un contingent spécial dans lepremier ordre national et un contingentde médailles militaires réservés chaque<strong>année</strong> aux déportés et internés résistantsqui peuvent même, si leur invaliditéatteint par la suite 100 %, être nomméschevaliers de la Légion d’honneur (s’ilssont médaillés militaires) ou promus augrade supérieur (s’ils sont légionnaires). »4000 LANDESJacques CHAURIN, qui a été éluadministrateur national lors du congrèsde juin 2004, intervient en sa qualité deprésident départemental des Landes.« Je vous apporte le salut fraterneldes membres de la section des Landes.Tous ont gardé un très bon souvenir dupassage de notre président national àl’occasion de notre assemblée générale.La requête sur l’attribution de la CCVaux <strong>com</strong>battants des missions extérieuresa été remise aux autorités civileset militaires du département ainsi qu’auxprésidents des associations amies. Lesréactions sont très positives. Dès quel’attribution de cette distinction pourraleur être faite, je ne manquerai pas defaire une réunion spéciale en directiondes jeunes générations du feu en vue deleur faire connaître leurs droits… »Le président national : « La successionde Jean NOUGAREDE est entre debonnes mains. Vous avez de très bonscontacts avec les autorités du départementet c’est une bonne chose.Continuez dans cette voie ! »4100 LOIR-ET-CHERLe président Jean CHARTAIN représentele Loir-et-Cher qui <strong>com</strong>pte à cejour près d’une centaine de membres. Ilest ac<strong>com</strong>pagné du secrétaire et dutrésorier de la section.« Malheureusement, notre effectif esten baisse et la majorité de nos membressont des <strong>com</strong>battants 1939-1945. Vousavez abordé le problème de successionaux diverses fonctions et ce n’est pasmoi qui vais vous contredire ! On essayede tenir le coup en attendant qu’unebonne âme prenne la relève… »4201 LOIRE – SAINT-ETIENNELucien PRORIOL, représentant lasection 4201, assiste pour la premièrefois au séminaire des présidents.« Bien qu’adhérent à la FNCV depuislongtemps, je dois avouer que je n’avaisjamais prévu de devenir président desection. Il a fallu que des problèmes desanté du président Jacques DELORE mepoussent à prendre cette fonction. Lasection 4201 de Saint Etienne à la particularitéde s’occuper uniquement dusud de la Loire, mon ami FrançoisCHAUVET présidant, depuis très longtempset avec brio, la section établiedans le nord.Notre département ayant la particularitéd’être très allongé du nord au sud,la distance est un obstacle à une fusion.Mais je vous rassure, nos liens sont trèsétroits et nous sommes toujours bienreprésentés lors de manifestations officielleset auprès des autorités.En ce qui concerne ma section, ellese trouve dans une phase de survie avecune vingtaine d’adhérents, les adhésionsarrivant juste à <strong>com</strong>penser les décès ouautres départs. Toutefois, l’esprit desrescapés est très bon et je garde espoirde voir le nombre de nouveaux membresdépasser celui des décès. »Le président national : « Vous êtes unjeune président, il y a du travail à faire etje pense qu’avec le dynamisme que vousavez, vous y arriverez. »4202 LOIRE – ROANNEFrançois CHAUVET, créateur et présidentde cette section depuis 1962,monte à la tribune.« En lisant La vie des sections dansnotre journal, on constate que beaucoupde présidents ont des soucis identiquesprovoqués par les décès, démissions,radiations, la santé déficiente de certainset, pour d’autres, l’éloignement du lieude réunion, etc… Mais ce qui peine leplus un président, c’est de constaterchez certains un désintéressement ànotre cause d’anciens <strong>com</strong>battants, cequi fait que parfois nous ne sommes pastrès nombreux aux réunions ou auxcérémonies. Cependant, ce qui nouspermet de maintenir nos effectifs, c’estl’adhésion des épouses de nos <strong>com</strong>pagnonsdécédés. La section de Roanne<strong>com</strong>pte dix veuves d’anciens <strong>com</strong>battants.Le recrutement est de plus en plusdifficile. Les volontaires des missionsextérieures ne se font pas connaître. Unessai avait été tenté il y a quelques<strong>année</strong>s par M. JOLY, à l’époque gendarmeen activité à Roanne et élu administrateurnational de la FNCV. Sauf erreurde ma part, cela a été un feu de paille…Les volontaires pour l’AFN sont peunombreux et nous n’en avons qu’un à lasection en la personne de Jean-PierreGIRARD que je remercie. Merci aussi àArmand TACHET qui, à 81 ans, a bienvoulu prendre le poste de trésorier etpratiquement celui de porte-drapeaupour remplacer le titulaire fatigué.Le volontariat pour prendre des responsabilitésdans les bureaux des sectionsdevient une vertu rare, ce quim’oblige à occuper également le postede secrétaire. Mais il faut faire avec ceque l’on a si on veut continuer et ne pasdisparaître.Bien entendu la section a été représentéeà toutes les cérémonies et <strong>com</strong>mémorationsofficielles, et je répètesouvent aux adhérents « venez nombreux,soyez présents, il faut montrerque nous sommes encore là, fiers d’êtredes volontaires et ne pas oublier nos<strong>com</strong>pagnons morts pour la France ».(suite page 12)11


Séminaire des présidents 2004 (suite)4400 LOIRE ATLANTIQUELe nouveau président départementalFernand LANCEREAU n’ayant pu fairele déplacement, c’est son prédécesseurJacques VIEL qui nous parle de lasection.« Notre président, Fernand LANCE-REAU, vous prie de l’excuser de ne pasêtre parmi nous. Il m’a chargé, avecnotre secrétaire départemental, ClémentHERBRETEAU, de le représenter. Il aencore des obligations d’ordre sportifqui se terminent en fin d’<strong>année</strong> ce qui lelibérera pour s’occuper à plein temps denotre association.Notre président s’active pour recruterde nouveaux adhérents dans lescouches nouvelles de <strong>com</strong>battants dansla ligne d’action de notre association.Nos activités sont les mêmes que lesvôtres. Nous envisageons de faire desréunions d’information dans le chef-lieudu département. Nous avons deux permanencesmensuelles, éditons un journaltrimestriel et sommes présents àtoutes les cérémonies patriotiques.Notre congrès départemental aura lieu le31 mars <strong>2005</strong> à Saint-Sébastien-sur-Loire et vous êtes tous cordialementinvités.Encore merci de l’action de tous lesmembres du bureau. »Le président national : « C’est unetrès bonne idée de faire des réunionsd’information. Je croix que dès que nousaurons du nouveau en ce qui concernel’attribution de la CCV aux missions extérieures,ça n’en aura que plus de poids. »4500 LOIRETLe président André ROBBA étantabsent pour raison de santé, c’est JeanBONTET qui intervient au nom de la sectiondu Loiret.« Le président ROBBA m’a chargéde vous transmettre ses regrets dene pouvoir participer à ce séminaireauquel il assiste chaque <strong>année</strong> depuissa création. Il m’a demandé, ainsi qu’àYvette ROMBY, de représenter leLoiret.En raison de ma récente nominationau poste de président délégué, je nepeux guère développer les activités denotre section. Cependant je peux vouspréciser que nous ne sommes plus que44 adhérents à jour de cotisation. Quatrenouveaux adhérents sont venus nousrejoindre cette <strong>année</strong>.Notre trésorerie est toujours aussibien tenue par notre fidèle amie secrétairetrésorière Yvette ROMBY et, sinous ne sommes pas riches, nous neNos relations avec le siège fédéralsont toujours courtoises et suiviesd’effet. Notre journal est toujours attenduet lu avec intérêt par nos adhérentset leurs épouses. Nos activités, quant àelles, sont ce qu’elles doivent être chezvous, à savoir cérémonies, réunionsdiverses, etc… Nos relations avec nosvoisins départementaux sont souventl’occasion de rencontrer des amis. Mais,toujours pour raison de santé, notreprésident n’a pu répondre aux invitationsde bon voisinage et le regrette beaucoup.Heureusement, Mme ROMBYnous représente souvent.Voici, brossé rapidement, une partiede nos activités de l’<strong>année</strong> 2004. Pourl’avenir, nous souhaitons une repriseplus soutenue des activités et, pour cela,des changements au bureau départementaldevraient intervenir.Pour conclure, le président ROBBAme demande, en espérant qu’il sera làl’an prochain, de vous transmettre sonamical souvenir, de vous souhaiter unebonne fin de séminaire et, avec un peud’avance, une bonne fin d’<strong>année</strong> àtous. »Le président national : « Merci devotre dévouement. Sur Orléans vousavez une garnison miltaire importanteavec laquelle il serait bon de développerdes relations. C’est une source potentiellede <strong>com</strong>battants volontaires. »4900 MAINE-ET-LOIREJean AUDIC, président départemental,nous transmet le salut fraternel de lasection d’Anjou.« Notre objectif 2004 est presqueatteint puisque nous nous étions fixés deRemise de médailles de la Fédération Maginot(photo LEVALLEUR)faire au moins deux nouvelles adhésionspar mois. Notre effectif est maintenantde 222 membres.Les activités de notre section sont<strong>com</strong>parables aux vôtres avec la présencedes deux porte-drapeau, JacquesGELINEAU et James DOUCET, à toutesles cérémonies auxquelles nous sommesconviés, ainsi qu’aux obsèques denos <strong>com</strong>pagnons décédés. Selon leursdernières volontés, nous déposons unepalme ou une plaque mortuaire…Afin d’assurer une trésorerie saine etsatisfaisante, nous organisons des tombolas,des jeux, un repas-couscousmaison… Le conseil d’administrationdépartemental a voté l’achat d’un ordinateuravec connexion Internet. Le siègenational nous demande d’aller del’avant, à nous de suivre et de laisser unpetit patrimoine à nos jeunes volontaires.Nous, les vieux, rentrons dans lesystème à petits pas…Nous avons obtenu que le monument« In mémoriam » érigé, au cimetièrede l’Est à Angers, à la mémoire deMaurice TARDAT, figure locale de laRésistance mort en déportation àBuchenwald le 23 mai 1944 et présidentperpétuel de notre section, soit transforméen concession perpétuelle par lamunicipalité d’Angers qui a égalementaccepté la responsabilité financière deson entretien. Une plaque au nom deM. TARDAT a été rénovée et sera dévoiléedans la rue Saint-Julien au centred’Angers.Au nom de la section Anjou, je remerciele président national, le secrétairegénéral, le trésorier fédéral de leurdévouement, sans omettre Marie-Angequi, malgré bien des ennuis de santé, amaintenu la barre et est toujours d’unegrande gentillesse et d’un dévouementsommes pas pauvres pour autant ! (suite page 13)12


Séminaire des présidents 2004 (suite)absolu. Pour les vieux grognons quenous sommes, c’est bon pour le moralde l’entendre au téléphone ! Merci àFrançois GOETZ et son épouse de leurfidèle présence à nos assemblées généralesdepuis 12 ans. Merci aux sectionsvoisines avec qui nous entretenonsd’excellentes relations… Merci à toutel’équipe départementale qui m’aide àramer dans le même sens que le siègenational ! »Le président national : « Je crois qu’ily trois qualificatifs qui vont bien à votresection et à vous-même : dynamisme,imagination et surtout esprit de groupe.Bravo également pour le gros travailde recrutement. Quelles ont été lesretombées de l’organisation du congrèsnational à Angers ? »Jean AUDIC : « Je pense que celanous a aidé à faire connaître notreAssociation, surtout auprès des jeunesdes missions extérieures, et facilité lerecrutement de nouveaux membres,particulièrement après la parution du<strong>com</strong>pte-rendu dans « Les Volontaires ».L’équipe est formidable et je crois que larelève est assurée. »5100 MARNELe président Lucien BUTIN étantactuellement en voyage, la section estreprésentée par son fidèle porte-drapeauMartial PIOT qui est chargé denous transmettre le très amical salut desadhérents de la Marne.« Notre section vit, <strong>com</strong>me beaucoupd’autres, avec ses joies et ses peines.Notre effectif, qui avait fortement diminuéces dernières <strong>année</strong>s, a l’air devouloir se maintenir avec quelques75 membres »5700 MOSELLEC’est maintenant au tour du nouveauprésident départemental, RobertMUNIER, de monter à la tribune. Il estac<strong>com</strong>pagné d’Alfred BURGERMEIS-TER, trésorier départemental. Avant qu’ilne parle de sa section, le président luidemande de se présenter brièvement.« Elu président par obligation à notredernière assemblée générale, faute decandidat, je cumule les postes de secrétaire,de porte-drapeau d’une de nossous-sections et diverses autres fonctionsassociatives. Je suis, entre autres,créateur du <strong>com</strong>ité de pilotage dessemaines de la Paix dans notre <strong>com</strong>munautéde <strong>com</strong>munes et j’interviens dansdifférents établissements scolaires. Jepasse sur les autres activités sociales,humanitaires et laïques…J’ai donc un emploi du temps trèschargé mais réalisable et, ô <strong>com</strong>bien,enrichissant et motivant. Cela nécessitenéanmoins une bonne organisation, unebonne santé et surtout une épouse trèstolérante et dont la participation m’estindispensable. Que ferions-nous sanselles ?C’est un honneur pour moi d’être iciprésent et de pouvoir m’adresser à vous.J’en profite pour remercier les organisateurs.Un tel rassemblement ne peut quenous enrichir grâce aux échanges d’informations.Il nous permet de bénéficierde l’expérience de chacun avec à l’espritl’amitié et la fraternité.En ce qui concerne nos effectifs, leconstat est triste, mais les faits sont là.Comme pour toutes les sections, l’âge,la maladie, les décès et surtout les difficultésde recrutement font que nosrangs s’éclaircissent au fil des ans.Avec la sous-section d’Hayange, nousessayons d’honorer toutes les invitationsqui nous sont faites, sommes présentsavec nos drapeaux lors des obsèquesde nos <strong>com</strong>pagnons, soit une moyennede trente-cinq sorties dans l’<strong>année</strong>.Nous organisons un ou deux repas del’amitié par an et gardons, autant quefaire se peut, le contact avec celles etceux qui ne peuvent plus se déplacer.Une de mes raisons d’être qu’il meplaît de développer ici, tant elle estdevenue impérieuse, c’est le devoir demémoire, d’ailleurs sujet de réflexion denotre président national. Il y a quatreans, j’ai proposé à notre député-maire lacréation d’un espace « mémoire citoyenneté» dans les bâtiments abandonnéspar les barons de la sidérurgie lorraine.Ce projet n’est malheureusement toujourspas à l’ordre du jour, car notre<strong>com</strong>munauté de <strong>com</strong>munes a d’autrespriorités <strong>com</strong>me l’installation d’entreprisesavec création d’emplois. Je suisévidement tout à fait de leur avis.Néanmoins, depuis trois ans, et sousmon impulsion, nous avons créé un<strong>com</strong>ité de pilotage inter<strong>com</strong>munal avecnos partenaires (l’ODAC, l’éducationnationale, les représentants d’associationspatriotiques, sportives et culturelles).Nous intervenons dans différentsétablissements scolaires et organisonsdes expositions et des visites pédagogiquessur des sites tels que Verdun, laligne Maginot, les camps de déportationnazis ou dans les musés. N’est-il pas denotre devoir, à nous qui avons vécu lesatrocités des guerres passées et quisommes de moins en moins nombreux,de transmettre au plus grand nombred’enfants possible, cet idéal de liberté etd’honneur retrouvé ? Par nos interventions,nos expositions et visites surdes sites hautement historiques, nousdevons léguer un héritage à nos enfants,mais aussi aux générations futures, pourleur permettre de toujours préserver etcultiver cette paix, cette liberté et leuréviter les erreurs, les crimes, lesdésastres d’hier.A l’entrée du fort de Vaux à Verdun, ilest gravé dans la pierre « Celui qui oubliele passé, n’est pas digne du futur. » Nousinvitons aussi tous les parents à être etdevenir les courroies de transmission decette mission du devoir de mémoire etde citoyenneté. Si nous voulons préserveret assurer un avenir à nos enfants,fait d’amour, de justice, de liberté et depaix, nous devons leur apprendreles droits, les devoirs et le respectd’autrui, le pourquoi des <strong>com</strong>mémorationspatriotiques, des monuments auxMorts, la raison d’être de ces milliers decroix blanches dans les cimetières…Tous les parents du monde devraientapprendre à leurs enfants le sens desmots qui sont source et semence depaix : partage, justice, pardon, réconciliation,vérité, diplomatie, tolérance,unité, liberté, sincérité et égalité. Pourassurer et préserver le futur, nousdevons nous souvenir du passé etobserver, avec beaucoup d’attention etvigilance, le présent.Je conclus ce devoir de mémoire parcette belle devise de l’UNESCO : « Lesguerres, les violences naissent dansl’esprit des hommes, c’est dans l’espritdes hommes qu’il faut élever lesdéfenses de la paix. »Nous reconnaissons tous les petitesavancées obtenues ces dernières <strong>année</strong>sau profit des anciens <strong>com</strong>battants. Mais ilreste des demandes non satisfaites ououbliées. Les objectifs et moyens denos ODAC sont à surveiller, ainsi quela loi d’orientation et de finances quirisque d’amputer le budget des anciens<strong>com</strong>battants…En réponse aux sujets de réflexionproposés par notre président concernantl’approche des anciens des missionsextérieures ou des amicales régimentaires,je pense qu’il faudrait <strong>com</strong>mencerpar mettre en place une <strong>com</strong>mission derecrutement appuyée par quelques sectionspilotes là où il y a une forte implantationmilitaire : régiments ou autresunités. Cette <strong>com</strong>mission pourrait êtrechargée d’analyser et d’étudier toutesles idées et suggestions faites par lessections. Le recrutement est l’affaire detous ! Il faut aller au contact des chefs decorps et des bureaux de recrutement. Ily a lieu d’organiser des réunions d’informationsur les droits des volontaires enfin de contrat… La seconde partie decette idée serait de pouvoir obtenir la(suite page 14)13


Séminaire des présidents 2004 (suite)liste et les adresses des volontaires desmissions extérieures afin de pouvoir lescontacter pour leur faire connaître laFNCV et les inviter à rejoindre la grandefamille des volontaires.Ma proposition demande du tempset de la persévérance. Nous avonscertainement parmi nous des personnesqui pourraient nous ouvrir certainesportes pour gagner du temps.Mon temps de parole est certainementpassé. Il n’est pas évident d’êtrebref, surtout devant la menace de notresurvie qui dépend de l’engagementimpérieux de chacun de nous sur lerecrutement. Notre héritage en dépend ! »Le président national : « En ce quiconcerne le devoir de mémoire, vousavez malheureusement de la matièredans votre département et je crois quevous êtes très moteur dans cette activité.La préservation de la mémoire et l’approchedes enfants est excellente.Félicitations pour votre nomination à laprésidence de la section, cela ne peutque vous donner une plus-value pourtoutes les actions entreprises. Quant àl’approche des futurs <strong>com</strong>battantsvolontaires, c’est un sujet d’étude quisera à développer lorsque nous auronsobtenu satisfaction concernant l’attributionde la CCV aux <strong>com</strong>battants desmissions extérieures. »6000 OISELe président national, JacquesGAGNIARD, également président decette section, indique qu’il a les mêmessoucis que partout ailleurs.« Ce qui nous préoccupe et que l’oncultive, c’est la représentation de notresection auprès du monde <strong>com</strong>battant etdes institutionnels. Les <strong>com</strong>battantsvolontaires sont très implantés et parfois,on me dit avec un sourire <strong>com</strong>plice« vous avez fait un hold-up sur le monde<strong>com</strong>battant »… C’est en fait le contraire.Ce sont les présidents de quelques unesdes associations départementales qui,s’étant découverts titulaires de la CCV,ont rejoint nos rangs. Néanmoins, il y aencore beaucoup d’anciens <strong>com</strong>battants,titulaires de la CCV, inscrits dansd’autres associations, qui hésitent àadhérer à la FNCV du fait qu’il leur faudraitpayer une nouvelle cotisation.Encore un sujet à étudier de plus près. »6200 PAS-DE-CALAISLe président ADELINE ne peut êtreparmi nous aujourd’hui du fait de lamauvaise santé de son épouse depuisson retour du voyage en Pologne organisépar la section. C’est donc NorbertBOULANGER, secrétaire départemental,qui le représente.« C’est la première fois que j’assisteau séminaire et je n’en connaissais pasle déroulement. Je n’ai rien préparé et leprésident ADELINE m’a dit : « Tu es ungrand garçon maintenant, tu n’aurasqu’à te débrouiller ! ». Je vais cependantessayer de vous faire un petit <strong>com</strong>pterendu de nos activités pour l’<strong>année</strong>écoulée.Notre section <strong>com</strong>pte 68 adhérents àjour de cotisation et nos effectifs sontdonc maintenus.Nous avons été présents avec notreporte-drapeau à toutes les manifestationspatriotiques. En septembre dernier,nous avons passé, cette <strong>année</strong> encore,une agréable semaine ici même etdans la région avec les <strong>com</strong>pagnonsde la section. Nous avons organisé en<strong>com</strong>mun, avec deux associations d’anciens<strong>com</strong>battants amies, un voyage enPologne où nous avons reçu un accueilque je qualifierais de plus que chaleureuxpar nos amis polonais. J’ai étéétonné de retrouver en Pologne des<strong>com</strong>battants volontaires qui sont restésFrançais de cœur et je re<strong>com</strong>mande àceux qui en ont la possibilité de faire levoyage.Je terminerai en vous disant que jesuis très honoré d’avoir pu faire partiedes vôtres aujourd’hui et en vous remerciantde l’attention que vous avez bienvoulu m’accorder. »Le secrétaire général rappelle qu’il aexisté une section FNCV de <strong>com</strong>battantsvolontaires en Pologne et que le plusgros réseau des Forces FrançaisesCombattantes, le réseau F2, était d’originepolonaise. Par ailleurs, les polonaisont constitué un nombre significatif debataillons, notamment dans le Nord,le Pas-de-Calais et dans toutes lesrégions minières, et leur contribution aux<strong>com</strong>bats de la Libération a été trèsimportante..Le président national : « Je crois quela Pologne est le pays étranger qui afourni le plus de <strong>com</strong>battants volontaires,aussi bien pour la première quepour la seconde guerre mondiale. Beaucoupd’hommes en âge d’être mobiliséssont arrivés en France après la premièreguerre mondiale <strong>com</strong>me main-d’œuvredans les mines et sur les terres agricoles.Lors de la mobilisation, ils se sont portésvolontaires et ont d’abord été refusés dufait qu’ils n’étaient pas Français. Ils ontdû repartir chez eux attendre les instructionspour pouvoir de nouveau se portervolontaires. Les <strong>com</strong>mandements polonaiset français ont alors pris la décisionde former deux divisions polonaises dèsseptembre 1939. Certains se sont mêmeengagés dans la Légion étrangère.»6300 PUY-DE-DÔMEJean BULTEY intervient pour laseconde <strong>année</strong> en sa qualité de présidentdépartemental du Puy-de-Dôme. Ils’est fait particulièrement connaître aucongrès national de la FédérationMaginot qu’il a été chargé d’organiser àVichy en septembre 2003.« Je voudrais d’abord, noblesse oblige,remercier Marie-Ange pour tout cequelle fait pour nous, <strong>com</strong>pte tenu desdifficultés qu’elle a rencontrées cette<strong>année</strong>, remercier également tous ceuxqui travaillent pour nous au bureaufédéral.Je vois que nous sommes tous unpeu négatifs, il faut le reconnaître, danstout ce qui a été dit depuis ce matin. Ilne faut pas en rester là et changer unpeu d’optique afin que nous devenionspositifs.Quand on passe après autant deprésidents, il est difficile de ne pas serépéter. Il faut que nous puissions nousregrouper, construire quelque chose desolide. En attendant que la CCV soitdécernée aux missions extérieures, cequi va être un plus pour notre Fédération,il nous faut siéger dans toutes lesinstances départementales, entretenird’étroites relations avec les actuellesunités professionnelles et leur fairedécouvrir la FNCV.En ce qui concerne les activités denotre section sur l’<strong>année</strong> 2004, j’ai eu<strong>com</strong>me vous beaucoup de difficultés.Mon prédécesseur, Jean-Louis RADJE-NOVIC, a eu de gros soucis de santé etGuy SAINCTAVIT, trésorier départemental,vient également de démissionnerpour les mêmes raisons… Notre portedrapeaufait 30 à 35 sorties par an etnous organisons, avec les associationsamies, un voyage annuel qui nouspermet de maintenir des liens étroits…Du sang nouveau il en faut, c’est unequestion de survie. Il faut sortir, payer desa personne, se faire connaître et nousmontrer partout. »Le président national : « Il est évidentqu’il faut être positif. On a plutôt tendancedans ce séminaire à faire des constatset un état des lieux, mais la conclusionn’est pas forcément négative. Aucontraire, on ne reste pas l’arme au piedà dire « ça ne va pas ! » et nous nousefforçons de trouver ensemble des solutionsd’avenir. »(suite page 15)14


Séminaire des présidents 2004 (suite)6400 PYRENEES-ATLANTIQUESNous accueillons Paul LARTIGUE quinous adresse les meilleures et pluscordiales amitiés des membres de lasection des Pyrénées-Atlantiques.« Je suis président départementaldepuis bientôt dix-huit mois. L’an passé,le séminaire fut pour moi une épreuveremplie d’émotion, de rencontrer cebeau monde <strong>com</strong>battant volontaire detoute la France. Vous devez savoir,mieux que quiconque, ce que c’estd’avoir la charge et le devoir de dirigerune section.L’<strong>année</strong> dernière, je vous ai rendu<strong>com</strong>pte que ma section était constituéede 28 adhérents. J’ai fait la promesseque je ferai tout mon possible pourremonter la section mise en sommeil,sauvée de justesse de la dissolution parmon intervention.J’ai repris contact avec les anciens<strong>com</strong>battants, été à leur écoute lors desrassemblements et fait passer notremessage aux jeunes générations dufeu… Bien des fois, j’ai été mal reçu, mal<strong>com</strong>pris ou méprisé, mais c’était mal meconnaître. Il en aurait fallu beaucoupplus pour me décourager, sans parlerdes tracas financiers. Au contraire, celame motivait davantage, d’autant que j’aireçu le soutien inconditionnel de notretrésorier, Max FLANQUART, et pu bénéficierde tous ses bons conseils.… Aujourd’hui, la section est forte de115 adhérents, sans <strong>com</strong>pter les dossiersd’admission en cours d’étude.C’est un renouveau très important dansla vie de la section. Ceci réjouit tout lemonde.… Je pense avoir tenu le pari que jem’étais fixé, à savoir redonner une belleimage de la FNCV dans mon département…»Le président national : « C’est un travailextraordinaire que vous avez entrepris,avec un succès que vous ne devezqu’à vous. Félicitations.»6600 PYRÉNÉES-ORIENTALESJean-Claude RICHET prend la parole.«A 63 ans, j’ai pris la présidence de lasection des Pyrénées-Orientales, suite audécès de mon prédécesseur. La sectionne <strong>com</strong>prenait plus que 17 adhérents. Ace jour, nous sommes 49 et nous <strong>com</strong>ptonsencore augmenter nos effectifs.Pour ce faire, nous faisons paraître desarticles dans la presse départementale,nous participons au forum des associations,assistons à toutes les manifestationspatriotiques, et sommes présents àl’UDAC et au <strong>com</strong>ité d’entente desanciens <strong>com</strong>battants.Repas de clôture avec trois anciens présidents : Pierre DE LA HOUSSAYE et Madame,François GOETZ, Daniel TOLDO(photo LEVALLEUR)Je tiens à remercier publiquementmon porte-drapeau qui me suit partout,lors des cérémonies officielles ou demes visites aux malades…Bref, notre moral est au beau fixe. »Le président national : « Prendre desresponsabilités dans diverses <strong>com</strong>missionslocales a dû effectivement vousaider dans le recrutement. En ce quiconcerne les subventions que pourraientaccorder les mairies, il m’arrive d’utiliserl’argument de dire au maire que s’il estsatisfait de trouver des anciens <strong>com</strong>battantsau monument aux Morts, il doitsavoir que les présidents ont des portedrapeauqui prennent de l’âge, qu’ il fautles transporter et souvent les nourrir…Cela ne coûte pas très cher, mais c’esttoujours de l’argent que l’on n’a pas pourl’action sociale ou autre chose. Merci devotre bon cœur, monsieur le maire !!! »6700 HAUT-RHINAprès une pause d’un quart d’heure,le président délégué national JacquesPOTASCHMANN prend la casquette deprésident départemental. Il se dit heureuxd’être parmi nous et nous apportele salut fraternel des <strong>com</strong>battants volontairesde la section du Bas-Rhin.« Notre effectif est en légère augmentationpar rapport à l’<strong>année</strong> dernière,puisque nous sommes actuellement84 adhérents. Nous déplorons un décèset une démission. Le recrutement restedonc très difficile.Nos activités sont les mêmes que lesvôtres. Nous assistons aux différentescérémonies patriotiques se déroulantprincipalement au chef-lieu du département.Lors de notre assemblée générale,le 17 avril dernier à Hoenheim, nousavons eu la joie d’avoir parmi nousle nouveau président fédéral, et nouslui sommes reconnaissants d’avoirbien voulu faire le déplacement à cetteoccasion.Comme chaque <strong>année</strong>, le challengeFNCV du Bas-Rhin a été mis en <strong>com</strong>pétitionle 1 er mai lors d’un tournoi de footballdes jeunes. Le 23 octobre prochainnous organisons une sortie récréative aumusic-hall Royal Palace à Kirwiller avecla participation d’une cinquantaine depersonnes, conjoints <strong>com</strong>pris. »6900 RHÔNELe président département et administrateurnational, Lucien THIBAUT, estinvité à la tribune.« Les mêmes problèmes que lesvôtres se posent dans ma section :recrutement, perte d’effectif…On s’était fixé cette <strong>année</strong>, avec leconseil d’administration, deux objectifs :- Le devoir de mémoire, puisque l’on<strong>com</strong>mémorait le 60 ème anniversaire de lafin de la guerre 1939-1945. Nous avonsorganisé un voyage à Arromanches àl’occasion des cérémonies officielles etvous avez pu en lire le <strong>com</strong>pte-rendudans le précédent journal. Par ailleurs,nous avons honoré nos grands anciensen nous rendant à Verdun. Ces voyagesont été particulièrement appréciés etcela tisse des liens entre nos membrespuisque ces quelques jours passésensemble sont vécus au même rythmeet sont un peu différents du cadre denos permanences mensuelles.(suite page 16)15


Séminaire des présidents 2004 (suite)- Essayer de mettre en place une<strong>com</strong>mission sociale. Les épouses dedeux de nos adhérents sont chargées derencontrer nos membres malades, isolésou handicapés. Il est certain qu’ellessont très dévouées et je pense que,autant pour ceux qui en bénéficient quepour les autres, cela a été une trèsbonne chose.Je pense que le site Internet de laFNCV aura beaucoup d’impact sur lesjeunes, d’autant que c’est leur mode de<strong>com</strong>munication préféré et que le site estparticulièrement bien fait. Cela ne peutque nous aider à mieux faire connaîtrenotre Fédération et faciliter le recrutement.»7000 HAUTE-SAONELe président Jean GERBIER, administrateurnational et fidèle à nos réunions,nous apporte le salut fraternel desvolontaires de Haute-Saône : « L’ennuic’est qu’ils ne sont pas nombreuxpuisque nous ne sommes plus que 145 !Comme le disait notre regretté docteurCASTIN de la Côte d’Or : « Lespeuples heureux n’ont pas d’histoire. »Alors je dirais simplement que tout ceque vous avez entendu de constructifdepuis ce matin, concorde parfaitementavec ce qui se passe en Haute-Saône.Par ailleurs, nous entretenons d’excellentesrelations avec les associationsd’anciens <strong>com</strong>battants et avec le mondedes élus. Je leur ai d’ailleurs adressé larequête et j’ai été agréablement surprisde constater qu’elle a reçu partout untrès bon accueil, même auprès de nosjeunes députés qui nous ont montré leurattachement en s’investissant <strong>com</strong>plètementpour que l’on obtienne satisfactionau plus vite… »Le président national : « Merci pourtout ce que vous faites pour la FNCV. »7500 PARISLe président de la section de Paris,Alain BATAILLON DEBES, prend laparole.« Tout d’abord, je tiens à souligner leplaisir que j’ai de vous retrouver pourcette rencontre fraternelle et vous transmetsles amitiés de nos administrateurs.Je souligne que, depuis peu, deux administrateurssont issus d’AFN. Malheureusement,cette <strong>année</strong> encore, nous avonsenregistré une légère baisse de notreeffectif. Nous sommes 167 adhérents,dont trois missions extérieures.Au plan du fonctionnement, nospermanences et présentations de notredrapeau sont toujours aussi ponctuelles.Nos sorties et déjeuners sont toujoursbien suivis. En mai dernier nous avonsfait un voyage de mémoire à Dunkerqueet en Belgique. Nous prévoyons, pourl’<strong>année</strong> prochaine, une visite à la caserneprincipale des Pompiers de Parisainsi qu’un voyage autour de Neuvy-sur-Barangeon. »7509 ADHÉRENTS DIRECTSLe secrétaire général, André ARMEN-GAU, est responsable des « adhérentsdirects » et nous en dit quelques mots.« La section des adhérents directs<strong>com</strong>pte à ce jour 175 membres, dontseize nouveaux adhérents, et nousavons perdu trois <strong>com</strong>pagnons décédésdepuis octobre dernier.Elle regroupe les adhérents résidantà l’étranger et ceux qui demeurent dansdes départements où nous ne sommespas représentés, ainsi que ceux qui nesouhaitent pas rejoindre la section localepour des raisons diverses.Il est à noter qu’une dizaine de nouveauxmembres ont adhéré par Internetaprès visite de notre site : ce sont essentiellementdes jeunes ayant servi enOPEX.Environ 90 % d’adhérents sont à jourde cotisation à la date d’aujourd’hui et,en règle générale, la régularisation desimpayés intervient en fin d’<strong>année</strong>, aprèsprésentation des vœux par le secrétariatgénéral qui administre cette section. »Le trésorier général : « Je souligneque c’est une section que j’apprécieparticulièrement car la plupart des adhérentsnous font des dons pour « que vivela FNCV » à l’occasion du règlement deleur cotisation annuelle… Je leur renouvellemes plus vifs remerciements. Il n’ya pas de budget, pas de bureau pourla faire fonctionner. L’intégralité de lacotisation est donc reversée au siègenational. C’est André ARMENGAU etMarie-Ange qui se chargent de la bonnemarche de la section, de l’envoi desvœux de fin d’<strong>année</strong>, des appels à cotisation…»Le président national : « Sont inscritsà cette section le secrétaire généraldonc, mais également Roland PALLA-TIN, Pierre CERUTTI et Daniel CASTA-GNOS, administrateurs nationaux,Philippe PINCHON, vice-présidenthonoraire, Ferdinand POINT, membrehonoraire de notre conseil ainsi quediverses hautes personnalités du monde<strong>com</strong>battant ou politique. »Le secrétaire général : « Il est difficilede susciter des vocations, <strong>com</strong>me vousle dites président, car ce sont des gensqui, s’ils sont inscrits aux adhérentsdirects, veulent bien cotiser puisqu’ils sereconnaissent dans ce que nous véhiculons,mais ne souhaitent pas s’investirdavantage pour des raisons diverses.C’est une section qui est inerte au pointde vue activités. »7605 ELBEUF & ENVIRONSLe nouveau président, DanielCROUILLEBOIS, représente la sectiond’Elbeuf et de ses environs qui a étécréée il y a un an.« Je vous apporte le salut fraternel demes amis de la section elbeuvienne.Je suis un tout jeune président,puisque j’ai été élu lors de notre assembléegénérale du 18 septembre dernier,en remplacement du président RenéDIREN, qui avait demandé à êtredéchargé de ses obligations pour raisonde santé. J’ai pris cette responsabilitécar, avec notre bureau, je n’ai pas desouci à me faire quant au bon fonctionnementde notre section qui <strong>com</strong>porteaujourd’hui 56 membres. Nous espéronsbientôt enregistrer l’adhésion de troisnouveaux, dont deux des missions extérieures.Comme toujours, nous entretenonsdes relations fraternelles et amicalesavec nos amis de l’Eure. Nous coopéronsensemble dans l’organisation duvoyage à Paris pour le ravivage de laFlamme à l’arc de Triomphe.Voilà ce que je voulais vous dire et jevous remercie de m’avoir écouté. »Le président national : « Je note avecsatisfaction l’arrivée de deux jeunes desmissions extérieures et que vous avez debonnes perspectives de recrutement. »7700 SEINE ET MARNEJacques SCHALLER représente laSeine-et-Marne. Après les remerciementsau bureau national, le présidentnous parle des effectifs, qui s’élèvent à306 membres à ce jour, de l’avancée dela requête dans son département et descérémonies officielles, en particuliercelle du 5 décembre. Puis il nous parleplus précisément des activités de lasection.« Les porte-drapeau n’ont paschômé cette <strong>année</strong>, je tiens à les remercierpubliquement.Nous tenons nos trois conseils d’administrationpar an et notre assembléegénérale dans les locaux de la gendarmeriemobile de Melun où nous sommestoujours accueillis avec beaucoupd’amabilité et de chaleur. Les présidentsdes sous-sections font un travail énormede recrutement et répondent présentsdès que l’on fait appel à eux.(suite page 17)16


Séminaire des présidents 2004 (suite)Maurice GAMBERT, Président de la Fédération André Maginot,Pierre de LA HOUSSAYE, Président honoraire de la F.N.C.V.Jacques GAGNIARD, Président fédéralDans « Les Volontaires », il estconseillé à nos membres d’être « entenue », cravate, calot, décorations… Onnous remarque d’autant plus si noussommes groupés plutôt qu’isolés dansl’assistance. Si nous voulons être pris ausérieux, il faut que nous essayons debien faire lors du ravivage de la Flammeen remontant les Champs-Elysées. »Le président national : « Vous avezparlé de l’avancement de notre requêtesur la CCV et je voudrais ajouter que lorsde son élaboration, André ARMENGAU,François GOETZ et moi-même avonspesé chaque mot, chaque virgule… Lesénateur HYEST, de votre département,a été le premier à rédiger une questionécrite au ministre de la Défense, enreprenant pratiquement les mêmestermes pour la rédaction de la questionposée en séance le 13 janvier 2004,celle-là même qui a reçu la premièreréponse positive allant dans le sens quenous souhaitions. »7800 YVELINESNous restons en région parisienneavec le président Jean LE FEVRE desYvelines.« Merci aux membres dévoués de cebureau fédéral et un grand salut des134 membres de notre section. Cette<strong>année</strong>, nous avons décidé de décernerdes médailles fédérales à cinq adhérentsdévoués qui ont participé à la guerre1939-1945. Nous avons monté un voyageavec une délégation de Seine-et-Marnedans le Vercors où nous avons été particulièrementbien reçus par l’IGESA,l’Institution de gestion sociale desarmées. Pour l’<strong>année</strong> prochaine, noussouhaiterions partir à destination de(photo LEVALLEUR)Royan, la Pointe de Grave et l’Iled’Oléron.La situation financière est en équilibremalgré les retardataires. Mais la viede la section est un peu en déclin suite àla radiation, la démission ou le décès decertains membres. Les nouvelles adhésionsse font rares… »7900 DEUX-SEVRESCe n’est plus Maurice SAUVE quinous donne des nouvelles de la section,mais son successeur, François BUTEAU.« Récemment élu à la présidence des<strong>com</strong>battants volontaires du département,je vous apporte le salut fraterneldes 180 adhérents des Deux-Sèvres.Vous avez devant vous un présidentdépartemental heureux ! Non pas quenotre département soit meilleur que lesautres, non pas que nous ayons doublénos effectifs depuis l’<strong>année</strong> dernière,non pas que l’érosion démographiquenous ait épargné ses terribles ravages,rien de tout cela. Nous sommes heureuxparce que nous sommes rassurés etoptimistes quant à l’avenir de la FNCV.Nous avons acquis la certitude, toutau long de l’<strong>année</strong>, que notre intervention,volontairement agressive et provocatricede l’<strong>année</strong> dernière, allait dans lebon sens. Provocatrice, elle l’était. Carnous voulions réagir contre le ronronnementet les discours répétitifs à l’infini,qui peu à peu paralysaient le séminaire.Elle allait dans le bon sens, je vais vousen donner deux exemples.D’abord la parfaite réussite ducongrès de Tours, dont l’organisation etla logistique ont été un modèle du genre.Certes, il y a encore un gros travail àfaire pour rendre plus dense l’emploi dutemps. Il convient d’améliorer la participationdu maximum d’adhérents àces congrès annuels pour qu’ils soient,pardonnez-moi l’expression, plus populaireset pas seulement le fait de quelquesdirigeants départementaux.Ensuite, vous avez voulu, M. le président,que ce séminaire de Neuvydevienne, <strong>com</strong>me nous l’avions suggérél’<strong>année</strong> dernière, un véritable carrefourde confrontation d’idées et d’échanged’expériences au détriment des sempiternelset stériles exposés qui n’apportentpas grand chose de constructif.Nous avons été dans ce domaineenthousiasmés par votre circulaire sur lapréparation du séminaire même si,hélas, un gros ennui de santé m’a littéralementstoppé dans mon élan pour yrépondre. Ce n’est que partie remisepour l’<strong>année</strong> prochaine.Juste un mot pour vous dire <strong>com</strong>biennous avons apprécié le changement qui<strong>com</strong>mence à se dessiner dans la présentationet le contenu du journal « LesVolontaires », imprimé <strong>com</strong>me chacunsait à Niort. Les deux derniers numérossont significatifs à cet égard.Pour terminer, je vous dirais que,prenant conscience du formidable outilde <strong>com</strong>munication qu’est Internet, les<strong>com</strong>battants volontaires des Deux-Sèvres sont entrés dans le club desinternautes de la FNCV, grâce aux <strong>com</strong>pétencesen la matière de notre secrétairegénéral André ROY des missionsextérieures. Il est même question de lacréation d’un site pour les Deux-Sèvres,mais je ne vous en dirai pas plus car toutcela reste encore pour moi aussi limpideque des idéogrammes chinois. Maisnous avons plongé dans le bain avecconviction et confiance.Merci M. le président d’avoir raniméla flamme de la FNCV. Sur cette voie, les<strong>com</strong>battants volontaires des Deux-Sèvres seront indéfectiblement avecvous. »Le président national : « Je voudraismettre un bémol à tous ces <strong>com</strong>pliments.Il est vrai que nous avons étésurpris de votre intervention de l’<strong>année</strong>dernière. Ce qui m’a chagriné, c’est quevous m’êtes « rentré dans le lard » avantmême que je <strong>com</strong>mence à travailler. Surle fond, votre intervention était justifiée etdepuis quelques mois nous avions déjàpris conscience que la FNCV devaitprendre un autre virage dans ce domaineet que l’on devait <strong>com</strong>mencer à modifierla forme de nos interventions. Il est évidentqu’à partir d’une réponse positive ànotre requête, l’optimisme sera de règle,les relations vont devenir plus faciles, lavie et la pérennité de la Fédérationseront assurées. »(suite page 18)17


Séminaire des présidents 2004 (suite)8600 VIENNEUn nouveau président vient d’être élupour succéder à Marcel ROSSIGNOLdans la Vienne. Il s’agit de Guy GENET.« Nouveau président de la section, jevoudrais d’abord me présenter. Issu du114° RI des Deux-Sèvres, je fus pendantun certain nombre d’<strong>année</strong>s un adhérentde la section de Niort, à l’époque d’HenriEUGENE, puis de Robert PROUST, celaen <strong>com</strong>pagnie de mon camarade AndréGACHIGNARD dont certains se souviennentpeut-être.Je crois savoir qu’un de mes grandsamis est ici aujourd’hui, Maurice SAUVE,qui vient de quitter la présidence desDeux-Sèvres dernièrement, il peut vousparler de moi… J’ai toujours eu des relationsprivilégiées avec sa section et luimême.Après le décès d’André GACHI-GNARD, habitant dans la Vienne, je mesuis rattaché à cette section <strong>com</strong>mesimple membre. Puis j’ai été secrétaire,pour ensuite être nommé président déléguéet enfin élu président le 8 juillet dernier.J’ai 76 ans. J’ai fait une <strong>année</strong><strong>com</strong>me très jeune agent de liaison demaquis et près de deux <strong>année</strong>s de guerreet d’occupation en Allemagne.Retraité depuis bientôt vingt ans, j’aibeaucoup œuvré pour ma <strong>com</strong>mune,dans les associations caritatives de moncanton, du département et même de larégion Poitou-Charentes…J’ai fait parvenir au siège de laFédération, depuis mon élection, l’idéedirectrice de ce que serait la tenue duconseil d’administration de la section,réunion qui a eu lieu le 21 septembre.Une carte du département découpé ensept secteurs avec autant de responsables,plus deux pour les villes de Châtelleraultet de Poitiers, cela pour unemeilleure représentation mais aussi unemeilleure reconnaissance des <strong>com</strong>battantsvolontaires de la Vienne avec uneidée forte pour chacun des responsablesde s’investir pleinement dans le monde<strong>com</strong>battant de son secteur. Les premiersrésultats me sont parvenus il y a deuxjours puisque cinq nouveaux adhérentsvont nous rejoindre le mois prochain.Espérons qu’il y aura une suite ! »Le président national : « Vous avezeffectivement un grand département. Larépartition de celui-ci en secteurs avecun responsable pour chacun d’eux estune bonne initiative et peut amener unplus non négligeable. »8800 VOSGESRené CHARRIER ayant été hospitaliséla veille, c’est son secrétaire départemental,Lucien TISSERANT, qui donne lecturedu <strong>com</strong>pte-rendu de son président.« C’est toujours avec beaucoup deplaisir que nous nous retrouvons chaque<strong>année</strong> en séminaire pour vous adresserun fraternel et amical bonjour des vosgiens.La section des Vosges, par l’intermédiairede son président, adresse aucolonel GAGNIARD toutes ses sincèresfélicitations pour la promotion qui lenomme au grade de <strong>com</strong>mandeur dansl’ordre de la Légion d’honneur.Comme dans la plupart des sections,nos activités changent très peu d’une<strong>année</strong> sur l’autre. Elles se résument àdeux réunions du conseil d’administration,une assemblée générale, la traditionnellegalette des rois et la participationsystématique avec la présence denotre drapeau à tous les évènements àcaractère patriotique nombreux dans lesVosges, terre des <strong>com</strong>bats de 1870, de1914-1918, de 1939-1945 et de la Résistance...tout ceci avec une parfaiteentente avec les autorités et nos camaradesd’autres associations ou amicales.Dans le cadre des activités de solidarité,nous effectuons des visites à nosmalades en milieu hospitalier… Ajoutonsà cela, l’étude des dossiers d’admission,de décorations et autres, tout ceci sanslocaux à l’échelon départemental nimoyen informatique, nos finances nenous le permettant pas.Notre objectif primordial reste lerecrutement. Les problèmes demeurent :volontariat et bénévolat sont deuxnotions qui, petit à petit, s’ignorent. C’estla fuite devant les responsabilités et pours’investir, nous trouvons peu de volontaires,je dirais même pas de volontaire...La FNCV mérite d’être connue.Pourquoi ne pas élaborer une plaquetteou une affiche publicitaire expliquant cequ’est la Fédération, ses buts, les aidesqu’elle peut apporter… à diffuser auxODAC , aux mairies et aux chefs decorps…Le bureau national prend note decette suggestion.9000 TERRITOIRE DE BELFORTLa première journée de ce séminairese termine par l’intervention du présidentet administrateur national, PaulGROUBET, qui nous donne des nouvellesde la section de Belfort.« Il est toujours agréable de seretrouver, de revoir les camarades de<strong>com</strong>bat avec, bien sûr, quelques joursde plus sur les épaules. Je suis très heureuxd’être parmi vous et vous transmetsle salut fraternel des volontaires duTerritoire de Belfort. Rassurez-vous, leLion est toujours à sa place !Le soixantième anniversaire de lalibération bat son plein. Nous sommesobligés de sélectionner les lieux desfestivités car impossible de se rendrepartout, nous ne sommes pas asseznombreux.Pour ce qui est de notre section, pasde nouvel adhérant enregistré. Mais unancien nous a quittés. En <strong>2005</strong>, votreserviteur aura 70 printemps. Promis,une assemblée générale formidable seprépare… Car j’espère bien y arriver !Je vous souhaite une bonne fin deséminaire et, à Roland PIERQUIN, organisateurdu congrès national <strong>2005</strong>, ungrand courage. »0100 AINLa première intervention de la matinéedu 7 octobre est faite par PierreCOLOMB, président de la section del’Ain depuis de nombreuses <strong>année</strong>s. Ilest, cette <strong>année</strong> encore, ac<strong>com</strong>pagnéde son fidèle vice-président EmileBLONDEAU.« Je remercie le président HenriEUGENE qui, au début de la créationde la section de l’Ain, avait bien voulului faire un don qui lui a permis de redémarrerdu bon pied après bien des difficultés.Sans lui, je ne serais pas làaujourd’hui.Nous sommes environs 130 adhérents.Les relations avec le siège fédéralsont excellentes. Nous nous réunissonsle 2 ème mardi de chaque mois, sauf enjuillet et août. Entre 60 et 80 membressont présents et partagent le pot del’amitié qui leur est offert gratuitementgrâce aux dons versés par nos adhérents.Ces contacts mensuels, d’unegrande camaraderie, permettent demaintenir des liens affectifs entre tous.Sur le plan départemental, noussommes soutenus, entre autres, par leprésident du conseil général, le déléguémilitaire et le colonel <strong>com</strong>mandant lagendarmerie qui apprécie particulièrementles <strong>com</strong>battants volontaires…En conclusion, j’ai un bureau départementalmodèle. Les membres faisantun travail admirable, je ne peux que lesremercier bien vivement. »Le président national : A l’invitationde Pierre COLOMB, le président fédéralindique qu’il ne peut pas aller à toutesles assemblées générales auxquelles ilest convié. « Je le regrette et demandeaux sections de bien vouloir m’en excuser.Je donnerai la préférence, quand j’y seraiconvié, aux assemblées générales dessections où je ne suis pas encore allé.Etant président national, je souhaiteraisbien entendu me rendre dans chaquesection. Vous <strong>com</strong>prendrez aussi queje ne peux visiter, chaque <strong>année</strong>, les90 sections de la fédération. »(suite page 19)18


Séminaire des présidents 2004 (suite)0200 AISNELe président Fernand LEBLOND apassé le relais à Gérard SERMOISE.Cependant, il nous apporte lui-mêmedes nouvelles de la section de l’Aisne.« C’est la dernière fois que j’interviensà ce séminaire. En effet, <strong>com</strong>mevous l’a indiqué notre président fédéral,j’ai passé le relais à un plus jeune quemoi et j’ai démissionné de mon posted’administrateur national hier, ceci enraison de ma santé, plutôt défaillanteces jours-ci, et de mon âge… »Le président national : « Cher président,nous vous avons élu administrateurhonoraire, ce qui vous permettra de nousrejoindre chaque fois que vous le désirerezet que votre santé vous le permettra,ce dont nous serons heureux. Il yaura toujours une place pour vous auconseil d’administration.0300 ALLIERJoseph GIRARD assiste pour laseconde fois au séminaire. Il a été cooptéau cours de notre dernier conseild’administration <strong>com</strong>me administrateurnational afin d’aider le <strong>com</strong>ité de rédactiondu journal « Les Volontaires » danssa lourde tâche.Après l’état des effectifs de lasection, Joseph GIRARD indique que« la section a un président, votre serviteur,et un trésorier qui fait office de présidentdélégué depuis ma maladie. Il estégalement secrétaire, porte-drapeau etrecruteur. Il s’agit d’un ancien d’AFN.Une veuve apporte sa contribution etassure le lien avec nos 32 veuves.Il y a trois pôles très différents dansla géographie et la mentalité du département: Moulins, préfecture bourgeoise,Montluçon, sous-préfecture ouvrière, etVichy, sous-préfecture, le « petit Paris »de retraités riches et pauvres. Notrerecrutement est principalement basé surVichy, Ganat et Saint-Pourçain.Cette <strong>année</strong>, le bureau, précédemmentcité, a effectué un tour du département,après avoir poussé à la parutiond’articles de presse, à la rencontre desadhérents. Les contacts ont été peufructueux, mais l’initiative était intéressanteet nous la reconduirons.On constate que les adhérents sedéplacent très peu. Le président déléguéet notre veuve organisent chaquemois un repas avec loto qui réunit unevingtaine d’adhérents de la circonscriptionde Vichy. Il y a une quinzaine dejours, un voyage à Neuvy a réuni 16 participants.Des réunions de bureau sedéroulent à Vichy assez régulièrement etles membres y participent au <strong>com</strong>plet.Bernard NINVIRTH a maintenant unordinateur et suit des cours de perfectionnementen vue de créer un siteInternet. J’ai beaucoup de chanced’avoir un tel bras droit présent à toutesles cérémonies patriotiques, nombreusesà Vichy…Notre structure FNCV, <strong>com</strong>pte tenude son effectif, de son âge qui tourne enmoyenne autour de 78 ans, et de sa dispersion,est difficilement viable. L’avenirest sombre et je m’attends à une désaffectiondes adhérents, en particulier deceux qui espèrent toujours une médaille.Il est urgent que la parution des listesdes unités <strong>com</strong>battantes des missionsextérieures soit officialisée, afin de pouvoirenvisager de rajeunir les cadres…L’aspect un peu trop restrictif del’accession au titre de <strong>com</strong>battant volontairenuit à son développement, mêmes’il lui donne une valeur d’exclusivitécertaine. »Le président national : « Je vois quevous avez les mêmes difficultés quedans la majorité de nos départements,mais je constate que vous avez, malgrétout, des contacts forts intéressants pourla Fédération. »0600 ALPES MARITIMESLe président des Alpes-Maritimes,Georges FANI, n’est plus à présenter. Sasection ne regroupe plus que 28 adhérents.Il nous fait lecture d’une lettre quia été adressée à M. le ministre déléguéaux anciens <strong>com</strong>battants concernant laprise en <strong>com</strong>pte de la croix du <strong>com</strong>battantvolontaire pour une candidatureau grade de chevalier de la Légiond’honneur.Le secrétaire général répond que lesconditions exigées des candidats au titredes contingents 2004 et <strong>2005</strong> ont éténettement assouplies, puisque l’on estpassé de quatre à seulement trois titresde guerre pour pouvoir concourir, dèslors que l’on est médaillé militaire. Il esttoujours possible de demander que letroisième titre de guerre soit remplacépar l’une des distinctions précédemmentadmises en équivalence, telle la croix du<strong>com</strong>battant volontaire, mais une tellerequête semble prématurée et a peu dechance d’aboutir actuellement.0700 ARDECHE« Suite à la longue maladie qui a touchémon prédécesseur Etienne RAU-JOUAN, j’ai été élu président départementallors de l’assemblée générale dejanvier 2004 », nous dit son successeurRoger MEJEAN. « Après plusieurs toursde scrutin, et faute de candidats, j’aiaccédé à la demande du président RAU-JOUAN et accepté l’honneur qui m’étaitfait de conduire la section de l’Ardèche.Elle <strong>com</strong>porte à ce jour 60 adhérentsà jour de leur cotisation. Nous sommesen bonne relation avec les autoritésciviles et militaires. Il existe égalementune bonne entente avec les autres associationsd’anciens <strong>com</strong>battants et noussommes présents à toutes les manifestationspatriotiques avec notre drapeau.Nous tenons des réunions régulièrementet notre prochaine assemblée généralese tiendra au mois de décembre. Nousorganisons aussi des rencontres amicalesavec les adhérents, afin de mieuxsouder l’unité du groupe. Nous faisonsen sorte de faire un voyage dans l’<strong>année</strong>.Je profite de l’occasion pour remercierles porte-drapeau pour leur dévouement,ainsi que les anciens adhérents dela section pour l’aide qu’ils apportent. »Le président national lui souhaitepleine réussite dans ses fonctions et boncourage pour continuer l’œuvre entreprisepar ses prédécesseurs. »1700 CHARENTE-MARITIME« Depuis l’<strong>année</strong> dernière, chez nous,certaines choses ont changé et je suis lenouveau président. Je m’appelle HenriCORBI, je remplace le <strong>com</strong>pagnonClaude PLASSERAUD-DESGRANGESqui est devenu notre président honoraireà la fin de son mandat de président etqui ne se représentait pas pour raison desanté.En quelques mots, je vais vousdépeindre la situation de notre association.Sur le plan des effectifs : l’<strong>année</strong>dernière nous étions 80 adhérents,actuellement nous sommes 85. Nousavons trois décès et une démission. Parcontre nous avons accueilli neuf nouveaux<strong>com</strong>pagnons. Nous pouvonsdonc dire que c’est un bilan favorable, etle recrutement continue.Notre trésorerie est stable. Nousréglons nos dépenses et veillons àencaisser nos recettes.Notre service social fonctionne trèsbien. Nous sommes très attentifs à nosmembres et essayons de leur apporterun certain bien-être et un peu de chaleurhumaine, ce qui représente beaucoupde temps. Chaque jour, nous faisonsdes visites à l’hôpital, dans les maisonsde retraite, dans les foyers ou à nosmalades à domicile, ce qui fait sur10 mois de l’<strong>année</strong>, à peu de chosesprès, deux mille visites. Cela semblepeut-être beaucoup mais il n’y a pas de(suite page 20)19


Séminaire des présidents 2004 (suite)vacances pour ce service. Nous traitonségalement de nombreux dossiers, tantpour les nécessiteux que pour lesveuves, pour leur faire obtenir des aidesde tous ordres. Cela représente pas malde travail. Aussi, je me permets d’adressertoutes mes félicitations à la viceprésidenteRaymonde COYAUD, chargéede ce service social.Concernant les cérémonies et manifestationspatriotiques, nos porte-drapeauremplissent toujours leurs missionsavec autant de conviction et avec lavolonté de représenter les <strong>com</strong>battantsvolontaires et ce, par tous les temps. Aeux aussi, j’adresse toutes mes félicitations.Sur le plan civil et militaire, lesrelations avec les autorités, les administrationset les associations patriotiquessont toujours excellentes.Notre assemblée générale est prévuepour le samedi 5 mars <strong>2005</strong> à Châteaud’Oléron, sur l’Ile d’Oléron… »1800 CHERLe président Jean-Louis MIROUXreprésente la section du Cher qui <strong>com</strong>pteune quarantaine de membres.« C’est récemment que j’ai reprismes fonctions, suite à de graves ennuisde santé. Pendant plusieurs mois, lelieutenant-colonel Paul ROBERT a assurél’intérim à la tête de la section.On a enregistré l’adhésion de deuxjeunes des missions extérieures. Malheureusement,nous perdons des adhérentsâgés de plus de 80 ans.Malgré les démissions et les décès,nous terminerons l’<strong>année</strong> avec une quarantained’adhérents.La 7 ème assemblée générale sedéroulera en fin d’<strong>année</strong> à la maisondu <strong>com</strong>battant de Bourges au coursde laquelle un nouveau bureau seraélu pour trois ans.»Le président national « Vous avez unbon exemple d’une relève qui se dévoile,alors que l’on pense que tout est fichu ! »2200 CÔTES D’ARMORPrésident de la section des Côtesd’Armordepuis deux ans, LucienCONNAN assiste pour la première fois àce séminaire.« J’ai dû me résoudre à une chose,entreprendre un travail <strong>com</strong>mencé parmes prédécesseurs en ne <strong>com</strong>ptant quesur moi-même mais avec le concours etles conseils de notre président fédéral,du secrétaire général et de la sympathiqueet dévouée Marie-Ange.Notre effectif est de 85. Nous pensonsarriver à la centaine à la fin de l’<strong>année</strong>.Beaucoup d’anciens <strong>com</strong>battantsm’ont demandé des bulletins d’admission.J’attends leur retour. Mais certains,voyant le dossier à remplir ainsi que lespièces à fournir, hésitent. Cependant, àforce de les relancer, ils finissent paradhérer…Nous sommes toujours bienaccueillis par le délégué militaire, le préfet,les députés, le président du conseilgénéral, et la requête a été envoyée àtous ceux que je viens de nommer.J’attends les réponses.Depuis le mois d’avril, avec les portedrapeau,nous nous déplaçons sur tousles sites <strong>com</strong>mémorant le conflit 1939-1945 et les hauts lieux de la Résistancedans les Côtes d’Armor et jusque dansle Morbihan, là où le premier <strong>com</strong>battantdu débarquement sur les côtes deFrance fut tué. Il s’agissait d’un breton.Pour ce qui est du recrutement denos camarades de la 4 ème génération dufeu, ma secrétaire et moi-même avonsreçu de nombreux appels téléphoniques.Force est de constater qu’ilsattendent toujours la reconnaissance dela patrie pour ce qu’ils ont fait lors desmissions extérieures auxquelles ils ontparticipé…Il faut rappeler que le départementdes Côtes-d’Armor est vaste et 70 % denos camarades ont plus de 80 ans, lesautres 30 % se partagent entre l’Indochineet l’AFN.J’ai été très heureux de partagerce séminaire des présidents avec vous.Je doit reprendre la route de suite. Aussi,je souhaite à tous, une bonne santéet un bon retour chez vous. A l’<strong>année</strong>prochaine ! »Le président national : « Comme vousne pouvez pas rester à la cérémonie auxcouleurs, j’ai le plaisir de vous remettremaintenant, la médaille de bronze de laFNCV, en remerciement de votre fidélitéet de tout le travail que vous ac<strong>com</strong>plissezdepuis quelques temps… avec tousnos encouragements et nos félicitations,merci ! »2500 DOUBSC’est avec le président Jean BOUS-SET que nous clôturons ce séminairedes présidents.« Parler en dernier représente unecertaine difficulté, car je vais vous répéterce que vous avez déjà entendudepuis hier matin. Aussi, pour fairecourt, je ne vous parlerai que de l’activitéstricte de la section, sans rentrer danstoutes les obligations annexes auxquellesle président et les membres dubureau ont à faire face…N’ayant pu participer au séminaire2003 pour cause d’intervention médicale,c’est avec joie que je me retrouveaujourd’hui devant vous. Je vous apportele salut fraternel des membres du Doubsavec le souhait que notre Fédérationdure encore de longues <strong>année</strong>s. Cetteperspective sera peut-être réalisée.Avec de la volonté, je crois que l’on peutenvisager l’avenir avec sérénité.Nous allons sans doute, avant la finde l’<strong>année</strong> et malgré les décès, franchirle cap des cent adhérents, chiffre quel’on avait perdu de vue depuis delongues <strong>année</strong>s. Nous venons de réalisersept nouvelles admissions dont deuxOPEX et cinq AFN. Le plus dur dans lerecrutement, c’est de trouver, aux pointsnévralgiques du département, des hommesqui veulent bien se donner la peinede chercher et de conclure des adhésions.C’est ce que je pense réaliseravec ma nouvelle équipe de secrétaire,trésorier et membres du bureau dontl’âge avoisine les 60-70 ans, représentant50 % du conseil d’administration.L’<strong>année</strong> prochaine j’aurai 80 ans etj’en profite, si vous le permettez, pourvous annoncer que Gérard MANGIN,1 er vice-président, sera appelé à mesuccéder en <strong>2005</strong> ou 2006. Dans cetteoptique, j’applique les consignes denotre président national : « place auxjeunes pour assurer la succession. »…La section du Doubs est toujoursaussi dynamique et conviviale. Leconseil d’administration se réunit huit àdix fois par an pour étudier les problèmesqui se posent, <strong>com</strong>me l’obtentionde décorations officielles, les difficultéssociales de certains, les visites àfaire auprès de nos malades, les allocutionsà prononcer lors du décès d’uncamarade…En matérialisant notre présencepar de bonnes relations, nous avonstoujours l’espoir d’obtenir satisfactionlorsqu’il nous arrive de demander unappui aux autorités. De plus, je peuxvous dire que notre section a, vis-à-visde ces dernières, une très bonne imagede marque. Cela est peut-être dû, entreautres, à ma position de maire honoraireet de président de nombreuses associationspatriotiques.Un <strong>com</strong>pte-rendu détaillé est établi àchaque fin de séance et approuvé lorsdu prochain conseil, après modification,si nécessaire.Dans le cadre de nos activités, nousavons organisé une journée choucrouteavec tombola, un congrès départemental,un voyage annuel qui donna satisfactionà tous… Dans le détail, c’estbeaucoup de travail, de courrier, decoups de téléphone et de déplacements.…En vous redisant l’honneur queje ressens à être parmi vous, je mepermets de remercier l’ensemble des(suite page 21)20


Séminaire des présidents 2004 (suite)membres du conseil d’administrationnational et sa secrétaire, Marie-Ange,pour le travail ac<strong>com</strong>pli au profit de nossections. »* * *Après l’intervention de tous les présidentsde section présents, JacquesGAGNIARD accueille le président de laFédération André MAGINOT, MauriceGAMBERT, et lui donne la parole.Le président GAMBERT se dit trèsheureux d’être parmi nous. Il nousindique que la FNCV fournit à laFédération MAGINOT un vice-présidentet rédacteur en chef de « La Charte », enla personne de François GOETZ, présidenthonoraire et membre du conseild’administration de la FNCV, ainsi qu’unadministrateur nouvellement élu, JeanBULTEY, président de la section FNCVdu Puy-de-Dôme et organisateur ducongrès national 2003 de la FNAM.La Fédération MAGINOT regroupeactuellement 222 associations, soit320 000 adhérents, et 75% de sesressources sont consacrés aux actionsde solidarité et à la mémoire.Puis il développe, entre autres, lespoints suivants :- le journal « La Charte » que tousnos adhérents reçoivent,- la répartition des allocationsexceptionnelles,- la création de deux nouvelles <strong>com</strong>missions« L’avenir de la FNAM »,confiée au général RIDEAU, et les « relationsextérieures », dont la présidencerevient au général COULON,- le fonctionnement de la maison derepos et de vacances, de la maison deretraite, du centre de jeunes et du muséeHistorimage…- le 10 ème anniversaire de la remise duprix de la mémoire et du civisme,- le site Internet de la FNAM encours de réalisation.Le président Jacques GAGNIARDconclut ce séminaire par ces mots « Dixhuitnouveaux présidents et quarantequatresections présentes, ce sont deuxchiffres qui ne trompent pas. Affluenceet rajeunissement peuvent être lesmaîtres mots de ce séminaire 2004.Si le rajeunissement des présidencesest réel, la moyenne d’âge ne baissepas. Mais rappelez vous cette célèbrecitation du général Mac Arthur : « L’âgen’est pas une époque de la vie, il est unétat d’esprit. » Vous en avez été l’illustrationau cours de ce séjour.Dans le cadre des conclusions duséminaire, j’ai noté :- un constat réaliste et général :crainte pour la pérennité de la Fédérationmais aussi volonté de stopper ladémobilisation, ce qui n’étonnera pasvotre président puisque nous luttons pardéfinition contre l’esprit d’abandon,- un volontarisme et un optimismechez les nouveaux présidents, signestrès encourageants à l’adresse des pessimistesdu moment.Je souhaite en conséquence que lesplus anciens prennent conscience deleur devoir moral de succession. Celaexige de leur part une réflexion personnelleet une observation des <strong>com</strong>portementssusceptible de détecter descandidats potentiels, ce qui se traduitpar cette évidence : la génération du feula plus ancienne doit ac<strong>com</strong>pagner lagénération montante.La bande déroulante récemmentmise en place sur la page d’accueil denotre site Internet vient à point nommé.Toutes les dix secondes, elle répètececi : « Les volontaires d’hier et d’aujourd’huipréparent ceux de demain ».Les dix-huit nouveaux présidents vontaussi dans ce sens. C’est là l’essentiel.Beaucoup d’idées ont circulé pendantce séminaire. Le bureau national enfera la synthèse. Néanmoins, l’élément,je devrais plutôt dire l’événement quidevra être le point de départ du renouveau,reste la création de la croix du<strong>com</strong>battant volontaire avec barrette« Missions Extérieures ».Je vous ai indiqué que le processusétait en bonne voie. Nous devons tousnous en féliciter, car l’opération entreprisea été menée à bien avec la participationactive de tous les présidents.Je tiens à souligner un autre pointimportant qui modifiera de plus enplus l’environnement de notre monde<strong>com</strong>battant. Il s’agit de la professionnalisationde l’armée.L’effet des décisions prises a modifiéprofondément, non seulement les structures,mais aussi les idées et les motivations.Vous avez ressenti la nécessité, pourfaire progresser la Fédération dans lesens souhaité par tous, d’établir descontacts avec les unités et leurs amicales.Dans les régiments ou les bases,vous trouverez le vivier de nos futursadhérents.Et pour <strong>com</strong>mencer, voici une pistetoute simple à emprunter : obtenir auprèsdes responsables de ces garnisons deséléments nécessaires pour la rédactiond’articles pour notre journal sur la vie enOPEX de leurs éléments en mission àl’extérieur.Je me réjouis enfin de vous avoirrencontré les uns et les autres, pendantces deux journées de travail.C’est un réconfort pour un présidentqui avait parfois des doutes ; je vous enfait l’humble aveu. Vous m’avez, par vospropos, encouragé à poursuivre la tâcheque le conseil d’administration m’aconfiée. Vous pouvez <strong>com</strong>pter sur moi<strong>com</strong>me je dois pouvoir <strong>com</strong>pter survous.Toute association, et singulièrementla nôtre, ne peut fournir que ce que chacund’entre nous, à son humble niveau,avec ses aptitudes propres, voudra oupourra bien y apporter. »* * *A 12 heures, lors de la cérémonie auxcouleurs, les <strong>com</strong>pagnons suivants ontété ré<strong>com</strong>pensés pour leur dévouementet les services qu’ils ont rendus à laFNCV :Médailles de la FNCV :Or : Pierre CLEMENT (3300), ClaudePLASSERAUD DESGRANGES (1700) etGuy SAINCTAVIT (6300)Argent : Fernand LEBLOND (0200),Jean-Louis RADJENOVIC (6300), JeanGERBIER (7000), Henri CORBI (1700) etRoger MEJEAN (0700)Bronze : Jean-Claude ADRIAN(3100), Georges CIPREO (3300), LucienCONNAN (2200) et Jacques SCHALLER(7700)Médailles MAGINOT :Argent : Jacques POTASCHMANN(6700), Jean-Jacques LE CORRE (2900),Jean AUDIC (4900), Maurice SAUVE(7900) et Paulette LEVALLEUR (7500)Bronze : James DOUCET (4900),Christian MERCIER (2700) et Jean-LouisMIROUX (1800)21


PARIS - JEUDI 28 OCTOBRE 2004JOURNÉE NATIONALE DU SOUVENIRTémoignage de fidélité au souvenir du sacrifice de ses aînés,la FNCV a organisé, d’abord au Mont Valérien puis à l’arc de Triomphe,sa journée nationale du souvenir.Le rendez-vous initial a été fixé aumess de garnison du 8 ème régiment deTransmissions, gardien jaloux du MontValérien où, dès midi, cinquante cinqd’entre nous dégustèrent le couscousdu jour avant d’envahir le foyer régimentaire.Les convives de la section deSeine-et-Marne, emmenés par leur présidentJacques SCHALLER, auraientconstitué la quasi totalité du groupe siquelques <strong>com</strong>pagnons de la section del’Oise n’avaient aussi apporté leurmodeste participation.Sur l’esplanade du mémorial, l’effectifde la FNCV allait grossissant. Deuxautres cars <strong>com</strong>plets se présentaient :l’un de la section de l’Indre-et-Loire, à latête de laquelle on distinguait le présidentMOREAU, l’autre regroupait lesdélégations des sections 2700, 7600 et7605, représentant la Normandie,conduites par le président Max FLAN-QUART. Bien entendu, en individuels,des <strong>com</strong>pagnons rejoignaient le rassemblement.On <strong>com</strong>ptait déjà 30 drapeauxlorsque le président SCHALLER, chargédu bon déroulement de la cérémonie,donnait le signal de départ.Par chance plutôt que par calcul, lagerbe de fleurs était livrée à 30 secondesdu top de départ ! Une acrobatie à nepas renouveler…Sur le parvis du mémorial, dans leplus grand recueillement et encadré parun groupe de <strong>com</strong>pagnons symboliquementsoudés autour de leur président, lecolonel Jacques GAGNIARD s’approchaitdu mémorial rappelant le dramatiquedestin de plus de mille fusillésvoués au sacrifice suprême et déposaitla gerbe de la FNCV devant « La flammequi ne s’éteindra pas ».Un trompette bénévole ac<strong>com</strong>pagnantla section de l’Oise ainsi que lasonorisation gérée par la section 7700,apportaient au cérémonial, l’éclat indispensable.Deux guides de la Direction régionaledes ACVG, rappelaient ensuite aux<strong>com</strong>pagnons présents la symbolique dessculptures représentées sur l’immensemur du monument. Après la visite de lacrypte et l’accès, sur la colline, à la chapelledite « des condamnés à mort » suivisde la présentation de l’imposantecloche de bronze (volume global 2 m x2 m) sur laquelle sont inscrits les nomsdes 1 006 fusillés identifiés, la délégationDevant la cloche de bronze inaugurée en 2003, le Président GAGNIARD et son prédécesseurDaniel TOLDO.(photo LEVALLEUR)de la FNCV se rendait près de la clairièredes fusillés où les attendaient les portedrapeau.Après un nouveau moment derecueillement, le trompette sonnait unimpressionnant et émouvant appel « Auxmorts ».Un grand merci à la section deSeine-et-Marne de nous avoir permis devivre intensément cette cérémonie duDans la clairière des fusillés du Mont-Valérien(photo LEVALLEUR)souvenir. Mais l’esprit de solidarité duprésident SCHALLER ne s’arrêtait pas làpuisque sa section, avant le départ descars, offrait à tous un petit goûter unanimementapprécié.A l’Arc de Triomphe, à l’opposé del’an passé, la préfecture de police avaitrépondu favorablement à la demande de(suite page 23)22


Paris - Jeudi 28 octobre 2004. Journée national du souvenir (suite)la FNCV et avait pu mettre à dispositionla Musique des gardiens de la paix au<strong>com</strong>plet. Quarante-six musiciens etleurs deux chefs allaient donc rehausserl’éclat de la cérémonie.A l’effectif présent au Mont Valérien,se joignaient les délégations de plusieursautres sections de la FNCV.En espérant ne pas en oublier, citonsles sections des Yvelines et des Hautsde-Seine(11 drapeaux), de l’Eure-et-Loir, de la Marne, de Paris et même de laVienne et du Rhône.De quoi satisfaire les membres dubureau directeur de la Fédération, soucieuxde donner aux autorités civiles etmilitaires l’image d’une association solidaireet consciente de ses devoirs.Le président délégué, JacquesPOTASCHMANN, nous apportait de soncôté un petit air d’Alsace.Conjointement avec la FNCV, lesambassades de Slovaquie, de Tchéquieétaient présentes ou représentées, enparticulier le maire de la ville deSézénitché et le président des <strong>com</strong>battantsvolontaires tchécoslovaques enFrance.Le secrétaire général de laFédération Maginot, Henri REMONDET,par ailleurs <strong>com</strong>battant volontaire etadministrateur de la section de Paris, levice-président de l’UFAC, RobertCREANGE, le directeur interdépartementaldes ACVG de l’Ile de France noushonoraient de leur présence.A l’heure prescrite, encadrés par lesresponsables du <strong>com</strong>ité de la Flamme,plus de soixante-dix drapeaux et environtrois cents participants remontaient lesChamps-Elysées, précédés du présidentAndré MOREAU et de l’un de sesadjoints, porteurs de la gerbe ; digneré<strong>com</strong>pense accordée à l’organisateurdu congrès national de Tours 2004.Après les sonneries réglementaires,le président GAGNIARD, invitant unjeune garçon à se joindre à son geste,ravivait la Flamme sacrée.A l’issue de la cérémonie, dans lecrépuscule naissant, les délégationsrejoignaient les cars stationnés près del’Etoile, tous conscients du devoirac<strong>com</strong>pli.Félicitons tous les participants et, enparticulier, ceux venus de loin, car lesembarras de Paris ne facilitent pas lesretours précoces.Cependant, autour de notre secrétairegénéral André ARMENGAU, quinzeconvives se montraient fidèles à notretraditionnel restaurant « Monte Carlo ».Le dépôt de gerbesLa délégation de la FNCV remontant les Champs-Elysées avec les représentantsdes <strong>com</strong>battants volontaires Tchécoslovaques(photo LEVALLEUR)Le ravivage de la Flamme(photo LEVALLEUR)(photo LEVALLEUR)23


LA F.N.C.V. VOUS INFORME...Conditions de nominationet d’avancement dans les ordresnationaux des officiers n’appartenantplus à l’armée d’activeL’attention du ministre de la Défensea été appelée sur les conditions de nominationet d’avancement dans les ordresnationaux pour les officiers des troisarmes dégagés du service actif.Réponse du ministre de la Défensepubliée au JO de l’assemblée nationaledu 7 septembre 2004 :«L’article 14 dela loi n° 99-894 du 2 octobre 1999, portantorganisation de la réserve militaireet du service de défense, précise que lesanciens militaires de carrière ou souscontrat ainsi que les personnes ayantac<strong>com</strong>pli un volontariat dans les arméessont soumis à une obligation de disponibilitépendant une période maximale decinq ans à <strong>com</strong>pter de la fin de leur lienau service. Durant cette période, lesintéressés peuvent être soit volontairespour servir dans la réserve opérationnelle,à condition d’avoir préalablementsouscrit un engagement et reçu uneaffectation à ce titre, soit versés d’officedans la réserve citoyenne, dont la vocationessentielle est d’entretenir l’espritde défense et de renforcer le lien entre laNation et ses forces armées. Par ailleurs,conformément à l’article 20 de la loiprécitée, les anciens militaires parvenusau terme de leur obligation de disponibilitéde cinq ans peuvent être versés,sur leur demande, dans la réservecitoyenne, après agrément de l’autoritémilitaire. En outre, les anciens réservistesadmis à l’honorariat de leur gradeont la possibilité de participer, à titrebénévole, à des activités définies ouagréées par l’autorité militaire et destinéesau renforcement du lien entre laNation et ses forces armées. Ces honorairesacquièrent alors la qualité debénévoles du service public. Dès lorsque les activités des officiers rayésdes cadres de l’armée d’active sontexercées au titre de la réserve opérationnelle,de la réserve citoyenne ou dubénévolat agréé et défini par l’autoritémilitaire, celles-ci peuvent donner lieuà des nominations ou promotionsdans les ordres nationaux ainsi qu’àl’attribution de la médaille des servicesmilitaires volontaires et de la médaillede la défense nationale. En revanche,les candidatures dans les ordres nationauxprenant en <strong>com</strong>pte les activitésexercées au sein de structures d’aidesociale, de conseils municipaux oud’associations locales ne peuvent êtreprésentées au titre des contingents dontdispose le ministère de la défense. Lespropositions d’admission et d’avancementdans les ordres nationaux relèventalors de la <strong>com</strong>pétence du ministère de24tutelle du secteur au profit duquel cesactivités ont été ac<strong>com</strong>plies. Enfin,conformément aux dispositions dudécret n° 81-844 du 8 septembre 1981relatif à la croix du <strong>com</strong>battant volontaire,cette décoration est considérée,quelle que soit son agrafe, <strong>com</strong>me untitre de guerre lors de l’examen descandidatures à un grade dans laLégion d’honneur ou à la médaillemilitaire. Néanmoins, la seule détentionde ce titre de guerre, reconnaissantun engagement personnel et nonune action d’éclat, ne peut permettreune proposition pour un ordre nationalou la médaille militaire, à la différenced’une citation individuelle oud’une blessure de guerre. »Attribution de lacroix du <strong>com</strong>battant volontaireaux gendarmes volontairespour servir en AFNA une question posée le 14 septembre2004 par une parlementaire, il aété répondu par Mme le ministre de laDéfense (JO de l’assemblée nationale du12 octobre 2004), <strong>com</strong>me suit :« La croix du <strong>com</strong>battant volontaire(CCV) est une distinction militaire particulièrementsymbolique. Créée par ledécret n° 81-844 du 8 septembre 1981,elle a vocation à ré<strong>com</strong>penser les volontairesayant souscrit un engagement autitre d’un conflit, sans avoir été astreintà une quelconque obligation de service,et ayant été affectés dans une unité<strong>com</strong>battante. Cette décoration ayant étécréée pour ré<strong>com</strong>penser un acte individueld’engagement et non pour reconnaîtrela disponibilité du militaire tellequ’elle est définie par son statut, c’est enapplication de ce principe que cettedistinction n’a jamais été attribuée auxmilitaires de carrière ou de la réserve,quels que soient leur armée ou leurservice d’appartenance. L’admissiondans la gendarmerie nationale nepouvant être assimilée à un engagementsouscrit pour participer à unconflit, il n’est pas envisagé d’étendreles conditions d’attribution de la CCVavec barrette Afrique du Nord, fixéespar le décret n° 88-390 du 20 avril1988, au profit des gendarmes d’activeayant participé à la guerred’Algérie ou aux <strong>com</strong>bats du Maroc etde la Tunisie. »Présomption d’imputabilitéau service de maladies contractéesen OPEXLe 7 septembre 2004, l’attention duministre de la Défense a été attiréesur la présomption légale d’imputabilitéau service de maladies en matièremilitaire.Réponse de Mme le ministre de laDéfense publiée au JO de l’assembléenationale le 23 novembre 2004 : « Lesrègles d’imputabilité au service concernantles militaires sont fixées par le codedes pensions militaires d’invalidité etdes victimes de la guerre (CPMIVG).Bien que ce code ne prenne pas en<strong>com</strong>pte la notion de maladie professionnelle,le mécanisme d’ouverture desdroits permet aux militaires victimesd’une infirmité, causée par une maladieou aggravée par le fait ou à l’occasiondu service, d’obtenir réparation. Ainsi,dès lors que le demandeur peut apporterla preuve que son affection résulte d’uneblessure ou d’une maladie causée par lefait ou à l’occasion du service et qu’ilexiste une relation médicale entre le faitconstaté et l’infirmité évoquée, celle-cipourra être reconnue <strong>com</strong>me imputableau service. Toutefois, les militaires participantà des opérations extérieures(OPEX) peuvent bénéficier de la présomptiond’imputabilité au service desinfirmités contractées à cette occasion,à condition que, en cas de blessure,celle-ci ait été constatée avant la finde l’opération par un document officielélaboré au moment où l’événement s’estproduit. En cas de maladie, la constatationdoit avoir été faite après le quatrevingt dixième jour de service et avant letrentième jour suivant la fin de l’opération.Le dispositif de couverture desmaladies professionnelles par le régimegénéral de la sécurité sociale repose,pour sa part, sur des tableaux de maladiesprofessionnelles, annexés au codede la sécurité sociale. Ces tableaux,précisant la nature des travaux susceptiblesde provoquer les maladies et énumérantles affections provoquées, instituentune présomption d’imputabilitéentre les maladies décrites et les travauxmentionnés. Le salarié souhaitant obtenirréparation n’a donc pas à prouver lelien de causalité entre son affection etson activité professionnelle. Que ce soitdans le cadre du régime du CPMIVG oudans celui du régime du code de lasécurité sociale, les conditions d’admissionau bénéfice de la présomption d’imputabilitéau service (service en OPEXpour les militaires) sont fondées surl’existence de la maladie et la déterminationde son origine effective au cours del’activité professionnelle des intéressés.Le CPMIVG présente l’avantage de nefixer aucun critère limitatif s’agissant desmaladies qu’il peut indemniser alors que(suite page 25)


La F.N.C.V. vous informe (suite)la reconnaissance d’une maladie professionnellepar le code de la sécuritésociale est limitée par des listes demaladies et de durées d’exposition auxrisques. Ainsi, même si le droit à la présomptiond’imputabilité ne s’appliqueaux militaires que dans le cadre desmaladies contractées en OPEX, leCPMIVG procure au personnel militaireun niveau de couverture adapté auxrisques auxquels il peut être exposé.De plus, le ministère de la défense,attentif aux problèmes engendrés pourla reconnaissance des maladies d’origineprofessionnelle, assiste les militairesdans la recherche du lien avec le servicedes pathologies rencontrées au cours deleur activité. »Protection des drapeauxdes associations disparuesA une question posée le 22 juillet2004 par un parlementaire, relative à laconservation des drapeaux d’associationsdissoutes, il a été répondu le30 septembre 2004 par le ministre déléguéaux anciens <strong>com</strong>battants (JO duSénat p. 2215), <strong>com</strong>me suit :« Le ministre délégué aux anciens<strong>com</strong>battants tient à rappeler toutd’abord le rôle prépondérant joué par lesassociations au sein du monde <strong>com</strong>battant.Pour ce qui concerne la conservationpar les municipalités des drapeauxdes associations d’anciens <strong>com</strong>battantsayant disparu, il convient de préciserque les drapeaux associatifs, dont lacontexture et les inscriptions qui y figurentrelèvent de la seule initiative desassociations concernées, ne peuventêtre considérés <strong>com</strong>me des emblèmesofficiels. Par ailleurs, les drapeauxd’associations de vétérans évoluentfréquemment dans leur représentationpar le biais des dissolutions et desregroupements, ce d’autant plus quepour une même association il peuten exister plusieurs attribués aux sectionslocales. Enfin, la conservation et lestockage des anciens drapeaux nécessitentdes locaux adaptés. Telles sontles raisons pour lesquelles il n’est pasenvisagé d’établir une réglementationprévoyant la conservation obligatoireet systématique par les municipalitésdes drapeaux en cause. S’agissantcependant d’une question importanteen matière de mémoire, le ministredélégué aux anciens <strong>com</strong>battants nedoute pas que les municipalités,<strong>com</strong>me elles l’ont souvent déjà faitpour de nombreuses sections associativesd’anciens <strong>com</strong>battants de laguerre 1914-1918, auront à coeurde recueillir les drapeaux des associationsdisparues lorsqu’elles lepourront. »Emblèmes – écharpes tricolores –pavoisement - réglementationA une question écrite posée le 20 juillet2004, il a été répondu par le ministrede l’intérieur, de la sécurité intérieure etdes libertés locales (JO de l’assembléenationale du 23 novembre 2004), <strong>com</strong>mesuit :« … le décret n° 2000-1250 du18 décembre 2000 a fixé un dispositiflaissant aux élus <strong>com</strong>munaux la libertéde porter l’écharpe en ceinture ou enécharpe et précisant l’ordre dans lequeldoivent être portées les couleurs.L’ordre retenu, faisant figurer le bleuprès du col, a pris en <strong>com</strong>pte les observationshistoriques, iconographiques etles usages anciens les plus répandus,par différenciation avec l’ordre adoptépar les parlementaires depuis plus d’unsiècle qui place le rouge près du col. Cesdispositions permettent de distingueroptiquement un parlementaire d’unmaire, étant bien entendu qu’en cas decumul des mandats (député-maire,sénateur-maire) c’est le mandat nationalqui prévaut. Ces dispositions ont étéd’une manière générale bien respectéespar les élus locaux. S’agissant du pavoisementdes édifices publics, il y a lieu depréciser que l’article 1 er du décret n° 89-655 du 13 septembre 1989 modifiérelatif aux cérémonies publiques, préséances,honneurs civils et militaires,dispose que les cérémonies publiquessont des cérémonies organisées surordre du Gouvernement ou à l’initiatived’une autorité publique. Par ailleurs, sil’article 2 de la Constitution de 1958dispose que l’emblème national est ledrapeau tricolore, bleu, blanc rouge,aucun texte législatif ou réglementairene fixe les règles du pavoisement desbâtiments et édifices publics. Seulsl’usage et la tradition républicaine sontpris en considération. C’est ainsi qu’ilappartient au Premier ministre, parl’intermédiaire du secrétariat général duGouvernement, de donner des instructionsaux ministres pour le pavoisementdes bâtiments et édifices publics soit àl’occasion des cérémonies nationales,ou à l’occasion de la réception de chefsd’État étrangers, soit pour la mise enberne lors de deuils officiels. À l’occasionde chaque fête nationale de laRépublique, conformément aux instructionsdu secrétariat général du Gouvernement,un message est donc adressépar le ministre de l’intérieur à tous lespréfets qui le transmettent ensuite auxservices déconcentrés de l’État et auxcollectivités territoriales afin qu’il soitprocédé au pavoisement des bâtimentset édifices publics. Ces instructionsapparaissent bien respectées par lescollectivités territoriales et les préfetssont chargés de veiller au respect decelles-ci par toutes les collectivités dudépartement. »25


HEURES CLAIRESOfficier de la Légion d’honneur :56 - BERTHIER MarcelChevalier de la Légion d’honneur :50 - GRANDGUILLOTTE Jean-Baptiste66 - DELFOSSE PierreSOBRAQUES HubertMédaille militaire :03 - GOULEFERT ArmandRAMON Jean-AntoineSTAUFFERT Jacques26 - IZIER RogerLOISON Marius50 - DABRIN Henri64 - LARTIGUE PaulChevalier de l’ordre national duMérite01 - COLOMB Pierre31 - GARCIA Calixte77 - SOISMIER RaymondCroix du <strong>com</strong>battant volontaire39/45 :22 - LE HELLO Francis26 - LESTRAT Francisque76 - CLAMAGERAN LouisOMANUS Henry77 - GRANDSIR FélicienCroix du <strong>com</strong>battant volontaireIndochine :26 - BARJAVEL YvesJOUET-PASTRE Albert76 - BOUREL MarcelMAINNEMARE HenriCroix du <strong>com</strong>battant volontaireA.F.N. :03 - HAUMANT Fernand22 - ALLAIN Jean-Paul26 - AOUISSI AmarCOCHE LouisLECLERCQ Jean-Claude56 - BELLEC Bernard- JACQUEMIN GuyMédaille <strong>com</strong>mémorative françaisede la guerre 1939/1945 :56 - DESCHAMPS DanielDiplôme d’honneur de porte-drapeau8320 - BONNET BernardA tous nos très sincères félicitationsTous nos adhérents ayant vocationà l’octroi du titre de reconnaissan-HEURES SOMBRES02 - DUFOUR Bernard13 - BENETEAU RobertFARAUD PaulFEDIERE JosephUBAUD AlbertZENNER François16 - GAY Pierre18 - GARNCARZ Alter22 - RIGNAULT Roger26 - FAURE Fernand29 - SIBIRIL AlainTHEPOT Joseph3105 - CLEDE Jean-Pierre33 - GIMENEZ JosephLESOLLEU MarcelTRIQUENAUX Jean34 - DAUMUR René37 - CHEZE FrançoisGARNIER Serge38 - GERVASONI Michel39 - DAVID Gabriel40 - CASTAIGNOS AlphonseDUPOUY René4201 - REVIRON Jean44 - CASTAGNOS AndréGUICHARD VictorGUITON Jean-FrançoisMARAUD AlfredMORINIERE EdouardNOBLANC GastonRIGAUD Andréce de la Nation donnant droit auport de la médaille de reconnaissancede la Nation, il ne nous estpas possible de les mentionnerdans cette rubrique.POUR QUE VIVE LA FNCV…25 - Section du Doubs 19,50 €7509 - Anonyme 170,00 €Un grand merci aux généreuxdonateursSALLIOU Roger49 - HERBERT ThérèseLERAY Emile59 - MATIAS Léon5904 - HARROIS YvesMOTTE EtiennePARMENTIER AlfredVANDOLAGHE Roger5905 - BOITTIAUX Raymond64 - CLAVERIE BernardDUBUISSON Albert6801 - PIAT Eugène70 - DEININGER Serge75 - MAZEYRAT Louis7605 - MARTIN Roger77 - CHOLLEY CharlesDUPONT JeanPOLLIOTI Georges78 - BOVE DenisVIGNAUD Jean-Michel79 - HENNEAU Roland8320 - FARINELLI MauriceKAROUBI AndréSANCE Jean88 - REMY Georges9201 - BORGIA OswaldGERVERUN AndréQue les familles des disparus trouventici l’expression de notre profondesympathie.26


BULLETIN D’INSCRIPTION AU CONGRÈS <strong>2005</strong>Ce bulletin d’inscription devra être envoyé impérativement AVANT LE 30 MARS <strong>2005</strong> à:Roland PIERQUIN – Villa n° 8 “Les Belles Fontaines” – 29, Rue Robert Aron – 31100 TOULOUSETéléphone : 05 62 14 42 30 – télécopie : 05 61 44 38 21 – courriel : <strong>fncv</strong>-3105.pierquin@laposte.net(ac<strong>com</strong>pagné d’un chèque à l’ordre de « FNCV 3105 section Haute-Garonne - Toulouse »)REMARQUE IMPORTANTELa réservation des hôtels est à la charge des congressistes :il faut retenir vos chambres le plus rapidement possible afin d’obtenir satisfactionNom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Section F.N.C.V. : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Moyen de transport : Train ❑ Automobile ❑ Avion ❑ (cocher la case correspondante)• Date d’arrivée : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Heure : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .• Nom de l’hôtel que vous avez choisi : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Journée duHôtels Prix des chambres Petit déjeunerKYRIAD PRESTIGE (10 chambres)Aéroport - ZAC aéroportuaire-nord – 4 Rue Raymond Grimaud - 72,00 € 6,80 €31700 BLAGNAC - tél. 05 61 71 41 71 – Fax : 05 61 71 97 42CAMPANILE (10 chambres)Aéroport - ZAC aéroportuaire-sud – 3 avenue Didier Daurat - 67,00 € 6,80 €31700 BLAGNAC - tél. 05 61 71 65 71 – Fax : 05 61 71 65 71Hôtel 1 ère classe (30 chambres)Aéroport - ZAC aéroportuaire-nord – 2 Rue René Rey - 36,00 € 4,00 €31700 BLAGNAC - tél. 08 92 70 71 87 – Fax : 05 61 15 76 50HOTEL DE L’AEROPORT (20 chambres)Aéroport - ZAC aéroportuaire-nord – 2 Rue Raymond Grimaud - 36,00 € 4,00 €31700 BLAGNAC - tél. 05 61 71 27 07 – Fax : 05 61 71 11 09HOTEL FORMULE 1 (30 chambres)Aéroport - ZAC aéroportuaire-sud – 1 Avenue Didier Daurat - 30,00 € 5,00 €31700 BLAGNAC - tél. 08 91 70 54 10FICHE RÉCAPITULATIVEObjetPrixUnitaireCes tarifs étant ceux de 2004, il est possiblequ’ils subissent une légère augmentation en <strong>2005</strong>.Nombre dePersonnesTOTALParticipation aux fraisMardi 17 mai - pour une personne................................................................. 14,00 € ...................................... = ...........................................................- pour un couple ............................................................................. 18,00 € ...................................... = ...........................................................- Dîner gastronomique facultatif............................. 30,00 € ...................................... = ...........................................................Mercredi 18 maiJeudi 19 mai- Visite de la Cité de l’Espace.................................... 10,00 € ...................................... = ...........................................................- Repas de midi ............................................................................... 20,00 € ...................................... = ...........................................................- Visite du site aéronautique ........................................ 10,00 € ...................................... = ...........................................................- Repas de gala ............................................................................... 30,00 € ...................................... = ...........................................................- Cassoulet gastronomique ........................................... 20,00 € ...................................... = ...........................................................- Visite de Toulouse + cocktail ................................. 30,00 € ...................................... = ...........................................................Date : Signature : Total27


CONGRÈS NATIONAL F.N.C.V. <strong>2005</strong>À TOULOUSE les 17, 18 et 19 mai <strong>2005</strong>PROGRAMMEMardi 17 mai :14 H 00 à 18 H 30 :Accueil des congressistes à la salle“Prairie des Filtres” du stade toulousainErnest Wallon15 H 00 à 16 H 00 :1 er conseil d’administration ausalon de réception du stade16 H 15 à 18 H 00 :Ouverture du congrès national,salle “Prairie des Filtres”19 H 30 :Dîner à “La brasserie du stade”préparé par le chef Michel SAR-RAN (** au guide Michelin) ousoirée libreJeudi 19 mai :9 H 00 :Séance de clôture de l’assembléegénérale, salle “Prairie des Filtres”10 H 00 :Accueil des autorités11 H 00 :Transport en car pour la cérémonieau monument élevé à la gloire des<strong>com</strong>battants de la Haute-Garonne,avec ravivage de la Flamme etdépôt de gerbesPLAN D’ACCÈS A TOULOUSE11 H 30 :Réception par le maire deToulouse, salle des Illustres del’Hôtel de ville, place du Capitole àToulouse-ville après dépôt degerbes.12 H 30 :“Sublime cassoulet gastronomiquetoulousain” avec intronisation despersonnalités dans la “Confrériepacifique et souveraine des TastoMoungetos du Comminges”16 H 00 :Visite de Toulouse en car puis croisièresur le canal du Midi aveccocktail dînatoire✂Mercredi 18 mai :8 H 45 à 11 H 30 :Assemblée générale, salle “Prairiedes Filtres”Pour les ac<strong>com</strong>pagnateurs : départen car pour la visite de la “Cité del’Espace”11 H 45 à 12 H 00 :Cérémonie au monument auxMorts du stade12 H 30 :Repas avec animation, salle“Prairie des Filtres”14 H 15 :2 ème conseil d’administration ausalon de réception du stade15 H 00 :Départ en car pour la visite du plusgrand site aéronautique d’Europe,Airbus, Concorde et A38019 H 00 :Repas de gala dansant avec animation,salle “Prairie des Filtres”28


60 ème ANNIVERSAIRE DE LA CAMPAGNE D’ITALIEAllocution de M. Hamlaoui MEKA-CHERA, ministre délégué aux anciens<strong>com</strong>battants, prononcée à l’ambassadede France à Rome le 11 mai 2004.« …Nous sommes rassemblés pour<strong>com</strong>mémorer une épopée.C’était il y a soixante ans, sur la terred’Italie. Par leur courage, par leur audace,par leur valeur, les <strong>com</strong>battants françaisse sont couverts de gloire. Ils ont portéhaut, très haut, les couleurs de la Patrie.Aujourd’hui, à Rome, c’est pour moiun honneur de rendre un hommagesolennel à ces soldats de la Liberté quise sont aussi magnifiquement illustrés.Avant de poursuivre mon propos, jesouhaite saluer les autorités italiennesqui nous font l’amitié de nous ac<strong>com</strong>pagnertout au long de cette importantejournée. Je suis également sensible à laprésence des représentants de l’Algérieet du Maroc. Vous manifestez ainsi,Messieurs les ambassadeurs, votre fidélitéaux <strong>com</strong>battants venus si nombreuxdu Maghreb pour participer à cette grandeet belle page d’histoire.Permettez-moi, enfin, de vous remercierchaleureusement, Monsieur l’ambassadeurde France, pour la qualité devotre accueil et pour l’organisationparfaite de ces cérémonies.A vous, les anciens du Corps expéditionnairefrançais en Italie, venus ennombre de France et d’Afrique du Nord,j’exprime, avec force et gravité, la reconnaissancede la République.Au cimetière de Rome, avec un infinirespect et une profonde émotion, nousavons salué la mémoire de vos frèresd’armes tombés au champ d’honneur.La France n’oublie pas leur sacrifice.Nous attestons, par cette cérémonieet par celle de demain à VENAFRO, de lafidélité du pays à tous ces <strong>com</strong>battantsvaleureux. Ils ont hautement œuvré àla libération de l’Europe et contribué àrelever l’honneur national. Ils méritent, etvous méritez tous, la gratitude indéfectiblede la Nation.Mesdames et Messieurs, le 11 mai1944, il y a 60 ans, jour pour jour,l’offensive victorieuse du Corps expéditionnairefrançais, en direction de la ligne« Gustav », ouvrait aux Alliés la route deRome. Moins d’un mois plus tard, le4 juin, la ville éternelle était libérée.L’Histoire se souvient que vous y êtesentrés en vainqueurs.Ce rôle décisif du Corps expéditionnairefrançais en Italie témoigne durenouveau militaire national. Constitué,à partir de 1943, d’unités issues del’Armée d’Afrique et des ForcesFrançaises Libres, il est placé sousles ordres d’un même homme, un chefprestigieux et respecté de tous, le généralJUIN.Les généraux CLARK, EISENHO-WER, MARSHALL ou ALEXANDER, ont,tous, exprimé leur admiration devant lesqualités guerrières et le courage de cessoldats.La geste du Corps expéditionnaire<strong>com</strong>mence donc dès la fin de 1943. Ellese poursuit tout au long de cette campagneâpre et rigoureuse.Pantano, La Mainarde, Le Belvédère,Garigliano, le Mont Cassin, Rome,Sienne, la Toscane, autant de noms,auxquels s’ajoutent tant d’autres, quisont entrés dans la légende des arméesfrançaises.Une marche victorieuse qui se prolongera,nous le savons bien, en France.Le 15 août prochain, au cours d’unegrande revue navale, le Président de laRépublique honorera ceux qui débarquèrenten Provence et poursuivirent le<strong>com</strong>bat jusqu’à la victoire définitive.Œuvre de chefs d’exception, cettegloire est aussi le fruit d’une fraternitéexemplaire.Tirailleurs algériens et marocains,Tabors et Goumiers, Tunisiens, FrançaisLibres, Européens de métropole etsurtout d’Outre-mer ont affronté, côteà côte, l’ennemi et le feu.Tous, sans distinctions, ont fait preuved’un courage digne des éloges lesplus grands. Tous, sans distinctions, ontpayé le prix du sang. 32 000 hommes,de toutes origines, sont allés jusqu’ausacrifice suprême, ont été blessésou furent portés disparus. Tous, sansdistinctions, sont au panthéon de lagloire militaire.Je salue avec émotion les vétéransvenus spécialement d’Afrique du Nordpour cette cérémonie. Leur présence(suite page 30)Campagne d’Italie (Avril 1944)29


60 ème anniversaire de la campagne d’Italie (suite)nous honore. Messieurs, je sais que voscamarades sont très émus de vousretrouver. Je le suis autant qu’eux.En présence du Président de laMission interministérielle aux Rapatriés,je salue aussi l’engagement remarquabledes Français d’Afrique du Nord qui ontrépondu massivement à l’appel desarmes.Je me réjouis que l’ampleur et l’échodes célébrations du 60 ème anniversairedes événements de l’<strong>année</strong> 1944 permettentde rendre à chacun de ces <strong>com</strong>battantsun hommage à la hauteur deleur rôle historique.Français par le sang reçu et Françaispat le sang versé, Français par le courageet par l’honneur, ils ont tous grandementmérité de la Patrie.Honneur !Honneur au Corps expéditionnairefrançais en Italie ! »Campagne d’ItalieLA CHEVAUCHÉE SUR STRASBOURG(Article paru dans « Avenir et traditions » de l’Union nationale de l’Arme Blindée Cavalerie Chars n° 89et reproduit avec l’aimable autorisation du périodique)IL Y A 60 ANS, EN NOVEMBRE 1944, LA BATAILLE POUR STRASBOURGDU GÉNÉRAL LECLERC ET DE LA 2 ème DBVoici soixante ans, STRASBOURG,pour la seconde fois était libérée parl’armée française. En 1918, l’armée étaitentrée dans la ville musique en tête, suiteà l’armistice. La ville en 1944 fut investie,traversée et occupée de vive force parune grande unité française, et à la surprisegénérale des Allemands <strong>com</strong>me desalliés. La bataille pour STRASBOURGdont nous célébrons cette <strong>année</strong> le60 ème anniversaire figure parmi lesexploits militaires un des plus pur. Legénéral LECLERC seul avait imaginécette opération. Son état-major et spécialementson 2 ème bureau l’avait minutieusementpréparée. Il savait tout sur lesdéfenses et dispositifs allemands préparéssur la face ouest des Vosges. Seulesdes unités françaises furent engagéesdans cette entreprise, sans aucune participationde l’artillerie ni de l’aviation US.Le critique militaire LIDDEL-HARDT n’at-ilpas écrit que la traversée des Vosgesfut ce qui se fit de mieux à l’échelond’une division blindée durant la 2 ème guerremondiale ? Pourtant ce critique n’ajamais été taxé de francophilie.Au cours de l’automne 44 les alliés,pour des raisons logistiques, avaientmarqué une pause dans leur élan versl’est. Les Allemands, de leur côté quiavaient bien l’intention de prendre dansles Vosges leurs quartiers d’hiver, avaientmobilisé 50 000 Lorrains pour construiredeux lignes de défense qui partant aunord des étangs de Fenetrance, s’allongeaientvers le sud pour couvrir lesgrands cols des Vosges, le Bonhomme etla Schlucht. Vor-Vogensen-Stellung pourla plus à l’ouest, et Vorgensen-Stellungpour la seconde. Par des déserteurs,notre B.2 (Repiton-Préneuf) savait qu’ennovembre 44 les Allemands ne disposaientpas des effectifs suffisants pourgarnir les deux lignes. Ils prévoyaient, lemoment venu, de replier les défenseursde la première ligne sur la seconde où lestravaux et abattis avaient seulement étépréparés, mais non minés, pas plus queles itinéraires y conduisant. Ils savaient enoutre que faute de véhicules ce mouvementse ferait à pied, l’artillerie étanttractée par des chevaux. Cette bataille nefut donc pas une aventure improvisée,exécutée par des demi-fous mais uneentreprise mûrement réfléchie et préparéedans les détails. Une entrepriseexécutée par une 2 ème DB parvenue àcette époque au faîte de sa perfection,une redoutable machine de guerre entreles mains d’un chef exceptionnel.Fort de ces informations, le généralavait prévu de dé<strong>com</strong>poser son action encinq phases distinctes et successives.1. Rupture en un ou deux points dela première ligne au contact de laquellenous nous trouvions ainsi que l’infanteriedu 15 ème CAUS dont nous dépendions.Rupture assurée par un seul de nos GT(GTV).2. La poursuite entre les deux lignesdes troupes allemandes se repliant<strong>com</strong>me prévu, afin de les dépasser, etde parvenir avant elles aux ouvragesnon encore occupés de la Vogensen-Stellung.3. L’exploitation par des axes secondairessur lesquels l’ennemi, manquantd’effectifs, n’aurait peu ou point dedéfenses. Inutile de songer au col deSaverne, passage de la N4. Nous lesavions imprenable de front, garni qu’ilétait de pièces de 88, et protégé par lesdeux centres de résistance de Sarbourget de Phalsbourg. Le général choisit leDabo au sud, et le col de la Petite Pierreau nord. Objectif, la ville de Saverne,important centre de contrôle de la basseAlsace.(suite page 31)30


La chevauchée sur Strasbourg (suite)4. Saverne tombée, débloquer le colen l’attaquant à revers, par l’est, afin delivrer une voie à grand débit à l’infanteriedu 15èmr CAUS, mais aussi aux approvisionnementsqui nous seraient nécessaires.5. Tout ceci fait, foncer sur Strasbourgpar plusieurs itinéraires, étantentendu que deux GT seraient rameutéssur l’axe découvert mal défendu, oulibre.Ce plan fut révélé aux <strong>com</strong>mandantsde GT et aux chefs de corps le 12 novembrepar le général, au cours d’uneréunion à Baccarat. Les rôles furentdistribués et les ordres donnés. Prioritéabsolue devait être accordée à la vitessed’exécution pour dépasser les Allemandsen retraite sur les routes étroiteset encagées de hautes futaies entre lesdeux lignes, et surtout les surprendre etles devancer. A la sortie de cetteréunion, le général voyant plus loin queStrasbourg, aurait tenu le propos suivant: « Si au lendemain de la libérationde Strasbourg une division d’infanterievient y chausser mes bottes, la 2 ème DBtoute entière sera orientée vers le sud.Premier bond Sélestat, second Colmar ».Cette vision n’avait rien d’utopique,l’Alsace aurait pu être libérée d’un coup.Les archives allemandes capturées nousont révélées par la suite qu’ils n’avaientabsolument rien en plaine d’Alsace ànous opposer. Forte de dix divisions, la19 ème Armée allemande pouvait êtreencerclée dans le massif des Vosges.Un petit STALINGRAD !!!Nous savons qu’à l’époque nos DBsur le modèle des DB US, s’articulaienten trois GT (<strong>com</strong>bat <strong>com</strong>mand US).Coiffés par un état-major, ces GT jouissaientd’une large autonomie tactique.Ils s’articulaient eux-mêmes en S/GT(sous groupement tactique) <strong>com</strong>ptantgénéralement un escadron de chars, une<strong>com</strong>pagnie d’infanterie ou deux, selonles S/GT, plus un peloton de TD (tankdestroyer), ainsi que des éléments dugénie et, selon les circonstances, unebatterie. La DB pouvait ainsi être découpléesur plusieurs axes simultanément.Nous voici le 17 novembre 1944.L’infanterie du 15 ème CA/US au contactde la Vor-Vogensen-Stellung s’enlisedans la boue, s’arrête devant Blamont etn’avance plus. Le général LECLERC quin’y tient plus trépigne d’impatience. Ildécide de tenter la percée. Celle-ci estréalisée devant Badonvilliers par le S/GTLA HORlE (lequel y sera tué le lendemain).Voici donc une porte ouvertedans cette fameuse première ligne, surla vallée de la Vezouse et des deuxSarre. Deux GT (GTL LANGLADE etGTD DIO) s’y engouffrent aussitôt. DIO àqui revient l’axe nord s’élance pourStrasbourg. 26-11-1944. Prise d’armes place Kléber. A droite, en casque, le colonel Rouvillois,<strong>com</strong>mandant le 12 è Cuirassier, le premier dans la ville.déborder largement Sarbourg parl’ouest avec un S/GT (ROUVILLOIS)pendant que son autre S/GT (QUILICHI-NI), parvenu à hauteur de ce centre, vas’orienter plein est afin de masquerSarbourg et Phalsbourg. Masquer seulement.ROUVILLOIS pour sa part poursuitsa route vers le col de Petite Pierre,frayant sa route dans la masse d’uneinfanterie allemande surprise, dépassée,découragée, tombant sur une batterie encours de mise en batterie. Des Allemandstrop jeunes ou trop vieux, issusprobablement de la Volksturm… Noussommes loin de la brillante Wehrmachtde 40 qui nous avait tant impressionnés.Les rôles étaient inversés. Intense jubilationpour ceux qui <strong>com</strong>me moi avaientvécu 40 !!! Passé la Petite Pierre c’est laplongée en Alsace. La branche nord dudispositif se referme sur Saverne.Au sud, c’est le S/GT MASSU quiprend la tête du GTL vers le col du Dabo.La même poursuite sauvage des troupesallemandes bousculées dans les fossés.L’artillerie hippomobile dépassée, balancéecul par dessus tête, pièces et avanttrains.Et là aussi cette masse d’hommesdépenaillés qui saisissaient au volpaquets de cigarettes US et boîtes derations que nos équipages leur lançaient.Le Dabo est franchi le 21 novembreet la branche sud du dispositif sereferme sur Saverne. MASSU y surprendles Allemands vaquant à leurs travaux,bien loin de penser que leur sort vient debasculer. L’exploitation est achevée.Restait la quatrième phase. Ouvrir lanationale 4. C’est le S/GT MINJONNETqui va s’en charger. Il avait franchile Dabo en troisième échelon, derrièrele GTV (GUILBON), lequel une fois enplaine s’était aussitôt orienté versWasselone. MINJONNET ne s’arrêtemême pas à Saverne. Il escalade ànouveau les Vosges, par l’est cette foisci.Il tombe sur les arrières du fameuxbouchon du col. Pas une pièce de 88 n’apu être retournée. Pas un coup de 88 nefut tiré. La N4 est rendue à la circulation.L’Alsace est accessible enfin par unevoie à grand débit.Contrairement à Paris, ce ne sera pasle grand soleil du 25 août, mais une froidureprécoce et un brouillard tenace quilongtemps va nous empêcher de découvrirenfin la haute flèche unique tantconvoitée. Ce ne seront pas <strong>com</strong>me àParis des foules délirantes qui vont nousaccueillir. Mais des gens prudents et circonspects,plus portés à croire à un raidsans lendemain qu’à une libération définitive.25 000 fonctionnaires et employésallemands vivent dans la ville depuisquatre ans, et qui vont être pris au piège.Et puis, l’Allemagne est à deux pas.Nous sommes le 23 novembre. CinqS/GT (ROUVILLOIS, MASSU, MINJON-NET, PUTZ et DEBRAY) vont tousensemble s’élancer et parcourir lesquelques 40 kilomètres de plaine quinous séparent de l’objectif. Strasbourgest couvert vers l’ouest par une ceinturede vieux ouvrages que les Allemandsvont probablement défendre en hâte.Point question de s’en prendre à euxmais de découvrir le passage libre, maldéfendu, le “trou” vers lequel la majoritéde nos S/GT vont être rameutés, enmême temps qu’une forte avant-gardeaux ordres du colonel REMY (1 er RMSM)va être lancée vers le sud. Elle ne dépasserapas Sélestat. Vers 10 heures 30enfin le fameux message devenu célèbre: « TISSU EST DANS IODE ». ROU-VILLOIS sur l’axe le plus au nord vient de(suite page 32)31


La chevauchée sur Strasbourg (suite)pénétrer dans la ville. « Bravo... Le pont,le pont » lui aurait répondu le général.Sans ralentir ROUVILLOIS va s’engagerà toute allure dans la SchwarsvaldStrasse, cette large avenue qui mène àla zone portuaire. Sur les trottoirs, médusés,des passants s’arrêtent. Beaucoupsont des Allemands que personnen’avait eu le temps d’alerter. ROUVIL-LOIS est en vue du pont de Kehl, futurpont de l’Europe. Mais là, l’ennemi a eule temps de se ressaisir. Les <strong>com</strong>batss’engagent appuyés par la Flak déchaînéequi défend le pont. Et le pont sautecontrairement à celui de Remagenquelques mois plus tard. La 2 ème DB nepassera pas le Rhin ce jour-là, maisStrasbourg est libre. Le serment deKoufra a été tenu. Le drapeau tricoloreest hissé sur la cathédrale que la Flaksur la rive droite va en vain s’efforcer dedescendre. Depuis 60 ans le char « ZIM-MER » est toujours là, devant le pont.Personne ne viendra « chausser lesbottes du Général » et la DB devrademeurer sur place pour protéger saconquête d’une réaction prévisible d’unadversaire vexé et tout proche. Il faudraplusieurs jours pour que les habitantslaissent enfin éclater leur joie.Personne à cette fin novembre nedépassera Sélestat. Au sud s’étendaitCampagne de France, chevauchée sur Strasbourgune plaine vide de défenseurs. Elle lerestera pendant trois ou quatre jours. Le1 er décembre c’était trop tard, la route deColmar était barrée. Les Allemandsavaient sauvé leur 19 ème Armée qui putregagner l’Allemagne par les deux pontsdemeurés intacts de Chalempé et deBrisach.L’armée française avait tangenté unegrande victoire, et l’Alsace aurait pu êtrelibérée d’un coup. Le général LECLERCavait raison.Lieutenant-colonel J-M. BAILLOUAncien <strong>com</strong>mandant du 4/12 ème RCAMISSIONS EXTÉRIEURESCÔTE D’IVOIRE : OPÉRATION LICORNELe savoir-faire français, régulateur de tensionsNDLR : Avec l’aimable autorisationdu périodique, nous reproduisons l’articleparu dans le magazine « Arméed’aujourd’hui » n° 290 de mai 2004.D’une criante actualité, il relate lesconditions dans lesquelles nos unitésmilitaires assument la mission demaintenir la paix. Les anciens, quidepuis 1945 ont été engagés dans desopérations extérieures, savent quedans tout pays instable, le pire est àcraindre et que la paix n’est parfoisqu’apparente.Il aura fallu la tragédie de Bouaképour que l’opinion prenne conscienceque nos militaires en OPEX sontconfrontés à de réels dangers.* * *Après les manifestations meurtrièresdu 25 mars dernier, la Côted’Ivoire est à nouveau dans une phasedélicate. Dans un pays encore diviséentre le nord et le sud, de nombreux<strong>com</strong>battants restent à désarmer. Lessoldats français de la force Licorneinterviennent désormais en soutiendes Casques bleus de l’Onuci 1 .A l’image de la licorne, animal mythologiquede bon augure qui rend la justiceavec sa corne, les 4 500 soldats françaisdes trois armées et de la gendarmerie,présents en Côte-d’Ivoire contribuent àramener la paix dans un pays secouépar une grave crise politico-militairedepuis septembre 2002. Ils interviennentdésormais <strong>com</strong>me force de soutien auprofit des Casques bleus de l’Onuci,Organisation des Nations Unies enCôte-d’Ivoire, chargés de surveiller lecessez-le-feu et de promouvoir le règlementpolitique de la crise.Dans ce cadre, les soldats françaisdevaient ac<strong>com</strong>pagner le processus dedésarmement, démobilisation, réinsertion(DDR) actuellement en attente 2 , dontla vocation est de résoudre le problèmedes <strong>com</strong>battants enrôlés après le 19 septembre2002 - aussi bien côté forcesarmées nationales de Côte-d’Ivoire(Fanci), forces loyalistes du sud fidèlesau président GBAGBO, que côté forcesarmées des forces nouvelles (FAFN)issues de l’ex-rébellion.Afin de réaliser cet objectif, des détachementsde l’opération Licorne, répartissur le territoire ivoirien dans cinqzones de responsabilité, sont dénommésGroupements tactiques interarmes(GTIA). Pour les militaires français, ils’agit de la plus importante opérationnationale depuis celle du canal de Suezen 1956. Elle présente deux caractéristiques: d’une part la participation detoutes les armées et de la gendarmerie àl’opération, d’autre part la distance entreles différentes emprises (jusqu’à plus de(suite page 33)32


Missions extérieures, Côte d’Ivoire : opération Licorne (suite)Photo de la carte depagedébutsix heures de route entre Abidjan etFerkessédougou) sur un territoire quireprésente plus de la moitié de laFrance. De fait, les moyens aériens (del’armée de l’Air et de l’aviation légère del’armée de Terre [Alat]) sont intensémentsollicités, tout <strong>com</strong>me les véhicules quiréalisent, en quatre mois, l’équivalent dequatre <strong>année</strong>s de leur potentiel enFrance.« Licorne est une force militairecapable d’apporter une réponse rapide àune crise armée, mais elle contribue égalementà favoriser le règlement politiquede la crise. Pour faire baisser le niveaude tension en Côte-d’Ivoire, elle porteses efforts sur trois domaines non polémiques: l’économie, la santé et l’éducation.Dans ce cadre, nos soldats sontpositionnés sur les principaux axes de<strong>com</strong>munication, participent aux campagnesde vaccination contre la variole,et à la sécurisation des examens destinésà valider l’<strong>année</strong> scolaire pour lesrégions où les écoles ont fermé. Tout ledispositif repose sur la nécessité deprévenir toute forme de sécession entrele nord et le sud », explique le généralJOANA, <strong>com</strong>mandant la force Licorne.En effet, le contrôle du nord du payspar les rebelles a fait disparaître l’administrationet bon nombre d’activités économiques.Mais la présence française apermis de normaliser la situation etde redonner confiance à la populationrassurée par le retour progressif desfonctionnaires ivoiriens.Le nord du pays est l’implantation laplus récente de Licorne (janvier 2003) etl’ancienne base arrière des forcesrebelles. A Korogho, secteur du GTIA 3,les cavaliers des 1 er et 2 ème Régiments deChasseurs sillonnent les villes et lesvillages en véhicule de l’avant blindé(VAB) ou en véhicule blindé léger (VBL).Leur simple présence joue un rôle dissuasifauprès des bandes armées etsoulage la population. Toujours prêts àintervenir, ils règlent tout type de difficultésquotidiennes locales. Ce jour-là,c’est le 6 ème Régiment de Génie d’Angersqui s’est mobilisé pour relever uncamion dont la cargaison de cotons’était répandue sur la route. Multipliantles contacts avec les FAFN, les soldatsfrançais organisent des patrouillesmixtes et veillent à la diminution dunombre de check-points. Une tâchecouronnée de succès si l’on en croit lareprise des activités économiques trèsvisible dans tout le secteur. A Ferkessédougou,la production de sucre del’usine Sucaf a repris sous l’oeil protecteurdes cavaliers de Verdun. « Ici prévautla règle des 3 P : présence,patrouille, palabre. La palabre est unpréalable incontournable à toute décisionet la meilleure arme du soldat pacificateur.Chaque fois que nous nous rendonsdans un village, nous respections lacoutume et nous allons voir le “vieux”sage du village », explique le capitainede POMMERY.Partout où ils sont déployés, les soldatsde Licorne participent aux mesuresde sécurité qui favorisent le DDR (désarmement,démobilisation et réinsertiondes ex-<strong>com</strong>battants). Ils sensibilisentégalement les chefs locaux les plusdubitatifs face au processus. Dans cedomaine, les actions civilo-militaires(ACM) soutiennent des projets destinésà la remise en état des sites de casernement,lieux de dépôt des armes et derecensement des ex-<strong>com</strong>battants. Enoutre, elles distribuent nourriture, nécessairesde toilette, médicaments, ballons,jeux, télévisions. En Côte-d’Ivoire, leDDR est un processus national mené parla Commission nationale de désarmement,de démobilisation et de réinsertiondes ex-<strong>com</strong>battants (CNDDR), car sesinstitutions sont toujours existantes.Ainsi, environ 30 000 <strong>com</strong>battants enrôlésaprès septembre 2002 (parmi lesquelsdes enfants soldats) côté Fanci etcôté FAFN devraient être désarmés parphases successives et réintégrés, soitdans le civil, soit dans l’armée ivoirienne.« Nous restons prudents. La Côted’Ivoireest certes dans un processus deréunification, mais le DDR doit avancerparallèlement aux autres points deMarcoussis sur la question de la nationalité,du régime électoral, de la propriétéfoncière », rappelle le chef d’état-majordes FAFN, le colonel SoumaïlaBAKAYOKO. Par ailleurs, les FAFN nemanquent jamais de rappeler qu’au moisde novembre dernier, certains Fanci tentaientde percer la zone de confiancepour reprendre Bouaké.S’il est vrai que les risques d’affrontementsont toujours présents, le calmeest revenu à Bouaké, fief des rebelles etdeuxième ville du pays par le nombre deses habitants (450 000). Agitée aumoment du pillage de la Banque centraledes Etats de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO) en septembre dernier, la zoneest désormais conjointement sécuriséepar le 152 ème RI (Régiment d’Infanterie)de Colmar et la gendarmerie, quiconsacre aujourd’hui en Côte-d’Ivoireson plus important déploiement depuisqu’elle participe aux opérations extérieures,soit trois escadrons répartisdans tout le pays. Par ailleurs, Bouakéaccueille, depuis juillet 2003, un PC(suite page 34)33


Missions extérieures, Côte d’Ivoire : opération Licorne (suite)quadripartite (le CO4P) animé par desreprésentants des forces impartiales(Licorne et CEDEAO), ainsi que ceux desFAFN et des Fanci. L’une de ses missionsconsiste à résoudre les litiges avecles chefs coutumiers en l’absence d’autoritégouvernementale dans la zone deconfiance. « Lorsque l’on découvre desFAFN en possession d’armes dans lazone démilitarisée, nous les leur confisquonset traitons avec les chefs locaux »,explique le capitaine MONGEOIS, du 1 eret 2 ème Régiments de Chasseurs, détachéauprès du CO4P.Des tensions à caractère ethnique etfoncier subsistent encore à l’ouest dupays, près de la frontière libérienne mais,globalement, « la crise ivoirienne n’est niune crise ethnique, ni religieuse, c’estune crise politique différente de cellesqui secouent la sous région, qui trouveraune issue grâce à l’application desaccords de Marcoussis. Pour l’instant,rien n’est perdu, tout est encore possible», assure le colonel THOMAS du 152 èmeRI. « A Marcoussis, nous avons donnénotre parole et accepté de désarmer »,poursuit le colonel Aka NGORAN, porteparoledes Fanci. L’objectif à atteindre,pour octobre <strong>2005</strong>, est la conduited’élections libres, transparentes etouvertes à tous. Pour gagner ce paritrois grands défis sont lancés : le redéploiementde l’administration, l’identificationet le recensement de sa population.Un processus auquel la forceLicorne apportera son soutien à l’Onucien vue de promouvoir la stabilité danstoute la sous région.Virginie SANDROCK1 Conformément à la résolution 1528,l’Onuci intègre depuis le 4 avril les 1 500hommes de la Miceci (Mission de laCommunauté économique des Etats d’Afriquede l’Ouest [CEDEAO] en Côte-d’Ivoire), ainsique les effectifs de la Minuci (Mission desNations Unies en Côte-d’Ivoire).2 Son démarrage initialement prévu le 8mars a été reporté.VOLONTAIRES DE JADIS POUR LE CANADALe <strong>com</strong>te d’Argenson était alorsministre de la Guerre du roi Louis XV.En date du 7 février 1756, il écrit à M. deCAZAL, capitaine <strong>com</strong>mandant le régimentde Bigorre alors en garnison àLa citadelle de Blaye. (Gravure du 18 e siècle)Blaye, pour lui demander que son régimentfournisse douze hommes afin de« former la teste des nouvelles troupesque le roy fait assembler pour fortifier cellesqui sont à son service en Amérique ».Chaque homme, volontaire pourcette campagne, touchera en dédommagementune somme de 120 livres.Le 11 mars 1756, sous la signaturedu <strong>com</strong>missaire des guerres au départementde Blaye, M. CHEVERRY ; celle du<strong>com</strong>mandant militaire de la Place, M. deLAMOTTE, brigadier des armées duRoy ; enfin, celle de M. de CAZAL, capitaine<strong>com</strong>mandant le régiment deBigorre, figure l’état des 12 volontairesdésignés.Il leur est donné solennellement lecturede l’ordre du Roy fixant l’attributionde la prime d’engagement de 30livres pour chacun d’eux.L’état porte le nom des capitaines<strong>com</strong>mandant les douze <strong>com</strong>pagniesd’où proviennent ces douze hommes,d’autre part, leur nom, surnom et nomde guerre, enfin le lieu de leur naissanceet leur âge ainsi que leur taille etla date de leur entrée en service.Claude PONS, dit Sans-Quartier, estné à Voiron en Dauphiné, il a 21 ans,mesure cinq pieds cinq pouces sixlignes, a pris du service le 1 er mars 1753.(suite page 35)34


Volontaires de jadis pour le Canada (suite)Jean SALVAT, dit Saint-Jean, est néà Gourdon en Quercy, il a 23 ans, nemesure que cinq pieds deux pouces, estmarqué de petite vérole, il est soldatdepuis le 30 mars 1751.D’autres sont originaires de Bourgogneou de Champagne et surnommésSaint-Georges, Lapleine, Lafleur, Brindamour…Notre <strong>com</strong>missaire des guerres àBlaye, CHEVERRY, rend <strong>com</strong>pte le3 mars 1757 que concernant le détachementdes volontaires pour le Canada<strong>com</strong>prenant 800 hommes, ceux-ci ontreçu l’ordre de partir d’Angers, répartisen trois divisions, pour se rendre à lacitadelle de Blaye.La première division est partied’Angers le 15 février 1757, <strong>com</strong>prenantselon la revue de M. de RIEUCOURT,4 capitaines, 6 lieutenants, 13 sergentset 260 hommes.Elle est parvenue à la Citadelle deBlaye, le 1 er mars, mais ne se <strong>com</strong>poseplus que de 4 capitaines, 6 lieutenants,11 sergents, 2 tambours, 2 fifres et 205hommes.C’est qu’en effet, après avoir touchéleur prime d’engagement, un nombreimportant de volontaires désertent, l’excursionenvisagée ne les intéressantdécidément plus du tout.Ainsi, sur les 800 hommes dirigés surBlaye, 204 auront déserté en cours deroute, 636 seulement étant parvenus àBlaye, sur lesquels 580 sont susceptiblesd’embarquer pour être dirigés surQuébec.M. LALANDE, le chirurgien du régiment,se plaint que dans l’effectif desvolontaires se trouvent de nombreuxgaleux. Pour ses soins, il présente unenote s’élevant à 659 livres 12 sols.- la Renommée, 88 hommes, lieutenantTHALAMER, cadet GIGAUD,soit, au total 590 hommes et 12 officiersdont trois cadets.Que sont devenus ces téméraires<strong>com</strong>battants volontaires ?Leurs descendants, s’il en existeencore, ont-ils conscience de la part degloire qui leur revient pour le courage deces ancêtres, peut-être ignorés d’euxmêmes?La Porte de la Cidatelle de BlayeLorsqu’en ce lointain jour de mars oud’avril 1757 les navires qui les emportaientse sont écartés du môle d’escalepour les conduire vers un si redoutableinconnu, <strong>com</strong>bien d’entre eux, contemplantavec mélancolie les murailles de lacitadelle de Blaye, devaient sans doutepartager les sentiments que les volontairesdes époques suivantes, quittantun autre rivage, ont su exprimer en uneémouvante évocation « Adieu plaisantpays de France, Ô ma patrie la pluschérie !… ».Communiqué dela Fédération MAGINOTEt voilà qu’a lieu cet embarquement.En mars et avril, appareillent de Blaye,six navires qui sont :- le Jason, qui chargera 70 hommes<strong>com</strong>mandés par le chevalier de RESIE etle lieutenant en second MIRODOT,- le David, avec 69 hommes, et deuxofficiers, dont un cadet,- le Président Le Berthon, avec 70hommes, le lieutenant LARMINAT, lecadet SEGAUX,- le Robuste, 149 hommes, lieutenantsSAINT-ROME et CAGNERAUX,- le Superbe, 144 hommes, lieutenantsde BLOIS et DELANDE,Musée HISTORIMAGELe musée interactif « Historimage »de Neuvy-sur-Barangeon connaît unefréquentation en constante augmentationet nous ne pouvons que nous enréjouir.Pour lui conserver un intérêt croissant,il y a lieu de renouveler de tempsen temps les matériels très divers illustranttel ou tel conflit, telle ou tellebataille, telle unité, etc...De ce fait, nous vous serions reconnaissantsde diriger sur notre musée vosassociations ou vos adhérents susceptiblesde nous faire des dons relevant dece type d’activité.A ce titre, vous pouvez utilementcontacter :M. Pierre BUGATAdministrateur fédéralen charge du musée12, Rue des Poilus06270 VILLENEUVE LOUBETTél. - Fax: 04 93 20 13 93ouM. Eric LAFITTEResponsable technique dudit muséeLa Grande GarenneRoute de Bourges18330 NEUVY-SUR-BARANGEONLa FNCV s’associe à cette initiativeet encourage vivement tout acte dedonation au Musée « Historimage ».35


NDLR :- Une photo valant 1 000 mots, la rédaction re<strong>com</strong>mande aux présidents de sectiond’illustrer leur article d’une photo couleur, en gros plan de préférence. Vous en direz plusavec une photo légendée qu’avec un texte.- Donnez à vos articles l’esprit « reportage » journalistique en évitant l’esprit « <strong>com</strong>pterendu», souvent trop long.GÉRARD SERMOISE SUCCÈDEÀ FERNAND LEBLOND COMMEPRÉSIDENT DÉPARTEMENTALLa 81 ème assemblée générale estouverte le dimanche 26 septembre 2004à 10 heures, par le président FernandLEBLOND, en présence d’Yves GRIF-FON, maire d’Urvillers, qui nous reçoitdans sa <strong>com</strong>mune.Le président remercie la cinquantainede camarades ayant fait ledéplacement, après la minute de silenceà la mémoire des neufs camaradesdisparus.La parole est donnée à M. le mairequi remercie la FNCV d’avoir une nouvellefois choisi sa <strong>com</strong>mune. Il salue lesporte-drapeau et les <strong>com</strong>battants volontairespour leurs actions patriotiques aupéril de leur vie, sacrifiant leur jeunessepour la Patrie.Puis le colonel DUTEL, <strong>com</strong>mandeurde la Légion d’honneur, nousexplique <strong>com</strong>ment se définit l’appellation« <strong>com</strong>battant volontaire »,actuellement mal <strong>com</strong>prise, et RenéGERARD, administrateur de laFédération André MAGINOT, nous0200 AISNEparle de la Grande Garenne à Neuvysur-Barangeon,lieu de rencontres etde vacances.Après lecture du procès-verbal 2003,le trésorier André BACQUET présente lebilan financier, tous deux approuvés àl’unanimité.Lors du renouvellement du bureau, leprésident Fernand LEBLOND annonceson retrait pour raison de santé etprésente celui qui a sa préférence pour leremplacer. Il s’agit de Gérard SERMOISE,déjà très connu pour son engagement ausein d’associations patriotiques. Aucunautre camarade acceptant de se présenter,Gérard SERMOISE est élu nouveauprésident départemental à main levée àl’unanimité.Sa première décision officielle estde proposer Fernand LEBLOND àl’honorariat de son poste, propositionretenue.COMPOSITION DU BUREAU- Président honoraire : FernandLEBLOND- Président départemental : Gérard SER-MOISE- Vice-présidents : Maurice DECQ(Chauny - Tergnier), Maurice DUTEL(Saint-Quentin), Roger DEVAUX(Soissons) et André MONTI (Vervins)- Secrétaire : Roger BUSSENIERS- Trésorier : André BACQUET- Contrôleurs aux <strong>com</strong>ptes : FrançoisRECHE et Marc PETIT- Membres : Roger CAMANO, PatriceDEHOLLAIN, Michel DELANGE, RenéGERARD, Albert LEFEVRE, GeorgesMETTE, Robert MAUFORT, GabyPORTEMER et Paul LAMY- Porte-drapeau : André BACQUET etMarc PETITEn cortège, les participants, précédésde la fanfare de Monbrehain et de douzeporte-drapeau venus rehausser la cérémonie,se rendent aux deux monumentsaux Morts de la <strong>com</strong>mune d’Urvillers, oùil est procédé à un dépôt de gerbes. Deretour à la salle <strong>com</strong>munale, le présidentremet une médaille fédérale puis la« FNCV Reconnaissante » à M. le MaireYves GRIFFON qui nous invite à prendrele verre de l’amitié.Le président départemental,Gérard SERMOISE0300 ALLIERDepuis plusieurs mois, à l’initiativedu dévoué trésorier Bernard NINVIRTH,un repas amical réunit une trentaine departicipants dans la région de Vichy.Lors d’une de ces dernières agapes, leprésident Joseph GIRARD eut le plaisirde remettre à une très fidèle et très activeveuve, Alice GOLEBIEWSKI, lamédaille de bronze de la FNCV, sous lesapplau-dissements de tous les convives.Nous venons d’apprendre quetrois de nos adhérents viennent d’obtenirla médaille militaire. Il s’agit deJean-Antoine RAMON, Armand GOU-LEFERT et Jacques STAUFFERT, àqui l’ensemble de la section adresseses vives félicitations.36


D’autre part, en présence de nombreuxcivils et militaires, FernandHAUMANT s’est vu remettre la croixdu <strong>com</strong>battant volontaire par le présidentde la sous-section FNCV deFontainebleau. France 3 - Auvergneet un piquet en armes du 92 ème R.I.étaient présents à cette cérémonie.Le président de la FNCVde Fontainebleau décoreFernand HAUMANT de la Croixdu <strong>com</strong>battant volontaire, avantde remettre la médaille militaire au CATMMarx CARTON à ses côtésA L’HONNEURLe 11 novembre 2004 à Etables-sur-Mer, Jean-Paul ALLAIN a été décoré dela croix du <strong>com</strong>battant volontaire avecbarrette « Afrique du Nord ».M. ALLAIN s’est engagé le 1 er novembre1960 au titre des élèves sous-officiersASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2004La section a tenu son assembléegénérale à Valence le 20 novembre, enprésence de M. RICOUS, directeur del’ODAC, représentant le préfet, M.CHAUMONTET, vice-président duconseil général, M. DANNEROLLE,adjoint représentant le maire de Valenceet le lieutenant-colonel DE SUREMAIN,délégué militaire départemental.2200 CÔTES D’ARMOR2600 DRÔMEd’active à l’Ecole d’application del’Infanterie de Saint-Maixent. Après dixhuitmois passés en Algérie, il est muté<strong>com</strong>me instructeur au peloton d’élèvescaporaux. Il terminera sa carrière à ladirection de la surveillance du territoire.Le président départemental,Lucien CONNANLa tribune avec les autorités et les médaillés, debouts, au 2 ème rangEn ouvrant la séance devant plus de200 adhérents, le président, le colonelCHAVE, a salué les autorités et les présidentsdes 26 associations présentespuis a fait observer une minute derecueillement à la mémoire des 16 adhérentsdécédés depuis le début de l’<strong>année</strong>.Il a indiqué qu’à ce jour la section<strong>com</strong>ptait 411 adhérents.Du rapport d’activités, il ressort quela section a participé à toutes les manifestationsauxquelles elle a été invitéesoit 141 délégations depuis le début del’<strong>année</strong>. Elle a effectué 158 visites dansles hôpitaux, les maisons de retraite et àdomicile.Elle a constitué 87 dossiers à caractèremilitaire et 43 à destination d’autresadministrations. Le bureau se réunitchaque mois et le conseil d’administration,<strong>com</strong>posé de 33 membres, une foispar trimestre.Le trésorier, André DESVERGNES, aprésenté un budget équilibré en recetteset dépenses, mais le fond social faitapparaître un déficit par rapport à 2003après avoir attribué 21 allocations d’entraide.Le président a ensuite procédé àl’élection du bureau <strong>com</strong>posé ainsi :- Président d’honneur : général BER-TRAND- Président honoraire : Marcel BES-SIERE- Président départemental : colonel WillyCHAVE- Vice-présidents : Joseph FAURE (déléguépour le secteur de Valence et cantonslimitrophes), André PETIT (secteurCrest, Die, vallée de la Drôme), GuyKIRSCHNER (secteur Montélimar,Pierrelatte et Nyons), Jean-BaptisteSCELLES (secteur Drôme-nord,Romans et Vercors)- Secrétaire général : Gérard CHIROUZE- Secrétaires adjoints : Roger BERARDet André BOYER- Trésorier général : André DES-VERGNES- Trésoriers adjoints : Fabrice LORIOT etJean-Baptiste SCELLES- Porte-drapeau : Roger BERARD, LouisCOCHE, Guy ALEXANDRE et Jean-Baptiste GIRAUDETPuis les présidents ont décernéles médailles de bronze de la FNCV àGuy KIRSCHNER et d’argent à GérardCHIROUZE, Joseph CHORIER et AndréDESVERGNES.37


Quant à la croix du <strong>com</strong>battant volontaire, elle a été remise à LouisCOCHE, Maurice MAZADE, André PELLETIER, Jean SUCHIER, JeanVEILLEUX, Paul DESAY, Giuseppe VENEZIA et DREVETON père pourson fils Serge décédé. Enfin, le directeur de l’ODAC a remis l’insigne etle diplôme de porte-drapeau à Fabrice LORIOT.Le président CHAVE a ensuite présenté les voeux émis par la sectionet en particulier le principal, à savoir l’attribution de la croix du<strong>com</strong>battant volontaire à tous ceux ayant fait acte de volontariat pourparticiper aux missions extérieures.Dans leurs interventions, les autorités ont exprimé tout l’intérêt et lareconnaissance qu’ils portaient aux <strong>com</strong>battants volontaires et félicitaientla section pour ses actions et son dynamisme.Enfin, tous les participants debout entonnaient une vibranteMarseillaise.Un apéritif et un repas animés clôturaient cette belle journée.A L’HONNEURAu cours de l’assemblée générale de la section, le colonel CHAVE aremis les insignes de chevalier de la Légion d’honneur à l’adjudant (er)Michel GUERIN.Titulaire de la médaille militaire, de la croix de guerre des TOE avecdeux citations, de la croix de la valeur militaire avec une citation, de lacroix du <strong>com</strong>battant volontaire, du Titre de reconnaissance de la Nationet de la médaille d’honneur de la jeunesse et des sports, l’adjudant GUE-RIN a bien mérité cette nomination dans notre premier ordre national.L’adjudant GUERIN (2 ème à partir de la gauche),avec quelques adhérents titulaires de la Légion d’honneur2700 EUREASSEMBLÉE GÉNÉRALESamedi 25 octobre, la section del’Eure tenait son assemblée généraleannuelle au Neubourg. Nous avons étéaccueillis par le maire du Neubourg, ledocteur Roger BARBAT, qui avait mis ànotre disposition la très belle salle duconseil municipal, salle qui devait serévéler un peu petite, tant les participantsfurent nombreux.Le président, Max FLANQUART,après un mot d’accueil et de remerciementsenvers les camaradesprésents, et plus particulièrement endirection de nos camarades d’Elbeuf quisuivent avec assiduité toutes nos manifestationset des nouveaux adhérentsvenus en nombre, présenta les excusesde nos amis malades ou retenus etdemanda à tous de s’associer, en respectantune minute de silence à lamémoire de nos disparus.Le président délégué, Pierre-LéopoldPORTIER, présenta le rapport moral dela section insistant sur deux points marquantsde l’<strong>année</strong> passée, à savoir lerecrutement de nouveaux adhérents etle voyage à la Grande Garenne, dont le<strong>com</strong>pte rendu a paru dans le dernierjournal, et dont le succès l’incitait à enpréparer un nouveau pour le printempsprochain.Il nous fit part également des activitéspatriotiques de la section dont le drapeauest sorti à 49 reprises.Notre trésorier, Gérard CHICOTTEAU,présenta un rapport financier avec des<strong>com</strong>ptes en parfait équilibre, <strong>com</strong>ptesvérifiés et approuvés par notre contrôleuraux <strong>com</strong>ptes, Yvette PORTIER.L’assemblée vota, à l’unanimité, lesdeux rapports et quitus fut donné au trésorier.Le président, reprenant la parole,donna des nouvelles de la Fédération,parla des journaux « Les Volontaires » et« La Charte », rappelant à tous les avantagesque notre adhésion à Maginotpouvait leur apporter.Le temps passant, très vite onzeheures arrivèrent, et il fallut conclure. LeLe bureau direction de la section 2700président orienta son propos sur tousces résistants anonymes, sans armes,qui renseignaient, portaient des plis,allaient chercher dans les imprimeriesclandestines les journaux qu’ils distribuaientensuite, effectuant une multitudede tâches de renseignement et de logistique,risquant la prison, la torture, ladéportation et souvent la mort.A toutes ces fourmis de laRésistance, il convenait de rendre hommage,car ils furent la colonne vertébralede la Résistance.Le lieutenant-colonel AUZOUX, déléguémilitaire départemental, nous rejoignaitau monument aux Morts ainsi que38


le conseiller général, Jean-PaulLEGENDRE, pour une émouvante cérémonieau cours de laquelle Jean FOU-BERT, vice-président, et Daniel EUGER,reçurent des mains du D.M.D. la médaillede reconnaissance de la Nation. Cettecérémonie, dirigée avec rigueur par AlainQUILLET, délégué « défense » de la ville,fut agrémentée par quelques musiciensde l’harmonie municipale qui jouèrent lessonneries réglementaires.Les camarades se retrouvèrentensuite au cimetière <strong>com</strong>munal pourdéposer, avec une émotion bien <strong>com</strong>préhensible,une palme sur la tombe deLes autorités autour du PrésidentFLANQUART devant le Monument aux Mortsnotre ancien président départemental etvice-président national, Jean LE NOR-MAND, qui nous a quittés il y a un peuplus d’un an.A l’invitation du maire du Neubourg,nous partageâmes le verre de l’amitiéoffert par la municipalité et, avant departir pour le restaurant, le président eutle grand plaisir de remettre à notre fidèle<strong>com</strong>pagnon, Pierre LAME, la médailled’argent de la FNCV.Un excellent repas, au restaurant“la Cascade”, suivi d’une tombola clôturèrentcette journée d’amitié partagée.Les décorés et les autorités devantle Monument de Neubourg2800 EURE-ET-LOIREAssemblée généraleL’assemblée générale a eu lieu le4 avril 2004 à Senonches dans la salle deréunion municipale.Dès l’ouverture de la séance, le présidentBernard DUBREUIL présente lesexcuses des absents et en particulier denotre président fédéral retenu parailleurs.Une minute de silence est observée enmémoire de ceux décédés dans l’<strong>année</strong>.Le quorum étant atteint, l’assembléepeut valablement délibérer. Les rapportsdes trésorier, secrétaire et président sontapprouvés à l’unanimité.Les membres sortant du conseild’administration sont renouvelés pourtrois ans. Jean-Louis COUTANCEAU,René SPADA, Roger GRANJEAN viennent<strong>com</strong>pléter cette instance.« La diminution de nos effectifs est unproblème crucial. L’organisation d’unregroupement avec des associationspartageant nos idéaux et répondant ànos buts est à étudier. Nous sommesconnus, présents dans toutes les manifestationspatriotiques et de ce fait aptesà organiser un tel regroupement. Lesvisites à ceux d’entre nous qui ne peuventplus se déplacer vont s’accroître. »Par ailleurs, le ravivage de la flamme àl’arc de Triomphe a déçu ceux quiavaient fait le voyage à Paris en 2003 ; leprésident en donne l’explication.L’assemblée générale proprementdite est clôturée à 12 heures.En présence des autorités civiles etmilitaires, une cérémonie a lieu aumonument aux Morts de Senonches.Défilé, fanfare en tête, dépôt de gerbe enprésence de six drapeaux, remise dedécorations devant une centaine de personnes,puis retour à l’hôtel de ville… etnos 20 ans reviennent !Xavier NICOLAS, maire deSenonches et vice-président du conseilgénéral, nous accueille et nous offre levin d’honneur. Après l’avoir remercié deson aide pour l’organisation de notreassemblée, le président lui remet unemédaille qui lui rappellera notre passagedans sa <strong>com</strong>mune.Un repas placé sous le signe del’amitié a lieu à la satisfaction de tous.Quelques jours plus tard, nousapprenions avec satisfaction que JeanGRANDON, ancien sénateur, membrede notre association, recevait la Légiond’honneur.Composition du bureau :- Président : Bernard DUBREUIL- Vice-président, trésorier et porte-drapeau: Fernand CRINIERE- Secrétaire : René SPADA- Secrétaire adjoint : Guy NOYER- Trésorier adjoint : Henri PIMONT- Porte-drapeau suppléant, chargé desquestions sociales : Férenc BESKO- Conseillers auprès du président :Jean-Louis COUTANCEAU et RogerGRANJEAN- Chancelier : Edouard HOLLARDLe président départemental,Bernard DUBREUIL39


LA SECTION EN DEUILC’est une grande figure de la résistancebretonne qui a été inhumée cemardi 19 octobre à CARANTEC : AlainSIBIRIL s’est éteint à 74 ans.C’était un personnage exceptionnel,profondément humain. Il était très jeune,13 ou 14 ans, lorsqu’il prit part aux activitésdu réseau d’évasion mis en placepar son père Ernest SIBIRIL durantl’occupation nazie. Près de deux centspersonnes allaient s’évader de Carentecvers l’Angleterre à bord de petits côtresde sept mètres construits sur le chantierfamilial.Alain était au courant de tout cequi se passait. Il allait voir s’il n’yavait pas de patrouilles allemandessur les grèves les soirs de départ afin2900 FINISTÈREque les bateaux puissent quitter sansen<strong>com</strong>bre le rivage de Carantec.En 1962, il succède à son père à latête du chantier de constructionsnavales. Il y a une dizaine d’<strong>année</strong>s,l’âge de la retraite venue, il se consacreà faire revivre l’histoire du réseau familialà travers des conférences et réunionsportant sur la Résistance. Au muséemaritime, présidé par Michel LE GALL,proche d’Alain SIBIRIL, on peut voir lefameux « Requin » construit en onzejours pour échapper aux Allemands.Combattant volontaire de laRésistance, Alain SIBIRIL avait été faitchevalier de l’ordre du Mérite maritime.Le secrétaire départemental, portantle drapeau de la section, et le vice-présidentRoger GESTIN, représentaient laFNCV aux obsèques de notre <strong>com</strong>pagnon.C’est avec tristesse que nous avonsac<strong>com</strong>pagné Joseph THEPOT à sa dernièredemeure le 2 décembre dernier.Né le 16 mars 1922 à Landeleau, ilest décédé à son domicile de Quimper le30 novembre 2004. Entré dans laRésistance en octobre 1943, il s’engagele 4 novembre 1944 dans l’armée, qu’ilquittera avec le grade d’adjudant.Joseph THEPOT était chevalier del’ordre national du Mérite et titulaire,entre autres, de la croix de guerre avecétoile de bronze et de la croix du <strong>com</strong>battantvolontaire de la Résistance.La section adresse à son épouse et àsa famille ses condoléances les plus sincères.Le secrétaire départemental,Michel LE GALL3105 HAUTE-GARONNE TOULOUSEASSEMBLÉE GÉNÉRALEC’est le samedi 3 octobre 2004 quese tenait, à Toulouse, notre assembléegénérale statutaire, pour sa deuxième<strong>année</strong> d’existence.Le président Roland PIERQUINouvre la séance par la présentation durapport moral. Il constate qu’un ventd’optimisme souffle sur les participants.Le potentiel d’une ville <strong>com</strong>me Toulousedoit permettre à une équipe dynamiquede monter en puissance et d’arriver rapidementà une taille significative. leshommes sont là, nous sommes connuset reconnus.Puis il évoque la 5 ème place de notremédaille dans la hiérarchie des décorationsnationales françaises et rappelle laphrase qui exalte les femmes et leshommes qui ont offert leur vie pour sauvegarderles droits et la liberté denotre Patrie, la France, en sacrifiantdélibérément leurs intérêts personnels àl’intérêt général.Il rappelle la requête adressée parnotre Fédération au ministère de laDéfense afin que les appelés de la 4 èmegénération du feu, qui se sont portésvolontaires pour servir sur des Théâtresd’Opérations Extérieurs et titulaires de lacarte du <strong>com</strong>battant, puissent obtenir lacroix du <strong>com</strong>battant volontaire avec barrette« Missions Extérieures ».Cette requête, <strong>com</strong>plétée par lademande d’obtention de la carte du<strong>com</strong>battant dans les mêmes conditionsque les <strong>com</strong>battants d’A.F.N, estappuyée par une action allant dans lemême sens par le Comité d’entente des<strong>com</strong>battants de Haute-Garonne, auquelnous sommes affiliés et qui regroupe46 associations.Le rapport d’activité est lu par lesecrétaire Amédée CAPE. Il se mesureaussi avec les sorties sur le terrain, lalongue énumération des manifestationsou notre porte-drapeau, le président etle bureau étaient présents, sont éloquents: 27 journées sont recensées cequi représente 51 cérémonies (plusieursle même jour)La capitale du Languedoc respecteune grande tradition des <strong>com</strong>mémorationspatriotiques et notre honneur estde n’en manquer aucune, contrat réussi.Le bilan financier de la section est« maigre » mais positif, plombé par l’acquisition,l’<strong>année</strong> dernière, de notreemblème.Les adhérents40


Le président félicita les membres dubureau pour leur dévouement, avec unemention particulière pour notre portedrapeauClaude LAURENT, pour sa disponibilitéet sa participation sans faille àtoutes nos sorties.ELECTION DU NOUVEAU BUREAU- Président : Roland PIERQUIN- Vice-président : Henri FOURES- Secrétaire général : Amédée CAPE- Secrétaire général adjoint : FrançoisDEVAUX- Trésorier général : Charles GARCIA- Trésorier général adjoint : ElianeGALY- Porte –drapeau : Claude LAURENTNos invités ne s’y sont pas trompés.Maître Jean MAUBEC, <strong>com</strong>mandeur dela Légion d’honneur et maire adjoint (h),chargé de mission par le maire deToulouse auprès des anciens <strong>com</strong>battants,dans son intervention, présente savision du monde <strong>com</strong>battant actuel dansla région toulousaine et souligne, samodestie dut-elle en souffrir, la pugnacité,la disponibilité, la <strong>com</strong>pétence et l’efficacitédu président PIERQUIN, sansoublier son sens aigu de la <strong>com</strong>munication,qualité non négligeable dans nosrégions sudistes.Serge MARTY, directeur départementalde l’ONAC, souligne la vitalité etl’activité de la section et la qualité deses dirigeants locaux et <strong>com</strong>muniqueles dernières informations en sa possession.Nous avons également noté la présenced’André MESTRE, président desCombattants de moins de vingt ans, deMichel BOUZNAD, vice-président desLes autorités et les membres du bureauGueules cassées, et de Guy VIVES,secrétaire général de « Rhin etDanube ».Pour clôturer cette 2 ème assembléegénérale, les participants furent conviésà lever ensemble le verre de l’amitiéoffert par la section ainsi qu’un repasdansant « endiablé » où les <strong>com</strong>battantsvolontaires de Haute-Garonne ont montrétout leur dynamisme.4000 LANDES 4100 LOIR-ET-CHERLA SECTION EN DEUILC’est le 9 octobre 2004 que s’estéteint notre ami Alphonse CASTAI-GNOS qui <strong>com</strong>battit sans fléchir les« bottes nazies » durant la deuxièmeGuerre Mondiale, promu <strong>com</strong>mandeurde la Légion d’honneur par le généralde division Michel LARTIGUE en 1953.Pour un grand nombre deDacquois, le nom d’Alphonse CASTAI-GNOS est synonyme de lutte et derésistance. Destin à la fois tragique etsingulier de cet homme qui futcondamné à mort par les Allemands etéchappa au peloton d’exécution.Pendant cinq longues <strong>année</strong>s, il<strong>com</strong>bat sans relâche contre l’occupant.Le 20 mars 1939, il est volontairepour partir sur le front. Très vite, ilintègre le milieu de la résistance enrejoignant successivement en 1942, leréseau AGIR et le corps FrancVengeance. Arrêté le 26 mars 1944 parla Gestapo, il est d’abord incarcéré à laprison d’Auxerre pour être ensuite livréà la Gestapo de Bordeaux. Le 2 mai1944, coup de théâtre : AlphonseCASTAIGNOS est condamné à mort.Par bonheur, la veille de son exécution,il est transféré à Compiègne lorsde l’évacuation des internés. Sonvoyage se prolonge jusqu’au camp deHambourg où il est déporté en <strong>com</strong>pagniede son père. De là, il est transféréau Kdo Falsleiben.En 1945, la guerre touche à sa fin etAlphonse CASTAIGNOS est délivrépar l’avance alliée. Malheureusement,il rentre en France sans son père, victimedes camps de concentration.Après une longue convalescence, il n’arien perdu de son envie de défendre sapatrie. En Algérie, il renoue donc avecla guerre. Ses états de service, salongue carrière sous les drapeaux etses souffrances ont valu à ce grandinvalide de guerre de nombreusesré<strong>com</strong>penses et distinctions dont lacroix de guerre 1939-1945 avecpalme, la médaille de la Résistance etla croix du <strong>com</strong>battant volontaire de laRésistance.Selon sa volonté, les obsèques onteu lieu dans l’intimité, sans plaque nicouronne, mais les drapeaux de laLégion d’honneur et des CombattantsVolontaires lui ont rendu hommage.Le président départemental,Jacques CHAURINASSEMBLÉE GÉNÉRALENotre assemblée générale s’esttenue le 6 novembre 2004 dans une sallede l’Hôtel de ville de Cour-Chevernymise gracieusement à notre dispositionpar la municipalité.Après un dépôt de gerbe au monumentaux Morts de la <strong>com</strong>mune, l’accueildes participants et le pointagedes pouvoirs, le quorum étant atteint,la séance est ouverte par le présidentqui invite l’assemblée à respecter uneminute de recueillement en souvenirdes <strong>com</strong>pagnons qui nous ont quittéscette <strong>année</strong>. Il émet des souhaits deprompt rétablissement aux maladesavec une pensée particulière pournotre président honoraire MauriceSELLIER.Le rapport d’activité présenté par lesecrétaire Pierre BECHET fait ressortirque notre présence à toutes les manifestationspatriotiques et aux assembléesgénérales des associations invitantesest appréciée par tous, grâce àla fidèle disponibilité de notre portedrapeauAndré BIGOT… Le recrutementdes volontaires des missionsextérieures est aléatoire car notredépartement ne possède pas de basemilitaire opérationnelle.41


La lecture du bilan financier, par letrésorier Jacques PARDESSUS, faitapparaître une situation tendue maissaine, soulignée par le rapport descontrôleurs aux <strong>com</strong>ptes.Ces deux rapports sont approuvés.Le conseil d’administration a perduplusieurs de ses membres. Un appel àcandidature reste sans réponse. Nousespérons que des volontaires se manifesterontavant la prochaine réunion quiélira le bureau <strong>2005</strong>…Puis nous accueillons M. BILLOT,maire de Cour-Cheverny, VASSEUR,conseiller général, M. CHAUDRON,représentant le député-maire de Blois, lecapitaine du groupement de Gendarmerieet nos <strong>com</strong>pagnons des départementsvoisins : Yvette ROMBY (section4500), André MOREAU (3700), EdouardHOLLARD (2800), ainsi que les responsablesde nombreuses associationspatriotiques.Quelques discours d’usage précèdentla cérémonie organisée place del’Hôtel de ville où, après l’envoi des couleurssont remises des décorations officielles.Le vin d’honneur, offert par lamunicipalité, clôt notre assembléegénérale. Il est suivi d’un traditionnel etconvivial repas.Le président départemental,Jean CHARTRAIN4202 LOIRE-ROANNEL’<strong>année</strong> 2004 a vu notre sectionfonctionner un peu au ralenti avec toujoursles mêmes présents aux réunionset aux cérémonies. Je sais que des problèmesdivers surviennent chez certains,mais il me semble que d’autres adhérentspourraient faire un effort pour seretrouver avec le noyau de fidèles.En <strong>2005</strong>, nous allons célébrer le60ème anniversaire de la victoire, notrevictoire. A cette occasion, je souhaiteque les cérémonies et les <strong>com</strong>mémorations,qui sont nombreuses dans notrerégion, voient les <strong>com</strong>battants volontairesplus nombreux que d’habitudederrière le drapeau de la section.C’est le voeu que je formule. Je<strong>com</strong>pte sur vous.Par ailleurs, le mois de septembredernier a été marqué par les funéraillesdes épouses de deux fidèles <strong>com</strong>pagnons: le 10, M me Lucien CORDIER etle 22, M me Charles MARTER.A ces deux frères d’armes, ainsi qu’àleurs familles, nous renouvelons nos trèssincères condoléances et les assuronsde notre amitié.Le président de section,François CHAUVET4900 MAINE-ET-LOIREUNE RELATION CAPTIVANTED’UNE DES MULTIPLES FORMESDE RÉSISTANCEMaurice TARDAT,président perpétuelNous sommes réunis aujourd’hui pourinaugurer la plaque (après restauration) àla mémoire de Maurice TARDAT, et <strong>com</strong>mémorerainsi le 60 ème anniversaire de samort dans le camp de Buchenwald, block34, sous le matricule 44 377, le 23 mai1944, moins de quinze jours avant ledébarquement allié de Normandie.Mais qui était Maurice TARDAT etpourquoi cette plaque en ce lieu ?Fils de Jean TARDAT et de Marie-Louise BALLET, Maurice, René, JeanTARDAT est né le 20 juin 1891 àPhilippeville (Algérie). Elève des écolesmilitaires, il fait ses classes puis se portevolontaire dès le début du conflit d’août1914 et a une magnifique conduite au<strong>com</strong>bat, ce qui lui vaut deux citations àl’ordre de l’armée, la médaille militaire,mais aussi trois blessures. Après chacuned’elles, il demande à retourner aufront, mais la dernière, aux yeux, est tropgrave. Il est réformé le 19 février 1916.De retour à Angers, il reprend en mai1916 ses fonctions de chef d’atelier à lacorderie, service des longes, aux établissementsBessonneau.Le 2 janvier 1918, il épouse Isabelle,Eva POUTIERS. Entre les deux guerresmondiales il ne ménage pas sa peine surle plan associatif. Il crée la section deMaine-et-Loire des Mutilés des yeux en1930, dont il assurera la présidence jusqu’au22 janvier 1939. Il est également àla tête de la 131 ème section des Médaillésmilitaires et président de la sectionAnjou de la FNCV. Il s’occupe en outredes anciens enfants de troupe et assureles fonctions de délégué à la <strong>com</strong>missionnationale des ACVG.En juin 1940, malgré le désarroi del’exode et le découragement presquegénéral, Maurice TARDAT croit fermementà une défense désespérée sur laLoire qui bloquerait l’avance allemande.Il a déjà essuyé deux refus depuis ladéclaration de la guerre, mais espère,malgré sa réforme, reprendre du serviceactif dans l’un des régiments campéssur la rive gauche du fleuve. Du fait deses blessures lors de la Grande Guerrecela lui est impossible.Son épouse, qui depuis 20 ans, tientun magasin de fournitures de bureau etun atelier de reproductions industriellesau 29 de la rue Saint-Julien à Angers,fut, dès le début de l’occupation, obligée,sous la surveillance de soldats allemands,de tirer des plans pour l’ennemialors que quinze jours auparavant elleeffectuait un travail identique au profit del’état-major Français.Maurice TARDAT <strong>com</strong>prend aussitôtquel parti et quelle mine inespérée pourrécolter des renseignements sur l’adversaire,représente ce travail exécuté chezson épouse. Sa décision est prise, il neretournera pas travailler chez Bessonneau.En effet, le service des cartes allemand,installé à l’université catholique,réquisitionne les deux machines en leslaissant sur place dans l’atelier, à lacondition expresse qu’il garderait lapriorité pour l’exécution de son travail.Ainsi, à partir de septembre 1940s’ébauche la création d’un groupe clandestinsous le nom de Rememberdont les principaux acteurs sontMM. ENQUEBECQ, LANGE, JOUBERTet RIVALLET qui constituèrent le noyaudu groupe.Début 1941, l’équipe détourne desplans. Des documents marqués Geheim(secret) sont sommairement recopiés surcalques par Félicienne HOUSSIN ouIsabelle TARDAT elle-même. Ce sontces nouveaux tirages non développés,déchirés, bouchonnés, enveloppant descolis personnels, qui seront expédiés àParis à un nommé Arsène PUJOIT, l’undes pseudonymes de Jean POUTIERS,neveu et correspondant de Maurice42


TARDAT, qui sera arrêté à Paris le 28mars 1941. Cette arrestation n’empêchepas le groupe de poursuivre son actionde renseignements. Parallèlement à cesdétournements, le noyau qui s’est étofféd’autres volontaires (MM. RATIER, FAU-CHEUX et BERRY, médaillés militaires),prêts à n’importe quelle besogne, s’occupentactivement de l’évasion de prisonnierséchappés des camps deBretagne, chacun était muni de faussescartes d’identité fournies par M. RIBA-LET, chef du secrétariat de la Mairie.Au cours d’une rencontre organiséepar Roger RAVAULT, un autre médaillémilitaire, le docteur CHAUVENET,membre du mouvement résistant CNDCastille du colonel REMY, est mis enrapport avec Maurice TARDAT qu’ilcharge d’organiser des sections paramilitairestout au long de la Loire dans larégion d’Angers, dont le <strong>com</strong>mandementest confié à plusieurs de ses camarades: M. BERRY pour Angers - Doutre,M. ENQUEBECQ, secteur Bressigny -Madeleine, et M. CASTEL à Pont-de-Cé.« Tout allait trop bien », <strong>com</strong>menteM me TARDAT, lorsque le docteur CHAU-VENET est arrêté le 21 janvier 1942 àThouars. Le 17 août, Maurice TARDATest arrêté à son tour pour avoir acceptéune somme de 100 000 francs d’uncamarade juif, déporté. M me TARDATrefuse obstinément d’effectuer tout travailde dessin ou de photogravure auprofit du service cartographique del’état-major allemand, tant que son marine sera pas libéré.Relâché faute de preuve, M. TARDATpoursuit son action très appréciée par lecolonel REMY, mais la Gestapo veille,l’étreinte des allemands se resserresans cesse. Malgré demultiples arrestations le groupemultiplie ses actions, le 16septembre 1943, MauriceTARDAT et sept de ses camaradessont arrêtés. Incarcérédans la prison du Pré-Pigeon àAngers pendant quatre mois etdemi, subissant de nombreusesséances de torture, ilne dira rien. Bien qu’étantétroitement surveillé, il peuttransmettre à son épouse desinstructions dissimulées à l’intérieurdu linge rendu lors del’échange. Fidèle à son épouxIsabelle TARDAT transformeson magasin en « boîte auxlettres » du réseau de renseignementsHunter, puis encentre directeur du sousréseauScout opérant enBretagne pour le <strong>com</strong>pte deHunter.Le 20 janvier 1944,M. TARDAT, l’un des plusimportants responsables duréseau de résistance CNDCastille est transféré d’Angersvia Compiègne à la prison deWeimarct, au camp deBuchenwald où, épuisé, ildécède le 23 mai 1944.Maurice TARDAT a toujours eu<strong>com</strong>me devises « Servir et honorer » et« Le devoir, rien que le devoir ». Pour sabrillante conduite et son patriotisme, ilreçoit en 1945 à titre posthume, la croixde guerre 1939-1945 avec palme, lamédaille de la Résistance, la carte de<strong>com</strong>battant volontaire de la Résistanceet le titre de déporté-résistant. Il estpromu lieutenant en 1947 et fait chevalierde l’ordre de la Légion d’honneur. En5000 MANCHEA L’HONNEURLe vendredi 20 août,nos camarades JulienOZANNE et AlfredGLASTRE ont été promusau grade d’officier de laLégion d’honneur.Leur décoration leur aété remise par notre amiPaul LETERRIER, anciende la France Libre, officierde la Légion d’honneur.Julien OZANNE setrouvait chez ses parentsà Granville lorsqu’il aentendu, le 22 juin, l’appeldu général De Gaulle.Avec l’aide de son père etdu résistant M. MAR-LAND, il réussit à passer,grâce à un pêcheur,d’abord à Chausey, puissigne de reconnaissance à ce grandRésistant, la ville d’Angers, par délibérationde son conseil municipal du 6octobre 1947 a donné son nom à uneavenue.Les trois associations, FNCV,Médaillés Militaires et Mutilés des Yeux,ont tenu à concrétiser le souvenir de leurchef sur un monument qu’elles ont faitériger à sa mémoire, sur une concessiond’une durée de cent ans, acquise parelles, le 10 juillet 1945, au cimetière del’Est. Le jeudi 30 mai 1946, elles rendaienthommage à leur présidentMaurice TARDAT, en inaugurant cemonument qui demeure l’emblèmeémouvant de leur union, et dû au ciseaudu statuaire René GUILLEUX.Depuis, chaque 1 er novembre, enprésence des autorités civiles et militairesde la ville, nos trois associationsdéposent une gerbe au pied de cemémorial. La FNCV Anjou, les Mutilésdes yeux et les Médaillés Militaires, quiont financé ce monument et se sontchargées jusqu’à ce jour de son entretien,inquiètes de son devenir, ont sollicitéla Ville d’Angers. Dans sa délibérationen date du 24 mai 2004, le conseil municipals’est prononcé en décidant unemesure de sauvegarde de ce monumententièrement rénové en 2003, en assurantson entretien et en autorisant M. le maireà transformer la concession centenaireen concession perpétuelle au nom de laville d’Angers.Extrait du rapport d’activités duréseau de son neveu, Jean POUTIER, soncorrespondant à Paris, rédigé en février1947 : « …Maurice TARDAT, mon oncle,fut l’un des pionniers de la Résistancefrançaise sur le sol même de la Patrie martyre,qu’il voulait voir libre et pour laquelleil a tout sacrifié, même sa vie… ».De gauche à droite : M. OZANNE, M. LETERRIER, M. GLASTRE43


à Jersey, et de là, en Angleterre. Le1 er juillet 1940, il s’engage dans le corpsexpéditionnaire de la France libre. Il faittoutes les campagnes : Erythrée, Libye,Bir Hakeim, Tunisie, puis le débarquementen France le 15 août 1944.Alfred GLASTRE, de Saint-Lô et trésorierde notre section, déjà titulaire dela médaille de la Résistance, s’est engagédans les Français Libres de l’Intérieurdès juin 1942. Sa carrière militaire amené le colonel GLASTRE en IndochineJOURNÉE CHAMPÊTRELe dimanche 12 septembre dernier,notre journée champêtre s’est dérouléedans un magnifique cadre campagnard,chez notre ami Paul MOUSSAY àArgentre.Présidée par Herbert BLANCK, unecinquantaine de convives étaientprésents. Bien que nous ayons eu àdéplorer l’absence de quelques unsASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale de l’Oise a eulieu, cette <strong>année</strong>, dans la <strong>com</strong>muned’Agnetz, près de Clermont de l’Oise, ledimanche 5 septembre.Pour la troisième <strong>année</strong> consécutive,le conseil d’administration a porté sapréférence sur une date consensuelle oùles activités associatives départementalessont d’un rythme encore peusoutenu. Par ailleurs l’expérience avaitmontré que le déroulement d’uneassemblée générale d’une association<strong>com</strong>me la nôtre avait des effets porteurspositifs quand elle se déroulait dans un5300 MAYENNE6000 OISEpuis en Afrique. Il est toujours présent,que se soit pour la défense du ‘devoir demémoire’, pour le prix de la Résistanceou pour l’érection du mémorial départementalde l’AFN.Toutes nos félicitations à nos camaradespour cette promotion dans l’ordrede la Légion d’honneur, amplementméritée.Le secrétaire départemental,Paul PRUD’HOMMEpour raison de santé ou autre, la journées’est passée sous un soleil magnifique.A leur arrivée, les participants étaientmis en appétit en découvrant le moutoncuisant sur la broche. Cette rencontreétait animée par un accordéoniste, cequi permit à certains d’entre-nous d’exécuterquelques pas de danse sur les airsde leur jeunesse.Le président départemental,Herbert BLANCKvillage, plutôt que dans une grandeagglomération où elle passait alorsinaperçue. De plus la concentration desactivités facilite grandement la tache desorganisateurs et satisfait les jambes fatiguéesde bon nombre de nos <strong>com</strong>pagnons.Le président délégué, André COU-VERT, chargé de l’organisation, aidé deGérard SCHMID, notre représentantlocal, avaient bien fait les choses. Nousles en remercions bien vivement.Dés le début de son intervention, leprésident départemental JacquesGAGNIARD soulignait <strong>com</strong>bien le <strong>com</strong>itéde l’Oise était honoré d’être reçu parun village titulaire de la croix de guerre1939-1945 et ayant beaucoup souffertde la répression aveugle de l’occupant.Ses remerciements s’adressaient àtous les amis présidents d’associationsprésents au milieu des <strong>com</strong>pagnons dela FNCV de l’Oise. Il exprimait sa satisfactionde les voir amicalement rassemblés,montrant ainsi leur attachementaux valeurs qui leur sont <strong>com</strong>munes.Le président délégué présentaitensuite le rapport d’activités 2002-2003.Il soulignait la fréquence significative descérémonies patriotiques de notre départementet le dévouement des porte-drapeauqui ont cumulé un total de 116sorties. Il est vrai que 2004 a été riche de<strong>com</strong>mémorations. Puis, André COU-VERT, assurant aussi la charge de trésorier,fit le bilan financier du <strong>com</strong>ité del’Oise et annonçait pour l’<strong>année</strong> écouléeun résultat très légèrement négatif,confirmé par notre contrôleur aux<strong>com</strong>ptes Alfred BRUNO.La lecture du rapport moral du présidentcoïncidait alors avec l’arrivée deDaniel ROUHIER, sous-préfet deClermont, représentant le préfet del’Oise ac<strong>com</strong>pagné de Michel ZAQUIN,maire adjoint, délégué par le députémairequi s’était excusé de son absence.Après avoir rappelé les efforts entreprispar le ministre délégué aux AnciensCombattants, le président GAGNIARDfaisait le bilan des actions ministériellespositives mais encore insuffisantes del’<strong>année</strong> écoulée, suite aux retards detoutes sortes accumulées par l’Etat, àl’égard des vétérans, depuis plusieurs<strong>année</strong>s. Conséquence logique de labaisse de nos effectifs, dans l’Oise<strong>com</strong>me dans la plupart des départements,l’action majeure de tous portesur l’adhésion à la FNCV des futursayant droits que sont certains <strong>com</strong>battantsdes missions extérieures. Ils représententla survie de la Fédération. Leprésident fédéral qu’il est, se trouve enmesure d’annoncer que la requête faitedans ce sens auprès du ministre de laDéfense est vraisemblablement en trainde déboucher favorablement. Tout porteà croire que l’annonce pourra en êtrefaite avant la fin de l’<strong>année</strong>.Suite aux échos défavorables en provenancedu nouveau conseil général, leprésident exprime son inquiétude sur ledevenir des subventions. Il précisemême que « contrairement à ce que certainsélus pensent, les subventions d’organisationde manifestations ne serventpas à payer des gueuletons aux vétéransmais à couvrir des frais réels d’organisation.Alors que les municipalités sollicitentla présence des emblèmes desassociations patriotiques pour étofferleurs cérémonies, nos vaillants et fidèlesporte-drapeau sont de plus en plus âgéset il est normal que nous facilitions leur44


présence. Il est donc évident que lesautorités territoriales doivent participerfinancièrement à couvrir ces frais… Si lessubventions se réduisaient ou disparaissaient,la présence et la représentationdes associations patriotiques en souffriraient.Je ne pense pas que le civismenécessaire dans les temps actuels et ledevoir de mémoire y gagneraient. »En terminant son intervention, le présidentencourageait l’auditoire de <strong>com</strong>battantsprésents à garder confiancedans l’avenir car le désarroi des plusjeunes est tel qu’ils sont enclins aujourd’huià écouter et à tenir <strong>com</strong>pte del’expérience de leurs anciens. C’est uneopportunité à saisir.Le sous-préfet, Daniel ROUHIER,quant à lui, restait persuadé que lesdemandes exprimées par la FNCVétaient légitimes mais qu’il fallait laisserfaire le temps. C’est ainsi que nos vœuxont été exaucés.Au cours de la cérémonie au monumentaux Morts, le colonel GAGNIARDremettait la croix du <strong>com</strong>battant volontaireà Marius LAVERGNE, membre de lasection et président de l’UDAC de l’Oise.Message d’Edouard COURTIAL,député de l’Oise, maire d’AgnetzNDLR : M. COURTIAL est, à 30 ans,le plus jeune député de l’assembléenationale.« Tout d’abord, j’aimerais vous présentermes excuses pour mon absence à cettesympathique cérémonie qui vous réunitaujourd’hui. Retenu par des obligationsprofessionnelles à Avoriaz, j’ai demandé àMichel ZAQUIN, un de mes fidèlesconseillers municipaux, de me représenterpour la traditionnelle allocution et je saisque c’est avec brio qu’il le fera. Soyezensuite tous remerciés d’être ici présents,en si grand nombre. Participer à un rassemblement<strong>com</strong>me celui-ci, est toujourspour un élu un moment émouvant.Que le président de la FédérationNationale des Combattants Volontaires, lecolonel GAGNIARD, ait choisi la <strong>com</strong>muned’Agnetz pour y organiser le congrèsannuel, me remplit, ainsi que les élus duconseil municipal, d’une grande fierté.L’<strong>année</strong> 2004 symbolise le 60 ème anniversairedes débarquements de Normandieet de Provence et d’une manière plus générale,de la libération de la France, notrepatrie. Si ces opérations ont été un succès,c’est en partie aussi grâce à vous.Vous tous ici présents, symbolisez cettelibération et ce n’est pas la <strong>com</strong>muned’Agnetz, décorée de la croix de guerre1939-1945, en hommage aux services rendusà la patrie pendant le deuxième conflitmondial, qui contredira cette vérité.6200 PAS-DE-CALAISLES COMBATTANTSVOLONTAIRESDU PAS-DE-CALAISÀ BOULOGNE-SUR-MERComme tous les ans, nous avons<strong>com</strong>mémoré le débarquement de la1 ère Armée française sur les côtes deProvence. La journée fut exceptionnellepour ce 60 ème anniversaire auquel assistaientquarante porte-drapeau.A 10 H, cette <strong>com</strong>mémoration débutapar la messe du souvenir en l’égliseSaint-Nicolas de Boulogne-sur-Mer,suivie à midi d’une cérémonie au monumentaux Morts avec dépôt de gerbes,sonnerie « Aux Morts » et minute derecueillement.A cette occasion, le généralLECOUFFE honora notre camaradeGérard DELEFOSSE, <strong>com</strong>battant volontaire,en le faisant officier de la Légiond’honneur, distinction bien méritée.Suite à l’appel du général de Gaulle, le18 juin 1940, vous êtes entrés, <strong>com</strong>med’autres groupes, en résistance contre l’ennemid’alors qui occupait notre terre. Aupéril de votre vie, vous avez servi le peuplefrançais et les intérêts de la Nation. Vousavez participé, à la fin de la guerre, à lareconstruction de notre pays et vous l’avezaidé à se relever moralement pour permettreà vos enfants et petits-enfants d’yvivre en paix. C’est dire toute l’importanceque revêt, pour la <strong>com</strong>mune d’Agnetz, votreprésence ici, aujourd’hui.Nous le <strong>com</strong>prenons d’autant plus quenous aussi, avons célébré cette <strong>année</strong> unecérémonie du 60 ème anniversaire. Ce n’estmalheureusement pas un événement heureux,nous pouvons même dire que ce fut unévènement tragique pour notre petite <strong>com</strong>mune.Je veux bien entendu parler des cérémonies<strong>com</strong>mémorant la rafle du hameau deBoulincourt du 17 juin 1944. Ce jour-là, tousles hommes valides du hameau, soit 20 personnes,furent arrêtés au petit matin par lesSS de l’armée allemande. Ils furent déportésvers différents camps de concentration. Il n’yeut que trois survivants et seul reste aujourd’huiSilvio SERRADIMIGNI pour porter letémoignage de ce funeste jour à jamais marquédans l’histoire de la <strong>com</strong>mune d’Agnetzet dans la mémoire de ses habitants.Alors permettez moi, une fois n’est pascoutume, de vous exprimer, en mon nom eten celui de mon conseil municipal, ma plusprofonde gratitude et mon plus profond respect,pour les actes de bravoure dont vousavez, sans hésitation, fait preuve au péril devotre vie et celle de vos proches. Pouvoirvous exprimer ces quelques mots montreque votre engagement n’a pas été vain.Vive la République, Vive la France. »Gérard, engagé volontaire, rejoignit la1 ère Armée française et participa à lacampagne de France et d’Allemagne. EnIndochine, il fut gravement blessé puisqu’ily perdit la vue et un bras.Le président ADELINE remit alorsl’insigne de porte-drapeau à RobertGRANDIN, preuve de son dévouementet de sa fidélité. Puis il rappela l’historiquedu débarquement de l’Armée françaisesur les côtes de Provence avantque « La Marseillaise » et le « Chant desAfricains » ne retentissent.A 12 H 30, une réception eut lieu àl’hôtel de ville où nous accueillait M. lemaire qui apprécia nos talents de chanteurset en particulier celui de notre viceprésident,Pierre GRISEL.Un repas amical au restaurant « LeGoulet » à Pernes-lès-Boulogne, animépar un accordéoniste, clôtura cette journée.Rendez-vous était pris par touspour le 14 août <strong>2005</strong>.Le président départemental,Bernard ADELINE45


6400 PYRÉNÉES-ATLANTIQUESA L’HONNEURC’est avec beaucoup de plaisir quenous apprenons que notre présidentdépartemental, Paul LARTIGUE, vient dese voir attribuer la médaille militaire parlettre signée du ministre de la Défense.Tous ses amis, et ils sont nombreux,lui adressent leurs félicitations et seréjouissent de l’attribution de cetteré<strong>com</strong>pense.Le président départemental honoraire,Christian BERANGER7605 ELBEUF ET ENVIRONSASSEMBLÉE GÉNÉRALEL’assemblée générale annuelle denotre section, s’est tenue, le samedi18 septembre 2004, salle JeanThommeret, mise gracieusement ànotre disposition par M. le maire deSaint-Aubin-lès-Elbeuf.C’est le président délégué RenéCREVON qui supplée le présidentRené DIREN, souffrant. Il remercieMax FLANQUART, trésorier fédéralet président de la section de l’Eure,de sa présence et excuse le colonelJacques GAGNIARD, présidentnational, retenu par le congrès nationalde la Fédération Nationale AndréMaginot.Ses remerciements vont égalementaux présidents, aux portedrapeauet aux membres des associationsamies qui nous font l’honneurd’être avec nous ce jour.Puis René CREVON demande derespecter une minute de silence et derecueillement à la mémoire de nosdisparus, avec une pensée particulièrepour notre ami Roger MARTIN,décédé mercredi dernier et dont l’inhumationse déroule actuellement.La parole est ensuite donnée ausecrétaire et trésorier, BernardBADET, pour lecture des rapportsd’activités et financier.Il confirme que la situation<strong>com</strong>ptable nous permet de couvrirles dépenses envisagées. Ces documentssont approuvés à l’unanimité.Puis Max FLANQUART évoqueles excellents rapports que la sectionentretient avec le siège national, tantau point de vue du secrétariat que dela trésorerie.Il souligne plus particulièrementque les cotisations dues au nationalsont payées régulièrement au coursdu 1 er trimestre, ce qui facilite labonne gestion de notre Fédération.Il évoque ensuite les sortiesfutures auxquelles les adhérentspourront participer, les invite à l’assembléegénérale de la section del’Eure, au ravivage de la Flamme àl’arc de Triomphe et indique qu’unséjour touristique avec hébergementà la Grande Garenne est prévu du 14au 21 avril <strong>2005</strong>.René CREVON, reprend la paroleet indique que, conformément à l’article10 des statuts, un bureau doitêtre reformé et que René DIREN etA l’occasion du 60 ème anniversaire du 8 mai 1945,et sous le haut patronage du Ministre déléguéaux anciens <strong>com</strong>battants, la Direction de laMémoire, du Patrimoine et des Archives duministère de la Défense, Radio France, leMémorial de Caen et l’ONAC lancent un grandconcours d’écriture à destination des 10-20 ans.Entre le 8 novembre 2004 et le 28 février <strong>2005</strong>,ils sont invités à répondre aux lettres et auxtémoignages des acteurs des deux guerresmondiales présentés dans « Paroles de poilus, Mon papa en guerre,Paroles d’étoiles, Paroles du jour J » de la collection Librio, rassemblésdans un coffret spécialement réalisé pour cette opération. A leurmanière, ils pourront leur dire qu’ils ne les oublient pas et <strong>com</strong>mentdemain, ils transmettront cet héritage de paix et de liberté.Pour sensibiliser les établissements scolaires et faire participerles enfants à ce concours, prendre contact au plus tôt avec leService départemental de l’ONAC.Robert DOUCERAIN demandent àêtre dégagés de leurs obligations. Ilest fait appel à candidature. JosephAILLIAUD et Raoul HIVONNAIT sontacceptés.Max FLANQUART procède alors àla remise de médailles associatives.Henri LEROI à gauche, Claude JOLIVERT à droiteLes participants et les porte-drapeausont ensuite invités à se rendreà la stèle aux Morts, pour un dépôtde gerbe, puis à se retrouver à lasalle Jean Thommeret pour le pot del’amitié et un repas apprécié de tousoù, <strong>com</strong>me d’habitude, la bonnehumeur et la bonne camaraderie ontrégné.46


COMPOSITION DU BUREAU- Président : Daniel CROUILLEBOIS- Président délégué : René CREVON- Secrétaire et trésorier : BernardBADET- 1 er vice-président : André CHARRON- 2 ème vice-président : René DIREN- Porte-drapeau : Guy TOUQUES- Porte-drapeau adjoint : RaoulHIVONNAIT- Membres du bureau : Lucien POR-ROT et Joseph AILLIAUD-Contrôleur aux <strong>com</strong>ptes : M meAILLIAUD59 ème ANNIVERSAIREDE LA VICTOIRE DU 8 MAI 1945Comme chaque <strong>année</strong>, nos adhérentsse sont retrouvés en nombre,pour <strong>com</strong>mémorer le 59 ème anniversairede la victoire du 8 mai 1945.Après la messe, dite en l’église deSaint-Aubin-lès-Elbeuf, ils se sontrendus devant la stèle aux Mortsoù, après lecture du messagedu ministre délégué aux anciens<strong>com</strong>battants et les allocutions desreprésentants d’associations patriotiqueset de M. le Maire de la <strong>com</strong>mune,il fut procédé à un dépôtde gerbes et à la remise de décorations.La cérémonie terminée, M. lemaire invita les participants à serendre à la salle des Fêtes, pour leverre de l’amitié offert par la municipalité.Nos amis se sont ensuite retrouvéspour un repas convivial où règnetoujours la bonne humeur et l’amitié,ce dont nous nous félicitons.Le secrétaire,Bernard BADET7900 DEUX-SÈVRESREMISE DU NOUVEAU DRAPEAUÀ LA SECTION NORD DE L’ADSCVC’est dans le cadre prestigieux dela cour d’honneur du collège Mariede la Tour d’Auvergne à Thouarsqu’a eu lieu, le dimanche 12 septembre2004, la remise officielle dudrapeau de la section nord du département,à l’occasion des cérémoniesorganisées pour le 60 ème anniversairede la Libération de la ville.Un piquet d’honneur, <strong>com</strong>poséde neuf charmantes élèves sousofficiersde l’Ecole de Saint-Maixent,et la participation du généralGODART, <strong>com</strong>mandant l’ENSOA,donnaient à la cérémonie un éclattout particulier.Après que le général GODART eutremis la médaille militaire à CyrBONTE et Jean-Claude MACHEFER,Christian VALTEAU, maire deThouars, et Pascale LEFEVRE,adjointe au maire de Bressuire,remettaient le nouveau drapeau àMaurice BITAUDEAU, porte-drapeaude notre section nord.Après les remerciements auxporte-drapeau de la part des autoritésciviles et militaires, la municipalitéde Thouars conviait la nombreuseassistance au traditionnel pot del’amitié.Notre conseil d’administration,quasiment au <strong>com</strong>plet, était présentà Thouars pour cette importantecérémonie.Au cours du repas amical qui clôturaitla matinée, le présidentFrançois BUTEAU devait remerciertous ceux qui avaient été les artisansde la réussite de cette journée : PierreGUILLON, président des Médaillésmilitaires, Raymond DEBIN, viceprésidentdépartemental, et sonépouse Marie-Thérèse, inlassablecheville ouvrière, et notre présidentd’honneur Maurice SAUVE,dont la volonté et la pugnacité ontpermis de mener à son terme le projetde doter le nord des Deux-Sèvresd’un drapeau, afin que les <strong>com</strong>battantsvolontaires soient présentstoujours et partout dans le département.ASSEMBLÉE GÉNÉRALEEn présence de nombreuses personnalités,dont la présentation a étéfaite par le président René CHAR-RIER, et avec l’agrément du maire deHadol, notre assemblée générale aconnu une <strong>com</strong>plète réussite ce11 juin 2004.D’entrée, le président a expriméles souhaits de bienvenue aux adhérentset a manifesté sa sensibilitépour l’accueil chaleureux de cettecité. Dans ce cadre et cet environnementexceptionnel, notre rendezvousannuel a été apprécié et harmonisépar la présence de présidentsd’associations patriotiques. Notresection est vivante et solide, par l’engagementde ses membres et par ledynamisme de son président.8800 VOSGESLe président CHARRIER prenantla parole, l’assistance est attentiveaux phases dominantes, au déroulementdes faits, pour les actions et lesactivités fructueuses et généreusesde volonté et de courage, expriméesau cours de l’<strong>année</strong>.Le rapport moral, présenté par lesecrétaire général, relate les évènementspassés et notifie la dynamiquede la section, le bon fonctionnement,la cohésion et l’efficacité. Quant aubilan financier, présenté par notregrand argentier Louis CHRISTMANN,il fait ressortir une situation claire etnette. Ces documents sont adoptésà l’unanimité.Les interventions de M. BAZAR,vice-président du conseil général,M. DENIS, président de l’UDAC, dumaire de Hadol ainsi que du généralCHOTIN, d’une efficace présence,ont imprégné et honoré l’assistancedes faits exemplaires et dela conduite volontariste du monde<strong>com</strong>battant.Puis, le dépôt de gerbes aumonument aux Morts a connu un instantsolennel, glorifié par les haies deseize drapeaux, le protocole étantmené par le président délégué, lecolonel BERNASCONI.Cette demi-journée se clôturaitpar un vin d’honneur offert par lamunicipalité, suivi du repas traditionnel.Le bilan de ce congrès est favorable,<strong>com</strong>plet, enthousiaste avec un<strong>com</strong>portement des meilleurs sentiments.La section conserve sonexcellent esprit, sa spécificité, lesouci de solidarité et d’attente.Le secrétaire départemental,Lucien TISSERANT47


9201 AMICALE DES PARTISANS FRANÇAIS DE SLOVAQUIE60 ème ANNIVERSAIRE DES COMBATS DE LA COMPAGNIE FRANÇAISE EN SLOVAQUIEL’amicale a organisé une grandemanifestation pour célébrer cet anniversaireà Paris. La <strong>com</strong>mémorations’est déroulée le 16 septembre 2004devant la stèle érigée sur la placeStefanik dans le 16 ème arrondissement,à la mémoire des <strong>com</strong>battantsfrançais morts pour la France au seinde la <strong>com</strong>pagnie <strong>com</strong>mandée par lecapitaine de LANNURIEN en 1944 enluttant dans l’insurrection slovaque.Devant la stèle, embellie et entouréed’un parterre nouvellementgazonné, s’est déroulé un protocoleavec les autorités civiles et militairesde rang élevé, ce qui était un témoignagede reconnaissance et un grandhommage rendu aux acteurs de l’évènement,tous évadés des campsallemands et venus volontairement<strong>com</strong>battre dans le nord de la Slovaquie.Au 1 er rang, devant un piquetd’honneur de la Garde Républicaineen grande tenue, se présentaient legénéral d’armée, Alain de BOISSIEU,chancelier de l’ordre de la Libération,le général d’armée, Marcel VALEN-TIN, gouverneur militaire de Paris, quireprésentait le ministre de la Défense,M me LEVOTKA, chargée d’affaires deSlovaquie, en <strong>com</strong>pagnie du généralBUTKO, attaché de défense, le lieutenant-colonelNOVOSERVTSEV, attachéde défense adjoint de laFédération de Russie, M me OSTIN,chef de cabinet du ministre déléguéaux anciens <strong>com</strong>battants, M. TAIT-TINGER, maire du 16 ème , le colonelIGNATOVITCH, président des <strong>com</strong>bat-tants tchécoslovaques. Le maire d eParis était représenté par M me CHRIS-TIENNE, adjointe pour le monde<strong>com</strong>battant.Huit gerbes ont été déposées aupied de la stèle, laquelle contient,sous la dalle de marbre, une urnepleine de terre de Strecno, lieu d’unesanglante bataille des français.Dans une courte allocution, leprésident Jean BOYER retraça lescirconstances de la création de l’unitéet les conditions dans lesquelles s’estLa stèle, encadrée du piquet d’honneur de la Garde Républicaine, les drapeaux dont celuide la F.N.C.V. Ile-de-France. Au fond, la musique de la Garde RépublicaineLa stèle après dépôts de gerbesLa ligne des autorités : De gauche à droite : Président BOYER, M me OSTIN, chef de cabinetdu ministère des A.C., M me CHRISTIENNE représentant M. DELANOË, Maire de Paris,Général d’Armée VALENTIN, Gouverneur Militaire de Paris, Général de BOISSIEU, chancelierOrdre de la Libération, M me LEVOJKA, chargé d’Affaires de Slovaquieeffectué le rassemblement des 200volontaires par une démarche individuellerisquée pour chacun d’eux. Ilrendit hommage au capitaine de LAN-NURIEN, au lieutenant POUPET,<strong>com</strong>me aux 57 morts pour la Francedont le capitaine FORESTIER, fusillépar l’ennemi.M. TAITTINGER et M me LEVOTKAprononcèrent ensuite quelques mots.La musique de la GardeRépublicaine ponctuait chacune desphrases de la cérémonie. Elle joual’hymne slovaque, « La Marseillaise »et « Le Chant des Partisans ». Lesautorités saluaient les porte-drapeau,parmi lesquels notre vice-présidentPierre CHAILLOT, celui de la sectionIle de France de la FNCV et celui des<strong>com</strong>battants tchécoslovaques.Pour les vétérans présents et lesfamilles des disparus, la cérémonie,plus imposante qu’ils ne l’imaginaient,a été parfaite, émouvante et d’unegrande dignité.Une réception était ensuite offerteaux participants par l’ambassade deSlovaquie, au cours de laquelle legénéral BUTKO a remis la médaille<strong>com</strong>mémorative du 60 ème anniversairede l’Insurrection slovaque aux vétérans.M. KOVARIK auteur d’un ouvrage,intitulé « La France militaire dans lesoulèvement slovaque », paru en48


juillet 2004 chez l’Harmattan, étaitprésent aux manifestations.Après un repas en <strong>com</strong>mun, lesparticipants membres de l’amicale,ont rendu visite à la vitrine consacréeà la <strong>com</strong>pagnie au musée de l’ordrede la Libération, dans une aile desInvalides.Ils ont eu la surprise d’être reçuspar le chancelier lui-même, le généralde BOISSIEU, qui redit, devant tous,toute l’amitié qui l’avait lié au capitainede LANNURIEN.Jean BOYER expliqua, pour ceuxqui ne connaissaient pas encore lavitrine, l’origine de tous les objetsainsi que les circonstances dans lesquelleselle avait été créée.Ce fut une journée bien fidèle audevoir de mémoire.Stèle de la Place STEFANIK à Paris 16 ème9906 GRANDE-BRETAGNEVOLONTAIRES À L’HONNEURL’<strong>année</strong> 2004 a vu quatre de noscamarades nommés dans l’ordrenational de la Légion d’honneur, dontPierre L’HOURS, ancien FNFL qui apris part au coup de Dieppe en 1942 etau débarquement du 6 juin 1944, etRolf WEINBERG qui a débarqué enProvence en août 1944, un ancien dela 1 ère DFL, ayant appartenu au 1 er DCRdu QG50.Andrée VIROT, notre doyenne quiaura bientôt 100 ans, est née à Saint-Brieuc le 3 février 1905. Elle a été promueofficier de la Légion d’honneur pardécret du 16 avril 2004 au titre desdéportés résistants. Elle a connu lescamps de la mort, à Ravensbrück dejuin à septembre 1944 et àBuchenwald de septembre à mai 1945.Elle est titulaire de nombreuses décorationsfrançaises et étrangères dont laLa doyenne Andrée VIROT, le Général Maurice VIROTet Rolf WEINBERGmédaille de la Résistance, la croix deguerre avec palme et la croix de <strong>com</strong>battantvolontaire. Avec l’autorisationde l’ambassadeur de France et celledu ministre de la Défense, son frère, legénéral de corps d’armée MauriceVIROT, est venu en uniforme le 18 juinà Londres pour remettre à Andrée, lesinsignes d’officier de la Légion d’honneurau cours de la cérémonie de l’appeldu 18 juin 1940 en face de la statuedu général De Gaulle dans CarltonGardens.Une foule nombreuse assistait àces cérémonies auxquelles était présentun détachement d’élèves-officiersde l’Ecole de Saint-Cyr Coëtquidan etde cadets de l’école britannique deSandhurst.En cette <strong>année</strong> de <strong>com</strong>mémorationsdu 60 ème anniversaire desdébarquements deNormandie et deProvence, notre sectiona eu l’honneur devoir cinq de nos camaradesbritanniquesnommés chevalier dela Légion d’honneurdont l’un d’eux,Patrick CHURCHILL,fut décoré par le présidentde la Républiquesur la plage d’Arromanches,le 6 juindernier, lors des cérémoniesofficielles.Trois d’entre eux,Dennis COX, FrankJONES et CharlesKENNEDY, ont étédécorés lors d’une très accueillanteréception à Admiralty House à Londresle 27 mai dernier, par l’ambassadeurde France. John HATFIELD, qui étaiten vacances en Espagne le 27 mai, areçu sa Légion d’honneur lors descérémonies de l’appel du 18 juin. C’estM. Daniel ERRERA, ambassadeur deFrance en Grande-Bretagne, qui luiremit sa décoration.Ces camarades britanniques quiont obtenu la Légion d’honneur étaiententre autre titulaires de la croix deguerre. Ils avaient servi, pendant ledernier conflit mondial sous <strong>com</strong>mandementet pavillon français dans lecadre du personnel de liaison.Par lettre du 11 août dernier,M me Michèle ALLIOT-MARIE, ministrede la Défense, a informé notre camaradebelge, Stanley ELY, que sur saproposition la médaille militaire lui avaitété concédée.Ce camarade a servi dans les FNFLdu 1 er janvier 1941 au 16 mai 1945 etfut affecté aux vedettes lance-torpilles.Il est titulaire de la croix de guerre,de la croix du <strong>com</strong>battant volontaire dela Résistance, de la croix du <strong>com</strong>battantvolontaire avec barrette « Guerre1939-1945 » et de la médaille <strong>com</strong>mémorativedes services volontaires dansla France libre.Trois dossiers sont en cours pourune nomination dans l’un des ordresnationaux et nous espérons qu’ilsaboutiront bientôt !Le président,Georges LE POITTEVIN49


AVANCEMENT DE LA REQUÊTE DE LA FNCVPOUR LA CRÉATION D’UNE CROIXDU COMBATTANT VOLONTAIREAVEC BARRETTE « MISSIONS EXTÉRIEURES »Dans le précédent numéro dujournal « Les Volontaires », je vousfaisais part de ma confiance dansl’aboutissement de la requête de laFNCV dans un sens conforme ànotre attente.Les contacts pris récemment parmoi-même auprès des autorités,la réponse officielle du ministredélégué aux ACVG à la motionexprimée au congrès de Tours etl’inscription au budget <strong>2005</strong>, adoptéfin novembre, viennent confirmer lavolonté du ministre de la Défensede créer la croix du <strong>com</strong>battantvolontaire avec barrette « Missionsextérieures ».Afin d’éviter toute erreur d’interprétation,j’attire l’attention de touset en particulier celle des présidentssur le fondement réel de la requêtequi vise essentiellement à fairereconnaître, dans un premiertemps, la qualité de <strong>com</strong>battantvolontaire aux appelés ayant servien opérations extérieures et, depuisla professionnalisation, aux réservistesservant sur leur demande enopérations extérieures (OPEX).C’est ainsi que le projet d’attributionde la croix du <strong>com</strong>battantvolontaire pour les appelés ayantservi en opérations extérieures figureau chapitre 7 du projet du budgetdes anciens <strong>com</strong>battants de l’<strong>année</strong><strong>2005</strong>, intitulé « Vers la reconnaissancede la quatrième générationdu feu ». Il est rédigé ainsi :« Les appelés qui ont participévolontairement à des opérationsextérieures lors de leur temps deprésence sous les drapeaux nepeuvent pas, en l’état actuel de laréglementation, se voir décerner lacroix du <strong>com</strong>battant volontaire. Uneprocédure est en cours pour leurpermettre de se voir attribuer cettedistinction ».Ce n’est que dans un deuxièmetemps qu’il sera possible d’envisagerde demander une extension dudroit à l’attribution de cette C.C.V.aux engagés volontaires ayantsouscrit un contrat au titre d’uneunité stationnée sur l’un des territoiresouvrant droit à la carte du<strong>com</strong>battant.Pour clore ce chapitre, voustrouverez ci-contre la réponse duministre délégué aux A.C.V.G.adressée le 12 novembre 2004 auprésident de la FNCV.Jacques GAGNIARD51


Séminaire des présidents de la F.N.C.V. - Neuvy-sur-Barangeon le 7 octobre 2004Rassemblement des acteurs du séminaire autour du président de la Fédération Maginot

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