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rapport_M2_09_2012

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6.1 Quelques notions sur les réseaux euclidiens<br />

Le premier système de chiffrement homomorphe dû à Gentry [24] étant basé sur les<br />

réseaux euclidiens, il nous a semblé utile que le lecteur connaissent certaines notions.<br />

D’autant plus que, comme nous l’avons déjà remarqué section 5, la plupart des cryptosystèmes<br />

complètement homomorphes qui seront présentés cherchent à améliorer les<br />

précédents, ou y apportent de légères modifications.<br />

6.1.1 Premières définitions<br />

Conceptuellement un réseau euclidien est un ensemble périodique de points. On trouve<br />

des réseaux un peu partout comme l’illustre l’image ci-dessous.<br />

Figure 15 – Exemple de réseau euclidien<br />

Un peu plus formellement, nous adopterons la définition suivante dans la suite de ce<br />

<strong>rapport</strong> :<br />

Définition 6.1.1. Soient b 1 , . . . , b n ∈ R m n vecteurs à m coordonnées. Le réseau qu’il<br />

engendre est donné par les combinaisons linéaires à coefficients entiers :<br />

L(b 1 , . . . , b n ) = {<br />

n∑<br />

x i b i | x i ∈ Z}<br />

Bien que l’ensemble des vecteurs ⎛ (b 1 , . . . , b n ) forme ⎞ la base du réseau, il est fréquent de<br />

b 11 b 21 . . . b n1<br />

b 12 b 22 . . . b n2<br />

considérer la matrice B = ⎜<br />

⎝<br />

.<br />

. . ..<br />

⎟ . ⎠ ∈ Rm×n formée des vecteurs b 1 , . . . , b n<br />

b 1m b 2m . . . b nm<br />

en colonne comme base du réseau. m est la dimension du réseau, et n est son rang.<br />

Lorsque m = n, on dit que le réseau est de rang plein.<br />

La figure suivante présente des exemples de réseaux à 2 dimensions.<br />

i=1<br />

28

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