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MOVIDA® - Bayer-Agri

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La revue de la protection de la vigne • N°1 • Janvier 2012<br />

à la santé<br />

de la vigne !<br />

MAlADIes Du bOIs<br />

Quand d’autres champignons<br />

protègent le bois p. 2-3<br />

bOTRYTIs 2011<br />

Une année contrastée, une<br />

protection incontournable p. 7<br />

MOVIDA ®<br />

Un outil innovant pour piloter au plus<br />

juste vos programmes mildiou et oïdium<br />

PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS : UTILISEZ LES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES AVEC PRÉCAUTION.<br />

AVANT TOUTE UTILISATION, LISEZ L’ÉTIQUETTE ET LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PRODUIT.


à la<br />

santé<br />

de la<br />

vigne !<br />

11% du vignoble<br />

français seraient<br />

improductifs<br />

du fait de la<br />

présence de<br />

l’une de ces<br />

maladies,<br />

représentant<br />

un manque à<br />

gagner de 300 à<br />

840 €/ha.<br />

2<br />

Au fil des campagnes, les maladies du bois de la vigne gagnent<br />

du terrain. Les programmes de recherche se poursuivent pour<br />

comprendre l’épidémiologie des pathogènes responsables mais aussi<br />

pour trouver le moyen de les contrôler. Pour l’heure, les solutions sont<br />

peu nombreuses : les mesures prophylactiques s’imposent donc pour<br />

limiter leur évolution.<br />

Maladies du bois :<br />

la prophylaxie est<br />

indispensable<br />

E<br />

utypiose, Esca, BDA<br />

(Black Dead Arm), trois complexes<br />

de pathogènes regroupés<br />

sous un seul nom : les maladies<br />

du bois de la vigne. Une appellation<br />

unique pour des symptômes<br />

multiples, imprévisibles… et<br />

malheureusement très pénalisants<br />

pour le viticulteur.<br />

Selon l’Inra, 11% du vignoble<br />

français seraient improductifs<br />

du fait de la présence de l’une<br />

de ces maladies. 95% des vignes<br />

perdraient en moyenne chaque<br />

année 76 pieds par hectare, soit<br />

Les symptômes<br />

Le climat, le terroir, l’état<br />

physiologique de la vigne…<br />

décident directement de<br />

l’expression ou non des<br />

maladies du bois de la<br />

vigne, qui se détectent de<br />

multiples façons. Cela peut<br />

en effet aller de simples<br />

décolorations réparties sur<br />

plusieurs feuilles (forme<br />

chronique de la maladie) au<br />

dessèchement du pied en<br />

quelques heures ou quelques<br />

jours, en passant par un<br />

retard de végétation, des<br />

feuilles « bronzées », des bois<br />

nécrosés, une défoliation<br />

rapide (forme apoplexique)…<br />

un manque à gagner de 300 à<br />

840 €/ha. Ce chiffre ne tient pas<br />

compte de l’impact sur la qualité<br />

du vin et d’une éventuelle<br />

déclassification de la vendange.<br />

Ces maladies inquiètent la filière<br />

viticole mais également les chercheurs.<br />

Ces derniers orientent<br />

leurs travaux sur la connaissance<br />

de l’épidémiologie et l’expression<br />

de ces maladies. Tous se rejoignent<br />

sur un point : leur recrudescence,<br />

qui s’avère bien réelle<br />

en France mais aussi en Europe<br />

(voir encadré page 3). Jusqu’en<br />

2001, les viticulteurs disposaient<br />

d’une arme efficace : l’arsénite de<br />

sodium, mais cette spécialité a été<br />

interdite à cette date en France.<br />

Pour l’heure, seule la formulation<br />

Esquive ® WP, désormais distribuée<br />

par <strong>Bayer</strong> CropScience, parvient<br />

à ralentir la progression de l’eutypiose<br />

(voir encadré Esquive ® WP).<br />

Opter pour des tailles<br />

tardives<br />

Au fil du temps pourtant, les<br />

connaissances se précisent. Les<br />

blessures de taille constituent<br />

bien les voies de pénétration des<br />

champignons dans le cep.<br />

La date de la taille a son importance<br />

: recourir à des tailles tardives,<br />

pendant les pleurs, limiterait<br />

les risques de pénétration des<br />

agents pathogènes. Le délai entre<br />

la taille et la contamination dépendrait<br />

alors des conditions climatiques<br />

; les plus favorables seraient<br />

des températures comprises<br />

entre 10 et 16 °C accompagnées<br />

de pluies. Indépendamment du<br />

© Bugaret Yvon / INRA


95% des vignes perdraient en moyenne chaque année 76 pieds par hectare.<br />

Esquive ®<br />

WP<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience propose le produit de biocontrôle<br />

Esquive ® WP pour apporter une solution dans la lutte contre<br />

les maladies du bois. Autorisé depuis 2009 contre l’eutypiose,<br />

Esquive ® WP est une préparation phytopharmaceutique<br />

naturelle à base d’une souche de champignon de Trichoderma<br />

atroviride (souche n° I-1237), sélectionnée par l’Inra.<br />

Des études sont en cours pour élargir cette autorisation de<br />

vente à l’Esca et au BDA. L’objectif est de préparer un dossier<br />

européen pour développer cette spécialité dans d’autres pays.<br />

Appliquée lors de la taille — par badigeonnage ou en<br />

pulvérisation — Esquive ® WP exerce un effet antagoniste contre<br />

Eutypa lata, agent de l’eutypiose. Il réduit le développement du<br />

champignon pathogène en gênant sa pénétration dans le bois.<br />

Avec la distribution exclusive d’Esquive ® WP d’Agrauxine,<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience s’engage un peu plus sur la voie d’une<br />

agriculture durable et démontre son engagement aux côtés<br />

de la filière viticole.<br />

climat, d’autres précautions sont<br />

à prendre : par exemple, en évitant<br />

les modes de conduite et de<br />

taille qui tendent à augmenter le<br />

nombre de plaies et concentrer les<br />

nécroses à proximité des troncs.<br />

© <strong>Bayer</strong><br />

Les parcelles à forte réserve<br />

utile et bien alimentées en azote<br />

seraient plus atteintes. Il semblerait<br />

également que les années<br />

défavorables à la croissance de la<br />

vigne entraînent une résistance<br />

de celle-ci et par conséquent, une<br />

baisse de l’expression foliaire des<br />

maladies. Cette réaction expliquerait<br />

les fortes différences dans<br />

le temps pour une vigne que l’on<br />

sait pourtant contaminée. Autre<br />

découverte : les jeunes ceps hébergeraient<br />

davantage de champignons<br />

« protecteurs », à l’image<br />

des Trichoderma. Mais alors, que<br />

deviennent-ils quand les maladies<br />

du bois s’installent ? Qu’est-ce qui<br />

modifie cet équilibre entre champignons<br />

protecteurs et pathogènes ?<br />

Les questions restent posées.<br />

Limiter les<br />

contaminations<br />

L’objectif premier est de limiter<br />

les sources d’inoculum en éliminant<br />

des parcelles les souches<br />

malades ou les parties mortes.<br />

Des mesures peuvent imposer<br />

jusqu’à l’arrachage des ceps touchés.<br />

Ils doivent alors être brûlés<br />

ou abrités de la pluie et du vent<br />

pour éviter tout risque de contamination<br />

vers une vigne saine.<br />

Pour que la maladie s’exprime,<br />

un certain seuil de champignons<br />

pathogènes doit être atteint, d’où<br />

la nécessité d’éviter les surcontaminations<br />

en privilégiant la prophylaxie.<br />

De nouvelles pistes sont expérimentées.<br />

En Californie et en<br />

Australie, par exemple, une étude<br />

s’appuie sur la taille en deux<br />

temps : une première taille pour<br />

laisser pénétrer le champignon<br />

puis une seconde pour éliminer<br />

le sarment contaminé. La voie<br />

génétique n’est bien sûr pas oubliée<br />

: certains cépages semblant<br />

moins sensibles que d’autres.<br />

Des maladies… européennes<br />

« En Europe, selon les pays et les régions viticoles, 50 à 80% des ceps ont exprimé des<br />

symptômes liés au complexe parasitaire des maladies du bois au cours des trois dernières années,<br />

souligne Stéphane Carbonne, responsable développement fongicide pour la vigne en Europe,<br />

Moyen-Orient et Afrique. Ces maladies s’expriment plus ou moins selon les régions et les années,<br />

mais de façon récurrente. Les maladies du bois sont sournoises : présentes une année, elles<br />

peuvent rester discrètes la campagne suivante et pénaliser la qualité comme la quantité de la<br />

vendange la récolte suivante. Là réside la difficulté à établir une représentation exacte de leur<br />

présence sur un vignoble précis. Selon les régions viticoles européennes, 60 à 100% des vignobles<br />

sont touchés par cette problématique et l’expansion de la maladie est confirmée en Espagne,<br />

Italie, République Tchèque et Hongrie. Là aussi, les viticulteurs sont à la recherche de solutions<br />

pour protéger leurs vignobles, assurer leurs rendements et la qualité des vins produits. »<br />

à la<br />

santé<br />

de la<br />

vigne !<br />

60 à 100%<br />

des vignobles<br />

européens sont<br />

touchés par les<br />

maladies du<br />

bois et leur<br />

expansion est<br />

confirmée en<br />

Espagne, Italie,<br />

République<br />

Tchèque et<br />

Hongrie.<br />

Stéphane<br />

Carbonne,<br />

responsable<br />

développement<br />

fongicide<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience<br />

pour la vigne en<br />

Europe, Moyen-Orient<br />

et Afrique<br />

3


à la<br />

santé<br />

de la<br />

vigne !<br />

Piloter simultanément la protection des vignobles contre le mildiou<br />

et l’oïdium, gérer les alertes de contamination et construire les<br />

programmes de traitement : tels sont les atouts de l’outil Movida ®<br />

lancé pour cette campagne 2012 par <strong>Bayer</strong> CropScience.<br />

Un outil interactif de<br />

pilotage des programmes<br />

Mildiou et Oïdium<br />

Dans le<br />

cadre de la<br />

lutte contre<br />

l’oïdium et<br />

le mildiou,<br />

l’utilisation<br />

de Movida ®<br />

est gage de<br />

sécurité.<br />

4<br />

S<br />

ans conteste, 2011<br />

a été une année atypique en<br />

termes de pression parasitaire.<br />

Seul le suivi régulier des vignes<br />

et le juste positionnement des<br />

solutions se sont révélés bénéfiques<br />

pour protéger au mieux<br />

la fleur et la grappe, notamment<br />

contre l’oïdium. L’utilisation<br />

par les techniciens d’outils<br />

de pilotage des programmes<br />

de lutte contre les principales<br />

maladies de la vigne reste le<br />

meilleur moyen de suivre quo-<br />

tidiennement les parcelles des<br />

viticulteurs. L’innovation en<br />

la matière est au rendez-vous<br />

puisque <strong>Bayer</strong> CropScience<br />

propose pour cette campagne<br />

2012, un outil complètement<br />

innovant : Movida ® .<br />

Movida ® aide à gérer la protection<br />

du vignoble à la fois<br />

contre l’oïdium et le mildiou.<br />

« Pouvoir piloter avec un<br />

même logiciel ces deux maladies<br />

afin de construire les programmes<br />

les mieux adaptés<br />

à la parcelle apporte plus de<br />

pertinence dans les stratégies<br />

de protection », relève Frédéric<br />

Derolez, chef marché vigne<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience. Il souligne<br />

la convivialité et la souplesse<br />

de cet outil : « Non seulement<br />

Movida ® modélise les risques<br />

épidémiologiques mais il renforce<br />

le lien entre le viticulteur<br />

et son technicien ». En cours<br />

de campagne, ils affineront ensemble<br />

les programmes à l’aide<br />

du logiciel.


La dynamique de l’oïdium et du mildiou est suivie tout au long du cycle de la vigne.<br />

Movida ® alerte des risques de nouvelles contaminations, de la date prévisionnelle de<br />

sorties de taches.<br />

Contrôler tôt les attaques<br />

d’oïdium et de mildiou<br />

Dans le cadre de la lutte contre<br />

l’oïdium et le mildiou, l’utilisation<br />

de Movida ® est gage de<br />

sécurité. L’oïdium s’installe<br />

discrètement et précocement en<br />

tout début de végétation. Quant<br />

au mildiou, il peut attaquer la<br />

vigne dès la sortie des premières<br />

feuilles. Les grappes restent<br />

sensibles à ces deux maladies<br />

jusqu’à la véraison. Mais, déterminer<br />

avec précision la date<br />

des premières contaminations<br />

s’avère toujours très difficile.<br />

« Il faut contrôler le développement<br />

de l’oïdium dès le départ<br />

afin d’éviter une explosion<br />

de la maladie, explique Frédéric<br />

Derolez. Quand les premiers<br />

symptômes deviennent visibles,<br />

il est trop tard pour déclencher le<br />

premier traitement. En utilisant<br />

Movida ® , technicien et viticulteur<br />

sont avertis des risques maladies<br />

sur les parcelles suivies.<br />

Ils peuvent décider rapidement<br />

de protéger la vigne et choisir<br />

la solution la plus adaptée. La<br />

date du premier traitement sera<br />

anticipée au plus près de l’état<br />

sanitaire et physiologique de la<br />

parcelle. »<br />

107 cépages modélisés<br />

Le logiciel modélise alors la<br />

croissance de 107 cépages et<br />

croise ces informations avec les<br />

données météo émanant de différentes<br />

sources : Météo France,<br />

Demeter, Météobase (la météo<br />

de <strong>Bayer</strong> CropScience), et des<br />

stations locales privées.<br />

Si le premier objectif de Movida ®<br />

est de mieux positionner les traitements,<br />

il apporte aussi plus<br />

de précision dans le choix des<br />

produits. Les solutions homologuées<br />

sur mildiou et oïdium sont<br />

Les “plus” de l’outil<br />

de pilotage Movida ®<br />

• Un outil de pilotage des<br />

programmes prévisionnels<br />

et réels mildiou et<br />

oïdium.<br />

• Un suivi quotidien de<br />

l’évolution de la vigne et<br />

des risques épidémiologiques<br />

(mildiou/oïdium), à<br />

la parcelle.<br />

• Des conseils à la parcelle<br />

selon le stade de la vigne,<br />

les traitements réalisés et<br />

les conditions climatiques<br />

réelles et prévisionnelles.<br />

• Un outil simple et convivial,<br />

interactif avec le<br />

technicien.<br />

intégrées dans la base de données<br />

de l’outil ainsi que leurs<br />

caractéristiques. L’efficacité des<br />

produits choisis, leur persistance<br />

et les risques de lessivage sont<br />

alors systématiquement communiqués.<br />

Movida ® possède également<br />

une fonctionnalité qui vérifie la<br />

conformité du programme avec<br />

la réglementation mélanges,<br />

ainsi qu’avec les recommandations<br />

délivrées dans la dernière<br />

note nationale pour la gestion et<br />

la prévention des résistances aux<br />

fongicides.<br />

Une météo complète et détaillée provenant de différentes sources et un prévisionnel<br />

à 6 jours.<br />

à la<br />

santé<br />

de la<br />

vigne !<br />

En utilisant<br />

Movida ® ,<br />

technicien et<br />

viticulteur sont<br />

avertis des<br />

risques maladies<br />

sur les parcelles<br />

suivies. Ainsi, ils<br />

peuvent décider<br />

rapidement de<br />

protéger la vigne<br />

et choisir la<br />

solution la plus<br />

adaptée.<br />

Frédéric Derolez,<br />

chef marché vigne<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience<br />

5


à la<br />

santé<br />

de la<br />

vigne !<br />

Depuis quatre ans, Patrick Nouveau est ATE sur le site d’Avignon. Derrière ce<br />

nom d’Attaché technique d’expérimentation se cache une fonction aux multiples<br />

facettes. Ce métier de terrain assure le lien avec les départements recherche et<br />

marketing pour évaluer le potentiel des solutions phytosanitaires de demain.<br />

[ Découvrir les métiers <strong>Bayer</strong> ]<br />

ATE : expérimentateur des<br />

solutions de demain<br />

E<br />

Patrick Nouveau<br />

Attaché technique<br />

d’expérimentation<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience<br />

Le but ultime<br />

de son travail<br />

est de définir<br />

les conditions<br />

d’emploi<br />

optimales<br />

des produits<br />

répondant aux<br />

besoins actuels<br />

et futurs des<br />

viticulteurs.<br />

6<br />

ntre la découverte d’une<br />

molécule et sa commercialisation,<br />

une dizaine d’années s’écoule en<br />

moyenne. Un parcours jalonné<br />

d’étapes dont celle au sein du département<br />

expérimentation dans lequel<br />

travaille Patrick Nouveau. « En tant<br />

qu’attaché technique d’expérimentation<br />

– ATE – mon rôle est de tester<br />

au champ les molécules sélectionnées<br />

par les chercheurs et porteuses<br />

d’innovation pour les années à<br />

venir », précise-t-il. Les essais sont<br />

de deux types :<br />

• Des essais d’homologation en vue<br />

d’obtenir l’autorisation de mise en<br />

marché du produit : le but est de<br />

comparer les performances du futur<br />

produit à un standard.<br />

• Second type d’essais : ceux dédiés<br />

à la connaissance régionale, visités<br />

par nos clients. « Là, l’idée est<br />

de faire découvrir aux clients le<br />

comportement du produit dans un<br />

programme, et de l’adapter aux<br />

conditions régionales pour le<br />

positionner de la façon la plus<br />

pertinente possible et répondre<br />

ainsi aux attentes des viticulteurs ».<br />

Chaque année, il pilote une trentaine<br />

d’essais dont plus de la moitié<br />

en vigne. Tout commence avec la<br />

réception du protocole. « Je me mets<br />

alors en quête de la parcelle idéale<br />

pour l’essai, explique-t-il. Celle-ci<br />

sera bien évidemment différente si la<br />

molécule à évaluer est un fongicide,<br />

un herbicide ou un insecticide. À ce<br />

stade, la connaissance du terrain<br />

est un facteur clé pour la réussite de<br />

l’essai. En effet, mon rôle est de maî-<br />

triser tous les paramètres qui peuvent<br />

l’être : opter pour un vignoble régulièrement<br />

attaqué par l’oïdium pour<br />

vérifier l’efficacité d’un anti-oïdium<br />

fait par exemple partie des règles<br />

de base. » L’essai doit en effet être<br />

le plus discriminant possible pour<br />

pouvoir comparer valablement un<br />

témoin attaqué avec des parcelles<br />

recevant différents traitements plus<br />

ou moins efficaces sur le parasite<br />

visé. Patrick doit ensuite assurer les<br />

traitements avec un matériel adapté<br />

pour des petites parcelles, puis<br />

contrôler en détail l’effet (efficacité,<br />

respect de la culture…) des différents<br />

produits ou programmes. « Mon rôle<br />

est alors de réaliser des comptages<br />

régulièrement, de tout noter, de tout<br />

commenter afin de dresser, en fin<br />

de campagne, un bilan détaillé de<br />

l’essai ». Mais qu’il s’agisse d’essais<br />

d’homologation ou de connaissance<br />

régionale, le but ultime de son travail<br />

est de définir les conditions d’emploi<br />

optimales des produits répondant<br />

aux besoins actuels et futurs des<br />

viticulteurs, accompagnées de recommandations<br />

d’emploi adaptées<br />

permettant de garantir leurs performances.<br />

Patrick Nouveau apprécie<br />

ce métier de contact, de terrain, qui<br />

nécessite également une bonne dose<br />

d’organisation et de réactivité.<br />

Quelques chiffres<br />

• Chaque année, <strong>Bayer</strong><br />

CropScience conduit<br />

en France plus de 2 000<br />

essais de plein champ<br />

pour la mise au point et<br />

le développement<br />

de nouveaux produits<br />

à destination des<br />

agriculteurs.<br />

• Le département<br />

expérimentation de <strong>Bayer</strong><br />

CropScience compte<br />

54 personnes, réparties<br />

sur près de 22 sites. Une<br />

quinzaine de personnes<br />

est dédiée à la vigne.<br />

• Patrick Nouveau fait partie<br />

des quatre ATE en activité<br />

sur le site d’Avignon.<br />

• 50% de son temps est<br />

consacré aux essais destinés<br />

aux dossiers d’homologation,<br />

40% aux essais<br />

de connaissance régionale<br />

et 10% à l’évaluation<br />

préliminaire de produits<br />

issus de la recherche.<br />

© <strong>Bayer</strong>


Après un printemps chaud et très sec, la fin de saison pluvieuse de<br />

2011 a surpris nombre de vignobles, entraînant des attaques<br />

de Botrytis. Avec parfois des situations délicates, sur les parcelles<br />

vigoureuses et les cépages sensibles. Tour d’horizon.<br />

Botrytis 2011,<br />

contraste et compromis<br />

u 13 juillet tout a<br />

basculé, s’étonne Michel Badier,<br />

de la chambre d’agriculture du<br />

Loir-et-Cher. La situation très<br />

sèche est devenue très humide, et<br />

délicate sur Gamay et Pinot Noir<br />

dans les parcelles vigoureuses. Le<br />

10 août, l’Est du Val de Loire s’est<br />

vraiment dégradé, alors que peu<br />

avaient traité, dans l’espoir que la<br />

situation s’améliore ! »<br />

Dans le Sud-Ouest, « les attaques<br />

ont touché surtout les parcelles de<br />

Duras et Gamay à objectif IGP,<br />

généreuses » note Thierry Massol,<br />

à la chambre du Tarn. « Une 3ème «A La<br />

génération de vers de la grappe<br />

virulente a entraîné des dégâts<br />

assez étalés dans le temps ».<br />

En Aquitaine, la pression Botrytis<br />

a été plus soutenue à l’approche<br />

des vendanges. Les situations sont<br />

contrastées selon les terroirs et le<br />

mode de conduite. En particulier,<br />

la gestion de l’enherbement a été<br />

déterminante.<br />

« On n’a pas vu venir<br />

le Botrytis »<br />

« En Champagne, on a eu du<br />

pourri sec avec des surinfections<br />

sur Pinot noir » relate Jean-Paul<br />

Morel, président de la coopérative<br />

de Verzenay. « Les grappes très<br />

compactes ont gonflé et éclaté, on<br />

n’a pas vu venir le Botrytis ! Et<br />

20% des vins ont eu des arômes<br />

de champignon ».<br />

« En Bourgogne, on a dû trier<br />

sévèrement et anticiper les vendanges<br />

en secteurs sensibles. Une<br />

telle dégradation était impensable<br />

» regrette Benoit Bazerolles,<br />

laccase provoque des pertes<br />

irréparables<br />

«La principale nuisance de Botrytis est liée à la<br />

laccase. Cette enzyme d’oxydation attaque en<br />

premier les anthocyanes et les acides phénols<br />

du raisin, dégradant irréparablement la couleur<br />

et les arômes du raisin. Le champignon produit<br />

des molécules entraînant des faux-goûts<br />

dans le vin, ainsi que de l’acide gluconique<br />

qui combine le SO 2 et réduit son efficacité.<br />

Enfin, les vendanges botrytisées, riches en<br />

glucanes, posent d’importants problèmes de<br />

clarification. »<br />

de la Chambre d’agriculture de<br />

Côte d’Or. « En trois jours, on est<br />

passé d’un état satisfaisant à 20%<br />

d’attaque ! se souvient Sébastien<br />

Sauvageot, maître de chai de la<br />

Cave des Hautes Côtes de Beaune.<br />

La maturité tardait, il a fallu faire<br />

des compromis ! ».<br />

La nécessité d’une<br />

protection optimisée<br />

Une protection optimisée contre<br />

le Botrytis est indispensable pour<br />

s’assurer la récolte de raisins sains,<br />

à maturité optimale, en quantité et<br />

qualité suffisantes et compatibles<br />

avec les objectifs de production et<br />

Jean-Christophe<br />

Crachereau,<br />

responsable des<br />

expérimentations<br />

pratiques et<br />

des produits<br />

œnologiques<br />

de la Chambre<br />

d’agriculture de<br />

Gironde<br />

de commercialisation. Les essais<br />

montrent régulièrement que les<br />

meilleures protections sont obtenues<br />

en combinant un programme<br />

anti-botrytis raisonné avec des<br />

mesures prophylactiques.<br />

TELDOR ® , l’évidence anti-botrytis de A à Z<br />

Comme<br />

juillet et août<br />

ont été frais<br />

et surtout<br />

pluvieux, la<br />

pourriture a été<br />

la principale<br />

source<br />

d’inquiétude<br />

en fin de<br />

campagne.<br />

Marie-Laure Panon<br />

du CIVC<br />

• Des vendanges sereines, SANS STRESS<br />

• TELDOR ® et Prophylaxie = protection optimisée<br />

• Des raisins de QUALITÉ et des vins SANS DÉFAUT, pour un ACCÈS À TOUS LES<br />

MARCHÉS<br />

• Un anti-botrytis efficace et FACILE D’EMPLOI, 1 traitement / an à 1,5 kg/ha<br />

… et votre raisin se révèle<br />

© <strong>Bayer</strong><br />

à la<br />

santé<br />

de la<br />

vigne !<br />

7


à la<br />

santé<br />

de la<br />

vigne !<br />

Le vin est une création. Les similitudes entre la démarche des artistes et<br />

celle des vignerons sont multiples. À travers un langage universel, tous deux<br />

aspirent à tisser des ponts entre les hommes en révélant le goût et la beauté.<br />

Quand l’art s’invite dans<br />

les domaines viticoles…<br />

Pour en savoir<br />

plus sur les<br />

manifestations<br />

citées…<br />

http://art-et-vin.net/<br />

http://artsetvins.net/<br />

http://artenvigne.blogspot.com/<br />

http://art-en-bourgogne.com/index.htm<br />

http://michelpicard.com<br />

http://vignoblesmayard.unblog.fr/<br />

category/art-vin/<br />

« Art et Vin » 2011 au Domaine<br />

de Peirecèdes à Cuers, Var<br />

© Daniela Fallas<br />

«Profondément<br />

culturel, le vin est naturellement<br />

proche de l’art. Cette belle<br />

évidence donne naissance depuis<br />

quelques années à de nombreux<br />

mariages réussis entre l’art et le<br />

vin. L’art plastique donne le ton,<br />

quand il décide de sortir des galeries<br />

et des musées pour explorer<br />

de nouveaux lieux de rencontre<br />

avec le public. Les propriétés<br />

viticoles, magnifiques lieux de<br />

convivialité, répondent à cette<br />

tendance. Chacun voit dans la<br />

magie de cette association, l’opportunité<br />

de faire naître des événements<br />

originaux pour élargir la<br />

clientèle et renouveler l’intérêt.<br />

Le public ne s’y trompe pas.<br />

Quand ces manifestations riment<br />

en pleine saison estivale avec<br />

balades dans les vignes, découvertes<br />

artistiques, itinéraires<br />

œnologiques et plaisirs gastronomiques,<br />

il est au rendez-vous !<br />

Les initiatives se multiplient,<br />

certaines éphémères, d’autres<br />

plus durables, certaines en solo,<br />

d’autres en réseau. Leur variété<br />

<strong>Bayer</strong> S.A.S<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience<br />

16, rue Jean-Marie Leclair<br />

CS 90106<br />

F-69266 Lyon Cedex 09<br />

www.bayer-agri.fr<br />

est aussi grande que la palette des<br />

couleurs d’un peintre et celle de<br />

la roue des arômes réunies. En<br />

voilà quelques unes qui préparent<br />

déjà leurs éditions 2012.<br />

D’avril à novembre, la cour extérieure<br />

du Château de Pommard<br />

se transforme en musée à ciel<br />

ouvert et rend hommage aux<br />

grands maîtres du contemporain :<br />

Picasso, Dali, Folon. Le Château<br />

Chassagne-Montrachet de<br />

la maison Michel Picard expose<br />

régulièrement des artistes plasticiens.<br />

Les Vignobles Mayard<br />

à Châteauneuf du Pape ont créé<br />

une Galerie-Caveau « Art et<br />

Vin » permanente.<br />

De véritables parcours touristiques<br />

voient le jour et convient<br />

les amateurs d’art et de vin de<br />

domaines en domaines à travers<br />

le fil conducteur de l’art. Ainsi,<br />

depuis douze ans, à travers « Art<br />

et Vin », les Vignerons Indépendants<br />

du Var font découvrir le<br />

savoir-faire des vignerons et les<br />

œuvres des artistes. En juin, pour<br />

la 3 e édition d’« Art en Vigne »,<br />

l’art contemporain s’installe<br />

dans de prestigieux domaines<br />

autour d’Aix en Provence. Les<br />

viticulteurs de l’appellation Lussac<br />

Saint-Emilion exposeront au<br />

cœur de leur propriété viticole<br />

plus de quinze artistes.<br />

Véritables outils « Œnotouristiques<br />

», ces rencontres se professionnalisent.<br />

L’enjeu est de<br />

taille pour apporter de la valeur<br />

ajoutée ; il s’agit d’orchestrer<br />

des moments où la dégustation<br />

devient une fête du goût et de<br />

l’esprit.<br />

« à la santé de la<br />

vigne ! »<br />

est une publication<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience.<br />

Directeur de la publication :<br />

Bruno Chardigny<br />

Comité de rédaction :<br />

Fabienne Pouliquen - Guy Blanc<br />

- Frédéric Derolez - Patrice<br />

Lagouarde<br />

Crédit Photos :<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience<br />

Janvier 2012<br />

Esquive ® WP : 100 million UFC / g trichoderma atroviride I-1237 • AMM n°2080004 • Détenteur d’homologation : Agrauxine S.A. • Classement : cette préparation ne fait pas l’objet d’un classement. ® Marque déposée AGRAUXINE SA • Abilis ® : 225 g/l tébuconazole - 75 g/l triadiménol • AMM<br />

n°9700442 • Détenteur d’homologation : <strong>Bayer</strong> S.A.S. - <strong>Bayer</strong> CropScience • Classement : Xn - Nocif • N - Dangereux pour l’environnement • Almanach ® Flash : 33,3% fosétyl®-Al – 33,3% Mancozebe – 2,67 % Cymoxanil – AMM 9500054 – Détenteur d’homologation : <strong>Bayer</strong> S.A.S. – <strong>Bayer</strong><br />

CropScience • Classement : Xi – Irritant . N – Dangereux pour l’environnement – Distribué par Phyteurop• Corail ® : 250 g/l tébuconazole • AMM n°9300257 • Détenteur d’homologation : <strong>Bayer</strong> S.A.S. - <strong>Bayer</strong> CropScience • Classement : Xn - Nocif • N - Dangereux pour l’environnement •<br />

Cassiopée ® : 50% fosétyl-Al ® - 4% iprovalicarbe - 25% folpel • AMM n°2100178 • Détenteur d’homologation : <strong>Bayer</strong> S.A.S. - <strong>Bayer</strong> CropScience • Classement : Xn - Nocif • N - Dangereux pour l’environnement • Mikal ® Flash : 25% folpel - 50% fosétyl-Al ® • AMM n°9500649 • Détenteur d’homologation<br />

: <strong>Bayer</strong> S.A.S.- <strong>Bayer</strong> CropScience • Classement : Xn - Nocif • N - Dangereux pour l’environnement • Nativo ® : 50% tébuconazole - 25% trifloxystrobine • AMM n°2090063 • Détenteur d’homologation : <strong>Bayer</strong> S.A.S. - <strong>Bayer</strong> CropScience • Classement : Xn - Nocif • N - Dangereux pour<br />

l’environnement • Profiler ® • 66,7% fosétyl-Al ® - 4,4% fluopicolide • AMM n°2100181 • Détenteur d’homologation : <strong>Bayer</strong> S.A.S. - <strong>Bayer</strong> CropScience • Classement : Xi - Irritant • N - Dangereux pour l’environnement • Slogan ® : 471 g/kg fosétyl-Al ® - 330 g/kg métirame zinc • AMM n°9600368<br />

• Détenteur d’homologation : <strong>Bayer</strong> S.A.S. - <strong>Bayer</strong> CropScience • Classement : Xi - Irritant • N - Dangereux pour l’environnement • Teldor ® : 50% fenhexamid • AMM n°9800244 • Détenteur d’homologation : <strong>Bayer</strong> S.A.S. - <strong>Bayer</strong> CropScience • Classement : N - Dangereux pour l’environnement.<br />

® Marques déposées <strong>Bayer</strong>. Respecter strictement les précautions d’emploi. Pour les usages autorisés, modes d’emploi, doses, bonnes pratiques, principes de lutte intégrée, restrictions et contre-indications : lire attentivement les étiquettes et les notices produit avant toute utilisation. <strong>Bayer</strong> Service<br />

Infos au N° Vert 0 800 25 35 45. MOVIDA ® est un outil d’aide à la décision et au raisonnement. L’exploitation de ses résultats reste sous la responsabilité de l’utilisateur. De même, la responsabilité de la décision d’un traitement revient à l’utilisateur des produits phytosanitaires. En aucune façon la<br />

responsabilité de l’auteur du modèle utilisé, de <strong>Bayer</strong> S.A.S. ou des sociétés du groupe <strong>Bayer</strong> ou de ITK ne pourra être recherchée ou engagée en cas de dommages directs ou indirects subis du fait de l’utilisation des informations obtenues grâce à cet outil.<br />

RCS Paris B172 033 703 – Photos : <strong>Bayer</strong> CropScience – Imprimé sur papier 100% recyclé

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