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MOVIDA® - Bayer-Agri

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à la<br />

santé<br />

de la<br />

vigne !<br />

11% du vignoble<br />

français seraient<br />

improductifs<br />

du fait de la<br />

présence de<br />

l’une de ces<br />

maladies,<br />

représentant<br />

un manque à<br />

gagner de 300 à<br />

840 €/ha.<br />

2<br />

Au fil des campagnes, les maladies du bois de la vigne gagnent<br />

du terrain. Les programmes de recherche se poursuivent pour<br />

comprendre l’épidémiologie des pathogènes responsables mais aussi<br />

pour trouver le moyen de les contrôler. Pour l’heure, les solutions sont<br />

peu nombreuses : les mesures prophylactiques s’imposent donc pour<br />

limiter leur évolution.<br />

Maladies du bois :<br />

la prophylaxie est<br />

indispensable<br />

E<br />

utypiose, Esca, BDA<br />

(Black Dead Arm), trois complexes<br />

de pathogènes regroupés<br />

sous un seul nom : les maladies<br />

du bois de la vigne. Une appellation<br />

unique pour des symptômes<br />

multiples, imprévisibles… et<br />

malheureusement très pénalisants<br />

pour le viticulteur.<br />

Selon l’Inra, 11% du vignoble<br />

français seraient improductifs<br />

du fait de la présence de l’une<br />

de ces maladies. 95% des vignes<br />

perdraient en moyenne chaque<br />

année 76 pieds par hectare, soit<br />

Les symptômes<br />

Le climat, le terroir, l’état<br />

physiologique de la vigne…<br />

décident directement de<br />

l’expression ou non des<br />

maladies du bois de la<br />

vigne, qui se détectent de<br />

multiples façons. Cela peut<br />

en effet aller de simples<br />

décolorations réparties sur<br />

plusieurs feuilles (forme<br />

chronique de la maladie) au<br />

dessèchement du pied en<br />

quelques heures ou quelques<br />

jours, en passant par un<br />

retard de végétation, des<br />

feuilles « bronzées », des bois<br />

nécrosés, une défoliation<br />

rapide (forme apoplexique)…<br />

un manque à gagner de 300 à<br />

840 €/ha. Ce chiffre ne tient pas<br />

compte de l’impact sur la qualité<br />

du vin et d’une éventuelle<br />

déclassification de la vendange.<br />

Ces maladies inquiètent la filière<br />

viticole mais également les chercheurs.<br />

Ces derniers orientent<br />

leurs travaux sur la connaissance<br />

de l’épidémiologie et l’expression<br />

de ces maladies. Tous se rejoignent<br />

sur un point : leur recrudescence,<br />

qui s’avère bien réelle<br />

en France mais aussi en Europe<br />

(voir encadré page 3). Jusqu’en<br />

2001, les viticulteurs disposaient<br />

d’une arme efficace : l’arsénite de<br />

sodium, mais cette spécialité a été<br />

interdite à cette date en France.<br />

Pour l’heure, seule la formulation<br />

Esquive ® WP, désormais distribuée<br />

par <strong>Bayer</strong> CropScience, parvient<br />

à ralentir la progression de l’eutypiose<br />

(voir encadré Esquive ® WP).<br />

Opter pour des tailles<br />

tardives<br />

Au fil du temps pourtant, les<br />

connaissances se précisent. Les<br />

blessures de taille constituent<br />

bien les voies de pénétration des<br />

champignons dans le cep.<br />

La date de la taille a son importance<br />

: recourir à des tailles tardives,<br />

pendant les pleurs, limiterait<br />

les risques de pénétration des<br />

agents pathogènes. Le délai entre<br />

la taille et la contamination dépendrait<br />

alors des conditions climatiques<br />

; les plus favorables seraient<br />

des températures comprises<br />

entre 10 et 16 °C accompagnées<br />

de pluies. Indépendamment du<br />

© Bugaret Yvon / INRA

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