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MOVIDA® - Bayer-Agri

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95% des vignes perdraient en moyenne chaque année 76 pieds par hectare.<br />

Esquive ®<br />

WP<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience propose le produit de biocontrôle<br />

Esquive ® WP pour apporter une solution dans la lutte contre<br />

les maladies du bois. Autorisé depuis 2009 contre l’eutypiose,<br />

Esquive ® WP est une préparation phytopharmaceutique<br />

naturelle à base d’une souche de champignon de Trichoderma<br />

atroviride (souche n° I-1237), sélectionnée par l’Inra.<br />

Des études sont en cours pour élargir cette autorisation de<br />

vente à l’Esca et au BDA. L’objectif est de préparer un dossier<br />

européen pour développer cette spécialité dans d’autres pays.<br />

Appliquée lors de la taille — par badigeonnage ou en<br />

pulvérisation — Esquive ® WP exerce un effet antagoniste contre<br />

Eutypa lata, agent de l’eutypiose. Il réduit le développement du<br />

champignon pathogène en gênant sa pénétration dans le bois.<br />

Avec la distribution exclusive d’Esquive ® WP d’Agrauxine,<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience s’engage un peu plus sur la voie d’une<br />

agriculture durable et démontre son engagement aux côtés<br />

de la filière viticole.<br />

climat, d’autres précautions sont<br />

à prendre : par exemple, en évitant<br />

les modes de conduite et de<br />

taille qui tendent à augmenter le<br />

nombre de plaies et concentrer les<br />

nécroses à proximité des troncs.<br />

© <strong>Bayer</strong><br />

Les parcelles à forte réserve<br />

utile et bien alimentées en azote<br />

seraient plus atteintes. Il semblerait<br />

également que les années<br />

défavorables à la croissance de la<br />

vigne entraînent une résistance<br />

de celle-ci et par conséquent, une<br />

baisse de l’expression foliaire des<br />

maladies. Cette réaction expliquerait<br />

les fortes différences dans<br />

le temps pour une vigne que l’on<br />

sait pourtant contaminée. Autre<br />

découverte : les jeunes ceps hébergeraient<br />

davantage de champignons<br />

« protecteurs », à l’image<br />

des Trichoderma. Mais alors, que<br />

deviennent-ils quand les maladies<br />

du bois s’installent ? Qu’est-ce qui<br />

modifie cet équilibre entre champignons<br />

protecteurs et pathogènes ?<br />

Les questions restent posées.<br />

Limiter les<br />

contaminations<br />

L’objectif premier est de limiter<br />

les sources d’inoculum en éliminant<br />

des parcelles les souches<br />

malades ou les parties mortes.<br />

Des mesures peuvent imposer<br />

jusqu’à l’arrachage des ceps touchés.<br />

Ils doivent alors être brûlés<br />

ou abrités de la pluie et du vent<br />

pour éviter tout risque de contamination<br />

vers une vigne saine.<br />

Pour que la maladie s’exprime,<br />

un certain seuil de champignons<br />

pathogènes doit être atteint, d’où<br />

la nécessité d’éviter les surcontaminations<br />

en privilégiant la prophylaxie.<br />

De nouvelles pistes sont expérimentées.<br />

En Californie et en<br />

Australie, par exemple, une étude<br />

s’appuie sur la taille en deux<br />

temps : une première taille pour<br />

laisser pénétrer le champignon<br />

puis une seconde pour éliminer<br />

le sarment contaminé. La voie<br />

génétique n’est bien sûr pas oubliée<br />

: certains cépages semblant<br />

moins sensibles que d’autres.<br />

Des maladies… européennes<br />

« En Europe, selon les pays et les régions viticoles, 50 à 80% des ceps ont exprimé des<br />

symptômes liés au complexe parasitaire des maladies du bois au cours des trois dernières années,<br />

souligne Stéphane Carbonne, responsable développement fongicide pour la vigne en Europe,<br />

Moyen-Orient et Afrique. Ces maladies s’expriment plus ou moins selon les régions et les années,<br />

mais de façon récurrente. Les maladies du bois sont sournoises : présentes une année, elles<br />

peuvent rester discrètes la campagne suivante et pénaliser la qualité comme la quantité de la<br />

vendange la récolte suivante. Là réside la difficulté à établir une représentation exacte de leur<br />

présence sur un vignoble précis. Selon les régions viticoles européennes, 60 à 100% des vignobles<br />

sont touchés par cette problématique et l’expansion de la maladie est confirmée en Espagne,<br />

Italie, République Tchèque et Hongrie. Là aussi, les viticulteurs sont à la recherche de solutions<br />

pour protéger leurs vignobles, assurer leurs rendements et la qualité des vins produits. »<br />

à la<br />

santé<br />

de la<br />

vigne !<br />

60 à 100%<br />

des vignobles<br />

européens sont<br />

touchés par les<br />

maladies du<br />

bois et leur<br />

expansion est<br />

confirmée en<br />

Espagne, Italie,<br />

République<br />

Tchèque et<br />

Hongrie.<br />

Stéphane<br />

Carbonne,<br />

responsable<br />

développement<br />

fongicide<br />

<strong>Bayer</strong> CropScience<br />

pour la vigne en<br />

Europe, Moyen-Orient<br />

et Afrique<br />

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