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Après un printemps chaud et très sec, la fin de saison pluvieuse de
2011 a surpris nombre de vignobles, entraînant des attaques
de Botrytis. Avec parfois des situations délicates, sur les parcelles
vigoureuses et les cépages sensibles. Tour d’horizon.
Botrytis 2011,
contraste et compromis
u 13 juillet tout a
basculé, s’étonne Michel Badier,
de la chambre d’agriculture du
Loir-et-Cher. La situation très
sèche est devenue très humide, et
délicate sur Gamay et Pinot Noir
dans les parcelles vigoureuses. Le
10 août, l’Est du Val de Loire s’est
vraiment dégradé, alors que peu
avaient traité, dans l’espoir que la
situation s’améliore ! »
Dans le Sud-Ouest, « les attaques
ont touché surtout les parcelles de
Duras et Gamay à objectif IGP,
généreuses » note Thierry Massol,
à la chambre du Tarn. « Une 3ème «A La
génération de vers de la grappe
virulente a entraîné des dégâts
assez étalés dans le temps ».
En Aquitaine, la pression Botrytis
a été plus soutenue à l’approche
des vendanges. Les situations sont
contrastées selon les terroirs et le
mode de conduite. En particulier,
la gestion de l’enherbement a été
déterminante.
« On n’a pas vu venir
le Botrytis »
« En Champagne, on a eu du
pourri sec avec des surinfections
sur Pinot noir » relate Jean-Paul
Morel, président de la coopérative
de Verzenay. « Les grappes très
compactes ont gonflé et éclaté, on
n’a pas vu venir le Botrytis ! Et
20% des vins ont eu des arômes
de champignon ».
« En Bourgogne, on a dû trier
sévèrement et anticiper les vendanges
en secteurs sensibles. Une
telle dégradation était impensable
» regrette Benoit Bazerolles,
laccase provoque des pertes
irréparables
«La principale nuisance de Botrytis est liée à la
laccase. Cette enzyme d’oxydation attaque en
premier les anthocyanes et les acides phénols
du raisin, dégradant irréparablement la couleur
et les arômes du raisin. Le champignon produit
des molécules entraînant des faux-goûts
dans le vin, ainsi que de l’acide gluconique
qui combine le SO 2 et réduit son efficacité.
Enfin, les vendanges botrytisées, riches en
glucanes, posent d’importants problèmes de
clarification. »
de la Chambre d’agriculture de
Côte d’Or. « En trois jours, on est
passé d’un état satisfaisant à 20%
d’attaque ! se souvient Sébastien
Sauvageot, maître de chai de la
Cave des Hautes Côtes de Beaune.
La maturité tardait, il a fallu faire
des compromis ! ».
La nécessité d’une
protection optimisée
Une protection optimisée contre
le Botrytis est indispensable pour
s’assurer la récolte de raisins sains,
à maturité optimale, en quantité et
qualité suffisantes et compatibles
avec les objectifs de production et
Jean-Christophe
Crachereau,
responsable des
expérimentations
pratiques et
des produits
œnologiques
de la Chambre
d’agriculture de
Gironde
de commercialisation. Les essais
montrent régulièrement que les
meilleures protections sont obtenues
en combinant un programme
anti-botrytis raisonné avec des
mesures prophylactiques.
TELDOR ® , l’évidence anti-botrytis de A à Z
Comme
juillet et août
ont été frais
et surtout
pluvieux, la
pourriture a été
la principale
source
d’inquiétude
en fin de
campagne.
Marie-Laure Panon
du CIVC
• Des vendanges sereines, SANS STRESS
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