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Page 01-4039 Braham - La Nouvelle République

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actuel<strong>La</strong> NR <strong>4039</strong> – Jeudi 2 juin 2<strong>01</strong>14AgricultureLes projets de proximité : un outil dedéveloppement rural intégré qui se généralise, Les projets deproximité de développementrural intégré(PPDRI), véritablesoutils de lapolitique de développementet du renouveaurural adoptésces dernières annéespar le ministèrede l'Agriculture, ontcommencé à se généraliserà travers lepays., Le secrétaire général del’Union nationale des paysansalgériens (UNPA), Mohamed Allioui,a affirmé, mardi à Tizi-Ouzou, son «soutien à la mesurerelative à l’effacement des dettesdes paysans» tout en s’opposantà l’idée de leur poursuite judiciairepar les banques. «J’entendspar dettes, celles concernantl’ensemble des fellahs, dontles aviculteurs et oléiculteurs,ainsi que tous les jeunes promoteursayant bénéficié de créditsà la faveur du dispositifAnsej, ou ceux ayant contractéun crédit pour l’acquisition dematériel agricole», a précisé M.Allioui lors d’une rencontre avec Le programme quinquennal prévoit la réalisation de 12 000 PPDRI. (Photo > New Press)<strong>La</strong> politique du renouveaurural est passée du stadepilote à une échelle nationale,puisque le programmequinquennal(2<strong>01</strong>0-2<strong>01</strong>4) prévu dans cesens porte sur la réalisationde 12 000 PPDRI, a déclaréle secrétaire généralau ministère de l'Agricultureet du Développementrural, Sid-Ahmed Ferroukhi.Près de la moitié de ceprogramme devrait êtrelancée d'ici la fin de l'annéecontre près de 4 000 actuellementen cours, selonM. Ferroukhi. Au moins12 000 localités et 6 millionsde personnes seronttouchées par ce programmeportant sur la modernisationdes villages etksour, la diversificationdes activités économiques,la protection desressources naturelles et laréhabilitation du patrimoinematériel et immatériel.Interrogé sur le rôleque pourrait jouer sonsecteur dans la nouvelleapproche de l'Etat pour unmeilleur développementlocal, M. Ferroukhi a soulignéque ce débat «vientconsolider le travail qui aété fait (par ce secteur)depuis plus de 10 ans enmatière d'amélioration dela gouvernance dans leszones rurales». Pour lui,l'implication des populationsdans l'identification,le suivi et le contrôle desprojets de développementpar les cellules d'animationrurales communaleset de daïra (CARCD) «estun élément de renforcementde la gouvernanceet de l'efficacité des programmesde développementdestinés aux citoyens».«Dans les zonesrurales, très peu dechoses réussissent quandles populations ne sontpas associées, et ce, malgréles efforts déployés entermes d'équipement etde développement», estimece responsable. Pourcela, le ministère «avaitdéjà préparé le terrain ycompris pour le débat actuelqui sera organisé (auniveau régional et national)»,a souligné M. Ferroukhi.Des rencontres dewilaya se tiennent actuellementau niveau régionalen vue de définir uneplate-forme de recommandationset de mandaterles cadres de l’UNPA et les représentantsdu secteur agricole àTizi-Ouzou. Cette mesure d’«effacementdes dettes des paysans,introduite suite au discours duprésident de la <strong>République</strong> à Biskraen 2009, a profité à 158 000paysans». Dans un autre registre,le SG de l’UNPA a appelé les paysansalgériens à adhérer massivementà la Caisse de mutualitéagricole (CNMA) et à la Chambreagricole, afin, a-t-il dit, «de trouverune écoute à leurs doléances,d’une part, et bénéficierdes avantages des multiplesassurances sur leurs biens,d’autre part». M. Allioui a égalementplaidé pour l’ouverture desdes délégués régionauxqui représenteront les citoyens.Elles seront suiviesd'assises régionaleset puis d'assises nationales,qui déboucherontsur une «synthèse globaleconsacrée à la bonne gouvernancedes collectivitéslocales dont les recommandationsseront soumisesau gouvernementpour une mise en œuvreeffective sur le terrain».Les CARCD constituent labase de la stratégie du secteurvisant la créationd'une nouvelle dynamiquede développement socioéconomiqueau niveau localavec l'implication des populationsrurales, selon cemême responsable. Cescellules sont des espacesde concertation, de dialoguemais aussi de prisede décision sur des projetsde développementtouchant la vie des populationsrurales, a-t-il expliqué.Elles ont commencé àexister depuis 2003, deuxans avant la mise en placede la stratégie nationalede développement ruralen 2005. Leur nombre dépasseaujourd'hui 1 000cellules au niveau national,a-t-il expliqué. Outreles élus locaux, la CARCDcompte un animateur etun facilitateur qui ont pourrôle l'identification des populationsciblées par lesprojets de développementet diagnostiquer avec ellesleurs besoins et attentes.<strong>La</strong> cellule devrait fixer lespriorités au sein des communesrurales et essayerde fédérer les acteurs autourdu projet comme ellepeut aussi programmerdes actions au profit desintervenants dans le processusdu projet de développement.«Ce sont desespaces de négociation oùl'on gère les préoccupationset les besoins et essayerd'identifier des solutionsà mettre en œuvre,à suivre et à contrôler,dans la transparence»,selon M. Ferroukhi, pourqui le souci étant d'«améliorerla gouvernance despopulations rurales». Pouratteindre cet objectif, lespouvoirs publics «doiventdonner à ces espaces del'importance et accompagnerleur développement»,suggère-t-il. Il a rappelé,dans ce sens, que le ministèreavait lancé un programmede formation de20 000 personnes composantces cellules. Ces formationsseront dispenséespar 250 formateurs issusdes régions centre, est etouest du pays, formés spécialementpour prendre encharge cette opération.Selon ce responsable, cesformations portent surl'approche participative,la formulation des projetset le fonctionnement desCARCD, l'objectif étantd'«améliorer les capacitésde ces acteurs en termesde construction de projetsviables».Synthèse de D. H.Union nationale des paysans algériensAllioui plaide pour l’effacement des dettes des agriculteursmarchés de détail aux producteurs,en guise de solutioncontre toutes les formes de spéculationsur les produits agricoles,dont la mercuriale montedurant le mois sacré de Ramadhan,a-t-il déploré. «Les intermédiaireset spéculateurs qui parasitentle secteur commercial ontaccaparé 60% des dizaines demilliards que l’Etat a déboursépour promouvoir le secteur depuis2003», a-t-il dit dans cecontexte, tout expliquant cettesituation par l’absence de dialogueet de coordination entre sastructure et la tutelle, ajouté aumanque de contrôle. M. Allioui a,par ailleurs, salué l’heureuse initiativedes oléiculteurs de Tizi-Ouzou, Béjaïa et Bouira qui ontcréé une fédération de l’olive,avant d’annoncer la naissanceprochaine d’une fédération deséleveurs de bétail qui réunira27 wilayas du pays. Les interventionsdes paysans participantà cette rencontre ont soulignél’importance du relèvementdu soutien accordé à lafilière oléicole et à l’agriculturede montagne, et insisté sur lanécessaire extension des surfacesirriguées dans la wilayapar la réalisation de davantagede retenues collinaires, notamment.D. H.Cap Djenet<strong>La</strong> stationde dessalementmise en serviceen octobreLe ministre des Ressourceshydrauliques,Abdelmalek Sellal, a effectuéune visite d'inspectionet de travail dans la wilayade Boumerdès qui l'a conduitnotamment à Cap Djenet oùil s'est rendu compte du déroulementdes travaux deréalisation de la grande stationde dessalement de l'eaude mer. Prévue pour une populationde 100 000 habitantsavec une capacité deproduction de 100 m 3 /j, ellealimentera également 17 villagesenvironnants classéscomme les moins desservisde la wilaya. Il est questionde procéder au raccordementde la station au réseau d'AEPqui permettra l'approvisionnementdes villes de Dellys,et Tighzirt et Azzeffoun dansla wilaya de Tizi Ouzou. Ceprojet de raccordement coûteraà lui tout seul 9 milliardsde dinars alors que la stationde dessalement a dépassé les100 milliards.Le délai de réalisationde la station était de16 mois mais pour descontraintes multiples, notammentsécuritaires, les délaisont été prolongés. En susde l'usine de dessalementproprement dit, il est prévucinq réservoirs allant d'unecapacité de 2 x 2 500 m 3 à4 x 100 m 3 . En aval,une stationde pompage est réaliséeà Dellys pour le réseau dedistribution d'AEP. C'est uneentreprise italienne qui estchargée du projet avec unvolet de formation pour lesAlgériens dans le cadre dupartenariat et du transferttechnologique. Le ministre,qui a appris que le tauxd'avancement des travaux dela station est de 92%, s'estdit confiant quant à la livraisondu projet en octobreprochain. Auparavant, le ministres'était rendu à Boudouaouoù il a procédé à lapose de la première pierred'une station de pompaged'une capacité de productiondans un premier temps de 10000 m 3 . Il s'était déplacé, parla suite, à Keddara pour visiterles travaux du projetd'une station de traitementdes eaux du barrage. Cettestation comprend aussi unraccordement à une stationde pompage et au réseaud'AEP.Néanmoins, ce projet necouvrira pas tous les besoinsd'une population de plus enplus nombreuse, étantdonné que les besoins expriméssont de l'ordre de 3 900m 3 /j alors que les ressourcesne seront que de 2 400 m 3 /j,soit une couverture de 1 joursur 3 ou pis de 1 jour sur 4 (8heures) pour les moins desservis.Reste qu'une réservede 8 000 m 3 existe à TiziNaâma.Sadek

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