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Page 01-4607csearezki - La Nouvelle République

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NRLALA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.comLe football en deuilAbdelhamidKermali : le cheikhtire sa révérencep. 23AprèsAndroid Market surGoogle et iPhone,<strong>La</strong> NR lancel’applicationiPadLigueQuotidien d’information indépendant - n° 4607 - Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>3 - Prix : 10 DAAnnie <strong>La</strong>croix-Rizà <strong>La</strong> NR :«Nous sommesdans une phasede guerresimpérialistescontinues»pp. 4-5D. R.L’EDITO DELARBI BALTAFace à la persistance des rassemblements et manifestationsde chômeurs qui commencent à dégénérerdans certaines villes du Sud, notamment à Ouargla etGhardaïa, les autorités semblent comme débordées ouen tous cas incapables de réagir efficacement et d’apporterdes réponses urgentes. Jusqu’à quand l’Etatcontinuera ainsi à assister à ce glissement dangereux,dont tout le monde est convaincu qu’il est porteurL’Etat impuissant ?d’un projet de déstabilisation majeur de tout le pays,sans rien faire ? Car il est clair que les premièresmesures ou promesses qui ont été annoncées jusquelà(programmes d’emploi et autres avantages sociaux)ne sont pas à même d’apaiser la colère, réelle ouentretenue, de ces organisations de chômeurs, alorsque la contestation menace de gagner d’autres segmentsde la société et d’autres régions du pays. Il nesuffit plus aujourd’hui de dire que ces manifestationssont «manipulées» ou «instrumentalisées» par desforces occultes pour espérer circonscrire ce feu quicommence à prendre de l’ampleur ou voir le mouvementdiscrédité et s’effilocher de lui-même. L’Etat doitréagir plus sérieusement et imaginer rapidement dessolutions, en tenant en compte de tous les aspects,social, politique et sécuritaire. L. B.


actuelLe chiffre du jour<strong>La</strong> NR 4607 – Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>3Plus 30 000 chinois travaillent en Algérie (ambassadeurde Chine).2nations uniesConvention sur le terrorismeinternationalBientôt un groupe de travail à l’ONU.Seules quelques escarmouchesont été signalées dans un quartierde Ouargla. Le bilan est lourd, a-t-on appris auprès de plusieurssources. Des édifices publics ontété saccagés et des véhicules ontété incendiés par des émeutiersdans la majorité sont des adolescents,ont indiqué des habitants.Les liaisons téléphoniques et le réseauinternet ont été rétablis parles services d’Algérie Télécom.Des émeutiers ont détruit troischambres téléphoniques en bétonavant de mettre le feu aux câbles.Cela a isolé non seulement la villede Ouargla mais 4 autres wilayasaussi. Les efforts des équipes d’AlgérieTélécom ont permis de rétablirles réseaux dans la majoritédes quartiers. Le secteur de laposte et télécommunication asubi d’énormes dégâts. Le centrecommercial d’Algérie Télécom aété totalement incendié. Il en estde même pour l’agence postalede Sidi-Amrane. Comme d’habitude,les destructions ont été suiviesde vol de matériel informatiqueau niveau des édifices publicssaccagés. Aucun bilanofficiel n’a été rendu public pourl’instant. Des informations qui restentà confirmer parlent de plusde 30 agents des forces de l’ordreéconomieBourse d’Alger<strong>La</strong> disponibilité des financementsentrave son émancipation.ticMoussa BenhamadiLe rapport du WEF effectuéà partir d’éléments en«décalage» avec la réalité.Retour au calme à Ouargla etrassemblement sans incident à Ghardaïa Une manifestation qui s’est déroulée dans le calme, comme lors de ce précédent rassemblement. (Photo > D. R.), Un calme précaire aété constaté hier dans laville de Ouargla et ce,après des actes de violenceset de destructiondes biens publics et privésdurant trois jours consécutifs.Par ailleurs, le rassemblementdes chômeurs,organisé à Ghardaïa,s’est déroulé sansincident.33 e anniversaire du Printemps berbèreLe RCD appelle à une large mobilisationpour célébrer le 20 Avril à Tizi Ouzou Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) de MohcenBellabès réinvestira la rue, samedi prochain, soit le 20 avril, à Tizi Ouzou, àl’occasion du 33e anniversaire du Printemps berbère, communémentappelé Tafsut imazighen. Dans un communiqué rendu public, hier, cetteformation politique a, par la voix des responsables du bureau régional deTizi Ouzou, appelé à une marche populaire qui s’ébranlera de l’entrée ducampus Hasnaoua, à partir de 11h, pour «la reconnaissance de tamazightcomme langue officielle, la solidarité et l’unité d’action dans le respect dela pluralité, et pour un Etat démocratique et social».«Le RCD, porteur de l’ambition démocratique et sociale, héritée duCongrès de la Soummam qui a inspiré avril 80, appelle les citoyens, lesforces sociales et démocratiques, les associations culturelles, lesorganisations des jeunes et les étudiants à une large mobilisation pourcélébrer le 20 Avril dans l’unité et la fraternité et à prendre partmassivement à cette marche populaire», lit-on à travers le communiquédu RCD. «Il y a trente-trois ans, une nouvelle génération de militants,fidèle aux sacrifices de ses aînés, s’est donné les moyens politiques declamer son opposition au régime hégémonique et totalitaire. Elle aassumé publiquement et pacifiquement les revendications d’une nationalgérienne réconciliée avec son histoire et son identité ainsi que savolonté de vivre dans la démocratie et la liberté», rappelle le RCD dans soncommuniqué. Fort de la justesse des revendications, de l’engagement deses animateurs et du soutien de la population, lit-on encore, le Printempsamazigh est venu à bout de la chape de plomb imposée aux Algériens.Pour le RCD, ce 20 avril 80, repère du combat identitaire amazigh,constitue aussi un jalon essentiel des luttes citoyennes pour l’affirmationdu pluralisme politique et syndical, le respect des libertés fondamentaleset des droits de l’Homme. C’est aussi un moment de rupture avec lapensée unique et le monolithisme qui avaient laminé et asservi la sociétéalgérienne. Ces luttes ont, aussi, estime le parti de Mohcen Bellabès,largement contribué à la reconfiguration géopolitique nord-africaine etpermis à ses peuples de redécouvrir le substrat culturel et identitaireamazigh, et en faire le levier du renouveau politique, économique, socialet culturel aux incidences décisives aux plans national et régional.<strong>La</strong> commémoration du 20 Avril interpelle chacun de nous pour plus dedétermination et de lucidité, rappelle le RCD pour qui, nonobstant lesmaigres acquis enregistrés, la langue et la culture amazigh restent, plusque jamais, discriminées et confinées à leurs aspects folkloriques. «<strong>La</strong>Kabylie, qui a été à l’origine d’une insurrection citoyenne inédite, fait faceà une politique de désintégration et de dévitalisation programmée, et àune stratégie de contre-développement criminelle, engagées par unpouvoir aussi sectaire qu’autiste», conclut le communiqué.Rabah Mokhtariet d’une dizaine de manifestantsblessés. Le Premier ministre quis’est exprimé à ce sujet devantles représentants de la société civileà Oran a déploré les actes desabotage et de destruction debiens publics et privés. «Est-ce decette façon qu’on peut trouverdes solutions à nos problèmes ?»a-t-il souligné. M. Sellal a égalementfait savoir que Sonatrachne peut pas recruter tout lemonde. Elle peut «offrir des postesaux personnes qui ont des qualifications,mais il ne faut pas menercette entreprise à la faillite. Nousdevons la préserver», a-t-il plaidé.Comme il a été signalé, des chômeursvenant de certains endroitsdu Sud se sont rassemblés sur laplace du 1 er -Mai, au centre-villede Ghardaïa. Les organisateursparlent de 1 000 à 2 000 personnesalors que les autorités locales ontdonné le chiffre de 250 individus,la majorité des adolescents. Lesmanifestants ont réclamé du boulot.«Nous voulons notre part dela rente pétrolière», «Pas de discussionsavec les autorités locales»,«Nous voulons discuteravec le Premier ministre».Quelques responsables de cemouvement de protestation ontincité la foule à lancer des injurescontre la secrétaire générale duParti des travailleurs, Louisa Hanoune.Les forces de police qui suivaientles événements de près ne sontpas intervenus. Après quelquesheures de rassemblement, la foules’est dispersée dans le calme etaucun incident n’a été signalé.Les dirigeants du rassemblementont donné rendez-vous aux présentspour la semaine prochaineà Djelfa. En somme, les notablesde la ville de Ouargla ont encoreaujourd’hui«Les observateurs des TICet la société de l’informationen Afrique», une rencontreau Cyberparc de Sidi Abdallah.R E P È R EBELKACEM SAHLI<strong>La</strong>ncement d’un portailweb dédiéà l’élite établieà l’étrangerUn portail web dédié auxcompétences nationales établiesà l’étranger sera lancé, demain àAlger, par le secrétaire d’Etatchargé de la Communauténationale à l’étranger, BelkacemSahli, ainsi que le ministre de laPoste et des Technologies del’information et de lacommunication (MPTIC), MoussaBenhamadi, indique le ministèredes Affaires étrangères dans uncommuniqué. Ce portail, mis enplace en application de laconvention de coopérationconclue par les deuxdépartements ministérielsconcernés, répond à uneaspiration largement partagée parl’élite algérienne expatriée,exprimant constamment sadisponibilité à l’effort dedéveloppement économique etdes technologies innovantes,ainsi qu’à la promotion de larecherche scientifique en Algérie,a précisé le communiqué. Leportail en question vise à créerune plateforme d’échangesinteractifs entre les compétenceslocales et les entités nationalespotentiellement intéressées parl’expérience et le savoir-faire descompétences en activité àl’étranger, note la même source.Développé par les services dusecrétariat d’Etat chargé de laCommunauté nationale àl’étranger, avec l’appui du MPTIC,ce portail a été mis en place avecla contribution de treizeministères, les plus concernés parl’apport des compétences établiesà l’étranger. <strong>La</strong> prochaine étapeportera sur l’élargissement desutilisateurs de ce portail à tous lesdépartements ministériels et auxmilieux des entreprises.I. M.une fois réitéré leur mécontentementsur ce qui s’est passé dansla ville et dénoncent avec fermeté«ces actes de voyous et d’irresponsables».Les habitants deGhardaïa et les représentants dela société civile avec qui nousnous somme entretenus ont égalementtiré à boulets rouges surceux qui se sont autoproclamés«avocats» des sans-emploi de laville. Nos interlocuteurs ontajouté qu’ils regrettent que certainsmeneurs aient compris que«la gentillesse veut dire une faiblesse».Ces derniers ont indiquéque l’Etat ne doit en aucun caspermettre à ces perturbateurs detenter de déstabiliser la sécuritéde la région et du pays.Moncef RédhaVoir sur Internetwww.lnr-dz.com


actuel<strong>La</strong> NR 4607 - Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>33Réda Hamiani«<strong>La</strong> taille des PME ne les prédispose pas à faire appelau marché comme mode de financement», Le président du Forumdes chefs d’entreprises(FCE), Réda Hamiani, a estiméque la taille des entreprisesalgériennes et ledynamisme que connaît lemarché monétaire réduisaientles chances d’unrapprochement entre lesentrepreneurs et le marchéboursier.Dans un entretien accordé à l'APSautour des origines du désintérêtque semblent montrer les entreprisesprivées algériennes pourla Bourse d'Alger, en dépit dequelques pas timides, M. Hamiania expliqué que ces entreprises,B E N I S A FFin de la grèvedes cimentiers<strong>La</strong> raison et la sagesse l'ont enfinemporté au niveau du collectifdes travailleurs de la cimenteriede Béni Saf, et ce, après unelongue et douleureuse grève deplus de 25 jours avec de lourdesconséquences sur ledéveloppement social etl'économie. Ainsi, les travailleursde la cimenterie de Béni Saf (AïnTémouchent) ont décidé, cejeudi passé, de mettre fin aumouvement de grève et dereprendre le travail. <strong>La</strong> plupartdes ateliers ont été aussitôt misen production. Ce retour à demeilleurs sentiments desgrévistes a été salué trèsfavorablement par les partiesconcernées. Selon une sourcecrédible, la décision a été prise,tard dans la nuit de mercredi,après qu'une réunion-marathona été tenue par les membres dela section syndicale de l'usine,précédée par une autre avec lescadres. <strong>La</strong> reprise de travail a éténotifiée en présence d'unehuissière de justice et de l'unionde wilaya de l'UGTA d'AïnTémouchent. Cette dernièreaurait joué, nous dit-on, un rôlede médiateur en convaincant,en dernier recours, les grévistesde cesser l'arrêt collectif detravail pour donner la chance àdes négociations de s'ouvrir.Notre source a ajouté que lesconciliateurs ont indiqué auxtravailleurs avoir trouvé unaccord avec l'organeadministratif principal del'entreprise, son intention des'asseoir, dans les tout prochainsjours, autour d'une table etétudier toutes les revendicationsdes travailleurs, relevées lors del'AG du 6 mars dernier. «Certes,nous avons repris notre travailmais nous continuons derevendiqué nos droits contenusdans notre plate-forme derevendivcations soumises à ladirection du groupe Gica»,lancent des travailleurs.S. Jelloul Les entreprises algériennes ne semblent pas intéressées par la Bourse. (Photo> New Press), Le porte-parole de l'Union généraledes commerçants et artisansalgériens, El Hadj Tahar Boulanouara critiqué certains entrepreneursqui pratiquent desactivités commerciales illégaleset parallèles de grandes quantitésde ciment censées être dirigéesvers des projets, dont une grandepartie est revendue. Ces baronsde contrebande qui sont devenustrès actifs sur le marché des matériauxde construction exploitentleurs cartes professionnellespour atteindre leurs intérêts personnels.L'Algérie importe environ 7 milliontonnes de produits deconstruction entre fer, bois et ciment,représentant le coût de 3milliards dollars, a indiqué, Eldans leur majorité, sont de petitesentreprises dont la taille neles prédispose pas à solliciter unfinancement à partir du marchéboursier. Les autres entreprises,plus importantes, n’ont pas encorela culture d’entreprise pouvantles pousser à envisager lerecours à ce mode de financementet à son utilisation, a-t-il indiqué.De plus, la conjoncture financièreactuelle ne plaide pas pour unrapprochement entre les entrepreneurset la Bourse, selon M.Hamiani. D'abord, «il n’y a pas, ence moment, suffisamment de projetsd’investissement en général.Autrement dit, la demande de financementreste contenue», a-t-ilajouté. En outre, les sources de financementclassique existent etont été relancées par la bonificationdu taux d’intérêt (2%), accordéepar la tripartite, et qui a revalorisél’attrait des offres desbanques en matière de financementdes nouveaux projets, expliqueM. Hamiani qui rappelleque de nouvelles institutions,comme le Fonds de garantie desPME (FGAR), le Fonds nationald’investissement (FNI) et les sociétéde Leasing, sont entrés enMatériaux de constructionLes barons du ciment enflammentles prix sur le marché nationaljeu avec «un réel dynamisme». <strong>La</strong>situation excédentaire desbanques algériennes qui «croulentsous leurs avoirs» expliquepour sa part le côté «marginal»de la Bourse dans le financementdes investissements en Algérie.«On ne recourt pas au marché financierquand le marché monétaireest aussi actif et aussi présent»,a-t-il déduit, regrettant lefait que la Bourse «n'a même paspu être utilisée pour les privatisationsen Algérie ou pour l’opérationde cession de titres deDjezzy».Salima S.Hadj Tahar Boulenouar, lors dela conférence de presse tenue hierà son siège, sous le thème «le marchédu ciment : prix, distribution,spéculation». M. Boulenouar informeraque «18 millions detonnes est le taux de la productionnationale du ciment, dont 12millions de tonnes sont produitespar les unités publiques, et 6 millionsproduites par le Groupe <strong>La</strong>farge,selon des sources officielles.Signalons que l’Etat doit encouragerl’investissement dans ce domaineparce que l’offre n’est pasau même niveau que la demandequi a augmenté ces derniersjours, et en dépit des importations,le déficit est estimé à 5 millionsde tonnes. Les prix du cimentconnaissent une augmentationterrible, a indiqué le porte-parolede l'UGCAA, indiquant quele prix du sac de 50 kg est à 760DA, et que le sac du ciment solidedestiné au grands projets commeles barrages et les ponts a atteintles 1 300 DA. Lors de cette rencontre,M. Boulenouar a appelél'Etat à mettre un terme à ce problème,indiquant que les seulsmoyens sont l'interdiction desprogrammes de maintenance descimenteries de février à novembre,l’acquisition d'autorisationpour l'exploitation de la productionde ce produit par les secteursprivés, la vente du ciment envrac pour les entrepreneurs et ladiminution des charges fiscalespour les distributeurs.Nawel HamiD J A Z A G R O - 2 0 1 3Les fournisseursd’équipementsprésents en forceau SalonLes fournisseurs d’équipementsde fabrication de produitsagroalimentaires, de restaurationcollective et de cuisineindustrielle sont nombreux àproposer leurs services auxprofessionnels visitant le 11e Saloninternational de l’agroalimentaire«Djazagro 2<strong>01</strong>3», qui a fermé sesportes vendredi au Palais desexpositions des Pins maritimes àAlger. Les sociétés algériennes etétrangères sont présentes aussibien dans le segment deséquipements de fabrication ensalles que des matériels deboulangerie ou des groupesfrigorifiques, ou des lignes deconditionnement. Desreprésentants de PME présentes àce Salon ont affirmé que ces offressont destinées aussi bien auxproducteurs du secteuragroalimentaire qu’auxrestaurants et hôtels ou encoreaux entrepôts et commerce dedétail et de gros. Selon desexposants, le secteur del’équipement est un créneauimportant au vu du rythmed’évolution de la constructiond’usines de fabrication dematériels et équipements agroindustriels,d’hôtels, derestaurants, d’entrepôts pour lestockage et de grandes surfacescommerciales. De leur côté, lesvisiteurs ont affirmé que l’offreproposée est conforme à leursprojets pour parvenir à acquérirles standards internationaux dansle secteur de l’agroalimentaire. <strong>La</strong>qualité des produits importés oude fabrication locale, est jugéepositivement par les visiteurs carla gamme d’équipements «est enadéquation» avec leurs attentes.Les exposants ont souligné quel’une des exigences que lesproducteurs doivent s’imposer estcelle de la continuité de la chaînede froid.Or, cette obligation n’est pastoujours respectée. Les fabricantsde matériel frigorifiqueremarquent que pour lesaliments importés, des faillessont souvent constatées à lasortie de conteneurs des ports carils sont transportés au lieu destockage ou de vente sur descamions ne disposant pasd’équipements adéquats. <strong>La</strong>qualité de l’aliment s’en trouvealors altérée, ce qui se répercutesur la santé et la sécurité duconsommateur. <strong>La</strong> solutionproposée consiste à conseillerl’utilisation de camionsfrigorifiques et une bonne chaînedu froid pour la conservation et letransport des aliments. Il est ànoter que, les intoxicationsalimentaires enregistrées enAlgérie en 2<strong>01</strong>2 ont dépassé 4 100cas, dont la plupart durant desfêtes ou en restaurationcollective, selon les chiffres duministère du Commerce.I. M.


actuel<strong>La</strong> NR 4607 - Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>34Entretien avec Annie <strong>La</strong>croix-Riz, historienne française«Nous sommes entrés dans une phasede guerres impérialistes continues» (I), Annie <strong>La</strong>croix-Riz (née en 1947) est une historiennefrançaise, professeur émérite d'histoire contemporaineà l'université de Paris VII - Denis Diderot, ancienne élèvede l'Ecole normale supérieure de Sèvres, agrégée d'histoire,docteur ès lettres, spécialiste des relations internationalesdans la première moitié du XX e siècle et de lacollaboration. Ses travaux portent sur l'histoire politique,économique et sociale de la III e <strong>République</strong>, deVichy et de l’après Seconde Guerre mondiale, la politiqueextérieure du Vatican depuis la fin du XIX e siècle,les relations Europe-États-Unis au XX e siècle, et la stratégiedes élites politiques et économiques françaisesavant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale.Elle est également connue pour son engagement communiste,et membre du PRCF.<strong>La</strong> <strong>Nouvelle</strong> <strong>République</strong> : <strong>La</strong> criseéconomique actuelle nous renvoieà une page sombre de l’histoire del’humanité, en l’occurrence les années’30, sauf que l’on remarqueaujourd’hui l’absence flagrante deforces d’encadrement de la classeouvrière. Pouvez-vous nous expliquercet état de fait ?Annie <strong>La</strong>croix-Riz : Pour expliquercet état de fait, il faut revenir aumoins autant à la première crisesystémique du capitalisme qu’à ladeuxième, c'est-à-dire autant, sinonplus, à la très longue crise de 1873qui a débouché sur la PremièreGuerre mondiale et qui a duré plusde quarante ans. Elle a certes descaractéristiques communes aveccelle des années 1930, encore plusgrave, mais, à la différence de cettedernière, elle a été très longue, àcette date aussi longue que lanôtre. Que signifie une crise trèslongue ? C’est une crise qui, régléede manière drastique, c’est à direse traduisant par des baissesconsidérables de salaire, se déroulesans que le patronat soitconfronté à une situation sociopolitiqueintenable. Le fait que çan’explose pas démontre que le patronata, par une stratégie habile,réussi à la fois à casser les salaireset à le faire globalement accepterpar ses victimes. Cela nous ramèneévidemment à la manière dont lescrises se règlent à la phase impérialiste.A la veille de la PremièreGuerre mondiale, où l’on distinguaitdéjà de fait entre le «centre»(impérialiste) et la «périphérie»(colonisée), Lénine a montré quele patronat avait pu corrompre cequ’il appelait «l’aristocratie ouvrière»: sur la base d’une exploitationcoloniale extrêmement violente,plus violente encore quecelle qui résultait de la baisse drastiquedes salaires ouvriers du«centre», il était possible de dégagerdes miettes pour l’aristocratieouvrière, c’est à dire les cadresdu mouvement ouvrier. Ceux-cis’étaient recrutés dans la catégoriedes ouvriers qualifiés, syndiquésles premiers, et par conséquentau cours de cette crise pendantlaquelle la baisse drastique avaitété, malgré des révoltes ici ou là,globalement supportée, le patronatle plus concentré s’était trouvé enmesure de régler momentanémentla crise en maintenant voire enaugmentant son profit sans provoquerd’explosion sociale. Parexemple, en Italie qui connaissaitune situation sociale explosive, lacrise sociale majeure fut esquivéepar une émigration massive (jusqu’aumillion de départs annuels),comme l’ont montré un certainnombre d’historiens, dont Vera Zamagni,c’était la fuite, l’émigrationou la révolution (Vera Zamagni,Dalla periferia al centro: la secondarinascita economica dell’Italia1861-1981, Bologna, Il Mulino,1990). Cela n’a donc pas été la révolutionmais l’émigration : desmillions d’Italiens privés de terresont fui, ce qui a constitué parconséquent un moyen de maintenirles miettes pour l’aristocratieouvrière. Bref, nous sommes, à laveille de 1914, dans une situationoù, depuis vingt ans, et alors quela crise dure depuis quarante ans,le patronat concentré a pu obtenirun compromis social et politique.Il l’a contracté avec une fractiondes couches supérieures de laclasse ouvrière et des salariés, etces représentants de la classe ouvrièreet des salariés, à l’époque essentiellementde la classe ouvrière,ont été en mesure de convaincreleurs mandants de supporter lacrise. Ce compromis clandestin aservi de toile de fond avant 1914,à la naissance et au développementde ce que l’on a appelé le«réformisme» au sein des partis«sociaux démocrates» (terme qui,à l’origine, ne désignait pas un courantnon révolutionnaire ou réformiste: «social démocrate» avaitété le nom initial du parti qui sevoulait révolutionnaire, parexemple en Allemagne, ou encoreen Russie où le parti s’appelait audébut «parti ouvrier social démocrate»).C’est dans les vingt dernièresannées qui séparent laphase tardive de la crise de 1873du déclenchement de la PremièreGuerre mondiale que se dessineune forme d’acceptation très semblableà ce qui s’est produit aucours de la présente crise systématique.C’est ce qui a conduit leséléments révolutionnaires, en particulierLénine, à dresser l’acte dedécès du mouvement ouvrier international,puisque la Seconde Internationale,fondée en 1889, s’estécroulée dans le fiasco du consentementdonné, avec enthousiasme,par ses éléments nationaux constitutifsà la guerre impérialiste de1914. C’est ce qui l’amène à dénoncer,en termes extrêmementsévères depuis l’été 1914, la SecondeInternationale, à proclamerson décès et à lui réclamer un successeur: les partis dont elle estl’émanation doivent également êtretotalement transformés si la classeouvrière veut mener à bien satâche révolutionnaire, estime Lénine.Ce double mot d’ordre sedessine clairement depuis sa participationà la conférence de Zimmerwald(5-8 septembre 1915). <strong>La</strong>création d’une III e Internationale, Internationalerévolutionnaire, nedevient possible (en mai 1919)qu’après la prise du pouvoir parles Bolcheviks (novembre 1917).Donc quand on compare ce quevous appelez l’absence flagrantede forces d’encadrement de laclasse ouvrière d’aujourd’hui àcelle de 1914, on observe que laprésente et très durable troisièmecrise systémique du capitalismeparvenu à sa phase impérialistenous fait renouer, du point de vuede la structure du mouvement ouvrierinternational, avec ce quis’est passé entre les années 1890 et1914. <strong>La</strong> deuxième crise systémique,celle des années 1930, plusgrave encore que la précédente,entraîne une crise sociale d’uneprofondeur d’autant plus périlleuseà terme que l’URSS connaîtsimultanément un taux de développementexceptionnel. Dans certainscas, la résistance de la classeouvrière débouche sur des mouvementssociaux – notamment enBelgique, et plus encore en France– et rend plus délicat et précairel’usage patronal de l’aristocratieouvrière. <strong>La</strong> gravité et la violencede la crise imposent d’ouvrir lesmarchés par la voie militaire encoreplus rapidement que la premièrefois, d’autant plus que, sifaible qu’il demeure, le mouvementouvrier s’est renforcé. L’État prolétarien,auquel tous les pays impérialistestentent de régler soncompte depuis 1918, apporte ausurplus une aide considérable (dimensionfinancière incluse) auxmouvements révolutionnaires qu’ila aidés à se reconstituer partout.Mais, même dans les pays où, à lafin des années 1930, s’est sérieusementrenforcé le mouvement communiste– cas minoritaire, la phaseprécédant le déclenchement de laguerre permet aux classes dirigeantesde le paralyser. En France,il y a une fraction du mouvementouvrier correspondant à «l’aristocratieouvrière» dont parle Lénine,la SFIO ; le jeune Parti communistea certes fortement progressé sur lecourt terme (1934-1937) mais iln’est pas assez puissant pour pareraux divisions de la classe ouvrière.L’alliance entre le patronat, l’État etl’aristocratie ouvrière sous saforme politique de SFIO et sous saforme syndicale de CGT de Jouhaux,permet la mise hors la loi etl’arrestation des militants révolutionnaires: complètement neutralisésde 1939 à 1940, ils sont momentanémentaussi impuissantsque les rarissimes révolutionnairesde 1914, comme je l’ai montré dansDe Munich à Vichy. Finalement,même dans la crise de 1930 où laconfiguration n’était pas entièrementla même, parce que, aumoins dans certains pays, un mouvementrévolutionnaire s’était reconstitué,on aboutit à la veille dela nouvelle guerre générale à uneconfiguration assez semblable àcelle de 1914 : sur le court ou surle moyen terme, la crise systémiqueaffaiblit considérablement laclasse ouvrière et les salariés, etaboutit à leur quasi-paralysie. Ellen’a pas plus abouti à une révolutiongénérale que la précédente, àl’époque où l’impérialisme a absolumentbesoin de la guerre généralepour réaliser un nouveau partagedu monde.Mais les capacités de reconstitutiondu mouvement ouvrier ontété au cours de la Première Guerremondiale extrêmement rapides.En 1914 règne une paralysie totale,y compris en Russie d’ailleurs,mais la guerre débouche sur unerévolution sociale dans les troisans. <strong>La</strong> situation objective a étéen Russie remarquablement utiliséepar le mouvement révolutionnaire,extrêmement minoritaire jusqu’àl’été 1917. <strong>La</strong> «crise généralede l’impérialisme» dont parle Lénineet la guerre consécutive débouchentsur ce premier État ouvrier,c’est à dire la première ruptureavec la propriété privée desmoyens de production etd’échange.Actuellement, l’impérialisme,comme avant 1914, est confrontéà une crise extrêmement grave,extrêmement longue, qui dured’autant plus longtemps qu’il atrouvé des parades très efficacesà la baisse du taux de profit. Il a pubrutalement accroître ses sphèresd’exploitation, y compris par la liquidationde la propriété publiqueen Union soviétique et dans cequ’on appelait la sphère d’influencesoviétique. Sans parler del’aggravation extrême de l’exploitationdu travail salarié tant aucentre qu’à la périphérie de lasphère impérialiste traditionnelle(celle d’avant la chute de l’URSS),dans le cadre d’une intensificationde la mondialisation du capital. Jedis bien intensification, seulement,car il suffit de lire L’impérialisme,stade suprême du capitalisme deLénine (cf. infra) pour comprendreque la mondialisation du capitaldate de plus d’un siècle. Ainsi,mieux encore que dans les années1930, les fractions monopolistesdu capital ont-elles pu maintenirvoire augmenter considérablementleur profit depuis ces quaranteans.Bref, la conjoncture est aussi noirequ’en 1914. Mais ce qui s’est passéen 1917 autorise les plus grandesespérances.


actuel<strong>La</strong> NR 4607 - Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>35Le concept de synarchie revientbeaucoup dans vos travaux, pourriezvousnous expliquer ce qu’ilreprésente ?<strong>La</strong> synarchie n’est pas un concept mais uneréalité tangible. C’est une forme de regroupementdu capital financier ultra-concentréqui a été créé en 1922, année particulièrementimportante, où la crise financièreitalienne entraîna une intervention massivedu grand capital international. L’Italie étaitun pays très endetté auprès de ce dernier,qui est intervenu directement dans le règlementde sa dette, règlement financier etpolitique, comme l’a montré l’ouvrage deDouglas J. Forsyth, The Crisis of LiberalItaly : Monetary and Financial Policy,1914–1922 (Cambridge, Cambridge UniversityPress, 1993). Ces tractations fournissentla clé de la solution politique Mussolini– très proche de celle que prévoyaient récemment(et prévoient probablement toujours)les instances internationales du capital(BCE, FMI) avec la solution Monti – et quitriompha en 1926 au Portugal avec Salazar.Donc, le capital international qui évidemmentn’a pas attendu 1922 pour s’organiser,se concerte en tout cas alors en se posantune question générale : les institutionspolitiques ici ou là peuvent-elles permettrede régler des situations d’endettement et decrise comme celle de l’Italie ? <strong>La</strong> réponse estnon : la «démocratie parlementaire» ou baptiséetelle doit être remplacée par une solutionà poigne qui permettra de régler ladette extérieure italienne en obtenant de laclasse ouvrière, des salariés et des paysans,des sacrifices tels que l’Italie pourra honorerses obligations financières à l’égard deses créanciers étrangers. C’est en cettemême année que se constitue en France cequ’on appelle la synarchie, reconstitutionpar un certain nombre de banquiers, financierset représentants du capital industrieltrès concentré, d’un petit noyau de gensqui s’étaient retrouvés sur les bancs del’Ecole polytechnique ou d’autres grandesinstitutions aboutissant en France à la fonctionde grand banquier. Pour ne pas entrerdans les détails ici, j’explique ce processusà la fois dans Le choix de la défaite sur les années1930, De Munich à Vichy et dans la nouvelleversion de mon ouvrage Industriels etbanquiers français sous l’occupation, à paraîtreen août 2<strong>01</strong>3. Donc, ces gens qui sontau départ une douzaine, on en connaît onzedont la liste exacte figure dans Le choix dela défaite (p. 37)- se réunissent en reconstituantune association que le polytechnicienSaint Yves d’Alveydre avait créée dans lesannées 1880, comme il ressort de diversesarchives policières. Comme le savent ceuxqui font de l’histoire intérieure, les archivesde la police constituent la source privilégiéesur le détail de la vie politique d’unpays : elles décrivent avec précision lecontrôle capitalistique de la presse, des partis,des institutions, des individus etc.Cette synarchie représentait la hautebanque, Banque de France incluse, sous laforme initiale de la banque d’affaires Worms,de la banque Lehideux, bientôt c’est peutêtrele douzième fondateur dont on ignorele nom la banque d’Indochine, mastodontecomparable pour l’Indochine à la Banque deFrance puisqu’elle a le droit d’y battre monnaie.S’y ajoute un groupe inconnu de tousmais qui a pourtant une importance considérabledans le dispositif politico-électoraldu grand patronat, comme énorme bailleurde fonds : le groupe de Nervo, dont un émissaire,Henry Du Moulin de <strong>La</strong>barthète, a étéun homme politique au rôle crucial entre lefascisme des années 1930 et Vichy (il futchef du cabinet civil de Pétain). Il a, commeje le montre dans mes deux ouvrages surl’avant-guerre, joué un rôle énorme dans lasynarchie (et son aile marchante, la Cagoule)et dans le complot qui aboutit enFrance à la liquidation de la <strong>République</strong>.Pour parler clair, ce sont des groupes particulièrementengagés dans le commerceinternational, le transport maritime, le fret,l’investissement colonial, partie prenantedu capital international et de son organisation.<strong>La</strong> synarchie est donc une incarnationde la haute banque, de l’industrie lourde,avec le Comité des Forges et le Comité desHouillères, poids lourds de l’économie etprincipaux décisionnaires français.D’ailleurs, parmi les douze fondateurs, ontrouve le chef du Comité des Houillères,Henri de Peyerimhoff, un des chefs aussi, dimensionfinancière incluse, du fascismefrançais. <strong>La</strong> caractéristique commune deces hommes est qu’ils sont pratiquementtous issus de l’Action française, véritablematrice du fascisme français, comme l’amontré Brian Jenkins dans une communicationremarquable «L’Action française à l’èredu fascisme : une perspective contextuelle»(in Michel Dobry, éd., Le mythe de l’allergiefrançaise au fascisme, Paris, Albin Michel,2003, p. 107-154). Ce noyau de douze personnesest beaucoup plus étroit que cequ’en 1936, à la faveur de la campagne électorale,la gauche appelle «les 200 familles»,c'est-à-dire les deux cents plus gros actionnairesde la Banque de France. Je dirais quec’est plutôt le noyau du gouvernement de laBanque de France, sachant que ledit «gouvernement»,c'est-à-dire la petite structuregroupée autour du gouverneur, est à échelleplus ou moins rapprochée intégrée à la synarchie.On les retrouve pratiquement tous.Ce petit groupe s’étoffe ensuite un peu. Sonnoyau économique, au milieu des années1930 est constitué d’une trentaine de personnes: les deux principaux rapports policierssur la synarchie, respectivement demai ou juin 1941 (rapport Chavin, citant les46 principaux «affiliés») et de juillet 1942(Service des Sociétés secrètes, 97 noms),fournissent la petite centaine des plus importants.Sur ce nombre, une trentaine degrands lieutenants financiers sont décisifs;je qualifie ceux qui sont particulièrement utilisésà des fins de propagande de «sous-synarques: pourvus d’un rôle important dansle dispositif idéologique et politique, ils nesont pas des décideurs au sens propre duterme, les décideurs se bornant à ceux quitiennent les cordons de la bourse, c'est-à-direvraiment le cœur du capital.Ce sont donc ces gens qui décident dans lesannées 1920 qu’il faut se débarrasser de la<strong>République</strong>, démocratie parlementaire quifonctionne d’ailleurs de manière bien moinsdémocratique qu’il ne semble. Il faut s’en débarrasserparce que, compte tenu des enjeuxdes années 1920 qui viennent d’êtreréglés en Italie en octobre 1922, il faut établirun système politique qui empêche efficacementles masses de se défendre. Or, lesystème parlementaire français assure unecertaine efficacité de la défense avec des partis,des syndicats qui, même compréhensifs,dociles au patronat et mollassons, sontsensibles aux desiderata de leur électorat.Ils opposent donc une force de résistancetrès désagréable et font tarder les solutionsprescrites par le grand capital, qui considèreque la suppression des partis et des syndicatspar Mussolini est une bien meilleure solution.Actuellement, l’impérialisme, comme avant 1914, est confronté à une crise extrêmement grave,extrêmement longue, qui dure d’autant pluslongtemps qu’il a trouvé des parades très efficaces àla baisse du taux de profit.L’affaire commence dans les années 1920avec deux premières tentatives de putsch.J’ai évoqué ce qui s’est appelé le projet de«putsch Lyautey», préparé entre 1926 et1928. Ensuite, vu les configurations politiquesobtenues (notamment la collaborationrégulière de la gauche, à l’époque leparti radical, avec la droite, pour appliquerdes politiques d’austérité), la synarchie sepose moins directement la question jusqu’àl’explosion de la crise de 1929-30 et en particuliersa phase systémique bien connue de1931.C’est à ce moment-là que la synarchie, issuedu petit noyau aristocratique du capital,s’étend dans les grandes écoles, parce qu’illui faut disposer de grands exécutants, tantdans la gestion de ses intérêts privés qu’ausein de l’appareil d’État : c’est l’inspectiondes Finances, institution reine de l’Ecolelibre des sciences politiques (prédécesseurde l’Institut d’études politiques) qui, en premierlieu les lui fournit. En 1930 est fondé leComité X-Crise, dirigé par Jean Coutrot et sesamis, structure qui recrute à l’Ecole polytechniqued’autres grands lieutenants docileset bien payés, ce qui est assez facilecompte tenu à la fois des pratiques techniqueset de l’origine sociale des intéressés.On recrute aussi dans d’autres grandesécoles, par exemple l’Ecole normale supérieure,qui fournit des idéologues et des«plumes», ces jeunes gens sachant bienécrire, comme Centrale, etc. Puis, à partir de1934-1936, la synarchie sort des bureaux dela banque Worms, qui dirige ce recrutement.Dans une phase de radicalisation populaire,d’amélioration de la défense ouvrière ou deperspectives d’amélioration, et alors qu’ellen’est qu’un petit groupuscule qui a évidemmentbeaucoup d’argent, qui finance lesjournaux, les partis, elle est contrainte des’acquérir une assise élargie. Jean Coutrotest chargé avec d’autres de constituer denouveaux comités que j’appelle, j’en donnela liste bien sûr (Le choix de la défaite, chap.1 et 6) comités «attrape-tout». Ils permettentà la banque Worms de recruter dans desmilieux qui appartiennent à la petite et à lamoyenne bourgeoisies et au sein, plus largement,de la gauche anticommuniste.(A suivre)Entretien réalisé à Parispar Mohsen Abdelmoumenet Jocelyne De RuytterSite web d’Annie <strong>La</strong>croix-Riz : http://www.historiographie.info/


échos<strong>La</strong> NR 4607 - Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>36I N F O SE X P R E S SACCIDENTS DE LA ROUTE40 morts et 1 298blessés en unesemaineQuarante personnes ont trouvé lamort et 1 298 autres ont été blesséesdans 996 accidents de la circulationsurvenus entre le 31 marset le 6 avril 2<strong>01</strong>3 sur l’ensemble duterritoire national, selon un bilande la direction générale de la Protectioncivile rendu public mardi.Le bilan le plus lourd a été enregistrédans la wilaya de M’sila avec8 personnes décédées et 110 autresblessées et qui ont été prises encharge par la Protection civile dans25 accidents de la circulation, a-tonindiqué de même source.7.371 interventions ont été effectuéeset se sont soldées par laprise en charge de 1 025 blessés,6159 évacuations sanitaires et letransport de 59 cadavres. En outre,les agents de la Protection civileont effectué 742 interventions pourprocéder à l’extinction de 482incendies urbains, industriels etincendies divers, a-t-on ajouté.A.-B. M.INDUSTRIE DU PAPIERTonic Industrieen quête de partenairesétrangersLe groupe papetier Tonic Industrie,repris en 2<strong>01</strong>1 par l’Etat, est à larecherche de partenaires étrangerspour développer son activité ets’ouvrir à l’international, a indiqué,jeudi à Alger, son PDG, MustaphaMerzouk. L’une des résolutionsdu Conseil des participations del’Etat (CPE), suite à la reprise parl’Etat du groupe privé Tonic Emballage,était de trouver des partenairestechnologiques étrangerspour «nous accompagner dansl’organisation de notre activité etla maîtrise de l’exploitation de noséquipements», a-t-il précisé àl’APS. Tonic Industrie vise également,à travers ces éventuels partenariats,d’augmenter ses capacitésde production et de décrocherdes parts de marchés au niveauinternational, a ajouté M. Merzoukqui s’exprimait en marge du Saloninternational de l’agroalimentaireDjazagro 2<strong>01</strong>3.R. N.TISSEMSILTLes bidonvillespoussent commedes champignonsau chef-lieu de wilayaEn dépit des actions menées parles pouvoirs publics contre lesconstructions illicites, le phénomènesemble avoir pris racine aupoint où ce type de constriction estreparu de plus belle dans cettelocalité. En effet, ces derniers mois,les constructions illicites poussentcomme des champignons au cheflieude wilaya, c’est-à-dire à HaïHassen, en face des 51 villas del’EPLF. <strong>La</strong> semaine dernière, nousavons appris de source fiablequ’une importante superficie a étémorcelée en une vingtaine de lotsde terrain destinés à des constructionsillicites. Pour information,des dizaines de constructions illicitesvoient le jour quotidiennement.Abed MeghitPréparation de la saison estivale à Bordj Bou-ArréridjPremier regroupement régionaldes directeurs de la Protection civile, <strong>La</strong> direction générale de laProtection civile a organisé àBordj Bou-Arréridj le premierregroupement régional desdirecteurs du secteur des 25wilayas de l’est et du sud-estdu pays, à savoir Ghardaïa,Mila, Souk Ahras, Khenchela, ElOued, Taref, Boumerdès, Illizi,Ouargla, M’Sila, Constantine,Guelma, Annaba, Skikda, Sétif,Jijel, Tizi Ouzou, Tébessa,Tamanrasset, Bouira BiskraBéjaïa, Batna, Oum El Bouaghiet Bordj Bou Arréridj.Ce regroupement, qui avait pour objectifde préparer la saison estivale pour l’annéeen cours, a permis aux officiers présentsde revenir sur le bilan de 2<strong>01</strong>2.Au cours de cette journée, les participantsont, en plus de la mise en œuvre dudispositif de surveillance des plages, deprévention et de lutte contre les feux deforêt et de récoltes, aux différents niveauxpréventif, organisationnel et opérationnelde l'année 2<strong>01</strong>3 , débattu des bilans del'année 2<strong>01</strong>2. Ils ont mis en évidence lesaspects positifs mais aussi négatifs ettirer les enseignements nécessaires. Ainsi,malgré ce dispositif, qui a été marqué parl’introduction de nouveaux volets préventif,organisationnel et opérationnel etsurtout la mobilisation de 22 colonnesmobiles dans les wilayas classées à hautrisque, les unités de la Protection civileont effectué 44.080 interventions sur lepremier front (forêts) et 24.262 pour le second(noyage) d’enregistrer 102 cas dedécès dont 69 au niveau des plages interdites.Les agents, qui ont perdu deux desleurs au cours de la même année, n’ontL A C H R O N I Q U E D EChérif AbdedaïmDe péril en péril (I)Après le péril rouge (communiste) et le périlvert (islamiste), voilà le péril jaune quifocalise l’attention des populationsoccidentale à travers une campagnepropagandiste afin de contrer l’incommensurableprogression de la Chine. Un pays qui a usé d’unestratégie douce, contrairement à celle des néoconsaméricains ou de leurs compères francobritanniquesqui croyaient réussir à recoloniser lespeuples avec une stratégie d’un autre âge. Ainsi,après avoir ruiné l’Irak, l’Afghanistan, la Palestine,la Libye et la Syrie, les Américains et leurs sbireseuropéens brandissent le spectre chinois. Etpourtant, toutes les nations de l’Indochine ont étébombardées jusqu’à être renvoyées à l’âge depierre parce que les demi-dieux occidentauxn’étaient pas disposés à tolérer — et pensaientqu’ils ne devaient pas tolérer —, ce que lesAsiatiques désiraient réellement ardemment. Viêt-Nam, Cambodge, <strong>La</strong>os, des millions de tonnes debombes pleuvaient depuis les fameux B-52 ,assassinant des enfants, des femmes… et sansrepentance aucune. L’Indonésie a été détruite parle coup d’Etat de 1965, par l’alliance degouvernements occidentaux, de militaires fascistesindonésiens et les élites du pays ainsi que par desfanatiques religieux de la plus grande organisationmusulmane. Entre 2 et 3 millions de personnessont mortes, y compris celles appartenant à laminorité chinoise. Professeurs, artistes, penseurs,tous ont été assassinés ou étouffés. Dans ce cas,l’impérialisme a créé une nation soumise, presquedépourvue de base intellectuelle, incapablecomptabilisé aucun mort parmi les riverainsdes forêts touchées par ces incendiescontre 6 en 2<strong>01</strong>1. Notons que des dizainesde milliers d’hectares de forêt sontpartis en fumée également. C’est la wilayade Jijel qui a été plus dévastée avec7.446 hectares. Des recommandationsont été adoptées par les participants quivont servir de document de base pourl’élaboration du dispositif qui sera adoptépour prévenir tous ces risques durantl’été 2<strong>01</strong>3, a déclaré le colonel MohamedKhellaf, directeur de la coordination de laprévention à la direction générale de laProtection civile, qui a présidé ce regroupement.Parmi ces recommandations on noterale traitement des lacunes constatées, l’unificationdu mode d’action, le développementde l’intervention d’urgence avecl’apport des wilayas limitrophes, l’utilisationdes bulletins météo qui annoncentde fortes chaleurs et pas seulement lespluies, la formation continue des agentset l’encouragement de la société civile àparticiper aux opérations de sauvetagedans les catastrophes,plus particulièrementles incendies de forêts. Un autreregroupement est prévu jeudi prochainà Chlef et qui regroupera les wilayas del’ouest et du sud- ouest du pays.S.-K. B.même d’analyser sa propre chute. L’Amériquelatine : violée à plusieurs reprises, du Mexique à la<strong>République</strong> dominicaine, de Cuba jusqu’à laGrenade, Panama, Haïti, Brésil, Argentine,Colombie et Chili. Pendant des années, desdécennies et des siècles. Presque tous les pays del’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud ainsique des Caraïbes ont été dévastés à un momentde leur histoire.Les récents putschs contre les gouvernementsprogressistes du Honduras et du Paraguay ont étémis en application sous le leader suprême libéralde l’Occident et «défenseur de la démocratieglobale», le président Barack Obama. Au Moyen-Orient, des royaumes et des émirats entiers jouentdes coudes entre eux pour qui sera lecollaborateur le plus servile des intérêtsoccidentaux, qui acceptera le plus de basesmilitaires des Etats-Unis d’Amérique sur sonterritoire, qui tuera, arrêtera ou torturera le plus degens, opposants à la dictature globale del’Occident. Mais c’est la Chine, naturellement, quimet en danger de manière inacceptable le droitancestral européen et américain de régner sur lemonde. Ou, pour être plus précis, le «danger» estpartagé par la Chine, la Russie et l’Amériquelatine, qui ont réussi à se libérer des chaînesoccidentales et à avancer sur leurs propreschemins politiques, sociaux, culturels et dedéveloppement. Quels qu’ils soient, maisles leurs !(A suivre)C. A.Skikda : une bande spécialisée dansle trafic de voitures démanteléeLes services de la police judiciaire de Skikda ont démantelé une bandede six individus spécialisés dans le trafic international de voitures et lafalsification de documents administratifs, a-t-on appris auprès de lasûreté de wilaya. (Photo > D. R.)Tébessa : une femme et ses trois enfantsdécouverts assassinés à Bir MokademUne femme et ses trois enfants, dont l’âge n’a pas été précisé, ont étédécouverts morts assassinés vendredi matin en leur domicile à Bir Mokadem(40 km de Tébessa), a-t-on indiqué de source sécuritaire. Le mobile et lescirconstances de cet acte criminel, dont le ou les auteurs sont activementrecherchés, seront établis à l’issue de l’enquête diligentée par les services depolice, a ajouté cette source. (Photo > D. R.)Constantine : les lauréats du concoursCirta Science bientôt connusLes noms des heureux gagnants du 5 e concours scientifique Cirta Science,organisé annuellement à Constantine par l’association Sirius d’astronomie,seront connus samedi au cours d’une cérémonie prévue au palais de laculture Malek-Haddad, a-t-on appris, jeudi, du président de cetteassociation, le P r Jamal Mimouni. (Photo > D. R.)Transport aérien : Air Algérieva acquérir 16 avions<strong>La</strong> compagnie aérienne Air Algérie a lancé un avis d'appel d'offres international restreint pourl'acquisition de 16 aéronefs neufs, dont 2 de transport de marchandises (cargos). Cet appeld'offres, publié dans la presse nationale, concerne l'acquisition de 8 avions de 150 places, 3 de250 places, 3 autres de 70 places et 2 appareils cargos d'une capacité de 13 à 20 tonnes.(Photo > D. R.)


monde<strong>La</strong> NR 4607 – Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>37SyrieLondres a la preuve del'utilisation d'armes chimiques,Des scientifiquesde l'arméebritannique onttrouvé des preuvesmédico-légales quedes armes chimiquesavaient été utiliséesdans le conflit enSyrie, a rapporté lejournal The Timessamedi.Un échantillon de terreprélevée dans une zoneproche de Damas et sorticlandestinement du paysvers le Royaume-Uni a apportéla preuve qu'«un certaintype d'arme chimique»avait été utilisé, ont indiquédes sources du ministèrede la Défense citéespar le quotidien britannique.Les tests ont étéconduits au départementde recherche chimique etbiologique du ministère dela Défense britannique àPorton Down, est-il précisédans l'article, qui fait laUne. Les pays occidentauxont des «preuves solides»que des armes chimiquesont été utilisées au moinsune fois dans le conflit syrien,avaient par ailleursindiqué jeudi des diplomatesà l'ONU. L'unité britanniquen'a pas été en mesurede déterminer si lesarmes avaient été utiliséespar le régime du présidentBachar al-Assad ou par lesrebelles qui le combattent,et si cette utilisation avaitété systématique, indiqueThe Times. «Il y a eu certainesinformations selonlesquelles ce serait justeun puissant agent antiémeutemais ce n'est pas lecas - c'est autre chose,bien qu'il soit impossiblede dire avec certitude qu'ils'agit de gaz sarin», a détailléune source anonymecitée par le journal.Joint par l'AFP, le ministèrede la Défense n'a pas souhaitéfaire de commentaires,alors que le ministèredes Affaires étrangèresa dit être«profondément inquiet»vis-à-vis d'une éventuelleutilisation d'armes chimiques.«Nous avons fait part denos inquiétudes au secrétairegénéral de l'ONU etsoutenons pleinement sadécision d'enquêter», a déclaréun porte-parole.«L'utilisation d'armes chimiquesserait un crime terrifiant.Ceux qui ont ordonnél'utilisation d'armeschimiques et ceux qui ontparticipé à leur utilisationdevront rendre descomptes.» <strong>La</strong> guerre fait rage dans le pays depuis mars 2<strong>01</strong>1. (Photo > D. R.)Le gouvernement syrien etl'opposition armée s'accusentmutuellement d'avoiremployé des armes chimiquesdans la guerre civilequi fait rage dans lepays depuis mars 2<strong>01</strong>1.Damas a déposé le 20 marsune requête officielle pourune enquête de l'ONU, seplaignant d'une attaqueaux armes chimiques parles rebelles le 19 mars àAlep. Une mission d'experts,conduits par le SuédoisAke Sellstrom, a étéconstituée par l'ONU.Mais les autorités syriennesont refusé cette semainel'accès à leur territoireaux membres decette mission, Ban Kimoonayant souligné que«toutes les allégations» feraientl'objet d'enquêtes.<strong>Nouvelle</strong> riposte d'Israëlà des tirs venant de SyrieL'armée israélienne a annoncéavoir procédé vendredià des tirs d'artillerieen territoire syrien en riposteà des tirs sur ses militairesdéployés sur le plateaudu Golan. Tsahal ditne déplorer aucun blessé.<strong>La</strong> guerre entre l'armée syrienneet les rebelles quiveulent renverser le présidentBachar al Assad a desrépercussions sur le plateaudu Golan depuisquelques semaines. Destirs atteignent parfois ceshauteurs, occupées par Israëldepuis la guerre desSix-Jours depuis 1967.Israël a annexé ce territoireen 1981. Cette initiativen'a pas été reconnuepar la communauté internationale.Une Force des Nationsunies chargée d'observerle désengagement (Fnuod)est déployée sur la lignede cessez-le-feu. Une porteparolede l'armée israéliennea dit ne pas savoir siles tirs provenaient de l'arméesyrienne ou des rebellesni s'ils étaient délibérésou non.L'incident a été notifié à laFnuod, précise Israël.R. I./Agence<strong>La</strong> Syrie veut des sanctions contre Al-Nosra, l'opposition dans l'embarras Le régime syrien a appelé jeudi le Conseil desécurité de l'ONU à sanctionner le Front Al-Nosra,le groupe le plus influent au sein de la rébellion,après l'annonce officielle de son adhésion auréseau Al-Qaïda, tandis qu'à Washington, leprésident Barack Obama débloquait une aidealimentaire et médicale de dix millions dedollars pour la rébellion syrienne. Profitant del'aubaine représentée par l'acte d'allégeancepublic d'Al-Nosra au chef d'Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri qui a appelé à l'établissement d'un Etatislamique en Syrie, le pouvoir s'est empressé dedemander à l'ONU de classer le groupe sur sa«liste noire» des entités et individus liés auréseau extrémiste. <strong>La</strong> demande formulée par leministère des Affaires étrangères fait référenceaux résolutions 1267 et 1989 qui prévoient dessanctions comme un gel des avoirs, uneinterdiction de voyager et un embargo sur lesarmes et qui comprennent actuellement 64entités et 227 individus. Depuis le début en mars2<strong>01</strong>1 du conflit en Syrie, déclenché par unerévolte pacifique qui s'est ensuite militariséeface à la répression, le régime de Bachar al-Assad, se refusant à admettre toute contestation,accuse les rebelles d'être des «terroristesfinancés par l'étranger». Le ministère syrien ad'ailleurs souligné dans un communiqué avoir«régulièrement averti l'ONU sur les liens entre lesgroupes terroristes armés et Al-Qaïda, ainsi quesur les crimes du Front al-Nosra». Les Affairesétrangères syriennes ont demandé au Conseil desécurité de faire pression sur «les Etats quisoutiennent le terrorisme en Syrie pour qu'ilscessent leurs activités illégales», en référencenotamment à la Turquie, à l'Arabie Saoudite et leQatar. Ces pays sont accusés par Damas d'abriteret de financer les rebelles, regroupés en majoritésous l'ombrelle de l'Armée syrienne libre (ASL)mais qui ne comprennent pas Al-Nosra, groupedéjà classé sur la liste des "groupes terroristes"établie par Washington qui le soupçonnait deliens avec Al-Qaïda. Ce n'est que mercredi que lechef d'Al-Nosra a confirmé publiquementl'adhésion du groupe jihadiste bien organisé etarmé à Al-Qaïda, une annonce qui a d'ailleursplongé l'opposition dans l'embarras.R. I./AgenceCorée du Nord«L'heure est critique»,dit Kerry à Pékin,le secrétaire d'Etat américainJohn Kerry est arrivé samedià Pékin pour tenter deconvaincre les autorités chinoisesde hausser le ton sansdélai avec la Corée du Nord etd'œuvrer au difficile dégelentre Séoul et Pyongyang.Après une étape à Séoul où ila réaffirmé le plein soutien deWashington à son allié sud-coréen,John Kerry s'est entretenudans la capitale chinoiseavec le ministre des Affairesétrangères Wang Yi et le présidentXi Jinping. «Il y a manifestementd'énormes défis àvenir, et je me réjouis d'avoircette conversation avec vousaujourd'hui», a-t-il déclaré àWang, lequel a convenu queleur entretien survenait à un«moment critique» de la crise.«L'heure est critique», a égalementestimé John Kerry enétant reçu par le président Xi.«Monsieur le président, l'heureest assurément critique avecdes défis très difficiles à surmonter,dont les problèmesdans la péninsule coréenne», adit M. Kerry en citant aussil'Iran et son armement nucléaire,la Syrie et le Moyen-Orient.Les Etats-Unis et la Corée duSud, mais aussi le Japon directementmenacé vendredipar Pyongyang d'une frappenucléaire, cherchent à dissuaderla Corée du Nord de procéderà un tir d'essai d'un oude plusieurs missiles decourte et moyenne portée susceptibled'embraser la péninsulecoréenne. Depuis un an,Pyongyang a effectué deux tirsde fusée (dont un réussi endécembre) considérés par lesOccidentaux comme des essaisdéguisés de missiles balistiques,et un essai nucléaire(le 12 février dernier) qui lui avalu un nouveau train de sanctionsà l'ONU. Engagé dansune escalade que rien n'a puenrayer jusqu'à présent, ignorantles mises en garde de sonvoisin chinois, le Nord a récemmentdéployé sur sa côteorientale deux missiles Musudan,d'une portée théoriquede 4 000 kilomètres, soit la capacitéd'atteindre la Corée duSud, le Japon et même l'îleaméricaine de Guam. L'éventueltir de missile pourrait survenirautour du 15 avril, jouranniversaire de la naissancedu fondateur du pays, Kim Il-Sung, estiment les experts. Orla Chine, seul allié de poids etsoutien économique de laCorée du Nord, peut et doituser de son influence pour luitordre le bras avant qu'ellecommette l'irréparable, estimentles Etats-Unis. «<strong>La</strong> Chinea un énorme potentiel pourfaire la différence à ce sujet etj'espère qu'à l'occasion de nosentretiens, nous pourronsnous entendre sur les moyensde désamorcer les tensions»,a déclaré John Kerry dans uncommuniqué conjoint avec laprésidente sud-coréenne ParkGeun-Hye diffusé avant sondépart de Séoul.R. I./Agence John Kerry s’entretenant avec les autorités chinoises.(Photo > D. R.)EgypteLe nouveau procès de l'exprésidentMoubarak tourne court, Le nouveau procès de HosniMoubarak a tourné court samedi,le juge se récusant de lui-mêmelors d'une brève audience chaotiqueoù l'ancien homme fort del'Egyte est apparu sûr de lui et détendu.Le juge Moustafa HassanAbdallah, mis en cause pour l'acquittementde dignitaires du régimedéchu lors d'un autre procès,s'est déclaré «embarrassé»quelques secondes après une arrivéehouleuse dans la salle de lacour criminelle installée à l'écolede police en périphérie du Caire.Il a renvoyé le dossier devant unecour d'appel, qui devra choisir unnouveau tribunal. M. Moubarak,qui aura 85 ans en mai, a assisté àla scène enfermé dans une cagegrillagée, vêtu de blanc et assissur une civière, le regard cachépar des lunettes de soleil. Il a attendule début de l'audience en bavardantavec ses deux fils, Alaaet Gamal, qui comparaissaient euxaussi. Renversé en février 2<strong>01</strong>1par une révolte populaire après 30ans de pouvoir sans partage etdétenu quelques mois plus tard, ildevait être jugé pour la mort deprès de 850 personnes lors dusoulèvement (25 janvier-11 février2<strong>01</strong>1), et pour corruption. Lorsd'un procès en 2<strong>01</strong>2, il avait étécondamné à la prison à perpétuitépour ces mêmes accusations,mais ce verdict a été ensuite annuléà la suite d'appels interjetéspar M. Moubarak et le parquetqui réclamait la peine de mort.R. I./Agence


économie<strong>La</strong> NR 4607 – Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>38Union européenneLutte contre l'évasion fiscale,Les Européens se sont emparés de la lutte contrel'évasion fiscale, au menu des discussions desministres des Finances hier à Dublin puis de leursdirigeants au mois de mai, malgré des résistancesencore fortes au sein de l'UE.I N F O SE X P R E S SBarack Obama : il a gagné600 000 dollars en 2<strong>01</strong>2contre 800 000 en 2<strong>01</strong>1«Je vais faire le point sur les positionsde mes collègues pourpouvoir indiquer la marche àsuivre», afin que la Commissioneuropéenne puisse «agir rapidement»,a expliqué samedi le ministreirlandais, Michael Noonan,dont le pays assure la présidencetournante de l'UE. <strong>La</strong>veille, ses collègues des six plusgrands pays de l'UE s'étaient retrouvésdans un format inéditpour une conférence de pressecommune afin d'affirmer leur déterminationà s'attaquer au secretbancaire en Europe, tandisque le président du Conseil européen,Herman Van Rompuy,annonçait que l'évasion fiscalefigurerait au menu du prochainsommet européen du 22 mai. «Ilfaut saisir l'élan politique actuelpour traiter ce problème crucial»,a-t-il dit. A la suite des révélationsdu Offshoreleaks surdes détenteurs de comptes dansBourseLes courtiers de Wall Street s'apprêtentà entrer la semaine prochainedans le vif de la saisondes résultats trimestriels, notammentceux de grandes banqueset de groupes technologiques,dans une Bourse qui ne semblepas vouloir se départir de sonhumeur acheteuse. Au cours descinq dernières séances, le DowJones Industrial Average, indicevedette réunissant 30 valeurs deWall Street, a avancé de 2,06% à14.865,06 points après avoir atteintjeudi un nouveau recordhistorique. Le Nasdaq, où dominentles valeurs technologiques,a gagné 2,84% à 3.294,95 points.des paradis fiscaux, la France,l'Allemagne, la Grande-Bretagne,l'Espagne et l'Italie ont écrit cettesemaine à la Commission européennepour réclamer une nouvellelégislation sur le modèledu Fatca américain. <strong>La</strong> Polognea rejoint l'initiative vendredi. LeFatca permet d'obtenir toutesles informations sur tous lescomptes bancaires, les placementset les revenus à l'étrangerde tous les contribuables américains,va plus loin que les règlesactuelles de l'UE. Pour le ministrefrançais des Finances,Pierre Moscovici, «il y a un ventqui souffle dans l'UE pour leverles opacités, les obstacles quepeut receler le secret bancaire».Les six grands pays espèrent rallierà leur cause le reste des 27pays de l'UE, toute décisionconcernant la fiscalité en Europenécessitant l'unanimité. Leministre allemand, WolfgangWall Street entre dans le vif des résultatsen allant résolument de l'avantSomalieL'indice élargi Standard & Poor's500 s'est apprécié de 2,29%, terminantà 1.588,85 points.Il s'est aussi hissé jeudi à un sommetjamais vu auparavant. «Lemarché pourrait encore grimperconsidérablement» car dans latendance actuelle, les investisseurs«se sentent bêtes s'ils restenten retrait», selon Mace Blicksilver,de Marblehead Asset Management.Aucune mauvaise nouvelle, quece soit des résultats d'entreprisesmoyens ou des indicateursmoroses, ne semble en mesurede faire reculer nettementles indices.Le FMI reconnaît le gouvernementde Hassan Cheikh Mohamoud, Le Fonds monétaire international(FMI) a annoncé vendredi qu'il reconnaissaitle gouvernement somaliendu président Hassan Cheikh Mohamoud,«ouvrant la voie à une reprisede ses relations» avec Mogadiscioaprès 22 ans d'interruption. Cette reconnaissancedes autorités fédéralessomaliennes issues des élections deseptembre permet au Fonds d'offrirau pays ses services d'assistancetechnique et de conseil, précise l'organisationmultilatérale de Washingtondans un communiqué. <strong>La</strong> Somaliea été privée de gouvernement centralvéritable de la chute du présidentSiad Barre, en 1991, jusqu'à laformation du cabinet actuel. Entretemps,la guerre civile et une successionde gouvernements transitoires,quand le pays n'était pas dans unesituation d'anarchie complète, ontprivé le Fonds d'un interlocuteur aveclequel il «aurait pu traiter», ajoute lecommuniqué. «<strong>La</strong> Somalie n'est pasadmissible au guichet d'emprunt duFonds du fait de ses arriérés vis-à-visdu Fonds», qui s'élèvent à 270 millionsd'euros au taux de change actuel,précise néanmoins le FMI. <strong>La</strong>mise en place du gouvernement deM. Cheikh Mohamoud a fait naître unespoir de pacification de ce pays dela Corne de l'Afrique. Mais ce gouvernement,soutenu contre les insurgésislamistes shebab par une forcede l'Union africaine, ne contrôle pasencore tout le territoire national. Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy. (Photo > D. R.)Schäuble, a souhaité quel'échange d'informations «soitétendu à tous les types de revenusdu capital», tandis que soncollègue italien Vittorio Grilli adit espérer «créer une dynamiqueen Europe». «Commepour la taxe sur les transactionsfinancières, comme pour toutce qui doit être à 27, l'idée c'estde commencer avec un petitgroupe, puis ça entraîne le mouvement»,a résumé une sourcediplomatique européenne, d'autantque ce thème sera aussiabordé lors des prochaines réunionsdu G8 et du G20. En Europe,un changement est déjàperceptible: sous pression deses partenaires européens etsurtout des Etats-Unis, le Luxembourgvient d'accepter de leverpartiellement le secret bancaireen se ralliant à l'échange automatiquede données bancairespour les particuliers à partir de2<strong>01</strong>5, notamment sur les revenusde l'épargne. Le ministreluxembourgeois, Luc Frieden,n'en a pas moins regretté l'initiativedes six pays de l'UE. «Il auraitété préférable que les 27 discutentensemble de ces questions»,a-t-il dit. Reste le bastionautrichien: le chancelier socialdémocrateWerner Fayman s'estdit prêt à négocier la levée du secretbancaire pour les résidentsétrangers, mais sa ministre desFinances, la conservatrice MariaFekter, reste inflexible. Elle a répétésamedi qu'elle «se battraitpour le secret bancaire». MmeFekter, dont le pays applique,comme le Luxembourg, unimpôt à la source sur les dépôtsen partie reversé aux pays d'originedes déposants, a jugé «plusintelligent de reverser cet argentque de créer un cimetière dedonnées».R. E./AgenceCriseL'Eurogroupe valide le plan d'aidede 10 milliards à Chypre, Les ministres desFinances de la zone euro ontvalidé vendredi lerenflouement de 10milliards d'euros accordé àChypre par la troïka desbailleurs de fondsinternationaux, composéede la Commissioneuropéenne, la Banquecentrale européenne (BCE)et le Fonds monétaireinternational (FMI).<strong>La</strong> première tranche de l'aideinternationale est prévue pourla mi-mai, et les versementsdoivent s'étaler sur trois ans. <strong>La</strong>zone euro participera à hauteurde neuf milliards d'euros,à travers le Mécanisme européende stabilité (MES), sonfonds permanent de sauvetage,et le milliard restant sera assumépar le FMI. Plusieurs parlementsnationaux, parexemple en Allemagne et enFinlande, doivent désormaisentériner le plan d'aide, afinqu'un accord avec Nicosie soitsigné d'ici le 24 avril. «L'Eurogroupeconsidère que les élémentsnécessaires sont désormaisen place pour entamer lesprocédures nationales idoines,afin d'approuver officiellementl'accord sur le soutien financierdu MES à hauteur de dixmilliards d'euros, avec unecontribution du FMI», dit l'Eurogroupedans un communiqué.Les prêts de la zone euro aurontune échéance moyenne à15 ans et expireront au maximum20 ans après leur émission.Chypre devra lever deson côté 13 milliards d'euros,dont la majorité sera obtenuepar la fermeture de <strong>La</strong>ïki et larestructuration de Bank of Cyprus,respectivement deuxièmeet première banques du pays.VoirsurInternetwww.lnr-dz.comLe président américain a déclaré plusde 600 000 dollars de revenus au fiscau titre de 2<strong>01</strong>2 et été assujetti à untaux d'imposition de 18,4%, aannoncé vendredi la Maison Blanche.Il n'y a pas qu'en France que leshommes politiques rendent publicleurs patrimoines. Aux Etats-Unisaussi, il faut montrer patte blanche. Etle président n'est pas exempt. Ainsi, cevendredi, Barack Obama a sorti safiche de revenus. Le présidentaméricain a déclaré plus de 600 000dollars de revenus au fisc au titre de2<strong>01</strong>2 et été assujetti à un tauxd'imposition de 18,4%, a annoncévendredi la Maison Blanche. Et celle-cide rappeler que le président américainsoutenait le principe d'un tauxplancher de 30% pour les plus riches.Les 608 611 dollars déclarés par BarackObama et son épouse Michelleproviennent aux deux tiers du salairedu président, fixé par la loi à un peumoins de 400 000 dollars par an, lereste provenant des droits d'auteurtouchés par le dirigeant pour ses livres.Il s'agit d'une nette baisse par rapportà 2<strong>01</strong>1, quand le couple présidentielavait fait état de près de 800.000dollars de revenus. Les Obama, qui ontégalement acquitté près de 30 000dollars d'impôts locaux dans l'Illinois(nord), où ils possèdent toujours unemaison, ont donné 150 000 dollars,soit le quart de leurs revenus, à desœuvres de charité l'année dernière, aprécisé le porte-parole de l'exécutifaméricain, Jay Carney.L'Autricheisolée dans l'UEsur le secret bancaireL'Autriche a de nouveau rejetévendredi les appels à emboîter le pasau Luxembourg et à remettre enquestion son secret bancaire, défiantses partenaires européens alors quel'évasion fiscale devient un sujetprioritaire pour l'Union.Le président du Conseil, Herman VanRompuy, a annoncé que le dossierfigurerait à l'ordre du jour du prochainsommet européen, le 22 mai àBruxelles, en soulignant que l'évasionfiscale représentait 1.000 milliards dedollars par an. Avant ses déclarations,la ministre autrichienne des Finances,Maria Fekter, avait choisi d'assumerl'isolement de son pays en défendantson droit à préserver le secret bancaire.«L'Autriche s'en tient au secretbancaire», a-t-elle dit à la presse àson arrivée à Dublin pour des réunionsde l'Eurogroupe puis de l'Ecofin. «Nousluttons contre l'exil fiscal et leblanchiment d'argent.» Elle a ajouténe pas juger nécessaire l'échangeautomatique d'informations, unprincipe que le Luxembourg s'estengagé cette semaine à appliquer àpartir de 2<strong>01</strong>5, et elle a estimé qu'unetelle pratique constituerait uneviolation du droit au respect de la vieprivée.


égions<strong>La</strong> NR 4607— Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>39I N F O SE X P R E S STizi OuzouAzeffoun : unedaïra à l’ère de lae-administration<strong>La</strong> daïra d’Azeffoun, dans la wilaya deTizi-Ouzou, s’est mise à l’utilisationdu site de socialisation Facebookcomme outil d’information et decommunication interactive avec sesadministrés, franchissant ainsi un pasdans l’administration électronique(e-administration). Azeffoun est lapremière daïra, au niveau national, àdisposer d’une page sur ce site desocialisation, qui compte plus dequatre millions d’abonnés en Algérie,selon les dernières étudesspécialisées, une initiative qui a eu«un impact très positif sur la relationentre les citoyens etl’administration», estime le chef decette daïra, <strong>La</strong>mri Bouhait. «Depuis lacréation de cette page, le 24 juin 2<strong>01</strong>1,les citoyens sont souvent informés entemps réel sur tous les projets dedéveloppement, les activitésculturelles et sportives ainsi que lesréponses relatives à leurs dossiersadministratifs. Ils ont été mis à l’abrides déplacements quotidiens auniveau de la daïra, car il leur suffit deconsulter la page Facebook pour s’eninformer amplement», souligneencore M. Bouhait. <strong>La</strong> page Facebookde cette daïra comporte 43 rubriquescouvrant les multiples secteursd’activité (dispositifs de soutien à lacréation d’entreprises Ansej, Cnac,Angem, documents d’état civil,mouvement associatif et évènements,entre autres), ce qui met les habitantsdes quatre communes (Azeffoun,Akerrou, Aghribs et Aït Chafaâ) aucourant de «toutes les affaires qui lesconcernent», explique, de son côté,Kahina Amara, ingénieur eninformatique et initiatrice de ceprojet.R. R.Agriculture à Aïn DeflaŒuvres sociales de l’éducation de Tlemcen, L'invité de la radio localede Tlemcen, le nouveauprésident de la commissiondes œuvres sociales dusecteur de l'éducation n'yest pas allé par quatrechemins pour dresser undoigt accusateur contre lesanciens dirigeants qui ontfailli à leur mission, et ce, àtravers les anomaliesrelevées dans la gestion decertains dossiers manquantde clarté.A ce titre, l'intervenant a soulevéla situation des 19 logements distribuésd'une manière non conformeà la réglementation en 1990, le retraitd'une somme d'argent estiméeà plus de 400 millions et la listedes bénéficiaires qui portait desnoms inconnus. Selon nos sources,cette opération a été prise en chargepar l'ex-secrétaire général, M. Louzim,a confectionné seul la liste desbénéficiaires de ces logements EPLFaprès avoir décidé des conditionsd'acquisition auprès de cette structureremettant la liste à l'un desmembres de la commission socialeau niveau nationale dont il étaitmembre afin qu'elle soit approuvéeet éviter tout soupçon. Par ailleurs,le constat établi par les nouveauxmembres de la commission installéerécemment fait état du retraitd'une seconde somme d'argent estiméeà 178 millions. D'autre part,, Au cours d’un entretien avec <strong>La</strong> <strong>Nouvelle</strong><strong>République</strong>, le directeur de l’agriculture deAïn Defla a mis l’accent sur trois importantesopérations touchant son secteur.En premier lieu, la pomme de terre : «Cette année,nous avons dépassé le contrat de performanceavec une superficie de 23 800 ha avec une récoltede 7 millions de quintaux représentés par700 producteurs. Le mois de juin sera la fête dela pomme de terre avec des expositions et desconférences sur l’aspect culinaire du tubercule.»Pour la deuxième opération, la culture des céréales,le directeur de l’agriculture nousprécise : «Cette année aussi, la production a battudes records avec 2500 000 q sur une superficiede 83 000 ha. Il faut signaler que tous les producteursont respecté à la lettre les consignes donnéespar nos ingénieurs (itinéraires techniques,respect des traitements, etc.). L’OAIC a pris desmesures pour faciliter le travail des producteurs: installation de plusieurs sites pour le stockage,transport, etc.).» Enfin, la troisième opération,c’est-à-dire la production laitière, le directeurnous a indiqua : «Pour un meilleur rendement,nous avons effectué plusieurs opérations : campagnesde sensibilisation auprès des éleveurs,crédit à 0% pour une durée de 3 ans, réhabilitationde 20 étables qui étaient abandonnées, avec<strong>La</strong> nouvelle commission exigeune enquête approfondie Une situation complexe. (Photo > D. R.)Production record de céréales etde pomme de terre20 000 vaches, la collecte est de 9 millions delitres, chiffre qui est loin de la moyenne. Plusieursfacteurs sont à l’origine de ce retard :17 % de la collecte est vendue aux crémeries ; plusieursse trouvent dans des zones difficiles d’accèset qui représentent 9 %, 13 % des producteurspréfèrent leurs producteurs directement aux habitants.Notre objectif est d’atteindre une collectede 14 millions de litres. Pour cela, nousavons réuni tous les responsables directementconcernés par ce problème pour trouver des solutionspour un meilleur rendement.»Hadj Mohamedl'intervenant a remis en cause lamauvaise gestion de plusieurs dossiersconfus sollicitant des responsablesdu secteur de diligenter unecommission d'enquête afin d'assainirl'ensemble des dossiers à latraîne. D'autre part, nos sources affirmentque les anciens membresont profité de la situation pour bénéficierde logements au niveau àBab Ezzouar (Alger) et d'acheterdes véhicules au détriment de la familleenseignante. L'autre constatméritant d'être cité est celui dessept coopératives installées à traversla wilaya gérées anarchiquementet dont certains ont quitté lesecteur craignant le pire, ce qui expliquel'abus d'autorité, confirmentnos sources. C'est là une situationaussi complexe que les pouvoirsTissemsiltB R È V ETébessa : l’intensification dela recherche académique enmatière didactique desmatières recommandéeLes participants au 1 ercolloque international àpublics doivent prendre en chargepour que justice soit faite et punirles auteurs qui se sont mouillés audétriment de la famille éducative.S. T. SmainLes cannettesde bière jonchent les rues, Les problèmes liés à proliférationinquiétante des déchets dansla wilaya de Tissemsilt neconcerne pas, à première vue, uniquementles seuls services chargésde la collecte des ordures. Eneffet, l’incivisme des citoyens a fortementcontribué à la persistancede ce phénomène qui a atteint desproportions alarmantes.Les employés de service de nettoiementde la ville ramassent quotidiennementdes centaines de bouteillesen verre de boissons alcoolisées,ce qui, faut-il souligner, nereprésente qu’une infime quantitéde ce type de déchets, au vu descentaines de bouteilles de bière etautres boissons alcoolisées jonchantles trottoirs constatées quotidiennementà travers les différentsquartiers et localités de la wilaya.Alors que les responsablesdes APC à travers la wilaya tententd’améliorer le système de nettoiementdes ordures, l’absence de stratégies,de moyens de communicationet de sensibilisation, mêlée auincivisme flagrant dont font preuveles citoyens, le phénomène du jetde bouteilles de boissons alcooliséeset autres canettes s’est propagéà la périphérie et au centrevillede Tissemsilt. A titre illustratif,dans la cité des 320 logements, lephénomène est visible chaque jour,où, matin et soir, on trouve des bouteillesjetées par- ci par-là, alorsque les agents de nettoiement ontterminé leur ronde et sont repartisavec leur benne remplie de ces déchetsen verre. «Chaque jour, onramasse de plus en plus de bouteillesvides en verre de boissons alcoolisées,à cause de l’incivisme,pour ne pas dire l’ignorance absolue,de certains», a déclaré un agentde nettoiement. Alors que dans plusieurspays, le recyclage des orduresest devenu un créneau quicontribue au développement del’économie en réduisant les dépenseset en créant des postesd’emploi.Abed MeghitVoirsurInternetwww.lnr-dz.comTébessa dédié à ladidactique des matières ontrecommandé, au terme dedeux jours de travaux,«l’intensification de larecherche académique etscientifique» en matière dedidactique des matièresentre les universités des paysarabes.R. R.


égions<strong>La</strong> NR 4607— Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>310Tizi OuzouDes localités sans téléphone fixe, De nombreuses localitésde la wilayade Tizi Ouzou ne disposenttoujours pasde réseaux de téléphoniefixe ou filairebien qu’Algérie Télécomait récupéré unnombre importantd’équipements, lesRSS notamment, à lafaveur des différentsprogrammes de posede fibre optique donta bénéficié la wilaya.Batna : densification de laculture de la pomme de terreLes responsables du secteur agricole dans la wilaya de Batna misent surl’extension des superficies destinées à la culture de la pomme de terredans la partie sud de la wilaya après les expériences concluantesmenées depuis deux ans à Barika, Bitam et El Djezzar. (Photo > D. R. )Des villages situés à la périphériedes chefs-lieux decommune et/ou de daïra demeurent,à ce jour, isolés dureste du monde au granddam de ces populations,contraintes de parcourir deskilomètres pour accéder auxnouvelles technologies del’information et de la communication(TIC), l’Internetnotamment à l’exemple deceux de Mekla-Haut, Mesloub,Agouni Bouafir et AïtAïche, à Mekla, à l’est de TiziOuzou.Ces villages, qui étaient reliésà un réseau téléphoniqueau moyen d’un câbleen aérien de type 56 paires,à partir du central de Mekla,chef-lieu de daïra, sont, depuisdécembre 2<strong>01</strong>0, privésde ce moyen de communication,à la suite d’un vol delongueurs de ce câble. Lesresponsables du secteur àl’échelle de la wilaya,maintes fois interpellés,n’ont, du moins jusque-là,pas montré leur disponibilitéquant à la reprise de ceréseau sinon l’installationd’une RSS à Agouni Bouafir,tel que projeté dans le passé.«C’est à ne rien comprendre.D’un côté, l’Etat annonce engrande pompe la généralisa- Les habitants pénalisés par les vols de câbles. (Photo > D. R.)tion de la pose de la fibreoptique donc la modernisationdes équipements devantpermettre l’accès à Internethaut débit voire même trèshaut débit, d’un autre côté,ces responsables à l’échellelocale incapables de satisfaireles abonnés mais aussiet surtout prendre en chargeles milliers de demandes denouvelles lignes téléphoniquessoigneusement rangéeset classées dans lesarmoires des agences commercialesActel», peste unabonné. Et de se demanderpourquoi Algérie Télécomne se lance pas dans l’élargissementdu réseau téléphoniqueà travers les villagesdépourvus de cemoyen de communication,avec l’installation des équipementsRSS, récupérés auniveau des localités ayantbénéficié de la fibre optiquedonc de nouveaux équipementsde type MSAN ( multiserviceaccess nodal). Il estutile de rappeler qu’à TiziOuzou, l’'accès à l'Internetreste très faible. Au 31 décembredernier, le parc del'Asymetric Digital SubscriberLine (ADSL) d'une capacitéde 41 560 équipementsADSL, ne comptait que 33904 abonnés, soit un taux depénétration par ménage àl'échelle de la wilaya de TiziOuzou de 16,77 %, selon lesstatistiques d'Algérie Télécom.«Sur 99 664 équipements detéléphone fixe filaire recensésen 2<strong>01</strong>2 à Tizi Ouzou,seuls 68 563 abonnementsont été contractés, soit unedensité téléphonique fixe filairede 5, 99% contre 95 684équipements en 2009 et 57082 abonnés, soit un taux de5,09%», selon le documentd’Algérie Télécom de TiziOuzou dont le taux ne tientpas compte du parc WLL.Certes, le taux de pénétrationde l'Internet par cemode de connexion a évoluédepuis 2006 de 0,80 %pour atteindre le taux de09,45% en 2009 et, à la fin de2<strong>01</strong>2, 16,77%, mais il est resteen deçà des attentes, cartrès faible, par rapport auxcapacités des installations,relevaient alors ces mêmesresponsables qui ont émisle vœu de voir les autoritéslocales (APC, APW et wilaya)s'impliquer pour «concrétiserl'ambitieux programmede pose de fibre optiquedont a bénéficié la wilaya».En incluant ce parc WWL, ladensité est de l'ordre de 8,67%, selon le même documentd’Algérie Télécom de TiziOuzou qui précisent qu’une«partie considérable de lademande en matière deconnexion à l'Internet vial'ADSL est prise en chargepar les quelque 275 cyberespacesexistants».Rabah MokhtariTlemcen : saisie de 19 qde résine de cannabis<strong>La</strong> brigade mobile des douanes de Tlemcen et le service régional de luttecontre les stupéfiants relevant de la Sûreté de wilaya ont saisi, dans la nuitde mercredi à jeudi, dans deux opérations distinctes, plus de 19 q de résinede cannabis, a-t-on appris auprès de la direction régionale des Douanes etd’une source policière. (Photo > D. R. )Ouargla : calme précaire aprèsune journée et une nuit agitéesAnnabaGrève généraleà Ferrovial Alstom, Rien ne va plus au sein de la sociétéfranco-algérienne Ferrovial Alstomà Annaba depuis près de 4 mois.Ce sont, en effet, près de 400 salariésqui protestent contre la directiongénérale et surtout pour le changementdu premier responsable decette structure qui notamment occupece poste depuis 18 ans, ont-ilsargumenté. Les travailleurs réclamentl’amélioration des conditions socioprofessionnellesqui, selon eux, n’apas été pris en charge depuis belle lurette.Aussi, nous informent-ils sur lasituation financière difficile qui caractériseleur entreprise pour laquellesa production ne cesse de diminuerces dernières années à cause d’uneredoutable baisse des commandescomme ils dénoncent, en outre, lesnombreuses transactions douteuseseffectuées par le CP. Devant cet étatde fait qui perdure, 12 employés deFerrovial ont été convoqués par lajustice près la chambre administrativedu parquet d’El Hadjar pour, souligne-t-on,incitation à la grève alorsque le directeur en question a étéconvoqué par le ministère des Transportspour expliquer pourquoi lesprotestataires veulent sa démission etaussi son ingérence dans les affairessyndicale ? Selon des sources fiableset sûres, une commission d’enquêteministérielle a été dépêchée ces deuxderniers jours pour essayer d’arrêterl’hémorragie au sein de la société enperturbation.Cette commission a tenu une réunionextraordinaire avec la direction et lesreprésentants des travailleurs dans lebut d’obtenir un rapport réel sur la situation,indique-t-on.Oki FaouziUn calme précaire règne vendredi sur la ville de Ouargla après unejournée et une nuit de jeudi agitées par un mouvement deprotestation suite à la publication d’une liste de logements sociaux.(Photo > D. R. )Oran : des projets pour en finir avecles points noirs du réseau routierOran a bénéficié de plusieurs projets structurants pour en finir avecles points de congestion du réseau routier et sécuriser lesdéplacements des usagers, a indiqué le directeur des travaux publicsde la wilaya. (Photo > D. R. )


enquête<strong>La</strong> NR 4607 – Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>311OPGI de BatnaActions judiciaires contre le«dénonciateur» de la gabegie ?, Les remous agitant l’OPGIde Batna, n’ont pas laisséinsensible le ministre del’Habitat, AbdelmadjidTebboune, que nous avionsconnu jadis comme secrétairegénéral de la wilaya de Batna.Il a dépêché récemment par lebiais de son inspectiongénérale, une commissiond’enquête qui a été à piedd’œuvre durant cinq jours.Il semble que les investigations auraientporté entre autres, sur la recherche dubien-fondé des dénonciations expriméespar un ancien chef de projet, fils de chahid,sur la connivence entre certains fonctionnairesde l’OPGI et certains entrepreneursliés par contrats de sous-traitancedans le bâclage des constructions à lanouvelle agglomération de Hamla. Cesdénonciations ont été publiées par lapresse notamment <strong>La</strong> <strong>Nouvelle</strong> <strong>République</strong>puis El-Watan, Er-raya et el-Mouacher (l’index)concernant justement les pratiquespeu orthodoxes au sein de l’OPGI deBatna.Nos «sources» nous ont précisé que cesont deux enquêteurs de l’inspection généraledu ministère de tutelle qui ont effectuécette mission d’enquête au termede laquelle, un enquêteur serait rentrésur Alger par avion. Son collègue auraitété transporté dans la capitale à bordd’une Kangoo de l’OPGI-Batna portant lematricule 00481005. Les mauvaiseslangues – de l’intérieur même de l’OPGI –jurent que ce deuxième enquêteur ne seraitpas retourné bredouille sur Alger.Car la Kangoo aurait également transportédes cadeaux qui lui étaient destinés,à savoir une TV plasma et de la datte degletnour. Reste à confirmer bien entenduces faits matériels.Pour les dénonciations, l’auteur n’estautre que le précédent chef de projetM. Bouzid Ahmed <strong>La</strong>khdar qui compte àson actif, vingt et une années de serviceet qui est fils de chahid, surnommé par lesmilitants de la Fédération des fils de chouhada(FNFC) «Hadj Bettou». Celui-ci avaitdénoncé un phénomène grave, à savoirdes cas de bâclage de constructions àHamla (nouvelle agglomération) par desentrepreneurs agissant pour le comptede l’OPGI, bâclages prouvés même pardes documents internes à l’OPGI et par leCTC (Contrôle technique des constructions).Bouzid avait refusé de valider etcautionner par sa signature certains casen tant que chef de projet, d’où sa demandede départ à la retraite.Des représailles par le biaisde la justice ?A défaut de répliquer aux écrits publiéspar la presse, la direction générale del’OPGI et son administration semblentplutôt vouloir s’acharner sur la personnede Bouzid Ahmed <strong>La</strong>khdar, le dénonciateuret démissionnaire de l’OPGI. C’estpar le biais de la justice que l’OPGI tenteraitde régler des comptes à son ancienchef de projet. Une instruction judiciairevient, en effet, d’être ouverte et portantsur une présomption de faux et usage defaux, imputé à Bouzid Ahmed <strong>La</strong>khdar.Un ordre de service (ODS) daté du 20juillet 2008 commanditant le lancementdes travaux à l’entreprise ChâabaneAhmed pour la réalisation de six logementsà Hamla. Ces logements ont étéconstruits, réceptionnés et livrés à l’OPGI.Mais la date de l’ODS aurait été ultérieurementrectifiée. <strong>La</strong> justice cherche à déterminerl’auteur réel de cette rectificationet comprendre pour quel intérêt elle aété pratiquée. Dans cette optique, le juged’instruction vient d’organiser le 12 de cemois, une séance de confrontation entreBouzid Ahmed <strong>La</strong>khdar – considéré par lajustice comme simple témoin – et deuxresponsables à l’OPGI : Soltani <strong>La</strong>minechef du département immobilier et foncier,et <strong>La</strong>hlouhi Mohamed chef du départementdes finances et de la comptabilité.Cette affaire étant toujours en coursd’instruction quand Bouzid Ahmed <strong>La</strong>khdars’est vu convoquer par la police judiciairepour une autre affaire, celle-ciconcernant ses déclarations à la presse(diffamation). Pourtant, aucune mise aupoint n’a été introduite par l’OPGI auprèsd’aucun journal de ceux ayant publié descomptes rendus et enquêtes sur ce dossierde l’OPGI/Batna, et ce, dans le cadrejuridique du droit de réponse. Ailleurs,dans les Etats de droit, la non-sollicitationde publication de mise au point constitueun motif incontournable d’irrecevabilitéjudiciaire. Les dénonciations de la gabegiene seraient donc que de la diffamationqui a été commise avec la complicité duCTC dont les rapports d’expertise techniquen’ont jamais été rejetés par l’OPGIou par les bureaux d’études engagés parl’Office.Une marche des militants de la FNFCpour déjouer le complot contre BouzidL’OPGI de Batna étant en proie actuellementà de nombreux problèmes inextricables.Un projet de construction d’unsiège pour un service spécialisé, exécutéen sous-traitance par l’entreprise DernouniAhmed au lieudit Bordj El Ghoula,aurait été refusé et frappé d’une décisionde démolition.Par ailleurs, le DG de l’OPGI (muté à partirdu 15 février à Sétif) aurait sollicitédu conseil d’administration une enveloppefinancière de 7 milliards pour réaliserdes travaux de corps d’Etat. MaisBouzid, le dénonciateur tient toujours àson souhait de voir une vraie commissiond’enquête débarquer à l’OPGI deBatna pour éplucher tous les cas de bâclagede constructions ou de gabegie qu’ilavait cités dans ses déclarations à lapresse, juste après sa démission del’OPGI. Pour les responsables de la FNFC,c’est l’OPGI qui aurait dû être ciblé par lajustice et non le dénonciateur BouzidAhmed <strong>La</strong>khdar lequel, selon eux, a voulufaire œuvre de salubrité publique en cestemps où la corruption saigne les budgetspublics et s’installe comme le plus sérieuxdanger pour la stabilité du pays etpour son avenir. <strong>La</strong> FNFC ayant décidéde reporter une marche de ses militantsà Batna pour protester contre une éventuelleinstrumentalisation de la justice àdes fins de règlement de comptes où ledénonciateur sera le bouc émissaire.Comme cela se passerait dans une piècede théâtre bien que la vie des Algériensest devenue plus théâtrale que le théâtrelui-même.Ali BenbelgacemPublicitéNlle <strong>République</strong> / 14/4/13 / ANEP 70444/25


télévision<strong>La</strong> NR 4607 — Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>312Programme19.45 Inspecteur Barnaby :CHRONIKpar Herbé11.50 Volvo Ocean Race12.00 Journal12.35 Walker, Texas Ranger13.25 Monk : Monk a un ami14.55 Les Experts16.35 Sept à huit18.15 Le journal18.25 Opérations spéciales :Election présidentielle19.50 Les visiteurs21.50 Les Experts : Manhattan: Esprit d'équipe00.50 L'empreinte du crime<strong>01</strong>.50 L'actualité du cinéma<strong>01</strong>.55 Reportages14.25 En mode Gossip16.45 Tous différents18.35 Tous différents19.50 Nuclear Target21.35 Profiler :Marqué aux fers22.20 Profiler :Mourir pour vivre12.05 Les constructeurs del'extrême : Plate-formepétrolière17.16 Au coeur de l'enquête18.54 Palmashow l'émission19.30 D8 le JT19.54 Rien ne va plus21.53 Hors de contrôleSélectionTF1 - 19.50Les visiteursComédie avec Jean Réno12.20 13h15, le dimanche...13.30 Vivement dimanche15.20 Grandeurs nature :Kevin Richardson,l'homme qui murmureà l'oreille des lions17.50 Vivement dimancheprochain19.00 Journal19.30 20h30 le dimanche19.40 Emission de solutions19.45 Elle s'appelait Sarah21.30 Faites entrer l'accusé22.55 Histoires courtes22.40 Journal de la nuit13.40 Enquête d'action16.50 Soda19.05 Les Simpson : Un pourtous et tous contre un19.50 Brice de Nice21.40 Point Break23.25 Sex & the City14.25 The Gates15.55 The Gates16.45 Vol 732 : terreuren plein ciel15.55 Magnitude 10.518.15 Vol 732 : terreur enplein cie19.50 Fast Track : vitesseinfernale21.40 Braquage à l'espagnole, Un chevalier et son fidèle écuyer passentd'un trait de l'an 1123 à l'année 1992. Pour lesdeux voyageurs temporels, le choc est particulièrementrude… Comment vous expliquer ?C’est le meilleur de la trilogie, point final !10.20 Turbo13.45 Recherche appartementou maison14.00 Un trésor dans votremaison15.05 Accès privé16.10 66 minutes17.45 D&CO18.40 Météo18.45 Le journal19.05 E = M6 : Peau, voix,caractère19.30 Sport 619.50 Zone interdite22.00 Enquête exclusive15.10 Championnat de FranceTop 1416.40 Spécial investigation17.05 Formula One,le magazine de la F118.40 Canal Football Club20.00 Championnat de FranceLigue 121.55 Canal Football Club22.15 L'équipe du dimanche17.00 Bulletproof Gangster19.25 Frisson Break19.45 Le flingueur21.15 Le transporteur 322.55 Q ze movie 2Ciné Frisson - 19.45Le flingueurThriller avec Jason Statham, Un tueur à gages accepte de prendre sonmentor comme prochaine cible. Parallèlement,il se charge de la formation du fils de sa futurevictime…Ça flingue à droite, ça flingue à gauche, çaflingue en haut, ça flingue en bas. Bref, ça flinguede partout et Jason Statham ne fait que ça.08.00 Bunny Tonic09.45 C'est pas sorcier10.50 Expression directe10.35 Dimanche avec vous11.25 Journal national11.50 30 millions d'amis12.20 Le tuteur : Leïla14.00 En course sur France 314.25 Maigret15.55 Chabada16.55 Questions pour unsuper champion17.50 Ma maisond'aujourd'hui à demain19.00 Tout le sport19.15 Zorro19.10 Face à l'invité19.45 L'histoire sans fin21.15 Mad Max, au-delàdu dôme du tonnerre13.52 <strong>La</strong> route des oliviers14.49 Café, du rififi dansnos capsules15.48 <strong>La</strong> cité oubliée d'Egypte16.41 Et si on changeait lemonde18.45 Arte Journal18.00 L'Afrique du Suddonne de la voix19.45 Always, pour toujours21.40 Fantômes contre fantômesLe principe d'incertitude21.40 Inspecteur Barnaby :Macabres découvertes23.00 Cinéma de minuit :Autour du film noirLe port de la drogue02.35 Nous nous sommes tantaimés : Serge Reggiani03.45 Questions pour unsuper champion13.35 Père avant l'heure15.15 Pulsations mortelles16.40 Une femme d'honneur18.45 Les mystères de l'amour19.50 New York policejudiciaire22.20 Le bêtisier de Pâques13.30 UCI World Tour 2<strong>01</strong>317.00 Championnat du monde17.00 Championnat du monded'endurance 2<strong>01</strong>318.05 Coupe de France 2<strong>01</strong>318.45 Les rois de la pédale19.45 Grand Prix Hermès 2<strong>01</strong>321.30 Championnatdu monde 2<strong>01</strong>3Arte - 19.45Always, pour toujoursFilm fantastique avec Richard Dreyfuss, Un pilote d'élite meurt au cours d'une missionpérilleuse et retourne sur Terre pour y jouer lesanges gardiens, invisible aux yeux des humains…Une histoire d'amour fantastique ! Elle va assezbien dans le style de Spielberg, qui se payequelques belles séquences pour extrairequelques larmes des yeux des téléspectatrices.LES LISTESAprès l’emploi, la contestationtouche le logement. A Ouargla,l’affichage d’une liste debénéficiaires de logementssociaux a été un élément explosifqui a provoqué une séried’émeutes. Jeudi, descontestataires, auxquels se sontcertainement mêlés quelquesjeunes casseurs, se sont affrontésviolemment avec les brigadesanti-émeute. Si, il y a quelquessemaines, c’était l’emploi,aujourd’hui les jeunes soulèventun autre problème et une autrerevendication touchant leproblème du logement. Il fautdire que jusqu’à aujourd’hui, lemode opératoire pour ladistribution des logements ne sefait pas vraiment dans la grandetransparence, d’où lescontestations et surtout lapanique qui touche les APC àchaque fois qu’elles affichent leslistes des bénéficiaires.Il faut avouer aussi qu’il y a eude nombreux cas d’irrégularitépar le passé où des personnesqui n’ouvraient pas droit aulogement pour une raison ouune autre se retrouvaientmystérieusement sur ces listesconcoctées et parfois manipuléespar plusieurs personnes. Il y a eumême des cas où des agentsd’APC délivraient de vrais fauxdocuments d’état civil, commedes certificats de résidence à despersonnes qui n’habitaient pasla région. Ces faux demandeursde logement existent partout àtravers l’ensemble du pays. C’estun gigantesque réseau decorruption qui existe depuistoujours et qui n’a jamais étéinquiété par certainsresponsables pour la simpleraison que ce sont eux-mêmesqui l’ont mis en place et que ceréseau fonctionne selon unsystème pyramidal…Si, aujourd’hui, de nombreuxcadres sont de bonne foi, il restequ’ils doivent réfléchir à mettreen place et sous le sceau del’urgence un moyen afind’éliminer les différentsintervenants dans ces listes delogements. Les affaires récentesde corruption qui impliquent dehauts responsables et quicontinuent de faire la une desjournaux n’arrangent pas leschoses et peuvent être aussi deséléments déclencheurs devagues de protestations. Dansdes cas pareils, lorsqu’il n’y aaucune réaction de l’Etat, il fauts’attendre à un mouvementpopulaire qui commenced’abord par des simplesprotestations pacifiques pour seterminer en émeutes. Pourtant,les solutions existent pouréliminer de manière définitivecette corruption qui ne cesse degangrener le pays etd’empoisonner la vie descitoyens…Allez, à demain si je ne suis pasviré !


culture<strong>La</strong> NR 4607 — Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>313Entretien avec le chorégraphe Abou <strong>La</strong>graâ«Mes racines, c’est cette doubleculture»,«J’aime les mélanges, parce que je suis mélangé», ainsi se présente Abou <strong>La</strong>graâ, forte personnalité, danseur et chorégraphe. Pour sa nouvellepièce El Djoudour qu'il a présenté le 9 avril à Valencienne et présentera du 18 au 20 avril à Paris, il a fusionné ses deux compagnies : la Baraka, lafrançaise, et le Ballet contemporain d’Alger, l’algérienne. El Djoudour parle de ses racines et du corps dans la culture musulmane. Une créationpleine de tempéraments, d’accents, d’émotions, de mouvements, de chants et de musicalité avec quatorze interprètes d’origines multiples etvariées. Voici l'entretien qu'il nous a donné lors de la première mondiale le 16 janvier à Aix-en-Provence.<strong>La</strong> <strong>Nouvelle</strong> <strong>République</strong> : Vousêtes né en Ardèche, de parentsAlgériens. «Entre les deux rivesde la Méditerranée», c’estfinalement votre vie ?Abou <strong>La</strong>graâ : Oui. C’est surtoutune vie qui est bien acceptée de mapart. Je trouve que c’est une richesse.<strong>La</strong> double identité est pourmoi une vraie richesse, ce qui mepermet, depuis quelques années,de proposer un travail qui est dansle métissage, le mélange des cultures,qu'elles soient du Maghreb,de l’Europe ou même du reste dumonde. J’aime les mélanges, parceque je suis mélangé.Il y a votre vie personnelle, il y avotre carrière. Est-ce la preuveque la culture peut changer lavie d’un homme ?Ah oui, je suis vraiment la preuveque la culture peut changer unevie. J’ai commencé la danse à l’âgede seize ans et demi. Jamais, jen’aurais cru que, aujourd’hui, àl’âge de 42 ans, j’aurais fait unetelle carrière. Tout simplementparce que mes parents ne connaissaientpas la danse. J’ai dû imposerà mon papa et ma maman le fait dedevenir danseur et chorégraphe.Mon métier m’a ouvert l’esprit, m’apermis à décloisonner des frontières,de casser des barrières, d’allervers les autres, et les autres devenir vers moi. Donc, il y a quelquechose qui est magnifique avec laculture. Elle permet vraiment àquelqu’un de grandir et de s’ouvrirau monde.Vous avez travaillé en France,mais aussi avec le chorégraphed’origine portugaise Rui Horta,en Allemagne. Faire partie del'événement Capitaleeuropéenne de la culture, qu’estceque cela signifie pour vous ?Cela signifie exactement qui je suis.Je suis un Européen. Je suis un citoyendu monde, plus exactement.Ma danse s’appelle la dansecontemporaine, mais on pourraitl’appeler aussi la danse du monde.Être à Marseille (lors de la premièremondiale qui avait lieu le 16janvier dans le cadre de Marseille-Provence 2<strong>01</strong>3, ndlr), cela a unegrosse signification. Marseille estface à l’Algérie, la mer les sépare. Etquand j’ai créé ce «pont culturelméditerranéen» avec mon épouseNawal <strong>La</strong>graâ en 2<strong>01</strong>0, il y avaitvraiment du sens. Marseille estpour moi comme la finalité de ce«pont culturel méditerranéen».C’est-à-dire, c’est un moment oùj’ai pu réunir mes deux compagnies: la française et l’algérienne.El Djoudour signifie «lesracines» en français. Commentmettez-vous en espace cesracines ?Mes racines, c’est cette double cultureet j’avais surtout envie de parlerde ma perception du corps dansla culture musulmane, et non pasdans la religion musulmane. Mêmesi, moi, je suis musulman, j’avaisenvie de parler de cette culture quiest d’une grande ouverture versles autres, ce qu’on ne connaît pasvraiment. On a une image de la religionmusulmane assez étriquée,parce qu’il y a un pourcentage trèsfaible d’extrémistes qui donnentune image qui n’est pas celle que jeconnais. Moi, j’ai été toujours éduquédans la tolérance, dans l’ouverture.Mes parents m’ont appris laculture musulmane, mais ils m’ontaussi demandé de faire du catéchismequand j’étais petit pour apprendred’autres religions.Comment cela se détermine sur leplateau ?J’ai eu envie de traiter de la frustrationde l’homme et de la femmequi sont séparés dans l’espace.C’est une réalité dans notre cultureoù l’homme et la femme sontséparés. <strong>La</strong> pièce parle beaucoupde cette frustration, de cette tension,mais pour aller vers un mélangedans le même espace desdeux sexes, de l’homme et de lafemme. Et puis aussi, dans la culturemusulmane, la terre, la matière,est très importante, parcequ’on y vit, parce qu’on est souventassis en cercle, on est souvent faceà la terre et les pieds dans la terre,que ce soit sur les plages ou que cesoit dans le désert algérien ou dansles montagnes algériennes. Et puis,il y a l’eau. L’eau, chez nous, c’estl’ablution, le hammam. L’eau esttrès importante, parce qu’elle faitpartie de nos rituels.Vous travaillez la dansecontemporaine, le hip hop.Certains parlent de mixité,d’autres d’un métissage. Quel estvotre terme pour définir cetterencontre entre ces différentescultures, danses, pays... ?Cela fait partie de mon bagage.Avant de devenir chorégraphe,j’étais danseur. Je suis toujoursdanseur. J’ai appris la dansecontemporaine et la danse classiqueau conservatoire. J’ai danséavec Rui Horta à Francfort pendantplusieurs années. Et puis, j’aidécouvert aussi la danse hip hop.Pour moi, ce n’est même pas unmétissage, c’est quelque chose quiest naturel chez moi. J’ai toujoursfusionné ces trois danses. Depuisseize ans, depuis que je suis chorégraphe,mon travail a été toujourscelui-ci : de faire un mélange dedanses et de genres, parce quepour moi, la danse, ce n’est pas ladanse contemporaine ou la danseclassique ou la danse jazz ou hiphop. <strong>La</strong> danse, c’est la danse. Undanseur doit savoir danser toutesces danses ! Ce que je fais et ceque je demande à mes interprètes.Vous avez collaboré aussi avec leBallet national d’Alger. Avezvousle sentiment que les deuxrives de la Méditerranéecommuniquent bien ou assezdans le domaine de la danse oude la culture en général ?Les seuls capables de faire en sorteque la communication entre l’Algérieet la France circule et se passebien, ce sont les artistes [rire] !C’est tout. Ce sont les seuls capablesde transporter les messages,de véhiculer les idées. Lespolitiques n’y arrivent pas depuisdes années. En tant qu’artiste, jesuis capable — et je l’ai prouvégrâce à ce pont culturel méditerranéen— d’ouvrir entre les deuxrives. Je suis capable d’ouvrir lacommunication et de permettre àdes jeunes Algériens, qui étaientdans la rue il y a trois ans, quin’avaient pas de métier, de se retrouverpropulsés sur les scènes dumonde entier, de découvrird’autres cultures, de rencontrerdes gens. Ces Algériens, quand ilsvont retourner dans leur pays, ilsvont pouvoir emmener toutes cesinformations, et donc à leur tourdevenir des professeurs, des chorégraphes,et donc faire en sorteque la danse en Algérie se développe.C’est cela le plus grand succès devotre travail dans ce domaine ?Ce n’est pas encore le succès. Lesuccès, pour l’instant, c’est le succèsdes spectacles.C’est le succès du «pont culturelméditerranéen». C’est le succès deNawal <strong>La</strong>graâ et de moi-mêmed’avoir créé la première compagniecontemporaine algérienne.Mais le succès du futur, ce n’estpas moi qui le vivrait. Ce serontles danseurs que nous avons formésqui, à leur tour, auront, je l’espère,du succès. Et l’autre succès,cela serait de s’ouvrir au Maroc età la Tunisie, parce que je ne suispas raciste [rires]. Il me sembleimportant que le Maroc et la Tunisieprofitent de ce développementde la danse. Et Nawal et moi-même,nous sommes très déterminés àce que se développe la danse dansles pays du Maghreb, parce qu’elleest marocaine et je suis algérien.Entretien réalisé par S. F. In MFIEl Djoudour (Les Racines),Pièce pour 14 danseurs.Au Palais de Chaillot, à Paris,du 18 au 20 avril ;à Chalon-Sur-Saône le 3 mai.Chorégraphie d’Abou <strong>La</strong>graa,avec la compagnie la Baraka etle Ballet contemporain d’Alger.Création lumière : Nicolas Faucheux.Chants : Houria Aïchi.Musique : Olivier Innocenti.Chanson kabyleRabah Asma en tournée en Algérie, Le chanteur kabyle Rabah Asam entamera le 27 avril unetournée artistique en Algérie, organisée en collaboration avecl’Office national de la culture et de l’information (Onci), a-tonappris auprès de l’auteur-compositeur établi en France.Après un gala à la salle El-Mouggar d’Alger, le chanteursillonnera des willayas du centre-est du pays, dont Boumerdès,Bouira, Béjaïa et Tizi-Ouzou où il gratifiera son publicà la fois d’anciens et de nouveaux tubes dont l’essentielest contenu dans un double album Années d’Or devant paraîtreà l’occasion de cette tournée.Cette tournée intervient après celle qu’a effectuée l’artisteen novembre 2<strong>01</strong>2 dans l’Est algérien, à l’initiative de l’OfficeRiadh El-Feth (Oref) d’Alger. «Cette nouvelle productioncouronne, en quelque sorte, un parcours artistique de 30 ans.En plus d’une dizaine de nouvelles chansons, le doublealbumreprend d’anciennes mélodies qui ont été mises augoût du jour», a indiqué l’artiste dans un entretien à l’APS.Il a également annoncé la sortie, début mai, d’une compilationde tubes de jeunes chanteurs kabyles dont lui-même.«C’est pour donner, sur un air de gaieté, une ambiance d’étéà quelques semaines de la belle saison, avec de jeunes vedettesde la chanson kabyle, à l’instar de Allaoua, Koceila etFarid Gaya», a indiqué l’auteur d’Ayadhu.Avant sa tournée algérienne, Rabah Asma se produira le 14avril au Cabaret sauvage à Paris, après deux ans d’absence.Ce concert sera «une manière de renouer avec mon publicet de réoccuper la scène artistique après mon dernierconcert de 2<strong>01</strong>1 à la salle parisienne du Bataclan», a-t-il dit.Pour fidéliser davantage son public parmi l’immigration algérienne,il se produira, ensuite, successivement à Lyon le12 mai et à Paris le 19 du mois.Souvent présenté comme le «porte-parole» d’une jeunessequi l’adore, Rabah Asma (51 ans), a étrenné sa carrière musicaleen 1983 avec son album Khadmes El Khir-Houria(Prends soin d’elle). Il enchaînera avec Thanina (1985) etconnaîtra le plus grand succès en 1987 avec son tubeAyadhu.Dans son dernier album Al Dzaïer sbah el khir (2008), il rendhommage aux martyrs de la guerre de Libération nationaleet à la jeunesse algérienne.Le clip de la chanson, dédié à la qualification de l’EN de footballà la Coupe du monde après la «conquête» d’Oum Dormane(Soudan), a enregistré un succès retentissant parmila jeunesse du pays.R. C.


vie pratique<strong>La</strong> NR 4607 — Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>314I N F O SV O L SHORAIRESVALABLESDÉPARTSAlger versParis (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h50Marseille, 11h30Bamako, 18h30Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, 11h30,12h00Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00Aman, 16h00Beyrouth, 16h00Francfort, 10h30Moscou, 16h20Niamey, 20h50Nice, 08h10Nouakchott, 21h15DÉPARTSOran versAlicante, 1445Bruxelles, 09h00Casablanca, 07h45Djeddah, 1700Lyon, 08h50Marseille, 09h00,12h45Oujda, 8h00, 18h25Paris Orly, 08h30Toulouse, 09h00DÉPARTSAnnaba versLyon, 11h00Marseille, 08h00Paris, 23h00DÉPARTSSétif versLyon, 09h30, 14h40Paris Orly, 07h 55,19h25Tunis, 16h00DÉPARTSChlef versMarseille, 13h00DÉPARTSTlemcen versParis Orly, 08h45DÉPARTSTamanrasset versParis Orly, 02h45LIGNESINTÉRIEURESAlger versAnnaba, 09h30,15h50, 16h00, 17h30Constantine, 06h00,13h10, 14h50, 17h30,20h00, 21h45, 22h10Oran, 06h00, 11h00,11h30, 17h45, 19h30,20h50Sétif, 08h00, 15h45Ghardaïa, 07h0<strong>01</strong>8h30Jijel, 08h10, 09h00In Salah, 13h00H.Messaoud, 06h45,07h40, 18h00,19h00, 20h45DÉPARTSAlger versParis (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h 50Marseille, 11h30Bamako, 18h30Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul,Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00DÉPARTSRome versAlger, 13h40Rimini versAlger, 11h0<strong>01</strong>9h10Paris versAnnaba, 15h55, 16h50Paris versBéjaïa, 12h55Paris versConstantine, 16h35Paris versOran, 12h55Bordeaux versAlger, 18h40Marseille versAlger, 14h15Marseille versAnnaba, 10h30Marseille versBatna, 13h00Marseille versBejaïa, 11h00Marseille versConstantine, 10h30,15h15Marseille versOran, 11h45, 15h40Metz versAlger, 12h25, 15h30Nice versAlger, 10h50Nice versConstantine, 10h20Lille versAlger, 12h30Lyon versAlger, 13h00Annaba, 13h50Béjaïa, 10h40Constantine, 16h15Oran, 12h05Sétif, 12h15DÉPARTSLondon versAlger, 14h05DÉPARTSCasablanca versAlger, 11h40Casablanca versOran,09h10MétéoSantéOs en bonne santé,mangez des pommes,<strong>La</strong> pomme a déjàune excellente réputationpour la santé. Bonne pourla ligne, excellente contrele diabète ou les maladiescardiovasculaires, ce fruitriche en antioxydants estaussi recommandé pourune bonne densitéosseuse.Elle réduit le risque demaladie cardio-vasculaire<strong>La</strong> quercétine trouvée dansles pommes protège contreles maladies cardiovasculaire.Une étude sur40.000 femmes a constatéque celles qui ontconsommé des pommesont eu 13 à 22% moins derisque d’être atteintesRecette du jourRIZ À LA VIANDE HACHÉE AU FOURd’une maladie cardiovasculairetelle que lesmaladies cardiaques.Elle réduit le risquede diabète<strong>La</strong> pectine trouvée dans lespommes fournit l'acidegalacturonique au corpsqui abaisse ses besoins eninsuline et l'aide dans lagestion du diabète. En 2005,une étude a constaté queles femmes qui mangent aumoins une pomme par jouront 28% moins de chancede développer un diabètede type 2.Elle aide à la digestionLes pommes sont riches enfibres connues pour leurDimanche 14 avril :21°C / 9°C, Dans la journée :Ensoleillémin 14°C ressentie 13°Cmax 20°C ressentie 20°CVent modéré d'est, Dans la nuit :Ciel clairmin 16°C ressentie 9°Cmax 17°C ressentie 15°CVent modéré de sud-estAlger :Lever : 6h16Coucher : 19h21aide à la digestion. Lespeaux des pommes sontconsidérées comme lesmeilleurs déchets remèdepour la constipation.Elle maintient une santédentaireLes fibres dans les pommesnettoient les dents et lespropriétés antivirales despommes maintiennent lesbactéries et les virus horsde votre bouche. <strong>La</strong>mastication de ce fruitstimule également laproduction de la salivedans votre bouche, qui aideà réduire les cariesdentaires en réduisant laquantité de bactéries.(Suite et fin)- 1/4 cuillère à café de thym- 1 cuillère à soupe de persil haché- 1 cuillère à soupe de concentré de tomate- 100 g de fromage rouge râpé- 1 pincée de cannelle en poudre- sel, poivre, cumin, gingembre, pimentdouxnumérosutilesSANTÉSamu :021.67.16.16/67.00.88CHU Mustapha :021.23.55.55CHU Ben Aknoun :021.91.21.63CHU Beni Messous :021.93.11.90CHU Baïnem :021.81.61.13CHU Kouba :021.58.90.14Ambulances :021.60.66.66Dépannage gaz :021.68.44.00Dépannageélectricité :021.68.55.00Service des eaux :021.58.32.32/58.37.37SÉCURITÉProtection civile :021.61.00.17Sûreté de wilaya :021.63.80.62Gendarmerie :021.62.11.99/62.12.99ADRESSES UTILESAéroport Houari-Boumediene021.54.15.15Air Algérie(Réservation)021.28.11.12Air France :021.73.27.20/73.16.10ENTMV :021.42.33.11/12SNTF :DÉPARTSBatna versMarseille, 10h30Paris, 10h15DÉPARTSBéjaïa versMarseille, 08h30Paris, 09h20Lyon, 13h30DÉPARTSBiskra versParis, 10h10DÉPARTSConstantine versMarseille, 08 h 0<strong>01</strong>2 h 30Paris, 13h00Nice, 07h55Mulhouse, 10h15Lyon, 07h50DÉPARTSMadrid versAlger, 13h00, 12h30,13h00Barcelone versAlger, 19h05Alicante versOran, 16h45DÉPARTSCaire versAlger, 15h30DÉPARTSParis versAlger, 08h05, 1h55,DÉPARTSOujda versAlger, 18h15, 18h35Dubaï versAlger, 03h05Djeddah versAlger, 03h40Djeddah versOran, <strong>01</strong>h45DÉPARTSTunis versAlger, 10h20, 15h50,18h20Constantine, 17h35INGRÉDIENTS- 200 g de riz- 250 g de viande hachée- 3 tomates- 1 boîte de champignons- 1 poivron verre- 1 oignon hachéHoraires des prièresDimanche 3 djoumada el-akhira 1434 :14 avril 2<strong>01</strong>3Dhor............................12h48Asser...........................16h29Maghreb......................19h24Icha.............................20h46Lundi 4 djoumada el-akhira 1434 :15 avril 2<strong>01</strong>3Fedjr .........................04h44PRÉPARATIONMettre une grande quantité d'eau dans unecasserole et porter à ébullition, ajouter le rizet un peu de sel, couvrir et laisser cuire sur feudoux pendant 10 minutes puis l’égoutter dansune passoire. Eplucher les tomates et les mixeravec le thym. Mettre la viande hachée dans unrécipient et assaisonner de persil, sel, poivre,cumin, piment doux, gingembre et cannelle.<strong>La</strong>ver et épépiner les poivrons et les couperen dés. Chauffer un morceau de beurre dansune poêle et y faire revenir l'oignon hachéjusqu'à ce qu'il soit fondu, ajouter les poivronset les champignons et laisser cuire en remuantavec une cuillère en bois, saler et poivrer,ajouter les tomates mixées, le concentré detomate et la viande hachée et continuer lacuisson pendant 10 minutes, ajouter le riz cuitet bien mélanger.Verser la préparation dans un moule etsaupoudrer du fromage râpé. Faire cuire dansun four préchauffé à 200°C pendant 10 minutes.Servir aussitôt.021.76.83.65/73.83.67SNTR :021.54.60.00/54.05.04Hôtel El-Djazaïr :021.23.09.33/37Hôtel El-Aurassi :021.74.82.52Hôtel Hilton :021.21.96.96Hôtel Sofitel :021.68.52.10/17Hôtel Sheraton :021.37.77.77Hôtel Mercure :021.24.59.70/85


détente<strong>La</strong> NR 4607 — Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>315<strong>Page</strong> animée par Abderrachid — n° 2220Mots fléchésAdorateurd’objetsDégelasGrosse dentDécorMettre basPatronymeVégétalDansEffrontéeIIIMots croisés12 3 4 5 6 7 8 9 10IIIIVSuit de trèsprèsTitre féodalSauvegarderaVVIEliméEsseulasVIIVIIIHurlementAdoréesCompulseraPoint aujudoGuidesIXXHORIZONTALEMENTVieillearméeRessentAmasVille defouillesEn suieVille defouillesI. Imposer. II. Contradiction insoluble - Est-nord-est. II. Plias - A moitié(de d. à g.). IV. Démonstratif (de d. à g.) -Sélectionner. V. Fatigué -Mesures agraires. VI. En pêche - Epoques - En crise. VII. Changeras depeau - Appel de détresse. VIII. Général portugais - Maladie d’amour.IX. Cinéaste américain (de d. à g.) - Tarte. X. Clapotement.ClapotaChicanesVaut 3,14AttacheRègleNNoteNoteNVERTICALEMENT1. Aisément. 2. Plante vomitive. 3. Qui contiennent de la soude - Piècede serrure (de b. en h.). 4. Bruit de casse - Agit (de b. en h.)5. Planchettes - Perroquets. 6. Article - Superlatif - Règle. 7. Vieillescolères - Oncle d’Amérique. 8. Graines - Panorama. 9. Héros de Virgile- Sculpteur. 10. Remettant droit.L’escamotA partir de la première lettre, descendez l’escalier enajoutant à chaque fois une lettre pour trouver le motcorrespondant à la définition donnée horizontalement.N. B. : D’un mot à l’autre, l’ordre des lettres peut êtredifférent.IIIIIIIVVVIVIIVIIIAParesseuxCapucinMots en carréEn partant de la lettredonnée, complétez la grilleavec les lettres remises enordre pour obtenir quatre(4) mots pouvant se lirehorizontalement etverticalementRobe indienneLégume potagerAvaresD R A I S I N EPoisson R E M L E M AN A L EN E R ECrackLe premier motComplétez la grille en répondant aux définitions horizontales.Les initiales lues verticalement donnent «LE PREMIER MOT»correspondant à la définition.Définition : Gros bâtonNENEESESurveillantBéanteD’une même voixAnaleOrnéeMises en quarantaineEmpêche la croissanceLe mot manquantDans la citation suivante, un mot a été supprimé :«L’homme peut fuir la guerre mais passon.................................»(Proverbe africain)Est-ce le mot :A : Epouse ? B : Destin ? C : Domicile ?Mots croisés muets1 2 3 4 5 6 7 8 9 10IIIIIIIVVVIVIIVIIIIXXHORIZONTALEMENTI. Associé. II. Aéronef - Vieilles colères. III. Cuit au four - Mauvaisrhume (des). IV. Est-nord-est - Bien envoyée. V. Nazi - Ortiede Chine. VI. Certaines - Agent de liaison. VII. Hirondelle de mer(de d. à g.) - Grecque. VIII. Nécessaire - Dévasté. IX. Lieu de cures- Echantillon. X. Interviews.VERTICALEMENT1. Fainéante. 2. Possédons - Prénom de <strong>La</strong>urel.3. Cérémonial - Graisse. 4. Pronom - Jamais content (de b. enh.) 5. Dans - Misé. 6. Tirer sur la clope - Parti algérien. 7. Mayonnaisemarseillaise - Filet. 8. Nacré - Couvert de chapelure.9. Guide - Ville d’Allemagne. 10. Importants.AMAM A IM A I NSolutions du numéro 2219L’escamot Le premier mot Mots en carréM A N I EM A R I N EM A N I E R ER E M A N I E EV E N T R U EO M E T T R EL O U S T I CI N E D I T EE S S E U L ER E C T A L EE V A S I V EC H A TH I E RA E D ET R E SLe mot manquant«<strong>La</strong> langue qui fourche fait plus demal que le pied qui trébuche.»(Proverbe africain)Mots fléchésHorizontalement :S - V - F - F - M - PARADOXALE -TOGES - DER - DEMISSION -LAS - IN - TI - PLI - ELEVER -INGRES - UR - ASSIS - ARE - E -RE - ERSE - TRIOS - TA - L.Verticalement :P - D - P - A - T - SATELLISER -ROMAINS - I - VAGIS - GIRO -DES - ERSES - FOSSILE - X - INES- ET - FADO - V - ARA - LEN-TEURS - MER - IRREEL.Mots croisésHorizontalement :DISQUETTES - ETOURDERIE -CILIE - FISC - ONU - TA - PEU -METTENT - NR - PRE - ROUSSI -OASIEN - ETS - SI - L - SPREE -ERRES - ERIN - RESTAURANT.Verticalement :DECOMPOSER - ITINERAIRE -SOLUTES - RS - QUI - T - ILET -URETERE - SA - ED - ANONS - U -TEF - TU - PER - TRIP - SERRA -EISENSTEIN - SECURISENT.Mots croisés muetsHorizontalement :MEMORABLES - AGE - INFUSE -LOUVES - TTC - A - LEZ - ETIR -DEAN-T - THEME - IX - DST - RAT - F- URI - BABA - ASER - A - LI - PREDO-MINER - STRIPTEASE.Verticalement :MALADIF - PS - EGO - EX - ART -MEULA - USER - O - VENDREDI -RIEZ - SIROP - ANS - TT - MT - BF - EH- BAIE - LUTTERA - NA - ESTIMABLES- SECRETAIRE.


courrier<strong>La</strong> NR 4607 – Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>316Lettre ouverteA Monsieur le président de la <strong>République</strong>Objet : Demande d’intervention pourl’exécution d’une décision de justice.Monsieur le Président,Nous avons I’ honneur de venir respectueusementauprès de votre haute bienveillance,pour solliciter une intervention de votrepart, en votre qualité de Premier Magistratdu pays, et ce, auprès de qui de droit, notammentauprès des autorités locales de la wilayade Béjaïa, afin de nous permettre l’exécutiond’une décision de justice rendue aunom du peuple algérien. Qu’effectivement,nous occupons des logements, sis à Tichy(Béjaïa), depuis les années 1970, ayant faitobjet d’un désistement à notre profit conformémentaux dispositifs des lots et décretsparus au Journal officiel de la <strong>République</strong> algérienne,en l’occurrence, la loi en date du7 février 1981 n°<strong>01</strong>/81 déterminant les conditionset modalités de ce désistement, confirméeet soutenue par le décret n°71/88 endate du 22 mars 1988, à l’effet d’un désistementeffectué par les services des domaines,article 4 du décret ministériel en date du17 mai 1989, paru également au Journal officielà la date du 24 mai 1989. Pour devenirpropriétaires légitimes de ces logementsdont nous sommes les occupants depuisplus de 30 ans, nous avons déposé des dossiersau niveau de la daïra de Tichy qui aémis préalablement un avis favorable, nouspermettant ainsi l’obtention des décisionsayant trait au désistement de ces logementspour le profit de chacun de nous, signéesmême par M. le président de l’APC de Tichy,à la suite d’une réunion tenue par la commissionchargée d’étudier nos dossiers et deconstater nos appartements, en date du10/07/1991 n°88/91 avec l’accord des servicesde la wilaya de Béjaïa en date du18/11/1991. Ensuite, nos dossiers ont ététransférés pour être traités par les servicesde l’OPGI afin de compléter les formalités devente et nous permettre de devenir les propriétairesexclusifs de nos logements respectifs,c’est alors, que monsieur le directeur decet organisme a chargé une commissioncompétente pour les évaluer, mission accompliepar MM. Hamidouche et Meddourà la date du 15/12/1991, le procès-verbald’évaluation établi a été homologué parMM. Chaou et Tadjine à la date du25/12/1991, pourtant et à notre grand étonnement,lorsque nous avons appris que lacommission intercommunale a refusé decompléter ces formalités de vente et a rejetéainsi, nos dossiers, au motif qu’il s’agit delogements de fonction consacrés au corpsd’enseignants, motif qui se contredit complètementavec les documents que nousdétenons.Nous avons dû saisir la justice plus précisément,la Chambre administrative de la Courde Béjaïa, où un expert a été désigné avecune mission bien déterminée : constaterles logements objet du litige et s’assurers’ils sont bien consacrés pour le corps desenseignants et établir un rapport dans undélai ne dépassant pas les 3 mois. Cet experta bien voulu effectuer l’expertise et a établiun rapport à la date du 22/06/1996 qui aété homologué par la Cour de Béjaïa envertu de son arrêt rendu le 27/02/20<strong>01</strong>,n°177/2000 répertoire n° 132/20<strong>01</strong> qui a ordonnéla régularisation immédiate et l’achèvementde l’opération de vente en notreprofit. Ayant obtenu gain de cause suivantcet arrêt, nous avons chargé un huissier deJustice la mission de le notifier à l’adversaire,mission accomplie à deux reprises les16/9/20<strong>01</strong> et 16/9/2002, néanmoins en vain,puisque son dispositif n’a pas été exécuté àce jour. Cette affaire bien qu’elle soit résoluepar la Justice reste jusqu’à présent sanssolution définitive, et ce en dépit de la décisionde M. le président de l’APC qui lors dela réunion extraordinaire, qui s’est tenue le02/02/2008, a fait état de notre problème eta obtenu l’accord des membres de cetteAssemblée pour procéder à l’exécution del’arrêt en date du 27/2/20<strong>01</strong> rendu par laCour de Béjaïa, ayant trait à ces logementset a demandé à ce que les formalités devente soient achevées définitivement conformémentà cette décision de Justice par cetteCommission intercommunale et interwilayas.L’objet de la présenté étant de solliciter uneintervention de votre part auprès des autoritésconcernées pour nous permettre l’exécutionde cet arrêt et jouir de nos logementsen qualité de propriétaires exclusifs.Vous souhaitant une bonne réception,veuillez agréer, Monsieur, l’expression dema haute considération.Signé : Association des professeurs«Thidets» Cité des professeurs de Tichywilaya de BéjaïaLettre ouverteA Monsieur le président de l’Associationdes artisans bijoutiers d’AlgerMonsieur le président,J’ai l’honneur de m’adresser à votre haute bienveillancepour vous exposer les faits suivants. Endate du 3 mai 2000, je fais l’objet d’un contrôle fiscal(VASFE). Je prends contact avec la brigade devérification et un rendez-vous est pris pour le21 mai 2000 pour remettre mes documents comptables.Le 5 mai 2000, je reçois une lettre anonymesignée soi-disant par les artisans bijoutiersd’Alger et accompagnée d’une lettre de la DGIréf. Sec/DGI/n°633 du 13 mars 2000, qui ordonneun contrôle fiscal (VASFE) avec comme justificatifla lettre anonyme portant les références suivantes: expéditeur : artisans bijoutier d’Alger,date d’envoi : 22 janvier 2000. Objet : dénonciationagissements de Benkortbi Abdellatif. Cette lettrede la DGI démontre que le service des impôts adhèreaux thèses de la lettre anonyme, ce qui porteun préjudice grave et sans précédent à la corporationet aux bijoutiers cités dans la lettre anonyme.L’attitude de la DGI, une institution de l’Etat,est illégale et sans fondement et porte atteinte àmon honorabilité.Sachant que cette lettre anonyme ne pouvantprovenir de votre association, je vous prie Monsieurle président de porter un démenti catégoriqueet vous opposer aux allégations de la DGI quiprétend que ce sont les artisans bijoutiers quisont les auteurs de la lettre anonyme. Veuillezagréer Monsieur le président, l’expression de messalutations les meilleures.Benkortbi AbdellatifFabricant bijoutier12, rue Montaigne, BEOLettre ouverteA Monsieur lePremier ministreJ’ai l’honneur de venir par la présenteet à l’occasion de la journéeinternationale des handicapés,sollicitant votre bienveillance debien vouloir vous pencher surmon cas, je suis un jeune de 35ans, amputé de la jambe droite etje suis diabétique depuis l’âge de4 ans, et j’ai des troubles visuelles,marié trois fois et divorcé deuxfois, j’ai déposé un dossier de logementsocial à la daïra de Barakidepuis 2000, et jusqu’à ce jour aucuneréponse n’a été rendue. Auparavant,je vivais chez mes parents,mais après avoir eu desproblèmes, je me retrouve dehorsavec ma femme depuis le 20 mars2<strong>01</strong>1 à jour, je vis comme un nomade,ni maison ni foyer ni repasni stabilité ni considération, cequi crée chez moi une fatigueconstante et un taux de sucre trèsélevé. Comptant sur votre compteliaison et votre diligence, je vouspris de bien vouloir Monsieur lePremier ministre de donner instructionaux autorités compétentespour étudier mon cas etdonner suite à ma demande, jeveux pouvoir vivre honorablementdans une Algérie libre.M. Daoud SmaïnTél : 0557.83.12.67Lettre ouverteA Monsieur le ministre des FinancesMonsieur le ministre,Tout ce que l’on a dit de Monsieur Benkortebi Abdelatif,bijoutier au 12, rue Montaigne Bab El Oued,Alger, est absolument faux «lettre anonyme adresséeà votre excellence, en date du 22 janvier 2000, signéepar les artisans bijoutiers d’Alger», dont ci-jointcopie. Puisqu’il y a des personnes assez malintentionnéesoù assez imprudentes, pour se faire l’écho desbruits absurdes et mensongers, votre grandeur aimerasans doute, à trouver d’un autre côté des gens biensrésolus à défendre ce fabricant. Voici quelle est lasource de ces calomnies : la famille Benkortebi est bijoutiersdepuis plus de 40 ans sur la place d’Alger entant que fabricant.L’association des bijoutiers, horlogers et lapidaired’Algérie, par le biais de son président et ses membresfondateurs réunis ce jour, au bureau de l’association,porte à votre aimable attention qu’elle n’a quede bons renseignements à vous donner sur le comptede ce fabricant en question, et par la même occasion,porte à votre connaissance, qu’elle n’a jamais saisivotre institution, ni vos services par cette lettre anonyme.Bien au contraire, ce fabricant jouit, sur laplace, d’une excellente réputation. Monsieur Benkortebiest un homme de quarante six ans, très habileet entreprenant, plein de ressources, d’une honnêtetéscrupuleuse, il est fabricant depuis plus de20 ans à son compte.Grâce à un remarquable sens des affaires et à son recoursà des méthodes modernes d’organisation et devente, il a consolidé, puis entendu le rayonnement deson entreprise qui, actuellement, se classe parmi lessolides et les mieux réputées dans le domaine de lafabrication en Algérie «fort investissement en matérielde fabrication». Un bon nombre d’entre nous «bijoutiers»,traitons depuis de nombreuses années avecMonsieur Benkortebi Abdelatif et nous avons toujoursété extrêmement satisfaits. L’association des bijoutiers,horlogers et lapidaires d’Algérie s’interrogesur les motivations des auteurs de cette lettre anonyme,si ce n’est que de nuire à ce fabricant et de porterpréjudice à sa bonne réputation. Sur la base d’unedénonciation anonyme, la Direction générale des impôts(dont copie ci-joint), a ordonné une investigation(V.A.S.F.E). Néanmoins, notre association a été surprisede voir une lettre adressée à votre administration,engageant notre corporation et tient à ce démarquerde cette pratique indigne.Nous supplions votre grandeur, de ne pas voir dansla présente démarche, une ingérence indiscrète del’association dans les matières réservées à votre autorité,car nous sommes, et nous voulons rester, avecles sentiments du plus profond respect, Monsieur leministre, vos très humbles et très obéissants serviteurs.Copie pour l’information :- M. le Président de la <strong>République</strong>- M. le Président du Commerce- M. le Président de la Justice- M. le Président général d’AlgerSigné le Président de l’AssociationM. TouabtiAssociation des bijoutiers, horlogers, lapidaires d’Algérie25, avenue Colonel Lotfi BEO, AlgerTél : (02) 96.16.48


contribution<strong>La</strong> NR 4607 — Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>317ComptabilitéL’arrêté des comptes annuelsdes entreprises (I), L’heure est actuellement à la clôture des comptes sociaux d’une année de gestion auxquels l’ensemble des entreprises s’activent au momentoù elles traversent une crise de gestion et de management dans un contexte qui soulève de nombreuses critiques et controverses au centre detoutes les préoccupations socio-économique de l’Etat.Aujourd’hui, chacun fait sa propre opinionsur le rôle et la place de la fonctioncomptable, effectivement les dirigeants oules gestionnaires ont eu toujours cettetendance à confondre la comptabilitéavec la fonction de caisse, voire la ressentircomme étant une contrainte bureaucratique.En effet, si la comptabilitéétait développée dans nos entreprises,le problème de rentabilité des capitaux etde maîtrise de la gestion ne se poseraitpas aujourd’hui.Dans ce contexte mieux managé qu’uneentreprise, c’est améliorer et développerl’outil comptable aux normes internationalesdites IAS/IFRS qui dominent aujourd’hui,le monde occidental et anglosaxon.Effectivement, il est prouvé que lapuissance économique d’une entreprisedépend plus de la manière dont elle gèreses actifs que de l’importance de ceux-ci.Ceci appelle l’attention des comptables algériensqui ne doivent plus se contenteruniquement de la tenue d’une comptabilitéusuelle, mais doivent agir au mieux deleurs capacités d’expertise et professionnellepour une approche économiquequi plaide pour une comptabilité créativeet d’une mission d’intérêt public notammentd’utiliser toutes les marges del’entreprise dont elle dispose pour permettrede prendre des décisions stratégiquesen fonction des paramètres économiquespour la vérité des bilans. Cettequestion revêt une importance fondamentalequi est devenue prééminentedans le management et dans la qualitéde la gestion et la transparence des entrepriseset par conséquent, elle constitueun bon indicateur de la pratique économiqueet financière, face à un contextemondial ouvert où on ne peut gérer aujourd’hui,une entreprise si on ne sait pascomment fonctionner une économie mondiale.Ainsi dans l’économie algérienne où leniveau professionnel et le managementrestant négatifs, l’heure serait à l’urgenced’une nouvelle culture comptable révolutionnairequi se place à l’échelle microéconomiquepour s’assurer d’une part,d’une plus grande maîtrise des capitauxet d’un contrôle rigoureux de ceux-ci afinde garantir la pérennité et la stabilité del’entreprise.D’autre part, au renforcement de la préventionet de lutte anticorruption notamment,les règles de l’hygiène comptableà instaurer dans le fonctionnementet la gestion à l’effet de prévenir entreautres le virus de la corruption, décrypterou détecter toutes formes de détournements,de fraudes, de malversations…L’ensemble s’inscrivant à suivre le bonfonctionnement de la mécanique comptableétroitement lié à la cohérence et latransparence entre comptabilité, gestionet contrôle. C’est ainsi laisser très peude place à l’improvisation ou l’à peu-prés.Une telle approche permet d’améliorerla structure du bilan comptable des entreprisesalgériennes avec les évolutionsdes marchés et l’amélioration de l’organisationen place notamment de revoirprofondément les procédures, les fonctionset les systèmes de gestion à l’effet,d’assurer la régularité, la sincérité et latransparence des comptes financiers denos entreprises et de fonctionner, selonles normes comptables internationalesdans un environnement économique mondialen interface.En effet, la comptabilité en Algérie resteun domaine encore en retard par rapportaux pays à économie de marché car elleest loin d’être efficiente et adaptée à laréalité des marchés, d’ouverture et insuffisammentcernée au niveau managérialet sécurité juridique commercialepour les marchés, les actionnaires et lesinvestisseurs.Il sera ainsi question d’un nouvel ordrecomptable en Algérie à partir duquel, lesentreprises algériennes devront entrerdans l’émergence dans un processus demise en place de bonne pratique de gestionfavorisant les normes comptablesinternationales pour réussir leur ouvertureéconomique et par conséquent accroîtreles performances économiques etfinancières.Il n’empêche que de nombreuses questionsrestent posées lorsque l’on sait quenotre pays est en train de concrétiserdes partenariats entre les sociétés étrangèreset les entreprises algériennes dansle cadre de l’application de la règle 51%-49% de la participation au capital sociald’une ou plusieurs entreprises qui correspondà un droit majoritaire aux entreprisesalgériennes et le management revenantau partenaire étranger. Un choixdéterminant pour la vérité des bilans quireprésente la radioscopie des entreprisesalgériennes.Un sujet qui mérite d’être abordé lorsquel’on sait que le bilan comptable est encoreperçu chez nous comme un documentqui ne concerne que l’administration fiscale.L’objectif attendu dans cette visiondes réalités économiques à retenir dansnotre présente contribution, c’est celuid’assurer à la comptabilité, sa cohérenceet sa clarté et par conséquent, instaurerla culture comptable à mieux orienter lesstratégies et ses effets sur la visibilité dela gestion financière et l’organisation pouroptimiser la bonne gestion des actifs et lemanagement de l’entreprise algériennedans la mesure où l’économie se mondialisedont le comptable algérien estl’acteur principal pour se constituercomme force de propositions.En effet, dans une économie de marché,le comptable est le numéro deux après lechef d’entreprise en mettant en œuvreune politique financière à sa base unecomptabilité créative notamment deconception d’ingénierie financière etd’économie.Cela suppose de prendre aussi en considérationles réalités et les exigences dudroit commercial international dont l’arbitrageéconomique international en casde litiges commerciaux devant les tribunauxinternationaux qui implique le renforcementde l’outil comptable. Son apportsera précieux pour la bonne gestionde nos entreprises, répond à la problématiquequi est tout indiquée aujourd’huinotamment, la comptabilité et ses effetssur la gestion, le contrôle et la décisionaussi bien au niveau de l’entreprise qu’auniveau macro-économique pour la viabilitééconomique et la transparence pouraméliorer le climat des affaires et pourrendre crédible l’information économiqueet financière, la gestion, la prise de décision,l’usage et le contrôle des ressources,la traçabilité et la visibilité des flux descapitaux entre l’Algérie et le reste dumonde et enfin, à deux questions fondamentalesd’où vient l’argent ? Où va l’argent?Cette approche, elle œuvre à appréhenderl’intégration de la comptabilité dans l’économiedans le contexte mondial et l’améliorationdu système d’information pourdévelopper les capacités d’anticipation denos entreprises pour une meilleure gestionet contrôle des entreprises.Effectivement, autant on découvre lacomptabilité, on découvre la gestion,l’économie et le management de l’entreprise,à donner une dimension internationaleà notre comptabilité et va permettreégalement aux entreprises algériennesde faire le point de leur situationéconomique et financière par rapport auxentreprises des pays développés et ce,pour ne pas demeurer à l’écart du mondede l’entreprise et de la globalisation del’économie et de la finance au niveaumondial, car il y va de la crédibilité de nosentreprises…D’où nos entreprises sont contraintes detenir une comptabilité financière de qualité,d’harmonisation et de normalisationde dimension internationale car il y va dela crédibilité de nos entreprises. Cela doitêtre une priorité de l’économie algérienneà l’heure de la gouvernance notammentles dirigeants économiques sont appelésà agir vite et énergiquement pour la miseen place d’une vraie politique financièreet comptable adaptée aux règles et mécanismesde l’économie de marché pourpouvoir mieux répondre aux besoins nouveauxdans les affaires économiques moderneset s’armer à l’approche des nouvellesexigences nous liant à l’OMC etl’UE notamment dans le souci de s’insérerdans la division du travail à l’échelleinternationale et par conséquent, développerune comptabilité nationale devantfonctionner harmonieusement en interfaceavec les comptabilités internationalesqui ouvrent la voie sur les choix etles optons pour l’exercice d’un managementmoderne des entreprises algériennes,au sens de l’initiative économiqueet du droit des affaires pour nepas demeurer à l’écart du monde de l’entrepriseet cette globalisation en mutationconstante au niveau mondial.(A suivre)Abaci M’hamedFinancier et auteur de deux ouvrages :Comptabilité des sociétés et Gouvernancedes entreprises


société<strong>La</strong> NR 4607 — Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>318Violence en milieu scolaireUne heure de débrayagepour attirer l’attention, Les professeurs deplusieurs lycées de lacapitale ont observé, unarrêt de travail d’uneheure à l’appel du Conseildes lycées d’Alger (CLA)pour protester contre laviolence en milieuscolaire. Le mot d’ordred’arrêt de travail a étéobservé entre 10 h et 11 h.Les enseignants du secteur publicont organisé un débrayage d’uneheure, au niveau de tous les lycéesdu pays à l’appel du CLA. «Ils’agit d’une action visant à attirerl’attention de l’opinion publiqueet des pouvoirs publics sur lagravité de la violence de l’agressiondes enseignants par leurspropres élèves.Il est temps de dénoncer l’absenceflagrante de rigueur et desanctions a l’égard des agresseurs»,nous dira le directeur d’unlycée à Alger-Centre.A travers cette action, le CLA veutse mobiliser afin de dénoncer cephénomène qui gangrène l’école.Le syndicat des enseignants s’engageà continuer sa lutte contrece phénomène étranger à notresociété.Quels sont les facteurs qui ontmené à la détérioration de la relationenseignant-élève ? Et quelssont les moyens susceptibles demettre fin à la violence des élèvescontre leurs enseignants ? Epineusesquestions que seuls lespsychologues et les sociologuessont en mesure de faire une analyseobjective et bien argumentée.Que pensent les élèves de ce débrayage? «Les enseignants nenous traitent pas bien. Ils s’absententsouvent, n’expliquent pasbien les cours et se permettent enplus de donner de mauvaisesnotes. Il est vrai que certainsélèves dépassent les bornes», diraun élève de 15 ans avec une froideurdéconcertante. Certains parentsestiment que les enseignantsont du mal à tenir uneclasse indiciplinée et qu’ils ontdonc besoin de travailler sur lapsychologie et d’être formés pourcela. De la même façon, il faut libérerdu temps pour la vied’équipe au sein de l’école et lacommunication avec les parents.De leurs côtés, les enseignantsaffirment être dépassés par lesévénements. «Les élèves n’ontplus aucun respect pour leursprofesseurs.Cela fait des années que leschoses ont commencé à se dégrader,il y a eu d’abord la périodeoù l’agression était justeverbale et aujourd’hui elle estphysique», confie, Fatiha, enseignantede français depuis 20 ans.Et d’ajouter : «Ce phénomène netouche pas uniquement les garçons,même les filles s’y mettent.MendicitéLes autoroutes pour se faire la main, Il y a quelques années, ce phénomène étaitlimité aux rues commerçantes et artères quiconnaissent une grande affluence, aujourd’hui,les automobilistes sont, de plus en plus «agressés»par une foule de mendiants qui vous tendentla main, joignant souvent le geste à la parole,pour mieux convaincre. Dès les premièresheures du matin, des hommes et des femmes, detout âge, squattent les voies expresses pours’adonner à cette pratique. Qu’il vente, qu’ilneige ou qu’il grêle, ils sont là, fidèles au poste.C’est devenu désormais normal de voir ces mendiantsse faufiler entre les voitures, s’exposantà un danger réel en mettant leur vie en péril. Certainsbrandissent des ordonnances médicalesalors que des femmes portent des bébés pourattendrir les automobilistes. Les autoroutessont désormais investies à longueur d’annéespar des mendiants de tout bord qui viennentexercer un métier si, cher à leurs yeux. Il faut direque ces derniers gênent la circulation et les automobilistessont contraints de ralentir ou d’effectuerdes manœuvres pour éviter de les heurter.Les automobilistes ne savent plus à quelsaint se vouer face à ce fléau qui sort carrémentdu circuit traditionnel où se rencontrenthabituellement les mendiants, à savoir les marchés,les cimetières. Il faut dire que ces derniersprofitent des embouteillages formés sur les autoroutespour sortir on ne sait d’où pour mettrele «grappin» sur les automobilistes et les persuaderpar tous les moyens de leur donner unepièce de monnaie. Toutes les voies sont bonnespour avoir un meilleur effet sur les conducteurs.Que de fois des enfants, pas plus hauts quetrois pommes des maisons qui longent les autoroutes,risquent leur vie pour gagner quelquesdinars. Si le besoin est, pour certains, derrièrecette pratique, ce n’est pas souvent le cas pourd’autres qui trouve en la mendicité, un moyenL’autre jour, une élève a jeté unechaise sur son enseignant qui luia demandé de quitter la classepour cause de turbulence». Toutefois,les enseignants ne sontpas les seules victimes. Bien souvent,les surveillants généraux,voire les directeurs d’établissementssont la cible des élèves encolère.N’importe quelle remarque, oucritique qu’on leur fait, peut engendrerun acte de violence physiqueou verbale. Ils ne se contrôlentplus et n’ont plus aucuneconsidération pour le corps enseignant»,souligne Mohamed,surveillant général dans un lycéesur les hauteurs d’Alger.Toutefois ce qui révolte les enseignants,c’est qu’aucune mesurene soit prise contre lesélèves récalcitrants.«Personne ne veut mettre en périll’avenir de ces jeunes, surtoutque l’on est conscient que cettephase de violence peut être passagère.Tout ce qu’on peut faireau niveau de l’administrationc’est d’organiser un conseil dediscipline ou demander à l’élèveen question de changer d’établissement»,confie le directeur d’unlycée.Les faits de violence sont devenusune réalité préoccupantedans l’école, lieu longtemps protégé.Les atteintes à l’intégritéphysique et morale des enseignantset plus généralement despersonnels nécessitent un renforcementdes dispositifs destinésà assurer, par tous lesmoyens de droit, la sécurité dansles établissements scolaires. Ungrand nombre d’enseignants n’apas vécu de violences qualifiéesde graves comme les atteintesphysiques avec blessures ; maisà ce stade là, il est fort possibleque certains d’entre eux seront àleur tour confrontés, un jour, àdes violences verbales ou plus…Agencefacile pour gagner de l’argent sans fournir lemoindre effort. Qui a dit que la mendicité n’estpas un vice ? I N S O L I T EPays-Bas : une ancienneprison transforméeen hôtel de luxeUne ancienne prison du XIX e sièclesituée au Sud-Est des Pays-Bas a ététransformée en un véritable hôtel deluxe. Aux Pays-Bas, des personneslambda peuvent si elles le désirentpasser la nuit, voire même un séjour,en prison. Il s'agit, en réalité, d'uneprison du XIX e siècle qui a ététransformée en un véritable hôtel deluxe. Si vous désirez séjourner auSud-Est des Pays-Bas, les sitesinternet de recherches d'hôtels vousproposeront certainement l'hôtel HetArresthuis, situé dans la ville deRoermond. Malgré ses allures d'hôtelde luxe, l'Histoire de l'établissementest quelque peu spéciale. En effet, cethôtel de luxe était dans le passé uneprison. Mais ne vous méprenez pas,la direction de l'hôtel ne vous ferapas dormir dans des cellulesmacabres et non éclairées. Les piècesont été entièrement aménagées pouren faire des espaces chics, spacieux etmodernes. Cependant, la directionalimente tout de même cette histoireen essayant d'intégrer à la décorationdes éléments rappelant le passé del'établissement. Les 150 cellules sesont transformées en chambres etsuites luxueuses. Après un long combat, unaborigène gagne contre legéant du nucléaire ArevaL'aborigène Jeffrey Lee s'est battudurant des décennies contre Areva,une société française du nucléaire. Lecombat concernait donc un territoireriche en uranium. Malgré les«énormes pressions» subies, il aremporté son combat et déjoué lesdésirs miniers du géant du nucléaire.«Le fait que les Blancs m'offrent ceciou cela ne m'intéresse pas. (...) Je nesuis pas intéressé par l'argent». Voicice qu'a déclaré Jeffrey Lee sur le siteinternet australien The Age aprèsavoir remporté son combat contreAreva, une société française dunucléaire. Cette dernière souhaitaitexploiter les terres du territoire deKoongarra qui sont riches enuranium. Estimées à deux milliardsde dollars (près de 1,5 milliond'euros), ces terres auraient pu fairede Jeffrey Lee, le propriétairetraditionnel du territoire, l'homme leplus riche d'Australie. Mais comme ill'a précisé, l'argent n'est pasimportant à ses yeux : «J'ai un travail.Je peux acheter de la nourriture, jepeux aller pêcher et chasser. J'ai ditnon aux mines d'uranium àKoongarra, car je crois que la terre etles croyances propres à ma culturesont plus importantes quel'exploitation minière et l'argent.L'argent va et vient, mais la terre esttoujours là, subsiste toujours si nousnous en occupons, et s'occuperatoujours de nous».


sport<strong>La</strong> NR 4607 – Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>322Ligue 1 françaiseSale temps pour Kadiret Ghoulem, Fouad Kadir ne supporte plusles critiques dont il fait l’objet cesdernière semaines. Il y a quelquesjours, Rod Fanni, le latéralegauche du club phocéen, défendaitl’international algérien enappelant à diminuer la pressionfaite sur lui et en qualifiant de«trop» les critiques visées sur unKadir qui a du mal à s’adapter avecson nouveau club.Cette fois, il semble que le milieu de terraindes Verts en a eu ras-le-bol. Avant defaire le voyage à Lille pour le match d’aujourd’huiface à LOSC, il est revenu sur lasituation difficile dont il traverse. Le pointmarquant ces derniers jours, c’est certainementsa nouvelle apparition sur le terrainavec Marseille, c’était le week-enddernier face à Bordeaux, Kadir a jouépour un petit moment mais sans échapperà nouveau, aux critiques des autres.Il considère que ces conjonctures fontpartie du parcours d’un joueur de haut niveau,un joueur dont on attend beaucoupde choses à démontrer. «Les critiques,ça fait partie du métier. Ce ne sont pas lespremières critiques que je subies et ce nesera certainement par les dernières. J’aitrouvé mon match correct. Même desjoueurs comme Cristiano Ronaldo sontcritiqués… En fait, ça me rend encore Les Algériens de France chauffent le banc de touche. (Photo > D. R.)plus fort», a-t-il glissé à l’AFP. A quelquesjournées du baisser de rideau, Kadir doitprouver son mérite de porter le maillotmarseillais et penser à honorer soncontrat avec le club le plus populaire dela France.Ultra-marathon des 100 km des ZibansUne totale réussite, <strong>La</strong> 6 e édition de l’Ultra-marathon des Zibans s’est dérouléejeudi dernier 1 er avril 2<strong>01</strong>3 sur une distance exceptionnelle de100 kilomètres entre la ville de Biskra et la localité d’Ouled-Djelal. Organisée par l’association sportive de Bouchaoui AthleticClub et soutenue par Playmode Group, ce marathon apour la première fois depuis sa création, été homologué parl’IAAF (la Fédération internationale de l’athlétisme), ce quidonne désormais une toute autre dimension à cet événementsportif majeur du sud du pays. L’édition de cette année est parrainéepar l’ex-champion du monde de l’Ultra-marathon, BrunoHeubi, présent pendant tout le déroulement de la compétitiondepuis la veille de la course. Ce dernier a aussi animé une séancede coaching au profit des coureurs présents et des membresde la Ligue d’athlétisme de Biskra qui recèle pas mal de jeunesespoirs pour l’athlétisme national. En marge de l’ultra marathon,une autre course de 5 kilomètres a été organisée pourpermettre aux habitants de la belle localité d’Ouled-Djelal et àcertaines personnes, venues du nord du pays de partagerquelques kilomètres ensemble. Le premier à avoir franchi laligne des 100 km, Seddiki Hassen est arrivé après 9 heures 58minutes et 33 secondes, l’unique participante Younsi Saïda est,quant à elle, arrivée 7 e au classement général après 13 heures12 minutes et 13 secondes. Les 12 finissants sur les 17 participantsainsi que les cyclistes les ayant accompagnés sur toutleur parcours de ce 6 e Ultra-marathon des Zibans se sont vusremerciés par les autorités locales d’Ouled-Djelal et récompenséspar les organisateurs pour leurs performances exceptionnellesqui ont inspiré tous les présents et encouragé plus d’unà faire de bonnes résolutions sportives.F. H.Faouzi Ghoulam se contentede 25 minutes de jeuLe défenseur international algérien del’AS Saint-Etienne, Faouzi Ghoulam, denouveau remplaçant, s’est contenté vendredisoir de 25 minutes de jeu face à Valenciennes(0-0), en ouverture de la 32 ejournée du championnat de France defootball. Avec un Jonathan Brison qui luiest toujours préféré au poste d’arrièregauche, l’Algérien a dû attendre la 65 e minutede jeu pour faire son apparition surle terrain, pour suppléer Yohan Mollosur l’aile gauche. Toutefois, le latéralgauche n’en a pas réellement profité puisqu’ilne s’est pas montré à son avantagedurant les 25 minutes passées sur le terrain,à fortiori avec des débats qui penchaientnettement en faveurs des Valenciennoisdominateurs.Ghoulam (22 ans) a perdu son statut detitulaire depuis son retour d’Afrique duSud, où il avait pris part avec l’équipenationale à la Coupe d’Afrique des nationsCAN-2<strong>01</strong>3. A l’issue de ce matchnul, le club stéphanois remonte provisoirementà la 3 e place au classement dela Ligue 1 avec 54 points, en attendant ledéroulement des autres matchs de lajournée, qui doivent se compléter ce dimanche.F. H./AgenceT U R FHippodrome de BarikaPrix «Est Glass» - Dotation : 350 000 DA - 15h30 - 1 400 m1 - <strong>La</strong>cotica : Elle n’a rien à voir2 - Liagara : Elle peut gagner3 - River Charme : Il trouve un engagement favorable4 - Khalifa : Elle n’a rien à voir5 - Meriama : Elle peut figurer utilement à l’arrivée6 - Menssya : Elle court dans un lot moyen7 - Ali Sabelle : C’est la favorite de ce quinté8 - Quamoura : Elle est bien montée9 - Nadhifou : Il est confié à A. <strong>La</strong>achi10 - Anika : Ce sera difficile11 - Marika : Elle peut s’emparer d’un accessit12 - Raissa Menta : A revoir13 - Ifakar : Elle est avantagée au poids.PROPRIETAIREAL. KouaouciLR. ZidiA. ChetihA. MahboubM. <strong>La</strong>miciT. BelmegharisN. GuendouzH. BentebbiA. ChettihH. DjajetA. KhoudjaL. MadaniD. BoudinaCHEVAUX1 - Locotika2 - Liagara3 - River Charme4 - Khalifa5- Meriama6. Menssya7. Alisabelle8. Quamrouira9. Nadhifou10. Anika11. Marika12. Raïssa Menta13. IftikarQuinté-quartéPronostic : 2.7.8.1.13.3.9JOCKEYSA. KouaouciO. ChebbahT. Ali OuarM. MerouaniS. HellalAH. ChaabiT. <strong>La</strong>zregAB. AttallahjJJ.A. <strong>La</strong>chiF. ChaâbiAP. A. ChebbahJ. K. SelmiAP. CH. AttallahDIST556565554545454545453535150CDS041<strong>01</strong>1020603<strong>01</strong>130708050912ENTRAINEURSA. KouaouviKH. ZidiM. NouailA. MahboubM. <strong>La</strong>miciT. BelmeghtisS. BoualleugH. BentebbiM. NoualiH. DjaretA. KhoudjaS. BoualleugD. Boudina


sport<strong>La</strong> NR 4607 – Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>323Qualification du MCADu beau spectacle…E ND E U X M O T SAbdelhamid Kermaliest décédé, Avant-hier, ce fût unesacrée soirée à Alger. Le dernierdétenteur de la couped’Algérie (ESS) tombe sur lapelouse du stade du 5-Juillet,titulaire de faits sportifs historiques.Ce club algérois quia, aussi et sur cette mêmepelouse, éliminé la JSK, l’USMAïn El-Beida et le CS Constantine.Et ce soir là, l’ambiance était différente,exceptionnelle, DjamelMenad peut être fier malgré lessueurs froides, notamment au dernierquart d’heure de la rencontre,où il était à la fin heureux de sa récoltede victoires, il a éliminé lerecordman des victoires dans cettecompétition avec huit trophées,et aujourd’hui, il a son billet pourla finale qui se jouera le 1 er mai prochain.Il lui reste la coupe, cettegrosse médaille tant souhaitée qu’ilarracherait après une qualificationnée d’un long, très long suspensqui a caractérisé la partie de bouten bout.Il y avait aussi dans cette partie,des fautes, beaucoup de fautescommises par l’arbitrage ses décisionspiégées ont failli briser lespectacle, cette ambiance folle eten couleur que les fans des deuxéquipes mettaient eux aussi en jeu.Des décisions qui font peur quantà la l’avenir de la qualité de notrearbitrage, il y avait aussi desjoueurs-comédiens malgré leur niveauprofessionnel, des pertes detemps «programmées» parquelques joueurs mais aussi unjeu rapide, extrêmement rapide,riche en action et une circulationde balle qui fait rêver plus d’un. Ily avait aussi des tirs croisés mettantdans des situations pasconfortables les gardiens et les dirigeantsinstallés au niveau du C’était une belle fête. (Photo > <strong>La</strong> NR)point du touche. Des buts, debeaux buts en un temps record(5’) mais pas souvent nets. En effet,la première erreur commise parles Sétifiens fut tout simplementle premier but (7’) suite à un rataged’un tir puissant d’un attaquantmouloudéen qui a mis en difficultéle gardien sétifien.Metref reprendra le cuir qui seraaccompagné dans les filets parBouguèche. Ce but allait forcer lesvisiteurs à tenter le tout pour letout pour égaliser, ce qui se produisità la 15’ par Nadji qui d’un tirenveloppé inscrit, mais cela metencore en évidence l’absence decoordination entre le directeur dejeu et ses assistants souvent enpanne dont la communication. 21’de jeu, le latéral droit mouloudéenESSKaraoui et Gourmi, lesdéceptions sétifiennes, Les joueurs de l’ES Sétif, AmirKaraoui et Khaled Gourmi seronttraduits en conseil de discipline duclub par la direction, à leur tête leprésident Hacène Hamar pour s’expliquersur leur comportement laveille du match devant opposer leuréquipe face au MC Alger. «Karaouiet Gourmi n’avaient pas à se comporterde la sorte. Ils répondrontde leur acte devant les membres dela commission de discipline aujourd’hui,à l’occasion de leur audition»,a déclaré le responsable du détenteurdu doublé de la saison dernière.Ce comportement n’honore pas lefootball sétifien, les causes exactesde ce boycott sont multiples. Pourcertains, ces deux joueurs ont négociéleur avenir pour la saison prochaineavec le Doyen des clubs algériens,le MCA, alors que pourd’autres, c’est un problème financierqui est à l’origine de cet écart.<strong>La</strong> dernière version précise que cesdeux éléments qui ont su qu’ils nefiguraient pas sur la liste des 11 rentrants,ont piqué une grosse colère.«Nul n’est indispensable, tout lemonde est utile, il n’y a pas dejoueurs titulaires et la discipline doitêtre respectée», a affirmé le bosssétifien. Les deux joueurs ayantboycotté dans un premier temps,leur équipe en ne se présentant pasà l’aéroport de Sétif à l’heure del’embarquement, ont rallié la capitalepar route. Ils ont rejoint leurscoéquipiers au niveau de leur lieud’hébergement à Alger, mais ilsn’avaient pas été de la partie faceau MCA. A Sétif, les fans sont unanimes,ils ne veulent plus que cesdeux joueurs endossent le maillotdes Noir et Blanc et soutiennent ladécision du président de l’Ententeavec le vœu d’une sanction sévèrequi sera un exemple.H. Mustaphas’engouffre dans la surface de réparationet sera fauché, l’arbitreaccorde un penalty lequel esttransformé. Les Sétifiens étaient-ilsdans leur mauvais jour ?<strong>La</strong> question est forte, mais la réponseest absente. Sinon commentexpliquer cette défense désorganiséelaissant ainsi le gardien souventface à des «bombardements»venant de toute part profitant ainsià l’attaque du Mouloudia d’occuperle périmètre des 18 mètres. Atrois à un, les jeux étaient pratiquementfaits, sauf que les dignesreprésentants des Hauts-Plateauxviennent de réduire la marque àla 67’ (3-2).En fait, il y avait de tout, du spectacle,de la sportivité, de la comédieet des balles perdues…H. HichemEquipe nationale A’Le stage de Sidi Moussasans les joueurs de l’USMA, L’équipe nationale A’ de football,composée de joueurs locaux, aentamé hier un mini-stage bloquéau centre technique national de SidiMoussa (Alger), en vue de la doubleconfrontation face à la Libye, qualificativeau prochain championnatd’Afrique des nations CHAN-2<strong>01</strong>4,prévu au début de l’année prochaineen Afrique du Sud. Le nouveaucoach national, Toufik Kourichi,assisté de <strong>La</strong>khdar Belloumi etRachid Cherradi, a fait appel à 30joueurs en vue de ce regroupement,qui s’étalera sur trois jours.Toutefois, les joueurs de l’USMAlger retenus pour ce regroupement,et qui sont au nombre dehuit, vont rejoindre Sidi Moussaaujourd’hui, après leur retourd’Oran où ils ont donné la répliquehier au MCO en demi-finale de laCoupe d’Algérie. Ce stage servirad’opportunité, au nouveau stafftechnique, pour prendre contactavec les joueurs, et leur expliquerla méthode de travail qui sera demise.<strong>La</strong> sélection nationale disputera lematch aller face à la Libye, le 23 juinau stade Mustapha-Tchaker deBlida, alors que le match retour sejouera à Tripoli, entre le 5 et le 7juillet. Toufik Kourichi est appelé àmener les Verts pour la phase finaledu CHAN, un objectif pour lequella Fédération algérienne de football(FAF) ne compte pas lésiner sur lesmoyens pour l’atteindre. Lors de ladernière édition du CHAN, disputéeau Soudan en 2<strong>01</strong>1, l’Algérie,dirigée à l’époque par AbdelhakBenchikha, a terminé la compétitionau pied du podium après sadéfaite au match de classementface au pays organisateur (1-0).CondoléancesVoilà un symbole du football algérien qui s’en va.Abdelhamid Kermali nous quitte à jamais après un longcombat contre la maladie. L’ensemble de la rédaction duquotidien <strong>La</strong> <strong>Nouvelle</strong> <strong>République</strong> et notamment la rubrique«sport» présentent leurs sincères condoléances à la familledu défunt priant Dieu de l’accueillir dans son Vaste Paradis.A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.Abdelhamid Kermali,ancien entraîneur del’équipe nationale defootball, sociétaire de laglorieuse équipe du Frontde libération nationale(FLN), est décédé hieraprès-midi, en sondomicile à Sétif, à l’âgede 82 ans, des suitesd’une longue maladie,selon l’APS. Evacué audébut du mois denovembre sur l’hôpitalmilitaire d’Aïn Naâdja(Alger) à la suite d’unedégradation de son étatde santé, «Cheikh»Kermali a regagné le moisdernier son domicile àSétif où il s’estpaisiblement éteint hierpeu avant 14h.Abdelhamid Kermali avaitdébuté son parcours defootballeur à l’USM Sétifavant d’embrasser unecarrière professionnellequi le conduisit au FCMulhouse, à l’AS Canneset à l’Olympique Lyonnais(France). Il fut avecMustapha Zitouni, RachidMekhloufi, Saïd Brahimi,Ahmed Oudjani, AmarRouaï et beaucoupd’autres, l’un des joueursles plus talentueux del’équipe du FLN.Quotidien national d’information.Edité par la Sarl SEDICOM aucapital social de 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar,Place du 1 er -Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune.Directeur de coordination :Samir SabekDirecteur commercial :Ouahid Kouba.Composition PAO <strong>La</strong> <strong>Nouvelle</strong><strong>République</strong> Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : <strong>La</strong><strong>Nouvelle</strong> <strong>République</strong>, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. 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NRLALA NOUVELLE RÉPUBLIQUEsport<strong>La</strong> NR 4607 – Dimanche 14 avril 2<strong>01</strong>3en directDécèsAbdelhamid Kermalis’en vale match à suivreEquipe nationale A’Le stage de Sidi Moussasans les joueursde l’USMAfootballES SétifKaraoui et Gourmi,les déceptionssétifiennesLes Mouloudéens rêvent d’une 7 e étoileStade 5-Juillet (Alger), bonne organisation,beau temps, affluencerecord, arbitrage assurépar Abid Charef assisté de Boulfelfelet TamenButs : Bouguèche (7’), Djallit (sp21’) et Besseghir (31’) pour leMCA, Nadji (15’) et Ogbi (67’)pour l’ESSAvertissements : Bouguèche(13’), Besseghir (31’) et Metref(90’) pour le MCA, Nadji (45’),Djahnit (47’) et Benabderrahmane(70’) pour l’ESS Le Doyen veut accrocher une nouvelle étoile. (Photo > <strong>La</strong> NR)Composition des équipes :MCA : Chaouchi, Besseghir, Babouche(cap), Bachiri, Djeghbala,Ghazi, Kacem Mehdi (Moumène82’), Metref, Djallit, Yachir(Attafen 77’), BouguècheEntraîneur : MenadESS : Khedaïria, Ziti, Benchadi,Belkaïd, Benabderrahmane, Delhoum(cap), Djahnit, Ferrahi(Ogbi 46’), Nadji (Tiyouli 58’),Aoudia, Madouni (Koffi 77’)Entraîneur : VeludC’est fait ! Le Mouloudia Clubd’Alger tient sa finale. Le 1 er maiprochain au stade 5-Juillet (17h),il tentera de réussir un sansfaute après avoir remportétoutes les finales qu’il a disputéesen 1971, 1973, 1976, 1983,2006 et 2007. Pour arriver à cestade de la compétition, leDoyen des clubs algériens n’apas eu la tâche facile puisqu’il adû écarter de solides formationstelles que la JS Kabylie, le CSConstantine mais aussi et surtoutle détenteur du trophée,l’Entente de Sétif, vendredi dernierau temple du 5-Juillet.Battre les enfants d’Aïn el-Fouara (3-2), n’a pas été unemince affaire pour les protégésde Djamel Menad qui ont néanmoinsaffiché leurs prétentionsdès le début de la rencontremême si la première alerte estsétifienne. Décidés à aller en finale,eux qui évoluaient à domicile,les Mouloudéens ontmaintenu la pression dès lecoup d’envoi donné par l’arbitreAbid Charef. Bouguèche, Djallitou encore Yachir dans unstade coloré en vert et rougeavec quelques notes de noir etblanc. L’ambiance est bonne, ilne reste qu’aux joueurs à produirele spectacle…Justement, il ne faut pas beaucoupde temps au MCA pourouvrir le score. A peine 7 minutesjouées, les Vert et Rougeinscrivent leur premier butgrâce à Bouguèche qui profited’un rebond qui piège le gardiensétifien Khedaïria, malchanceuxsur ce coup. Les Sétifienssurpris par cette réalisation,ne baissent pas les bras.Riches de leur expérience, ilsne se laissent nullement intimidéspar les assauts algérois etparviennent à égaliser grâce àNadji (15’) qui remet tout encause. A ce moment précis, lapartie s’enflamme. Le Mouloudiaqui prend conscience dudanger, s’en va titiller l’arrièregarde sétifienne et parvient àtrouver la faille suite à un penaltybien transformé par le buteurDjallit (21’). Euphoriques,les Mouloudéens ne veulent pass’arrêter là. Il savent que les Sétifiensqui ne sont pas faciles àmanier, peuvent revenir auscore, à tout moment. Ils maintiennentdonc la cadence et s’envont assommer les «AiglesNoirs», par un très joli but signéBesseghir (31’). Il n’aura falluau Doyen qu’une demi-heure dejeu pour plier le match. Ces troisréalisations qui interviennentavant la pause, déstabilisentquelque peu l’ESS qui se remeten cause à la mi-temps. Ogbiest incorporé à la place de Ferrahi.L’entraîneur de l’Entente,Velud aura bien vu. C’est ce remplaçantqui réduit la marque à la67’, profitant d’un léger reculdu Mouloudia. En fait, ce derniertente de gérer le reste de la partiemais se rend compte du danger.Il se ressaisit pour reprendreles choses en main carles Sétifiens avec les Aoudia,Delhoum ou encore Djahnit peuventrevenir au score et se créerjustement des occasions en or.Le gardien mouloudéen, commeà l’accoutumée, aura sorti legrand jeu pour stopper lesballes adverses. Dame coupe achoisi. C’est le Mouloudia quiva en finale, la 7’ du genre. Le détenteurdu trophée n’aura pasréussi à passer le cap algérois.Des supporters sétifiens déçusmais fair-play, nous ont interpellépour tirer à boulet sur lesdeux joueurs Amir Karaoui etKhaled Gourmi qui ont attendula veille des demi-finales pourfaire du chantage «nous ne voulonsplus d’eux à Sétif. C’est fini.Qu’ils aillent jouer ailleurs». Eneffet, plusieurs sources nous apprennentque ces deux joueursauraient négocié leur transfertau MCA, alors que d’autres évoquentun problème financier.Pour l’information officielle, iln’ont pas accepté le statut deremplaçant pour le match desdemi-finales. Une chose est sûre,ils seront traduits devant leconseil de discipline du club aujourd’hui.Pour leur part, lessupporters du MCA ont fait lafête toute la nuit à Alger. DidoucheMourad, Hassiba BenBouali, Bab el-Oued étaient colorésen vert et rouge. Une fêtequi risque de durer jusqu’au 1 ermai…Sofiane GassoumaA voirAl Jazeera sport + 1 : Zaragosse –Barcelone à 18hAl Jazeera sport + 4 : Lille – OMarseille à 19h30<strong>La</strong> DerAutre temps, autres mœursUne victoire en championnat vaut de l’or pour lesjoueurs. On évoque des primes allant jusqu’à 20millions de centimes par victoire. De quoi meublerles salons d’au moins de deux plasmas grand écranet il en reste quelques poussières pour faire la fête.Pourquoi parler d’électroménager dans le football. <strong>La</strong>raison est toute simple, car si on remonte le temps eton fait une halte au milieu des années 1970. Pouravoir remporté la médaille d’or des Jeuxméditerranées, les internationaux de l’époque n’ontpour prime qu’un seul téléviseur ENIE, fabriqué à SidiBel-Abbès. Oui, vos yeux ne vous trompent pas, untéléviseur qui ne coûtait à l’époque que quelquesmilliers de dinars. Pour s’être qualifié au Mondial1982, les joueurs de l’équipe nationale ont eu droit àdes réfrigérateurs de fabrication locale également.Mustapha Dahleb, la coqueluche du PSG, en a mêmefait don à une famille nécessiteuse. Autre temps,autre mœurs, les joueurs locaux, au niveau justemoyen pour ne pas dire faible, sont non seulementroyalement rémunérés mais aussi inondés de primesde match dont le montant donne le tournis. Ah, siDahleb savait, si Belloumi rajeunissait et si Madjerréussissait la même talonnade. Ils auraient empochédes montagnes d’argent, des villas haut standing etélevés au rang de rois du football. Hélas, ils n’ontplus les jambes et l’âge a fait son effet sinon, lesjoueurs d’aujourd’hui n’auront aucune place dans lefootball. Le comble, c’est que certains joueurs qui onttout donné pour le football et qui ont hissé lescouleurs du pays dans le concert des nations viventaujourd’hui dans l’indigence et dans l’oubli. Ils sontnombreux à avoir donné leur vie pour le football sansjamais en tirer profit contrairement aux joueursd’aujourd’hui, des Crésus mais pauvres sur le terrain.Ils continuent de se sucrer et ils ont mille fois raisonpuisque les robinets coulent à flots et les inondentd’argent.Assem Madjid

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