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Note de suivi 2011 - DRAAF Poitou-Charentes

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NOTE DE SUIVI <strong>2011</strong>DU PLAN ECOPHYTOPOITOU-CHARENTESCinq ans après le lancement du Plan Ecophyto, lors du <strong>de</strong>rnier Comité National d’Orientation et <strong>de</strong>Suivi (CNOS), le 09 octobre 2012, le Ministre <strong>de</strong> l’Agriculture <strong>de</strong> l’Agroalimentaire et <strong>de</strong> la Forêt aprésenté une réorientation en cinq volets : I<strong>de</strong>ntifier <strong>de</strong>s objectifs et <strong>de</strong>s moyens par bassin <strong>de</strong> production et type <strong>de</strong> culture afind'optimiser l'engagement <strong>de</strong>s acteurs ; Valoriser et soutenir le développement <strong>de</strong> la lutte biologique et du biocontrôle : mesures<strong>de</strong> soutien aux PME productrices, diffusion <strong>de</strong>s techniques, autorisations <strong>de</strong> mise sur lemarché facilitées… ; Etudier la mise en place d’une fiscalité incitative afin <strong>de</strong> faire évoluer la re<strong>de</strong>vance sur lesproduits phytopharmaceutiques et <strong>de</strong> l’affecter aux démarches biologiques ; Aller vers une meilleure professionnalisation et une indépendance du conseil agricole ; Lutter contre les importations illégales et frauduleuses et les contrefaçons <strong>de</strong> produitsphytopharmaceutiques. Les moyens <strong>de</strong> contrôle <strong>de</strong> la briga<strong>de</strong> nationale d'enquêtevétérinaire et phytosanitaire seront, pour ce faire, renforcés.Cette note <strong>de</strong> <strong>suivi</strong>, qui s’inscrit dans la continuité <strong>de</strong> la première note 2008 – 2009, présente, dansune première partie, pour les productions végétales, les principales données <strong>de</strong>s campagnes 2010 et<strong>2011</strong> et les facteurs explicatifs. Puis, dans une <strong>de</strong>uxième partie, elle expose les avancées du plan.Dans une troisième partie, les impacts <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s produits phytopharmaceutiques sontabordés. Quand elles sont disponibles, les données 2012 sont indiquées.La première note <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> du plan Ecophyto 2008 – 2009 présentait trois indicateurs du plan : lenombre <strong>de</strong> dose unités (NODU), les quantités <strong>de</strong> substances actives vendues (QSA) et l’indice <strong>de</strong>traitement (IFT). Les modalités d’obtention <strong>de</strong>s données sources sur lesquelles se basent les calculsdu NODU et du QSA, aujourd’hui, réalisées au niveau du co<strong>de</strong> postal du distributeur, ne permettentpas <strong>de</strong> calculer ces indicateurs à l’échelle régionale. Vous pouvez consulter ces valeurs dans la note<strong>de</strong> <strong>suivi</strong> nationale : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/<strong>Note</strong>_<strong>de</strong>_<strong>suivi</strong>_2012_cle8e27c1.pdfNombre <strong>de</strong> doses unités en millions d’hectares en zones agricoles, hors traitements <strong>de</strong> semences et produits<strong>de</strong> la liste « biocontrôle vert » - Calcul MAAF, données BNVD (date d’extraction : 30 juin 2012).<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 1


Au niveau national, en <strong>2011</strong>, les substances herbici<strong>de</strong>s, fongici<strong>de</strong>s et insectici<strong>de</strong>s représententrespectivement 45%, 15% et 28% du NODU agricole (hors traitement <strong>de</strong> semence et <strong>de</strong> produits <strong>de</strong>la liste « biocontrôle vert »). En tendance, entre 2010 et <strong>2011</strong>, le recours aux insectici<strong>de</strong>s et auxherbici<strong>de</strong>s a augmenté respectivement <strong>de</strong> 18 et <strong>de</strong> 11%, tandis que le recours aux fongici<strong>de</strong>s adiminué <strong>de</strong> 5%.Globalement, si les quantités <strong>de</strong> substances actives vendues ont diminué <strong>de</strong> 1.8 % entre 2008 et<strong>2011</strong>, le NODU agricole a progressé <strong>de</strong> 2.7 % entre les pério<strong>de</strong>s 2009-2010 et 2010-<strong>2011</strong>.I - LE CONTEXTE AGRO - SOCIO - ECONOMIQUE1.1 Les productions végétalesAnnée 2010 :Les céréales ont souffert du manque d'eau. Les ren<strong>de</strong>ments sont faibles et très hétérogènes(<strong>de</strong> 30 à 85 q/ha) ; ils sont inversement proportionnels à la réserve en eau <strong>de</strong>s sols. La qualitéest bonne, pour le blé dur le taux <strong>de</strong> protéines est très bon. Pour le colza, la récolte est faible,voire médiocre dans les terres superficielles. Pour le tournesol, la production est décevante ethétérogène. Le maïs atteint <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments corrects. En cultures irriguées, les ren<strong>de</strong>ments sontbons malgré les restrictions d'eau.Pour le melon, les ren<strong>de</strong>ments varient en moyenne <strong>de</strong> 16 t/ha sous abri à 18 t/ha en pleinchamp. La qualité est bonne avec une bonne teneur en sucre et <strong>de</strong> gros calibres.En vigne, les ren<strong>de</strong>ments sont bons et la qualité est au ren<strong>de</strong>z-vous.Année <strong>2011</strong> :En gran<strong>de</strong>s cultures, pour les cultures d’hiver, les ren<strong>de</strong>ments ont été limités par lasécheresse printanière. Cette <strong>de</strong>rnière a particulièrement affecté la production fourragère. Dansles terres superficielles, les ren<strong>de</strong>ments ont été catastrophiques. Les précipitations estivales ontsauvé les récoltes d’été. Malgré <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> levée, les cultures <strong>de</strong> tournesol et <strong>de</strong> maïs ontatteint <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments honorables.Melon: la récolte est, en volume, très proche <strong>de</strong> celle <strong>de</strong> 2010. La précocité <strong>de</strong> la récolte aaccentué l'engorgement du marché.Viticulture : avec 3 semaines d’avance, la qualité et les quantités récoltées ont fluctué enfonction <strong>de</strong>s précipitations estivales. La production a augmenté <strong>de</strong> 8% par apport à 2010.Superficie(ha)2010 <strong>2011</strong>Ren<strong>de</strong>ment Superficie Ren<strong>de</strong>ment(quintaux)(ha) (quintaux)Blé tendre 385 800 61 397360 50Blé dur 57 200 53 45 700 50Orge et escourgeon 88 000 51 80 650 45Maïs (grain) 169 740 86 164 150 90Triticale 20 450 56 23 850 42Colza 102 650 28 107 280 30Tournesol 180 600 23 185 570 22Vigne 81 969 81 610Melon 4 130 168 3 837 166<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 2


surface en hatempératures en <strong>de</strong>gré celsusren<strong>de</strong>ment en qx435 000Evolution <strong>de</strong>s surfaces 2008 -<strong>2011</strong>385 000335 000285 000235 000185 000135 00085 000année2008 2009 2010 <strong>2011</strong>blé tendre orge et escourgeon Maïs (grain) colza Tournesol100Evolution <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments 2008 -<strong>2011</strong>90807060504030201002008 2009 2010 <strong>2011</strong>annéeblé tendre orge et escourgeon Maïs (grain) colza Tournesol1.2 Les données climatiquesLes données météo sont issues d’une moyenne <strong>de</strong> 4 stations, situées à Poitiers, Cognac, La Rochelleet Niort.Températures moyennes 2010 et <strong>2011</strong>en <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>25,0020,0015,0010,005,000,00J F M A M J Jt A S O N D2010 <strong>2011</strong> moyenne 30 ansL’hiver 2010 a été ru<strong>de</strong> et très long. Des vagues <strong>de</strong> grands froids avec persistance <strong>de</strong> températuresnégatives ont été accompagnées <strong>de</strong> neige et <strong>de</strong> gel. La fin <strong>de</strong> printemps a été marquée par <strong>de</strong> fortesamplitu<strong>de</strong>s thermiques et le mois <strong>de</strong> juillet a connu <strong>de</strong>s températures particulièrement élevées.<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 3


pluviométrie en mmLe 28 février 2010, la région a été balayée par la tempête Xynthia qui, avec <strong>de</strong>s vents très violentsconjugués avec <strong>de</strong>s forts coefficients <strong>de</strong> marée, a provoqué <strong>de</strong>s inondations <strong>de</strong>structrices. Plus <strong>de</strong>21 000 hectares ont été inondés.L’année <strong>2011</strong> a été particulièrement chau<strong>de</strong> durant le printemps et <strong>de</strong> septembre à décembre. Enavril, <strong>de</strong>s records <strong>de</strong> température ont été atteints.Les années 2010 et <strong>2011</strong> ont enregistré un déficit hydrique qui a entraîné <strong>de</strong>s restrictions estivales<strong>de</strong>s usages <strong>de</strong> l’eau. En <strong>2011</strong>, la sécheresse printanière a été plus importante qu’en 1976.A l’opposé, décembre <strong>2011</strong> a été particulièrement arrosé, avec 168 mm <strong>de</strong> précipitations enmoyenne sur les 4 stations météorologiques, le double <strong>de</strong> la pluviométrie normale.180160140120100806040200Pluviométrie moyenne 2010 et <strong>2011</strong>en <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>J F M A M J Jt A S O N D2010 <strong>2011</strong> moyenne 30 ans1.3 Contexte parasitaire 2009 – <strong>2011</strong>L’évaluation <strong>de</strong> la pression parasitaire repose essentiellement sur les réseaux d’épidémiosurveillancemis en place dans le cadre <strong>de</strong> la surveillance biologique du territoire.Toutes filières confondues, la pression parasitaire est restée faible à moyenne entre 2009 et <strong>2011</strong>pour la plupart <strong>de</strong>s maladies en gran<strong>de</strong>s-cultures et vigne. Sur melon, la fusariose <strong>de</strong>vientpréoccupante en l’absence <strong>de</strong> solutions variétales.Les dégâts dus aux ravageurs ont sensiblement augmentés entre 2009 et <strong>2011</strong>, comme ceuxconcernant les dégâts d’altises sur colza et les insectes foreurs (pyrale et sésamie) sur maïs. Survigne, le mildiou reste la principale maladie présente, mais avec une pression parasitaire faible àmoyenne. En revanche, la flavescence dorée augmente très fortement <strong>de</strong>puis 2009.Zoom sur les principaux couples culture / bio-agresseursPour chaque bio-agresseur, la pression parasitaire est qualifiée selon le niveau d’attaque déclinécomme suit: Nulle (0 à < 1), Faible (1 à < 2), Moyenne (2 à < 3) et Elevée (3) :Maladies fongiquesPression parasitaireRavageurs2008 2009 2010 <strong>2011</strong> 2008 2009 2010 <strong>2011</strong>Blé tendre 3.0 2.0 1.0 1.0 0.5 2.0 1.5 1.5Orge d’hiver 2.0 1.0 1.0 1.0 0.0 1.0 1.0 1.0Colza 1.0 0.5 1.0 1.0 1.5 1.0 1.5 2.0Tournesol 1.0 1.0 1.0 1.0 2.0 1.5 1.5 2.0Maïs 1.0 1.0 1.0 1.5 1.0 1.0 2.0 1.0Pois 1.0 0.5 1.0 1.0 1.0 1.0 2.0 2.5Melon 1.5 1.0 2.0 2.5 1.0 1.5 1.0 1.0Vigne 2.0 1.5 1.5 2.0 2.0 1.0 1.0 1.0<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 4


Gran<strong>de</strong>s cultures :En 2010, comme en <strong>2011</strong>, la pression <strong>de</strong>s maladies est restée faible, et globalement en baissepar rapport à 2009. Les conditions climatiques <strong>de</strong> ces 2 années ont été défavorables àl’expression <strong>de</strong>s maladies cryptogamiques <strong>de</strong>s céréales à paille et <strong>de</strong>s colzas. Sur tournesol, lapression sclérotinia et phomosis a été relativement élevée en <strong>2011</strong>, pour les tournesols seméstardivement.Côté ravageurs, on observe en 2010, une progression <strong>de</strong> la population <strong>de</strong> grosses altises avec<strong>de</strong>s dégâts sur colza beaucoup plus importants qu’en 2009. Sur tournesols, maïs et blé, lespopulations <strong>de</strong> pucerons plus nombreuses en 2010 qu’en <strong>2011</strong>, sont relativement bien géréespar la présence <strong>de</strong> nombreux auxiliaires. Par ailleurs, <strong>de</strong>puis 2009, les dégâts liés aux oiseaux(corvidés essentiellement) <strong>de</strong>viennent préoccupants pour la conduite du tournesol.Enfin, les conditions d’application <strong>de</strong>s désherbages en gran<strong>de</strong>s cultures n’ont pas toujours étéfaciles à positionner (aussi bien à l’automne qu’au printemps), pénalisant ainsi l’efficacité <strong>de</strong>nombre d’herbici<strong>de</strong>s racinaires.Maraîchage :Sur melon, les taupins restent une préoccupation limitée à la plantation, mais en progression,surtout face à <strong>de</strong>s attaques <strong>de</strong> fruits (encore marginales). Des dégâts liés aux pucerons sontsignalés en « précoce », mais souvent bien contrôlés par la faune auxiliaire.L’année 2010 est une année climatique défavorable aux maladies comme la cladosporiose et labactériose. Cependant, c’est une année marquée par une pression oïdium importante. Lafusariose a occasionné <strong>de</strong>s pertes importantes sur quelques parcelles. En <strong>2011</strong>, les conditionsclimatiques ont été favorables au développement <strong>de</strong> la cladosporiose et <strong>de</strong> la bactériose avec<strong>de</strong>s dégâts au champ et post récoltes assez importants liés à la bactériose. La fusarioseprogresse et <strong>de</strong>vient inquiétante en raison du manque <strong>de</strong> résistance variétale.Viticulture (vignoble charentais)Sur vigne, le mildiou reste la principale maladie présente entre 2009 et <strong>2011</strong>, avec une pressionmoyenne et variable selon les saisons. A titre d’exemple, en <strong>2011</strong>, la pression mildiou est restéetrès faible au printemps, moyenne en juillet et élevée en août. L’oïdium était plus présent en<strong>2011</strong> qu’en 2010 et le botrytis est resté à niveau faible entre 2009 et <strong>2011</strong>.L’évolution <strong>de</strong> la pression parasitaire <strong>de</strong>s ravageurs est stable et à niveau faible pour ce quiconcerne les attaques <strong>de</strong> tor<strong>de</strong>uses et <strong>de</strong> cica<strong>de</strong>lles <strong>de</strong> grillures, mais on constate que laflavescence dorée transmise par une cica<strong>de</strong>lle, déjà bien présente <strong>de</strong>puis 2006 dans le vignoblecharentais, augmente très fortement en 2009 et reste encore très préoccupante.Toutes cultures confondues, la pression parasitaire reste faible à moyenne entre 2008 et<strong>2011</strong>.La pression parasitaire due aux maladies a fortement diminué entre 2008 et 2009 pourrester relativement stable entre 2009 et <strong>2011</strong>, tandis que la pression parasitaire due auxravageurs progresse sensiblement entre 2008 et 2010 pour se stabiliser en <strong>2011</strong>.Elevée 3.00MoyenneEvolution <strong>de</strong> la pression parasitaire moyenne sur cultures entre2008 et <strong>2011</strong> en <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>2.00Faible1.00Nulle0.002008 2009 2010 <strong>2011</strong>maladies fongiques ravageurs<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 5


indice <strong>de</strong>s prix (base 100 en2005)1.4 Données économiques2008 2009 2010 <strong>2011</strong>PRODUCTION DE LA BRANCHE AGRICULTURE HORS SUBVENTIONS(produits végétaux) en valeurTotal produits végétaux bruts ettransformés (million d’euros) dont : 2 143 2 147 2 566 2 539Céréales dont : 716 599 908 802Blé tendre 434 323 519 438Blé dur 41 35 62 56Orge 74 54 57 54Maïs 151 174 251 232Oléagineux 246 250 335 350Plantes fourragères dont :267 299 239 272Maïs fourrage 36 42 37 39Productions maraichères et horticoles,dont : 141 133 132 132Légumes frais (y.c. melon) 44 42 46 44VINS pour eaux <strong>de</strong> vie AOC 670 684 771 834Source Agreste - comptes <strong>de</strong> l'agricultureEn 2010, la production <strong>de</strong> la branche agricole, pour les gran<strong>de</strong>s cultures, est en augmentation. Ladiminution <strong>de</strong> la production mondiale, conjuguée à une augmentation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, entraine unehausse <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s produits agricoles. Pour la viticulture, la forte <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> Cognac àl’exportation entraine une hausse continue <strong>de</strong>puis 2008.Résultat courant avant impôtmoyen par actif non salarié<strong>de</strong>s exploitationsprofessionnelles En valeurréelle (millier d'euros <strong>2011</strong>)2008 2009 2010 <strong>2011</strong>31,1 18,3 39,9 35,0Source : Agreste – comptes <strong>de</strong> l’agricultureLes résultats économiques sont soumis à <strong>de</strong> fortes fluctuations interannuelles. Depuis 2008, ilsn’augmentent qu’en 2010.Evolution <strong>de</strong>s prix <strong>de</strong>s produits phytosanitaires1121101081061041021009896942006 2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong>annéeFongici<strong>de</strong>s Insectici<strong>de</strong>s et acarici<strong>de</strong>s Herbici<strong>de</strong>sSource Agreste<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 6


% évolution parrapport à l'annéen-1Après une stagnation en 2006 et 2007, les prix ont progressé en 2008 et 2009. Depuis 2010, lesprix <strong>de</strong>s insectici<strong>de</strong>s, acarici<strong>de</strong>s et <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s sont en baisse. Les prix <strong>de</strong>s fongici<strong>de</strong>s ont diminuéen 2010 et sont restés stables en <strong>2011</strong>.Données du réseau d’information comptable agricoleLe réseau d'information comptable agricole (RICA) est une opération <strong>de</strong> recueil <strong>de</strong> comptabilitésauprès d'un échantillon représentatif d'exploitations agricole réputées « moyennes et gran<strong>de</strong>s ». Ilrelève l'ensemble <strong>de</strong>s données comptables <strong>de</strong>s exploitations ainsi que différentes donnéescomplémentaires sur la structure <strong>de</strong>s exploitations.Valeur moyenne <strong>de</strong>s charges réelles en produits phytosanitaires / exploitationen milliers d'euros (moyennes et gran<strong>de</strong>s exploitations)<strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>FrancemétropolitaineSource Agreste RICA2007 2008 2009 2010<strong>2011</strong>(donnéeprovisoire)10,2 11,6 11,6 11,3 11,028,3 9,5 9,7 9,3 9 ,5Estimation <strong>de</strong>s évolutions <strong>de</strong>s charges réelles en produits phytosanitairesEvolution en volume n/n-1 en %2007 2008 2009 2010<strong>2011</strong>(donnéesprovisoires)<strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 11,0 8,0 -7,4 -4,4 -2,4Total Métropole 6,2 9,0 -4,5 -4,5 -0,1Source Agreste RICAEvolution <strong>de</strong> l'indice <strong>de</strong> charge (déflaté <strong>de</strong>s prix) <strong>de</strong> produits <strong>de</strong>protection <strong>de</strong>s cultures selon l'OTEX3020100-10-202007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong>annéecéréales oléagineux viticulture polyculture élevageSources Agreste – RICA, INSEE - IPAMPAAprès <strong>de</strong>ux années <strong>de</strong> forte augmentation (en 2007 et 2008), l’indice <strong>de</strong> charge <strong>de</strong> produitsphytosanitaires diminue. En viticulture, la diminution est <strong>de</strong> -15% en 2010 et <strong>de</strong> -1,3% en <strong>2011</strong>.L’année 2008, avec <strong>de</strong>s précipitations importantes principalement durant le printemps, a étéfavorable au développement <strong>de</strong>s maladies fongiques. En 2010 et <strong>2011</strong>, les printempsparticulièrement secs peuvent expliquer, en partie, cette diminution.1.5 L’agriculture biologiqueDepuis 2008, le nombre d’exploitations a augmenté <strong>de</strong> 68%. La surface totale consacrée à laproduction biologique s’est accrue <strong>de</strong> 62%. Malgré cette progression, les surfaces consacrées àl’agriculture biologique ne représentent qu’un faible pourcentage <strong>de</strong> la SAU totale, pour atteindre aumaximum 2,4% dans le département <strong>de</strong>s Deux-Sèvres.<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 7


nombre d'exploitationssurface en agrobiologie(ha)Nb. ExploitationsSurfacescertifiées bioSurfaces enconversionSurfaces certifiées +conversion2010 <strong>2011</strong> 2010 <strong>2011</strong> 2010 <strong>2011</strong> 2010 <strong>2011</strong>16 CHARENTE 151 168 4 068 5 612 2 451 2 089 6 519 7 70117 CHARENTE-MARITIME 170 197 4 693 5 144 1 621 2 379 6 314 7 52379 DEUX-SEVRES 211 242 6 442 7 612 3 166 3 738 9 608 11 35086 VIENNE 141 167 6 697 7 170 2 190 3 602 8 887 10 773POITOU-CHARENTES673 774 21 900 25 538 9 428 11 809 31 328 37 347Source Agence BIO - chiffres clés <strong>2011</strong>Répartition <strong>de</strong>s surfaces selon les productionsSurfaces certifiées en bio +<strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>conversion (ha)2010 <strong>2011</strong>Céréales 8 384 9 264Oléagineux 2 368 2 770Protéagineux 1 385 1 475Surfaces toujours en herbe 6 118 7 764Cultures fourragères 9 405 12 587Fruits 217 286Légumes frais et secs 839 961Vigne 853 1 021Source Agence BIO - chiffres clés <strong>2011</strong>Evolution <strong>de</strong> l'agriculture biologiqueen <strong>Poitou</strong> - <strong>Charentes</strong>100037347900800313287747006736002486223083500536461400année 2008 2009 2010 <strong>2011</strong>4000038000360003400032000300002800026000240002200020000Nombre d’exploitationsTotal surfacesSource Agence BIO - chiffres clés <strong>2011</strong>1.6 Les mesures agro-environnementalesLe plan végétal pour l’environnementalDe 2007 à <strong>2011</strong>, le montant total <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s PVE phytosanitaires s’élève 1 084 512 euros pour245 dossiers déposés sur un total <strong>de</strong> 1 673 216 pour 413 dossiers. Il représente 64,82% dumontant total <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s PVE et 59,32% du nombre <strong>de</strong> dossiers.<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 8


Nombre <strong>de</strong> dossiers accordés par année PVE – PhytosanitaireAnnée Nombre <strong>de</strong> dossiers2007 602008 772009 652010 40<strong>2011</strong> 3Total 245Source Agence <strong>de</strong> Services et <strong>de</strong> Paiement délégation régionale <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>Répartition <strong>de</strong>s dossiers par types d'investissementsType d’investissements Nombre <strong>de</strong> dossiersAire <strong>de</strong> lavage 43Aménagement local phytosanitaire 59Herse étrille 15Pulvérisateur 54Bineuse 33Autres investissements 41Total 245Source Agence <strong>de</strong> Services et <strong>de</strong> Paiement délégation régionale <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>Les mesures agroenvironnementales territorialiséesLes mesures agroenvironnementales territorialisées sont <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s financières incitatives proposéesaux exploitants agricoles, notamment sur les bassins à forts enjeux sur la qualité <strong>de</strong> l’eau, pour lamise en place d’actions qui favorisent la préservation <strong>de</strong>s ressources naturelles.Parmi l’ensemble <strong>de</strong>s mesures proposées, <strong>de</strong>ux concernent plus particulièrement la réduction <strong>de</strong>sproduits phytosanitaires : la conversion ou le maintien <strong>de</strong> l'Agriculture Biologique proposées et ladiminution <strong>de</strong> la fertilisation et <strong>de</strong>s traitements pestici<strong>de</strong>s.Bilan <strong>de</strong> contractualisation <strong>de</strong> MAET visant à la réduction <strong>de</strong>s phytos(pério<strong>de</strong> 2007-<strong>2011</strong>)TERRITOIRESMAETPHYTOS(en ha)MAET BIO(en ha)Total /territoire(en ha)Captages du bassin Re-Sources <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l'Arnoult 144 144Bassins d'alimentation <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> La Rochelle 156 98 254Bassin d'alimentation du captage <strong>de</strong> la Davidie 95 95Bassins Re-Sources <strong>de</strong> Fleury-la Jallière 80 80Bassin d'alimentation du captage <strong>de</strong> la Fosse Ti<strong>de</strong>t 185 108 293Bassin d'alimentation du captage <strong>de</strong> Moulin neuf 1 201 115 1 316Plaines et vallées <strong>de</strong> Niort sud-est 2 283 1 164 3 447Bassin d'alimentation <strong>de</strong> captage du Centre-Ouest 369 65 434Bassin Re-Sources <strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> Seneuil 444 6 450Bassin Re-Sources <strong>de</strong> la Sèvre-amont 567 334 901Bassins d'alimentation <strong>de</strong>s captages prioritaires <strong>de</strong> laBoutonne amont 58 58Bassin Re-Sources <strong>de</strong> la Touche-Poupart 5 28 33Bassin du Né 2 085 267 2 352Bassin Re-Sources du barrage du Cébron 80 80ZPS plaine <strong>de</strong> Néré à Bresdon 52 52Champ captant <strong>de</strong> la Rucette 17 17Total 7 821 2 185 10 006Source <strong>DRAAF</strong> – SREAFE<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 9


surface en ha5 000Evolution <strong>de</strong>s surfaces contractualisées en MAET 2007 - <strong>2011</strong>4 0003 0002 0001 0000année2007 2008 2009 2010 <strong>2011</strong>MAET Bio MAET PhytoSource <strong>DRAAF</strong> - SREAFE2 - LES ACTIONS DU PLAN2.1 Le réseau DEPHYAction majeure du plan Ecophyto, le réseau <strong>de</strong>s fermes DEPHY est aujourd’hui entièrement déployé.Dédié à la démonstration, à l’expérimentation et à la production <strong>de</strong> références, il s’appuie sur unensemble d’exploitations agricoles (FERME) et sur un réseau <strong>de</strong> sites expérimentaux (EXPE).Le réseau DEPHY FERMEDans notre région, en plus <strong>de</strong>s douze réseaux regroupant 121 exploitations, trois réseauxinterrégionaux comprennent cinq exploitations picto-charentaises. Ces exploitations volontaires,expérimentent <strong>de</strong>s démarches <strong>de</strong> réduction d’usage <strong>de</strong> produits phytosanitaires et sontaccompagnées par un dispositif <strong>de</strong> conseil et <strong>de</strong> <strong>suivi</strong>. Chaque réseau est animé par un « Ingénieurréseau » chargé, entre autres missions, <strong>de</strong> collecter les informations techniques, économiques,environnementales et sociétales relatives aux systèmes <strong>de</strong> cultures <strong>suivi</strong>s et <strong>de</strong> valoriser, au traversd’actions <strong>de</strong> communication et <strong>de</strong> démonstrations, le rôle <strong>de</strong>s fermes appartenant à ce réseau.Type <strong>de</strong> réseauRépartition <strong>de</strong>s réseaux par systèmes <strong>de</strong> productionNombre <strong>de</strong>réseauxconstituésStructure animatriceNombre <strong>de</strong>réseaux animésViticulture 3Chambre d’agriculture 2Coopérative agricole 1Chambre d’agriculture 2Gran<strong>de</strong>s cultures 4Coopérative agricole 1CIVAM 1Chambre d’agriculture 1Polyculture élevage 4CIVAM 2Agro-bio <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 1Cultures légumières 1 Chambre d’agriculture 1HorticultureGIE plantes et fleurs du sud23 réseauxouestinterrégionauxIdfel Val <strong>de</strong> Loire 1Source Chambre régionale d’agriculture <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong><strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 10


Source Chambre régionale d’agriculture <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>Le réseau EXPEPour le <strong>de</strong>uxième appel à projet, parmi les vingt-trois projets retenus, au niveau national, troisconcernent notre région :DEPHY-Abeille, réseau <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s cultures innovants, économes en produitsphytosanitaires et favorables aux abeilles est conduit par ITSAP-Institut <strong>de</strong> l’abeille. Il a pourobjectifs <strong>de</strong> réduire l'usage <strong>de</strong>s produits phytosanitaires en céréaliculture, en prenant en comptela protection <strong>de</strong>s abeilles (favoriser la flore produisant nectar et pollen, réduire les risquesd'intoxication) dans le processus <strong>de</strong> conception <strong>de</strong> systèmes innovants (toxicité <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>svis-à-vis <strong>de</strong> cet insecte, stratégie et distance <strong>de</strong> butinage) et dans l'évaluation <strong>de</strong>s performances<strong>de</strong>s systèmes.Ecoviti <strong>Charentes</strong> Cognac, systèmes viticoles à faible niveau d’intrants phytosanitaires pour laproduction <strong>de</strong> vins <strong>de</strong>stinés à la distillation d’eau-<strong>de</strong>-vie <strong>de</strong> Cognac, dont les objectifs sont laconception et l'expérimentation <strong>de</strong>s systèmes viticoles innovants en testant différents leviersagronomiques permettant une gestion novatrice et optimisée <strong>de</strong>s intrants pour les réduire d'aumoins 50%. Ce projet est porté par l’Institut Français <strong>de</strong> la Vigne et du Vin, Unité <strong>Charentes</strong>-Cognac.INNOViPEST, réseau <strong>de</strong> tests <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> culture innovants économes en phytosanitaireset d’évaluation <strong>de</strong> leurs performances, porté par l’Association pour la Relance Agronomique enAlsace et différentes Chambres d’agriculture dont celle <strong>de</strong> Charente-Maritime. Ce projet vise àexpérimenter 8 systèmes <strong>de</strong> culture économes en produits phytosanitaires (– 50 % par rapportà l’IFT <strong>de</strong> référence régional) et à évaluer leurs résultats techniques, sanitaires etagronomiques, ainsi que leurs performances économiques, environnementales, sociales, en vue<strong>de</strong> capitaliser et valoriser les résultats et acquis par la production <strong>de</strong> ressources pour le conseil,la formation et <strong>de</strong>s communications écrites et orales, régionales et nationales.<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 11


2.2 Les lycées d’enseignement agricole impliqués dans le plan EcophytoSept exploitations <strong>de</strong>s établissements d’enseignement agricole participent au réseau <strong>de</strong>s fermesDEPHY (action 14). L’EPLEFPA <strong>de</strong> Poitiers-Venours participe à l’action 16 « Engager les exploitations<strong>de</strong> l'enseignement et du développement agricoles à jouer systématiquement un rôle moteur dans lagénéralisation <strong>de</strong>s itinéraires techniques et <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> culture innovants ».Action N°Annéeengagement14 <strong>2011</strong>Filière <strong>de</strong>productionPolyculture élevageEtablissement d'enseignementLYCEE AGRICOLE REGIONAL JACQUES BUJAULT,79500 MELLE14 <strong>2011</strong>14 201214 201214 201214 201214 201216 2009VignePolyculture élevageVigneVigneLégumesHortiPolyculture élevageEPLEFPA <strong>de</strong> la Charente L’Oisellerie,16400 LA COURONNEEPLEFPA <strong>de</strong>s Sicaudières,79300 BRESSUIREEPLEFPA Georges Desclau<strong>de</strong>,17100 SAINTESEPLEFPA Le Renaudin,17500 ST GERMAIN DE LUSIGNANLycée Horticole "Le Petit Chadignac",17100 SAINTESLycée <strong>de</strong> l'Horticulture et du Paysage <strong>de</strong> Niort, 79000NIORT ce<strong>de</strong>x 9EPLEFPA <strong>de</strong> Poitiers-Venours,86480 ROUILLESource Chambre régionale d’agriculture <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>Source Chambre régionale d’agriculture <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>L’objectif étant <strong>de</strong> développer une dynamique régionale Ecophyto au sein <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s lycéesagricoles avec la création d’un réseau commun Agronomie Ecophyto, pour : Une mise en commun progressive <strong>de</strong>s dispositifs et <strong>de</strong>s résultats liés aux expérimentations, Des apports pédagogiques communs, pour un transfert vers les lycées qui ne sont pas dansl’action 16, La création <strong>de</strong> liens communs vers <strong>de</strong>s partenaires issus <strong>de</strong> la recherche et du développement,avec un échange d’expériences et <strong>de</strong> données entre les <strong>de</strong>ux actions (14 et 16), un apport <strong>de</strong> références techniques et économiques pour une dynamique territoriale <strong>de</strong>progrès.<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 12


nombre <strong>de</strong> bulletins2.3 Le gui<strong>de</strong> viticulture durable <strong>Charentes</strong>Ce gui<strong>de</strong>, conçu collégialement par les ingénieurs et les techniciens <strong>de</strong>sdifférentes structures intervenant sur le territoire du vignoble charentais,propose en 10 rubriques un tour d’horizon très complet <strong>de</strong>s différents aspectstechniques, réglementaires environnementaux pour la production durable. Laprésentation <strong>de</strong> nombreux résultats d’expérimentations régionales ou d’autresrégions viticoles françaises étaie les arguments présentés. Ce gui<strong>de</strong> est lanouvelle référence pour tous les professionnels et l'enseignement <strong>de</strong> laviticulture charentaise.2.4 La surveillance biologique du territoireInitié en 2009, le réseau est maintenant pleinement opérationnel. Il comprend 9éditions dont <strong>de</strong>ux interrégionales : les bulletins noix et châtaigne réalisés par laFédération régionale <strong>de</strong> défense contre les organismes nuisibles du Limousin quisont diffusés sur les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin et <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>.Evolution du nombre <strong>de</strong> BSV publiés / éditions1601401201008060402002009 2010 <strong>2011</strong> annéegran<strong>de</strong>s cultures cultures légumières arboriculture fruitièretabac noix chatâignevigne <strong>Charentes</strong> vigne Huat-<strong>Poitou</strong> Zones non agricolesSource <strong>DRAAF</strong> <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> - SRALCette surveillance biologique mobilise un nombre important <strong>de</strong> conseillers et d’agriculteurs dans lesréseaux d’observations qui couvrent l’ensemble du territoire régional. En 2012, la surveillance s’estétendue aux effets non intentionnels (Biodiversité et <strong>suivi</strong> <strong>de</strong>s résistances).2.5 La certification individuelleEn région <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>, on note une gran<strong>de</strong> diversité <strong>de</strong>s structures habilitées proposant <strong>de</strong>sformations en vue <strong>de</strong> la délivrance <strong>de</strong>s différents certificats : centres <strong>de</strong> formation professionnelle et<strong>de</strong> promotion agricole (CFPPA), maisons familiales, négoces, coopératives agricoles, institutstechniques, chambres d’agriculture, fédération régionale <strong>de</strong> défense contre les organismes nuisibles(FREDON), centres spécialisés dans la formation continue... On dénombre, au total, 34 organismeshabilités.déci<strong>de</strong>ur enexploitationagricoleopérateur enexploitationagricoledéci<strong>de</strong>ur entravaux etservicetype <strong>de</strong> certificatopérateur en travauxet servicemise en vente <strong>de</strong>produitsphytopharmaceutiques grand publicphase expérimentale 22 576 5 0 37 0 0 143 22 7612012 ( complet) 853 48 169 42 260 94 1122013 (au 28 f év rier) 153 39 65 30 47 133 20 487total 23 582 92 234 109 307 227 275 24 826Source <strong>DRAAF</strong> <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> - SRFDmise en vente <strong>de</strong>produitsphytopharmaceutiquesprofessionnelsconseil à l'utilisation<strong>de</strong>s produitstotalphytopharmaceutiques1 578<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 13


23 674 sur 38 500 actifs agricoles ont obtenu leur certificat (61,5 %).2.6 Actions en zones non agricolesLa Charte Terre SaineGérée par le Conseil régional <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>, la Charte Terre Saineinvite les communes et les établissements publics intercommunaux àparticiper à la réduction <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s et à la préservation d'unenvironnement sain en <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> pour protéger la santé, lesressources naturelles et la biodiversité.La réduction <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s concerne tout site à compétence communale ou intercommunale. Au<strong>de</strong>làdu strict respect <strong>de</strong> la réglementation en vigueur pour la protection <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>l'environnement, la structure signataire s'engage à renoncer progressivement et durablement àl'usage <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s et privilégier les techniques préventives et/ou alternatives disponibles, pouratteindre à terme la suppression <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s.Répartition par département du nombre <strong>de</strong> communessignataires <strong>de</strong> la charteNombre <strong>de</strong> communes signataires /Départementnombre total <strong>de</strong> commune dudépartementCharente 33 / 404Charente Maritime 51 / 472Deux-Sèvres 102 / 305Vienne 35 / 281Total 221 / 1 462Source Conseil Régional <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong><strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 14


quantité <strong>de</strong> PC (en litre)Par étapes, la commune ou l’intercommunalité s’engage dans une démarche <strong>de</strong> progrès avec la miseen place sur plusieurs années d’une stratégie d’actions et la maîtrise du processus. Chaque étape estrécompensée par l’attribution <strong>de</strong> un à trois papillons. Une mention spéciale « commune sanspestici<strong>de</strong>s » est décernée aux communes qui gèrent 100 % <strong>de</strong>s espaces communaux sanspestici<strong>de</strong>s, qui mènent <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> sensibilisation au jardinage biologique / désherbage <strong>de</strong>s alléessans pestici<strong>de</strong>s et qui organisent un concours <strong>de</strong>s maisons / jardins fleuris avec une catégorie sanspestici<strong>de</strong>s.Quelques exemples <strong>de</strong> communes ayant fortement réduit l’utilisation <strong>de</strong>s pestici<strong>de</strong>s. En trois ans, enmoyenne, la diminution est <strong>de</strong> plus 75%.Exemples d'évolution <strong>de</strong> l'utilisation <strong>de</strong>s produits phytopharmaceutiques par<strong>de</strong>s communes signataires <strong>de</strong> la charte "Terre Saine"2502001501005002008 2009 2010 <strong>2011</strong> 2012annéecommune A (79) commune B (16) commune B (16)Source FREDON <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>3 - LES INDICATEURS DU PLAN3.1 L’enquête Pratiques culturales en vigneRéalisée par le Service Régional <strong>de</strong> l’Information Statistique etEconomique (SRISE) en 2006 et 2010. Son échantillon comprend559 parcelles sur le bassin viticole <strong>Charentes</strong>-Cognac.Fongici<strong>de</strong>snombre moyen <strong>de</strong>traitements fongici<strong>de</strong>s(parcelles traitées)nombre moyen <strong>de</strong>passages avec au moinsun fongici<strong>de</strong> (parcellestraitées)2006 2010 2006 2010BV <strong>Charentes</strong>-Cognac201014 15 9 8France métropolitaine 11 12 7 7Source AGRESTEEn <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>, le nombre <strong>de</strong> traitements fongiques évolue peu et reste supérieur à lamoyenne nationale. L’objectif <strong>de</strong> production d’un ren<strong>de</strong>ment élevé et <strong>de</strong>s prix attractifs entrainentune protection fongique sans faille et une prise <strong>de</strong> risque minimale.Insectici<strong>de</strong>snombre moyen <strong>de</strong>traitements insectici<strong>de</strong>s(parcelles traitées)nombre moyen <strong>de</strong> passagesavec au moins un insectici<strong>de</strong>(parcelles traitées)2006 2010 2006 2010BV <strong>Charentes</strong>-Cognac 2010 3 3 2,5 2,6France métropolitaine 2 2 2,2 2,1Source AGRESTE<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 15


Dans le périmètre <strong>de</strong> lutte obligatoire contre la flavescence dorée, parasite réglementé, le nombre<strong>de</strong> traitements insectici<strong>de</strong>s obligatoires est <strong>de</strong> trois pour les communes contaminées et <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux pourles communes <strong>de</strong> sécurité. Cette obligation <strong>de</strong> traitement qui concerne une forte proportion duvignoble picto-charentais augmente significativement le nombre <strong>de</strong> traitements insectici<strong>de</strong>s.Herbici<strong>de</strong>sPart <strong>de</strong>s surfacesdésherbéeschimiquement en% <strong>de</strong>s surfacesnombre moyen <strong>de</strong>traitementsherbici<strong>de</strong>s(parcellesdésherbées)nombre moyen <strong>de</strong>passages avec aumoins unherbici<strong>de</strong>(parcellesdésherbées)2006 2010 2006 2010 2006 2010BV <strong>Charentes</strong>-Cognac 2010 97 92 3 3 2 2France métropolitaine 90 80 2 2 2 1Source AGRESTEType <strong>de</strong> désherbagePart <strong>de</strong>s surfaces traitées2006 2010En plein 32% 19%Sous le rang 58% 72%Dirigé sur l’inter-rang 3% 2%Localisé 7% 7%Source AGRESTELe désherbage en plein régresse fortement entre les <strong>de</strong>ux années d’enquête, au profit dudésherbage sous le rang.Type d'enherbement (pourparcelles enherbées)Entre1> 1Enherbement tous 1 rang1 rang 1 rangrangrangtotal les sur 2sur 4 sur 5sur 3sur 5rangs2% 29% 67% 2% 0% 0% 0%BV <strong>Charentes</strong>-Cognac2010France métropolitaine 11% 43% 41% 2% 2% 0% 1%Source AGRESTELa recherche d’un ren<strong>de</strong>ment élevé contraint les viticulteurs à privilégier les techniques <strong>de</strong>désherbage qui limitent la concurrence entre la vigne et le couvert herbacé du sol. Dans les vignesenherbées, l’enherbement d’un rang sur <strong>de</strong>ux est le type dominant, il permet d’améliorer la portancedu sol ce qui facilite le passage du pulvérisateur qui traite <strong>de</strong>ux rangs à la fois.3.2 Collectes et gestion <strong>de</strong>s déchets phytosanitairesLa collecte <strong>de</strong>s emballages vi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> produits phytosanitaires (EVPP)Depuis 2003, la gestion <strong>de</strong>s déchets phytosanitaires a été organisée en<strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>, dans le cadre national <strong>de</strong> la filière Adivalor. Dans la région,coopératives agricoles et négoces mettent à disposition jusqu’à 300 sites <strong>de</strong>collecte pour permettre aux utilisateurs professionnels <strong>de</strong> rapporter lesemballages vi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> produits <strong>de</strong> traitement. Ces collectes ont lieu chaqueannée, au printemps et à l’automne.<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 16


Quantité collectée (en tonne)Quantité d’EVPP* collectés pendant les 4 <strong>de</strong>rnières campagnes4504003503002502001501005002008/2009 2009/2010 2010/<strong>2011</strong> <strong>2011</strong>/2012campagne <strong>de</strong> collecteSource ADIVALOR*EVPP : * comprend également les emballages vi<strong>de</strong>s d’engrais foliaires, dont la part est faible au regard <strong>de</strong>semballages vi<strong>de</strong>s <strong>de</strong> produits phytosanitaires.En <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>, les collectes d’EVPP sont stabilisées et donnent <strong>de</strong> bons résultats <strong>de</strong>puisplusieurs années. On estime que le taux <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong>s EVPP sur la région atteint régulièrement les75%. A noter qu’une part <strong>de</strong> plus en plus importante <strong>de</strong>s déchets collectés dans cette filière faitl’objet d’un recyclage.La collecte <strong>de</strong>s produits phytosanitaires non utilisables (PPNU)Les collectes <strong>de</strong> PPNU sont organisées régulièrement <strong>de</strong>puis 2003 dans la région par lescoopératives agricoles et les négoces, dans le cadre <strong>de</strong> la filière nationale Adivalor.La collecte <strong>de</strong>s produits phytosanitaires non utilisables (PPNU)Estimation <strong>de</strong> la quantité collectéePério<strong>de</strong> <strong>de</strong> collecte(tonnes)2003 – 2007 580 + 125 d’Arsénite <strong>de</strong> sou<strong>de</strong>2008 – <strong>2011</strong> 17Source ADIVALORLa première pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> collecte entre 2003 et 2007 a permis un assainissement <strong>de</strong> la situation par larécupération et l’élimination <strong>de</strong>s stocks existants <strong>de</strong> produits professionnels non utilisables. A noterqu’une opération spécifique a été menée en 2006 dans les zones viticoles pour récupérer et éliminerles produits à base d’arsenite <strong>de</strong> sou<strong>de</strong>.3.3 Le <strong>suivi</strong> <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’air et <strong>de</strong> la pollution <strong>de</strong> l’eauATMO <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> et la FREDON ont réalisé dans le cadre du plan Ecophyto, une synthèse surla présence dans l’environnement <strong>de</strong> produits phytosanitaires dans notre région sur la pério<strong>de</strong> 2006– 2010.La majorité <strong>de</strong>s substances détectées retrouvées dans les eaux et l’air sont <strong>de</strong>s herbici<strong>de</strong>s.Dans les eaux superficielles, 106 substances ont été quantifiées. Les herbici<strong>de</strong>s représentent 90%<strong>de</strong>s substances détectées. Pour les eaux souterraines, 65 substances ont été retrouvées dont 97%d’herbici<strong>de</strong>s. Les triazines* représentent à elles seules 85% <strong>de</strong>s matières actives. Dans l’air, lesproduits détectés varient plus d’une année à l’autre. Une vingtaine <strong>de</strong> substances différentes sontdétectées chaque année.<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 17


Substances actives phytosanitaires et produits <strong>de</strong> dégradation les plusfréquemment retrouvés <strong>de</strong> 2006 à 2010Eaux superficielles Eaux souterraines AirAMPA Atrazine déséthyl* Lindane*Atrazine déséthyl* Simazine* Trifluraline*Glyphosate Atrazine* Pendiméhaline(S)- métolachlore Atrazine déisopropyl* FolpelDiuron* 2-hydroxy atrazine* ChlorothalonilBentazoneTerbuthylazineAcétochloredéséthyl*Acétochlore (S)- métolachlore (S)- métolachloreAtrazine* Diuron* Chlorpyriphos-éthylVert : herbici<strong>de</strong>s, Rouge : insectici<strong>de</strong>s, Marron : fongici<strong>de</strong>s* matières actives interdites.Source ATMO <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>Les niveaux <strong>de</strong> contaminations sont soumis à <strong>de</strong> fortes variations spatiales et temporelles. Dans leseaux, les facteurs <strong>de</strong> variations sont l’assolement et la nature du sol et du sous sol. Dans l’air sesont les types <strong>de</strong> productions (gran<strong>de</strong>s cultures, zones viticoles, zones urbaines …) et les pério<strong>de</strong>sd’applications <strong>de</strong>s traitements qui font varier les concentrations <strong>de</strong> matières actives.Les eaux souterraines se renouvellent lentement. Les triazines sont fortement rémanentes dans ceseaux. Le plus préoccupant est la stabilité <strong>de</strong> l’atrazine déséthyl mise en évi<strong>de</strong>nce dans 58 % <strong>de</strong>sprélèvements, molécule interdite <strong>de</strong>puis 2002.Parmi les molécules les plus abondantes, dans l’air, on trouvait jusqu’en 2008 la trifluraline,herbici<strong>de</strong> du colza et du tournesol. Présente presque tout au long <strong>de</strong> l’année, c’était souvent lamolécule dont les concentrations étaient les plus élevées. Interdite <strong>de</strong>puis fin 2008, elle n’estaujourd’hui plus détectée qu’à l’état <strong>de</strong> traces dans les prélèvements d’air.Par contre, les concentrations <strong>de</strong> lindane, insectici<strong>de</strong> interdit d’usage phytosanitaire <strong>de</strong>puis 1998,ont diminué mais ont atteint ces <strong>de</strong>rnières années un palier <strong>de</strong> valeurs très faibles et proches <strong>de</strong>slimites <strong>de</strong> détection. Il est détecté dans 80% <strong>de</strong>s prélèvements. Le lindane a eu d’autres utilisationsen France (boiseries par exemple).Cumul hebdomadaire <strong>de</strong>s concentrations <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s dans l’air sur Poitiers en 2010Source ATMO <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong><strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 18


3.4 Les programmes d’actionsLe programme Re-SourcesInitié en 2002, ce programme a pour objectif la reconquête <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>l’eau dans les bassins d’alimentation <strong>de</strong> captage d’eau potable. Il s’appuie surune volonté <strong>de</strong> changer les comportements, pour réduire et limiter les impacts<strong>de</strong> l’homme, via ses pratiques professionnelles (en agriculture, dans l’entretien<strong>de</strong>s routes et <strong>de</strong>s espaces urbanisés …) ou individuelles (jardinage familial,activités <strong>de</strong> loisirs …), sur la ressource en eau.Après un diagnostic, <strong>de</strong>s actions globales sont définies et menées sur <strong>de</strong>s bassins d’alimentation <strong>de</strong>captage en eau potable (AAC).Actuellement, le programme Re-Sources recouvre environ 340 000 ha <strong>de</strong> Surface Agricole Utile(S.A.U.) soit près <strong>de</strong> 20% <strong>de</strong> la S.A.U. régionale.Les Airs d’alimentation <strong>de</strong> captage GrenelleAu niveau régional, sur les 71 captages Grenelle, 3 sont fermés. Les 68 restants sont regroupés en42 AAC, dont 38 sont engagées dans la démarche Re-Sources.Etat d’avancement <strong>de</strong> la démarche <strong>de</strong> protectionEtat d’avancement <strong>de</strong> la démarche <strong>de</strong> protection Nombre d’AACDélimitation <strong>de</strong> l’AAC 1Mise en place du comité <strong>de</strong> pilotage 0Diagnostic du territoire en cours 1Définition du plan d’actions 9Mise en œuvre du plan d’action 27Source DIREN <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong><strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 19


3.5 Communication sur Ecophyto en <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>Les actions <strong>de</strong> communication se sont renforcées à partir <strong>de</strong> 2010 en partie grâce au financementd’un poste régional dédié à la communication du plan Ecophyto. Cette communication a prisdifférentes formes et l’on peut citer : L’organisation d’évènements locaux ou régionaux. La réalisation d’un colloque sur le thème «Phyto Santé : tous concernés» qui a eu lieu endécembre 2012 au lycée agricole <strong>de</strong> Poitiers-Venours. Des journées sur le thème «les produits phytosanitaires la viticulture, mon territoire» quiont eu lieu sur le vignoble <strong>de</strong> Cognac en novembre 2012. Les Forums «votre commune sans pestici<strong>de</strong>s» organisés dans le cadre du programmeTerre Saine (5ème Forum en novembre 2012). L’organisation ou la participation à <strong>de</strong> nombreux évènements comportant <strong>de</strong>sinterventions sur le plan Ecophyto, tant à <strong>de</strong>stination du mon<strong>de</strong> agricole que du mon<strong>de</strong> nonagricole. L’organisation d’ateliers sur le lien «produits phytosanitaires – apiculture» et <strong>de</strong>nombreuses interventions sur cette question. Une communication renforcée sur le Bulletin <strong>de</strong> santé du végétal (Affiches, plaquettes,articles …). Le développement et l’animation <strong>de</strong> sites internet dédiés au plan Ecophyto tels que :http://www.terresaine-poitou-charentes.fr et http://www.reduction-pestici<strong>de</strong>s-poitoucharentes.frou <strong>de</strong>s sites institutionnels régionaux qui informent sur le plan ecophyto :http://draaf.poitou-charentes.agriculture.gouv.fr/Ecophyto et http://www.poitoucharentes.chambagri.fr/ecophyto. De nombreux articles à <strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s agriculteurs dans les journaux professionnels et laréalisation <strong>de</strong> 3 films témoignant <strong>de</strong>s pistes <strong>de</strong> progrès possibles.Ces actions font connaitre les objectifs du plan Ecophyto apportent <strong>de</strong>s réponses aux nombreusesquestions posées et mettent en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s pratiques et <strong>de</strong>s actions exemplaires d’acteurs <strong>de</strong> larégion.En <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>, le plan Ecophyto est maintenant pleinement opérationnel.Dans tous les axes, les actions structurantes sont en place. Des synergiesentre les axes sont à rechercher et à développer pour augmenter l’efficience duplan et atteindre les objectifs <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong>s produitsphytosanitaires. L’élaboration d’un plan annuel <strong>de</strong> communication régional,avec tous les partenaires impliqués intégrant les opérations nationalespermettra d’améliorer la diffusion <strong>de</strong>s premiers résultats auprès <strong>de</strong>sprofessionnels et du grand public.Participent au groupe Indicateur Ecophyto : la <strong>DRAAF</strong> (pilote), la Chambre Régionale d’Agriculture, les Agences <strong>de</strong> l’EauLoire-Bretagne et Adour-Garonne, la DREAL, le Conseil Régional, la FREDON, ARVALIS Institut du Végétal, le Négoce AgricoleCentre Atlantique, IRSTEA, Coop <strong>de</strong> France <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>, l’ATMO, <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> Nature et le BNIC.<strong>Note</strong> validée le 29 mars 2013 au Comité Régionald’Orientation et <strong>de</strong> Suivi Ecophyto<strong>DRAAF</strong> <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>Dominique FOURREdominique.fourre@agriculture.gouv.frDominique CROZIERDominique.crozier@agriculture.gouv.frCRA <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong>Philippe BLONDEAUphilippe.blon<strong>de</strong>au@poitou-charentes.chambagri.frJean-Luc FORTjean-luc.fort@poitou-charentes.chambagri.fr<strong>Note</strong> <strong>de</strong> <strong>suivi</strong> <strong>2011</strong> du plan Ecophyto <strong>Poitou</strong>-<strong>Charentes</strong> 20

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