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Lormont Actualités n°79

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ensembleTémoignage4 5Renouvellement urbainUn déportéraconteAux portes de l’hiver,les élèves de 4 ème etde 3 ème de <strong>Lormont</strong>avaient rendez-vousavec Robert Joly,témoin direct d’unedes pires pages del’Histoire. La secondeguerre mondiale et ladéportation font partiedu programme descollégiens mais aucunde leurs professeursne les a vécues. Ce témoignage direct était unmoment rare et intense. D’autant qu’au moment desfaits, Robert Joly avait quasiment l’âge de son auditoire.Passée leur stupeur, les élèves ont questionné cesurvivant de la déportation dite « classique », cellequ’on réservait aux non-juifs et qui laissait des chancesde survie bien faibles et néanmoins très supérieures. EnHistoireIl y a 460 ans l’ermite de <strong>Lormont</strong>Paru en version intégrale dans les premiers mois de l’année 1552, le Quartlivre de François Rabelais fait allusion à l’ermite de <strong>Lormont</strong>, vivant del’aumône des voyageurs. Cette brève mention témoigne de la dimensioniconique prise par l’ermite de <strong>Lormont</strong> au XVI ème siècle, notamment suite àson évocation dans la légende de Charlemagne au IX ème siècle. Les ermites(ils furent nombreux à se succéder) étaient des religieux qui avaient fait vœuxd’isolement. Ils vivaient dans l’inconfort choisi d’une simple anfractuosité dela falaise, sur les hauteurs du parc de l’Ermitage (d’où le nom de ce dernier).Là, ils priaient Sainte Catherine, dont le culte était particulièrement vivace enGironde. Leur petite chapelle troglodyte, creusée à flanc de falaise, a connu biendes vicissitudes au fil des siècles. Abandonnée des ermites, elle a été au fil dessiècles incendiée puis reconstruite, utilisée comme parc à cochons puis commeguinguette, impactée par l’arrivée du chemin de fer, perdue dans les ronces...et finalement emportée par un ultime glissement de terrain en 2007.Aux cotés du principal Christian Lascaux, Robert Jolytémoigne devant un parterre de collégiens estomaquésfin de rencontre, après avoir rappelé que « Ceux quine connaissent pas leur histoire s’exposent à ce qu’ellerecommence (Elie Wiesel) », Robert Joly a exhorté lajeunesse à œuvrer pour la paix : « Soyez en bon termeavec les jeunes allemands d’aujourd’hui comme avectous les autres jeunes étrangers, dans votre intérêt etdans celui de vos descendants ».Sources : Archive municipale, Amis du vieux<strong>Lormont</strong>, Sud-Ouest DimancheGénicart,acte IIZoom sur la transformationimminente des résidencesDomofranceet de leurs abords.Au delà du patrimoineDomofrance, la Ville de<strong>Lormont</strong> va signer deuxavenants concernant lerenouvellement urbain deCarriet et Génicart, incluantle Pôle Brassens-Camus (voirrubriques Entre nous et maVille). D’ici trois ans, et àl’issue de quinze années dechantier, la plus ambitieuseopération de renouvellementurbain d’Aquitaine arrivera àson terme. Pour en savoir plus,rendez-vous au Kiosque durenouvellement urbain,Tèl. 05 57 77 11 72.Perspective avenue de Paris / rue RonsardProjet Duncan Lewis, le long de la rue Montaigne :logements collectifs donnant sur venelle intérieureLes premières opérations derenouvellement urbain se sontconcentrées autour de l’axe dutramway puis sur le nouveauquartier de la Ramade. Entre lesdeux, Domofrance dispose d’unvaste parc locatif, livré en 1969et en 1975. Tout le secteur comprisentre la rue des Garosses aunord et la rue Villon au sud, entrela rue Montaigne à l’ouest et l’avenuede Paris à l’est est concerné.Près de 400 logements ont étédémolis, 150 nouveaux logementssont déjà sortis de terre et130 autres vont l’être au cours deces deux prochaines années. Enparallèle, 1000 logements serontréhabilités. Aujourd’hui essentiellementcomposé de logementscollectifs en location, le secteur vase diversifier avec la constructiond’une cinquantaine de pavillons,pour moitié proposés en accession.La réhabilitation concernera enpremier lieu les façades, celles destours Saint-Hilaire et des bâtimentslinéaires, avec à la clé un bénéficeesthétique pour tous et des économiesd’énergie pour les locataires.Ces derniers y gagneront aussi enconfort avec, notamment, le remplacementde toutes les menuiserieset de certains équipements. Lesaménagements extérieurs verront lacréation d’un parking semi-enterréde 260 places le long de l’avenuede Paris, l’installation d’unestructure de jeux à trois niveauxsur l’esplanade Saint-Hilaire et ledéveloppement de cheminementspaysagers.Le chantier débutera début avrilet durera deux ans. Une réunionde présentation sera organiséecourant mars par Domofrance àl’attention des locataires.

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