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Avril - Fernelmont

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Madame PIRLET, ainsi que le Secrétaire communal, Monsieur TILMAN, qui ont accompagné le conseiller de l’Union des Villes et desCommunes de Wallonie, Monsieur Frank WILLEMANS. La première journée a été consacrée à des rencontres avec des représentants desMinistères et administrations centrales à Ouagadougou et les 3 dernières journées, à une plateforme d’échange avec toutes les communesqui sont également engagées dans un projet decoopération décentralisée.LES CONSTATS SUR PLACE.Climat, environnement, habitat.Le Burkina Faso fait partie des pays situés en Afrique subsaharienne.Au nord, c’est le Sahel. Le pays connaît 2 saisons : lasaison sèche, très sèche, avec des températures pouvantatteindre 40 degrés à l’ombre, et la saison des pluies, quireste économe de précipitations (même si des inondationsont eu lieu à Tiébélé en 2007) et apporte avec elle les moustiqueset la malaria. Sauf mauvaise année, les pluies sont toutefoissuffisantes en saison pour pouvoir développer uneagriculture vivrière : maïs, mil, riz, fourrage pour le bétail,mais aussi potagers aux cultures diversifiées (pommes deterre, tomates, oignons, carottes, salades, condiments,etc….). Le sol n’est pas mauvais, mais le gros problème resteHabitat traditionnel à Tiébélél’eau. Il faudrait pouvoir irriguer à la saison sèche et cette irrigationne peut se faire que si des bassins de retenue d’eau sont construits et leur nombre est aujourd’hui totalement insuffisant.L’architecture est une architecture traditionnelle : briques deterre crue enduites, parfois couvertes de peintures. Les maisonstraditionnelles ont également une terrasse en terre crue,qui doit être refaite chaque année après la saison des pluies.Pour des questions de facilité et de durabilité, les tôlesondulées remplacent de plus en plus la terre crue ou lechaume en toiture (pour les greniers à mil notamment). Oncommence à utiliser des blocs de béton, de fabricationlocale, pas très solides, au détriment de l’architecture traditionnelle.Tiébélé est mondialement connu pour ses maisonstraditionnelles peintes. La population est sensible à la nécessitéde préserver cet habitat, mais les moyens manquent ; lespeintures, réalisées par des femmes, coûtent très cher.L’école primaire : 100 élèves par classe et à 4 sur un banc de 2….Les routes sont exclusivement en terre, poussiéreuses à lasaison sèche et boueuse à la saison des pluies. Il faut idéalementun véhicule 4X4 pour faire de longs déplacements.A part au centre du village, le paysage est constitué de plaines agricoles dégagées, au relief plutôt plat, émaillées de petitsensembles de bâtiments d’agriculture et d’élevage, relevant généralement de la même famille, et placés sous une chef de famille.Le cadastre est en train de se mettre en place, lentement ;des plans n’existent pas pour tout le territoire, loin de là.SOCIÉTÉ.La société rurale burkinabé est organisée de façon complexeautour de la famille, les différentes familles étant ellesmêmesregroupées en village sous l’autorité d’un chef coutumier.L’organisation familiale est également très compliquée: la famille est placée sous l’autorité d’un chef de familleet il semble que cousins, oncles et tantes, s’appellent tousentre eux «frères et sœurs», pour utiliser les termes que lesBurkinabés utilisent. Le premier enfant est, semble-t-il,donné au frère, ce qui ne facilite pas les questions de filiation…(et d’état-civil !) Les spécialistes nous pardonnerontcette description fort sommaire et sans doute inexacte del’organisation familiale.La polygamie est pratiquée, mais en en nette régressionRéunion de travail avec les acteurs locaux à la mairie de Tiébélé.<strong>Fernelmont</strong>avril 200912

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