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Guide 1 - Organisation internationale de la Francophonie

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REMERCIEMENTSL’<strong>Organisation</strong> <strong>internationale</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Francophonie</strong> exprime ses remerciements aux autoritésgouvernementales du Cameroun, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté française <strong>de</strong> Belgique, <strong>de</strong> <strong>la</strong> France, du Mali,du Québec et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie pour avoir accepté que leurs experts participent aux travaux du comité<strong>de</strong> travail.Un merci particulier est adressé aux membres du groupe <strong>de</strong> travail qui ont consacré du temps àl’amélioration <strong>de</strong> ces documents et à leur adaptation au contexte <strong>de</strong>s pays en développement.Ce groupe était composé <strong>de</strong>s personnes suivantes :Du CamerounDu MaliDe <strong>la</strong> TunisieDe <strong>la</strong> Communauté française<strong>de</strong> BelgiqueDe <strong>la</strong> FranceDu QuébecM. Philippe Ngathe KomM. Léon AnongM. Ogobassa SayeM. Woyo FofanaM. Moncef ChekirM. Nejib TelmoudiM me Joëlle BonfondM. Didier LeturcqM me Anne-Marie BazzoM me Guy-Ann AlbertM. Denis RoyerL’OIF remercie le ministère <strong>de</strong> l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec d’avoir permis l’utilisation<strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> sa documentation technique en formation professionnelle et technique pour <strong>la</strong>réalisation <strong>de</strong>s présents gui<strong>de</strong>s.Nos remerciements vont également à toutes les personnes qui ont col<strong>la</strong>boré à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> cesouvrages, et plus particulièrement à M mes Nicole Gendron, Francyne Lavoie et à MM. AndréB<strong>la</strong>nchet, Carl Filiatreault et Fernand Lap<strong>la</strong>nte pour leur contribution particulière lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> validationfinale du contenu <strong>de</strong> certains gui<strong>de</strong>s méthodologiques.


ANNEXESAnnexe 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55Annexe 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57Annexe 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Annexe 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61Annexe 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63Annexe 6 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65GLOSSAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69Ouvrages sous licence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69Bibliographie générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70RÉFÉRENCES INTERNET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesDans <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Francophonie</strong>, <strong>la</strong> formation professionnelle prépare à <strong>de</strong>s emploisd’ouvriers qualifiés, <strong>de</strong> techniciens et <strong>de</strong> techniciens supérieurs. Certains d’entre-eux intègrent à<strong>la</strong> formation professionnelle, une formation conduisant à <strong>de</strong>s emplois semi-spécialisés. Les termes"formation professionnelle" et "système <strong>de</strong> formation professionnelle" sont utilisés dans lesgui<strong>de</strong>s méthodologiques au sens le plus <strong>la</strong>rge qui inclut l’ensemble <strong>de</strong> ces formations.2Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesENCADRÉ N O 1DIVERSES APPROCHES PAR COMPÉTENCES ADAPTÉES À LA FORMATION PROFESSIONNELLE.La formation professionnelle constitue un lieu d’expérimentation <strong>de</strong> premier choix pour <strong>la</strong>conception <strong>de</strong> curricu<strong>la</strong> à base d’approches par compétences. Le point commun <strong>de</strong> cesapproches est <strong>de</strong> marquer une rupture avec les conceptions pédagogiques antérieures.Elles marquent le passage d’un apprentissage centré sur les matières sco<strong>la</strong>ires (où l’accentest mis sur les savoirs) à une pédagogie qui définit les actions que l’élève <strong>de</strong>vra être capabled’effectuer après apprentissage. (Voir les articles <strong>de</strong> J. Dolz et E. Ol<strong>la</strong>gnier, (2002), ainsi quecelui <strong>de</strong> Sylvie Monchatre, (2007), dans <strong>la</strong> bibliographie.)L’Amérique du Nord a représenté un creuset fertile pour <strong>la</strong> conception et <strong>la</strong> mise en application<strong>de</strong> diverses approches <strong>de</strong>stinées à développer, à faibles coûts, <strong>de</strong>s curricu<strong>la</strong> <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> qualitéen formation professionnelle. Ces curricu<strong>la</strong> sont centrés sur les compétences <strong>de</strong> base <strong>de</strong>smétiers et professions. Leur réalisation conduit à <strong>la</strong> production <strong>de</strong> référentiels <strong>de</strong> formation,<strong>de</strong> matériel pédagogique et <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s complémentaires.Dans le milieu anglophone, on a assisté, au cours <strong>de</strong>s années 70, au développement d’uneméthodologie désignée sous le vocable DACUM (Developing A CurriculUM). Plus tard, lors<strong>de</strong> <strong>la</strong> mise sur pied par les chercheurs du Center for education and training for employment<strong>de</strong> l’Ohio State University, on a assisté à l’arrivée du SCID (Systematic Curriculum and InstructionalDevelopment) (voir les documents <strong>de</strong> R. E. Norton dans <strong>la</strong> bibliographie), méthodologie adaptéeaussi bien au développement <strong>de</strong> curricu<strong>la</strong> <strong>de</strong>stinés aux systèmes éducatifs qu’à <strong>la</strong> formationen entreprise et à <strong>la</strong> formation sur mesure. Le DACUM a été utilisé notamment par l’<strong>Organisation</strong><strong>internationale</strong> du travail (OIT) et <strong>la</strong>rgement diffusé dans le mon<strong>de</strong> à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s années 80.Dans cette même perspective, le Québec a développé et adapté son propre modèle d’approchepar compétences, à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong>s années 70. L’approche québécoise se caractériseprincipalement par l’attention portée au volet pédagogique <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationainsi que par son intégration au sein d’une démarche plus globale (systémique) <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong><strong>la</strong> formation. À partir d’une instrumentation très é<strong>la</strong>borée (voir les documents du gouvernementdu Québec dans <strong>la</strong> bibliographie), cette démarche a continué à évoluer, certains documentsd’appui étant présentés dans leur quatrième version. Les principales composantes <strong>de</strong> cettedémarche se trouvent dans l’Ingénierie <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et technique.Tous les pays disposant <strong>de</strong> systèmes avancés <strong>de</strong> formation professionnelle ont intégré etadapté les principales composantes <strong>de</strong> base <strong>de</strong> l’approche par compétences. Cette intégrations’est réalisée en prenant en compte les fon<strong>de</strong>ments et les caractéristiques <strong>de</strong> leurs systèmeséducatifs propres ainsi que <strong>la</strong> situation et les choix politiques antérieurs. Il en résulte <strong>de</strong>uxgran<strong>de</strong>s familles <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> formation professionnelle. La première prend appui sur <strong>la</strong>poursuite simultanée <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> formation générale et <strong>de</strong> formation professionnelle,par exemple le système en vigueur en France (voir le document sur le système éducatifen France dans <strong>la</strong> bibliographie). La secon<strong>de</strong> famille é<strong>la</strong>bore ses curricu<strong>la</strong> essentiellement enfonction <strong>de</strong> l’atteinte <strong>de</strong>s objectifs <strong>de</strong> formation spécialisée, <strong>la</strong> formation générale <strong>de</strong> baseétant considérée comme préa<strong>la</strong>ble à l’entrée en formation professionnelle. Le système <strong>de</strong>l’Australie (voir le document sur <strong>la</strong> formation professionnelle en Australie dans <strong>la</strong> bibliographie)illustre bien cette approche dont on retrouve <strong>de</strong>s variantes dans certains pays <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>Francophonie</strong>, notamment au Canada (Québec), à l’Île Maurice et aux Seychelles (voir lesdocuments sur le système québécois et sur le système <strong>de</strong> l’Île Maurice, dans <strong>la</strong> bibliographie).6Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Prenant appui sur le matériel et l’expertise disponibles, plusieurs pays ayant amorcé unprocessus <strong>de</strong> refondation ou <strong>de</strong> réforme en profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> leur formation professionnelleont développé leur propre modèle d’approche par compétences ainsi que les outils quil’accompagnent. C’est le cas, notamment, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie, du Maroc, <strong>de</strong> l’Algérie, du Bénin,du Burkina Faso, du Cameroun, du Mali et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Guinée (voir les documents <strong>de</strong> l’UNESCOainsi que ceux <strong>de</strong> l’Algérie, du Cameroun, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Guinée, du Maroc et <strong>de</strong> <strong>la</strong> Tunisie dans <strong>la</strong>bibliographie).Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques <strong>de</strong> l’OIF s’inspirent <strong>de</strong> ces diverses approches tout en cherchantà mettre en évi<strong>de</strong>nce les éléments caractéristiques <strong>de</strong> l’APC et communs à <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>ces approches.1.2 UNE DOUBLE INGÉNIERIEL’ingénierie <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle ettechnique est définie dans Les Cahiers <strong>de</strong> l’ingénieriecomme étant «l’ensemble <strong>de</strong>s politiques,<strong>de</strong>s outils et <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s permettant <strong>de</strong>mettre en œuvre, <strong>de</strong> façon coordonnée etrigoureuse, les démarches <strong>de</strong> conception,d’organisation, d’exécution et d’évaluation<strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> formation 10 .»Dans les faits, on peut considérer qu’un système<strong>de</strong> formation professionnelle repose sur unedouble ingénierie : une ingénierie <strong>de</strong> gestionet une ingénierie pédagogique.L’ingénierie <strong>de</strong> gestion est composée <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong>s constituantes qui permettent<strong>de</strong> définir une politique nationale <strong>de</strong> FPT, <strong>de</strong><strong>la</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce, d’appliquer et <strong>de</strong> faireévoluer un cadre légal et réglementaire, <strong>de</strong>structurer et d’administrer les principaux systèmes<strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s ressources humaines,financières et matérielles, d’assurer <strong>la</strong> mise enœuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation ainsi que l’évaluation<strong>de</strong> <strong>la</strong> performance <strong>de</strong> l’ensemble du système.Ces sujets sont présentés dans Les Cahiers <strong>de</strong>l’ingénierie traitant <strong>de</strong>s orientations politiqueset <strong>de</strong>s structures gouvernementales (cahier 1),<strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion centrale <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation (cahier 2)et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en œuvre locale <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation(cahier 4).L’ingénierie pédagogique est centrée surles outils et les métho<strong>de</strong>s conduisant à <strong>la</strong>conception, à <strong>la</strong> réalisation et à <strong>la</strong> mise à jourcontinue <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formation ouprogrammes d’étu<strong>de</strong>s ainsi que <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>spédagogiques qui en facilitent <strong>la</strong> mise enœuvre. C’est l’essence du cahier 3 sur le développement<strong>de</strong>s programmes d’étu<strong>de</strong>s.On a souvent tendance à traiter les <strong>de</strong>ux ingénieriesséparément et à présenter l’ingénieriepédagogique comme un processus linéaire basésur l’analyse du marché du travail, l’analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong>situation <strong>de</strong> travail (métier), le développementd’un référentiel <strong>de</strong> formation, <strong>la</strong> production<strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s ou matériel pédagogique complémentaireset l’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong>formation. (Voir figure 2)Figure 2Marchédu travailPortraitdu métierRéférentiel<strong>de</strong> formation<strong>Gui<strong>de</strong></strong>s oumatérielpédagogique10Québec, ministère <strong>de</strong> l’Éducation, L’ingénierie <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et technique, Cahier 1, Orientations, politiqueset structures gouvernementales, 2002, p. 5, référence bibliographique n o 4.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 7


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesSi, effectivement, une telle présentation permet<strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce le cheminement logiqueet les diverses méthodologies qui facilitent ledéveloppement <strong>de</strong> l’ensemble du matériel pédagogique,elle occulte par ailleurs une <strong>la</strong>rge partiedu processus <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation qui enassure <strong>la</strong> concrétisation.La finalité <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux ingénieries est<strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formation etl’amélioration continue du système <strong>de</strong> formationprofessionnelle. Pour atteindre ces objectifs, il estnécessaire que les responsables aussi bien <strong>de</strong><strong>la</strong> pédagogie que <strong>de</strong> l’administration généraleinteragissent tout au long <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>sprincipales étapes <strong>de</strong> l’ingénierie pédagogique,<strong>de</strong> façon à s’assurer <strong>de</strong> <strong>la</strong> faisabilité <strong>de</strong>s projets<strong>de</strong> formation retenus et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilisation <strong>de</strong>sressources que requiert une telle démarche. Deplus, <strong>de</strong>s étapes clés du processus <strong>de</strong> développement<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux ingénieries doivent permettreune prise <strong>de</strong> décision formelle à <strong>la</strong>quelle peuventparticiper les principaux partenaires associés àl’ensemble du processus <strong>de</strong> refondation ou <strong>de</strong>réforme <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle.On peut grouper ces diverses étapes en troisgrands blocs (voir figure 3) 11 , le premier portantsur l’analyse du marché du travail, le second surl’analyse du métier et le troisième, sur tout levolet développement pédagogique.Au terme <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> chaque bloc <strong>de</strong>production, les responsables <strong>de</strong> chaque volet<strong>de</strong> ces ingénieries doivent col<strong>la</strong>borer pour fournir<strong>de</strong>s recommandations aux autorités administratives<strong>de</strong> façon à permettre <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong>stravaux.Les moments <strong>de</strong> prise <strong>de</strong> décision constituent<strong>de</strong>s étapes charnières dans <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong>réforme. Ces étapes (A-B-C) <strong>de</strong>vraient permettre<strong>de</strong> statuer autant sur les priorités <strong>de</strong> développement,le calendrier <strong>de</strong> mise en œuvre et lesressources allouées que sur le mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement<strong>de</strong> l’ensemble du système.1.3 LES GUIDES MÉTHODOLOGIQUESLes gui<strong>de</strong>s méthodologiques <strong>de</strong> l’<strong>Organisation</strong><strong>internationale</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Francophonie</strong> portent essentiellementsur les diverses composantes <strong>de</strong>l’ingénierie pédagogique. Ils sont <strong>de</strong>stinés àappuyer <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche parcompétences en formation professionnelle.Ils abor<strong>de</strong>nt principalement l’analyse du marchédu travail, l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> référentiels <strong>de</strong> métiercompétenceset le développement du matérielpédagogique (référentiels <strong>de</strong> formation, référentielsd’évaluation et gui<strong>de</strong>s complémentaires).Les gui<strong>de</strong>s visent <strong>la</strong> présentation d’une méthodologie<strong>de</strong> base respectant les principes fondamentaux<strong>de</strong> l’APC. Ils ont été conçus ou adaptésen fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> référentiels <strong>de</strong>formation conduisant à l’exercice <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong>smétiers ou professions rattachés à <strong>la</strong> formationprofessionnelle.Comme il a été mentionné dans le préambule,les gui<strong>de</strong>s constituent <strong>de</strong>s outils <strong>de</strong> travail ou <strong>de</strong>référence <strong>de</strong>stinés à faciliter <strong>la</strong> production oul’adaptation d’outils simi<strong>la</strong>ires dans les pays quiamorcent une démarche <strong>de</strong> refondation ou <strong>de</strong>réforme en profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> leur système <strong>de</strong>formation professionnelle.Figure 3Bloc 1 Bloc 2 Bloc 3Analysedu marchédu travailPortraitDéveloppementAdu métierBpédagogiqueCMise enœuvre locale <strong>de</strong><strong>la</strong> formation11Voir également le tableau <strong>de</strong> l’annexe 1.8Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 12 Présentation du gui<strong>de</strong> méthodologique Conceptionet réalisation <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesUn système <strong>de</strong> formation professionnelle viseessentiellement <strong>de</strong>ux grands objectifs:• répondre aux besoins du marché du travailen matière <strong>de</strong> disponibilité et <strong>de</strong> mise à niveau<strong>de</strong>s compétences requises pour produire <strong>de</strong>sbiens et <strong>de</strong>s services;• mettre à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s personnes intéressées,en particulier les jeunes ayant complétéune formation générale <strong>de</strong> base, les moyensnécessaires pour acquérir les compétencesattendues et s’insérer dans le marché du travail.L’atteinte <strong>de</strong> ces objectifs contribue directementau développement économique d’un pays, touten permettant aux diplômés <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationprofessionnelle d’acquérir une plus gran<strong>de</strong>autonomie personnelle, financière et professionnelle.Pour atteindre ces objectifs, on doit satisfaire àtrois conditions:• disposer d’un système éducatif assez performantpour assurer à un nombre suffisant <strong>de</strong>jeunes une formation générale répondant auxconditions minimales d’accès à <strong>la</strong> formationprofessionnelle;• développer un système <strong>de</strong> formation professionnelleprenant appui sur les besoins dumarché du travail et <strong>la</strong> réalité <strong>de</strong>s emploisqui le constituent;• repérer et mobiliser les ressources aussi bienhumaines, financières et physiques que matériellesrequises pour assurer une formation<strong>de</strong> qualité.Même si plusieurs pays offrent une formationgénérale qui se juxtapose à une formation professionnelle,<strong>la</strong> réponse à <strong>la</strong> première condition relève<strong>de</strong> l’éducation <strong>de</strong> base et <strong>de</strong>s efforts consentispour assurer un premier niveau d’alphabétisationet d’éducation à l’ensemble <strong>de</strong>s jeunes.La question du repérage et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilisation<strong>de</strong>s moyens, tout comme celle du développement<strong>de</strong> l’instrumentation pertinente, relève<strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>s métiers, <strong>de</strong> l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>sréférentiels et <strong>de</strong> l’organisation pédagogiqueet matérielle. Elle est présentée dans les gui<strong>de</strong>sméthodologiques qui traitent <strong>de</strong> <strong>la</strong> conceptionet <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation d’un référentiel <strong>de</strong> métiercompétences(numéro 2), d’un référentiel <strong>de</strong> formation(numéro 3), d’un référentiel d’évaluation(numéro 4), du gui<strong>de</strong> pédagogique (numéro 5)et du gui<strong>de</strong> d’organisation pédagogique etmatérielle (numéro 6).Les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification contribuent à préciserles besoins et à fournir <strong>de</strong>s bases pour <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nificationdu développement ou <strong>la</strong> mise à jour dusystème <strong>de</strong> formation professionnelle. Ces étu<strong>de</strong>sne font cependant pas état <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong>situation du système en p<strong>la</strong>ce, du repérage <strong>de</strong>sprincipaux dysfonctionnements et <strong>de</strong> <strong>la</strong> formu<strong>la</strong>tiond’un p<strong>la</strong>n d’action <strong>de</strong>stiné à corriger lessituations les plus problématiques et à répondreaux urgences. L’analyse <strong>de</strong> ce qui existe, ou auditgénéral <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle, estabordée dans l’encadré numéro 2.On ne peut prétendre répondre aux besoins dumarché du travail sans l’avoir analysé en profon<strong>de</strong>uret sans se donner les moyens pour en suivrel’évolution. Les informations ainsi recueilliesserviront <strong>de</strong> base à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification, à <strong>la</strong> priorisationet à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> développementet <strong>de</strong> mise à niveau <strong>de</strong> chaque système<strong>de</strong> formation professionnelle.Le marché du travail est structuré en fonction<strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> biens et <strong>de</strong> services quiconstituent l’essence <strong>de</strong> l’activité économiqued’un pays. Cette production est rattachée directementaux notions <strong>de</strong> valeur ajoutée et <strong>de</strong> profit.Les finalités <strong>de</strong> ce marché et les règles qui lerégissent diffèrent <strong>de</strong> celles d’un système <strong>de</strong>formation professionnelle centré sur le développement<strong>de</strong>s personnes et l’acquisition <strong>de</strong>scompétences.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 11


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesPour être efficace, un système <strong>de</strong> formationprofessionnelle doit donc centrer ses interventionssur ses finalités propres, tout en prenant appuisur <strong>la</strong> réalité <strong>de</strong> l’environnement économiquedans lequel il trouve à <strong>la</strong> fois sa source et sonaboutissement.Cet environnement est complexe et il évoluerapi<strong>de</strong>ment. L’utilisation <strong>de</strong> certains conceptset <strong>la</strong> mise au point d’outils d’analyse conçus enfonction <strong>de</strong>s spécificités <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnellepermettent une lecture fiable <strong>de</strong> <strong>la</strong>situation, <strong>de</strong>s besoins et <strong>de</strong>s priorités du marché<strong>de</strong> l’emploi et du développement économiquedu pays. Cette lecture sera par <strong>la</strong> suite partagéeavec les principaux acteurs économiques et lesresponsables <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelleet servira <strong>de</strong> base à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong>s actions.Les principaux concepts et les outils d’analyseutilisés sont présentés à <strong>la</strong> section 3.Une analyse adéquate <strong>de</strong> l’environnement économiqueet <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation du marché du travailexige que l’on dispose d’une certaine quantitéd’informations qui soient à <strong>la</strong> fois fidèles etreprésentatives du milieu et signifiantes pour<strong>la</strong> gestion d’un système <strong>de</strong> formation professionnelle.Dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas, une partie <strong>de</strong>ces informations est déjà disponible alors quel’autre doit être recueillie à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> diversesmétho<strong>de</strong>s. Le volume disponible est parfoisminime ou les informations sont peu signifiantespour <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> décision re<strong>la</strong>tive au développement<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle. Commentalors composer avec <strong>de</strong> telles carences et surquelles bases doit-on appuyer une démarche <strong>de</strong>refondation? Le contenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> section 4 portesur les principales sources d’information généralementdisponibles et ouvre certaines avenuespour pallier leur absence.Il existe quantité d’informations sur l’environnementéconomique et le marché du travail.Celles visées par <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>p<strong>la</strong>nification sont <strong>de</strong> nature tant qualitative quequantitative. S’il est généralement possible <strong>de</strong>cerner <strong>la</strong> réalité <strong>de</strong> certains emplois ou métierssur le p<strong>la</strong>n qualitatif, il est plus difficile, danscertains pays, d’obtenir <strong>de</strong> l’information <strong>de</strong>nature quantitative. Comment alors résoudre ceproblème? Il arrive que certaines informationssoient contradictoires alors que d’autres nécessitentun traitement attentif pour éviter <strong>de</strong> prendre<strong>de</strong>s décisions rapi<strong>de</strong>s qui pourraient entraîner<strong>de</strong>s déséquilibres ou <strong>de</strong>s dysfonctionnements ausein du système <strong>de</strong> formation professionnelle, sanscompter les investissements importants qu’ellespourraient entraîner. Comment distinguer l’informationpertinente, cibler l’information réellementindispensable à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>sétapes <strong>de</strong> refondation ou d’actualisation d’un système<strong>de</strong> formation professionnelle? Ces questionssont abordées dans l’encadré numéro 3.Les <strong>de</strong>ux outils <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification les plus utilisésdans l’approche par compétences sont les étu<strong>de</strong>ssectorielles et les étu<strong>de</strong>s préliminaires. La section 5présente en détail le contenu et les étapes <strong>de</strong>réalisation <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles.L’une <strong>de</strong>s questions qui se posent lorsqu’onentreprend <strong>la</strong> refonte en profon<strong>de</strong>ur d’un système<strong>de</strong> formation professionnelle concerne le nombred’apprenants qu’on <strong>de</strong>vrait admettre en formationpour chacun <strong>de</strong>s référentiels offerts. Si cettequestion est plutôt accessoire en début <strong>de</strong>processus, elle prend davantage d’importancelorsqu’une partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> révision <strong>de</strong>s référentielsest complétée. L’introduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> notion <strong>de</strong>fonction <strong>de</strong> travail permet <strong>de</strong> poser un premierdiagnostic sur l’offre et les besoins <strong>de</strong> formation.On parlera alors d’adéquation entre <strong>la</strong> formationet l’emploi. Ce sujet est traité dans l’encadrénuméro 4.Puisque les besoins <strong>de</strong> chaque secteur évoluentdans le temps, que le marché du travail changeet que les compétences attendues se modifient,un système <strong>de</strong> formation professionnelle doit,pour <strong>de</strong>meurer performant, disposer <strong>de</strong>s moyenspour suivre cette évolution, adapter les contenusainsi que les capacités <strong>de</strong> formation du dispositif<strong>de</strong> formation professionnelle. Cette activité estappelée veille sectorielle. L’encadré numéro 5abor<strong>de</strong> sommairement ce thème.12Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesENCADRÉ N O 2LES BASES D’UNE RÉFORMEOn ne doit pas confondre <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification (étu<strong>de</strong>s sectorielles etétu<strong>de</strong>s préliminaires) avec <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification d’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme d’un système <strong>de</strong> formationprofessionnelle.Les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification contribuent à préciser les besoins et à fournir <strong>de</strong>s bases pour ledéveloppement <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> formation. Elles permettent <strong>de</strong> dresser un certain nombre <strong>de</strong>constats qui conduiront à l’énoncé <strong>de</strong> priorités et à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> p<strong>la</strong>ns d’action visantl’amélioration générale du système <strong>de</strong> formation professionnelle. La réalisation <strong>de</strong> telles étu<strong>de</strong>sne constitue cependant qu’une étape du processus <strong>de</strong> refondation d’un système <strong>de</strong> formationprofessionnelle. Ces étu<strong>de</strong>s peuvent être effectuées à divers moments <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme, et selonl’ordre <strong>de</strong> priorité établi par les autorités responsables.La p<strong>la</strong>nification d’une réforme est un processus beaucoup plus <strong>la</strong>rge qui comprend <strong>de</strong>s dimensionspolitiques, administratives et financières. Un certain nombre <strong>de</strong> conditions doivent être réuniespar un pays qui entreprend une démarche <strong>de</strong> refondation ou une réforme en profon<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> saformation professionnelle. (Voir à ce sujet le contenu <strong>de</strong>s cahiers 1 et 2 du document L’ingénierie<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et technique, Québec, 2002, référence bibliographique n o 4.)Parmi les principales, mentionnons:• l’engagement politique;• <strong>la</strong> mobilisation <strong>de</strong>s principaux organismes publics et privés <strong>de</strong> formation ;• <strong>la</strong> mobilisation <strong>de</strong>s principaux partenaires sociaux et professionnels;• l’engagement financier <strong>de</strong> l’État;et pour certains pays:• l’appui <strong>de</strong> partenaires internationaux.Un examen attentif et détaillé <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation du système <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>vrait également êtreeffectué afin <strong>de</strong> relever ses forces et ses faiblesses, et <strong>de</strong> bien préciser les objectifs poursuivispar <strong>la</strong> réforme. Il sera par <strong>la</strong> suite plus facile <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s processus <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s actionsentreprises et d’évaluation <strong>de</strong>s résultats obtenus. Parmi les principaux points qui pourraient fairel’objet d’un état <strong>de</strong> situation se trouvent :• le cadre juridique;• le cadre administratif;• <strong>la</strong> performance générale du système concernant, notamment :- <strong>la</strong> réponse à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sociale;- <strong>la</strong> réponse à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> économique;- <strong>la</strong> capacité d’accueil <strong>de</strong>s réseaux public et privé <strong>de</strong> formation ;- le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> duplication entre les niveaux et entre les différents référentiels <strong>de</strong> formation;- le taux <strong>de</strong> déperdition et le taux <strong>de</strong> réussite <strong>de</strong>s personnes en formation ;- le taux d’insertion en emploi <strong>de</strong>s diplômés;14Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1• <strong>la</strong> répartition territoriale <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> formation (carte <strong>de</strong>s enseignements) ;• le niveau <strong>de</strong> qualification du personnel, plus particulièrement <strong>la</strong> qualification technique etpédagogique <strong>de</strong>s formateurs;• l’utilisation optimale <strong>de</strong>s ressources en p<strong>la</strong>ce:- le pourcentage d’utilisation <strong>de</strong> chaque établissement ;- le taux d’absentéisme du personnel;- le niveau d’utilisation <strong>de</strong>s équipements, etc.Il importe également <strong>de</strong> bien reconnaître les situations les plus urgentes et <strong>de</strong> prendre, aubesoin, <strong>de</strong>s dispositions particulières pour y répondre. Il faudra cependant s’assurer que cesdispositions ne viennent pas amplifier certains aspects <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation jugés problématiques.Par exemple, l’é<strong>la</strong>boration rapi<strong>de</strong> d’un nouveau référentiel pourrait se réaliser en l’absenced’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification, mais elle <strong>de</strong>vrait obligatoirement respecter <strong>la</strong> démarche d’ingénieriepédagogique et donc reposer sur une analyse <strong>de</strong> situation <strong>de</strong> travail initiale. (Voir à ce sujet legui<strong>de</strong> méthodologique 2, Conception et réalisation d’un référentiel <strong>de</strong> métier-compétences.)Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 15


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 13 Principaux concepts et outils <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nificationOn ne peut prétendre répondre aux besoins dumarché du travail sans l’avoir analysé en profon<strong>de</strong>uret sans se donner les moyens pour en suivre l’évolution.Les informations recueillies serviront <strong>de</strong> baseà <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification, à <strong>la</strong> priorisation et à <strong>la</strong> réalisation<strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> développement et <strong>de</strong> mise à niveaudu système <strong>de</strong> formation professionnelle.Comme mentionné à <strong>la</strong> section 2, <strong>la</strong> formationprofessionnelle trouve sa source et son aboutissementdans le marché du travail. Ce marchéest structuré en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> bienset <strong>de</strong> services qui constituent l’essence <strong>de</strong> l’activitééconomique d’un pays. Un <strong>de</strong>s grands objectifs<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle est <strong>de</strong> répondreaux besoins du marché du travail en matière <strong>de</strong>disponibilité et <strong>de</strong> mise à niveau <strong>de</strong>s compétencesrequises pour réaliser cette production.Les finalités du marché du travail et les règlesqui le régissent diffèrent <strong>de</strong> celles d’un système<strong>de</strong> formation professionnelle centré sur le développement<strong>de</strong>s personnes et l’acquisition <strong>de</strong>scompétences. Pour être efficace, un tel systèmedoit donc recourir à <strong>de</strong>s interventions axées surses finalités propres, tout en prenant appui sur<strong>la</strong> réalité <strong>de</strong> l’environnement économique quiconditionne son existence.3.1 L’ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUEL’environnement économique est complexe etévolue rapi<strong>de</strong>ment. Plusieurs banques d’informationset outils ont été mis au point au fil <strong>de</strong>s anspour analyser et suivre l’évolution <strong>de</strong>s activitéséconomiques.C’est ainsi que ces activités ont d’abord été répartiesen trois grands secteurs, soit le primaire, lesecondaire et le tertiaire. Le secteur primaire estrattaché à l’extraction <strong>de</strong>s ressources <strong>de</strong> <strong>la</strong> terre.Il comprend l’agriculture, <strong>la</strong> pêche, l’exploitationforestière et l’exploitation minière. Le secteursecondaire regroupe les activités liées à <strong>la</strong> transformation<strong>de</strong>s matières premières issues du secteurprimaire. Il englobe l’ensemble <strong>de</strong>s activitésmanufacturières ou <strong>de</strong> transformation commel’industrie du bois, l’aéronautique, l’électronique,etc. Le secteur tertiaire couvre toutes les activitéséconomiques qui ne font pas partie <strong>de</strong>s <strong>de</strong>uxautres. Ce secteur, centré principalement sur lesservices, comprend <strong>de</strong>s activités comme l’enseignement,les services <strong>de</strong> santé, le commerce,les finances, les assurances, etc.Cette première catégorisation a été suivie <strong>de</strong>plusieurs autres, beaucoup plus détaillées, é<strong>la</strong>boréesen fonction d’objectifs précis ou <strong>de</strong> contextesparticuliers. C’est ainsi qu’on est arrivé à distinguerles secteurs économiques selon les activités et lesproduits. La définition <strong>de</strong>s secteurs peut égalementvarier selon les régions ou même les pays etêtre adaptée aux systèmes exploités.3.1.1 Les secteurs ou domaines d’activitééconomiqueLorsqu’on abor<strong>de</strong> <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong> productionorientée vers <strong>la</strong> mise en marché <strong>de</strong> biens et <strong>de</strong>services, on parle davantage <strong>de</strong> domaines d’activitééconomique regroupant <strong>de</strong>s familles <strong>de</strong>produits. La définition <strong>de</strong>s secteurs ou domainesd’activité économique est alors basée sur letype <strong>de</strong> bien ou <strong>de</strong> service produit et é<strong>la</strong>borépour appuyer le commerce et les échangescommerciaux.Par exemple, le système <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>sindustries <strong>de</strong> l’Amérique du Nord (SCIAN) 2002 12regroupe les entreprises dans plus <strong>de</strong> vingtsecteurs économiques tels que <strong>la</strong> fabrication(SCIAN 31-33), le commerce (SCIAN 41-45), lesfinances (SCIAN 52), l’agriculture, <strong>la</strong> foresterie,<strong>la</strong> pêche et <strong>la</strong> chasse (SCIAN 11), etc. Chacun12Voir à <strong>la</strong> fin du document les références Internet concernant les nomenc<strong>la</strong>tures, les cadres <strong>de</strong> certification, l’information sur lesindustries et le marché du travail.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 17


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires<strong>de</strong> ces secteurs est décomposé en sous-secteurs.Par exemple, le secteur <strong>de</strong> l’agriculture, <strong>de</strong> <strong>la</strong>foresterie, <strong>de</strong> <strong>la</strong> pêche et <strong>de</strong> <strong>la</strong> chasse comprendles sous-secteurs suivants:• cultures agricoles (SCIAN 111),• élevage (SCIAN 112),• foresterie et exploitation forestière (SCIAN 113),• pêche, chasse et piégeage (SCIAN 114),• activités <strong>de</strong> soutien à l’agriculture et à <strong>la</strong>foresterie (SCIAN 115).Chacun <strong>de</strong>s sous-secteurs est par <strong>la</strong> suite diviséen fonction <strong>de</strong>s types <strong>de</strong> produits: le sous-secteur111 comprend les cultures <strong>de</strong> légumes et <strong>de</strong>melons (1112), les cultures <strong>de</strong> fruits et <strong>de</strong> noix(1113), etc.En France, l’Institut national <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique et<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s économiques (INSEE) est responsabled’un système <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssification simi<strong>la</strong>ire, <strong>la</strong>C<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s produits français (CPF) 13 .3.1.2 Les secteurs ou domaines d’activitéprofessionnelleLa production <strong>de</strong> biens et <strong>de</strong> services passe parl’intermédiaire d’activités professionnelles. Pouranalyser ces activités, on aura recours à une autrec<strong>la</strong>ssification, celle <strong>de</strong>s secteurs professionnelsou industriels. Cette c<strong>la</strong>ssification sera alors centréesur les ressources humaines responsables <strong>de</strong> cetteproduction. Elle portera sur les emplois, les métierset les compétences reliés à <strong>la</strong> production <strong>de</strong> bienset <strong>de</strong> services. La notion <strong>de</strong> secteur d’activitéprofessionnelle englobe tous les aspects <strong>de</strong>sactivités humaines <strong>de</strong> production <strong>de</strong> ces bienset <strong>de</strong> ces services.De façon générale, on peut dire qu’un secteurprofessionnel regroupe <strong>de</strong>s familles d’emploisou <strong>de</strong> métiers qui contribuent à <strong>la</strong> production <strong>de</strong>sbiens et <strong>de</strong>s services d’un secteur économique.C’est ainsi qu’on parlera du secteur du bâtiment,<strong>de</strong> <strong>la</strong> finance, <strong>de</strong> l’agriculture, etc.Les c<strong>la</strong>ssifications <strong>de</strong> métiers ou <strong>de</strong> professionssont généralement présentées sous forme <strong>de</strong>nomenc<strong>la</strong>tures qui sont en fait <strong>de</strong>s systèmes ou<strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssement <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>sactivités professionnelles. Ces nomenc<strong>la</strong>tures peuventêtre plus ou moins détaillées, selon les payset les finalités pour lesquelles elles ont été établies.C’est ainsi que l’on trouve, par exemple, <strong>la</strong>C<strong>la</strong>ssification <strong>internationale</strong> <strong>de</strong>s professions <strong>de</strong>l’<strong>Organisation</strong> <strong>internationale</strong> du travail (OIT), <strong>la</strong>C<strong>la</strong>ssification nationale <strong>de</strong>s professions (CNP)du Canada, <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s professions etcatégories socioprofessionnelles (PCS) et <strong>la</strong>nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s professions et catégories socioprofessionnelles<strong>de</strong>s emplois sa<strong>la</strong>riés d’entreprise(PCS-ESE) <strong>de</strong> <strong>la</strong> France.Ces nomenc<strong>la</strong>tures sont principalement utiliséespour le recensement <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions, les enquêtesauprès <strong>de</strong>s ménages et l’analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation<strong>de</strong> l’emploi. Elles servent notamment aux entreprisesdu secteur privé pour codifier les professions<strong>de</strong> leurs sa<strong>la</strong>riés et aux services gouvernementauxpour suivre l’évolution <strong>de</strong>s emplois au seindu marché du travail. Un exemple <strong>de</strong> contenu<strong>de</strong> certaines nomenc<strong>la</strong>tures est présenté à <strong>la</strong>section 4.2.3.1.3 Le marché du travailL’analyse du marché du travail est centrée surl’ensemble <strong>de</strong>s activités liées à l’examen, à l’évolutionet à <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s emplois. Cette analysereprend une partie <strong>de</strong> l’information présentéedans les systèmes <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s produitsainsi que dans les nomenc<strong>la</strong>tures <strong>de</strong>s métiers etprofessions, tout en cherchant à <strong>la</strong> compléter enabordant <strong>de</strong>s sujets comme <strong>la</strong> nature et les caractéristiques<strong>de</strong>s emplois, les conditions <strong>de</strong> travailet <strong>la</strong> rémunération, le niveau d’emploi, <strong>la</strong> répartition<strong>de</strong>s emplois, <strong>la</strong> qualification et les perspectivesprofessionnelles, etc.Généralement p<strong>la</strong>cée sous <strong>la</strong> responsabilitéd’agences gouvernementales ou <strong>de</strong> ministères,<strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> l’information sur le marché du travailvise à favoriser l’accès au travail et à appuyer lesactivités économiques.13Voir à <strong>la</strong> fin du document les références Internet concernant les nomenc<strong>la</strong>tures, les cadres <strong>de</strong> certification, l’information sur lesindustries et le marché du travail.18Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Des systèmes comme l’information sur le marchédu travail (IMT) 14 <strong>de</strong> l’agence Emploi-Québec oule répertoire opérationnel <strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>semplois (ROME) 15 <strong>de</strong> l’Agence nationale pourl’emploi <strong>de</strong> <strong>la</strong> France sont ainsi exploités et tenusà jour pour favoriser <strong>la</strong> recherche d’emploi etl’accès au travail. (Pour plus d’information à cesujet, voir <strong>la</strong> section 4.2.3.) Des systèmes équivalentsexistent dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s pays.3.2 LES BESOINS D’INFORMATION DE LAFORMATION PROFESSIONNELLELe mon<strong>de</strong> du travail constitue un environnementcomplexe, structuré en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> production<strong>de</strong> biens et <strong>de</strong> services. Les emplois y sontdéfinis selon <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> production.Toutefois, <strong>de</strong>s emplois simi<strong>la</strong>ires peuventappeler <strong>de</strong>s tâches et <strong>de</strong>s opérations différentes,selon les entreprises. La dénomination <strong>de</strong> cesemplois peut également varier en fonction ducontexte et du type <strong>de</strong> production. Si l’on tientcompte <strong>de</strong> tous les emplois <strong>de</strong> niveau ouvrierqualifié, un même pays peut adopter plusieursmilliers <strong>de</strong> dénominations différentes.Certaines informations extraites <strong>de</strong>s systèmes<strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssification et <strong>de</strong>s nomenc<strong>la</strong>tures peuventêtre utiles pour estimer l’importance re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong>certains secteurs économiques, mais elles nesont pas suffisantes pour établir <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nificationou procé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> révision d’un système <strong>de</strong>formation professionnelle.En effet, on trouve une gran<strong>de</strong> variété d’emploisdans un secteur économique. Certains sont propresà un seul secteur, par exemple l’agriculture, tandisque d’autres sont répartis dans plusieurs sinondans l’ensemble <strong>de</strong>s secteurs. Nous pensons iciaux emplois en informatique, en comptabilité ouen secrétariat. De plus, on ne saurait bâtir <strong>de</strong>sréférentiels <strong>de</strong> formation en se basant uniquementsur <strong>la</strong> situation d’un secteur économique et <strong>la</strong>dénomination <strong>de</strong>s emplois qui s’y trouvent.Il n’est pas possible <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nificationet au développement d’une offre <strong>de</strong> servicecomplète en formation professionnelle sans uneréorganisation <strong>de</strong> l’information, une collected’informations et une structuration <strong>de</strong>s donnéesqui respecte les caractéristiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationprofessionnelle.Compte tenu <strong>de</strong> ce constat, l’approche parcompétences préconise l’instauration d’unemétho<strong>de</strong> <strong>de</strong> nature sectorielle fondée sur l’utilisation<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux concepts ou notions <strong>de</strong> basepour recueillir et traiter l’information sur l’environnementsocioéconomique et le marché dutravail. Ce sont les concepts <strong>de</strong> secteur <strong>de</strong> formationet <strong>de</strong> fonction <strong>de</strong> travail.3.2.1 Le concept <strong>de</strong> secteur <strong>de</strong> formationet l’approche sectorielleLa p<strong>la</strong>nification d’un système <strong>de</strong> formation requiertune importante quantité d’informations rattachéesà plusieurs domaines. Ces informations peuventêtre <strong>de</strong> type économique, social et démographique;elles peuvent porter sur le marché dutravail, les emplois, les conditions <strong>de</strong> travail, etc.Généralement, une partie <strong>de</strong> ces informations estdirectement accessible. C’est le cas, par exemple,<strong>de</strong>s données à caractère social ou économiqueprésentées par les divers ministères, les organismesà vocation économique ou les associationsprofessionnelles. C’est également le cas <strong>de</strong>sinformations portant sur <strong>la</strong> nature et <strong>la</strong> structuration<strong>de</strong>s emplois présentées dans diversesnomenc<strong>la</strong>tures <strong>de</strong>s métiers et professions, ouencore <strong>de</strong>s indicateurs sur l’évolution du marchédu travail, indicateurs mis à jour par les ministèresresponsables <strong>de</strong> l’emploi ou du travail.Si les informations recherchées sont accessiblesen partie, elles ne sont cependant pas présentéesou organisées pour répondre aux besoins spécifiques<strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification et <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong>formation professionnelle.14Voir à <strong>la</strong> fin du document les références Internet concernant les nomenc<strong>la</strong>tures, les cadres <strong>de</strong> certification, l’information sur lesindustries et le marché du travail.15Voir <strong>la</strong> note précé<strong>de</strong>nte.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 19


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesL’approche sectorielle consiste à transposer età adapter, pour le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationprofessionnelle, <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> secteur rattachée àl’analyse économique. L’instauration <strong>de</strong> secteurs<strong>de</strong> formation permet <strong>de</strong> définir <strong>de</strong>s outils d’analyse<strong>de</strong> l’environnement, <strong>de</strong> repérer et <strong>de</strong> recueillirl’information requise pour p<strong>la</strong>nifier, gérer, évaluer<strong>la</strong> formation et concevoir <strong>de</strong>s interfaces entre <strong>la</strong>formation et l’emploi. Ces interfaces facilitent lesactions <strong>de</strong> coordination avec les organismes et lesministères à vocation économique et <strong>la</strong> mise enp<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> partenariats avec les représentants dumon<strong>de</strong> du travail.La configuration d’un secteur <strong>de</strong> formation estfondée sur un regroupement <strong>de</strong> référentiels<strong>de</strong> formation — regroupement effectué sur <strong>la</strong>base <strong>de</strong> leur complémentarité pédagogiqueet administrative — ainsi que sur l’affinité <strong>de</strong>scompétences qui les composent.Comme il a été mentionné précé<strong>de</strong>mment, <strong>la</strong>p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation liée aux emplois dansles domaines <strong>de</strong> l’administration, du commerceet <strong>de</strong> l’informatique ne pourrait pas être effectuéepour répondre aux besoins spécifiques <strong>de</strong> chaquesecteur socioéconomique puisque les référentiels<strong>de</strong> formation, et donc les métiers et professionsauxquels ils conduisent, s’appliquent souvent àplusieurs sinon à tous les secteurs économiques.La création <strong>de</strong> secteurs <strong>de</strong> formation permet, pourles emplois <strong>de</strong> même nature, <strong>de</strong> regrouper etd’analyser les besoins <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s personnesà l’emploi d’entreprises <strong>de</strong> secteurs économiquestrès différents, et <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce une offre<strong>de</strong> formation plus pertinente, plus efficace etplus efficiente. Par exemple, l’instauration d’unsecteur <strong>de</strong> formation Administration, commerceet informatique constitue un regroupement intéressantpour faciliter <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationre<strong>la</strong>tive aux métiers <strong>de</strong> ce type, présents danspresque toutes les entreprises.Le regroupement <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formation<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle par secteur <strong>de</strong>formation peut également permettre: <strong>de</strong> définirplus facilement les modalités <strong>de</strong> gestion et <strong>de</strong>financement <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation; <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s bassinsd’expertise au sein du corps professoral; <strong>de</strong> mettreen p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s réseaux d’établissements <strong>de</strong> formationspécialisés ; <strong>de</strong> favoriser une plus gran<strong>de</strong>synergie dans <strong>la</strong> gestion et l’utilisation <strong>de</strong>s équipementset <strong>de</strong> poser les bases d’une col<strong>la</strong>borationet d’un partenariat avec les associations professionnelleset les représentants du mon<strong>de</strong> dutravail.Les limites et les caractéristiques <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong>formation seront précisées à l’occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> présentation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles, à <strong>la</strong> section 5.Le nombre <strong>de</strong> secteurs <strong>de</strong> formation à mettre enp<strong>la</strong>ce peut varier, mais il se situe généralementautour <strong>de</strong> <strong>la</strong> vingtaine. Certains d’entre eux réunissent,comme nous l’avons déjà mentionné, <strong>de</strong>sréférentiels <strong>de</strong> formation correspondant à <strong>de</strong>smétiers exercés dans plusieurs secteurs économiques,comme c’est le cas pour le secteur Administration,commerce et informatique. D’autresseront centrés sur <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formationcorrespondant à <strong>de</strong>s métiers exercés au sein d’unseul secteur économique, par exemple certainsmétiers <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> l’Agriculture ou <strong>de</strong> <strong>la</strong>Santé, alors que d’autres encore correspondrontà <strong>de</strong>s situations mitoyennes, notamment lesmétiers du secteur Entretien d’équipement motorisé.À titre d’exemple, mentionnons qu’au Québecles référentiels <strong>de</strong> formation appelés «programmesd’étu<strong>de</strong>s » sont répartis dans 21 secteurs <strong>de</strong>formation. (Voir <strong>la</strong> liste à l’annexe 2.)3.2.2 Le concept <strong>de</strong> fonction <strong>de</strong> travailIl n’existe pas <strong>de</strong> règle pour définir et encadrerl’exercice d’un métier ou d’une profession sur lemarché du travail, exception faite <strong>de</strong> certainsmétiers ou professions ayant <strong>de</strong>s liens directsavec <strong>la</strong> santé et <strong>la</strong> sécurité <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion oubénéficiant d’un traitement particulier régi par <strong>de</strong>scorporations professionnelles. Comme mentionnéci-<strong>de</strong>ssus, une gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s métiers et professionssont exercés dans <strong>de</strong>s entreprises relevant<strong>de</strong> secteurs économiques différents. À moinsd’être régis par <strong>de</strong>s lois ou <strong>de</strong>s règlements, leurdésignation ainsi que les tâches qui leur sont rattachéespeuvent également varier selon <strong>la</strong> nature<strong>de</strong> l’entreprise et les conditions <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> cesmilieux. Par exemple, on relève plus <strong>de</strong> 4020Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1dénominations différentes dans <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>turecanadienne <strong>de</strong>s professions pour le métier <strong>de</strong>briqueteur-maçon (voir l’annexe 3). Un système<strong>de</strong> formation professionnelle ne peut concevoirautant <strong>de</strong> référentiels <strong>de</strong> formation différents pourun seul métier. Il est alors nécessaire <strong>de</strong> préciser<strong>la</strong> cible à atteindre en matière <strong>de</strong> développement<strong>de</strong>s compétences. Cette cible se situe autour <strong>de</strong>sfonctions ou <strong>de</strong>s tâches principales exercées parle briqueteur-maçon.Cet exemple permet aussi <strong>de</strong> remarquer queles termes « métier » ou « profession » ne sontpas univoques. Ils renvoient généralement à unensemble <strong>de</strong> compétences exercées dans unchamp d’activité donné, par exemple le métier<strong>de</strong> briqueteur-maçon. Une partie <strong>de</strong>s compétencesest commune à l’ensemble <strong>de</strong>s emploisliés à ce métier alors qu’une autre partie peutvarier selon <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> l’emploi ou le secteurindustriel dans lequel cet emploi se situe. C’estpourquoi, dans certains documents, on parleraplutôt d’emploi-métier, terme qui fait référenceà <strong>de</strong>s emplois simi<strong>la</strong>ires qui appartiennent à unchamp d’activité d’un métier.La notion <strong>de</strong> «travail générique» ou d’«emploitype» peut ai<strong>de</strong>r à préciser <strong>la</strong> nature et <strong>la</strong> portée<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation à mettre en p<strong>la</strong>ce. Le repérage etle regroupement <strong>de</strong> tâches communes à plusieursemplois et <strong>de</strong> compétences simi<strong>la</strong>ires permetd’établir les bases du développement et <strong>de</strong> <strong>la</strong>gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle, tout enrespectant <strong>la</strong> réalité du mon<strong>de</strong> du travail.Une fonction <strong>de</strong> travail est donc associée à unregroupement d’emplois ou d’emplois-métiersqui présentent un corpus commun <strong>de</strong> capacitéset <strong>de</strong> compétences en re<strong>la</strong>tion avec un métierou une profession et qui sont susceptibles d’êtreinscrites dans un seul référentiel <strong>de</strong> formation.À <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> définition d’une fonction <strong>de</strong> travailse trouve l’analyse <strong>de</strong>s emplois ou emplois-métiers.La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s fonctions principales ainsi que<strong>de</strong>s tâches et <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong>s différents emploismétiersprésentant <strong>de</strong>s dénominations relevantd’un même champ d’activité — par exemple <strong>la</strong>réalisation <strong>de</strong> travaux <strong>de</strong> maçonnerie —, permetd’émettre une hypothèse <strong>de</strong> regroupement significatifqui sera à <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> définition d’unefonction <strong>de</strong> travail utilisée aux fins <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation.La détermination <strong>de</strong>s différents emplois-métiersrelevant d’un secteur <strong>de</strong> formation s’effectue àl’occasion d’une étu<strong>de</strong> sectorielle (voir <strong>la</strong> section5). Cette étu<strong>de</strong> vise aussi à présenter unehypothèse <strong>de</strong> regroupement <strong>de</strong>s emplois-métierspour déterminer les principales fonctions <strong>de</strong> travailpouvant faire l’objet d’une formation professionnelle.Il s’agit, à cette étape, d’une première hypothèsequi <strong>de</strong>vra être confirmée à l’occasion <strong>de</strong> l’analyse<strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> travail 16 . Au besoin, une étu<strong>de</strong>préliminaire pourra apporter un complémentd’information pour faciliter <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> décision(voir <strong>la</strong> section 6).Objectivement, un système <strong>de</strong> formation professionnellene peut répondre aux besoinsre<strong>la</strong>tifs aux compétences <strong>de</strong> tous les emploissur le marché du travail. Il vise plutôt à former<strong>de</strong>s personnes pouvant accé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> majorité<strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong> base, dans tous les domaines<strong>de</strong> l’activité professionnelle.Les compétences retenues dans le référentiel<strong>de</strong> formation <strong>de</strong>vront permettre à un diplômé <strong>de</strong>satisfaire aux conditions minimales d’embauchecorrespondant à <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s emplois-métiersreliés à une fonction <strong>de</strong> travail. Il s’agit bien ici <strong>de</strong>conditions minimales correspondant à un corpuscommun <strong>de</strong> compétences. Celles qui sont inscritesdans un référentiel <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>vraient normalementcorrespondre à <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s compétencesliées aux emplois-métiers visés par <strong>la</strong>fonction <strong>de</strong> travail.C’est ainsi que <strong>la</strong> formation associée à <strong>la</strong> fonction<strong>de</strong> travail briqueteur-maçon <strong>de</strong>vrait permettreaux diplômés <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation d’accé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong>majorité <strong>de</strong>s emplois qui ont trait à cette fonction.La polyvalence recherchée découle du choix <strong>de</strong>scompétences qui seront intégrées au référentiel<strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> <strong>la</strong> structuration <strong>de</strong>s diplômeset certifications.16Pour plus d’information à ce sujet, se référer au gui<strong>de</strong> n o 2, Conception et réalisation d’un référentiel <strong>de</strong> métier-compétences.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 21


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 13.3 LES ÉTUDES DE PLANIFICATIONComme il a déjà été mentionné, l’environnementdu marché du travail constitue un univers complexeet en constante évolution. Si cet environnementprésente parfois <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s similitu<strong>de</strong>s dans lesdivers pays, particulièrement dans les pays d’unemême zone géographique (l’Amérique du Nord,l’Europe <strong>de</strong> l’Ouest, l’Afrique du Nord etc.), chacunpossè<strong>de</strong> un historique et <strong>de</strong>s caractéristiquespropres par rapport à l’organisation <strong>de</strong> l’emploiet aux conditions <strong>de</strong> travail sur son territoire.Chaque pays se doit donc <strong>de</strong> prendre les moyensnécessaires pour recueillir et traiter l’information<strong>de</strong> nature économique ou l’information sur lesemplois et l’évolution du marché du travail quis’y rapporte.Les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification visent à répondre àcette préoccupation en dressant le portrait le pluscomplet possible <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong> formation serapportant aux types <strong>de</strong> compétences attendueset à leur disponibilité, <strong>de</strong> façon à appuyer <strong>la</strong>production <strong>de</strong> biens et <strong>de</strong> services <strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s secteurs économiques. Ces étu<strong>de</strong>s s’avèrentparticulièrement importantes lorsqu’un paysentreprend une démarche <strong>de</strong> refondation <strong>de</strong> sonsystème <strong>de</strong> formation professionnelle. Ellesconstituent également un moyen privilégié pourappuyer une décision portant sur <strong>la</strong> consolidation<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation existante ou à l’occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong>révision <strong>de</strong> l’offre quantitative <strong>de</strong> formation (carte<strong>de</strong>s enseignements).Même si <strong>la</strong> production <strong>de</strong> ce type d’étu<strong>de</strong>s se situenormalement en amont <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’unp<strong>la</strong>n <strong>de</strong> développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle,elle est souvent menée parallèlementà d’autres productions (analyse <strong>de</strong> situation <strong>de</strong>travail (AST), référentiels <strong>de</strong> formation, etc.) dumême secteur d’activité. Devant les impératifsdu moment, les gestionnaires responsables <strong>de</strong><strong>la</strong> réingénierie d’un système <strong>de</strong> formation professionnelledoivent composer avec <strong>la</strong> réalité sur leterrain et tenir compte <strong>de</strong>s priorités <strong>de</strong> l’heure,qu’elles soient politiques, économiques ou autres.En prenant en considération les caractéristiques<strong>de</strong> certains métiers et les besoins immédiats dusystème, il est possible d’enclencher un processus<strong>de</strong> réingénierie pédagogique sans disposer <strong>de</strong>srésultats <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification. Il ne fautcependant pas oublier que <strong>la</strong> révision ou l’é<strong>la</strong>borationd’un référentiel <strong>de</strong> formation selon l’APCpasse obligatoirement par <strong>la</strong> tenue d’une analyse<strong>de</strong> situation <strong>de</strong> travail. (Voir à ce sujet le contenudu gui<strong>de</strong> méthodologique 2, Conception et réalisationd’un référentiel <strong>de</strong> métier-compétences.)Si les informations re<strong>la</strong>tives à <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> certainsmétiers d’un secteur peuvent être suffisantes pouramorcer les travaux <strong>de</strong> refondation d’un secteur<strong>de</strong> formation, <strong>la</strong> structuration <strong>de</strong> l’ensemble dusecteur et <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification détaillée <strong>de</strong> son développementnécessitent une analyse sectorielleplus approfondie, c’est-à-dire <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>p<strong>la</strong>nification.Les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification sont <strong>de</strong>s outils quicomplètent l’information disponible et consoli<strong>de</strong>ntles bases préa<strong>la</strong>bles à <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> décision.Elles sont incontournables lorsque vient le momentd’é<strong>la</strong>borer une p<strong>la</strong>nification stratégique, <strong>de</strong> déterminer<strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns sectoriels <strong>de</strong> développement oud’arrêter les priorités applicables aux futurs p<strong>la</strong>nsd’action annuels ou pluriannuels.Le but fixé et les objectifs poursuivis consistentdonc à fournir une <strong>de</strong>scription du marché du travail,à procé<strong>de</strong>r à son analyse et à celle <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong>formation existante en vue <strong>de</strong> poser un diagnostic<strong>de</strong> pertinence et <strong>de</strong> déterminer les priorités d’intervention.On distingue <strong>de</strong>ux types d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>p<strong>la</strong>nification: l’étu<strong>de</strong> sectorielle et l’étu<strong>de</strong> préliminaire.3.3.1 L’étu<strong>de</strong> sectorielleL’étu<strong>de</strong> sectorielle est <strong>la</strong> plus importante <strong>de</strong>sétu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification. Elle peut être définiecomme une analyse à caractère socioéconomiquequi détermine et présente les limites d’unsecteur <strong>de</strong> formation; qui en précise les caractéristiques;qui dresse un portrait <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation<strong>de</strong> l’environnement économique et professionnelcorrespondant et qui pose un diagnosticglobal sur les besoins <strong>de</strong> formation dans cesecteur. Elle contient <strong>de</strong>s recommandations surles priorités et les principaux points à prendreen considération dans le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong>formation professionnelle du secteur d’activitéen cause.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 23


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires4.2 LES PRINCIPALES SOURCESD’INFORMATIONLes données utilisées pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s<strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification proviennent <strong>de</strong> multiples sources.Elles sont réparties en quatre catégories:• celles <strong>de</strong> l’organisation responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationprofessionnelle (données internes) ;• celles récoltées à l’ai<strong>de</strong> d’entrevues ou <strong>de</strong>questionnaires ;• celles issues <strong>de</strong> banques d’information d’autresministères, organisations ou associations professionnelles;• celles tirées <strong>de</strong> sources documentaires <strong>internationale</strong>s,généralement accessibles par Internet.Comme il a déjà été mentionné, parmi les sourcesles plus importantes d’informations accessiblespar Internet se trouvent celles sur les entrepriseset les productions, les nomenc<strong>la</strong>tures <strong>de</strong> professions,les cadres <strong>de</strong> certification et les systèmesd’information sur le marché du travail.Si les données sur les entreprises et les types<strong>de</strong> productions peuvent contribuer à préciserl’importance économique <strong>de</strong> certains biens etservices, et donc l’importance <strong>de</strong>s métiers quiconcourent à leur production, ce sont les informationsprésentées par les systèmes <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssification<strong>de</strong>s métiers et professions et celles sur les caractéristiqueset l’évolution du marché du travail quisont les plus utiles pour les étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification.4.2.1 Les nomenc<strong>la</strong>tures <strong>de</strong> professionsLes nomenc<strong>la</strong>tures <strong>de</strong> métiers ou <strong>de</strong> professionss’appuient sur <strong>de</strong>s données recueillies au coursd’enquêtes sur les professions, enquêtes menéesauprès <strong>de</strong> représentants <strong>de</strong> professions libéralesainsi que <strong>de</strong> groupes professionnels <strong>de</strong> diverssecteurs <strong>de</strong> l’activité économique. Elles ont étéétablies en vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> collecte d’informations lors<strong>de</strong>s recensements <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tions, <strong>de</strong> l’analyse<strong>de</strong> données sur le nombre et l’évolution <strong>de</strong>semplois par métier ou profession et <strong>de</strong> leur miseen re<strong>la</strong>tion avec <strong>la</strong> structure <strong>de</strong>s activités économiques<strong>de</strong> différents secteurs d’un pays donné et<strong>de</strong> pays limitrophes. Tout comme l’<strong>Organisation</strong><strong>internationale</strong> du travail (OIT), <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>spays industrialisés ont dressé une nomenc<strong>la</strong>ture<strong>de</strong>s professions.Cette nomenc<strong>la</strong>ture répertorie, d’une manièreassez <strong>la</strong>rge, l’ensemble <strong>de</strong>s professions exercéesdans un pays. Compte tenu <strong>de</strong> l’environnementtrès complexe <strong>de</strong>s économies mo<strong>de</strong>rnes, lesnomenc<strong>la</strong>tures <strong>de</strong> professions ten<strong>de</strong>nt à constituer<strong>de</strong>s groupes et sous-groupes <strong>de</strong> professionspour en faciliter l’analyse et <strong>la</strong> présentation.Reconnue sur le p<strong>la</strong>n national, <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>tureétablit <strong>de</strong>s standards pour <strong>la</strong> définition <strong>de</strong>s métierset professions afin <strong>de</strong> les rendre comparables.Pour être utile à <strong>la</strong> détermination <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong>formation, <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture doit regrouper lesprofessions par catégorie ou genre et par niveau<strong>de</strong> compétence en fonction <strong>de</strong> leur complexité,et même suggérer les niveaux <strong>de</strong> formation requispour les exercer.Une c<strong>la</strong>ssification ou nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s professionscomporte généralement <strong>de</strong>ux gran<strong>de</strong>s composantes:<strong>la</strong> première est une <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s tâcheset <strong>de</strong>s responsabilités rattachées à chaque professiontandis que <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> est <strong>la</strong> répartitionou le regroupement <strong>de</strong>s professions selon le <strong>de</strong>gré<strong>de</strong> complexité <strong>de</strong>s tâches et <strong>de</strong>s responsabilitésqui s’y rattachent. Cette <strong>de</strong>rnière composanteest souvent présentée en re<strong>la</strong>tion avec un niveau<strong>de</strong> sco<strong>la</strong>rité ou <strong>de</strong> formation générale (FG) et un<strong>de</strong>gré <strong>de</strong> préparation professionnelle spécifique(PPS).La C<strong>la</strong>ssification <strong>internationale</strong> type <strong>de</strong>sprofessions 18 est un instrument qui présentel’organisation <strong>de</strong> tous les emplois en séries <strong>de</strong>groupes c<strong>la</strong>irement définis en fonction <strong>de</strong>s tâchesqu’implique l’emploi en cause. Elle a été établiedans le but d’ai<strong>de</strong>r les utilisateurs <strong>de</strong> statistiqueset les personnes dont l’approche est orientéevers les besoins <strong>de</strong> leurs clients. Les principalesapplications d’une telle approche sont le recrutement<strong>de</strong> travailleurs par l’intermédiaire <strong>de</strong>18Voir à <strong>la</strong> fin du document les références Internet concernant les nomenc<strong>la</strong>tures, les cadres <strong>de</strong> certification, l’information sur lesindustries et le marché du travail.26Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1bureaux <strong>de</strong> p<strong>la</strong>cement, <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>s migrations<strong>de</strong> travailleurs à court et à long terme entredivers pays ainsi que l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> référentiels<strong>de</strong> formation et d’orientation professionnelles.La C<strong>la</strong>ssification <strong>internationale</strong> type <strong>de</strong>s professionscompte quatre niveaux <strong>de</strong> compétencedéfinis en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> sco<strong>la</strong>rité. Ces niveauxcorrespon<strong>de</strong>nt respectivement aux étu<strong>de</strong>s primaires,aux étu<strong>de</strong>s secondaires, incluant l’apprentissaged’un métier (apprenticeship), aux étu<strong>de</strong>spostsecondaires, à savoir les étu<strong>de</strong>s collégiales,et aux étu<strong>de</strong>s supérieures ou étu<strong>de</strong>s universitaires.Par ailleurs, le genre <strong>de</strong> compétence reflète lecontenu <strong>de</strong>s connaissances acquises, les outilset le matériel utilisés <strong>de</strong> même que <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>sbiens et <strong>de</strong>s services produits. Enfin, les professionssont réunies dans <strong>de</strong>s groupes professionnelsen fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> simi<strong>la</strong>rité <strong>de</strong>s tâches et <strong>de</strong> <strong>la</strong>nature du travail.À l’origine, <strong>la</strong> C<strong>la</strong>ssification <strong>internationale</strong> type<strong>de</strong>s professions visait trois objectifs particuliers:• faciliter les communications <strong>internationale</strong>sre<strong>la</strong>tives aux professions;• fournir <strong>de</strong>s données <strong>internationale</strong>s normaliséessur les professions, données pouvant servir à<strong>la</strong> recherche et faciliter <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> décision;• servir <strong>de</strong> modèle pour l’établissement d’unec<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s professions dans les différentsÉtats du mon<strong>de</strong>.Produite initialement en 1958, cette c<strong>la</strong>ssificationa été révisée en 1968 et en 1987.La C<strong>la</strong>ssification nationale <strong>de</strong>s professions (CNP) 19est <strong>la</strong> taxonomie <strong>de</strong>s professions qui forment lemarché du travail canadien et elle en constituele cadre organisationnel. Elle est basée sur <strong>de</strong>srecherches approfondies, <strong>de</strong>s analyses et <strong>de</strong>sconsultations sur les professions menées à <strong>la</strong>gran<strong>de</strong>ur du pays.La CNP est <strong>la</strong> référence sur les professions officiellementreconnue au Canada. Elle répartit plus<strong>de</strong> 30 000 appel<strong>la</strong>tions d’emplois dans 520 profils<strong>de</strong> groupes professionnels. La c<strong>la</strong>ssification estutilisée quotidiennement par <strong>de</strong>s milliers d’individuspour compiler, analyser et communiquer <strong>de</strong>l’information sur les professions, et pour prendreconnaissance <strong>de</strong>s emplois sur le marché du travailcanadien.La CNP constitue un cadre normalisé pour organiserle mon<strong>de</strong> du travail <strong>de</strong> manière cohérente.Elle est utilisée pour recueillir et organiser lesstatistiques sur les professions et pour fournir <strong>de</strong>l’information sur le marché du travail. Il s’agit d’uncadre normalisé qui permet <strong>de</strong> structurer le mon<strong>de</strong>du travail en un système pratique, logique etcompréhensible. La CNP est continuellement miseà jour en fonction <strong>de</strong> l’évolution du marché dutravail canadien. L’annexe 4 fournit un exemple<strong>de</strong> présentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession <strong>de</strong> briqueteurmaçon,extrait <strong>de</strong> cette c<strong>la</strong>ssification.La nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s Professions et catégoriessocioprofessionnelles (PCS) et <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture<strong>de</strong>s Professions et catégories socioprofessionnelles<strong>de</strong>s emplois sa<strong>la</strong>riés d’entreprise(PCS-ESE) 20 <strong>de</strong> <strong>la</strong> France répartit les métiers etprofessions en 8 groupes socioprofessionnels,42 catégories socioprofessionnelles et 486 professionspour <strong>de</strong>s postes d’actifs auxquels s’ajoutent11 postes supplémentaires pour les personnessans activité professionnelle. Un exemple <strong>de</strong>présentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession <strong>de</strong> maçon qualifiéest extrait <strong>de</strong> cette nomenc<strong>la</strong>ture et reproduità l’annexe 5.4.2.2 Les cadres <strong>de</strong> certificationLes cadres <strong>de</strong> certification sont <strong>de</strong>s outils conçusessentiellement pour répertorier, décrire et mettreen re<strong>la</strong>tion différents diplômes et certificats <strong>de</strong>stinésà répondre aux besoins <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong>qualification professionnelle. La mise au point <strong>de</strong>tels outils repose sur l’analyse préa<strong>la</strong>ble du marchédu travail, l’adoption d’une réglementation enmatière <strong>de</strong> certification et <strong>de</strong> diplomation etl’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> référentiels <strong>de</strong> formation. Ils sesituent donc en aval <strong>de</strong> l’ingénierie pédagogiquedans le processus <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation.19Voir à <strong>la</strong> fin du présent document les références Internet concernant les nomenc<strong>la</strong>tures, les cadres <strong>de</strong> certification, l’informationsur les industries et le marché du travail20Voir <strong>la</strong> note précé<strong>de</strong>nte.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 27


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesLes cadres nationaux <strong>de</strong> certification servent <strong>de</strong>référence à <strong>la</strong> validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> l’expérience(VAE), facilitant ainsi l’établissement <strong>de</strong> passerellesentre le marché du travail et <strong>la</strong> formation professionnelle.Dans certains pays, ces cadres visentégalement à énoncer <strong>de</strong>s principes couvrant tousles secteurs <strong>de</strong> l’éducation. L’expérience nousenseigne qu’ils peuvent améliorer <strong>la</strong> reconnaissanceformelle <strong>de</strong>s connaissances et <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualificationque les individus ont acquises et qu’ils peuventégalement, en raison <strong>de</strong> leurs implications, jouerun rôle moteur pour une réforme plus vaste <strong>de</strong>l’éducation et <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation.L’adoption par <strong>la</strong> Communauté européenne d’uncadre <strong>de</strong> certification vise à mettre en re<strong>la</strong>tion lesdivers systèmes <strong>de</strong> formation préva<strong>la</strong>nt dans lespays membres <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté.Le Cadre européen <strong>de</strong>s certifications (CEC) 21est un tableau <strong>de</strong> mise en correspondance <strong>de</strong>scertifications européennes. Son objectif est double:promouvoir <strong>la</strong> mobilité entre les pays et faciliterl’apprentissage tout au long <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie.Le CEC s’articule autour <strong>de</strong> huit niveaux <strong>de</strong> référence,du niveau le plus bas vers le plus avancé.Ceux-ci décrivent ce qu’un apprenant sait, compren<strong>de</strong>t peut faire, quel que soit le système danslequel <strong>la</strong> certification est acquise.Le CEC englobe l’enseignement général et celui<strong>de</strong>s adultes, l’enseignement et <strong>la</strong> formation professionnelsainsi que l’enseignement supérieur.Les huit niveaux couvrent l’éventail <strong>de</strong>s certificationsdélivrées <strong>de</strong> <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’enseignementobligatoire jusqu’aux niveaux les plus élevés <strong>de</strong>l’enseignement universitaire et <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationprofessionnelle.La recommandation approuvée par le Parlementeuropéen prévoit que les États membres établirontle lien entre leurs systèmes nationaux<strong>de</strong> certification et le CEC d’ici 2010, et que lestitres ou diplômes nationaux <strong>de</strong>vront mentionner,au plus tard en 2012, <strong>la</strong> référence CEC correspondante.Le Répertoire national <strong>de</strong>s certifications professionnelles<strong>de</strong> <strong>la</strong> France 22 (RNCP) a pour objet<strong>de</strong> tenir à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s personnes et <strong>de</strong>sentreprises une information constamment à joursur les diplômes et les titres dont <strong>la</strong> finalité est <strong>de</strong>type professionnel ainsi que sur les certificats <strong>de</strong>qualification figurant sur les listes établies par lescommissions paritaires nationales <strong>de</strong> l’emploi <strong>de</strong>sbranches professionnelles. Les certifications enregistréesdans le répertoire sont reconnues surl’ensemble du territoire national. L’enregistrementdans le répertoire national concerne <strong>la</strong> seulecertification proprement dite.En pratique, le RNCP permet <strong>de</strong> consulter les<strong>de</strong>scriptions <strong>de</strong>s certifications: activités visées,secteur d’activité, éléments <strong>de</strong> compétence acquis,modalités d’accès, niveau, etc. Un état actualisédu répertoire sur le p<strong>la</strong>n quantitatif (nombre <strong>de</strong>fiches consultables en ligne, nombre <strong>de</strong> fiches encours <strong>de</strong> validation, état par certificateur, etc.) estrégulièrement mis à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s usagers.4.2.3 L’information sur le marchédu travailLe troisième type <strong>de</strong> données qui occupe uneposition centrale dans le processus <strong>de</strong> prise <strong>de</strong>décision sur le développement <strong>de</strong>s systèmes<strong>de</strong> formation professionnelle porte sur l’emploiet le marché du travail.Ces données constituent une source précieused’informations qui peuvent conduire à définirun ordre <strong>de</strong> priorité dans <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>sréformes ou à soutenir un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> répartition <strong>de</strong>senseignements sur l’ensemble du territoire.Parmi les principales données contenues dans lesbanques d’informations sur le marché du travail,mentionnons:• le nombre <strong>de</strong> personnes en emploi, par métierou profession ;• le taux <strong>de</strong> chômage, par métier ou profession;• <strong>la</strong> rémunération, par métier ou profession ;21Voir à <strong>la</strong> fin du présent document les références Internet concernant les nomenc<strong>la</strong>tures, les cadres <strong>de</strong> certification, l’informationsur les industries et le marché du travail22Voir <strong>la</strong> note précé<strong>de</strong>nte.28Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1• l’âge moyen <strong>de</strong>s personnes en emploi, parmétier ou profession et par sexe;• le taux <strong>de</strong> rotation du personnel en emploi,par métier ou profession ;• <strong>la</strong> répartition territoriale <strong>de</strong> ces emplois ;• le taux <strong>de</strong> chômage par région ;• les pénuries d’emplois et leurs causes.Ces informations sont précieuses aussi bienpour poser le bon diagnostic sur une situationjugée problématique que pour procé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong>mise en œuvre et à <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s systèmes<strong>de</strong> formation.Le site IMT en ligne <strong>de</strong> l’Agence Emploi-Québec 23présente l’information sur les entreprises activessur le territoire québécois selon 33 secteursd’activité définis par Emploi-Québec à partirdu Système <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s industries <strong>de</strong>l’Amérique du Nord (SCIAN). Il traite <strong>de</strong> façondétaillée <strong>de</strong>s métiers et professions que l’on trouvesur le marché du travail québécois, <strong>de</strong>s emploisainsi que <strong>de</strong>s perspectives professionnelles. Lesite fait également le lien avec les programmes<strong>de</strong> formation offerts et les lieux où ces formationssont données.Le Répertoire opérationnel <strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>semplois (ROME) 24 est établi par l’Agence nationalepour l’emploi (ANPE) <strong>de</strong> <strong>la</strong> France. Ce répertoiresert à relever aussi précisément que possiblechaque offre et chaque <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’emploi afin<strong>de</strong> les rapprocher. Un peu plus <strong>de</strong> 10 000 appel<strong>la</strong>tions<strong>de</strong> métiers et emplois sont traitées dans466 fiches emplois-métiers.Mentionnons finalement que l’information recueilliesur <strong>la</strong> situation du marché du travail peut fortementcontribuer à <strong>la</strong> régu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> l’offre, à <strong>la</strong>définition <strong>de</strong>s priorités d’intervention et au repérage<strong>de</strong> métiers ou <strong>de</strong> professions en émergenceou en voie <strong>de</strong> disparition. Il s’agit souvent <strong>de</strong> l’une<strong>de</strong>s fonctions qui se trouvent au cœur du mandat<strong>de</strong>s observatoires <strong>de</strong> l’emploi qui assurent uneveille dans les secteurs clés <strong>de</strong> l’économie (voirà ce sujet l’encadré numéro 5), tout en procurant<strong>de</strong>s informations stratégiques sur l’évolution <strong>de</strong>semplois, par métier ou profession, sur l’ensembledu territoire.Si le contenu <strong>de</strong>s nomenc<strong>la</strong>tures <strong>de</strong> professionset l’information sur le marché du travail peuventpermettre d’effectuer une première catégorisation<strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>s professions et d’émettrecertaines hypothèses <strong>de</strong> regroupements en fonctions<strong>de</strong> travail, ils ne sont cependant pas suffisantspour tracer un portrait fidèle <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalité et <strong>de</strong>sbesoins <strong>de</strong> chaque pays. Ces informations <strong>de</strong>vrontnécessairement être complétées par <strong>de</strong>s donnéesplus concrètes sur <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s entreprises,<strong>de</strong>s emplois et <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail, donnéesrecueillies à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> diverses métho<strong>de</strong>s présentéesà <strong>la</strong> section 5.4.3 PALLIER LE MANQUE D’INFORMATIONLa responsabilité <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à l’é<strong>la</strong>borationd’instruments <strong>de</strong>stinés à décrire les emplois età suivre leur évolution relève habituellement <strong>de</strong>sministères ou agences responsables <strong>de</strong> l’emploiet du travail. Ces informations sont cependantessentielles pour dresser un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> développement<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle.À défaut <strong>de</strong> pouvoir accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s donnéesfiables sur les emplois et le marché du travail, lesresponsables <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle<strong>de</strong>vront prendre <strong>de</strong>s dispositions pour é<strong>la</strong>rgir <strong>la</strong>collecte <strong>de</strong>s informations nécessaires et bienpréciser les caractéristiques <strong>de</strong>s emplois et <strong>de</strong>smétiers ou professions visés avant <strong>de</strong> finaliser <strong>la</strong>définition et <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification du développementd’un secteur <strong>de</strong> formation. Ils pourront alors mieuxse consacrer aux principales analyses pouvantpermettre <strong>de</strong> déterminer les fonctions <strong>de</strong> travail.Cependant, il est hautement souhaitable qu’unecol<strong>la</strong>boration soit établie entre les responsables<strong>de</strong> l’emploi et ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelleafin <strong>de</strong> concevoir les outils les plus susceptibles<strong>de</strong> répondre aux besoins <strong>de</strong> gestion tant <strong>de</strong>semplois que <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation. Par ailleurs, cette23Voir à <strong>la</strong> fin du présent document les références Internet concernant les nomenc<strong>la</strong>tures, les cadres <strong>de</strong> certification, l’informationsur les industries et le marché du travail.24Voir <strong>la</strong> note précé<strong>de</strong>nteLes gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 29


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairescol<strong>la</strong>boration permettra d’éviter les duplicationset <strong>de</strong> maximiser l’utilisation <strong>de</strong>s ressources humaineset financières pouvant être mobilisées.La création d’un répertoire emplois-métiers (REM)et <strong>la</strong> production <strong>de</strong> fiches <strong>de</strong>scriptives typesd’emplois-métiers est un exemple d’approcheutilisée pour pallier le manque d’information surles métiers et les professions. C’est <strong>la</strong> voie retenuepar le Maroc et par plusieurs autres paysdans <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> l’APC au sein <strong>de</strong> leursystème <strong>de</strong> formation professionnelle.Destiné à couvrir <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s emplois existants,l’objectif du REM est <strong>de</strong> mettre à <strong>la</strong> disposition<strong>de</strong>s multiples utilisateurs potentiels un référentield’informations structurées sur les emplois-métiers.É<strong>la</strong>boré au rythme <strong>de</strong> <strong>la</strong> révision <strong>de</strong> chaque secteur<strong>de</strong> formation selon l’approche par compétences(APC), le répertoire vise à couvrir les métiers etprofessions <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s secteurs d’activitéet à fournir <strong>de</strong> l’information à un vaste public.L’annexe 6 contient un exemple <strong>de</strong> fiche <strong>de</strong>scriptivetype <strong>de</strong>s emplois-métiers, utilisée auMaroc. Pour plus d’information à ce sujet, voir<strong>la</strong> présentation détaillée <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiche sur le site<strong>de</strong> Méda 2 25 .25Voir à <strong>la</strong> fin du présent document les références Internet concernant les principaux documents méthodologiques disponibles.30Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1ENCADRÉ N O 3LA GESTION ET LES PIÈGES DE L’INFORMATIONUne <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s difficultés que rencontrent les équipes <strong>de</strong> production <strong>de</strong>s pays en développementest l’absence ou le peu <strong>de</strong> fiabilité <strong>de</strong>s données quantitatives pouvant être utilisées pourcompléter un portrait <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation et réaliser une étu<strong>de</strong> sectorielle ou un premier p<strong>la</strong>n <strong>de</strong>développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle. Cette situation est encore plus problématiquelorsqu’une partie ou <strong>la</strong> totalité <strong>de</strong>s emplois reliés à une formation projetée se trouve dans lesecteur informel. (Voir l’encadré numéro 7 à ce sujet.)Si les données quantitatives, particulièrement celles exprimées en valeur absolue, sont précieuseslorsque vient le moment <strong>de</strong> dresser un portrait <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation et <strong>de</strong> déterminer <strong>de</strong>s priorités,ce sont principalement les données qualitatives qui permettent <strong>de</strong> fixer les limites d’un secteur<strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> détermination <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> travail. Dans les faits, il ne s’agitpas tant d’aller chercher toute l’information disponible que <strong>de</strong> cibler l’information pertinentepour alimenter chaque phase <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche.L’intention n’est pas ici d’écarter les données quantitatives <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification,mais à défaut d’avoir accès à <strong>de</strong>s données fiables, il <strong>de</strong>vrait toujours être possible <strong>de</strong>déterminer <strong>de</strong>s valeurs re<strong>la</strong>tives en comparant <strong>de</strong>ux données exprimées par ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur.À <strong>la</strong> limite, <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> chiffres précis peut constituer un piège en complexifiant et enretardant considérablement <strong>la</strong> production d’une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification.Il faut aussi considérer que si les premières décisions en matière d’introduction <strong>de</strong> l’APC et <strong>de</strong>développement <strong>de</strong>s premiers référentiels <strong>de</strong> formation requièrent peu d’informations quantitatives,plus le système évoluera et se complexifiera, plus les informations <strong>de</strong>vront être détaillées etfiables. D’autres approches <strong>de</strong>vront alors être mises en œuvre afin d’obtenir <strong>de</strong>s donnéesprécises pour appuyer <strong>la</strong> prise <strong>de</strong> décision. Ce sera particulièrement le cas lorsqu’il sera question<strong>de</strong> déterminer <strong>la</strong> capacité d’accueil du système <strong>de</strong> formation professionnelle en re<strong>la</strong>tion avecchaque référentiel <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s ajustements à <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s enseignements(carte <strong>de</strong>s enseignements).Des diagnostics contradictoires pour une même fonction <strong>de</strong> travailLa collecte d’informations peut aussi conduire à <strong>de</strong>s données qui semblent à priori contradictoires.Par exemple, un diagnostic <strong>de</strong> pénurie et <strong>de</strong> surplus en matière d’emplois résultant d’enquêtesauprès <strong>de</strong>s entreprises peut cacher <strong>de</strong>s carences chez les personnes en recherche d’emploi. Onassiste alors à une pénurie <strong>de</strong> compétences. Un examen plus approfondi <strong>de</strong>s compétencesrecherchées par les employeurs et une analyse <strong>de</strong>s profils <strong>de</strong> compétences <strong>de</strong>s diplômés et<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emplois peut alors ai<strong>de</strong>r à préciser le diagnostic.Par ailleurs, une pénurie relevée dans un secteur d’activité associée à un taux <strong>de</strong> rotation élevé<strong>de</strong>s personnes en emploi peut être l’effet <strong>de</strong> conditions <strong>de</strong> travail ou <strong>de</strong> rémunération difficilesou peu avantageuses, ce qui engendre une désaffection pour <strong>la</strong> profession <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s jeunesdiplômés. On ne peut viser à corriger cette situation sans instaurer une étroite col<strong>la</strong>borationavec les employeurs.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 31


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesBesoins ponctuels et besoins récurrentsLa détermination <strong>de</strong> besoins importants dans un secteur d’activité doit être complétée par uneanalyse <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> ces besoins si l’on veut éviter <strong>de</strong> commettre <strong>de</strong>s erreurs <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nificationet <strong>de</strong> développement du système <strong>de</strong> formation professionnelle. Trois types <strong>de</strong> situations souventrencontrées peuvent engendrer <strong>de</strong>s besoins:• l’absence d’une offre <strong>de</strong> formation;• l’introduction d’une nouvelle fonction <strong>de</strong> travail ou d’une formation renouvelée;• le remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong> personnes qui prennent leur retraite.Il est très important <strong>de</strong> porter une attention particulière à <strong>la</strong> nature du besoin <strong>de</strong> formation exprimépar le mon<strong>de</strong> du travail, et tout particulièrement à <strong>la</strong> récurrence du besoin. En l’absence d’uneoffre <strong>de</strong> formation ou en présence <strong>de</strong> déficiences importantes <strong>de</strong> cette offre, on arrive directementà poser un diagnostic <strong>de</strong> pénurie. Il en est <strong>de</strong> même lorsqu’on est p<strong>la</strong>cé en présence d’un projet<strong>de</strong> développement économique ou industriel important. Il est alors nécessaire <strong>de</strong> compléterl’analyse pour bien estimer le nombre d’emplois à combler, <strong>la</strong> croissance prévue <strong>de</strong> ces emploiset le taux <strong>de</strong> renouvellement ou <strong>de</strong> rotation <strong>de</strong>s personnes qui pourraient être embauchées.Par exemple, <strong>la</strong> croissance accélérée <strong>de</strong> l’industrie touristique nécessitera une forte mobilisationpour répondre aux besoins <strong>de</strong> personnel qualifié. Une fois <strong>la</strong> première vague <strong>de</strong> développementpassée, le rythme <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction d’hôtels et d’infrastructures diminuera et le personnel enp<strong>la</strong>ce se stabilisera; les besoins seront alors beaucoup plus faibles et principalement liés au taux<strong>de</strong> rotation du personnel. Dans un tel contexte, on recomman<strong>de</strong> <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r avec pru<strong>de</strong>nce à<strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un dispositif <strong>de</strong> formation. On visera une capacité <strong>de</strong> formation basée sur unbesoin récurrent et on cherchera diverses avenues pour augmenter l’effort initial <strong>de</strong> formation:divers types <strong>de</strong> col<strong>la</strong>boration avec les entreprises, utilisation intensive <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions, etc.L’introduction d’une nouvelle fonction <strong>de</strong> travail peut également être l’occasion <strong>de</strong> surestimer lebesoin <strong>de</strong> formation. Deux phénomènes peuvent alors être jumelés: d’une part, l’engouementsouvent soulevé par ces nouveaux métiers auprès <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion — pensons par exempleaux métiers liés aux jeux informatiques — et, d’autre part, les perspectives réelles <strong>de</strong> développement.Les besoins <strong>de</strong>s entreprises étant mal cernés, <strong>la</strong> majorité d’entre elles auront tendance àvéhiculer <strong>de</strong>s visions très optimistes <strong>de</strong> leurs p<strong>la</strong>ns d’affaires. La pru<strong>de</strong>nce est donc <strong>de</strong> mise.Il serait préférable <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce une capacité minimale <strong>de</strong> formation et d’instaurer uneapproche <strong>de</strong> veille en col<strong>la</strong>boration avec les entreprises du milieu. (Voir à ce sujet le contenu<strong>de</strong> l’encadré numéro 7.)De même, une moyenne d’âge élevée chez les personnes qui exercent un métier pourraitengendrer une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> importante <strong>de</strong> diplômés pour un temps limité. La relève étant assurée,<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> diminuera et s’ajustera aux fluctuations <strong>de</strong> l’économie. On <strong>de</strong>vra donc user <strong>de</strong>précautions avant <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r d’augmenter l’offre <strong>de</strong> formation sur une base récurrente.32Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 15 Réalisation d’une étu<strong>de</strong> sectorielleComme mentionné à <strong>la</strong> section 3.3.1, l’étu<strong>de</strong>sectorielle est <strong>la</strong> plus importante <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>p<strong>la</strong>nification. Elle peut être définie comme uneanalyse à caractère socio-économique qui détermineet présente les limites d’un secteur <strong>de</strong>formation, en précise les caractéristiques, dresseun portrait <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> l’environnementéconomique et professionnel correspondantet pose un diagnostic global sur les besoins<strong>de</strong> formation <strong>de</strong> ce secteur. Elle contient <strong>de</strong>srecommandations sur les priorités et les principauxpoints à prendre en considération dans le développement<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle dusecteur d’activité en cause.5.1 L’ÉQUIPE DE PRODUCTIOND’UNE ÉTUDE SECTORIELLELa responsabilité d’entreprendre <strong>la</strong> démarcheconduisant à <strong>la</strong> production d’une étu<strong>de</strong> sectoriellerelève habituellement <strong>de</strong> l’unité administrativeresponsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationprofessionnelle. Il s’agit essentiellement d’un travail<strong>de</strong> recherche et d’analyse qui peut être effectuépar l’organisation ou confié à un bureau d’étu<strong>de</strong>sexterne. Dans les <strong>de</strong>ux cas, il y a lieu <strong>de</strong> désignerune personne pour agir à titre <strong>de</strong> gestionnaire<strong>de</strong> projet, responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> conduite ou <strong>de</strong> <strong>la</strong>supervision <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>.Les personnes affectées à <strong>la</strong> réalisation d’uneétu<strong>de</strong> sectorielle doivent avoir <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong>stechniques <strong>de</strong> recherche et d’enquête en scienceshumaines et sociales et une connaissanceapprofondie <strong>de</strong>s concepts utilisés en formationprofessionnelle, tout particulièrement ceux serapportant à l’approche sectorielle et à <strong>la</strong> définition<strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> travail.5.2 LES ÉTAPES DE RÉALISATIOND’UNE ÉTUDE SECTORIELLELa réalisation d’une étu<strong>de</strong> sectorielle suppose <strong>la</strong>mise en œuvre d’un certain nombre d’activitésliées à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification du travail, à <strong>la</strong> recherche,à l’analyse et à <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong>s données ainsiqu’à <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> texte. Les activités en causepeuvent être regroupées selon six gran<strong>de</strong>s phases,lesquelles constituent autant d’étapes dont <strong>la</strong>conduite est cruciale et déterminante pour <strong>la</strong> validité<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>. Les six étapes <strong>de</strong> travail sont:• <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle;• l’analyse documentaire;• l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s instruments d’enquête et <strong>la</strong>préparation du p<strong>la</strong>n d’échantillonnage;• <strong>la</strong> collecte, le traitement et l’analyse <strong>de</strong>sdonnées;• <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> version provisoire du rapport<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle;• <strong>la</strong> consultation sur <strong>la</strong> version provisoire du rapport<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle et <strong>la</strong> production<strong>de</strong> <strong>la</strong> version définitive <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>.La p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielleL’étape <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielleest l’occasion <strong>de</strong> préciser un certain nombred’éléments essentiels à <strong>la</strong> réussite du projet. Ceséléments se rapportent, entre autres, à <strong>la</strong> compréhensiondu mandat reçu et <strong>de</strong>s objectifs poursuiviset à <strong>la</strong> précision du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> travail détaillé et ducalendrier <strong>de</strong> réalisation.L’analyse documentaireL’analyse documentaire consiste à recueillir <strong>la</strong>documentation utile pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>sectorielle et à produire <strong>la</strong> synthèse analytique<strong>de</strong> celle-ci, selon les objectifs généraux et particuliersvisés. La documentation recherchée serapporte généralement à <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s secteursd’activité économique touchés <strong>de</strong> mêmequ’à <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s aspects qualitatifs etquantitatifs <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> formation.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 33


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesL’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s instruments d’enquête et<strong>la</strong> préparation du p<strong>la</strong>n d’échantillonnageL’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s instruments d’enquête et <strong>la</strong>préparation du p<strong>la</strong>n d’échantillonnage pourchacune <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions visées par l’étu<strong>de</strong> sectoriellesont <strong>de</strong>s travaux généralement menés enparallèle. De fait, les instruments d’enquête etle p<strong>la</strong>n d’échantillonnage pour chacune <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tionsà consulter sont tributaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature<strong>de</strong>s données recherchées <strong>de</strong> même que <strong>de</strong>scaractéristiques <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions visées et <strong>de</strong> <strong>la</strong>qualité <strong>de</strong>s données <strong>de</strong>scriptives disponibles.Par ailleurs, les instruments d’enquête doiventêtre validés <strong>de</strong> manière appropriée.La notion <strong>de</strong> représentativitéLa notion <strong>de</strong> représentativité prend une couleurparticulière selon qu’elle vise <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong> données<strong>de</strong> nature quantitative ou qualitative. Lacollecte <strong>de</strong> données <strong>de</strong> nature quantitative reposegénéralement sur <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> représentativitéstatistique, c’est-à-dire que les caractéristiques<strong>de</strong> l’échantillon <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion consultée représententplus ou moins fidèlement celles <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion cible.La notion <strong>de</strong> représentativité dans <strong>la</strong> collecte<strong>de</strong> données <strong>de</strong> nature qualitative est tout à faitdifférente <strong>de</strong> celle qui caractérise <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong>données <strong>de</strong> nature quantitative. Ainsi, dans <strong>la</strong>collecte <strong>de</strong> données <strong>de</strong> nature qualitative, <strong>la</strong> notion<strong>de</strong> représentativité vise <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> <strong>la</strong> diversitéet <strong>de</strong> l’exhaustivité plutôt que <strong>la</strong> représentationstatistique. Il est utile <strong>de</strong> préciser que <strong>la</strong> diversitévise à ce que les éléments retenus dans l’échantillon(personne, entreprise, etc.) assurent <strong>la</strong>représentation <strong>de</strong> toutes les situations pertinentespour l’étu<strong>de</strong> du phénomène observé. À titred’exemple, <strong>la</strong> diversité peut être associée auxdifférents lieux d’exercice d’une profession lorsqu’ils’agit <strong>de</strong> faire l’analyse <strong>de</strong> celle-ci, ou encore ellepeut être associée à <strong>la</strong> taille et à <strong>la</strong> répartitionrégionale <strong>de</strong>s entreprises en vue <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>l’industrie.En ce qui a trait à l’exhaustivité, elle vise à ce quetoutes les données liées à l’exploration <strong>de</strong> <strong>la</strong>diversité soient mises au jour. En quelque sorte,l’exhaustivité correspond à ce qui est convenud’appeler <strong>la</strong> saturation <strong>de</strong>s données, ou encore<strong>la</strong> saturation <strong>de</strong> l’objet. La saturation est atteintelorsque les <strong>de</strong>rnières entrevues ou les <strong>de</strong>rniersgroupes <strong>de</strong> discussion ne conduisent pas à <strong>la</strong>mise au jour d’éléments nouveaux d’informationsur le phénomène à l’étu<strong>de</strong>.Il y a lieu <strong>de</strong> signaler que, dans les recherches ditesqualitatives, <strong>la</strong> diversité et l’exhaustivité constituentune garantie raisonnable <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiabilité <strong>de</strong>sdonnées et <strong>de</strong> <strong>la</strong> validité du résultat <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>.Pour sa part, <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> validité renvoie à <strong>la</strong>correspondance entre les données recueillies etles questions <strong>de</strong> recherche, c’est-à-dire que plusles données permettent <strong>de</strong> rendre compte duphénomène étudié, plus gran<strong>de</strong> est <strong>la</strong> validitédu résultat <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche.La collecte, le traitement et l’analyse<strong>de</strong>s donnéesCette étape comporte <strong>de</strong>s particu<strong>la</strong>rités selon <strong>la</strong>nature <strong>de</strong>s données recherchées. Ainsi, <strong>la</strong> collecte<strong>de</strong> données <strong>de</strong> nature quantitative à l’ai<strong>de</strong> d’unquestionnaire d’enquête est déterminée par l’envoi<strong>de</strong>s questionnaires à <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion qui constituel’échantillon. Le traitement et l’analyse <strong>de</strong>s donnéessont généralement faits au terme <strong>de</strong> <strong>la</strong> pério<strong>de</strong>fixée pour recevoir les questionnaires d’enquêtedûment remplis.Par ailleurs, <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong> données <strong>de</strong> naturequalitative à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> techniques comme l’entrevuemenée en face à face ou par téléphone ouencore auprès d’un groupe <strong>de</strong> discussion comporte<strong>de</strong>s éléments qui lui sont propres. À titre d’exemple,<strong>la</strong> synthèse analytique <strong>de</strong>s entrevues estgénéralement faite au fur et à mesure que celles-cisont menées, ce qui permet d’ajuster <strong>la</strong> conduite<strong>de</strong>s entrevues en fonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> diversité et <strong>de</strong><strong>la</strong> saturation <strong>de</strong>s données, selon les différentescatégories analytiques mises au jour.Les techniques <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong> donnéesLes données <strong>de</strong> source documentaire ne fontpas l’objet d’une collecte à proprement parler.Celles-ci sont disponibles en différents endroits,notamment dans les centres <strong>de</strong> documentationspécialisés, les bibliothèques publiques, les bibliothèquesd’organismes gouvernementaux et les34Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1bibliothèques universitaires. Les organisations encause donnent généralement accès à leur fonds<strong>de</strong> documentation à toute personne qui en fait<strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Il y a lieu <strong>de</strong> noter que le réseauInternet constitue aujourd’hui une voie d’accèsprivilégiée à <strong>de</strong>s documents d’archives et à <strong>de</strong>sdocuments originaux qui, il n’y a pas si longtemps,n’auraient pas été accessibles.La situation est tout à fait différente pour lesdonnées d’enquête puisque celles-ci ne sont pasdisponibles d’emblée. En effet, ce type <strong>de</strong> donnéesest le produit d’une démarche autonome <strong>de</strong>collecte faite auprès <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tions cibles. Unetelle démarche suppose <strong>la</strong> conception d’instrumentsappropriés à <strong>la</strong> situation. Ces instrumentspermettent <strong>de</strong> recueillir les données recherchéesqui, rappelons-le, peuvent être <strong>de</strong> nature quantitativeou <strong>de</strong> nature qualitative.Les données <strong>de</strong> nature quantitative sont généralementrecueillies à l’ai<strong>de</strong> du questionnaired’enquête tandis que les différentes techniquescomme l’entrevue et le groupe <strong>de</strong> discussion sontplus appropriés à <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong> données <strong>de</strong>nature qualitative. Mentionnons qu’il existe <strong>de</strong>nombreuses variantes pour ce qui est <strong>de</strong> <strong>la</strong>conduite d’une entrevue ou d’un groupe <strong>de</strong> discussion(focus group). À titre d’exemple, l’entrevuepeut être <strong>de</strong> type structuré et être menée à l’ai<strong>de</strong>d’un questionnaire. Le type semi-structuré résulte<strong>de</strong> l’utilisation d’un gui<strong>de</strong> d’entrevue. En ce quiconcerne le groupe <strong>de</strong> discussion, il peut êtremené à l’ai<strong>de</strong> d’un gui<strong>de</strong> d’animation comportantun ensemble <strong>de</strong> questions auxquelles le groupedoit répondre, ou encore d’un gui<strong>de</strong> d’animationprécisant les thèmes soumis au groupe aux fins<strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion.La rédaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> version provisoiredu rapport <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielleLa rédaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> version provisoire du rapportconsiste à faire l’intégration analytique <strong>de</strong> l’ensemble<strong>de</strong>s données <strong>de</strong> nature quantitative et <strong>de</strong>nature qualitative, données traitées et analyséesdans les différents chapitres du rapport. Il s’agit<strong>de</strong> rendre compte du résultat <strong>de</strong> l’analyse afin <strong>de</strong>répondre <strong>de</strong> façon c<strong>la</strong>ire et précise aux questions<strong>de</strong> recherche et à bien illustrer l’atteinte <strong>de</strong>sobjectifs généraux et particuliers visés par l’étu<strong>de</strong>sectorielle.On doit également décrire précisément les enjeuxliés au développement <strong>de</strong>s secteurs d’activitééconomique touchés, <strong>de</strong> même que ceux liésau développement <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong> leurpersonnel. Des précisions sur les besoins soulevésau cours <strong>de</strong> l’analyse et les pistes d’actionspropres à les combler doivent également êtrefournies. Particulièrement au regard <strong>de</strong>s personnesen emploi, les enjeux se rapportent à <strong>la</strong> miseau point d’une offre <strong>de</strong> formation professionnellepropre à maintenir leurs compétences à jour età assurer ainsi leur qualification. En somme, <strong>la</strong>version provisoire expose l’ensemble du résultat<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle, y compris les besoins soulevésau cours <strong>de</strong> l’analyse et les pistes d’actionpropres à les combler.La consultation sur <strong>la</strong> version provisoiredu rapport <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle et <strong>la</strong>production <strong>de</strong> sa version définitiveLa <strong>de</strong>rnière étape <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation d’une étu<strong>de</strong>sectorielle est <strong>la</strong> consultation sur <strong>la</strong> version provisoiredu rapport. Il s’agit <strong>de</strong> soumettre au comité<strong>de</strong> validation le résultat <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> en vue <strong>de</strong> luipermettre <strong>de</strong> s’en approprier les éléments essentiels,<strong>de</strong> discuter <strong>de</strong>s constatations effectuées,<strong>de</strong>s besoins soulevés au cours <strong>de</strong> l’analyse et <strong>de</strong>spistes d’action proposées et enfin, <strong>de</strong> recueillirses commentaires sur ces éléments. Les renseignementsrassemblés durant cette consultationpermettent <strong>de</strong> produire <strong>la</strong> version définitive durapport <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 35


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesSchéma synoptique <strong>de</strong>s principales étapes <strong>de</strong> travail liées à <strong>la</strong> réalisationd’une étu<strong>de</strong> sectorielle 26Étape ILa p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle vise à établir précisément le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong>travail et le calendrier <strong>de</strong> travail.Étape IIL’analyse documentaire consiste à recueillir <strong>la</strong> documentation pertinente et à produire <strong>la</strong> synthèseanalytique <strong>de</strong>s données, synthèse qui servira à <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> certains chapitres du rapport <strong>de</strong>l’étu<strong>de</strong> sectorielle.Étape IIIL’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s instrumentsd’enquête — notamment les gui<strong>de</strong>sd’entrevue, les gui<strong>de</strong>s d’animation <strong>de</strong>groupes <strong>de</strong> discussion et les questionnairesd’enquête — consiste à concevoirles instruments en cause selon lesquestions <strong>de</strong> recherche et à les vali<strong>de</strong>r<strong>de</strong> manière appropriée.La préparation du p<strong>la</strong>n d’échantillonnageconsiste à concevoir l’échantillon pourchacune <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions visées par <strong>la</strong>collecte <strong>de</strong>s données, selon <strong>la</strong> techniqued’échantillonnage appropriée et selon <strong>la</strong>nature <strong>de</strong>s données recherchées.Étape IVLa collecte, le traitement et l’analyse <strong>de</strong>s données sont traités en une seule étape qui consiste àacheminer les questionnaires et à effectuer les re<strong>la</strong>nces prévues, ou encore à recueillir sur leterrain <strong>de</strong>s données auprès <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions visées.Étape VLa rédaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> version provisoire du rapport <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle consiste à faire l’intégrationanalytique <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s données traitées et analysées au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> rédaction du rapport, ycompris les chapitres sur les besoins et les pistes d’action.Étape VILa consultation sur <strong>la</strong> version provisoire du rapport <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle et <strong>la</strong> production<strong>de</strong> <strong>la</strong> version définitive font partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière étape et consistent à présenter le résultat <strong>de</strong>l’étu<strong>de</strong>, à recueillir les commentaires et à préparer <strong>la</strong> version définitive du rapport.26Schéma extrait du Cadre <strong>de</strong> référence pour <strong>la</strong> production <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles en partenariat, ministère <strong>de</strong> l’Éducation, du Loisir etdu Sport et Emploi-Québec, Québec, 2005, référence bibliographique n o 37.36Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 15.3 LE CONTENU D’UNE ÉTUDE SECTORIELLE5.3.1 La table <strong>de</strong>s matièresVoici, à titre <strong>de</strong> suggestion, un projet <strong>de</strong> table <strong>de</strong>smatières détaillée d’une étu<strong>de</strong> sectorielle.TABLE DES MATIÈRESPartie I: Le <strong>de</strong>vis <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>sectorielle• Le mandat.• La délimitation du champ <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle.• La métho<strong>de</strong>.Partie II: La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s secteurs d’activitééconomique, du marché du travail,<strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong> leur contexted’évolution• L’environnement économique et les activités<strong>de</strong>s secteurs économiques visés par l’étu<strong>de</strong>(ceux dans lesquels se trouvent les emploisvisés par le mandat).• Les caractéristiques et l’état <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>sentreprises ou du domaine d’activité visé parl’étu<strong>de</strong> sectorielle.• La situation et l’importance re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong>s emploisciblés dans les entreprises ou dans les domainesd’activité à l’étu<strong>de</strong>.• Les caractéristiques <strong>de</strong>s emplois industriels,<strong>de</strong>s emplois d’organismes ou d’entreprises, <strong>de</strong>semplois autonomes et informels et l’évolutiondu marché du travail.• Les pratiques <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s personnesau travail en matière <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé,<strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité au travail et <strong>de</strong> <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>l’environnement.• Le point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s employeurs, <strong>de</strong>s travailleursautonomes et <strong>de</strong>s représentants du secteurinformel à propos <strong>de</strong> l’offre actuelle <strong>de</strong> formationprofessionnelle (offre qualitative et quantitative).Partie III: L’organisation du travail et <strong>la</strong><strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s caractéristiques<strong>de</strong> <strong>la</strong> main-d’œuvre• La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’organisation du travail.• La situation re<strong>la</strong>tive aux facteurs <strong>de</strong> changementpouvant influer sur l’organisation du travail etsur les compétences utiles à l’exercice <strong>de</strong>sprofessions.• La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong>spratiques d’embauche.• La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s besoins <strong>de</strong>s entreprises, <strong>de</strong>stravailleurs autonomes et <strong>de</strong>s représentants dusecteur informel en matière <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong>qualification <strong>de</strong>s personnes en emploi.• La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>s personnesen emploi.• Le repérage <strong>de</strong>s professions clés et <strong>de</strong> cellesprésentant <strong>de</strong>s particu<strong>la</strong>rités significatives.• La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> l’emploi et <strong>de</strong><strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> personnel.Partie IV: La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s métiers etprofessions du secteur <strong>de</strong> formationet <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s fonctions<strong>de</strong> travail retenues• La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>s professionsdu secteur <strong>de</strong> formation.• La présentation <strong>de</strong>s hypothèses <strong>de</strong> fonctions<strong>de</strong> travail retenues pour les besoins <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationprofessionnelle.Partie V: La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’offre actuelle<strong>de</strong> formation professionnelle• La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formationpréparant à l’exercice <strong>de</strong>s professions touchéespar l’étu<strong>de</strong> sectorielle.• La présentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> répartition territoriale <strong>de</strong>l’offre <strong>de</strong> formation (carte <strong>de</strong>s enseignements).• La présentation <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> formationprivés et publics associés à <strong>la</strong> formation.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 37


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires• La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation continue offertedans les établissements <strong>de</strong> formation.• La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s caractéristiques et <strong>de</strong> l’évolution<strong>de</strong> l’effectif sco<strong>la</strong>ire poursuivant uneformation en re<strong>la</strong>tion avec les référentiels <strong>de</strong>formation visés.• La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s diplômés <strong>de</strong>sréférentiels <strong>de</strong> formation visés, diplômés quioccupent un emploi.Partie VI: Les constats, les enjeux et les pistesd’action liés au développement<strong>de</strong>s secteurs d’activité économiqueet à l’offre <strong>de</strong> formation• Les principales constatations établies au cours<strong>de</strong> l’analyse et se rapportant:- aux entreprises et au marché du travail;- à l’organisation du travail, aux professions etaux caractéristiques <strong>de</strong>s personnes en emploi;- à <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> l’emploi et à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>personnel en re<strong>la</strong>tion avec les métiers et lesprofessions visés par l’étu<strong>de</strong>;- au point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s employeurs, <strong>de</strong>s travailleursautonomes et du secteur informel àpropos <strong>de</strong> l’offre actuelle <strong>de</strong> formation.• Les enjeux en matière <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> perfectionnement<strong>de</strong>s personnes en emploi, enjeuxliés au développement <strong>de</strong>s industries, <strong>de</strong>sentreprises et du marché du travail.• Les principaux constats concernant <strong>la</strong> définition,les limites et les caractéristiques du secteur <strong>de</strong>formation et, s’il y a lieu, les ajustements à yapporter.• La présentation <strong>de</strong>s principales fonctions <strong>de</strong>travail du secteur pouvant servir <strong>de</strong> base à l’organisation<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle.• Les écarts entre l’offre <strong>de</strong> formation actuelle etles besoins du mon<strong>de</strong> du travail, constatés aucours <strong>de</strong> l’analyse.• Les pistes d’action à privilégier pour combler cesécarts et répondre aux besoins <strong>de</strong> formationrelevés:- en matière <strong>de</strong> détermination <strong>de</strong>s prioritéssectorielles d’intervention;- en matière <strong>de</strong> réalisation d’étu<strong>de</strong>s complémentaireset d’analyses <strong>de</strong> situation <strong>de</strong> travail 27 ;- en matière <strong>de</strong> dimensionnement et <strong>de</strong> répartition<strong>de</strong> l’offre quantitative <strong>de</strong> formationprofessionnelle (carte <strong>de</strong>s enseignements);- en matière d’importance à accor<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> santé,à <strong>la</strong> sécurité au travail et à <strong>la</strong> protection <strong>de</strong>l’environnement.5.3.2 Le contenu détailléLa <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s éléments re<strong>la</strong>tifs au contenud’une étu<strong>de</strong> sectorielle fait état <strong>de</strong>s objets particuliersqui peuvent y être traités. Les objets et lesthèmes sont groupés selon six gran<strong>de</strong>s partiesqui peuvent constituer autant <strong>de</strong> divisions dansun rapport d’étu<strong>de</strong> sectorielle.Partie I : Le <strong>de</strong>vis <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>sectorielleLa première partie du rapport expose les principalescomposantes du <strong>de</strong>vis <strong>de</strong> réalisation oucahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle, lesquellesrenvoient à <strong>de</strong>s éléments comme le mandat, <strong>la</strong>délimitation du champ <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle et <strong>la</strong>métho<strong>de</strong> retenue.Le mandat contient les points suivants: l’originedu besoin <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle et les raisons quien justifient <strong>la</strong> production ; le but, les objectifsgénéraux et les objectifs particuliers visés parl’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> même que les questions particulières<strong>de</strong> recherche.La délimitation du champ précise les élémentssuivants: le secteur <strong>de</strong> formation; les métiers etprofessions visés par l’étu<strong>de</strong> et les secteurs d’activitééconomique où ils se trouvent; <strong>la</strong> définition,le cas échéant, <strong>de</strong> termes propres à <strong>la</strong> réalité àl’étu<strong>de</strong>.27La décision <strong>de</strong> revoir ou d’é<strong>la</strong>borer un référentiel <strong>de</strong> formation dépend <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> l’AST.38Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1La métho<strong>de</strong> retenue pour atteindre les objectifsvisés par l’étu<strong>de</strong> sectorielle renvoie: à l’exposé<strong>de</strong>s sources <strong>de</strong> données utilisées ; aux sourcesdocumentaires; aux techniques d’échantillonnageet aux techniques <strong>de</strong> collecte et d’analyse <strong>de</strong>sdonnées adoptées selon les différentes popu<strong>la</strong>tionsconsultées ; aux caractéristiques et à <strong>la</strong>représentativité <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions consultées selonchacune <strong>de</strong>s popu<strong>la</strong>tions visées par l’étu<strong>de</strong> et, lecas échéant, les limites <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>.Partie II: La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s secteursd’activité économique, du marché dutravail, <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong> leurcontexte d’évolutionLa <strong>de</strong>uxième partie du rapport d’une étu<strong>de</strong>sectorielle est consacrée à <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>scaractéristiques <strong>de</strong>s secteurs d’activité économiquedans lesquels on trouve les emplois rattachésaux métiers et professions visés par lesecteur <strong>de</strong> formation.Il importe, en premier lieu, <strong>de</strong> bien décrire l’environnementéconomique et <strong>de</strong> préciser lesactivités <strong>de</strong>s secteurs économiques visés parl’étu<strong>de</strong>, notamment:• l’importance re<strong>la</strong>tive du secteur pour ce quiest <strong>de</strong> <strong>la</strong> valeur économique et du nombred’emplois;• les caractéristiques <strong>de</strong>s marchés et leurévolution;• les produits et les services mis en marché,les tendances en <strong>la</strong> matière et les réseaux <strong>de</strong>distribution <strong>de</strong>s produits ;• les principales entreprises actives dans lesmarchés à l’étu<strong>de</strong> ;• les secteurs d’activité en récession et ceux endéveloppement;• les facteurs d’évolution internes et externesd’ordre social, économique, concurrentiel, démographique,culturel, technologique, légal oupolitique.La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s industries visées par l’étu<strong>de</strong>sectorielle porte sur les éléments suivants:• les types d’entreprises: les entreprises privéespar rapport aux sociétés d’État et <strong>la</strong> fonctionpublique; les entreprises <strong>de</strong> production et <strong>de</strong>transformation; les entreprises <strong>de</strong> service, etc.;• le nombre d’entreprises et le nombre d’établissements(succursales);• <strong>la</strong> localisation et <strong>la</strong> répartition régionale <strong>de</strong>sentreprises ;• les domaines <strong>de</strong> spécialité;• <strong>la</strong> taille <strong>de</strong>s entreprises, les catégories d’emploiset l’effectif total;• <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> production ou le chiffre d’affaires,etc.Ces données peuvent être analysées selon <strong>de</strong>svariables appropriées, à savoir <strong>la</strong> répartition régionaleet l’importance re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong>s industries à l’étu<strong>de</strong>au regard <strong>de</strong> variables comme le produit intérieurbrut (PIB), <strong>la</strong> valeur <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong> productionmanufacturière, etc.Les caractéristiques et l’évolution du marchédu travail, incluant les emplois autonomes et lesemplois informels, sont traitées <strong>de</strong> <strong>la</strong> façon suivante:• repérage <strong>de</strong>s catégories <strong>de</strong> personnel, <strong>de</strong>sprofessions et <strong>de</strong>s emplois stratégiques viséspar <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong> relève ou par tout autrefacteur ayant une inci<strong>de</strong>nce sur les besoins enmain-d’œuvre;• situation <strong>de</strong>s entreprises re<strong>la</strong>tivement au départà <strong>la</strong> retraite <strong>de</strong> segments significatifs <strong>de</strong> leurpersonnel (catégories <strong>de</strong> personnel et professionsvisées, par exemple);• situation et importance re<strong>la</strong>tive <strong>de</strong>s personnesayant le statut <strong>de</strong> travailleur autonome et <strong>de</strong>celles évoluant dans le secteur informel.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 39


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesL’organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé et <strong>de</strong><strong>la</strong> sécurité au travail et <strong>la</strong> protection <strong>de</strong> l’environnementdans les entreprises visent les pointssuivants:• les facteurs particuliers pouvant avoir uneinci<strong>de</strong>nce sur <strong>la</strong> santé et <strong>la</strong> sécurité au travaildans les entreprises (facteurs environnementaux,procédés <strong>de</strong> production, etc.) et les diversesapproches et politiques mises en p<strong>la</strong>ce dans lesentreprises en matière <strong>de</strong> gestion et <strong>de</strong> prévention<strong>de</strong>s risques;• les actions particulières menées par les entreprisesau regard du repérage <strong>de</strong>s menaces àl’environnement et <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>mesures <strong>de</strong> prévention.Le point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s entreprises à propos <strong>de</strong>l’offre actuelle <strong>de</strong> formation professionnelleprésente, entre autres, les éléments suivants:• l’opinion <strong>de</strong>s représentants du mon<strong>de</strong> du travailconcernant le contenu <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formationofferts dans les établissements <strong>de</strong> formationprofessionnelle et leur lien avec les compétencesrecherchées;• les commentaires se rapportant à <strong>la</strong> répartitionterritoriale <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> formation professionnelle;• les commentaires concernant le nombre annuel<strong>de</strong> diplômés qui accè<strong>de</strong>nt au marché du travailet leur niveau <strong>de</strong> compétence dans l’exercice<strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>s professions du secteur <strong>de</strong>formation.Partie III: L’organisation du travail et <strong>la</strong><strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>spersonnes en emploiLa troisième partie du rapport <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielleexpose les données re<strong>la</strong>tives à l’organisationdu travail, aux métiers et professions répertoriéset aux caractéristiques <strong>de</strong>s personnes en emploi.Les variables pertinentes peuvent se rapporter,entre autres, au sexe, à l’âge, à <strong>la</strong> sco<strong>la</strong>rité et à <strong>la</strong>répartition territoriale.La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’organisation du travail renvoieaux éléments suivants:• le recensement <strong>de</strong>s principales catégories <strong>de</strong>personnel et <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s emplois ou <strong>de</strong>spostes qui leur sont associés;• <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s champs <strong>de</strong> responsabilité entreles principales catégories <strong>de</strong> personnel. Ceschamps sont généralement liés à l’organisation<strong>de</strong>s fonctions internes <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s entreprises;• les particu<strong>la</strong>rités légales et réglementaires liéesà l’exercice <strong>de</strong>s professions en question;• les nouveaux mo<strong>de</strong>s d’organisation du travail;• <strong>la</strong> situation re<strong>la</strong>tive aux facteurs <strong>de</strong> changementpouvant influer sur l’organisation du travail etsur les compétences utiles à l’exercice <strong>de</strong>s professions(robotisation et informatisation <strong>de</strong>sprocédés <strong>de</strong> production, par exemple);• le repérage <strong>de</strong>s professions clés et <strong>de</strong> cellesprésentant <strong>de</strong>s particu<strong>la</strong>rités significatives;• les professions en émergence et celles quisubissent <strong>de</strong>s transformations importantes surle p<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s compétences rattachées à leurexercice;• les associations professionnelles touchant l’uneou l’autre <strong>de</strong>s professions visées par l’étu<strong>de</strong>sectorielle.La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail et <strong>de</strong>spratiques d’embauche porte notamment sur:• les particu<strong>la</strong>rités <strong>de</strong>s emplois (temps plein, tempspartiel, travail à <strong>la</strong> pige, etc.);• <strong>la</strong> rémunération selon les différentes catégories<strong>de</strong> personnel;• les autres particu<strong>la</strong>rités rattachées à <strong>la</strong> rémunérationou à l’emploi (avantages sociaux, congés,vacances, durée <strong>de</strong> <strong>la</strong> semaine <strong>de</strong> travail, etc.);• <strong>la</strong> comparaison entre <strong>la</strong> situation observée dansles entreprises à l’étu<strong>de</strong> et celle <strong>de</strong> secteursd’activité économique comparables ou <strong>de</strong>secteurs d’activité économique témoins;40Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1• les prévisions en matière d’embauche et <strong>de</strong>mise à pied selon les différentes catégories <strong>de</strong>personnel;• <strong>la</strong> situation re<strong>la</strong>tive au recrutement et aux exigencesau moment <strong>de</strong> l’embauche, notamment:- les exigences établies selon les catégories <strong>de</strong>personnel (sco<strong>la</strong>rité, formation professionnellepréa<strong>la</strong>ble, expérience professionnelle, qualitéspersonnelles, carte <strong>de</strong> compétence, etc.);- les compétences générales recherchées ;- les compétences particulières recherchées;- les besoins <strong>de</strong>s entreprises à propos <strong>de</strong> <strong>la</strong>polyvalence <strong>de</strong> <strong>la</strong> main-d’œuvre.La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>s personnesen emploi renvoie aux éléments suivants:• l’estimation du nombre, <strong>de</strong> l’âge et du sexe, duniveau <strong>de</strong> sco<strong>la</strong>rité et <strong>de</strong> l’expérience <strong>de</strong> travail<strong>de</strong>s personnes en emploi, par métier ou professionvisés par le secteur <strong>de</strong> formation, selonles types d’entreprises ;• <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription générale <strong>de</strong>s formations et <strong>de</strong> <strong>la</strong>qualification <strong>de</strong>s personnes en emploi.La situation <strong>de</strong> l’emploi peut être présentée àl’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> données <strong>de</strong> nature quantitative et <strong>de</strong>données <strong>de</strong> nature qualitative comme les changementsobservés dans le nombre d’emplois (tauxd’emploi, taux d’activité, taux <strong>de</strong> rotation dupersonnel) selon les secteurs d’activité économiqueet le taux <strong>de</strong> chômage selon les secteursd’activité économique. Lorsqu’elles sont accessibles,les données sur les emplois en situation <strong>de</strong>pénurie et les dé<strong>la</strong>is <strong>de</strong> recrutement <strong>de</strong> personnelqualifié permettent <strong>de</strong> compléter le portrait <strong>de</strong> <strong>la</strong>situation,Quant à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’emploi, elle peut êtredécrite à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> données recueillies auprès<strong>de</strong>s entreprises ou tirées <strong>de</strong>s perspectives professionnelles,lesquelles sont généralement produitespar les ministères responsables du travail et <strong>de</strong>l’emploi et les associations professionnelles.Partie IV: La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s métiers et<strong>de</strong>s professions du secteur <strong>de</strong> formationet <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong>travail retenuesL’information fournie dans <strong>la</strong> présente partie estau cœur <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle. La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>smétiers et <strong>de</strong>s professions et leur regroupementen fonctions <strong>de</strong> travail constituent les fon<strong>de</strong>mentssur lesquels s’appuiera l’ensemble <strong>de</strong> l’organisation<strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> formation du secteur en cause. C’està partir d’une telle information que sera égalementconçu le p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> travail menant aux différentesanalyses <strong>de</strong> situation <strong>de</strong> travail et, ultérieurement,à <strong>la</strong> production et à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s diversréférentiels <strong>de</strong> formation du secteur.La quatrième partie <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle présente,en premier lieu, <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>sprofessions du secteur <strong>de</strong> formation. Elle portenotamment sur:• les métiers et les professions relevant <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationprofessionnelle et qui sont visés par l’étu<strong>de</strong>sectorielle (appel<strong>la</strong>tions d’emplois, présentationen re<strong>la</strong>tion avec une nomenc<strong>la</strong>ture) ;• le contexte <strong>de</strong> travail (environnement physiqueet organisationnel);• les principales responsabilités et les tâches rattachéesà l’exercice <strong>de</strong>s métiers et professionsenvisagés (l’énoncé <strong>de</strong> <strong>la</strong> tâche doit permettred’en saisir les produits ou les résultats) ;• le repérage <strong>de</strong>s principaux objets <strong>de</strong> travailet <strong>de</strong>s principales ressources utilisées par lespersonnes qui exercent les professions;• <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s risques pour <strong>la</strong> santé et <strong>la</strong> sécurité<strong>de</strong>s personnes;• le cheminement professionnel possible à l’intérieur<strong>de</strong>s entreprises (progression horizontale,progression verticale);• <strong>la</strong> sco<strong>la</strong>rité et <strong>la</strong> formation professionnelleacquises ainsi que <strong>la</strong> formation souhaitée ;• l’évolution prévisible du métier ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> profession,tant en ce qui concerne l’effectif (surplusou pénuries) que les changements se rapportantà l’arrivée <strong>de</strong> nouvelles technologiques et<strong>de</strong> nouveaux produits, ou encore à <strong>de</strong>s changementsdans les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> travail.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 41


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesLa présentation <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> travailLa présentation <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> travail résulte <strong>de</strong>recherches documentaires, <strong>de</strong> collectes d’informations,d’enquêtes et <strong>de</strong> consultations menéesauprès <strong>de</strong>s associations professionnelles et <strong>de</strong>spersonnes représentatives <strong>de</strong> leur domaine d’activité.À cette étape <strong>de</strong> <strong>la</strong> production d’une étu<strong>de</strong>sectorielle, <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> travailconstitue une phase préliminaire et représente,en fait, une première hypothèse qui sera exposéeà l’occasion <strong>de</strong> <strong>la</strong> validation du rapport provisoire.La définition <strong>de</strong> chaque fonction <strong>de</strong> travail servira<strong>de</strong> point <strong>de</strong> départ à <strong>la</strong> sélection <strong>de</strong>s emploismétiersqui seront retenus pour <strong>la</strong> réalisation duréférentiel <strong>de</strong> métier-compétences. C’est cependantl’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> ce référentiel et plus particulièrement<strong>la</strong> tenue <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation<strong>de</strong> travail (AST) qui mèneront définitivement àdéterminer <strong>la</strong> portée et les limites <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction<strong>de</strong> travail. (Voir à ce sujet le contenu du gui<strong>de</strong>méthodologique 2, Conception et réalisation d’unréférentiel <strong>de</strong> métier-compétences.)Partie V: La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’offreactuelle <strong>de</strong> formation professionnelleLa cinquième partie du rapport <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielleest consacrée à <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong>formation. Cette offre est faite <strong>de</strong> divers référentiels<strong>de</strong> formation. Elle est présentée par les établissements<strong>de</strong> formation, publics et privés.La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> formation professionnellepeut comprendre les éléments suivants:• le recensement et <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s référentiels<strong>de</strong> formation pertinents, offerts dans les établissementspublics et privés d’enseignement (buts,objectifs particuliers, exigences générales etparticulières à l’admission, professions visées);• <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s établissements d’enseignement quioffrent les référentiels <strong>de</strong> formation, leur capacitéd’accueil et leur localisation;La <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> l’effectifsco<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formation visés renvoie:• à <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s inscriptions selon le sexe,le groupe d’âge, le statut (temps plein, tempspartiel), et ce, pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> cinq ans;• aux données re<strong>la</strong>tives aux caractéristiques <strong>de</strong>sdiplômés <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formation visés,selon le sexe et l’âge, et ce, pour une pério<strong>de</strong><strong>de</strong> cinq ans;• à <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription, si disponible, <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation enemploi <strong>de</strong>s diplômés <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formationvisés (en emploi, aux étu<strong>de</strong>s, en emploi àtemps plein, en emploi à temps plein lié à <strong>la</strong>formation reçue, taux <strong>de</strong> chômage, etc.).Partie VI: Les enjeux et les pistes d’actionliés au développement <strong>de</strong>s secteursd’activité économique et à l’offre<strong>de</strong> formationC’est dans <strong>la</strong> sixième partie du rapport <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>sectorielle que l’on expose les enjeux re<strong>la</strong>tifs audéveloppement <strong>de</strong>s secteurs d’activité économiqueet l’offre <strong>de</strong> formation professionnelle.Il importe <strong>de</strong> signaler que les principales constatationseffectuées au cours <strong>de</strong> l’analyse visentnon seulement à donner une vue d’ensemble durésultat <strong>de</strong> ces travaux, mais encore à préciser cequi <strong>de</strong>vrait constituer l’origine <strong>de</strong>s pistes d’actionliées au développement <strong>de</strong>s ressources humaines<strong>de</strong>s industries, <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s personnesen emploi. Les pistes d’action liées à <strong>la</strong> formation<strong>de</strong> ces personnes par l’intermédiaire <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong>formation professionnelle naissent aussi <strong>de</strong> cesconstatations. Aussi, doivent-elles être présentées<strong>de</strong> manière à toucher toutes les dimensions essentielles<strong>de</strong> l’analyse au regard <strong>de</strong>s objectifs générauxet particuliers <strong>de</strong>s l’étu<strong>de</strong> sectorielle.• <strong>la</strong> nature <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> formation continueofferts par l’établissement.42Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Les principales constatations effectuées aucours <strong>de</strong> l’analyseLes principales constatations se rapportant auxéléments exposés à <strong>la</strong> partie II re<strong>la</strong>tive aux industrieset aux entreprises visent à mettre en évi<strong>de</strong>nceleurs forces ou leurs limites au regard <strong>de</strong>s objetssuivants:• <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s industries touchées par l’étu<strong>de</strong>sectorielle;• <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> l’environnement économique;• l’état <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s entreprises visées parl’étu<strong>de</strong> sectorielle;• les pratiques <strong>de</strong>s entreprises en matière <strong>de</strong>gestion <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé et <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité au travail.Les principales constatations re<strong>la</strong>tives au point<strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s entreprises à propos <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong>formation ont un lien avec:• le volet qualitatif: contenu et portée <strong>de</strong>s référentiels<strong>de</strong> formation;• le volet quantitatif: capacité <strong>de</strong> formation (capacitéd’accueil) et répartition territoriale <strong>de</strong> l’offre<strong>de</strong> formation.Les principales constatations se rapportant auxobjets et aux thèmes exposés à <strong>la</strong> partie III re<strong>la</strong>tiveà l’organisation du travail, aux professions et auxcaractéristiques <strong>de</strong>s emplois et <strong>de</strong>s personnesqui les occupent visent les sujets suivants:• les caractéristiques <strong>de</strong> l’organisation du travailet les tendances marquantes relevées;• <strong>la</strong> situation re<strong>la</strong>tive à l’exercice <strong>de</strong>s professionstouchées par l’étu<strong>de</strong> sectorielle;• les caractéristiques <strong>de</strong>s emplois et <strong>de</strong>s personnesqui les occupent;• <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s effectifs cibles en emploi;• les conditions <strong>de</strong> travail;• <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> l’emploi et <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>personnel.Les principales constatations se rapportant auxobjets et aux thèmes exposés à <strong>la</strong> partie IVportent sur:• <strong>la</strong> <strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>s professionsdu secteur <strong>de</strong> formation;• <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> travail dusecteur <strong>de</strong> formation.Les principales constatations se rapportant auxobjets et aux thèmes exposés à <strong>la</strong> partie V surl’offre <strong>de</strong> formation ont trait:• à <strong>la</strong> nature et à <strong>la</strong> portée du contenu <strong>de</strong>sréférentiels <strong>de</strong> formation ;• à l’offre <strong>de</strong> formation associée aux établissementsprivés et publics et à <strong>la</strong> répartitionterritoriale <strong>de</strong> cette offre;• à <strong>la</strong> capacité du système <strong>de</strong> formation professionnelle<strong>de</strong> répondre aux besoins annuels<strong>de</strong> diplômés;• à l’offre <strong>de</strong> formation en formation continue.Les enjeux liés au développement<strong>de</strong>s industries, <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>spersonnes en emploiL’exposé sur les enjeux liés au développement <strong>de</strong>sindustries, <strong>de</strong>s entreprises et <strong>de</strong>s personnes enemploi consiste à mettre en lumière les besoinssoulevés au cours <strong>de</strong> l’analyse en re<strong>la</strong>tion avecles constatations essentielles effectuées au regard<strong>de</strong>s parties II, III et IV. On proposera également<strong>de</strong>s pistes d’action à privilégier pour répondre auxbesoins soulevés en ces domaines. Cet exposéconsiste aussi à faire ressortir les principauxéléments qui permettent <strong>de</strong> comprendre <strong>la</strong> dynamique<strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> formation dans le ou lessecteurs visés, notamment l’écart possible entrecette offre et <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> personnes diplômées<strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formation en cause.Ainsi, les besoins relevés au cours <strong>de</strong> l’analyseen re<strong>la</strong>tion avec l’offre <strong>de</strong> formation permettrontd’établir s’il y a adéquation entre les exigencesLes gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 43


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesdu marché du travail et l’offre <strong>de</strong> formation. Il estici question <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en re<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s référentiels<strong>de</strong> formation et <strong>de</strong>s besoins re<strong>la</strong>tifs à l’exercice<strong>de</strong>s professions répertoriées au cours <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>,et ce, aussi bien sur le p<strong>la</strong>n qualitatif (compétencesvisées par les référentiels <strong>de</strong> formationau regard <strong>de</strong>s compétences recherchées par lesentreprises, par exemple) que sur le p<strong>la</strong>n quantitatif(écart possible entre <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> personnelet le nombre <strong>de</strong> diplômés pour chacun <strong>de</strong>s référentiels<strong>de</strong> formation, par exemple).Les pistes d’action à privilégier pour répondreaux besoins soulevés portent sur:• les priorités à établir re<strong>la</strong>tivement au développementdu ou <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> formation envue d’améliorer l’adéquation entre l’offre <strong>de</strong>formation professionnelle et les besoins dumarché du travail ;• <strong>la</strong> pertinence <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formationau regard <strong>de</strong>s besoins soulevés;• les besoins annuels <strong>de</strong> diplômés, besoins établissur une base récurrente;• <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce à accor<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> santé, à <strong>la</strong> sécurité et àl’environnement dans les AST et, le cas échéant,dans <strong>la</strong> production <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formation.44Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1ENCADRÉ N O 4L’ADÉQUATION ENTRE LA FORMATION ET L’EMPLOILa mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> l’approche par compétences (APC) est l’occasion <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r le lien <strong>de</strong>correspondance entre <strong>la</strong> formation et l’emploi. Ce lien doit être le plus transparent possible.L’introduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> notion <strong>de</strong> fonction <strong>de</strong> travail permet d’approfondir l’analyse du marché dutravail et <strong>de</strong> formuler un certain nombre <strong>de</strong> diagnostics en matière d’adéquation <strong>de</strong> naturequalitative et quantitative. L’adéquation qualitative se rapporte aux caractéristiques <strong>de</strong>s emploismétierset aux contenus <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation: elle relève du processus d’ingénierie décrit dans lesgui<strong>de</strong>s méthodologiques numéros 2 à 6.La recherche <strong>de</strong> l’adéquation quantitative doit être perçue comme une visée d’équilibre entre<strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> formation mise en p<strong>la</strong>ce et les besoins du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’emploi. Rechercher uneadéquation parfaite pourrait cependant s’avérer contre-productif puisque les <strong>de</strong>ux environnementsévoluent différemment. L’environnement économique peut fluctuer rapi<strong>de</strong>ment alors que lesystème <strong>de</strong> formation professionnelle prend <strong>de</strong>s années à être mis en p<strong>la</strong>ce et évolue lentementen s’appuyant sur une vision à moyen et à long terme <strong>de</strong> l’activité économique. Le niveau d’activitéd’un système <strong>de</strong> formation professionnelle peut, à certains égards, être qualifié d’anticycliquepar rapport à celui <strong>de</strong> l’économie. En effet, c’est lorsque l’économie est en crise et qu’il y a lemoins <strong>de</strong> personnes en emploi que les efforts <strong>de</strong> formation, <strong>de</strong> perfectionnement et <strong>de</strong> recyc<strong>la</strong>ge<strong>de</strong>s personnes sur le marché du travail <strong>de</strong>vraient être les plus intenses. On doit s’assurer quel’intensité <strong>de</strong> l’effort en formation respecte les besoins réels ou potentiels du marché du travail,ce qui signifie que l’on doit maintenir un équilibre entre <strong>la</strong> capacité d’accueil en formation etle nombre d’emplois accessibles. On doit également viser à assurer aux jeunes diplômés quientrent sur le marché du travail les meilleures chances possibles d’accé<strong>de</strong>r à un emploi.En ayant établi un lien direct entre une liste d’emplois ou d’emplois-métiers et les référentiels<strong>de</strong> formation correspondants, on peut plus facilement dégager <strong>de</strong>s constats sur l’adéquation,sur le p<strong>la</strong>n quantitatif, entre <strong>la</strong> formation offerte et <strong>la</strong> réalité du marché du travail. Il est possibled’établir l’ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> formation à mettre en p<strong>la</strong>ce pour chacun <strong>de</strong>s référentiels<strong>de</strong> formation en se basant sur les <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> données suivants.• Les données sur l’emploi telles que:- <strong>la</strong> répartition <strong>de</strong>s emplois ciblés par secteur économique;- le nombre <strong>de</strong> personnes en emploi par métier ciblé ;- les prévisions <strong>de</strong> croissance <strong>de</strong> l’emploi par secteur économique;- le taux <strong>de</strong> remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s personnes en emploi pour cause <strong>de</strong> retraite, <strong>de</strong> décèsou <strong>de</strong> ma<strong>la</strong>die.• Les données sur <strong>la</strong> formation telles que:- le nombre d’apprenants en formation par référentiel <strong>de</strong> formation;- le taux moyen d’obtention du diplôme dans chaque référentiel;- le taux moyen <strong>de</strong> poursuite <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 45


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesL’é<strong>la</strong>boration d’un modèle d’adéquation entre <strong>la</strong> formation et l’emploi basé sur ce type <strong>de</strong> donnéesexige un <strong>la</strong>rge accès à <strong>de</strong>s données fiables. Il est possible <strong>de</strong> concevoir un modèle global permettant<strong>de</strong> poser un diagnostic général sur l’état <strong>de</strong> l’adéquation entre le nombre d’apprenants pouvantêtre accueillis en formation et les besoins du marché du travail. Dans tous les cas, ce diagnostic<strong>de</strong>vra reposer sur <strong>de</strong>s ordres <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur et <strong>de</strong>s verdicts portant sur quelques catégories commel’équilibre, les surplus, les surplus sévères, <strong>la</strong> pénurie ou <strong>la</strong> pénurie sévère, sans chercher à mettreen avant un nombre précis qui pourrait varier très rapi<strong>de</strong>ment suivant l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation<strong>de</strong> l’emploi. (Pour plus d’information, voir le document n o 49 <strong>de</strong> <strong>la</strong> bibliographie générale. Voir <strong>la</strong>section Internet à ce sujet.)À défaut <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s données quantitatives requises, il est possible <strong>de</strong> déterminerune capacité d’accueil minimale qui pourra par <strong>la</strong> suite évoluer en fonction <strong>de</strong> l’insertionen emploi et <strong>de</strong>s besoins réels exprimés par les employeurs. Une attention particulière <strong>de</strong>vraitcependant être portée au danger <strong>de</strong> poser trop rapi<strong>de</strong>ment <strong>de</strong>s diagnostics fondés sur <strong>de</strong>sdonnées partielles. (Voir à ce sujet le contenu <strong>de</strong> l’encadré numéro 3 sur <strong>la</strong> gestion et les pièges<strong>de</strong> l’information.)5.4 LA VALIDATION DE L’ÉTUDESECTORIELLELa réalisation d’une étu<strong>de</strong> sectorielle est uneopération d’envergure susceptible <strong>de</strong> requérir <strong>la</strong>col<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> plusieurs partenaires, tant publicsque privés. Il importe <strong>de</strong> s’assurer, à chacune <strong>de</strong>sétapes clés <strong>de</strong> <strong>la</strong> démarche <strong>de</strong> réalisation, que lestravaux traduisent <strong>la</strong> réalité <strong>de</strong> l’environnementéconomique et que les constats et les prioritésmentionnés font l’objet d’un <strong>la</strong>rge consensus parmiles responsables <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> et les représentants<strong>de</strong>s secteurs économiques touchés.La constitution d’un comité responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong>formu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s avis et <strong>de</strong>s recommandationspeut permettre d’atteindre cet objectif. Un telcomité <strong>de</strong>vrait être composé <strong>de</strong>s responsables<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle, <strong>de</strong> représentants <strong>de</strong>s milieuxéconomiques et professionnels en cause ainsi que<strong>de</strong> représentants <strong>de</strong>s organismes responsables <strong>de</strong>l’information sur le marché du travail. Si une <strong>la</strong>rgepartie <strong>de</strong>s activités professionnelles présentéespar l’étu<strong>de</strong> se situe dans l’économie informelle,il faudrait également prévoir une démarche <strong>de</strong>consultation <strong>de</strong> personnes représentatives dumilieu, à défaut d’obtenir leur participation auxtravaux du comité <strong>de</strong> validation.Le comité <strong>de</strong>vrait être appelé à se prononcer aumoins à trois occasions :• après l’étape I, alors que le mandat, l’échéancieret le cahier <strong>de</strong>s charges —incluant l’approcheméthodologique préconisée pour réaliserl’étu<strong>de</strong> — seraient principalement abordés ;• après l’étape IV, alors que les premiers textesrésultant <strong>de</strong> l’analyse documentaire ainsi queles données permettant <strong>de</strong> tracer un premierportrait <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation seraient présentés;• après l’étape VI, alors que <strong>la</strong> version provisoiredu rapport <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle serait présentéeaux membres du comité.Le texte final <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle, accompagnéd’un projet <strong>de</strong> p<strong>la</strong>n d’action, pourrait être présentéà une instance partenariale officielle ou, plus <strong>la</strong>rgement,aux autorités politiques afin d’assurer <strong>la</strong>plus vaste adhésion possible au contenu <strong>de</strong> cedocument. Cette adhésion donnerait plus <strong>de</strong>crédibilité au futur p<strong>la</strong>n d’action et favoriserait ledéveloppement <strong>de</strong> diverses formes <strong>de</strong> partenariat.46Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1ENCADRÉ N O 5LA VEILLE SECTORIELLELe marché du travail est un mon<strong>de</strong> en constante évolution: <strong>de</strong>s entreprises naissent et disparaissentchaque jour. Cette effervescence implique qu’une partie <strong>de</strong>s données <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectoriellesse trouvent déjà périmées au moment <strong>de</strong> leur publication.Il serait difficile <strong>de</strong> reprendre <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cette envergure sur une base régulière. Elles <strong>de</strong>vraientdonc être accompagnées <strong>de</strong> dispositions prévoyant leur mise à jour continue, réalisée enassociation avec les principaux ministères, les associations professionnelles et les organismespatronaux intéressés ainsi qu’avec les principaux partenaires <strong>de</strong>s régions.Dans plusieurs milieux, on assiste à l’introduction <strong>de</strong> cellules <strong>de</strong> veille et d’observatoires <strong>de</strong> l’emploi.Une partie <strong>de</strong> leur mission porte sur l’observation et l’analyse <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> l’économie et<strong>de</strong>s emplois. Il est possible d’appliquer, en col<strong>la</strong>boration avec <strong>de</strong>s organismes, diverses approches<strong>de</strong> veille <strong>de</strong>stinées à répondre aux besoins d’information liés à <strong>la</strong> gestion d’un système <strong>de</strong> formationprofessionnelle.La mise sur pied d’une veille exige cependant un investissement important en temps et en énergie.Pour qu’un tel réseau soit réellement efficace, il doit être structuré et outillé. L’utilisation d’Internetest aujourd’hui le moyen le plus performant pour appuyer <strong>la</strong> mise en œuvre d’un réseau <strong>de</strong> veillesectorielle. Parmi les principaux éléments pouvant contribuer au succès d’une telle opération,mentionnons:• l’adoption d’une stratégie incluant le repérage <strong>de</strong>s secteurs prioritaires, par exemple les secteursjugés stratégiques pour le développement économique ou l’emploi, les secteurs les plus menacéspar <strong>la</strong> mondialisation, les secteurs faisant l’objet d’engagements politiques ou ceux qui connaissentune évolution technologique rapi<strong>de</strong>;• l’observation <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s métiers ou professions en gran<strong>de</strong> pénurie <strong>de</strong> main-d’œuvre etsusceptibles <strong>de</strong> limiter le développement <strong>de</strong> certains secteurs industriels;• l’observation <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s métiers ou professions les plus sensibles ou les plus affectéspar l’évolution technologique, métiers en émergence ou menacés <strong>de</strong> disparition;• l’utilisation <strong>de</strong> documents <strong>de</strong> référence et d’outils <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’information uniformes parl’ensemble <strong>de</strong>s responsables <strong>de</strong> <strong>la</strong> veille, indépendamment <strong>de</strong> leur rattachement, par exemple<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et <strong>de</strong>s fiches métiers, les données sur l’emploi, etc.;• <strong>la</strong> production <strong>de</strong> rapports réguliers sur les changements constatés et qui contiennent <strong>de</strong>srecommandations précises telles que <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> campagnes <strong>de</strong> promotion pour certainsmétiers, <strong>la</strong> révision <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formation, <strong>la</strong> diminution ou l’augmentation du nombred’apprenants débutants, etc. ;• <strong>la</strong> présentation aux divers partenaires du p<strong>la</strong>n d’action annuel en matière <strong>de</strong> formation professionnelle,incluant les mesures qui seront prises pour donner suite à <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> veille.Mentionnons, en terminant, que <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’outils <strong>de</strong> veille fournit souvent l’occasion <strong>de</strong>revoir les informations stratégiques <strong>de</strong>stinées aux divers ministères et organismes à vocationéconomique, <strong>de</strong> développer <strong>de</strong>s outils communs et <strong>de</strong> consoli<strong>de</strong>r divers types <strong>de</strong> col<strong>la</strong>borationpouvant être bénéfiques pour tous.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 47


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 16 Réalisation d’une étu<strong>de</strong> préliminaireComme il a été mentionné à <strong>la</strong> section 3.3.2,l’étu<strong>de</strong> préliminaire est une analyse visant àfournir l’information nécessaire pour appuyer<strong>la</strong> prise <strong>de</strong> décision en matière <strong>de</strong> développementet <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> l’offre qualitative etquantitative <strong>de</strong> formation professionnelle. Uneétu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ce type est appelée préliminaire parcequ’elle précè<strong>de</strong> généralement l’é<strong>la</strong>boration d’unréférentiel <strong>de</strong> métier-compétences ou permet d’enpréciser <strong>la</strong> portée.Il s’agit, tout comme l’étu<strong>de</strong> sectorielle, d’une étu<strong>de</strong><strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification à caractère socioéconomique dontles éléments méthodologiques se rattachent audomaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche en sciences humaineset sociales. Le champ d’une étu<strong>de</strong> préliminaire estcependant beaucoup plus restreint, ce qui permetd’aller plus en profon<strong>de</strong>ur dans <strong>la</strong> collecte etl’analyse <strong>de</strong> l’information en re<strong>la</strong>tion avec uneou quelques fonctions <strong>de</strong> travail. Cette étu<strong>de</strong>nécessite une mobilisation plus restreinte <strong>de</strong>ressources que l’étu<strong>de</strong> sectorielle; elle peut seréaliser plus rapi<strong>de</strong>ment, en quelques mois dans<strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s cas.Une étu<strong>de</strong> préliminaire complémentaireL’étu<strong>de</strong> préliminaire constitue généralement uncomplément à l’étu<strong>de</strong> sectorielle. Cette <strong>de</strong>rnièrefournit un niveau d’information suffisant pourprendre <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s décisions qui se rapportentà l’é<strong>la</strong>boration d’un p<strong>la</strong>n d’action <strong>de</strong>stiné à répondreaux besoins du secteur à l’étu<strong>de</strong>. On peutalors passer directement aux analyses <strong>de</strong> situation<strong>de</strong> travail (AST). Cependant, si l’étu<strong>de</strong> sectoriellecontribue à brosser un tableau général <strong>de</strong> <strong>la</strong> situationet <strong>de</strong>s enjeux liés à <strong>la</strong> formation et à <strong>la</strong> qualification<strong>de</strong>s personnes en emploi, elle ne peutfournir <strong>de</strong>s informations détaillées sur l’ensemble<strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> travail du secteur <strong>de</strong> formation.Souvent, les réponses aux questions posées à <strong>la</strong>suite d’une étu<strong>de</strong> sectorielle amènent <strong>de</strong>s précisionssur les fonctions <strong>de</strong> travail. On cherche <strong>de</strong>sinformations complémentaires sur certains métiersou emplois susceptibles d’être rattachés à <strong>de</strong>sfonctions connexes, ou encore on analyse <strong>la</strong> possibilité<strong>de</strong> créer une nouvelle fonction <strong>de</strong> travail. Onenvisage également <strong>la</strong> pertinence d’introduireun domaine <strong>de</strong> spécialisation, ce qui correspondà scin<strong>de</strong>r une fonction <strong>de</strong> travail pour permettreaux diplômés d’accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong> basepar l’intermédiaire d’une formation initiale et <strong>de</strong>poursuivre cette formation dans un champ où setrouvent <strong>de</strong>s emplois plus spécialisés.Voici quelques exemples <strong>de</strong> questions pouvantconduire à une étu<strong>de</strong> préliminaire complémentaire:• Des métiers différents, mais <strong>de</strong> forte parenté,se rattachent-ils à une même fonction <strong>de</strong> travailou, au contraire, requièrent-ils <strong>de</strong>s compétencessuffisamment différentes pour mener à plusd’une fonction? Comment sont alors définieset délimitées ces fonctions?• Une fonction <strong>de</strong> travail exercée dans diverscontextes <strong>de</strong> production exige-t-elle une formationparticulière à chacun <strong>de</strong> ces contextes?• Un certain nombre <strong>de</strong> tâches rencontrées dans<strong>de</strong>s situations <strong>de</strong> travail apparentées constituentellesréellement une fonction <strong>de</strong> travail relevant<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle?• Quels sont les besoins quantitatifs associés àune fonction <strong>de</strong> travail et comment ces besoinssont-ils répartis entre les régions?• Quelles sont les inci<strong>de</strong>nces <strong>de</strong>s nouvelles technologieset <strong>de</strong>s nouveaux mo<strong>de</strong>s d’organisationdu travail sur l’exercice <strong>de</strong> ce métier?L’objectif d’une étu<strong>de</strong> préliminaire s’inscrivant dansle prolongement d’une étu<strong>de</strong> sectorielle peut égalementconsister à établir les limites d’un secteur<strong>de</strong> formation. Autrement dit, l’étu<strong>de</strong> préliminairepourrait mener à finaliser <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s métiers viséspar un secteur <strong>de</strong> formation et à préciser si certainsemplois correspon<strong>de</strong>nt à <strong>de</strong>s métiers semi-spécialiséspour lesquels on pourrait préconiser, parexemple, un régime d’apprentissage ou uneformation en emploi plutôt qu’une formation enétablissement. Cette étu<strong>de</strong> pourrait égalementpermettre <strong>de</strong> mieux définir les limites entre <strong>de</strong>sformations professionnelles et <strong>de</strong>s formationsrelevant <strong>de</strong> l’enseignement supérieur rattachéau secteur universitaire.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 49


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesENCADRÉ N O 6LES JEUNES DÉSCOLARISÉS ET L’EMPLOIDans <strong>de</strong> nombreux pays, un grand nombre <strong>de</strong> jeunes quittent les étu<strong>de</strong>s sans avoir acquis uneformation <strong>de</strong> base suffisante pour entrer en formation professionnelle. Ces milliers <strong>de</strong> jeunesviennent alors gonfler les rangs <strong>de</strong>s sans-emploi qui ne possè<strong>de</strong>nt pas <strong>de</strong> qualification professionnelleminimale pour entrer sur le marché du travail.Si les étu<strong>de</strong>s sectorielles et les étu<strong>de</strong>s préliminaires visent, en premier lieu, à fournir aux déci<strong>de</strong>ursles informations essentielles pour appuyer leur prise <strong>de</strong> décision en re<strong>la</strong>tion avec les métiers etprofessions <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle, elles peuvent également être adaptées pour prendreen considération les besoins se rapportant aux métiers semi-spécialisés. En poussant plus loinl’analyse <strong>de</strong> l’environnement économique et du marché du travail, il serait possible <strong>de</strong> mettreen évi<strong>de</strong>nce les besoins <strong>de</strong> formation et le potentiel d’insertion que présentent les métierssemi-spécialisés, ouvrant ainsi <strong>de</strong> nouvelles avenues pour l’insertion <strong>de</strong>s jeunes désco<strong>la</strong>risésqui n’ont pas les préa<strong>la</strong>bles sco<strong>la</strong>ires pour accé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> formation professionnelle.Lorsqu’une telle orientation est retenue, il y a lieu, dès <strong>la</strong> production du mandat ou du cahier <strong>de</strong>scharges <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle, <strong>de</strong> bien mettre en évi<strong>de</strong>nce les objectifs poursuivis en re<strong>la</strong>tionavec l’insertion <strong>de</strong>s jeunes désco<strong>la</strong>risés et <strong>la</strong> détermination <strong>de</strong>s métiers semi-spécialisés quipourraient favoriser leur insertion sur le marché du travail. On <strong>de</strong>vra alors porter une attentionparticulière à <strong>la</strong> définition <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> travail pour éviter <strong>de</strong> confondre les emplois liésaux métiers semi-spécialisés et ceux rattachés aux métiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle.La démarche d’ingénierie pédagogique conduisant à <strong>la</strong> production <strong>de</strong> référentiels <strong>de</strong> formationet <strong>de</strong> gui<strong>de</strong>s d’accompagnement <strong>de</strong>vra également être adaptée en conséquence.On trouvera plus d’information à ce sujet dans l’encadré 4 du gui<strong>de</strong> méthodologique 2,Conception et réalisation d’un référentiel <strong>de</strong> métier-compétences.Un métier semi-spécialisé est composé <strong>de</strong> tâches concrètes, peu complexes et surtout répétitives.Le travail implique le respect <strong>de</strong> consignes écrites ou verbales détaillées, mais simples,et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> généralement une supervision immédiate. Les tâches propres au métier semispécialiséont trait à <strong>de</strong>s choses concrètes et s’apparentent à <strong>de</strong>s situations habituelles. Lesinterventions sont, le plus souvent, <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> <strong>la</strong> manipu<strong>la</strong>tion et <strong>de</strong> <strong>la</strong> manutention. Parexemple, elles consistent à utiliser <strong>de</strong>s outils appropriés pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s tâches, àconduire <strong>de</strong>s machines ou <strong>de</strong>s instal<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> production ou encore à fournir <strong>de</strong>s services.On peut distinguer <strong>de</strong>ux catégories <strong>de</strong> métiers semi-spécialisés, ceux reliés à une fonction <strong>de</strong>travail correspondant aux emplois <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et ceux qui n’ont aucun liendirect avec une fonction <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> ce type. Les métiers semi-spécialisés <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième catégoriesont appelés, dans certains pays, les «petits métiers». Dans <strong>la</strong> première catégorie, certainescompétences se trouvent partagées entre les <strong>de</strong>ux types d’emplois. (Voir à ce sujet l’exemple<strong>de</strong>s emplois <strong>de</strong> pâtissier et d’ai<strong>de</strong>-bou<strong>la</strong>nger-pâtisser présenté dans l’encadré 4 du gui<strong>de</strong>méthodologique 2, Conception et réalisation d’un référentiel <strong>de</strong> métier-compétences.)La démarche retenue pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sectorielle consistera alors à établir, pourchaque fonction <strong>de</strong> travail retenue, <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s métiers semi-spécialisés connexes. Au besoin,<strong>de</strong>s instruments d’enquête et <strong>de</strong>s questionnaires visant spécifiquement ces fonctions d’ai<strong>de</strong>pourront être é<strong>la</strong>borés.50Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1La détermination et l’analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s métiers semi-spécialisés <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxièmecatégorie s’avèrent plus difficile à réaliser dans une étu<strong>de</strong> sectorielle. Ces «petits métiers», parexemple réparateur <strong>de</strong> bicyclette, livreur, caissier d’établissement, ai<strong>de</strong> aux personnes à domicile,ai<strong>de</strong> ménagère, manœuvre général, gardien <strong>de</strong> troupeau, etc., sont difficiles à repérer dans <strong>la</strong>documentation générale portant sur les activités économiques ou au cours <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>semplois figurant dans les différentes nomenc<strong>la</strong>tures. De fait, certains <strong>de</strong> ces «petits métiers»relèvent d’activités à caractère social ou socioéconomique, par exemple les emplois en récupérationet en recyc<strong>la</strong>ge. Ils sont souvent regroupés dans une catégorie générale du type autresemplois connexes.Si l’on peut noter leur existence, et dans certains cas leur importance, il est cependant difficile<strong>de</strong> présenter un portrait précis <strong>de</strong> cette catégorie <strong>de</strong> métiers semi-spécialisés dans uneétu<strong>de</strong> sectorielle. L’approche plus souple <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s complémentaires est mieux adaptée àl’analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation et aux perspectives d’emplois <strong>de</strong>s métiers semi-spécialisés sans liendirect avec les métiers spécialisés. On ciblera alors <strong>de</strong>s sous-secteurs d’activité et on privilégierales métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’entrevue et <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> discussion pour compléter le portrait <strong>de</strong> <strong>la</strong>situation <strong>de</strong> ces emplois et les perspectives <strong>de</strong> formation qui s’y rattachent.Une ou <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s préliminairesindépendantesLa production <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles constituel’approche <strong>la</strong> plus structurante pour définir lesbases d’un p<strong>la</strong>n global <strong>de</strong> refondation <strong>de</strong> <strong>la</strong>formation professionnelle. Ces étu<strong>de</strong>s requièrentcependant du temps et <strong>de</strong>s ressources importantes,ce qui peut constituer une difficultéappréciable lorsque l’expertise ou les moyensnécessaires sont limités.On peut difficilement é<strong>la</strong>borer un référentiel <strong>de</strong>métier-compétences sans avoir bien circonscrit<strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> travail visée et l’avoir située parrapport à celles qui lui sont apparentées. De plus,il est généralement nécessaire d’obtenir <strong>de</strong>s informationssur <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> cette fonction <strong>de</strong> travaildans les entreprises et sur son importance stratégiquedans l’économie du pays.La réalisation d’une étu<strong>de</strong> sectorielle pour chaquesecteur <strong>de</strong> formation est hautement souhaitable.Cependant, <strong>de</strong>vant <strong>la</strong> difficulté <strong>de</strong> mobiliser lesressources nécessaires pour entreprendre toutesles étu<strong>de</strong>s sectorielles nécessaires, on peut envisager<strong>de</strong> procé<strong>de</strong>r par étapes et d’effectuer, aurythme <strong>de</strong> <strong>la</strong> progression du p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> refondation<strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et suivant lesimpératifs ou les priorités du moment, une ouplusieurs étu<strong>de</strong>s préliminaires <strong>de</strong>stinées à fournirles informations les plus importantes pour appuyer<strong>la</strong> prise <strong>de</strong> décision et pour offrir du matériel<strong>de</strong>stiné à faciliter les échanges avec les principauxpartenaires.Il est cependant fortement recommandé à l’équipequi s’engagera dans une telle avenue <strong>de</strong> compléterune première réflexion sur <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>l’ensemble <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> formation et <strong>de</strong> biensituer le ou les secteurs touchés par <strong>la</strong> ou les étu<strong>de</strong>spréliminaires. Les données et les conclusions<strong>de</strong> telles étu<strong>de</strong>s pourront alors être réinvestiesdans <strong>la</strong> future étu<strong>de</strong> sectorielle. Dans ce contexte,chaque étu<strong>de</strong> préliminaire constituerait, en quelquesorte, une partie d’une étu<strong>de</strong> sectorielle.Il est également possible <strong>de</strong> mener une étu<strong>de</strong>préliminaire qui soit indépendante d’une étu<strong>de</strong>sectorielle. Voici quelques exemples <strong>de</strong> sujetsqui pourraient y être traités:• les métiers en émergence (nouvelles technologies);• <strong>la</strong> caractérisation <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> travail (dansune sphère particulière comme <strong>la</strong> productiond’événements culturels) ;Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 51


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires• l’évolution <strong>de</strong> certaines fonctions <strong>de</strong> travail dansles pays présentant un contexte industriel et <strong>de</strong>sconditions du marché du travail simi<strong>la</strong>ires;• les nouvelles organisations du travail (à distance,équipes virtuelles, etc.);• l’analyse <strong>de</strong>s besoins quantitatifs <strong>de</strong> formation(ponctuels ou récurrents);• le partage <strong>de</strong> fonctions <strong>de</strong> travail entre lessecteurs <strong>de</strong> formation;• <strong>la</strong> pertinence d’organiser une formation initialeen établissement;• le choix du mo<strong>de</strong> d’organisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation(en établissement, en entreprise, mixte, etc.).Démarche <strong>de</strong> réalisationContrairement à l’étu<strong>de</strong> sectorielle, dont <strong>la</strong> métho<strong>de</strong>est re<strong>la</strong>tivement uniforme, l’étu<strong>de</strong> préliminairedoit répondre à une ou à quelques questions particulières<strong>de</strong> recherche. La démarche associée à cetype d’étu<strong>de</strong> doit être adaptée aux questions quiont donné lieu à sa mise en route. Par ailleurs, lecahier <strong>de</strong>s charges doit présenter les activités quipermettront <strong>de</strong> recueillir l’information répondantaux questions abordées au préa<strong>la</strong>ble.Les principales étapes d’une étu<strong>de</strong> préliminairesont :• <strong>la</strong> désignation <strong>de</strong> <strong>la</strong> personne qui en est responsable;• <strong>la</strong> préparation du cahier <strong>de</strong>s charges, incluantles métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> recherche retenues;• l’analyse documentaire;• <strong>la</strong> collecte et le traitement <strong>de</strong>s données;• <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> version provisoire du rapport;• <strong>la</strong> validation finale <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>.La validation d’une étu<strong>de</strong> préliminaire peut prendreplusieurs formes selon son ampleur. Les résultats<strong>de</strong>vraient être à tout le moins soumis à <strong>de</strong>s représentants<strong>de</strong>s milieux économiques et professionnelspour obtenir leur avis.52Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1ENCADRÉ N O 7PRISE EN CONSIDÉRATION DES BESOINSDU SECTEUR INFORMELL’économie informelle fait partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalité <strong>de</strong> tous les pays du mon<strong>de</strong>, dans une certaine mesure.Son importance varie selon les milieux et les environnements. Dans les pays en développement,elle occupe une plus gran<strong>de</strong> p<strong>la</strong>ce puisqu’une proportion importante <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> majorité<strong>de</strong>s secteurs d’activité économique y est associée. C’est principalement le cas pour les secteurs<strong>de</strong> l’agriculture traditionnelle et <strong>de</strong> l’artisanat.L’économie souterraine qui en découle échappe aux règles économiques et sociales ainsi qu’àl’intervention <strong>de</strong> l’État. Du fait <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature même <strong>de</strong> ces activités, il existe peu d’informationspermettant <strong>de</strong> décrire les caractéristiques <strong>de</strong> cette économie et <strong>de</strong> déterminer les besoins <strong>de</strong>formation qui en découlent.On ne peut cependant mettre en p<strong>la</strong>ce ou procé<strong>de</strong>r à <strong>la</strong> refondation d’un système <strong>de</strong> formationprofessionnelle sans prendre en considération une aussi <strong>la</strong>rge partie <strong>de</strong> l’économie d’un pays. Lesétu<strong>de</strong>s sectorielles doivent donc en tenir compte et présenter tout au moins un aperçu <strong>de</strong>sbesoins <strong>de</strong> formation <strong>de</strong>s personnes et <strong>de</strong>s petites entreprises responsables <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise enmarché <strong>de</strong> biens et <strong>de</strong> services réalisés <strong>de</strong> façon non formelle. On peut distinguer <strong>de</strong>ux types<strong>de</strong> démarches: <strong>la</strong> première s’inscrit dans les secteurs où les activités <strong>de</strong> production se situentprincipalement dans l’économie formelle et <strong>la</strong> secon<strong>de</strong>, dans les secteurs où ces activités sontprincipalement rattachées à l’économie informelle.Dans le premier cas, dès l’étape <strong>de</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification et <strong>de</strong> <strong>la</strong> production du cahier <strong>de</strong>s chargesd’une étu<strong>de</strong> sectorielle, il y a lieu d’indiquer l’importance estimée <strong>de</strong> l’économie informelle dans<strong>la</strong> production <strong>de</strong> biens et <strong>de</strong> services. L’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s instruments d’enquête, <strong>la</strong> collecte,le traitement et l’analyse <strong>de</strong>s données <strong>de</strong>vraient mettre en évi<strong>de</strong>nce <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce occupée parl’activité informelle, documenter <strong>la</strong> situation <strong>de</strong>s emplois et déterminer les besoins <strong>de</strong>formation qui leur sont rattachés. Au besoin, <strong>de</strong>s interventions spéciales <strong>de</strong>vraient avoirlieu auprès d’intervenants du secteur informel <strong>de</strong> façon à mieux cerner cette réalité. Ontrouvera plus d’information à ce sujet dans l’encadré numéro 2 du gui<strong>de</strong> méthodologique 2,Conception et réalisation d’un référentiel <strong>de</strong> métier-compétences.Dans le <strong>de</strong>uxième cas, celui où <strong>la</strong> presque totalité <strong>de</strong>s activités économiques se situent dans lesecteur informel, il est difficile <strong>de</strong> mener à terme une étu<strong>de</strong> sectorielle qui respecte le cadre <strong>de</strong>recherche présenté à <strong>la</strong> section 5. Une étu<strong>de</strong> préliminaire cib<strong>la</strong>nt une partie <strong>de</strong> l’activité d’unsecteur informel (par exemple <strong>la</strong> production du domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong> poterie au sein du secteur <strong>de</strong>l’artisanat ou <strong>la</strong> production maraîchère en agriculture traditionnelle) pourrait être entreprise.Les métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> collecte <strong>de</strong> données à privilégier dans un tel contexte seraient l’entrevuebasée sur un questionnaire, l’entrevue semi-structurée menée à partir d’un gui<strong>de</strong> d’entrevueet les groupes <strong>de</strong> discussion (focus group) mettant à contribution un gui<strong>de</strong> d’animation. Uneattention particulière <strong>de</strong>vrait être portée à <strong>la</strong> distribution territoriale et à <strong>la</strong> représentativité.Dans tous les cas, un contact direct <strong>de</strong>vrait être établi entre le responsable <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> et lespersonnes reconnues pour fournir cette information. On insistera sur les avantages <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationpour obtenir une meilleure col<strong>la</strong>boration.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 53


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1ANNEXE 1Adaptation méthodologiqueDémarche méthodologique selon Les Cahiers <strong>de</strong> l’ingénieriePortraits <strong>de</strong>secteur et étu<strong>de</strong>spréliminairesAnalyse <strong>de</strong>situation<strong>de</strong> travail (AST)Projet<strong>de</strong> formationProgrammed’étu<strong>de</strong>s<strong>Gui<strong>de</strong></strong>d’évaluation<strong>Gui<strong>de</strong></strong>pédagogique<strong>Gui<strong>de</strong></strong>d’organisationDémarche méthodologique selon les gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’OIFBloc 1Situation du marchédu travailBloc 2Situation du métierBloc 3Développement pédagogiqueÉtu<strong>de</strong>s sectorielleset préliminairesRéférentiel <strong>de</strong>métier-compétencesAnalyse <strong>de</strong>situation<strong>de</strong> travail(AST)Liste <strong>de</strong>scompétencesdu métierRéférentiel<strong>de</strong> formationRéférentield’évaluation<strong>Gui<strong>de</strong></strong>pédagogique<strong>Gui<strong>de</strong></strong>d’organisationLes gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 55


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1ANNEXE 2Liste <strong>de</strong>s secteurs <strong>de</strong> formation du QuébecSECTEUR 1 – ADMINISTRATION, COMMERCE ET INFORMATIQUESECTEUR 2 – AGRICULTURE ET PÊCHESSECTEUR 3 – ALIMENTATION ET TOURISMESECTEUR 4 – ARTSSECTEUR 5 – BOIS ET MATÉRIAUX CONNEXESSECTEUR 6 – CHIMIE ET BIOLOGIESECTEUR 7 – BÂTIMENT ET TRAVAUX PUBLICSSECTEUR 8 – ENVIRONNEMENT ET AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRESECTEUR 9 – ÉLECTROTECHNIQUESECTEUR 10 – ENTRETIEN D’ÉQUIPEMENT MOTORISÉSECTEUR 11 – FABRICATION MÉCANIQUESECTEUR 12 – FORESTERIE ET PAPIERSECTEUR 13 – COMMUNICATIONS ET DOCUMENTATIONSECTEUR 14 – MÉCANIQUE D’ENTRETIENSECTEUR 15 – MINES ET TRAVAUX DE CHANTIERSECTEUR 16 – MÉTALLURGIESECTEUR 17 – TRANSPORTSECTEUR 18 – CUIR, TEXTILE ET HABILLEMENTSECTEUR 19 – SANTÉSECTEUR 20 – SERVICES SOCIAUX, ÉDUCATIFS ET JURIDIQUESSECTEUR 21 – SOINS ESTHÉTIQUESLes gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 57


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1ANNEXE 3C<strong>la</strong>ssification nationale <strong>de</strong>s professions (CNP)Descriptions <strong>de</strong>s professions• 0 Gestion• 1 Affaires, finance et administration• 2 Sciences naturelles et appliquées et domaines apparentés• 3 Secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé• 4 Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion• 5 Arts, culture, sports et loisirs•6 Vente et services• 7 Métiers, transport et machinerie• 8 Secteur primaire•9 Transformation, fabrication et services d’utilité publique• 728 Personnel <strong>de</strong> maçonnerie et <strong>de</strong> plâtrage• 7281 Briqueteurs-maçons/briqueteuses-maçonnes• 7282 Finisseurs/finisseuses <strong>de</strong> béton• 7283 Carreleurs/carreleuses• 7284 Plâtriers/plâtrières, <strong>la</strong>tteurs/<strong>la</strong>tteuses et poseurs/poseuses <strong>de</strong> systèmes intérieurs• 7281• apprenti briqueteur-maçon/apprentie briqueteuse-maçonne• apprenti briqueteur/apprentie briqueteuse• apprenti maçon/apprentie maçonne• briqueteur-âtrier/briqueteuse-âtrière• briqueteur-maçon/briqueteuse-maçonne• briqueteur-maçon/briqueteuse-maçonne <strong>de</strong> fours industriels• briqueteur-maçon/briqueteuse-maçonne <strong>de</strong> foyers• briqueteur/briqueteuse• briqueteur/briqueteuse à <strong>la</strong> réparation <strong>de</strong> cheminées• briqueteur/briqueteuse à <strong>la</strong> réparation <strong>de</strong> fours <strong>de</strong> cuisson• briqueteur/briqueteuse à <strong>la</strong> réparation <strong>de</strong> poches <strong>de</strong> couléeLes gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 59


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires• briqueteur/briqueteuse au garnissage <strong>de</strong> fours• briqueteur/briqueteuse d’entretien• briqueteur/briqueteuse d’ouvrages en briques réfractaires• briqueteur/briqueteuse <strong>de</strong> cheminées• briqueteur/briqueteuse <strong>de</strong> cheminées d’usine• briqueteur/briqueteuse <strong>de</strong> fours industriels• briqueteur/briqueteuse en construction rési<strong>de</strong>ntielle• compagnon briqueteur-maçon/compagne briqueteuse-maçonne• compagnon briqueteur/compagne briqueteuse• compagnon maçon/compagne maçonne• compagnon maçon/compagne maçonne en pierre• maçon-réparateur/maçonne-réparatrice d’ouvrages en briques réfractaires• maçon/maçonne à <strong>la</strong> réparation <strong>de</strong> cheminées en pierre• maçon/maçonne d’ouvrages en briques réfractaires• maçon/maçonne en blocs d’argile réfractaire• maçon/maçonne en blocs <strong>de</strong> béton <strong>de</strong> scorie• maçon/maçonne en pierres• maçon/maçonne en pierres artificielles• maçon/maçonne en pierres d’imitation• maçon/maçonne en pierres et en briques• maçon/maçonne en travaux <strong>de</strong> restauration en pierre• monteur/monteuse d’ouvrages en briques réfractaires• monteur/monteuse <strong>de</strong> cheminées en briques• monteur/monteuse <strong>de</strong> silos en maçonnerie• poseur/poseuse <strong>de</strong> blocs <strong>de</strong> béton• poseur/poseuse <strong>de</strong> blocs <strong>de</strong> béton <strong>de</strong> scorie• poseur/poseuse <strong>de</strong> briques• poseur/poseuse <strong>de</strong> briques réfractaires• poseur/poseuse <strong>de</strong> pierres• poseur/poseuse <strong>de</strong> pierres artificielles• poseur/poseuse <strong>de</strong> pierres d’imitation• réparateur/réparatrice <strong>de</strong> garnitures en briques réfractaires• tailleur/tailleuse <strong>de</strong> pierres60Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1ANNEXE 47281 Briqueteurs-maçons/briqueteuses-maçonnesLes briqueteurs-maçons posent <strong>de</strong>s briques, <strong>de</strong>s blocs <strong>de</strong> béton, <strong>de</strong>s pierres et autres matériauxanalogues pour construire ou réparer <strong>de</strong>s murs, <strong>de</strong>s arcs, <strong>de</strong>s cheminées, <strong>de</strong>s foyers et autres ouvragesd’après <strong>de</strong>s p<strong>la</strong>ns et <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vis. Ils travaillent pour <strong>de</strong>s compagnies <strong>de</strong> construction et pour <strong>de</strong>s entrepreneursen briquetage ou ils peuvent être <strong>de</strong>s travailleurs autonomes.Exemples d’appel<strong>la</strong>tions d’emploiApprenti briqueteur-maçon/apprentie briqueteuse-maçonneBriqueteur-maçon/briqueteuse-maçonneBriqueteur/briqueteuseBriqueteur/briqueteuse d’ouvrages en briques réfractairesMaçon/maçonne en pierresTailleur/tailleuse <strong>de</strong> pierresConsulter toutes les appel<strong>la</strong>tions d’emploiFonctions principalesLes briqueteurs-maçons exercent une partie ou l’ensemble <strong>de</strong>s fonctions suivantes:• lire les schémas et les p<strong>la</strong>ns pour calculer les matériaux requis;• couper et tailler <strong>de</strong>s briques et <strong>de</strong>s blocs <strong>de</strong> béton conformément aux <strong>de</strong>vis, en se servant d’outilsmanuels et électriques;• préparer et poser <strong>de</strong>s briques, <strong>de</strong>s blocs <strong>de</strong> béton ou <strong>de</strong> pierre, <strong>de</strong>s carreaux et autres matériauxanalogues pour construire ou réparer <strong>de</strong>s murs, <strong>de</strong>s ouvrages <strong>de</strong> fondation et d’autres ouvragesen construction industrielle, commerciale ou rési<strong>de</strong>ntielle;• construire <strong>de</strong>s cheminées et <strong>de</strong>s foyers en maçonnerie dans les bâtiments à usage commercialou rési<strong>de</strong>ntiel;• construire <strong>de</strong>s enveloppes <strong>de</strong> cheminées d’usines en briques radiales;• garnir <strong>de</strong>s cheminées d’usines <strong>de</strong> briques réfractaires ;• faire ou refaire <strong>la</strong> garniture <strong>de</strong>s fours, <strong>de</strong>s foyers, <strong>de</strong>s chaudières et autres ouvrages au moyen <strong>de</strong>briques réfractaires ou à l’épreuve <strong>de</strong>s aci<strong>de</strong>s, <strong>de</strong> béton réfractaire, <strong>de</strong> matières p<strong>la</strong>stiques réfractaireset autres matériaux ;• réaliser <strong>de</strong>s parements <strong>de</strong> murs ou autres surfaces en briques, en pierres ou autres matériaux analogues;• construire et installer <strong>de</strong>s ouvrages à partir d’éléments <strong>de</strong> maçonnerie préfabriqués;• construire <strong>de</strong>s terrasses, <strong>de</strong>s murets ou autres ouvrages décoratifs en briques ou autres matériauxanalogues;• remettre à neuf, nettoyer ou peindre, s’il y a lieu, <strong>de</strong>s structures existantes.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 61


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesConditions d’accès à <strong>la</strong> profession• Un diplôme d’étu<strong>de</strong>s secondaires est habituellement exigé.• Un programme d’apprentissage <strong>de</strong> trois à quatre ans ou plus <strong>de</strong> quatre ans d’expérience dansle métier ainsi qu’une formation spécialisée en briquetage, en milieu sco<strong>la</strong>ire ou industriel, sonthabituellement exigés pour être admissible au certificat <strong>de</strong> qualification.• Le certificat <strong>de</strong> qualification <strong>de</strong> briqueteur-maçon est obligatoire en Nouvelle-Écosse, au Nouveau-Brunswick et au Québec et est offert, bien que facultatif, dans les autres provinces et au Yukon.• Le certificat <strong>de</strong> qualification <strong>de</strong> maçon en pierres est offert, bien que facultatif, à Terre-Neuve et auLabrador.• Les briqueteurs-maçons qualifiés peuvent obtenir le Sceau rouge.Renseignements supplémentaires• L’expérience permet d’accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s postes <strong>de</strong> supervision.• Le Sceau rouge permet une mobilité interprovinciale.Appel<strong>la</strong>tions à ne pas confondre• Carreleurs/carreleuses (7283)• Contremaître/contremaîtresse <strong>de</strong>s briqueteurs-maçons (voir 7219 Entrepreneurs/entrepreneuses etcontremaîtres/contremaîtresses <strong>de</strong>s autres métiers <strong>de</strong> <strong>la</strong> construction et <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> réparationet d’instal<strong>la</strong>tion)• Finisseurs/finisseuses <strong>de</strong> béton (7282)62Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1ANNEXE 5Extrait <strong>de</strong> La nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) <strong>de</strong> <strong>la</strong> FrancePCS 2003 - Profession 632a, maçons qualifiés6 Ouvriers61 Ouvriers qualifiés63 Ouvriers qualifiés <strong>de</strong> type artisanal632a, maçons qualifiésOuvriers qualifiés <strong>de</strong> <strong>la</strong> maçonnerie réalisant <strong>la</strong> partie maçonnée d’une construction (fondations,murs, faça<strong>de</strong>, chapes) par assemb<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> matériaux divers (briques, pierres, parpaings, etc.) avec<strong>de</strong>s liants tels que les mortiers <strong>de</strong> chaux et <strong>de</strong> ciment, <strong>de</strong> sable et gravier. Les ouvriers qualifiés dutravail du béton appartiennent à <strong>la</strong> rubrique 621b.Rubrique correspondante d’ouvriers non qualifiés:Professions les plus typiquesCarreleur (maçon, mosaïste)Maçon corvoyeur, fumiste, industriel,carreleur, d’entretienPlâtrier (sauf plâtrier-peintre) BrasqueurProfessions assimiléesBriqueteur chef d’équipe CarreleurChef maçon chef plâtrierCompagnon maçonCrépisseurDémolisseurEnduiseurÉtanchéiste, étancheurFumiste industrielLimousinantMaçonMonteur en préfabrication bétonMonteur en préfabrication lour<strong>de</strong>RavaleurLes gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 63


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1ANNEXE 6Fiche <strong>de</strong>scriptive type <strong>de</strong>s emplois-métiersINTITULE DE L’EMPLOI-MÉTIER (A)CODE (B)APPELATIONS PRINCIPALES APPELLATIONS SPÉCIFIQUES VOIR AUSSI(c) (d) (e)NE PAS CONFORNDRE(f)DESCRIPTION GÉNÉRALE(g)CONDITIONS D’ACCÈS(h)ACTIVITÉS DE BASE COMMUNES CONNAISSANCES SAVOIR FAIRE(i)CONNAISSANCES THÉORIQUES:(k1)(l1)CONNAISSANCES PROCÉDURALES:(k2)SAVOIRS PRATIQUES:(l2)ACTIVITÉS SPÉCIFIQUES CONNAISSANCES SAVOIR FAIRE(j)CONNAISSANCES THÉORIQUES:(k1)(l1)CONNAISSANCES PROCÉDURALES:(k2)SAVOIRS PRATIQUES:(l2)CONDITIONS GÉNÉRALES D’EXERCICE(m)LIEU D’EXERCICE(m1)CONDITIONS DE TRAVAIL(m2)CAPACITÉS GÉNÉRALEMENT LIÉES À L’EMPLOI-MÉTIER:(n)Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 65


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1GLOSSAIREEXPRESSIONApproche par compétences(APC)CompétenceCompétences particulièresCompétences généralesCurriculumÉvaluation<strong>de</strong>s apprentissagesFonction <strong>de</strong> travailIngénierie <strong>de</strong> <strong>la</strong> formationprofessionnelle et techniqueIngénierie <strong>de</strong> gestionDÉFINITIONApproche qui consiste essentiellement à définir les compétencesinhérentes à l’exercice d’un métier et à les transposer dans lecadre <strong>de</strong> l’é<strong>la</strong>boration d’un référentiel <strong>de</strong> formation ouprogramme d’étu<strong>de</strong>sRegroupement ou ensemble intégré <strong>de</strong> connaissances,d’habiletés et d’attitu<strong>de</strong>s permettant <strong>de</strong> faire, avec succès,une action ou un ensemble d’actions telles qu’une tâche ouune activité <strong>de</strong> travailCompétences directement liées à l’exécution <strong>de</strong>s tâches et àune évolution appropriée dans le contexte du travail. Ellesrenvoient à <strong>de</strong>s aspects concrets, pratiques, circonscrits etdirectement liés à l’exercice d’un métier.Compétences correspondant à <strong>de</strong>s activités plus vastes quivont au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s tâches, mais qui contribuent généralementà leur exécution. Ces activités sont généralement communesà plusieurs tâches et transférables à plusieurs situations <strong>de</strong> travail.Elles requièrent habituellement <strong>de</strong>s apprentissages <strong>de</strong> natureplus fondamentale.Ensemble <strong>de</strong>s concepts, approches, documents et procéduresqui permettent <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’une démarche ou d’unprocessus (cursus) <strong>de</strong> formation. En formation professionnelle,on parlera du curriculum APC.Processus qui conduit à porter un jugement sur les apprentissages,à partir <strong>de</strong> données recueillies, analysées et interprétées,en vue <strong>de</strong> décisions pédagogiques et administratives.Regroupement d’emplois ou d’emplois-métiers présentantun corpus commun <strong>de</strong> capacités et <strong>de</strong> compétences en re<strong>la</strong>tionavec un métier ou une profession et susceptibles d’êtreinscrites dans un seul référentiel <strong>de</strong> formation.Ensemble <strong>de</strong>s politiques, <strong>de</strong>s outils et <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>spermettant <strong>de</strong> mettre en œuvre, <strong>de</strong> façon coordonnée etrigoureuse, les démarches <strong>de</strong> conception, d’organisation,d’exécution et d’évaluation <strong>de</strong>s actions <strong>de</strong> formation.Ensemble <strong>de</strong>s constituantes qui permettent: <strong>de</strong> définir unepolitique nationale <strong>de</strong> FPT; <strong>de</strong> <strong>la</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce; d’appliqueret <strong>de</strong> faire évoluer un cadre légal et réglementaire; <strong>de</strong> structureret d’administrer les principaux systèmes <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>sressources humaines, financières et matérielles; d’assurer <strong>la</strong>mise en œuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation ainsi que l’évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong>performance <strong>de</strong> l’ensemble du système.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 67


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesEXPRESSIONIngénierie pédagogiqueOpérationsProcessus <strong>de</strong> travailProcessus <strong>de</strong> dérivationSavoirs liés à <strong>la</strong> compétenceSecteur <strong>de</strong> formationTâchesDÉFINITIONOutils et métho<strong>de</strong>s conduisant à <strong>la</strong> conception, à <strong>la</strong> réalisationet à <strong>la</strong> mise à jour continue <strong>de</strong>s programmes d’étu<strong>de</strong>s ou<strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formation ainsi que <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s pédagogiquesqui en facilitent <strong>la</strong> mise en œuvre.Actions qui décrivent les phases <strong>de</strong> réalisation d’une tâche;elles correspon<strong>de</strong>nt aux étapes <strong>de</strong>s tâches; elles sont surtoutreliées aux métho<strong>de</strong>s et aux techniques utilisées ou aux habitu<strong>de</strong>s<strong>de</strong> travail existantes; elles permettent d’illustrer surtout <strong>de</strong>sprocessus <strong>de</strong> travail.Suite d’étapes ordonnées dans le temps qui permettentd’obtenir un résultat (produit ou service).Processus qui s’inscrit à l’intérieur d’une démarche logiquequi permet <strong>de</strong> passer successivement <strong>de</strong> l’analyse d’élémentsdéterminés à <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> nouveaux éléments en faisantdériver, chaque fois, ce qui suit <strong>de</strong> ce qui précè<strong>de</strong>Savoirs qui définissent les apprentissages essentiels et significatifsque l’apprenant doit faire pour mettre en œuvre et assurerl’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence.Regroupement <strong>de</strong> référentiels <strong>de</strong> formation sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong>leur complémentarité pédagogique et administrative et <strong>de</strong>saffinités entre les compétences qui les composent.Actions qui correspon<strong>de</strong>nt aux principales activités à accomplirdans un métier; elles permettent généralement d’illustrer<strong>de</strong>s produits ou <strong>de</strong>s résultats du travail.68Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1BIBLIOGRAPHIEOuvrages sous licence 281- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Construction, Briquetage-maçonnerie, Rapport d’analyse<strong>de</strong> situation <strong>de</strong> travail, 1989, 37 p.2- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Construction, Briquetage-maçonnerie, Programmed’étu<strong>de</strong>s, 1991, 86 p.3- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Construction, Briquetage-maçonnerie, <strong>Gui<strong>de</strong></strong> d’organisationpédagogique et matérielle, 1992, 63 p.4- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. L’ingénierie <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et technique,2002.Cahier 1 Orientations, politiques et structures gouvernementales, 51 p.Cahier 2 Gestion centrale <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation, 55 p.Cahier 3 Développement <strong>de</strong>s programmes d’étu<strong>de</strong>s, 40 p.Cahier 4 Mise en œuvre locale <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation, 69 p.5- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. É<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s programmes d’étu<strong>de</strong>s professionnelles,Cadre général-cadre technique, 2002, 23 p.6- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. É<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s programmes d’étu<strong>de</strong>s techniques,<strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> définition <strong>de</strong>s buts et <strong>de</strong>s compétences d’un projet <strong>de</strong> formation, 2002, 27 p.7- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. É<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s programmes d’étu<strong>de</strong>s professionnelleset techniques, <strong>Gui<strong>de</strong></strong> d’animation d’un atelier d’analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> travail, 2002, 44 p.8- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. La formation professionnelle et technique au Québec,Un système intégrant l’ingénierie <strong>de</strong> gestion et l’ingénierie <strong>de</strong> formation, 2002, 108 p.9- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Programmes d’étu<strong>de</strong>s préparant à l’exercice d’unmétier semi-spécialisé, <strong>Gui<strong>de</strong></strong> administratif 2003-2004, 2003, 15 p. et annexes.10- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Politique d’évaluation <strong>de</strong>s apprentissages, 2003, 68 p.11- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. L’ingénierie <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et technique,2004, 209 p.12- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. La ingeniería <strong>de</strong> <strong>la</strong> formación professionnal y técnica,2004, 210 p.13- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. The engineering of vocational and technical training,2004, 176 p.14- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. É<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s programmes d’étu<strong>de</strong>s professionnelles,<strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conception et <strong>de</strong> production d’un programme, 2004, 78 p.15- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. La prise en compte du développement durabledans les programmes d’étu<strong>de</strong>s en formation technique, 2004, 55 p.28Ouvrages faisant l’objet d’une licence accordée par le ministère <strong>de</strong> l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 69


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires16- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT. Briquetage-maçonnerie,programme d’étu<strong>de</strong>s professionnelles, 2005, 72 p.17- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT. Briquetage-maçonnerie,référentiel pour l’évaluation <strong>de</strong>s apprentissages, 2005, 118 p.18- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT. Briquetage-maçonnerie,gui<strong>de</strong> d’organisation, 2005, 48 p.19- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT. Cadre <strong>de</strong> référence sur <strong>la</strong>p<strong>la</strong>nification <strong>de</strong>s activités d’apprentissage et d’évaluation, formation professionnelle, 2005, 106 p.20- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT. Reconnaissance <strong>de</strong>sacquis et <strong>de</strong>s compétences en formation professionnelle et technique, cadre général – cadretechnique, 2005, 21 p.21- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Analyse comparative <strong>de</strong> modèles <strong>de</strong> qualificationprofessionnelle, au Québec et dans d’autres États, 2005, 118 p.22- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT. É<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s programmesd’étu<strong>de</strong>s professionnelles, É<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s spécifications pour l’évaluation <strong>de</strong>s compétencesaux fins <strong>de</strong> <strong>la</strong> sanction 2008, 40 p. [Document <strong>de</strong> travail].23- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conception etd’é<strong>la</strong>boration d’un programme d’étu<strong>de</strong>s, 2008, 92 p. [Document <strong>de</strong> travail].Bibliographie générale24- AUSTRALIAN QUALIFICATIONS FRAMEWORK (AQF) ADVISORY BOARD. Australian QualificationsFramework: Implementation Handbook, Fourth edition, 2007, 99 p.25- BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL. C<strong>la</strong>ssification <strong>internationale</strong> type <strong>de</strong>s professions,Genève, 1958, 280 p.26- BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL. Travail décent et économie informelle, 2002, 83 p.27- BUREAU RÉGIONAL <strong>de</strong> L’UNESCO à Dakar (BREDA). L’approche par compétences dansl’enseignement technique et <strong>la</strong> formation professionnelle, Bénin, Burkina Faso, Mali, 2006, 261 p.28- COMMISSION EUROPÉENNE ÉDUCATION ET CULTURE. Le cadre européen <strong>de</strong>s certificationspour l’éducation et <strong>la</strong> formation tout au long <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie (CEC), 2008, 15 p.29- DESCHÊNES, A.- J. et autres. Constructivisme et formation à distance.30- DOLZ J., et E. OLLAGNIER (eds). L’énigme <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétence en éducation, Bruxelles, 2002,De Boeck Université.31- EURYDICE, DIRECTORATE GENERAL FOR EDUCATION AND CULTURE. Eurybase, Theinformation database on Education Systems in Europe, <strong>Organisation</strong> du système éducatif enFrance, European Commission, 2006-2007, 57 p.32- GOUVERNEMENT DU NOUVEAU-BRUNSWICK. Politique provinciale d’évaluation <strong>de</strong>sapprentissages, L’évaluation au service <strong>de</strong> l’apprentissage, 2002, 18 p.33- JOOSERY, Pra<strong>de</strong>ep Kumar. TVET in Mauritius: a case study, 2006.70Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 134- LEGENDRE, R. Dictionnaire actuel <strong>de</strong> l’éducation, 3 e édition, Guérin, Montréal, 2005, 1554 p.35- MONCHATRE, Sylvie. En quoi <strong>la</strong> compétence <strong>de</strong>vient-elle une technologie sociale? Réflexionsà partir <strong>de</strong> l’expérience québécoise- Comment l’approche par les compétences modifie <strong>la</strong> conception <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong>formation professionnelle, Revue Française <strong>de</strong> sciences sociales, Formation-Emploi, n o 99, 2007.36- NORTON, Robert E. Quality Instruction for the High Performance Workp<strong>la</strong>ce: DACUM. 1998, 7 p.37- NORTON, Robert E. Quality Instruction Requires High Quality Materials: SCID, 1998, 8 p.38- NORTON, Robert, E. DACUM. Handbook, Second Edition, Lea<strong>de</strong>rship Training Series n o . 67,Ohio State University, Columbus, Center on Education and Training for Employment, 1997, 314 p.39- NORTON, Robert, E. DACUM. Bridging the Gap between Work and High Performance, 1997, 90 p.40- NORTON, Robert, E. Maintaining DACUM Quality, 1995, 4 p.41- NORTON, Robert, E. DACUM and Tech Prep: Dynamic Duo, 1993, 23 p.42- NORTON, Robert, E. SCID: Mo<strong>de</strong>l for Effective Instructional Development, 1993, 14 p.43- NORTON, Robert, E. Improving Training Quality by Avoiding the «What Errors » of curriculum<strong>de</strong>velopment, 1993, 7 p.44- ORGANISATION INTERNATIONALE DE LA FRANCOPHONIE. Évaluation externe du«programme d’appui aux politiques nationales <strong>de</strong> formation professionnelle et technique»:rapport synthèse, mars 2007, par CRC Sogéma (Canada-Québec), Collection Suivi et évaluation,n° 11, 2007, 84 p.45- PIGEASSOU, Jean, et Daniel VIMONT. La validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> l’expérience à l’éducationnationale, MEN, IGEN-IGAENR, novembre 2005.46- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. É<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s programmes d’étu<strong>de</strong>s professionnelleset techniques, Esquisse d’un processus <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification pédagogique dans le cadre d’uneapproche par compétences, 2002, 24 p. [Document <strong>de</strong> travail].47- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT. Pâtisserie, Programmed’étu<strong>de</strong>s, 2005, 106 p.48- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT. É<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s programmesd’étu<strong>de</strong>s professionnelles, <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> rédaction du gui<strong>de</strong> d’organisation d’un programmed’étu<strong>de</strong>s professionnelles, 2006, 34 p. [Document <strong>de</strong> travail].49- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT. Modèle d’adéquationformation-emploi 2006, volet régional, 2007, 300 p.50- QUÉBEC, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT et EMPLOI-QUÉBEC.Cadre <strong>de</strong> référence pour <strong>la</strong> production <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles en partenariat, 2005, 41 p.51- RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE, MINISTÈRE DE LA FORMATIONET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, INSTITUT NATIONAL DE FORMATIONPROFESSIONNELLE. Cadre d’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> programmes selon l’approche par compétencesen formation professionnelle, version expérimentale, 2006, 21 p.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 71


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires52- RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE, MINISTÈRE DE LA FORMATIONET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, INSTITUT NATIONAL DE FORMATIONPROFESSIONNELLE. Approche par compétences en formation professionnelle, <strong>Gui<strong>de</strong></strong>méthodologique pour l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> <strong>la</strong> nomenc<strong>la</strong>ture algérienne <strong>de</strong>s emplois et métiers,version expérimentale, 2006, 45 p.53- RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE, MINISTÈRE DE LA FORMATIONET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, INSTITUT NATIONAL DE FORMATIONPROFESSIONNELLE. Approche par compétences en formation professionnelle, Méthodologiegénérale pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> p<strong>la</strong>nification, version expérimentale, 2006, 59 p.54- RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE, MINISTÈRE DE LA FORMATIONET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, INSTITUT NATIONAL DE FORMATIONPROFESSIONNELLE. Approche par compétences en formation professionnelle, <strong>Gui<strong>de</strong></strong>d’é<strong>la</strong>boration d’un référentiel du métier, version expérimentale, 2006, 53 p.55- RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE, MINISTÈRE DE LA FORMATIONET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, INSTITUT NATIONAL DE FORMATIONPROFESSIONNELLE. Approche par compétences en formation professionnelle, <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conceptiond’un projet <strong>de</strong> formation, version expérimentale, 2006, 38 p.56- RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE, MINISTÈRE DE LA FORMATIONET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, INSTITUT NATIONAL DE FORMATIONPROFESSIONNELLE. Approche par compétences en formation professionnelle, <strong>Gui<strong>de</strong></strong> d’é<strong>la</strong>borationd’un programme d’étu<strong>de</strong>s, version expérimentale, 2006, 83 p.57- RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE, MINISTÈRE DE LA FORMATIONET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, INSTITUT NATIONAL DE FORMATIONPROFESSIONNELLE. Approche par compétences en formation professionnelle, <strong>Gui<strong>de</strong></strong> d’imp<strong>la</strong>ntationd’un programme <strong>de</strong> formation, version expérimentale, 2006, 117 p.58- RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE, MINISTÈRE DE LA FORMATIONET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, INSTITUT NATIONAL DE FORMATIONPROFESSIONNELLE. Approche par compétences en formation professionnelle, <strong>Gui<strong>de</strong></strong> d’évaluationd’un référentiel pour l’évaluation <strong>de</strong> sanction, version expérimentale, 2006, 21 p.59- RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE, MINISTÈRE DE LA FORMATIONET DE L’ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS, INSTITUT NATIONAL DE FORMATIONPROFESSIONNELLE. Approche par compétences en formation professionnelle, <strong>Gui<strong>de</strong></strong> d’é<strong>la</strong>borationd’un référentiel pour l’organisation pédagogique et matérielle, version expérimentale, 2006, 48 p.60- RÉPUBLIQUE DE GUINÉE, MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LAFORMATION PROFESSIONNELLE. Programme <strong>de</strong> formation, Maçonnerie, 2003, 112 p.61- RÉPUBLIQUE DE GUINÉE, MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LAFORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> pédagogique, Maçonnerie, 2003, 190 p.62- RÉPUBLIQUE DE GUINÉE, MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET DE LAFORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> d’évaluation, Maçonnerie, 2003, 186 p.63- RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFES-SIONNELLE, SECRÉTARIAT GÉNÉRAL, DIRECTION DE LA FORMATION ET DE L’ORIENTATIONPROFESSIONNELLES. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> confection <strong>de</strong>s référentiels <strong>de</strong> formation professionnelle,2007, 44 p.72Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 164- RÉPUBLIQUE TUNISIENNE, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ET DE LA FORMATION, CENTRENATIONAL DE FORMATION DE FORMATEURS ET D’INGÉNIERIE DE FORMATION. <strong>Gui<strong>de</strong></strong>méthodologique, Portrait <strong>de</strong> secteur, 86 p.65- RÉPUBLIQUE TUNISIENNE, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ET DE LA FORMATION, CENTRENATIONAL DE FORMATION DE FORMATEURS ET D’INGÉNIERIE DE FORMATION. É<strong>la</strong>boration<strong>de</strong> programmes selon l’approche par compétences dans <strong>la</strong> formation professionnelle, module 3:Réalisation d’une analyse <strong>de</strong> situation <strong>de</strong> travail (AST), notes <strong>de</strong> cours, 2004, 30 p.66- RÉPUBLIQUE TUNISIENNE, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ET DE LA FORMATION, CENTRENATIONAL DE FORMATION DE FORMATEURS ET D’INGÉNIERIE DE FORMATION. É<strong>la</strong>boration<strong>de</strong> programmes selon l’approche par compétences dans <strong>la</strong> formation professionnelle, module 3:Analyse <strong>de</strong> <strong>la</strong> situation <strong>de</strong> travail, gui<strong>de</strong> d’animation, 2004, 12 p.67- RÉPUBLIQUE TUNISIENNE, MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION ET DE LA FORMATION, CENTRENATIONAL DE FORMATION DE FORMATEURS ET D’INGÉNIERIE DE FORMATION. É<strong>la</strong>boration<strong>de</strong> programmes selon l’approche par compétences dans <strong>la</strong> formation professionnelle, module 4:Construire un projet <strong>de</strong> formation, gui<strong>de</strong> d’animation, 2004, 8 p.68- RESSOURCES HUMAINES ET DÉVELOPPEMENT SOCIAL CANADA, C<strong>la</strong>ssification nationale<strong>de</strong>s professions (CNP), tutoriel, 2006, 23 p.69- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. Cadre méthodologiquedu répertoire marocain <strong>de</strong>s emplois et <strong>de</strong>s métiers, 2005, 43 p.70- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. Cadre méthodologiqued’é<strong>la</strong>boration et <strong>de</strong> mise en œuvre <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> formation selon l’approchepar compétences, 2005, 59 p.71- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conceptionet <strong>de</strong> production d’une étu<strong>de</strong> sectorielle, 2007, 63 p.72- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conceptionet <strong>de</strong> production d’une étu<strong>de</strong> préliminaire, 2007, 49 p.73- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conceptionet <strong>de</strong> production d’une analyse <strong>de</strong> situation <strong>de</strong> travail, 2007, 63 p.74- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conceptionet <strong>de</strong> production d’un référentiel <strong>de</strong> compétences, 2007, 55 p.75- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conceptionet <strong>de</strong> production d’un programme <strong>de</strong> formation, 2007, 38 p.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 73


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires76- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conceptionet <strong>de</strong> production d’un gui<strong>de</strong> pédagogique, 2007, 37 p.77- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conceptionet <strong>de</strong> production d’un gui<strong>de</strong> d’évaluation, 2007, 30 p.78- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> générald’évaluation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong>s stagiaires selon l’approche par compétences, 2007, 44 p.79- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. <strong>Gui<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> conceptionet <strong>de</strong> production d’un gui<strong>de</strong> d’organisation pédagogique et matérielle, 2007, 36 p.80- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. Certification <strong>de</strong>sRessources Humaines, Référentiel <strong>de</strong> Compétences et Descriptif <strong>de</strong> fonction, ConseillerMéthodologue en É<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> Programme selon l’APC, 2007, 39 p.81- ROYAUME DU MAROC, MINISTÈRE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE,SECRÉTARIAT D’ÉTAT CHARGÉ DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE. Certification <strong>de</strong>sRessources Humaines, Référentiel <strong>de</strong> Compétences et Descriptif <strong>de</strong> fonction, Conseillerpédagogue en APC, 2007, 38 p.82- SCALLON, G. L’évaluation formative <strong>de</strong>s apprentissages, Tome I, La réflexion, Canada, Presses<strong>de</strong> l’Université Laval, 1988, 171 p.83- SCALLON, G. L’évaluation formative <strong>de</strong>s apprentissages, Tome II, L’instrumentation, Canada,Presses <strong>de</strong> l’Université Laval, 1988, 263 p.84- SCALLON, Gérard. L’Évaluation formative, Canada, Édition du renouveau pédagogique inc.(ERPI), 1999, 449 p.85- SCALLON, Gérard. L’évaluation <strong>de</strong>s apprentissages dans une approche par compétences,Canada, Édition du renouveau pédagogique inc., 2004, 346 p.86- WALTER, R. La formation en secteur informel, Note <strong>de</strong> problématique, Agence Française <strong>de</strong>Développement, Département <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche, 2006, 20 p. [Document <strong>de</strong> travail].74Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1RÉFÉRENCES INTERNETLa majorité <strong>de</strong>s documents cités dans <strong>la</strong> bibliographie sont accessibles dans Internet. Les principauxsites consultés dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s gui<strong>de</strong>s méthodologiques ci-<strong>de</strong>ssous sont regroupéspar thèmes.Concernant l’évaluation du programme d’«Appui aux politiques nationales <strong>de</strong> formationprofessionnelle et technique» <strong>de</strong> l’OIFLe document intitulé « Évaluation externe du "programme d’appui aux politiques nationales <strong>de</strong>formation professionnelle et technique" : rapport synthèse, mars 2007, est disponible à l’adressesuivante:http://www.francophonie.org/ressources/evaluationsv1.cfm.Concernant le document « Ingénierie <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et technique »Le document intitulé «L’Ingénierie <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et technique» est accessible surles sites suivants:http://fpt-francophonie.org/.http://www3.mels.gouv.qc.ca/fpt/FPTparCadres/publicat.htm.http://www.inforoutefpt.org/ingenierieFPT/ingenierie.htm.Le document intitulé «L’Ingénierie <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle et technique» a été adaptédans une version mise à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong> l’UNESCO (UNEVOC). Ce document a été traduit enang<strong>la</strong>is et en espagnol, ces versions sont disponibles sur les sites suivants:http://www3.mels.gouv.qc.ca/fpt/FPTparCadres/publicat.htm.http://www.inforoutefpt.org/ingenierieFPT/ingenierie.htm.Concernant les systèmes <strong>de</strong> formation professionnelleLe document Australian Qualifications Framework : Implementation Handbook est accessible àl’adresse Internet suivante :http://www.aqf.edu.au/Portals/0/Documents/Handbook/AQF_Handbook_1-12.pdfLe document <strong>de</strong> M. Pra<strong>de</strong>ep Kumar Joosery est accessible à l’adresse suivante:http://www.dakar.unesco.org/pdf/svt_maurice.pdf.La <strong>de</strong>scription du système éducatif <strong>de</strong> <strong>la</strong> France est présentée à l’adresse suivante:http://www.eurydice.org/ressources/eurydice/eurybase/pdf/section/FR_FR_C5.pdf.Concernant les principaux documents méthodologiques disponiblesCertains documents produits par le ministère <strong>de</strong> l’Éducation, du Loisir et du Sport du gouvernementdu Québec sont disponibles sur les sites suivants:http://www3.mels.gouv.qc.ca/fpt/FPTparCadres/publicat.htm.http://www.inforoutefpt.org/ingenierieFPT/ingenierie.htm.Les documents du Secrétariat d’État chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle du ministère <strong>de</strong> l’Emploiet <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation professionnelle du Royaume du Maroc sont accessibles sur les sites suivants:http://www.dfp.ac.ma/<strong>de</strong>partement/dcpsp/in<strong>de</strong>x-gsfp.asp.http://www.meda2-fp.ma.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 75


<strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminairesConcernant les nomenc<strong>la</strong>tures, les cadres <strong>de</strong> certification, l’information sur les industrieset le marché du travail, les sites suivants sont accessiblesLe Système <strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s industries <strong>de</strong> l’Amérique du Nord (SCIAN) 2002 - Canada est accessibleà l’adresse suivante :http://www.statcan.gc.ca/subjects-sujets/standard-norme/naics-scian/2002/naics-scian02l-fra.htmLa c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s produits français (CPF) est accessible à l’adresse suivante:http://www.insee.fr/fr/metho<strong>de</strong>s/<strong>de</strong>fault.asp?page=nomenc<strong>la</strong>tures/cpf2003/cpf2003.htmLe site d’information sur le marché du travail (IMT) d’Emploi-Québec est accessible à l’adresse suivante:http://imt.emploiquebec.net/mtg/inter/noncache/contenu/asp/mtg941_accueil_fran_01.aspLes fiches métiers du Répertoire opérationnel <strong>de</strong>s métiers et <strong>de</strong>s emplois (ROME) <strong>de</strong> <strong>la</strong> France (ANPE)sont accessibles à l’adresse :http://www.anpe.fr/espacecandidat/romeligne/RliIn<strong>de</strong>x.do;jsessionid=Lv9fzJRKkKTjyMn36ljrJrxgXQvdpQdG2G2kx9stRrh5LQnWpVTh!1618997797.Le site <strong>de</strong> l’<strong>Organisation</strong> <strong>internationale</strong> du travail (OIT) qui présente <strong>la</strong> C<strong>la</strong>ssification <strong>internationale</strong>type <strong>de</strong>s professions est accessible à l’adresse:http://www.ilo.org/public/french/bureau/stat/isco/in<strong>de</strong>x.htm.Le site <strong>de</strong> Ressources humaines et Développement social Canada qui présente <strong>la</strong> C<strong>la</strong>ssification nationale<strong>de</strong>s professions (CNP) est accessible à l’adresse:http://www5.rhdsc.gc.ca/NOC-CNP/app/training.aspx?lc=f.Le site <strong>de</strong> l’Institut national <strong>de</strong> <strong>la</strong> statistique et <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s économiques (INSEE) qui présente <strong>la</strong>Nomenc<strong>la</strong>ture <strong>de</strong>s professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) <strong>de</strong> <strong>la</strong> France est accessibleà l’adresse :http://www.insee.fr/fr/metho<strong>de</strong>s/<strong>de</strong>fault.asp?page=nomenc<strong>la</strong>tures/pcs2003/pcs2003.htmL’information sur le cadre européen <strong>de</strong> certifications (CEC) est accessible à l’adresse suivante:http://europa.eu/scadplus/leg/fr/cha/c11104.htmLe site <strong>de</strong> <strong>la</strong> Commission nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> certification professionnelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> France qui présente lerépertoire national <strong>de</strong>s certifications professionnelles (RNCP) est accessible à l’adresse:http://www.cncp.gouv.fr/CNCP/in<strong>de</strong>x.php?cncp=rncp.Les fiches formation en formation diplômante <strong>de</strong> l’AFPA sont accessibles à l’adresse:http://www.afpa.fr/formations/les-offres-<strong>de</strong>-formation-et-vae/formation-diplomante/fiche/7104/macon.html.Concernant le modèle DACUMLes ouvrages et communications <strong>de</strong> M. Robert Norton sont accessibles à partir du site <strong>de</strong> rechercheuniversitaire ÉRIC. En date du 9 janvier 2009, ces documents étaient accessibles à l’adresse Internetsuivante:http://www.eric.ed.gov/76Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle


Conception et réalisation<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s sectorielles et préliminaires <strong>Gui<strong>de</strong></strong> 1Concernant les métiers semi-spécialisésLe «Répertoire <strong>de</strong>s métiers semi-spécialisés» et le document intitulé «Programmes d’étu<strong>de</strong>s menantà l’exercice d’un métier semi-spécialisés, gui<strong>de</strong> administratif 2003-2004 » sont accessibles auxadresses suivantes :http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/metiers/http://www.inforoutefpt.org/ensemble_dossiers_meq/infodoc.aspConcernant l’évaluation <strong>de</strong>s apprentissagesLes diplômes français et les sujets d’examens associés sont présentés à l’adresse suivante :http://www.crdp-montpellier.fr/ressources/examens/consultation/in<strong>de</strong>x.aspxLes référentiels <strong>de</strong> formation appelés profils <strong>de</strong> qualification et profils <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communautéfrançaise <strong>de</strong> Belgique ainsi que les outils d’évaluation sont accessibles à l’adresse suivante :www.enseignement.be.Concernant <strong>la</strong> formation professionnelle en secteur informelLe document <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> M. R. WALTER, intitulé « La formation en secteur informel, Note <strong>de</strong>problématique» est accessible à l’adresse:http://doc.abhatoo.net.ma/doc/spip.php?article2745Le rapport <strong>de</strong> l’OIT intitulé «Travail décent et économie informelle» qui re<strong>la</strong>te <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cas sur<strong>la</strong> formation et le développement <strong>de</strong>s compétences dans l’économie informelle est accessible àl’adresse suivante :http://www.ilo.org/public/french/employment/infeco/in<strong>de</strong>x.htm.Concernant <strong>la</strong> VAE, le portfolio et le portfolio numériquePIGEASSOU, Jean, Daniel VIMONT. La validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> l’expérience à l’éducation nationale.MEN, IGEN-IGAENR, novembre 2005. Accessible à l’adresse :ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/syst/igaen/rapports/vae_2005.pdf.DGESCO. Validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> l’expérience [en ligne]. Accessible à l’adresse :http://eduscol.education.fr/D0077/accueil.htm.Centre-inffo. VAE: Validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> l’expérience [en ligne]. Accessible à l’adresse :http://www.centre-inffo.fr/article.php3?id_article=120.Commission nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> certification professionnelle [en ligne]. Accessible à l’adresse :http://www.cncp.gouv.fr/in<strong>de</strong>x.php?page=30.CEDEFOP. The European Centre for the Development of Vocational Training [en ligne]. Accessibleà l’adresse : http://www.ce<strong>de</strong>fop.europa.eu/.Le portail français <strong>de</strong> <strong>la</strong> validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> l’expérience. Accessible à l’adresse suivante:www.vae.gouv.fr.Le site <strong>de</strong> <strong>la</strong> Communauté française <strong>de</strong> Belgique sur <strong>la</strong> validation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> l’expérience est accessibleà l’adresse suivante: www.validation<strong>de</strong>scompetences.be.Pour une recension <strong>de</strong>s principaux sites <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>Francophonie</strong> et une présentation <strong>de</strong>s principauxconcepts en lien avec le portfolio, se référer au site <strong>de</strong> M. Robert Bibeauhttp://www.robertbibeau.ca/portfolio.html.Les gui<strong>de</strong>s méthodologiques d’appui à <strong>la</strong> mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche par compétences en formation professionnelle 77

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