Première approche de la méliponiculture et des mélipones de Guyane
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6. Les différentes thématiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>méliponiculture</strong>On peut décomposer <strong>la</strong> <strong>méliponiculture</strong> en cinq thématiques :6.1. Les ruchesLes ruches.La recherche <strong>de</strong> nids sauvages.Le transvasement ou <strong>la</strong> division.La récolte du miel.Les techniques <strong>de</strong> lutte contre les ennemis.Le présent travail a permis d’i<strong>de</strong>ntifier plus <strong>de</strong> quinze modéles <strong>de</strong> ruches différents : ACF,Baiano, Capel, DLF, Fritzen, Guiliani, INPA, Isis, Juliane, Kerr, Maria, Nor<strong>de</strong>stino, PNN, Uberlândia…(Annexe 7 : différents modèles <strong>de</strong> ruches, p. 108). Ce nombre <strong>de</strong> modèles <strong>de</strong> ruches s’explique par <strong>la</strong>diversité <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille <strong>de</strong>s Mélipones <strong>et</strong> surtout par <strong>la</strong> variété <strong>de</strong> <strong>la</strong> forme <strong>de</strong> leurs nids (voir 6 .2., p. 29),mais aussi parce que beaucoup d’essais <strong>de</strong> ruches ont été réalisés <strong>de</strong>puis le développement <strong>de</strong>sruches rationnelles.Il faut reproduire au mieux le nid naturel tout en privilégiant <strong>la</strong> facilité d’accès { <strong>la</strong> récolte sansperturber voire détruire le nid.Exemple avec le modèle « Maria » :Figure 8 : Ruche rationnelle.(http://www.meliponarioreidamandacaia.com/2011/03/colmeias-racionais.html)La bonne taille <strong>de</strong> <strong>la</strong> ruche est essentielle. Trop p<strong>et</strong>ite, <strong>la</strong> production sera réduite par manqued’espace ; trop gran<strong>de</strong>, les Mélipones s’activeront { en réduire le volume intérieur avec leur ciment(batumen) <strong>et</strong> il faudra alors casser <strong>la</strong> ruche pour l’ouvrir.Le volume intérieur est un facteur déterminant pour l’atmosphère <strong>de</strong> <strong>la</strong> ruche.Suivant les régions le volume diffère : <strong>la</strong> mandaçaia (Melipona quadrifasciata) occupe unvolume <strong>de</strong> 10 litres à São Paulo <strong>et</strong> dans le Minas Gerais alors que sur <strong>la</strong> côte (Espiríto Santo), il monteà 25 litres. Pour <strong>la</strong> jandaíra (Melipona subnitida), 15 litres sont l'idéal <strong>et</strong> pour <strong>la</strong> jataí (T<strong>et</strong>ragoniscaangustu<strong>la</strong>), 8 litres sont nécessaires (Kerr & al., 1996).Pour un même modèle <strong>de</strong> ruche on peut jouer sur les dimensions <strong>et</strong> le nombre <strong>de</strong>compartiments suivant l’objectif recherché : <strong>la</strong> division ou <strong>la</strong> production.<strong>Première</strong> <strong>approche</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>méliponiculture</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s <strong>mélipones</strong> <strong>de</strong> <strong>Guyane</strong> Page 25 sur 123Programme Oyana – 2011 – Cronos services
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