Magazine de novembre 2008 - Saint-Leu-La-Forêt

16| DANS MA VILLE | UN EVENEMENT |Et les bleuets fleurissent encore…90 ans après la signature de l’armistice, 8 mois après la disparition du dernier poilu,Lazare Ponticelli, le 11 novembre résonne tel un jour pour la paix. Histoire et souvenirs.Le 28 juin 1914, la Première Guerre mondiale éclate à Sarajevo à la suite de l'assassinat de l'ArchiducFrançois-Ferdinand. L'Autriche-Hongrie déclare la guerre le 28 juillet 1914. Par le jeu des alliances,l'Allemagne, la Russie, la France et l'Angleterre entrent dans le conflit.Au début, les armées allemandes attaquent la France. C'est la «bataille des frontières» (août 1914). LesFrançais reculent. S'engage alors la 1ère bataille de la Marne, épisode fameux de "la Grande Guerre", oùJoffre et Gallieni sauvent Paris. En octobre 1914, les Allemands tentent d'empêcher les Britanniques dedébarquer dans une opération qualifiée de «course à la mer». Les premières tranchées de 1914-1918 apparaissent.Russes et Allemands s'affrontent sur le front oriental de «la Grande Guerre» (1914-1918). La guerrede mouvement, des débuts de la Première Guerre mondiale se solde à la fin de l'année 1914 par une neutralisationdes armées en présence, et une extension mondiale. La Première Guerre mondiale fait apparaîtrenotamment les mines, l'artillerie lourde, l'aviation de guerre et les gaz asphyxiants (Ypres 1915).1914-1918 devient une guerre d'usure. Pour soulager la Russie, lesFranco-Anglais essayent de s'emparer des Dardanelles (janvierfévrier1915). Le front occidental de «la Grande Guerre» voit se succéderdes offensives des alliés. En 1916, les Allemands attaquentVerdun. Cette bataille est l'une des plus sanglantes de l'Histoire de1914-1918 et durera jusqu'en juin.Les souffrances endurées commencent à peser. L'offensive françaiseinfructueuse du «Chemin des Dames» déclenche une vaguede mutineries. La révolution éclate en Russie et provoque la paixséparée de Brest-Litovsk.L'année 1918 est décisive. Libérés à l'Est, les Allemands attaquenten Picardie et en Flandres. Foch se voit confier le commandementde toutes les armées. Les Allemands attaquent en juillet 1918 enChampagne, mais sont arrêtés sur la Marne (deuxième bataille dela Marne). En juillet 1918, le Maréchal Fochlance une contre-offensive qui donne le signald'un recul progressif des Allemands. La révolutionéclate à Berlin, l’empereur Guillaume IIabdique, l'armistice de «la Grande Guerre»(1914-1918) est signée à Rethondes le 11novembre.27% des hommes entre 18 et 27 ans sont morts en France lors de la première guerre mondiale. Onpeut ajouter le nombre de blessés : 2 800 000. Au lendemain du 11 novembre 1918, un véritable courantdu «plus jamais ça» se fait entendre. Et pourtant… le traité de Versailles finit par avoir le goûtd’une victoire inachevée et d’une paix incertaine. L’armistice durera vingt ans.Cérémoniedu 11 novembre 2008Eglise Saint-Leu/Saint-Gilles9h - Messe du Souvenir -Espace Claire Fontaine10h15 - Cérémonie interreligieuseHôtel de Ville11h30 - RassemblementCérémonie des couleursHymne national avec le «Réveil deSaint-Leu»Constitution du cortège et départ vers lecimetièreCimetièreDiscours des représentants des ancienscombattants : Souvenir français et UNCMessage du ministre lu par SébastienMeurantLecture d’une lettre d’un poilu par deuxélus du Conseil municipal d’enfantsSquare Leclerc12h30 - Minute de silenceRecueillementEn ligne de mire20 novembreArrivée du beaujolais nouveau21, 22 et 23 novembreLes métiers d’Art à la Croix Blanche etaux Dourdains22 novembreJournée de l’Arbre à partir de 9h30devant la mairieConte en fête à la bibliothèqueDans Ma VilleLE JOURNAL DE SAINT-LEU-LA-FORÊTNOVEMBRE 2008 | N°3.p 8Les nouveauxatoutsdu commercelocalp 10Evènementà la Croixblanche10 millions de morts, essentiellement des militaires, dont 1,7 million d’Allemands et 1,3 million deFrançais. Ce chiffre représente une moyenne de 900 morts français chaque jour. 6 millions de combattantssont très sérieusement blessés. Parmi eux, les "gueules cassées" souffrent de terribles mutilations au visage.D’autre part, l’immense majorité des pertes ayant concerné des hommes jeunes (de 19 à 40 ans), desséquelles démographiques profondes apparaissent : déséquilibre hommes/femmes et vieillissement conséquentde la population.Beaujolais (et cortège de charcuteries fines)offert par les commerçants du marché29 novembreSydney Bechet Memory All Stars à laCroix blancheHôpital 104Entre 1914 et 1918, l’hôpital 104 fut l’un des nombreux hôpitaux auxiliaires qui fonctionnèrent grâce à l’Uniondes Femmes de France, l’une des trois grandes associations de la Croix Rouge. Installé dans les locaux del’école Saint-Joseph, qui comprenait les actuelles Maison consulaire et école du Village et se prolongeait parun parc jusqu’à la rue Pasteur. De 25 lits, l’hôpital passa à 75 lits en 1917. Plus de 2000 poilus furent soignésà l’hôpital 104 et deux des dix-neuf hommes qui y décédèrent reposent sous le monument aux mortsdu cimetière.Madame Macaigne, honneur des Saint-loupiensA côté de celles et ceux qui se sont battus pour la France, Sonia de Kachperov plus connue sous le nom deMadame Macaigne, est une figure qui compte. Docteur en médecine, cette jeune femme d’origine russe avaitépousé Maxime Macaigne, qui était médecin-chef de l’hôpital militaire à Versailles. Bouleversée par lesconditions de transport des blessés, elle allait imaginer des pavillons démontables à installer à l’arrière desfronts, et qui étaient dotés de tout le matériel nécessaire avec salles d’opération et de radiographie. Ce furentles premiers hôpitaux mobiles. Les Macaigne, habitèrent à Saint-Leu-la-Forêt jusqu’en 1941, et firent don àla ville de leur propriété de l’avenue du Parc.Pour l’éternitéIl a été recensé 153 tués à Saint-Leu-la-Forêt, soit 4,1% d’une population de 4000 habitants (chiffre 1911).Le monument aux morts du cimetière fut inauguré en 1921.Les noms de 128 autres sont lus lors des cérémonies du 11 novembre.A la mairie, dans l’église et dans la salle paroissiale de la rue Ernest Renan, d’autres plaques font mentiondes Saint-loupiens morts pour la France.Une nouvelle ville, un nouveau nomIl a fallu attendre la guerre 14-18 pour que le conseil municipal, sous l’impulsion de son maire, Emile Aimond,parvienne à faire triompher l’idée d’un nom à nouveau modifié pour faire oublier le Taverny qui lui collait à lapeau et alimentait bien des confusions.Un décret ministériel du 14 octobre 1915 accepta le nom de Saint-Leu-la-Forêt.Du 6 au 14 décembre26ème salon d’Art pluriel6, 10, 13 17 décembreAteliers créatifs à la Maison consulairesur le thème des légendes13 et 14 décembreMarché de Noël place de Culcheth15 décembreJean-Luc Lemoine à la Croix blancheDu 20 décembreau 5 janvier 2009Vacances de NoëlDirecteur de la Publication : Sébastien MeurantDirecteur de la Communication : Yohann EtoréRédaction, photos : Olivier Plantecosteet Service de l’action culturelle, 01 61 35 12 30Site : www.saint-leu-la-foret.frCréation, mise en page : Recto VerseauImpression : Gestion GraphicDépôt légal en cours.Ce numéro a été imprimé à 8000 exemplairesPapier développement durablreVers le vertClassement de la forêt l recyclage l consommation llogement l transport l développement durable lwww.saint-leu-la-foret.frp 1611 novembre :90 ans après

4| DANS MA VILLE | SUR LE VIF | | DANS MA VILLE | SUR LE VIF |5Nuisances aériennesLe samedi 20septembre dernier,SebastienMeurant accompagnéd’unedélégation d’élussaint-loupiens étaitsur l’esplanade duTrocadéro à Paris,avec 94 collègues,toutes tendancesconfondues, des communes proches desaéroports de Roissy Charles-de-Gaulle et duBourget. Ces derniers ont tenu un conseil municipalgéant pour un vote solennel contre les vols de nuit.Munis de banderoles estampillées: «Stop aux nuisancespermanentes de Roissy et du Bourget»,«arrêt des vols de nuit» ou encore «pour un cielsans décibels», maires, associations, ainsi que riverainsont souhaité lancer un signal fort aux pouvoirspublics. L’occasion également de rappeler que l’aéroportde Vatry, à proximité de Reims, était à mêmede soulager en partie l’Ile-de-France de nuisancesinsupportables.A 18 ansPour voter en 2009, inscrivez-vous au Service électionsmuni de : pièce d’identité en cours de validité,justificatif de domicile de moins de trois mois (quittanceloyer, facture EDF…). Si vous êtes logé chezun tiers : votre pièce d’identité, une attestation d’hébergementsignée de votre hébergeant, copie de sapièce d’identité, justificatif de domicile à son nom,un courrier prouvant que vous êtes logé chez lui.Prochaines élections : Européennes en juin 2009.Service élections : 01.30.40.22.11GrèvesSuite au mouvement de grèves des personnels del’éducation nationale le mardi 7 octobre, la ville soucieusedu maintien du service public, avait prévu demettre en place, le cas échéant, le dispositif de droitd’accueil des enfants. Le recours au dispositif n’apas été nécessaire. Il est mis en œuvre quand 25%des enseignants d’une même école participent aumouvement de grève. Le Service éducation secharge alors de suppléer aux absences, en plaçantdu personnel communal dans les établissementsconcernés.Gymnase Jean MoulinUne réhabilitation de plus de trois millions d’eurosquand la construction d’un gymnase aurait étémoins coûteuse et des mal-façons dont on ne finitpas de mesurer les conséquences : panneauxsolaires inadaptés, taux de légionelle dangereux,fermeture des douches, installation de bungalowsmobiles. Après avoir rapidement réagi à l’avertissementdes experts et répondu promptement auxinquiétudes des utilisateurs du gymnase JeanMoulin, la ville a décidé d’entamer des actions enréparation pour le dommage causé aux Saint-loupiens,du fait de la non efficience de l’équipementlivré suite à la réhabilitation.Cantine scolaireContrairement à ce qu'a déclaré la FCPE, les tarifsde prestations périscolaires n'ont pas augmenté de"plus de 5%" mais de 3,3%.Il faut rappeler que la revalorisation de toutes lesprestations périscolaires s'effectuent à l'année scolaire,en septembre. Les tarifs appliqués depuis2002 correspondent au taux moyen de l'inflationconstaté sur douze mois (de mai à mai, soit 3,3%cette année). Une revalorisation qui place Saint-Leu dans une fourchette de prix tout à fait raisonnable,comparativement à ses voisines.• Saint-Leu-la-Forêt : 4,06 1• Taverny : 4,27 1• Saint-Gratien : 4,56 1• Eaubonne : 4,78 1Cercle hippiqueDepuis le 1er octobre, le club privé «Le cercle hippiquede Saint-Leu-la-Forêt» est fermé par voie d’arrêtémunicipal suite à l’avis de la commission desécurité. Au regard des dangers élémentaires auxquelssont exposés les visiteurs, la réouverture deslocaux au public ne pourra intervenir qu’après unemise en conformité de l’établissement (par le propiétaire)validée par la visite de la commission de sécuritéet de l’autorisation délivrée par arrêté municipal.Renégocier les empruntsA la veille de clôturer son budget pour 2009, la villeétudie les meilleures solutions pour maîtriser les risquesliés à la souscription de prêts. La dernièrerenégociation date de septembre 2007 et fait pesersur le budget à venir (pendant 14 ans à partir demai 2008) des contraintes redoutables. Améliorerdemain la situation financière impose dèsaujourd’hui la renégociation des emprunts ditsstructurés. La dette de la commune comprend troistypes de prêts :20% d’emprunts à taux fixe offrant une excellentesécurité puisque le montant annuel de remboursementsouvent constant est parfaitement prévisible40% d’emprunts à taux variable moins stable maisdont l’évolution des remboursements est statistiquementprévisible40% d’emprunts dits structurés dont le taux varie dusimple au double sur des critères difficilement prévisibles.Ces emprunts qui seraient mortels pourune entreprise se révèlent toxiques donc dangereuxpour les finances de la villeLogements réhabilités17 logements vont être réhabilités très prochainementrue de Boissy dans un immeuble qui comptedeux entrées : l’une au 2-4 rue de Boissy et l’autre au135 rue du Général Leclerc. Réhabilitation encore,au 94 rue du Général Leclerc de 5 logements.Un nouveau Directeurgénéral des servicesAprès Laurent Gassiot, les fonctions de DGS sontexercées par Jean-Jacques Fréjaville, qui officiaitprécédemment à Ermont.Elections prud’homalesVoter, c’est agir ! Le 3 décembre prochain, vousêtes appelés à élire vos futurs conseillersprud’hommes, dans les collèges «Salarié» et«Employeur». En faisant respecter le droit du travail,les conseillers prud’hommes sont les garantsd’une relation juste entre salariés et employeurs.Ces élections prud’homales représentent un enjeusocial majeur et sont essentielles, pour vous et pourl’entreprise. En cas de désaccord lié à l’applicationd’un contrat de travail, elles permettent à chacun -employeur, salarié, demandeur d’emploi - que celuicisoit tranché par des juges issus du monde professionnel.Les listes des candidats peuvent être consultées enmairieVisite du préfetPaul-Henri Trollé, préfet du Val d’Oise, s’est renduà Saint-Leu-la-Forêt le 3 octobre dernier pour unevisite de la ville. Guidé par Sébastien Meurant,accompagné pour l’occasion d’une délégation duConseil municipal, le préfet a pu découvrir les différentsaspects de la cité : ses spécificités (lessentes, le souvenir napoléonien), ses quartiers(La Plaine, les Tannières, le Centre-ville, lesCoteaux…) et s’entretenir avec le maire sur les dossiersen cours (Jean Moulin, l’intercommunalité)Rappelons que le préfet est le dépositaire de l’autoritéde l’État dans le département. Il demeure responsablede l’ordre public : il détient des pouvoirsde police qui font de lui une "autorité de policeadministrative". Il est le représentant direct duPremier ministre et de chaque ministre dans ledépartement. Il met en oeuvre les politiques gouvernementalesde développement et d’aménagementdu territoire à l’échelle du département. Chefde l’administration préfectorale, le préfet disposed’un cabinet et d’un secrétariat général.L’organisation-type d’une préfecture comprend troisdirections (réglementation, affaires décentralisées,action de l’État).La poste bougeD’ici la fin de l’année, la poste principale va déménager.Le temps de la réhabilitation de ses bureaux,la poste va s’installer pour quelques mois dans lesanciens locaux de la police nationale, squareLeclerc.Sport d’attacheLa ville s’est engagée à offrir aux Saint-loupiens de tous âges, lapossibilité de pratiquer librement un sport en dehors du cadreassociatif. L’installation d’aires de jeux et d’évolution est prévuedès l’an prochain.«Une pratique du sport visible et facile». Pour Pascal Rochoux, adjoint au maire encharge de la jeunesse et des sports, il s’agit de répondre à un vrai besoin desSaint-loupiens. Pour l’élu, «la pratique sportive, notamment par les plus jeunes,passe par le développement de structures d’accueil de meilleure qualité,qui répondent à la fois au souci d’environnement, à la diversité des sensibilitéssportives et à des questions élémentaires de santé publique».Ces aires de jeux intégrées au paysage urbain seront destinées aux adolescents,jeunes adultes et adultes. Il est également prévu d’installer, quand l’emplacementle permet, des jeux pour les enfants (toboggan, chevaux à bascule…)qui favoriseront la rencontre de toutes les générations au cœur mêmedes quartiers.En plus d’être un moyen idéal pour découvrir certains sports et permettre leurpratique sans contrainte, ces aires ont vocation de lien social indispensable.Elles permettent aux jeunes de se retrouver tout en se dépensant physiquement.Autre avantage, l’implantation de ce type d’équipement dans les quartiers,évite l’usage systématique de son véhicule pour aller faire du sport.Les premières pistes retenues sont les suivantes :Le «city stadium» : espace clos de dimensions variables en fonction de la surfacedisponible. Différentes variantes : basket, foot, hand et buts supplémentairesainsi que table de ping-pong,Skate park avec différents modules composés pour skate, Roller et BMX,parcours de santé pour toutes les catégories d’âge, plateau d’évolution (poursports collectifs et athlétisme)Pour l’instant, il est acquis que le plateau d’évolution (multisports) avec pisted’athlétisme et terrain de foot en synthétique (en lieu et place du terrain stabilisésur le site de Jean Moulin), sera rapidement programmé.Les espaces situés derrière les Dourdains et la MLC font aussi partie des projetsà très court terme.Il faut signaler que ces investissements qui sont largement subventionnés parle département, la région, les ministères, les fédérations sportives, l’intercommunalitéplus des financement privés (qui restent à déterminer) ne génèrentpas de budget de fonctionnement.Quelle odeur !Depuis de nombreuses années, des odeurs désagréables refont surface à certainsmoments. Force est de constater, que rien n’a été fait pour remédier auproblème des odeurs, peu engageantes pour certains commerces, et pourtous ceux qui ne se résignent pas à subir cette puanteur. Des études initiéespar la nouvelle municipalité relèvent que ces mauvaises odeurs sont dues à ungaz, l'H2S, produit lors de la stagnation des eaux usées. Ce gaz "sort" par lesavaloirs situés au niveau des trottoirs et dont la fonction est de recueillir leseaux lors des pluies.La stagnation des eaux usées se fait principalement en domaine privé, auniveau des fosses septiques qui décantent les matières avant leur rejet enréseau public.Le centre ville est particulièrement concerné par ce problème car le réseau yest principalement unitaire. Cela signifie que la même canalisation mêle eauxusées et eaux pluviales. Les avaloirs sont donc raccordés sur un réseau oùsont rejetées les eaux issues des fosses septiques, où l'on retrouve le fameuxH2S. Il existe sur le territoire communal de nombreuses habitations équipéesde fosses septiques souffrant d'un mauvais raccordement. Les eaux issues deces fosses sont rejetées dans un réseau «eaux pluviales» malgré la présenced'un réseau «eaux usées» séparatif. Même cause, même conséquence : certainssecteurs, malgré un réseau séparatif connaissent des problèmes de«mauvaises odeurs».Les solutions sont complexes. Sur le long terme l’accent sera mis sur la cause, tandisque sur le court terme, seules les conséquences seront prises en considération.L'action à long terme consisterait à sensibiliser les propriétaires et faciliter lamise en conformité des raccordements des habitations (tout en améliorant lesréseaux publics avec notamment la mise en place du réseau séparatif).L'action à court terme consisterait à limiter les possibilités de résurgence dugaz, en le piégeant à l’intérieur des réseaux. Par exemple, en mettant en placedes siphons sur les avaloirs. Le projet à l'étude nécessite une inspection cheztoutes les personnes concernées et une première phase de travaux est attenduefin 2008 / début 2009. Les inconvénients d’une telle opération sont leseffets secondaires liés au H2S.En particulier le risque de dégradation des réseaux. Car le fait de contenir legaz entame de manière importante la durée de vie des réseaux.Affaire à suivre.Le prix du tagSi le coût est énorme pour les particuliers et pour les collectivités locale, il n’estpas moins conséquent pour leurs auteurs quand il se font prendre. C’est le casd’un jeune Saint-loupien pris en flagrant délit de vandalisme. Le tag est interditpar les articles 322-1 et 322-2 du code pénal (destructions, dégradations etdétériorations ne présentant pas de danger pour les personnes). La peine prévueest une contravention de 3.750 1 au maximum pour les immeubles privés,et atteint 7.500 1 dans le cas de bâtiments publics ou classés. Les tags à répétitionentraîneront une enquête, et les responsables seront condamnés à despeines de nettoyage, dans le cadre des travaux d’intérêt général.Théâtre et non violenceDans le cadre du CISPD (Conseil intercommunal de sécurité et de préventionde la délinquance), sur le thème de la violence dans les relations filles-garçons,une centaine d’élèves du collège Wanda Landowska, issus de cinq classes,prendra part le 25 novembre à la Croix Blanche à la pièce «Arrête tu mefais mal» par la troupe «L’effet théâtre» d’Arcueil. Un moment de théâtre interactifqui tient à la fois du débat et du forum, avec une trame écrite qui laissedes espaces ouverts pour susciter la réaction des adolescents.Hustertriomphe à laCroix BlancheUne “standing ovation” pour legrand comédien qui donnait unereprésentation exceptionnelle de«Waterloo» à la Croix Blanche le20 octobre dernier. L’occasionpour Sébastien Meurant desaluer la valeur éducative et culturellede cette manifestationcoorganisée par la ville etl’association «Saint-Leu CulturePassion».Saint-Leu-la-Forêt solidaireLes adjoints au maire Solange Vibert, Marie-Christine Baptendier et DidierChristin ont participé à une cérémonie religieuse à la mémoire des victimes ducyclone Nargis au Myanmar et du séisme en Chine en présence de l’ambassadeurde Birmanie, de la famille royale Lao et du patriarche PrakhuVinaythone Savat Nitsaybandith du Centre culturel boudhique de Saint-Leu-la-Forêt.Permanence du maireSébastien Meurant reçoit les Saint-loupiens :Samedi 29 novembre - 8h30 - 11h30Sans rendez-vous

6| DANS MA VILLE | ÇA NOUS INTERESSE | | DANS MA VILLE | ÇA NOUS INTERESSE |7Saint-Leu-la-Forêt vers le vertLes couleurs de Saint-Leu-la-Forêt, le bleu et le vert, s’épousent jusque dans son logo, au pied du clocher.Les questions d’environnement sont en filigrane des décisions politiques et engagent notre responsabilité decitoyens dans le cadre du développement durable. Mieux qu’une mode : un mode de vie.Bientôt pénétrées de réseaux numériques, interactives, communicantesou encore préoccupées par leur caractère écologique, nos communeschangent et n’ont pas fini de vivre des modifications remarquables. 80%des Européens vivront dans des zones urbaines d’ici à 2020. Cette évolutionfera peser une pression supplémentaire sur l’infrastructure urbaine existante.Saint-Leu est certes une ville de taille moyenne, qualifiée de tranquille mais quipeut penser que notre ville est définitivement charmante ? La qualité du cadrede vie dans un territoire s’exprime au croisement du respect de l’environnement,de la cohésion sociale et d’une vie économique durable. C’est aussi cequi contribue à rendre une ville attractive dans la durée pour les habitants, lesemployés, les entreprises. En ce sens Saint-Leu-la-Forêt connaît et connaîtrales mêmes interrogations que les villes voisines.Dans quelle mesure le développement durable est-il une prioritéde la gestion municipale ?Avec Sébastien Meurant, nous croyons que notre ville en matière d’environnement,doit avoir valeur d’exemple et viser une excellence, ce, qui compte tenude ses atouts intrinsèques, est largement à sa mesure. Le développementdurable est désormais une sémaphore dans notre conscience politique. Il nousfaut maintenant cultiver, à notre échelle, ce qui peut asseoir son installationdans nos mentalités. On n’échappera pas à cette vision globale et locale, quiintègre trois dimensions étroitement liées : l’économie, l’environnement et laresponsabilité sociale.Saint-Leu-la-Forêt est elle en retard de décisions fondamentales ?Les comparaisons sont souvent réductrices. Reste que la ville a pris la mesurede la nécessité, voire de l’urgence de responsabiliser tous les acteurs du développementdurable. Les élus, les entreprises et tous les citoyens.Notre monde connaît une crise d’identité qui sème le doute. Mais il y a un endroitoù nous devons et où nous pouvons tous nous retrouver, c’est l’obligation depérenniser ce développement. Nous, élus, nous devons veiller au cadre qui favoriseles modifications, dans nos comportements, nos consommations. LeGrenelle de l’environnement est à ce titre très clair. Les villes sont stratégiquementl’endroit où se diffusent le mieux les modèles de comportement citoyen.Certes, l’aménagement durable de la ville porté par les nouvelles réglementations(schémas d’aménagement, plan local d’urbanisme, politique de la ville),apporte des réponses à des enjeux collectifs majeurs en terme d’écologie etde solidarité, qui concernent la vie de tous les habitants et acteurs du territoire.Mais pour qu’il ne se limite pas au simple décorum, les choix en matière d’urbanisme,de transports, d’amélioration de l’habitat, de mixité sociale et culturelle,doivent être clairement portés par un projet politique et collectif.L’économie ne peut plus ignorer les paramètres écologiques, pas plus quel’écologie ne peut mépriser le fonctionnement du marché. Cette nouvelle équationexplique la nécessité de mutualiser le plus possible les moyens d’investissements.Dans ce sens, l’adhésion à Val et Forêt est extrêmement profitable.La compétence, et la complémentarité qui résulte de chacune des composantes,entrent pleinement en lisse dans la vision de la ville de demain. Le département,la région sont aussi des moyens pour favoriser la symbiose entre écologieet environnement urbain.Densité, mobilité, viabilité, durabilité : les développements de la ville sont compartimentéset clairement énoncés. Qu’il s’agisse de la maison individuelle àbon rendement énergétique, de logements HQE (haute qualité environnementale),des transports à énergie renouvelable, la ville est un écosystème complexe.Le bien-être est bien trop dépendant du microclimat urbain pour que lesélus des villes n’envisagent pas d’abord d’intégrer dans l’intégralité des gestionsles gestes «éco-citoyens», bons pour tous, et donc bons pour la planète.Développement durableC’est le principe considérant que chaque personne doit avoir accès aux ressourcesnaturelles de la terre, qu’elle doit utiliser intelligemment, afin de leséconomiser pour les générations futures. De même, les ressources produitespar l’homme doivent être pensées pour durer. Cette notion inclut, par extension,l’ensemble des politiques qui favorisent le développement économique etsocial, ainsi que la qualité de l’environnement des populations, tout en assurantcelle des générations futures.«Transformer l’éco-devoir, en éco-réflexe»Dans une période de turbulence économique,les avantages du développementdurable font figure de valeurrefuge. Didier Christin, adjoint aumaire en charge de l’environnement,du développement durable et des travaux,revient sur l’éco-citoyenneté que nous devonstous intégrer pour réussir demain.Quels sont aujourd’hui les espaces que la ville peut investirpour donner l’exemple et initier un vrai mouvement ?Pour ce qui est de la vie quotidienne, nous sommes en première ligne pourintervenir sur la transformation de l’éco-devoir en éco-réflexe. Par exemple,pour la consommation d’eau, la collecte et le traitement des déchets ménagersou l’utilisation de son véhicule. Concernant nos objectifs politiques, notre programme,en termes de logement et de transport notamment, prévoit un cahierdes charges qui place les conditions du développement durable au premierplan. Dans le même esprit, le développement économique passe inévitablementpar le développement durable. Mon collègue, Jean-Paul Hubert, vous ledirait mieux que moi, les entreprises de toutes tailles, qui prennent en compteces nouveaux enjeux ont toutes les chances de transformer un certain nombrede contraintes en opportunité de développement. C’est ce que certains appellentdéjà la «croissance verte».Qu’est ce que le Grenelle de l’environnement ?Face à une crise écologique reconnue par tous, les pouvoirs publics ontréuni les 24 et 25 octobre 2007 à Paris (après cinq mois de rencontres etde débats préparatoires) des groupes de travail présidés par des expertset composés de représentants de l'Etat, de collectivités locales et territoriales,du patronat, des salariés, des syndicats et des associations (familles,consommation et protection de l'environnement). Le Grenelle de l'environnementa permis de définir une feuille de route (transport, logements,recyclage…) en faveur de l'écologie, du développement et de l'aménagementdurable qui engage les responsables. Il s’agit pour chacun de prendreen compte les difficultés causées par la pollution, le dérèglement climatiqueet l'érosion de la biodiversité et de changer ses habitudes.Entretien des haiesSaint-Leu-la-Forêt est une ville depromenades. Sentiers, chemins, sentes,routes sont bordés de haies,arbres et autres végétaux dont lesdébordements sont autant d’obstaclesredoutables pour les passants. Ilest rappelé aux propriétaires, que lajolie profusion de leur jardin, ne doiten rien gêner la sécurité des piétonssur les voies publiques, ni la circulationdes promeneurs, ni l’éclairagepublic. Sans oublier la signalisationroutière verticale.Déchets vertsLes déchets verts dûment regroupésdans les sacs en papier TRI ACTIONdistribués par la commune, ou enfagots correctement ficelés dans lespoubelles rondes, seront ramassésjusqu’au lundi 24 novembre. Cesdéchets doivent être déposés sur lavoie publique à partir de 20h la veilledu jour du ramassage.Après cette date, vous avez la possibilitéde les déposer gratuitement eten quantité illimitée à la déchetteriedu syndicat TRI-ACTION située àBessancourt (route de Pierrelaye, CD191) ouverte tous les jours de 10h à18h, et jusqu’à 20h d’avril à fin septembre.Il est possible de faire de l’engraispour le jardin grâce à un composteurà commander auprès de TRI ACTIONN° vert gratuit 0.800.511.202Uniquement à partir d’un poste fixe etdans le Val d’OiseLe CME, l’arbreet la villeSous l’impulsion du ConseilMunicipal d’Enfants, la ville fête l’arbredans l’esprit de la campagne lancéepar les Nations Unies pourl’Environnement (P.N.U.E). «Plantonsun milliard d’arbres en 2008 sur laplanète» est relayée dans le mondeentier, notamment à Saint-Leu (page10).L’arbre absorbe le dioxyde de carbone(CO2), gaz à effet de serre quiest en constante augmentation avecl’accroissement des activités humaines(transport, usine, consommationd’énergie…). Donc, la plantationmassive d’arbres dans le monde estun moyen pour agir efficacementcontre ce type de pollution. Un hectared’arbres peut absorber jusqu’àsix tonnes de CO2 par an.Un calendrier 2009 éco-citoyen sera distribué,place de la mairie, le samedi 22novembre. Il met en lumière les gestessimples pour sauvegarder notre planète.du 14 au 22 novembre 2008Saint-Leu-ma-ForêtLa ville a demandé à l’Etat le classementde la forêt de Montmorency enforêt de protection. La forêt deMontmorency est un massif forestierde 2 200 hectares dont 1 972 hectaresde forêt domaniale située sur unevaste butte-témoin de douze kilomètresde long et quatre kilomètres delarge inscrite dans l’inventaire dessites et monuments naturels dont laconservation ou la préservation présenteun intérêt général. Cette forêtconstitue le premier massif forestierdu Val d’Oise en termes de fréquentationavec quatre à cinq millions devisiteurs par an. Poumon écologiquemajeur de la région, lieu prisé pourles promenades, le sport et les loisirs,c’est aussi un endroit où la faune et laflore sont méticuleusement répertoriées.Le classement apporte la garantie deconservation de l’intégrité des milieuxforestiers et interdit tout changementde la destination forestière des lieux.Il garantit aussi la gestion durable dupatrimoine forestier et la qualité devie pour les citadins.Concernant l’exploitation du gypse- le sous-sol de la forêt deMontmorency abrite la plus granderéserve de gypse d’Europe - si elle nepeut être remise en question, le classementpermettra de mieux contrôlerle remblaiement et d’écarter définitivementtoute possibilité d’exploitationà ciel ouvert. Comme le soulignaitDidier Christin lors du Conseil municipaldu 16 octobre dernier, «une forêtprotégée par un classement présente uneimage attractive en terme de qualité del’environnement et constitue un atoutpour le développement local».Economie d’énergieMieux gérer son budget logement,c’est mieux gérer ses dépenses énergétiques.Le CCAS de Saint-Leu-la-Forêt a organisé une conférence surles économies d’énergie le 28 octobredernier à l’espace Claire Fontaineen partenariat avec EDF, Véolia-Eauet Pact’Arim/Espace info-énergie(amélioration de l’habitat). Au programme,les façons d’intégrer auquotidien des réflexes élémentairesau profit du développement durable.De l’eauA Saint-leu-la-Forêt, nous savonsque c’est une richesse, une ressourcenaturelle. Selon les dernierschiffres du SEDIF (syndicat des eauxd’Ile-de-France), il apparaît que laconsommation a diminué par abonné(non pas par habitant).Explications récurrentes des spécialistes: nous portons une plus grandeattention à notre consommation, lenombre de personne par foyer aconsidérablement diminué et la populationfrancilienne vieillit.150 LitresC’est la moyenne d’eau consomméepar jour par chaque français. Détails :7% pour l’alimentation (6% pour lacuisine et 1% pour la boisson)39% pour le bain20% pour les sanitaires12% pour le linge10% pour la vaisselle6% pour la voiture et le Jardin6% pour diverses utilisationsLogements sociauxDans un cadre paysager qui privilégiela préservation des arbres, 50 logementssociaux seront construits avenuedes Diablots et rue MauriceBerteaux. La première trancheconcerne le 17 avenue des Diablots,soit 35 logements avec au rez-dechaussée,l’installation du nouveaurestaurant du groupe scolaire MarieCurie (700m 2 ). La livraison est envisagéefin 2010/début 2011. Ladeuxième tranche, au 29 rue MauriceBerteaux, qui prévoit 15 logements,commencera après la livraison des35 premiers appartements. Laconception des immeubles s’inscritdans une politique concrète de développementdurable, qui doit inaugurerun nouveau modèle d’habitation,dans le choix des matériaux, dansl’inscription architecturale liée à laréalité urbaine et en utilisant l’énergierenouvelable pour le chauffage etl’eau chaude des sanitaires. Pourcette raison, le projet initié en 2006-2007 a été amélioré dans ces moindresdétails.Il faut noter les panneaux solaires etla toiture végétalisée, avec orientationplein soleil. La valeur d’exemplesied également à l’école Marie Curie,équipement public, dont les dépensesénergétiques ont été envisagéesde façon scrupuleuses : elles serontmoins coûteuses et moins polluantes.Animal nuisibleSaint-Leu-la-Forêt est à proximité dela forêt et des renards peuvent s’introduiredans votre jardin. Si vous lesavez observés, il ne faut surtout pasles nourrir, ils peuvent se révéleragressifs.En pareil cas, les services techniquesvous indiqueront les coordonnéesd'un piégeur agréé par la préfecture(gratuit). Ces piégeurs interviennentégalement pour les fouines et lesbelettes. Quand il s'agit de sanglier, ilfaut faire appel à un lieutenant de louveteriequi est habilité à chasser cetanimal. Pour réguler les cheptels enforêt de Montmorency, la préfectureplanifie avec l'ONF (Office Nationaldes Forêts) et l'ONC (Office Nationalde la chasse), des chasses administrativesvisant à réduire les populationsde sangliers, de chevreuils, derenards. Ces battues administrativess'effectuent le jeudi à partir du moisde novembre. Leurs dates sont renduespubliques afin d’informer lespromeneurs des risques encourusdans certaines zones et de leur eninterdire momentanément lafréquentation.14 journées de chasse administrativeauront lieu tous les jeudis àpartir du 6 novembre 2008, horsvacances scolaires.Le tri sélectifBien trier ses ordures ménagères est l’undes premiers gestes éco-citoyens. Rappel.Bac à couvercle jauneEmballages vides (tels que bouteillesd'eau, de lait, flacons ménagers, flaconsde produits de toilette, aérosols,conserves, boîtes et suremballagesen carton...) et journaux magazines.Collecte une fois par semaine le soir(secteur A le vendredi et secteur B lejeudi). Sortie du bac à partir de 17h.Bac à couvercle vertBouteilles, bocaux et pots en verrevides et sans bouchons ou couvercles.Collecte tous les 15 jours lematin (prochaines collectes dates 13et 27 novembre quelque soit le secteur).Sortie du bac la veille au soir àpartir de 20h.Bac à couvercle grenatDéchets résiduels (tout le reste).Collecte 2 fois par semaine le soir(secteur A les lundis et jeudis et secteurB les mardis et vendredis). Sortiedu bac à partir de 17h.Rue des écoles et rue Jean Jaurès le passagedu camion de collecte des orduresménagères est souvent dans l’impossibilitéde circuler. Il est donc recommandéaux riverains de faire extrêmement attentionau stationnement et à la gêne éventuelleoccasionnée.Ramassage des encombrantsSeuls sont collectés l’électroménager,les meubles, les matelas, les cycles.Sont interdits les gravats et lesdéchets toxiques (batteries, peintures,solvants, pneus). Vous pouvezles déposer à la déchetterie deBessancourt tous les jours de 10h à18h muni de votre badge. Lesencombrants doivent être sortis laveille au soir du jour de la collecte(tous les deux mois) à partir de 20h.Pour connaître votre zone, unecarte est disponible sur le site dela ville ou renseignements au01.30.40.22.53

8| DANS MA VILLE | ON EN PARLE || DANS MA VILLE | J'AIME |9Création d’une mission pourle développement économique localAprès plusieurs années d’une passivité grave de conséquences, la ville veut installer un nouveau plande dynamisation des activités économiques établi avec les commerçants et les entrepreneurs.Une mission vient d’être créée pour mettre en œuvre les orientations décidées par la municipalité.Jean-Paul HubertJuan Diaz Del Canochargé de mission Juan Diaz Del Cano.Le ton est donné. «Le commercemérite tous nosefforts !»Sébastien Meurant, l’a dit et répété,la taxe professionnelle est autant unbaromètre de bonne santé, qu’unerecette supplémentaire non négligeablepour la commune. Dans cetesprit, Jean-Paul Hubert, adjoint aumaire en charge de l’économie, dudéveloppement local et de l’emploi,a souhaité pourvoir la ville d’unemission développement économique.C’est chose faite depuis septembre,avec la nomination d’unDepuis de nombreuses années, le développement économique était réduit à saplus stricte expression, allant même à l’encontre des intérêts des commerçants.Pour Jean-Paul Hubert, «il s’agit de mettre en place le cadre d’un nouveau rapportau développement économique local, plus conforme aux diversités et prochedes acteurs économiques, dans leurs attentes et dans leurs préoccupations».Car si aujourd’hui, la nouvelle municipalité entend contribuer au regain devitalité du commerce local, c’est qu’elle a pris pleinement la mesure desdifficultés rencontrées par nombre de commerces d’utilité publique.Le commerce, c’est la vie dans la ville : des services de proximité et du lien social.Nouveaux commerçants,nouvelles énergiesTandis que certains s’installent, d’autres se déplacent.Mouvements de circonstances pour un commerce de proximité.Accords Intérieurs43, rue du Général Leclerc - 01.39.60.12.92Nulle par ailleurs3 place de la Forge - 01.39.95.17.85Restaurant HelinCentre commercial «Les Diablots» - 01.39.60.41.57Julien Lagelée - Tapissier décorateur16, avenue de la Gare - 01.39.97.73.18Kiki Cross39, avenue de la Gare - 01.39.95.73.64Révolution Fitness5, place de Culcheth - 06.13.55.07.35La revitalisation du commerce local implique une cohérence et une énergiecommune dans tous les moyens envisagés .Pour cette raison, à l’issue de la réunion exceptionnelle du 21 octobre dernier,tous les intéressés, en présence de représentants de la chambre de commerceet de l’industrie (CCI), de l’ACAPLI, avec en tête son président, Jacques Douaud,ont passé en revue les point forts et les faiblesses des différents pôles économiques.Après avoir identifié des pistes encourageantes, Ils ont unanimementdécidé de travailler ensemble pour améliorer l’attractivité des services et optimiserleurs atouts. Un premier rendez-vous qui augure d’un esprit d’entreprendreUn interlocuteur pour le commerce localJuan Diaz Del Cano est l’interlocuteur privilégié des acteurs économiques de laville. Homme de terrain, de dialogue, son rôle est d’être à l’écoute des commerçants,des entrepreneurs et de travailler en étroite relation avec eux et l’ACAPLI,l’association qui les représente. Sous l’impulsion de la municipalité, ses missionssont les suivantes :- Promouvoir et animer le commerce local,- Piloter les actions initiées par la ville pour développer la diversité des enseignes,- Mettre en place les outils d’évaluation de l’activité commerciale de la ville,- Trouver les sponsors et les financements pour les manifestations d’envergure,- Créer le cadre des partenariats public-privé,- Démarcher les annonceurs pour la régie publicitaire qui finance en partie lejournal municipal.Juan Diaz Del CanoPublicité, développement économique local, partenariats public-privé01.61.35.15.63 - cm.deveco@saint-leu-la-forêt.frLes lauréats de la“Charte qualité de l’accueil”Organisée par la Chambre de commerce et d’industriecette charte vise à labelliser les commerces deproximité au regard de critères d’accueil. La qualité deRécompensés le 21 octobre dernier (de gauche à droite) :M. et Mme Anne (Boulangerie de la gare), M. Manenti (Cavavin),Mme Didisse (Le bistrot gourmand Pépita), M. et Mme Mondher(La ferme de St Leu)l’accueil est primordiale dans l’exigence croissantedes consommateurs. Ces derniers souhaitant voir misen place des indicateurs clairs, précis et fiables. Pourles commerces, il s’agit d’un véritable outil de dynamismeet de communication. Pas moins de sept commercesSaint-loupiens sont déjà concernés par cettecharte qualité : Axa assurances (M. et Mme Douaud),le Bistrot Gourmand Pépita (Mme DominiqueDidisse), le boulanger de la gare (M. et Mme OlivierAnne), Cavavin (M. Antonio Manenti), la ferme deSaint-Leu (M. et Mme Mondher), l’institut de beauté«Douce’ Heure» (Mme Anne-Laure Fourret-Rigogne),Marché Plus (M. et Mme Vang).0.820.078.095 (0.12 euro TTC/min)www.versailles.cci.frEt viendront les Marquises…Chacun rêve de gagner du temps. Tellement de choses à faire,tellement de gens à voir. Pascal Rochoux, adjoint au maire encharge de la jeunesse et des sports, sait qu’il peut jouer la montre,mais qu’à l’arrivée, le verdict appartient aux autres.Il pense alors à la possibilité d’une île pour se poser, et voirles derniers grands cocotiers passer*.Il parle vite. Ilcourt. Il estcommercial.Il fait la route.Moins souvent.Il voit dupaysage, il rencontredes gens.De la circulation.Certainesnouvelles luiparviennent. Lesflashs à la radio.La voix duprésentateur dujournal l’accompagne.Le portablen’est jamaistrès loin. Pascal Rochoux est en contact.Il appelle, il répond. Il bouge. Un homme pressé,de ceux qui ne se laissent pas impressionner parles montres molles de Salvador Dali.Et tant pis pour ces trains qui n’arrivent pas,même à la gare de Perpignan.Sa vie, c’est beaucoup sa famille. Une épouse rencontréeil y a 25 ans, cinq enfants, quatre garçons,une fille. Le premier a 21 ans, le dernier17 mois.Très longtemps, il a résisté à l’idéede s’engager, et puis après douzeannées de vie à Saint-Leu-la-Forêt, ils’est pris par la main. «Je me suis dit :j’y vais ! J’ai envie de faire bouger la ville,que des choses se réalisent. J’en ai parléà mon épouse. Etre élu, cela demande unréel investissement personnel. La moindredes choses, c’était de prendre ladécision à deux. Elle a compris quec’était important pour moi, et je crois,que mon engagement est un peu le sien».J’aime«Ma femme est à la maison». A ceux quilui diraient qu’il s ‘agit d’une visiondroitière de la famille, proche de lacaricature, il répond qu’il s’agit simplementd’une philosophie de vie quin’a pour objectif que l’intérêt desenfants. Il mesure justement l’ampleurde son rôle. «Elle n’a pas suffisamment de tempslibre, ce temps, qui est nécessaire pour retrouver sesmarques. A l’occasion de mes déplacements, je peux mecouper du monde, je peux faire des abstractions, qui merendent plus essentielle encore ma vie de famille ».A cet emploi du temps, il impose une granderigueur. «Pas de place pour le hasard», dit-il en riant.«J’aime pas les mauvaises surprises, je déteste être prisau dépourvu.»On imagine volontiers qu’il fut un jeune hommesérieux, surtout quand il rappelle «j’aime pas lesboîtes de nuit». Quel jeune homme était-il ? A partles Pink Floyds et le sport ? la politique ?«J’avais presque 18 ans en mai 1981. Je n’aurai pas votéMitterrand. Avec le recul, je crois que c’était plutôt un bonLa franchise, l’entrecôtesauce-bordelaise, levert (la couleur),Richard Dacoury,Michael Jordan, le ski,les grands-espaces, lacivilisation américaine,les voyages, les stylosplumes,les PinkFloyds, la voile, le senspratique, les nouvellestechnologies, Brel,New-York, Emile Zola,Paris, Raphaël(le chanteur).*Paroles tirées de la chanson de Jacques Brel, “Les Marquises”.président même si je ne partageais pas ses idées. Je n’aipas de carte, je vote à droite mais je n’appartiens à aucunparti. Je sais simplement que le capitalisme qui marche,c’est celui qui prend en compte le devenir des hommes».Alors quand il parle des Etats-Unis, ce grand paysqu’il aime dans sa démesure. Il n’hésite pas à direque pour les élections de 2008, il préfère Obama àMc Cain.Aujourd’hui la politique pour Pascal Rochoux, c’estSaint-Leu-la-Forêt, le sport et la jeunesse. «Noussommes en train de mette en place une vraie culture dusport, pour donner l’envie à tous les Saint-loupiens depratiquer un sport. Pour cela, il faut ouvrir des espaces àvocation multisports, libres d’accès et disposer d’équipementsde qualité. La ville qui s’implique beaucoup dansce projet peut compter sur un service des sports qui a devraies compétences, et qui n’ aura plus destin à déléguerà d’autres ses missions de service public».Chaque jour ou presque, Pascal Rochoux rejointson bureau des Dourdains, passe en revue lesplannings, prend des nouvelles et surtout veille àce cahier des charges qui concerne les associations,les écoles et les personnels.«Je regarde tout. Je ne laisse rien passer. Je veux voir. Sije m’implique, je ne le fais pas à moitié. Je fonctionnecomme ça. De la même façon, Je crois être proche desgens. Certains me le reprochent maisj’assume. On me dirait distant, j’assumeraismoins. Il ne faut jamais oublierles hommes ! C’est pour ça que j’aimetant les chansons de Jacques Brel. Ilparle de lui et en même temps il parletellement bien des hommes et des femmes,de leur misères, de leurs forces,de leurs amours.»Son poste d’observation a longtempsété le sport. «Cela vous obligeà développer une vision du jeu et à anticiper».Il a été un bon basketteur.Ailier ou meneur de jeu. Il a joué de7 ans jusqu’à 38 ans. Jusqu’ennationale où il a pu découvrir lesexigences du sport de haut niveau.Quatre à cinq entraînements parsemaine. A Bessancourt, Villiers-le-Bel, Gonesse… et même en Suissedurant ses études de commerce.De ces années, il a gardé une conviction qui continuede l’animer. «Il n’y a pas plus socialisant et enrichissantque le sport ! Toutes les émotions de la vie sontdans le sport». Pascal Rochoux est un militant doubléd’un homme de terrain. Il n’a pas fini de couriret assure qu’il tiendra le rythme. Ses évasions sontdes jours de silence. Il se souvient de JacquesBrel, de cette silhouette qui grandissait dans unmagnifique tremblement et de son échappée versles couleurs de Gauguin. Immensité et éternité.Un jour, il glissera peut-être sur la mer jusqu’auxMarquises, Atuona et il aura 333 fois le temps deperdre du temps. Son temps.Secours auxsans-abriA Saint-Leu, certains connaissent Michel,Clotilde et les autres. Ils sont visibles. Cinq personnessans abri. Un chiffre stable, mais qui nereflète pas forcément la réalité, puisque lesSDF ont une ville de domiciliation, qui permetde les identifier et de leur ouvrir des droits. Ilarrive donc, comme cet été, que des sans abriviennent sur Saint-Leu, alors qu’ils ont été préalablementdomiciliés dans d’autres villes, quiconnaissent et instruisent leur dossier.Les pouvoirs publics sont souvent démunisface à la complexité des cas. Des décrets imposentaux caisses primaires d’assurance maladiela domiciliation des personnes SDF pourrendre possible l’affiliation à la CMU (couverturemaladie universelle) et à l’AME (Aide médicalede l’état) ainsi qu’à l’ouverture d’autresdroits sociaux tels le RMI, pour un revenu minimumdont on peut imaginer la difficulté d’intégrerle volet insertion. Car il y a bien des sansdomicile fixe et non une seule sorte de personnessans abri. Cette multiplicité de situationspersonnelles est prise en considération par lesdeux assistantes sociales de Saint-Leu-la-Forêt, qui travaillent «en binôme» et se partagentles deux volets : les ressources et la santé.Toutes deux constatent, que ce n’est pas toujoursune question de choix pour la personnequi vit dans la rue. SDF et clochards peuventêtre distingués. D’un côté, il peut s’agir des victimesde la crise économique, et de l’autre, d’individusqui ont vécu des choses si tragiques,que la marginalité est l’ultime rebondissement.C’est le cas de Clotilde, qui a souvent crié sondésespoir dans une violence exaltée parl’ébriété. Par leur engagement, et leur intérêtpour Clotilde, les assistantes sociales de la villeont réussi à sensibiliser le CCAS de Taverny quia en charge son dossier. Chacun peut seretrouver dans celui qui se retrouve en dehorsdu système. Alors à côté de l’aspect purementadministratif, les bureaux du Charme au Loupaccueillent aussi pour parler, boire un café,manger.Au delà du cadre prévu par la loi, un certainsentiment d’impuissance est inévitable. Quefaire ? Les villes ne peuvent être, ni spectatricesdes tragédies individuelles, ni mépriser lesrisques de certains débordements sur la voiepublique. Il peut arriver que des problèmes d’alcoolisationdes personnes SDF, les rendentparticulièrement agressives. Il appartient doncaux villes de prendre des mesures de tranquillitépublique et d’éviter ainsi, tous les risques dedérapages.Service sociauxMaison du Charme au Loup25, avenue de la gare - 01.34.18.33.00Les restos du cœur17, avenue des Châtaigniers - TavernyLe lundi, mardi, jeudi et vendredide 10h à 12h - 01.39.32.01.08La croix rouge42, rue Auguste Gogard - TavernyLe mercredi de 19h30 à 21h - 01.30.40.95.98On peut également appeler le 115.Le SAMU social permet l’intervention dessecours d’urgences en direction des sansabri.

10| DANS MA VILLE | NOS RENDEZ-VOUS || DANS MA VILLE | NOS RENDEZ-VOUS |11BIBLIOTHÈQUEL’heure du conteDes histoires pour que s’écarquillent les grands yeux des petits.Avec Cécile, Annie, Nadège et NellyLes mercredis 12 novembre, 26 novembre, 10 décembre et 7 janvier 2009de 10h30 à 11h pour les enfants de 3 à 5 ans.Le mardi 18 novembre de 17h à 17h45 pour les enfants de 6 à 10 ans.Festival «Le conte en fête»Comme chaque année la manifestation organisée par Cible 95 passe parSaint-Leu avec des spectacles de grande qualité en direction des publics«jeune et adulte». Au programme cette année :Eau, Quel beau voyage !«A pied, à vélo, en voiture ou en bateau, un beau jour, c’est parti pour l’aventure…»Par l’association A la croisée des mots. Pour les enfants de 18 à 36 mois.Samedi 22 novembre à la bibliothèque. Deux séances à 10h et 11h.Sur réservation au 01.34.18.36.83Duo surpriseAvec Hélène Palardy et Nidal Qannari.Pour adultes et adolescents.Les deux gagnants du Grand prix desconteurs de Chavilly-Larue 2008 imaginentune soirée où contes, chansons, musiquesse font forts de nous rassembler.Vendredi 12 décembre à la Croix Blanche, à 20h30Places limitées, sur réservation au 01.34.18.36.83Contes d’hiver par la Compagnie du Chameau«Il était une fois des flocons de neige qui volaient, volaient, volaient parce qu’ils nesavaient rien faire de mieux. Ils descendaient sur la Terre…»Ainsi commence ce spectacle de contes traditionnels des pays du froid.L’ambiance est à la peur, la voix envoûtante de la conteuse, le son entêtant despercussions, et des histoires, entre sourires et larmes. A partager en famille pourles fêtes de fin d’année.Tout public à partir de 5 ansSamedi 20 décembre 2008 - 17h à la Croix BlancheRéservation à partir du 2 décembre au 01.34.18.36.83Club LectureL’esprit de salon pour faire le lit de la littérature.• Jeudi 13 novembre à partir de 17h30 à la bibliothèqueDans le cadre du 11 ème Salon du polar organisé par la Villede Montigny-lès-Cormeilles (du 5 au 7 décembre), les lecteursdes bibliothèques du Val d'Oise sont associés à lapré-sélection des romans policiers pour le jury du Prix dumeilleur polar francophone. Cette année, la bibliothèqueAlbert Cohen de Saint-Leu-la-Forêt recevra Caryl Féreypour Zulu (Gallimard), auteur primé pour le Prix du Polar préféré des lecteurs,sélectionné à partir des fiches des lecteurs des bibliothèques du Val d’Oise.• Samedi 13 décembre à partir de 16h à la bibliothèque«Quels livres offrir à Noël ?»Les livres sont des merveilleux cadeaux au moment des fêtes de fin d’année. Onretrouve souvent les derniers Goncourt, et autres succès du moment. Avec leslecteurs du Club lecture, venez découvrir d’autres romans et beaux livres quiseront autant de présents pour faire plaisir.Avec la participation de la librairie «à la page 2001» pour la vente des livres choisis.LireConsécration Confirmation RévélationVous retrouverez ces livres à la Bibliothèque Albert Cohen. Votre avisnous intéresse : ne manquez pas de nous faire part de vos coups decœur sur le site Internet de la ville.Initiation informatiqueSamedi 29 décembre de 9h30 à 11h30gratuitement et sur réservation. Pour les adhérents de la bibliothèque.EVENEMENTSL’Arbre en fêteDu 14 au 22 novembre, grâce à l’initiative du Conseil municipal d’enfants,dans une démarche qui allie la conscience de l’environnement et la qualité devie, Saint-Leu-la-Forêt fête l’arbre, avec comme point d’orgue de la manifestation,la plantation de cinq arbres par une classe de chaque école élémentairede la ville. Une vraie campagne de sensibilisation à l’arbre dans nos vies.L’école Marcel Pagnol (un devant l’école), l’école Foch (un dans le parc duCharme au Loup), l’école Le Rosaire (undans le parc de l’école), l’école JacquesPrévert (un dans l’école), l’école MarieCurie (un dans l’école) seront relayéespar le centre de loisirs Marie-Curie dontles enfants planteront 3 arbres aux abordsde la piscine.Ces plantations seront précédées d’uneintervention du Service des espaces vertsavec la présence de Jean Jupin, son responsable,qui expliquera dans les classesparticipantes l’importance de l’arbre dansl’environnement, son cycle de vie, les différentesphases d’une plantation.Notre journée de l’arbreLe samedi 22 novembre sera entièrement consacré aux arbres.L’occasion pour chacun d’ouvrir autrement les yeux :- Un calendrier éco-citoyen sera disponible au stand du Conseil Municipald’Enfants (CME) avec une plaquette d’informations réalisée par les jeunesélus sur l’importance de planter des arbres sur la planète.- Un apiculteur pour découvrir la vie des abeilles, un pressoir de pommes pourobserver la fabrication du jus de pomme, des verres pour déguster le jus dufruit.- Un concours de déguisements sur le thème de la nature : jardiniers,arbres, légumes, fruits… Présentez-vous dès 10h30 au stand du C.M.E.Tous les participants seront récompensés. La plantation de deux arbres enville à partir de 11h. Les enfants déguisés et tous ceux qui le souhaiterontrejoindront le parc du Charme au loup puis la contre allée du marché.Retour place de la mairie au son des chanteurs accompagnés de leur orguede barbarie. Remise des prix aux participants du concours de déguisements,en fin de matinée, salle de la Rotonde.Samedi 22 novembre - de 9h30 à 12h30 sur la place de la mairie01.30.40.22.88 et 01.61.35.12.34Métiers d’ArtVos espaces culturelsQuatre mondes et quatrefaçons de faire la part belleaux métiers d’Art. Pourson vingtième anniversaire«Saint-Leu Art Expo» met enlumière quatre univers avecquatre thématiques d’expositioninédites : enfance,maison, marqueterie etmode. Avec 67 artisansd’art, des exposants jamaisvenus à Saint-Leu-la-Forêtet qui contribuent à faire dece rendez-vous un momentréputé sur le plan national etextrêmement prisé par tousles amateurs de la belleouvrage.Vendredi 21 de 20hà 22h30, samedi 22et dimanche 23 novembre2008, de 9h30 à 19h :Dourdains, Maison consulaire,Croix Blanche,Espace Claire Fontaine• Maison François Truffaut (M.L.C.) - 81, rue d’Ermont - 01.39.95.59.61• Maison pour Tous Pierre Boudinet - Chemin des Avollées, rue du Château - 01.34.18.32.18• Salle de la Croix Blanche - 1, rue du Général Leclerc - 01.61.35.15.63• Maison Consulaire - 2, rue Emile Bonnet - 01.30.40.22.88• Bibliothèque Albert Cohen - 4, avenue de la gare - 01.34.18.36.80• Espace Claire Fontaine - 23, avenue de la Gare - 06.71.20.83.74Jean-Luc Lemoine n’est pas un angeAgitateur public, ayant fait ses classes au sein dela bande à Ruquier, Jean-Luc Lemoine est égalementun formidable… humoriste. Dans son nouveauspectacle, l’œil que jette sur notre société cechroniqueur des temps modernes est littéralementdésopilant.Son précédent spectacle «Jean-Luc Lemoine estinquiétant» nous avait permis de découvrir un vraicomédien, un garçon qui sait jouer sans se la jouer.Son humour décalé, avait dans un univers où l’absurde et les silences secôtoient au bout des phrases, valeur de poésie. Une vraie différence dans lepaysage de ceux qui nous font rire. Avec son nouveau «Jean-Luc Lemoine aunaturel» ce joyeux cynique n’a rien perdu de son esprit. Il a juste ajouté à sonrépertoire et au très académique «Stand-up» (raconter sa vie debout devant lepublic), le «sit-up» (raconter sa vie assis face au public), le «Jump-up» (racontersa vie en sautant), le «eat-up» (raconter sa vie en mangeant). Bref, un rendez-vousinfernal, où ce jeune homme, à qui certains donneraient le bon Dieusans confession, a le talent de nous divertir en douce de nos petites monstruosités.A ne pas manquer.Saint-Leu Culture-Passion présente «Jean-Luc Lemoine au naturel».Le spectacle sera suivi d’une rencontre-débat avec l’artiste.Lundi 15 décembre - 20h à la Croix-BlancheEntrée : 15 euros, réservation à partir du 15 novembre“Saveur” : 38, rue du Général Leclerc - 95320 Saint-Leu-la-Forêt01.39.95.82.66 - 06.30.09.88.82Jeu concours “la ville offre des places” du 17 novembreau 4 décembre à l’accueil de la mairie et à la piscine.Noël pour tousMarché de Noël, ateliers créatifs, cinéma, concert, spectacle de contes…Pour ce Noël 2008, les plus belles légendes feront battre le cœur de Saint-Leula-Forêt.Sorcières, fées, dragons, elfes, licornes, seront de toutes les animations*.Dès le 6 décembre, l’esprit à la fête, toute la ville est sur son 25 !*Un journal «spécial Noël» avec le programme complet sera distribuédébut décembre.EXPOSITIONExposition Hiassa et ShinoharaL’une peint des œuvres abstraites, l’autre sculpte d’étranges figurines. Tousdeux japonais, ils vivent aujourd’hui dans le Val d’Oise et ont exposé dans lemonde entier. Ils donnent vie à des œuvres intenses, et se vouent corps etâme à leur création artistique. C’est la première fois qu’ ils exposent en duo.Deux artistes contemporains à découvrir.Du 31 octobre au 16 novembre 2008 à la Maison consulaire01.30.40.22.8826 ème salon d’Arts PlurielLes artistes de Saint-Leu exposent à la Maison pour Tous Pierre-Boudinet.Tous les jours de 9h à 12h et de 14h à 18h, sauf le dimanche matin.Entrée libre. Du 6 au 14 décembre01.34.13.12.10CAFÉ PHILO«Quelle est la valeur de l’expérience ?»Samedi 8 novembre à 17h, à la MLC«Philosophie, arts et sciences,points communs et différences»Samedi 13 décembre - 17h à la MLCCHORALESConcert de la Sainte CécileEn hommage à Sœur Emmanuelle.Dans le cadre des "rencontres des chorales de Saint-Leu", le Service de l’actionculturelle en partenariat avec l’école de musique, propose un concert avecplus de 100 choristes issus des chorales "Miroir", "La Forge", "Cantoria","Loisirs temps libre", l'ensemble vocal St Gilles, "Gospel Valley".Du répertoire classique jusqu'au jazz en passant par la chanson de variétés...Entrée libre. 19h30 à l'église Saint-Leu/Saint-Gilles - Samedi 22 novembre01.39.95.21.22MUSIQUEPour l’amour de SydneyUn grand orchestre tout à la mémoire du grand Sydney Bechet pour unrendez-vous où la petite fleur a tout d’une grande.«Sydney Bechet memory all stars» entame à Saint-Leu-la-Forêt une tournéequi les mènera sans doute à travers le monde entier. Ils portent avec dévotionet enthousiasme tout l’art de Sydney Bechet, clarinettiste de génie qui aprèsguerre avait gagné le cœur des Français. Pour beaucoup, il est celui qui fitentrer le jazz dans les maisons les plus indifférentes. Trenet dans un genre etBechet dans un autre ont sans doute donné l’exemple à de nombreux musiciensdont ceux qui aujourd’hui lui rendent ce magnifique hommage. PoumyArnaud (bassiste et fondateur du clan), Christian Azzi (pianiste), MarcelBornstein (trompette), Alph «Totol» Masselier (Contrebasse), Benny Vasseur(trombone) ont tous les cinq accompagné Bechet. Ils sont des partenaires historiques.Olivier Franc (soprano et clarinette) et Alain Marquet (clarinette) ontreçus le prix Sydney Béchet de l’académie du jazz. Pour les spécialistes ilspossèdent un son, une personnalité et une virtuosité digne de leur maître.C’est dire qu’ensemble, ils nous offriront une soirée au diapason.Concert de jazz proposé par le Jazz clubRéservation chez Citronnelle, 39 rue du Général LeclercSamedi 29 novembre à 21 h à la Croix Blanche01.39.95.05.60"De la musique traditionnelleaux musiques savantes"Une façon réjouissante de découvrir les instruments de musique avec les professeurset les élèves de l'Ecole de musique. Au programme, des extraitsd’œuvres de Brahms, Dvorak, Mozart...Avec la chorale "Les Loupiots", les classes d'initiation, la bande de hautbois,l'ensemble de flûtes… les classes de clarinette, violon, alto, violoncelle,saxophone, piano, flûtes...Entrée libre. Dimanche 30 Novembre - 18h à la Croix Blanche01.39.95.21.22THÉÂTRE«Gros chagrins»Par la compagnie Educa l’insolente. Spectacle construit autour de 4 petitespièces humoristiques signées Courteline, Labiche et Tchekhov.Vendredi 14 novembre - 20h45 à la Croix Blanche06.60.53.03.24CONCERT CABARETPour les enfants de MdagascarConcert spectacle en deux parties sur le thème de l’enfance,proposé par l’association Zazakely, au profit des enfants en difficulté deMadagascar, avec notamment les musiciens Alain Colombatto et BrunoBelthoise.Sur place, exposition-vente d’artisanat malgacheEntrée : 12 euros - Tarif réduit : 7 euros.Dimanche 14 décembre, à 16h à la Croix BlancheRéservations : Alain Colombatto, 06.86.56.23.12www.zazakely.frDans mon jardinAvec le froid, l’hiver et les menaces qui planentsur les jardins, quelques conseils avisésdes jardiniers du Service espaces verts deSaint-Leu-la-Forêt.En novembre, l'automne est là et l'hiver se prépareactivement. Les derniers bulbes doiventêtre arrachés et remisés et il faut protéger lesplantes fragiles des risques de gel, pour pouvoirles retrouver encore plus belles au printemps.C'est aussi l'époque de planter les bruyères, leschrysanthèmes et les bulbes de printemps(perce-neige, crocus, narcisses, tulipes...).N'oubliez pas les pensées et les primevères quimontrent leur nez dès les premiers rayons de soleil. Les rosiers doivent être butéset taillés, il faudra rentrer les dahlias après les premières gelées. Le sol est encorechaud et très humide donc les vivaces en profitent pour s'installer en préparationdu printemps prochain.Au potager, il est temps de récolter la mâche et les crosnes. Les feuillages detomates peuvent se retrouver au compost avec les restes de la dernière tontedu gazon. Pour le verger, l'automne est la meilleure saison pour faire toutes lesplantations de vos arbres et arbustes. Le proverbe est là pour nous le rappeler :"A la Sainte Catherine, tout bois prend racine" ! Préférez des spécimens à racinenue pour plus de réussite et surtout n'hésitez pas à procéder à un arrosage abondant! L'automne est aussi le meilleur moment pour élaguer les arbres.Au balcon, les potées et autres jardinières se doivent d'être rentrées ou pourle moins protégées du gel.

12| DANS MA VILLE | LES SAINT-LOUPIENS || DANS MA VILLE | LA MEMOIRE |13Tous les Saint-loupiens et toutes les énergies.Des bravos et des mercis à toutes celles et tous ceux qui font battre le cœur de la cité.Mémoire de pierresMaurice Simhon et ses amis«Par une belle matinée ensoleilléede septembre deux mini-cars flambantneuf nous attendaient auCharme au Loup. Les valises rangéesdans le coffre, nous nous installons,et vogue la galère, nouspartons joyeux vers la Vendée, lesSables et Saint-Jean de Monts.Après un arrêt casse-croûte, lescars conduits de main de maître etguidés par GPS et par Marcel, nouslaissent le loisir d’admirer d’abordle paysage, puis, arrivés à Saint-Jean de Monts, les rues riantes etfleuries de la ville… en particulierun rond-point si charmant que nousen faisons trois fois le tour !»Extrait des carnets de voyage de Maurice SimhonLes amis de Maurice : Jeanine, Jean, Marcel, Danièle, Odette, André, Janine,Léonie, Yvonne et Yvonne, Anne, Jacqueline, Lydie sont les quatorze séniors,qui, du 8 au 13 septembre, ont gagné avec le CCAS, Saint-Jean de Monts,Noirmoutier, Saint-Hilaire-de-Riez, la Vendée…Voisins, Voisines«Les voisins des Tannières» est une nouvelle association 2008. AnneDebailleul, sa présidente, habite Saint-Leu-la-Forêt depuis septembre 2006 eta souhaité s’investir pour animer et améliorer la vie dans son quartier. «Je trouvaisque notre quartier manquait de dynamisme. Les Tannières est un quartier pavillonnairetrès agréable, mais nous n’avons pas de commerce de proximité, ni d’animationparticulière. J’ai donc profité de la fête des voisins en mai dernier pour porter cette idéed’un quartier plus dynamique et solidaire. Et la majorité des personnes présentes a étélittéralement enthousiaste».Cette association a pour but de rapprocher les habitants du quartier desTannières en les invitant à l’entraide et au partage d’activités communes. Auprogramme, aide au jardinage, soutien scolaire, déplacements en voiture,courses pour les personnes qui ne peuvent se déplacer...«Nous allons également mettre en relation les personnes qui recherchent des partenairessportifs : vélo, roller, tennis... Et enfin, nous organiserons avec le concours des groupesde quartier certains événements du calendrier du type Halloween, Noel, carnaval…»Cotisations annuelles : 6 euros pour une personne seule, 12 euros pour uncouple, 15 euros pour une famille.Renseignements : 06.62.32.47.75 ou voisins_tannieres@yahoo.frUne militanteYvette Godin nous a quittés avec les balbutiementsde l’automne. Beaucoup se souviendrontd’une femme qui s’est battue sa vie durant pourdes causes justes. Sa carrière professionnelle,dans l’assurance maladie fut à la mesure de sonparcours de militante. Pour le droit des femmes,pour le droit de mourir dans la dignité, pour lesdroits humains avec Amnesty International.Yvette Godin était une femme de gauche dontles indignations et les convictions trouvaient uneextension toute naturelle dans son engagementassociatif à Saint-Leu. Elle initia les rendez-vousdu Club-Lecture et fut une merveilleuse animatrice du Café-Philo organisé à laMLC, avec Jean-Louis son compagnon. Le 4 mars, elle organisa longtempsdes manifestations autour de la journée internationale des femmes, et elle està l’origine du changement de nom du groupe scolaire Verdun, devenu, avec sadétermination, l’école Marie Curie.Un combattantQuelques mois après le décès de Micheline, sonépouse, nous avons appris la disparition de GuyLavaud, ancien combattant et l’un des derniers survivantsde la 2ème DB à Saint-Leu-la-Forêt. Croix deguerre 1939-1945 avec étoile de bronze, distinguépar le Général Leclerc, il s’était engagé à 17 anscomme chasseur du groupe franc de la troisième compagnie du 501ème RCC.Micheline qu’il épousa en 1948 avait été sa marraine de guerre à partir de1944. Certains connaissaient Guy Lavaud pour avoir été pendant de nombreusesannées poissonnier au 39 rue du Général Leclerc. C’est en 1957 qu’il avaitélu domicile à Saint-Leu-la-Forêt. Il aimait cette ville, son caractère villageoiset tranquille.Des bénévoles pour la coursedes coteauxPour la course des Coteaux qui se déroulera le dimanche 29 mars 2009, leService des sports recherche des bénévoles :- Adultes avec un permis de conduire (afin de sécuriser les routes et carrefours)- Adultes en possession d'un vélo (accompagnement et sécurité des coureurs)- Adultes et adolescents (accueil, ravitaillement, barrières etc.)01.30.40.22.35dvs@saint-leu-la-foret.frPetits chefsIls s’appellent Margaux et Paul Bodilsen, et ils ontparticipé à une émission «C MOI QUI REGALE !» surla chaîne Gulli. Le principe est de proposer auxenfants qui se seront inscrits, de préparer un repaséquilibré et surtout délicieux pour faire une surprise àleurs parents, à l’aide d’un chef cuisinier professionnel.L’émission consiste à filmer, chez eux, la préparationd’un repas en présence d’un chef qui lesaccompagne dans cette aventure culinaire.Le mercredi 15 octobre, une équipe de tournage restreinte(une caméra) a suivi Paul et Margaux, qui onteffectué leurs courses au marché de Saint-Leudevant des commerçants et des clients surpris par cette animationimpromptue.Solidaires et vigilantsTéléthon 2008Les 5 et 6 décembre prochains, plus de trente heures pour avancer. A l’instarde Thomas, 8 ans, symbole plein d’espérances de la nouvelle affiche, ils sontdes milliers à attendre les progrès significatifs de la recherche.Pour soutenir l’action de l’association française contre les myopathies (AFM),vous pouvez faire des dons.• par téléphone en appelant le 36 37 (0,15 euro/mn), à partir de 19h, dès levendredi. Dans les jours qui suivent, vous recevrez par courrier votre promessede don qu'il vous suffira de retourner accompagnée d'un chèque dansl'enveloppe affranchie jointe.• par chèque : envoyez votre chèque libellé à l'ordre de l'AFM-Téléthon à AFM-Téléthon - Internet - BP 83637 - 16954 Angoulême cedex 9.L’association A Vos Jeux ! organise, dans le cadre du Téléthon :- Le samedi 6 décembre de 9h30 à 12h30 square Leclerc, une animation intitulée“Jeux géants en bois”. Participation de 1 euro reversée au Téléthon.- Le week-end du 13 et 14 décembre à l’Espace Claire Fontaine, «Les 24h dujeu» avec une participation de 8 euros au profit du téléthon.1 er décembreA l’issue de « La journée mondiale contre le SIDA », il faut rappeler: plus de 33 millions de personnes sont séropositives dansle monde (dont 22 millions en Afrique subsaharienne), une nouvellecontamination toutes les sept secondes, un décès lié auVIH/sida toutes les dix secondes, 2 000 000 de personnes mortesdu SIDA en 2007. En France, environ 150 000 personnes sont séropositivesau VIH et 27 000 vivent avec le sida. Chaque année, 6 à 7 000 personnesdécouvrent leur séropositivité.SOL EN SI (Solidarité Enfants Sida) recherche des bénévoles pour accompagnerdes familles et leurs enfants concernés par le VIH/SIDA (et en situationde grande précarité) dans le cadre d’un soutien qui concerne : l’accompagnement,le parrainage, la garderie, l’accueil pour les vacances, la prévention…www.solensi.orgSolidarité-enfants-sida@wanadoo.fr01.44.52.78.78En 1845, le maire Pierre Urbain Faber décidait de la création d’un nouveau cimetière.Né dans les champs, comme l’ultime offrande pour ne pas mettre en terre la vie de nosmorts, ce jardin de pierre ne cesse de nous parler de notre histoire. Dans le silence,dans la lumière, convoi d’images.1918> Naissance de NelsonMandela> Signature del’Armistice à Rethondesentre l’Allemagne et lesAlliés.1938> Création de la SNCF> L’Allemagne envahitl’Autriche> Naissance de RomySchneider1948> La déclaration universelle des droits de l’hommefête ses 60 ans. 60 ans de vigilance, de combats, decris, d’interventions des intellectuels et des politiquesCimetière. On marche, on lit. Endroit de littérature,plein de ces fins qui sèment le doute.Des noms, des dates, des croix et d’autresétoiles. On lit, on marche, on tourne les pages.Ensevelissement des sentiments différents.Epitaphes convenues, et à la fin rarement convenables.Y’a que le silence.Les allées se croisent. Des gens se signent. Cesallées, chair gardée, rasée au fil des pas perdusdes porteurs de chrysanthèmes.Repos des chats entre deux sépultures, errant aurythme des feuilles rouillées, poussées par un ventde bohème. Le temps ne s’étend pas sur les pétaleséchus de l’oraison du plus faible. Bouton derose en céramique fanée, petit morceau choisi dela couronne de perles. Comme un désir de crinoline,pivoine étoffée ou plastique étouffé. Le tempsne s’entend plus sur l’essence du bouquet final.Novembre. A chacun son linceul, son jardin minéral.De l’amour, de la guerre, de l’injustice, de lavie… des couleurs plein pot, qui forcent le trait dupassé et de ces mots gravés, qui un jour s’effacent.Qui étais-tu Octavie Messager née Boutin ? Quellefut votre histoire famille Arkwright ? Louis AlbertRenault aimiez-vous Brahms ? D’Auvergne vousvîntes peut-être Georges Fournier, tombé auchamp d’honneur le 1er octobre 1916 à 27 ans ?Famille Rosée et Duport laviez-vous votre linge aulavoir de l’Eauriette ? Comment Paul Génart a rencontréAnna Fermance ? La chevelure de CamilleDubois : blonde ou brune, jamais devenue blanche ?Quelles étaient les fleurs préférées de MargueriteChazet ? Famille Bontemps, celle de celui qui futmaire ? Famille Tailleur et Morisset ? SépultureMontauriol ? Madame Husson sans un rosier ?Pierre Chavanne, un savoyard ? Quelle jeune fillefut Madame Léon Charles Batellier née AzéliePerette ? A qui revint la dernière pensée de PierreAubardier mort pour la France en 1914 ? AdrienneCardette était-elle la cadette ? Madame MartheHenry était-elle présente aux obsèques de VictorHugo ? Comment se passait Noël chez lesDrappier-Chartier ? Et pourquoi Albert Flau est-il àl’effacement ? Et Alice Paret, avait-elle les yeuxbleus ?Evanouies les histoires, comme ces larmes disparues,hier prêtes à fendre le marbre, le granit, lapierre de Volvic, et aujourd’hui sans objet d’affection.Disparues dans l’ultime révérence d’une ruineaguerrie pour celui qui lit, pour celui qui marche. Icirepose. Le gravier perçant la terre dans le déroulementdes peines en fuite, joue les tapis chamarrésdes couloirs d’hôtel. Regrets éternels ?Les cailloux se sont perdus en route. Y’a que lesilence.Horaires cimetières :Ouverts tous les joursDe 8h à 18h du 1er novembre au 30 avrilDe 8h à 20h du 1er mai au 31 octobreLe grand 8 > Temps forts > A Saint-Leu et ailleurs1958> Départ de l’abbé Marquer arrivé à Saint-Leu-la-Forêt en 1944> «Quand passent les cigognes», film du réalisateursoviétique Mikhaïl Kalatozov, reçoit la palme d’or aufestival de Cannes.> Fidel Castro et ses guérilleros achèvent de prendrele contrôle de Cuba en faisant le siège deSantiago où le dictateur BATISTA se prépare à prendrela fuite.1968> Régilait signe la premièrepub pour la télévision1988> Parution du livre deDiane Deriaz chez Albin Michel «La tête à l’envers»où elle évoque sa jeunesse à Saint-Leu, et OlivierLarronde son ami poète.> Jumelage de Saint-Leu-la-Forêt avec WendlingenAm Neckar.> Mise en service du foyer polyvalent Les Dourdainsavec devant l’entrée principale la sculpture «l’envol»d’Aristide Patsoglou.1998> Le Titanic de James Cameronbat des records au box officemondial. Di Caprio est partout.Céline Dion aussi…> Affaire Monika Lewinsky2008> Le 16 mars, «J’aime Saint-Leu»arrive en tête du second tour des élections municipaleset Sébastien Meurant devient maire de Saint-Leu-la-Forêt

14| DANS MA VILLE | LA TRIBUNE |«J’AIME SAINT-LEU»Des choix politiques tournés vers l’avenirA Saint-Leu l’opposition s’oppose ! Lors du conseil municipal du 16 octobre,l’opposition a voté contre les projets de constructions de logements sociauxrue des Diablots et contre l’octroi de la garantie d’emprunt de la communeà un bailleur social rue de Boissy. Ces projets ont pourtant été initiés par laprécédente municipalité de gauche dont certains conseillers municipauxd’opposition sont issus. Serait-ce le début d’un revirement de tendance politique? Ou bien de l’opposition systématique, critique, voire archaïque pratiquéedans le seul but de s’opposer faute d’arguments constructifs ?Et que dire du décalage des remarques de l’opposition sur la privatisationde la poste quand la majorité s’assure de la réalisation prochaine des travauxpour un meilleur accueil du public, attente forte des Saint-Loupiens.Le projet de constructions rue du Château est abandonné. La majorité s’yétait engagée. Des négociations se poursuivent avec l’OPAC de l’Oise pourun autre projet en un tout autre lieu correspondant mieux à notre ville. Nousvous tiendrons informés de nos avancées en ce domaine.Les groupes de quartier, expression nécessaire de la démocratie de proximitétiennent leur première réunion et élisent leur président. Leur consultationrégulière sera un apport essentiel dans notre volonté de moderniser laville.Certains des projets que nous avons portés sont en train de se préciser : lamédiathèque, les aires de jeux dans la ville pour favoriser la pratique sportiveen dehors du cadre associatif.«SAINT-LEU AVENIR»Alors qu’une grave crise mondiale sévit.Le Gouvernement confirme l’abandon des services publics : la Poste desDiablots est visée, nos écoles aussi ;Le gouvernement accélère le désengagement de l’Etat auprès des collectivitésterritoriales : notre Ville y perdra notamment une subvention en2009 , elle représentait 116.823 euros.Pendant ce temps, l’adjoint aux Finances alerte les Saint-loupiens dans leJournal de Monsieur Meurant sur l’endettement de la Ville.Pendant ce temps à chaque Conseil Municipal, à chaque commission lesélus socialistes réclament les éléments financiers, les arguments qualitatifspour appréhender les projets en fonction des besoins, des prioritésmais aussi des ressources de notre ville.Monsieur Meurant nous fait la même réponse :«Ne vous inquiétez pas! Vous verrez bien!».Pour voir, oui, nous voyons ! Nous voyons le vote de dépenses supplémentairesau budget 2008 de la ville de plus d’un million d’euros (soit6 555 000 Francs), des recrutements de personnel dont il est incapabled’expliquer les missions, des fêtes sans budgets prévisionnels dont lesfactures ne finissent plus de s’empiler sur son bureau !Inexpérience préoccupante doublée d’une inquiétante gestionde notre ville au service d’un homme et de son ambition.Socialistesstleu@laposte.netLe service développement économique, commerce local et emploi a lancésa première grande réunion avec les commerçants de la ville et la Chambrede Commerce et d'Industrie. Instaurer des partenariats public-privé, pourque la municipalité et la ville s’ouvrent sur l’extérieur et bénéficient de nouveauxmoyens, voilà une décision politique résolument tournée vers l’avenir.Liste de la majorité«SAINT-LEU VILLAGE»Malgré les relances des services concernés, à l'heure ou ce journal estimprimé, les représentants du groupe Saint-Leu-Village n'ont pas envoyéleur tribune libre.«CHOISIR SAINT-LEU-LA-FORET»Difficile de tirer un bilan de l’activité municipale après 6 mois. Les délibérationsfleurissent pour adopter les promesses de campagne.En mesure-t-on les conséquences ?Abandon du projet de la rue du ChâteauBonne nouvelle : mais pourquoi M. Meurant refuse-t-il de dire ce qu’il apromis à l’OPAC de l’Oise en échange ?Le sport : 1 500 000 5C’est la somme engagée pour rénover les terrains de sport aux Diablots etcréer 2 City Stadium (Dourdains, parking de la MLC). Les groupes dequartier ont-ils été consultés ?Le bois d’Aguère : 300 000 5Pourquoi la mairie achète-t-elle ce terrain alors que la Région est sur lepoint de le faire pour protéger cet espace naturel ? Pourquoi faire payerles Saint-loupiens ?Avenue des DiablotsLa mairie cède à l’OPAC de l’Oise 3735 m 2 pour construire 35 logementssociaux et un local, dont la ville devra payer l’aménagement en restaurantscolaire. A payer aussi, 2 terrains de sport pour compenser la réduction dela cour d’école Marie Curie. Coût ? Mystère !En homme pressé, le maire s’active et décide, sans concertation avec lesSaint-loupiens. Avec ces dépenses engagées, que restera-t-il pour lesautres domaines ?Monique Baquin