Plan Local d'Urbanisme - Saint-Leu-La-Forêt
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–<br />
<strong>Plan</strong> <strong>Local</strong><br />
d’Urbanisme<br />
1<br />
RAPPORT DE PRESENTATION<br />
Dossier approuvé le 29 septembre 2011<br />
Modification simplifiée le 6 février 2013<br />
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
52 rue du Général Leclerc<br />
95320 <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
Tél. 01 30 40 22 00<br />
www.saint-leu-la-foret.fr<br />
U r b a n i s m e<br />
1 place de Chevry<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
SOMMAIRE<br />
AVANT PROPOS<br />
Le PLU – Aspects généraux<br />
Le rapport de présentation<br />
1 ère partie DIAGNOSTIC<br />
Chapitre I<br />
ELEMENTS DE CADRAGE<br />
1. Situation générale<br />
2. Le contexte intercommunal<br />
3. Le territoire communal<br />
Chapitre II<br />
DONNEES DEMOGRAPHIQUES<br />
1. <strong>La</strong> population communale et ses évolutions<br />
2. Caractéristiques des ménages et des habitants<br />
Chapitre III<br />
DONNEES GENERALES SUR L’HABITAT<br />
1. Evolution du parc de logements<br />
2. Caractéristiques des logements<br />
3. Besoins et perspectives d’évolution<br />
Chapitre IV<br />
EQUIPEMENTS ET SERVICES A LA POPULATION<br />
1. Le niveau d’équipements général<br />
2. Les équipements de la commune<br />
Chapitre V<br />
Chapitre VI<br />
DONNEES SOCIO ECONOMIQUES<br />
1. <strong>La</strong> population active<br />
2. Les emplois dans le secteur<br />
3. Le tissu économique de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
CIRCULATIONS ET DEPLACEMENTS<br />
1. Les moyens de transports et de déplacements<br />
2. Les grands flux<br />
3. Les circulations dans la commune<br />
4. Les orientations supra-communales et projets<br />
2 ème partie ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT<br />
Chapitre I<br />
GEOMORPHOLOGIE DU TERRITOIRE<br />
1. Le relief<br />
2. L’hydrologie<br />
3. <strong>La</strong> géologie<br />
Chapitre II<br />
LES ESPACES NATURELS ET PAYSAGERS<br />
1. Le Grand Paysage<br />
2. Les composantes des paysages sur le territoire communal<br />
3. Les espaces protégés<br />
- 2 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
Chapitre III<br />
L’ANALYSE URBAINE<br />
1. Les grandes étapes de l’urbanisation<br />
2. Organisation urbaine et les quartiers<br />
Chapitre IV<br />
LE PATRIMOINE<br />
1. Le patrimoine historique protégé<br />
2. Le patrimoine bâti et végétal d’intérêt local<br />
3. Les sites archéologiques<br />
Chapitre V<br />
LES CONTRAINTES DIVERSES<br />
1. L’eau : qualités et usages<br />
2. L’Air : contexte et qualité<br />
3. Les infrastructures de transports : nuisances et contraintes<br />
diverses<br />
4. Les risques naturels et technologiques<br />
3 ème partie JUSTIFICATIONS DES CHOIX RETENUS DANS LE PROJET<br />
D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE<br />
Chapitre I<br />
LES BESOINS ET OBJECTIFS DU PROJET<br />
COMMUNAL<br />
Les choix effectués pour établir le PADD.<br />
Chapitre II<br />
Chapitre III<br />
LES CHOIX RETENUS POUR LA DELIMITATION DES<br />
ZONES<br />
1. Généralités<br />
2. Evolution générale des zones<br />
EXPLICATIONS DES LIMITATIONS<br />
ADMINISTRATIVES A L’UTILISATION DU SOL<br />
1. Généralités<br />
2. Dispositions particulières par zones<br />
3. Dispositions diverses<br />
4 ème partie EVALUATION DES INCIDENCES DU PLAN<br />
EVALUATION DES IMPACTS SUR…<br />
1. Le cadre physique<br />
2. Les ressources naturelles<br />
3. Les paysages et les espaces naturels<br />
4. L’occupation des sols et l’urbanisation<br />
5. Le patrimoine<br />
6. Les circulations<br />
7. Les risques et nuisances<br />
8. <strong>La</strong> gestion des déchets<br />
9. Les économies d’énergie et l’usage d’énergies renouvelables<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
AVANT-PROPOS<br />
LE PLU : aspects généraux<br />
LE PLAN LOCAL D'URBANISME (P.L.U) est l'un des instruments de l'urbanisme de la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000<br />
relative à la solidarité et au renouvellement urbain, modifiée par la loi Urbanisme et Habitat du 2 Juillet 2003.<br />
Le nouvel article L.121.1 du code de l'urbanisme fixe les principes fondamentaux qui s'imposent aux PLU, il s'agit de :<br />
1° L'équilibre entre :<br />
a) Le renouvellement urbain, le développement urbain maîtrisé, la restructuration des espaces urbanisés, la revitalisation<br />
des centres urbains et ruraux, la mise en valeur des entrées de ville et le développement rural ;<br />
b) L'utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières, et<br />
la protection des sites, des milieux et paysages naturels ;<br />
c) <strong>La</strong> sauvegarde des ensembles urbains et du patrimoine bâti remarquables ;<br />
2° <strong>La</strong> diversité des fonctions urbaines et rurales et la mixité sociale dans l'habitat, en prévoyant des capacités de<br />
construction et de réhabilitation suffisantes pour la satisfaction, sans discrimination, des besoins présents et futurs en<br />
matière d'habitat, d'activités économiques, touristiques, sportives, culturelles et d'intérêt général ainsi que<br />
d'équipements publics et d'équipement commercial, en tenant compte en particulier des objectifs de répartition<br />
géographiquement équilibrée entre emploi, habitat, commerces et services, d'amélioration des performances<br />
énergétiques, de développement des communications électroniques, de diminution des obligations de déplacements et<br />
de développement des transports collectifs ;<br />
3° <strong>La</strong> réduction des émissions de gaz à effet de serre, la maîtrise de l'énergie et la production énergétique à partir de<br />
sources renouvelables, la préservation de la qualité de l'air, de l'eau, du sol et du sous-sol, des ressources naturelles, de la<br />
biodiversité, des écosystèmes, des espaces verts, la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques, et<br />
la prévention des risques naturels prévisibles, des risques technologiques, des pollutions et des nuisances de toute<br />
nature.<br />
Par ailleurs, le PLU doit prendre en compte différentes lois complémentaires et les documents supra-communaux qui<br />
s’imposent (SDRIF, <strong>Plan</strong> local de Déplacements, etc.), rappelés plus loin dans le rapport.<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
P R E M I E R E P A R T I E<br />
Diagnostic<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
I –ELEMENTS DE<br />
CADRAGE<br />
I.1.<br />
Situation générale<br />
Située dans la partie sud-est du département du Val d’Oise, <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt se trouve à moins d’une vingtaine de<br />
kilomètres au nord de Paris. Son territoire est au cœur de la Vallée de Montmorency, constituée d’un environnement<br />
naturel et bâti de qualité attractif entre la proche couronne parisienne, ses zones denses de la boucle de Gennevilliers<br />
et d’Argenteuil, et la ville nouvelle de Cergy au nord-ouest.<br />
Sur le plan administratif, la commune, chef-lieu de canton intégrant également <strong>Saint</strong>-Prix et Monlignon, fait partie de<br />
l'arrondissement de PONTOISE.<br />
Bordée au sud de son territoire par l’A115, elle est limitrophe des communes suivantes :<br />
• Taverny à l’ouest, 26 230 habitants<br />
• Le Plessis-Bouchard au sud, 7 620 habitants<br />
• <strong>Saint</strong>-Prix à l’est, 7 245 habitants<br />
• Ermont au sud-est, 27 670 habitants<br />
D’une superficie de 526 ha avec une population de 14 670 habitants (RGP 2007), sa densité de population est de 28<br />
habitants par hectare.<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
I.2.<br />
Le contexte intercommunal<br />
<strong>La</strong> commune adhère à la COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION DE VAL-ET-FORET, créée par arrêté préfectoral. Elle<br />
regroupe plus de 83 000 habitants et 6 communes avec Ermont, Eaubonne, Montlignon, le Plessis-Bouchard et <strong>Saint</strong>-Prix.<br />
Elle a pour compétences :<br />
Aménagement de l'espace communautaire, des transports urbains et du<br />
stationnement.<br />
Développement économique d'intérêt communautaire, formation et<br />
Obligatoires insertion.<br />
Politique du logement et du cadre de vie.<br />
Politique de la ville -Sécurité- Prévention.<br />
Optionnelles<br />
Facultatives<br />
Protection et mise en valeur de l'environnement.<br />
Eau potable.<br />
Création, aménagement, entretien de la voirie d'intérêt<br />
communautaire.<br />
Politique communautaire de développement de la lecture, de la<br />
musique de la danse et du théâtre.<br />
Rationalisation des moyens et conditions d'accès au sport.<br />
Aide aux actions sociales destinées aux seniors dans le cadre du<br />
maintien à domicile, des politiques de santé et d'accompagnement des<br />
malades.<br />
Mise en œuvre, soutien et développement d'actions événementielles et<br />
d'animations d'intérêt communautaire.<br />
Mise en valeur et sauvegarde du patrimoine d'intérêt communautaire.<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
I.3.<br />
Le territoire communal<br />
Orienté nord-sud, le territoire communal s’inscrit<br />
au cœur de la vallée de Montmorency. Adossé à la<br />
butte boisée du même nom, il se caractérise par un<br />
étagement topographique marqué par le massif<br />
forestier de Montmorency, les coteaux ouvrant de<br />
larges perspectives vers la vallée et la butte de<br />
Cormeilles au sud.<br />
Par ailleurs, une ambiance préservée du siècle<br />
passé règne encore dans le cœur de la ville avec un<br />
fort parfum de « campagne ».<br />
Cette ambiance particulière de bourg de province<br />
s’ajoute à de nombreux atouts : un bon niveau<br />
d’équipements, des relations aisées avec Cergy-<br />
Pontoise et le secteur du Stade de France à <strong>Saint</strong>-<br />
Denis, de bonnes liaisons de transit avec la<br />
présence de l’A115 au sud, un accès à Paris en<br />
transports collectifs en un temps limité. <strong>La</strong><br />
commune est ainsi particulièrement attrayante<br />
pour des familles désireuses de s’installer à<br />
proximité de la capitale dans des maisons<br />
spacieuses avec un environnement protégé.<br />
LES COTEAUX<br />
Descendant de la butte boisée de Montmorency, les coteaux<br />
ont longtemps connu une vocation agricole (vignes, vergers,<br />
maraîchage). Ce n’est qu’au cours du XXème siècle qu’ils se<br />
sont peu à peu transformés, pour être aujourd’hui largement<br />
urbanisés.<br />
Du fait de la topographie, ils offrent des panoramas<br />
intéressants entre la forêt et la plaine jusqu’à la butte de<br />
Cormeilles. Et la proximité de la forêt en fait des lieux de<br />
qualité et recherchés pour l’habitation.<br />
LE CENTRE VILLE<br />
Situé en partie centrale du territoire en transition entre les<br />
coteaux et la plaine, il s’est développé au nord de la voie<br />
ferrée, autour de la RD928 aujourd’hui dédoublée entre la rue<br />
de Paris/rue et du Général Leclerc et la rue de du Général de<br />
Gaulle.<br />
Il présente un tissu relativement homogène constitué à la fois<br />
de maisons de bourgs et anciennes fermes établies autour de<br />
cours traditionnelles mais aussi de maisons bourgeoises avec<br />
de beaux jardins. Il regroupe les fonctions centrales de<br />
commerces, services, équipements, etc.<br />
Même s’il connaît des mutations avec des opérations de<br />
renouvellement urbain récentes, il compte parmi les derniers<br />
centre-bourgs historiques de la vallée de Montmorency et de<br />
la partie urbanisée du Val-d’Oise qui ont préservé leurs formes<br />
urbaines traditionnelles et homogènes.<br />
LE MASSIF DE MONTMORENCY<br />
<strong>La</strong> forêt de Montmorency domine la ville et couvre plus d’un<br />
quart du territoire communal.<br />
Inscrite en forêt domaniale, elle est ouverte au public.<br />
Sa présence est un atout aussi bien dans les paysages, à<br />
travers les nombreuses perceptions depuis la ville, que dans<br />
les modes de vie, comme lieu de loisirs et espace naturel de<br />
qualité aux portes de Paris.<br />
Elle est considérée comme un véritable capital par beaucoup,<br />
<strong>Saint</strong> Loupiens et habitants des communes voisines ou<br />
franciliennes.<br />
LES QUARTIERS EST ET LES QUARTIERS<br />
DE LA PLAINE<br />
Situés dans le prolongement est du centre ville, les premiers<br />
sont essentiellement constitués d’un tissu pavillonnaire<br />
formant un continuum avec l’urbanisation de <strong>Saint</strong>-Prix.<br />
Situés dans la moitié sud du territoire délimitée par la voie<br />
ferrée, les seconds sont composés d’une juxtaposition de<br />
plusieurs ensembles urbains, témoins des différentes époques<br />
de construction et de développement de l’urbanisation au<br />
XXème siècle.<br />
On y retrouve ainsi des quartiers pavillonnaires le long de la<br />
voie ferrée, et des maisons de ville ou opérations groupées<br />
plus denses ainsi que les ensembles collectifs des Diablots et<br />
des Terres Blanches plus au sud le long de l’A115.<br />
Ces derniers sont complétés par un pôle d’équipements et<br />
quelques commerces complémentaires à ceux du centre ville.<br />
Enfin, on peut y intégrer la zone d’activités intercommunale à<br />
l’extrémité sud-est en bordure du Bd Brémont et de l’A115.<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
II – LES DONNEES<br />
DEMOGRAPHIQUES<br />
L’analyse démographique est issue des données des recensements de l’INSEE dont le dernier date de 2007 et est complétée dans la mesure du<br />
possible par des données plus récentes de source communale.<br />
II.1.<br />
<strong>La</strong> population communale et ses évolutions<br />
<strong>La</strong> population communale<br />
Population des communes en 2007<br />
En 2007, <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt compte 14 667<br />
habitants, soit une densité moyenne de 2800<br />
hab/km².<br />
Elle fait partie des communes structurantes de<br />
plus de 10000 habitants dans la vallée de<br />
Montmorency, au-delà des zones denses de la<br />
1 ère couronne parisienne.<br />
Au sein du territoire de Val-et-Forêt, elle se<br />
place en 3ème position démographique, après<br />
Ermont et Eaubonne, qui comptent plus de<br />
20 000 habitants et représente 17,6% de la<br />
population de Val-et-Forêt.<br />
Evolution des populations entre 1999 et 2006<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt connaît une véritable<br />
croissance après la seconde guerre mondiale :<br />
sa population a quasiment doublé entre 1955<br />
et 1990, passant de 7 000 à 15000 habitants,<br />
avec le développement pavillonnaire et la<br />
réalisation des quartiers d’habitat collectif.<br />
Mais à partir de 1990, une stabilisation de la<br />
croissance se fait sentir.<br />
Et depuis 1999, <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt connaît une<br />
décroissance (-485 habitants, soit -3%), à<br />
l’inverse de ce que l’on observe sur le Vald’Oise<br />
(+5%) et sur les autres communes de<br />
Val- et- Forêt (+1,9%).<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
<strong>La</strong> comparaison des courbes de croissance<br />
démographique avec la communauté<br />
d’agglomération et le département démontre la<br />
spécificité du cas de la commune, où les évolutions<br />
démographiques se sont inversées au cours de la<br />
dernière décennie.<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt connaît des rythmes de croissance<br />
largement supérieur à son environnement<br />
communautaire ou départemental jusqu’en 1995.<br />
Depuis, elle connaît une décroissance significative<br />
alors que les populations valdoisienne et<br />
communautaire se stabilisent.<br />
On notera que parmi les 33 communes de plus de 10 000 habitants du Val-d’Oise, seules 4 ont connu comme <strong>Saint</strong>-<br />
<strong>Leu</strong>-la-Forêt, une diminution de leur population (Jouy-le-Moutier, Vauréal, Garges-lès-Gonesse et Franconville).<br />
Les facteurs de l’évolution démographique<br />
Pour l’essentiel, l’évolution démographique est<br />
due à deux phénomènes qui se cumulent :<br />
le mouvement naturel, défini par la différence<br />
entre les naissances et décès des <strong>Saint</strong><br />
Loupiens.<br />
l’évolution du solde migratoire qui traduit<br />
l’arrivée (positif) ou le départ (négatif)<br />
d’habitants à <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt.<br />
A <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt, l’évolution démographique<br />
dépend essentiellement des FLUCTUATIONS DU<br />
SOLDE MIGRATOIRE : c’est principalement<br />
l’arrivée ou le départ de populations, qui<br />
expliquent les périodes de croissance plus ou<br />
moins fortes.<br />
Dans les années 1970, l’arrivée de populations<br />
nouvelles est relativement importante avec la<br />
réalisation de lotissements et opérations<br />
nouvelles d’habitat.<br />
Dans les années 80, elle se poursuit avec la<br />
réalisation d’opérations de logements<br />
diversifiées.<br />
Mais à partir des années 90, elle est fortement<br />
réduite et devient négative, avec le<br />
ralentissement de la construction neuve.<br />
Toutefois , l’excès de naissances permet de<br />
compenser le départ croissant d’habitants.<br />
Dans les années 2000, le départ de populations se<br />
renforce et l’excès de naissances ne suffit plus à<br />
Forte Croissance<br />
Stablisation Décroissance<br />
à contenir<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
compenser ce départ important des habitants.<br />
A l’échelle des quartiers …<br />
Les évolutions ont été contrastées entre les différents quartiers :<br />
Le quartier de la Chataîgneraie est le seul quartier à avoir<br />
connu une augmentation de population liée à la<br />
construction de logements. Avec 63 logements de plus<br />
en 7 ans, le nombre d’habitants a en effet progressé de<br />
7% soit deux fois plus que la moyenne communale.<br />
Les autres quartiers ont connu une décroissance et plus<br />
particulièrement les Diablots et Les Lutins, qui ont perdu<br />
1/10 ème de leur population.<br />
Les migrations résidentielles depuis 1999<br />
• Une certaine stabilité résidentielle<br />
Au recensement de 2007, près de 3 habitants sur 4 résidaient déjà sur la<br />
commune en 2000 (77 % dont 8,7% ont déménagé au sein de la<br />
commune). <strong>La</strong> moyenne d’ancienneté des emménagements sur la<br />
commune est de 15 ans pour 13 ans sur l’ensemble du Val-d’Oise.<br />
Cette situation traduit une certaine stabilité résidentielle sur la<br />
commune.<br />
• Des mouvements migratoires importants<br />
En revanche, <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt a connu des mouvements de population<br />
importants entre 1999 et 2007 : environ 3 700 habitants (soit ¼ des<br />
habitants) ont quitté la commune alors que près de 3 200 s’y sont<br />
installés (soit 22% des habitants).<br />
- 11 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
Selon l’âge<br />
des<br />
ménages<br />
Selon les<br />
catégories<br />
socio-prof.<br />
Quels profils de populations<br />
s’installent à<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt <br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt semble plus<br />
particulièrement attractive pour les<br />
ménages de 35 à 45 ans et les familles<br />
avec enfants.<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt reste attractive pour<br />
les cadres et professions intermédiaires.<br />
En effet, ils représentent respectivement<br />
20 et 29% des nouveaux arrivants de plus<br />
de 15 ans.<br />
De plus, les cadres ont été les moins<br />
nombreux à quitter la commune,<br />
démontrant ainsi l’attractivité de la<br />
commune pour ces CSP.<br />
Quels profils de populations en<br />
partent <br />
On constate, par contre, un départ plus marqué :<br />
• chez les jeunes de 18 à 25 ans, qui quittent le<br />
foyer familial pour suivre leurs études ou<br />
s’installer dans leur 1 er logement<br />
• chez les jeunes ménages de 28 à 33 ans, avec<br />
parfois des enfants en bas âges.<br />
• chez les ménages de 45 à 60 ans qui après le<br />
départ de leurs enfants ou après un<br />
changement de situation familiale (séparation,<br />
divorce, décès, etc.) souhaitent changer de<br />
logement.<br />
Par contre, les nombres d’employés et d’ouvriers<br />
ont diminué, signifiant un départ plus fréquent de<br />
ces catégories d’autant qu’ils ne représentent que<br />
29% des nouveaux arrivants de plus de 15 ans.<br />
De plus, on constate une diminution des<br />
personnes sans activité professionnelle (640<br />
personnes de moins alors que 340 personnes se<br />
sont installées sur la commune).<br />
A l’échelle des quartiers …<br />
A l’échelle de la commune, ce sont les quartiers Marcel Pagnol<br />
et le Rosaire qui comptent le plus de nouveaux arrivants<br />
(respectivement 30 et 25% pour une moyenne communale de<br />
23%)<br />
A eux deux, ils concentrent plus de la moitié des personnes qui<br />
se sont installées à <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt depuis 2000. Ces deux<br />
quartiers sont aussi ceux qui concentrent le plus de petits<br />
logements (1 à 2 pièces), où le turn-over reste le plus élevé.<br />
Par contre, les quartiers comme la Châtaigneraie, les Lutins et<br />
Les Cancelles comptent des proportions de nouveaux habitants<br />
plus faibles (autour de 19%) qui peuvent s’expliquer par la<br />
présence majoritaire de propriétaires occupants et de<br />
logements individuels où la mobilité est moins marquée.<br />
- 12 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
II.2.<br />
Les caractéristiques des ménages et des habitants<br />
■ Une population globalement vieillissante<br />
<strong>La</strong> pyramide des âges montre que <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt est une commune de familles avec enfants. En effet, les<br />
ménages de 40 à 60 ans avec leurs enfants de 10 à 20 ans sont les plus représentés.<br />
Toutefois, la population de « jeunes ménages » de 20 à 35 ans est sous-représentée par rapport aux autres tranches<br />
d’âges saint-loupiennes, mais également par rapport aux valdoisiens du même âge. Cela peut expliquer également la<br />
sous-représentation des enfants de moins de 10 ans sur la commune.<br />
<strong>La</strong> pyramide des âges<br />
montre également une<br />
légère surreprésentation<br />
des personnes de plus de<br />
65 ans par rapport au Val<br />
-d’Oise, témoin de<br />
l’amorce du vieillissement<br />
de la population.<br />
Ce vieillissement devrait<br />
s’accentuer sur la<br />
commune, dans les<br />
décennies à venir, du fait<br />
de la présence importante<br />
des générations issues du<br />
baby-boom (40 à 60 ans).<br />
<strong>La</strong> comparaison des pyramides des âges entre 1999 et 2006 montre que la décroissance démographique se traduit<br />
essentiellement par une diminution des populations de trentenaires et des moins de 15 ans au profit des tranches<br />
d’âges plus âgées, par effet du « glissement des tranches d’âges » vers les plus âgées, qui résulte :<br />
- en grande partie de la<br />
stabilité résidentielle<br />
(moyenne des dates<br />
d’emménagement<br />
>15 ans),<br />
- et d’un parc qui répond<br />
mal aux besoins pour<br />
attirer des jeunes<br />
ménages ou<br />
maintenir les jeunes<br />
saint loupiens sur la<br />
commune.<br />
- 13 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
<strong>La</strong> diminution de l’indice de jeunesse* traduit<br />
ces évolutions de manière plus significative<br />
sur la commune que dans les échelons<br />
supérieurs.<br />
* Indice de jeunesse = Part des moins de 20 ans<br />
Part des plus de 60 ans<br />
A l’échelle des quartiers …<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la Forêt connaît une diminution très sensible du nombre de jeunes de moins de 20 ans (530 de moins soit -<br />
12% en 7 ans). Ce phénomène touche en fait 2 quartiers : Les Lutins et Les Diablots, qui, à eux 2, concentrent 70% de<br />
la perte d’habitants de moins de 20 ans de la commune.<br />
<strong>La</strong> Châtaigneraie est le seul quartier à avoir vu cette population croître, mais cela représente seulement 35<br />
personnes.<br />
En 2006, 1050 habitants sont âgés de 75 ans ou plus, soit 7% de la population. Toutefois, au regard des moyennes<br />
départementale et des communes du Val-d’Oise de plus de 10000 habitants, <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt fait plutôt figure<br />
d’une commune avec une forte représentation de la population âgée.<br />
<strong>La</strong> Châtaigneraie, Marcel Pagnol et Les Diablots comptent plus d’habitants âgés en proportion (8%) que les autres (4-<br />
6%).<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
■ Un certain « desserrement » des ménages<br />
Le nombre moyen de personnes par ménage ne cesse de<br />
diminuer à <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt, à l’image des tendances<br />
départementale et nationale.<br />
Il est ainsi passé de 3,1 à 2,5 personnes par ménage en<br />
moyenne en 45 ans. Ce phénomène s’explique par les<br />
évolutions sociales de la cellule familiale (décohabitation et<br />
mise en couple plus tardive, séparation, divorces, etc.) et est<br />
renforcé par le vieillissement démographique.<br />
On peut préciser que si le nombre moyen de personnes par<br />
ménages était équivalent en 2006 à celui observé en 1962,<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt compterait environ 3400 habitants de plus.<br />
Cet élément met en évidence la nécessité de construire<br />
de nouveaux logements si on souhaite conserver le<br />
même nombre d’habitants; ceci afin de pallier la<br />
diminution continue du nombre de personnes vivant dans<br />
chaque ménage.<br />
Evolution de la taille moyenne des ménages<br />
1982 1990 1999 2007<br />
Commune 2,75 2,82 2,68 2,51<br />
CA 2,76 2,56 2,55 2,49<br />
Département 2,91 2,87 2,74 2,65<br />
A l’échelle des quartiers …<br />
Sachant que la taille moyenne «plancher» des ménages<br />
est pour un territoire de l’ordre de 2,2, le nombre<br />
moyen de personne par ménage peut continuer à<br />
baisser pour <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt. <strong>La</strong> taille moyenne des<br />
ménages varie de 2,2 à 2,8 personnes par foyer selon<br />
les quartiers.<br />
Les quartiers où les ménages sont les plus petits sont en<br />
règle générale les quartiers «historiques» des<br />
communes, souvent peuplés de populations âgées, mais<br />
aussi de familles monoparentales peu mobiles et<br />
occupant des logements pouvant être inadaptés à leurs<br />
besoins.<br />
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■ Un profil de catégories socio-professionnelles caractérisé<br />
Des C.S.P. plus élevées sur la commune…<br />
59 % de cadres sup et prof.<br />
Intermédiaires contre 45% sur le Val<br />
d’Oise<br />
… et seuls 1/3 d’employés et ouvriers<br />
contre ½ sur le Val-d’Oise.<br />
■ … en relation avec les niveaux de formation des habitants<br />
■ les revenus des ménages<br />
Avec 2 116€ par mois par unité de<br />
consommation, le revenu médian des<br />
saint-loupiens se situe bien au dessus<br />
des moyennes départementale (1 587€)<br />
et nationale (1 458€). Au sein des<br />
communes de plus de 10 000 habitants<br />
du Val d’Oise, Enghien-les-Bains est la<br />
seule à avoir un revenu médian plus<br />
élevé que celui de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt (2<br />
212€).<br />
Environ 10% de la population de la<br />
commune vit néanmoins sous le seuil<br />
de pauvreté. On retrouve une<br />
proportion identique sur la<br />
Communauté d’Agglomération Val-et-<br />
Forêt dans son ensemble. A l’échelle<br />
nationale, il y a 2 fois plus de personnes<br />
vivant sous le seuil de pauvreté.<br />
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Rapport de présentation<br />
III – DONNEES GENERALES<br />
SUR L’HABITAT<br />
III.1. Evolution du parc de logements<br />
■ Une croissance des logements qui s’atténue…<br />
<strong>La</strong> commune connaît une croissance<br />
importante du parc de logements dans les<br />
années 1960 à 1999, passant d’environ 3575<br />
à 5630 logements.<br />
…QUI S’ATTENUE fortement à partir des<br />
années 1999, période où la commune<br />
connaît une décroissance démographique.<br />
■ Un marché de l’habitat tendu<br />
Cela engendre une forte tension du marché immobilier qui se traduit par :<br />
- la montée des prix immobiliers sur le secteur ;<br />
- la nette diminution des résidences secondaires qui se transforment en résidences principales du fait de leur<br />
revente ou de l’installation définitive de leurs propriétaires ;<br />
- la diminution du nombre de logements vacants.<br />
<strong>La</strong> proportion de logements vacants est plus élevée sur les quartiers Marcel Pagnol et Le Rosaire que sur les autres<br />
quartiers avec respectivement 10% et 9% des logements contre 6% en moyenne communale, celle-ci étant conforme<br />
à ce que l’on observe sur la Communauté d’Agglomération ou le département dans son ensemble.<br />
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Un parc de logements à la fois anciens et récents<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt se différencie des grandes<br />
tendances de constructions observées sur le<br />
territoire de Val-et-Forêt et sur le département<br />
par :<br />
• un parc ancien important et bien préservé<br />
dans le centre ville : Le parc de<br />
logement ancien est important sur la<br />
commune : 30% des logements ont été<br />
construits avant 1949 contre moins de<br />
20% à l’échelle de la Communauté<br />
d’Agglomération et du département.<br />
• un parc des années 75 à 90 conséquent, lié<br />
au développement urbain sur les quartiers des Diablots et de la Plaine.<br />
Alors que la croissance a principalement eu lieu entre les années 50 et 70 au niveau du département et la<br />
Communauté d’Agglomération, c’est une évolution « plus étalée » dans le temps qui s’est réalisée à <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-<br />
Forêt.<br />
Un net ralentissement du rythme de construction, ces dernières années<br />
Les rythmes annuels de constructions de<br />
logements sont passés de :<br />
- environ 60 logts/an entre 1990 et<br />
1995 ;<br />
- environ 18 logts /an entre 1995 et<br />
2005<br />
On constate d’après l’analyse des permis<br />
de construire, une légère reprise à compter<br />
de 2005.<br />
III.2. Caractéristiques des logements<br />
■ Un parc de résidences principales composé de …<br />
Une majorité de logements<br />
individuels : 64% des logements<br />
sont des maisons, pour 47% sur<br />
Val-et-Forêt et dans<br />
département) ;<br />
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Des logements<br />
majoritairement occupés<br />
par leurs propriétaires :<br />
77% des logements de<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt pour<br />
58% dans le département.<br />
Des 34 communes valdoisiennes de plus de 10 000 habitants, <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt est celle qui en compte le plus,<br />
devant Arnouville-lès-Gonesse et Herblay qui en comptent toutes les deux 74%.<br />
Les locataires sont donc moins nombreux sur la commune, la sous-représentation étant plus forte pour ceux du parc<br />
social.<br />
Les 745 ménages saint-loupiens locataires du privé sont globalement répartis sur 3 quartiers: Marcel Pagnol, Le<br />
Rosaire, et les Diablots. Ces logements constituent une étape dans le parcours résidentiel. Le relative faiblesse du<br />
nombre de logements privés à louer constitue un frein à l’autonomisation des jeunes sur la commune.<br />
Une majorité de<br />
logements de plus de 4<br />
pièces (+ de 75 m²) et<br />
une faible part de petits<br />
logements (14% de<br />
logements de 1 à 2<br />
pièces alors que les<br />
ménages de 1 à 2<br />
personnes représentent<br />
51% de la population).<br />
A l’inverse, les petits logements sont peu nombreux : moins de 15% des logements ont 2 pièces ou moins. Et depuis<br />
1999, leur nombre a légèrement diminué passant de 818 à 807 logements.<br />
Cette situation traduit une certaine inadéquation entre :<br />
• la forte proportion des petits ménages de 1 à 2 personnes (51%) et baisse des ménages de grandes tailles.<br />
• la faible proportion de petits logements (14% de logements de 1 à 2 pièces).<br />
Le plus souvent, les petits logements relèvent du parc privé locatif. Ils constituent généralement des logements de<br />
transition dans le parcours résidentiel. <strong>La</strong> population se renouvelle plus vite sur les territoires qui en comptent<br />
beaucoup.<br />
Compte tenu des tendances générales d’éclatement de la cellule familiale, de desserrement des ménages et des<br />
évolutions récentes sur la commune en terme de diminution de la taille des ménages, cette situation semble se<br />
conforter voire se renforcer. Dans ces conditions, elle permet difficilement de satisfaire une demande de la part de<br />
jeunes ménages en quête d’un premier logement (accession ou location) et pourrait renforcer le vieillissement de la<br />
population.<br />
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■ Le parc social<br />
Au 1er janvier 2010, la commune<br />
dispose de 701 logements sociaux soit<br />
environ 12% de son parc de résidences<br />
secondaires. Le parc se répartit entre 8<br />
bailleurs dont les principaux sont :<br />
- 3F qui en gère 58%<br />
- Emmaüs près de 23%.<br />
Les principales résidences de logements sociaux<br />
Source : observatoire de l’Habitat –CA val et Forêt<br />
<strong>La</strong> majorité se situe sur le quartier Les<br />
Diablots. Il concentre en effet 460<br />
logements, soit près de 70% du parc<br />
social implanté sur la commune. On en<br />
retrouve aussi un nombre relativement<br />
important sur Marcel Pagnol (112<br />
logements).<br />
<strong>Leu</strong>r composition reste très homogène<br />
puisque 95% sont de type PLUS (prêt<br />
locatif à usage social).<br />
<strong>La</strong> demande pour ces logements est<br />
importante puisque 374 dossiers de<br />
demande de logement social sont actifs.<br />
Le motif de demande le plus<br />
fréquemment donné est le coût trop<br />
important que représente le loyer dans<br />
le parc privé. Les logements de type 3<br />
sont les plus demandés.<br />
Le taux de rotation des logements<br />
sociaux est très faible (de l’ordre de 2% alors qu’à l’échelle nationale ce sont 10% des logements qui se libèrent<br />
chaque année). Les saint-loupiens locataires du parc social semblent donc particulièrement peu mobiles. Mais ce<br />
faible taux de rotation s’explique probablement aussi par la relative jeunesse du parc social saint-loupiens, construit<br />
en grande partie à la fin des années 70 et dans les années 80.<br />
En revanche un certain nombre de projets de logements sociaux sont en cours ou programmés sur des terrains<br />
communaux ou publics, notamment sur :<br />
- Chemin d’Apollon : 10 logements<br />
- Rue E Cavell : 10 logements<br />
- rue du Gal de Gaulle : 4 logements<br />
- rue de Boissy : 17 logements<br />
- les Diablots : 50 logements.<br />
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III.3. Besoins et perspectives d’évolution<br />
Les besoins et perspectives d’évolution du parc de logements sur les prochaines années s’apprécient de deux points<br />
de vue …<br />
Quantitatifs<br />
…Pour évaluer le nombre de<br />
logements nécessaires aux<br />
objectifs socio-démographiques à<br />
partir de …<br />
Le « Point Mort » qui évalue les besoins inhérents<br />
à une production de logements permettant de maintenir<br />
la population sans évolution démographique : ils<br />
découlent de la structure du parc de logements existants,<br />
de leur mutation et des phénomènes de desserrement<br />
des ménages.<br />
Les besoins liés à l’augmentation de<br />
population pour répondre à la demande quantitative<br />
en rapport avec les objectifs de croissance<br />
démographique.<br />
Qualitatifs<br />
…En tenant compte des carences et<br />
demandes sur les différents<br />
produits de logements afin de<br />
favoriser la mixité et les parcours<br />
résidentiels sur la commune.<br />
<strong>La</strong> diversité de l’Habitat, ou les besoins<br />
répondant à une demande tenant à la diversité des<br />
produits tant dans leur typologie (collectif, individuel),<br />
leur taille (nombre de pièces superficies), leur capacité<br />
d’évolution (possibilités d’agrandissement, adaptabilité à<br />
la réduction de mobilité et au handicap), leur confort,<br />
qu’enfin dans leurs financements (social, locatif ou<br />
accession).<br />
Ces besoins et perspectives ont fait l’objet de plusieurs scénarios et hypothèses pour les prochaines années.<br />
Détaillés ci-après, ils s’appuient sur :<br />
l’existant, ses atouts et faiblesses ;<br />
les étapes passées et les évolutions récentes ;<br />
les demandes et l’analyse du marché immobilier.<br />
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■ Les besoins issus du « point mort »<br />
Ce calcul théorique, basé sur une méthode de calcul éprouvée et généralisée à toutes les communes, permet de<br />
définir les besoins en logements pour maintenir le nombre d’habitants de la commune. Il prend en compte 4<br />
phénomènes liés aux évolutions sociales des ménages, et physiques du parc de logements :<br />
1999-2007 2007-2020<br />
Ces trois<br />
phénomènes ont<br />
peu d’incidences<br />
sur l’évolution<br />
spatiale de<br />
l’urbanisation,<br />
puisqu’il s’agit de<br />
mutations au sein<br />
des zones urbaines<br />
existantes.<br />
<br />
<br />
Le renouvellement des logements<br />
<strong>La</strong> construction de nouveaux logements n’entraîne pas<br />
nécessairement l’augmentation du parc de logements : certains<br />
logements sont vétustes ou inadaptés. Ils sont démolis et<br />
reconstruits.<br />
Tendances futures : une poursuite du phénomène dans les<br />
mêmes proportions en raison de la présence significative de<br />
logements anciens et des orientations favorisant une<br />
densification et un renouvellement urbain sur le centre ville.<br />
Les mutations de résidences secondaires<br />
Les habitations secondaires relèvent d’un statut particulier<br />
puisque leurs occupants sont occasionnels. Toutefois, la<br />
transformation de résidences secondaires en résidences<br />
principales du fait de l’installation définitive des occupants ou<br />
de leur revente est un phénomène à prendre en compte dans<br />
les besoins de logements.<br />
Tendances futures : Il en reste peu (39). Elles continuent à<br />
diminuer et à se transformer en résidences principales dans une<br />
proportion peu significative.<br />
83 logements<br />
-19 logements<br />
145 logements<br />
-10 logements<br />
<br />
Les logements vacants<br />
<strong>La</strong> diminution du nombre de logements vacants suppose la<br />
remise sur le marché de ces logements, à moins qu’ils ne soient<br />
supprimés ou convertis dans un autre usage (activités, services,<br />
équipements…) phénomène marginal.<br />
Cette variation est calculée à partir de situations de vacance au<br />
moment des recensements et doit donc être relativisée car la<br />
vacance peut être de courte durée et simplement liée à une<br />
mise en vente ou un changement de bail lors de la période de<br />
recensement.<br />
Tendances futures : Ils sont environ 320 en 2007. L’objectif est<br />
de les réduire en suivant des tendances moyennes et réalistes de<br />
l’ordre du -25%<br />
-78 logements<br />
-100 logements<br />
C’est le facteur<br />
impliquant<br />
l’augmentation<br />
des surfaces<br />
urbaines pour<br />
loger une<br />
population égale.<br />
<br />
Le desserrement des ménages<br />
D’une manière générale, le nombre moyen d’occupants par<br />
logement diminue.<br />
Le desserrement implique donc une augmentation du nombre<br />
de logements pour loger une population égale.<br />
Tendances futures : la taille des ménages est passée de 2,81 à<br />
2,52 entre 1990 et 2007. Elle devrait continuer à décroître…<br />
Plusieurs hypothèses de taille de ménages à terme ont été<br />
retenues pour établir la fourchette de simulations.<br />
381<br />
logements<br />
134 logements<br />
(2,45<br />
pers/ménages)<br />
256 logements<br />
(2,40<br />
pers/ménages)<br />
380 logements<br />
(2,35<br />
pers/ménages)<br />
POINT MORT<br />
TOTAL<br />
367 logements<br />
50 logts /an<br />
170 à 415 logts<br />
13 à 32 logts/an<br />
Logements réalisés entre 2007 et 2010<br />
130 logts<br />
TOTAL 2010-<br />
2020<br />
40 à 285 logts<br />
4 à 28 logts/an<br />
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Alors que le point mort 1999-2007 indique un besoin de 367 logements pour maintenir le nombre d’habitants, seuls<br />
170 logement ont été construits sur cette période. Cela explique la décroissance démographique.<br />
Il a été estimé sur les prochaines années (2007-2020, 13 années), selon différentes hypothèses d’évolution<br />
démographiques et d’évolution sur le parc de logements. Dans ces hypothèses, le facteur « desserrement des<br />
ménages » reste le plus déterminant mais également le plus difficile à définir.<br />
Toutefois, le calcul du Point Mort étant réalisé sur la période de 2007 à 2020, il convient de tenir compte des<br />
constructions réalisées entre 2007 et 2010, à savoir environ 130 logements, à déduire des besoins ci-dessus.<br />
Ainsi, le Point Mort 2010-2020 est établi entre 4 et 28 logements par an. En considérant les paramètres établissant<br />
ces différentes hypothèses, un rythme de 16 à 20 logements /an semble le plus réaliste.<br />
Les besoins liés à la CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE modérée<br />
<strong>La</strong> commune souhaite retrouver son niveau démographique de 1999, c’est-à-dire autour de 15 000 habitants et le<br />
stabiliser à ce seuil. Sachant que la population saint-loupienne établie au dernier recensement INSEE (2010) est de<br />
14 669 habitants (population communale), il en découle un objectif de croissance de l’ordre de 350 habitants sur la<br />
période 2010-2020. Cet objectif passe par un besoin de produire environ 140 à 150 logements selon les hypothèses<br />
de taille des ménages (2,35 ou 2,45 pers/ménages).<br />
Synthèse des besoins quantitatifs de logements entre 2010 et 2020<br />
LES PHENOMENES LES BESOINS LES RESULTATS<br />
Renouvellement des logements<br />
Mutations de résid. secondaires<br />
Les logements vacants<br />
POINT MORT<br />
Estimé à 40, 160 ou 285<br />
logements entre 2010 et<br />
2020<br />
Le desserrement des ménages<br />
+<br />
TOTAL<br />
Total des constructions<br />
estimé entre<br />
190, 310 ou 435 logements<br />
+<br />
Vieillissement de la population et<br />
décroissance des effectifs scolaires<br />
CROISSANCE<br />
DEMOGRAPHIQUE<br />
Env. 140 à 150 logements<br />
entre 2010-2020<br />
(environ 350 habitants et 2.35 à<br />
2,45 hab/logt)<br />
Ainsi les hypothèses de scénarios donnent des besoins estimés à environ :<br />
- 190 logements (hyp 1) – soit des rythmes annuels moyens de 19 logements par an ;<br />
- 310 logements (hyp2) – soit environ 31 logements par an ;<br />
- 435 logements (hyp3) – soit environ 44 logements par an.<br />
<strong>La</strong> commune a retenu une projection intermédiaire entre les hypothèses 2 et 3, soit environ 35 logements par an.<br />
- 23 -
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PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
Cette projection s’appuie sur :<br />
<br />
<strong>La</strong> nécessité d’une reprise modérée mais significative du rythme de construction sur le territoire. Celui-ci<br />
était de l’ordre de 18 logements /an entre 1999 et 2007.<br />
<strong>La</strong> « couverture » des besoins du Point Mort, quelque soit l’hypothèse développée (notamment 28<br />
logements/an dans l’hypothèse haute), sachant que l’hypothèse la plus probable établit ce besoin à environ<br />
20 logements/an.<br />
<br />
Le souhait d’une croissance démographique modérée conforme aux objectifs du PADD. En effet, en<br />
considérant que les 20 logts/an issus des besoins du Point Mort n’apporteront pas d’habitants<br />
supplémentaires, la croissance est fondée sur 15 logements/an sur les 10 prochaines années. Avec les<br />
hypothèses de 2,35 ou 2,45 pers./ménages, ce sont environ 350 à 370 habitants qui seraient attendus,<br />
répondant ainsi aux objectifs du seuil de 15 000 habitants.<br />
■ Les besoins de diversité du parc de logements<br />
<strong>La</strong> commune de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt est attractive en raison de sa situation et de son cadre de vie. Elle fait l’objet d’une<br />
forte pression foncière et d’une forte demande en logements de la part de populations diversifiées constituées en<br />
particulier :<br />
1. de jeunes décohabitants quittant le domicile familial et souhaitant rester dans le secteur ;<br />
2. de jeunes ménages en quête d’un premier logement en location ou en accession modérée ;<br />
3. de personnes âgées ou de ménages monoparentaux originaires du secteur et souhaitant y rester ;<br />
4. de familles venues de toutes régions, aux ressources plus ou moins importantes, souhaitant s’installer dans<br />
le secteur et acquérir un logement dans un cadre de vie de qualité.<br />
Or, compte tenu des prix immobiliers pratiqués dans le secteur et du manque de certains types de logements sur le<br />
marché (faiblesse de petits logements, manque logements locatifs et faibles turn-over), certaines demandes ne<br />
peuvent être satisfaites et créent ainsi des « carences » dans le parcours résidentiel des ménages sur la commune.<br />
Dans ce cadre, les enjeux de développement du logement visent à diversifier le parc en vue d’élargir les possibilités<br />
d’un parcours résidentiel sur la commune et notamment à permettre :<br />
la poursuite de réalisation de logements sociaux, financés par l’Etat ou conventionnés ;<br />
le développement de l’offre locative en collectif ou en « petit individuel » de type maisons de ville ;<br />
<br />
<br />
le développement de l’offre en accession, maîtrisée voire plafonnée en terme de prix de vente grâce à une<br />
politique foncière forte et volontariste ;<br />
une offre de terrains à bâtir, très rares dans le secteur, ou de logements adaptés tant pour des familles<br />
établies aux revenus confortables que pour des ménages plus modestes souhaitant une accession à la<br />
propriété dans une cadre de vie de qualité aux portes de Paris.<br />
Les réponses et la prise en compte de ces enjeux sont développés dans la troisième partie du présent rapport sur la<br />
« justification des choix retenus et dispositions du PLU ».<br />
- 24 -
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Rapport de présentation<br />
IV – LES EQUIPEMENTS ET LES<br />
SERVICES A LA POPULATION<br />
IV.1. Le niveau d’équipements général<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt dispose de nombreux<br />
équipements répondant aux besoins de la vie locale.<br />
Répartition des équipements sur le<br />
territoire<br />
Ils sont répartis en deux pôles principaux issus des<br />
grandes évolutions urbaines : le centre ville et les<br />
quartiers Sud (Diablots et abords du boulevard<br />
Brémont).<br />
De plus, il existe deux pôles « secondaires » :<br />
- au sud-est , avec les terrains de sports ;<br />
- au nord et haut des coteaux, avec le centre de<br />
loisirs, les terrains de tennis et la Maison<br />
d’Accueil spécialisée.<br />
<strong>Leu</strong>r organisation et leur répartition créent de zones<br />
de fortes convergences sur certains quartiers : centre<br />
ville, autour de la gare, sur les Diablots, etc.<br />
Les pôles d’attractivité et de « convergences »<br />
- 25 -
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Rapport de présentation<br />
IV.2. Les équipements de la commune<br />
■ les équipements scolaires<br />
<strong>La</strong> ville possède un bon niveau d’équipements scolaires et de petite enfance. <strong>La</strong> plupart des besoins en ce domaine<br />
sont satisfaits :<br />
- les écoles maternelles et primaires du centre ville sont en nombre suffisant ;<br />
- le collège bénéficie de la proximité d’équipements sportifs et d’espaces de loisirs ;<br />
- l’école privée du Rosaire accueille les enfants de la maternelle au collège et bénéficie d’un cadre arboré<br />
exceptionnel. Son recrutement est élargi aux communes voisines de la vallée de Montmorency.<br />
L’évolution des effectifs montrent une tendance à la décroissance des effectifs en rapport avec le vieillissement de la<br />
population et la décroissance démographique. Seul l’ensemble privé du Rosaire connaît des augmentations au cours<br />
des dernières années.<br />
Regroupés sur trois sites, centre ville, sud de la Plaine et la Chaumette, au sein de secteurs parfois difficiles d’accès,<br />
ces équipements provoquent des convergences aux heures de dépose et de reprise des enfants. Le manque de<br />
cheminements adaptés depuis le nord de la commune rend les trajets vers le collège difficiles voire dangereux pour<br />
les enfants à vélo.<br />
Pour les enfants de moins de six ans, il existe un réseau d’équipements spécialisés, (centre de protection Maternelle<br />
et Infantile (PMI), crèche familiale communale avenue des Diablots et halte-garderie parentale rue Jacques Prévert).<br />
EVOLUTION DES EFFECTIFS<br />
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■ les équipements de sports et loisirs<br />
Les équipements sportifs sont situés au nord (<strong>La</strong> Châtaigneraie), en centre ville (Les Dourdains) et pour leur plus<br />
grande partie au sud de la commune en bordure de l’A 115. Certains d’entre eux sont intégrés à la zone d’activités<br />
économiques. <strong>Leu</strong>r accessibilité depuis l’ensemble du territoire communal doit être améliorée, en particulier pour les<br />
plus jeunes.<br />
■ Les équipements culturels et associatifs<br />
<strong>La</strong> Maison pour tous où se regroupent de très nombreuses activités, l’école de musique, la maison des loisirs et de la<br />
culture mais aussi la bibliothèque, bientôt remplacée par la Médiathèque aux Diablots, ainsi que le tissu associatif<br />
extrêmement riche qui couvre l’éventail presque complet des âges et des activités, forment un ensemble vivant<br />
apprécié des habitants.<br />
■ Les autres équipements<br />
Les services administratifs de la commune, la poste qui dispose d'une annexe au sud, ainsi que la plupart des<br />
équipements culturels et sociaux, sont regroupés dans le centre. Cette concentration contribue à l’attractivité forte<br />
du centre ville. Il est l’un des tout derniers de la vallée qui présente à la fois des qualités spatiales, historiques et<br />
commerciales réelles.<br />
<strong>La</strong> gare est bien située au cœur de la ville et accessible. Elle est reliée au centre ville par une rue de caractère, dans<br />
laquelle alternent commerces, services et belles maisons du siècle passé. Elément de centralité évident, lien entre la<br />
plaine et le centre ville, elle bénéficie d’un bâtiment au caractère très affirmé qui s’inscrit aujourd’hui dans un espace<br />
consacré au stationnement.<br />
Ces atouts génèrent des difficultés de circulation et de stationnement, renforcées par la fonction de transit<br />
intercommunal qu’exerce la RD 928. Il faut accepter cette mixité, typique de tout centre ville vivant, et ne pas<br />
rechercher à tout prix une solution de partage, forcément complexe compte tenu des emprises disponibles.<br />
Par ailleurs, la commune dispose de plusieurs lieux de cultes :<br />
• Eglise St. Gilles – St. <strong>Leu</strong><br />
• Chapelle Notre-Dame<br />
• Centre Communautaire<br />
• Temple Bouddhiste<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
V – LES DONNEES SOCIO-<br />
ECONOMIQUES<br />
V.1.<br />
<strong>La</strong> population active<br />
■ Caractéristiques et évolution<br />
<strong>La</strong> décroissance démographique générale se répercute sur la<br />
population active, qui décroît dans les mêmes proportions entre<br />
1999 et 2006 (-4,3% d’actifs, -3,75 % d’habitants), passant de 7442<br />
à 7325 actifs de 15 à 64 ans entre 1999 et 2006.<br />
Toutefois, cette décroissance n’altère pas le taux d’activité<br />
(rapport du nombre d’actifs sur la population de +15 ans).<br />
Passant de 61,7 à 62,1% entre 1999 et 2006, sa légère<br />
augmentation s’explique par :<br />
- le recul de l’âge de départ à la retraite ;<br />
- l’augmentation des tranches d’âges « actives » dans le<br />
profil de la population saint-loupienne.<br />
Parmi les actifs saint-loupiens …<br />
(tranche d’âges de 15 à 64 ans)<br />
• une faible part de chômeurs ;<br />
• une représentation de retraités significative.<br />
■ Un faible taux de chômage<br />
Fin 2008, 1230 saint-loupiens sont demandeurs d’emploi de catégories 1 à 3 hors activité réduite. Ils représentent<br />
5,4% des actifs recensés en 2006, soit un indice de chômage parmi les plus bas des communes de plus de 10 000<br />
habitants du département. Au sein de la Communauté d’agglomération, Eaubonne est la commune la plus touchée<br />
par le chômage.<br />
A l’échelle infra-communale, les données les plus récentes sont en date du 31/12/2007. Elles montrent que les<br />
quartiers sont touchés inégalement par le chômage. L’indice de chômage varie de 3% pour les quartiers <strong>La</strong><br />
Châtaigneraie et Les Lutins, à 6,2% pour le quartier Les Diablots. L’IRIS Le Rosaire se caractérise par un écart<br />
important entre les hommes et les femmes, au regard de ce que l’on observe sur les autres territoires.<br />
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Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
A <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt comme ailleurs, les jeunes<br />
âgés de moins de 25 ans sont les habitants les<br />
plus touchés par le chômage. Ils sont 65 à la fin<br />
de l’année 2008 soit l’équivalent de 9% des<br />
actifs de moins de 25 ans. Cet indice de<br />
chômage s’approche de la moyenne<br />
départementale, alors que pour les autres<br />
tranches d’âges, l’écart est significatif et en<br />
faveur de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt.<br />
■ et des catégories socio-professionnelles plutôt élevées<br />
<strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt concentre bien plus de cadres et professions intellectuelles parmi sa population d’actifs occupés<br />
que le département ou le territoire national. A contrario, les employés et les ouvriers sont sous-représentés (1/3 des<br />
actifs occupés saint-loupiens contre la moitié des français). Notons cependant qu’en effectif, les employés et ouvriers<br />
sont plus nombreux sur la commune (2370) que les cadres et professions intellectuelles supérieures (1815).<br />
Il existe toutefois des écarts importants. Avec 1/6ème de cadres et professions intellectuelles supérieures parmi ses<br />
actifs occupés, et presque la moitié d’employés et d’ouvriers, le quartier Les Diablots est le seul à tendre vers la<br />
moyenne nationale. <strong>La</strong> Châtaigneraie se démarque par la sur-représentation des cadres et professions intellectuelles<br />
supérieures relativement à la moyenne communale (1/3 contre 1/4 des actifs occupés).<br />
- 29 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
V.2.<br />
Les emplois dans le secteur<br />
■ Un pôle d’emplois « modeste »<br />
En 2006, <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt compte 3150<br />
emplois, pour 6844 actifs occupés parmi<br />
les habitants.<br />
Le taux de polarisation ou indicateur de<br />
concentration d’emplois est bien plus<br />
faible que ceux du département et de la<br />
France métropolitaine :<br />
0,46 emploi /habitant sur <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-<br />
Forêt<br />
0,84 emploi/hab sur le Val-d’Oise<br />
Il montre ainsi que <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt est<br />
une commune plutôt résidentielle. C’est<br />
aussi le cas des autres communes de la<br />
Communauté d’agglomération..<br />
- 30 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
■ <strong>La</strong> composition des emplois proposés sur la commune<br />
<strong>La</strong> commune se caractérise par une majorité d’emplois<br />
dans les secteurs tertiaires, représentant près de 82% des<br />
emplois.<br />
Toutefois, cette forte majorité est atténuée sur la<br />
commune en comparaison des échelons supérieurs<br />
(Communauté d’agglomération et Département) en raison<br />
d’une plus forte représentation de métiers de la<br />
construction et de l’industrie liée à la présence de la Zone<br />
d’Activités intercommunale en bordure de l’A115.<br />
Toutefois, en mettant en parallèle les profils<br />
d’emplois proposés sur la commune et les profils des<br />
actifs résidents à <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt, on constate un<br />
léger décalage entre les postes proposés et la « maind’œuvre<br />
» disponible sur la commune.<br />
Plus particulièrement<br />
…chez les cadres sup. et prof intellectuelles et<br />
intermédiaires : +16% actifs /emplois<br />
…chez les employés/ouvriers : -12,9% actifs /emplois.<br />
Enfin les conditions d’emplois des postes présents sur la commune font apparaître :<br />
• une légère sur-représentation de non salariés (indépendants, employeurs, etc), liés à la présence de<br />
nombreuses petites activités commerciales, artisanales, etc ;<br />
• une part d’emplois « précaires » relativement faible : 7,2% contre 10,2% dans le Val-d’Oise (CDD, intérim,<br />
emplois aidés, stage ou apprentissage).<br />
- 31 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
V.3.<br />
Le tissu économique de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la Forêt<br />
■ Les entreprises présentes à <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
Une majorité de services et commerces<br />
…atténuée sur la commune en comparaison des<br />
échelons supérieurs par une plus forte<br />
représentation de métiers de la construction et de<br />
l’industrie (dans les ZA).<br />
Un tissu de petites entreprises<br />
…de moins de 10 salariés qui représentent 95%<br />
des établissements mais 51% des salariés.<br />
A noter … <strong>La</strong> présence de 7 entreprises de plus de<br />
50 salariés dans le domaine des « Services ».<br />
Une certaine stabilité des entreprises<br />
…57% d’entre elles ont été créées depuis plus de 6 ans<br />
contre seulement 50% dans le Val-d’Oise.<br />
■ L’organisation du tissu économique<br />
Les activités présentes se répartissent entre :<br />
la zone d’activités au sud-ouest de la commune, le long de l’A115, qui regroupent plutôt des activités<br />
industrielles, artisanales ;<br />
les pôles commerçants en centre ville et sur les Diablots ;<br />
des petites unités réparties dans l’ensemble des zones urbanisées (activités commerciales, artisanales ou<br />
libérales , etc.).<br />
- 32 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
L’organisation du tissu économique de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
Le commerce et l’artisanat<br />
<strong>La</strong> ville bénéficie d’une structure commerciale active, concentrée dans la rue principale du centre ville. Cette<br />
organisation, fruit de l’histoire, participe de manière forte au renom de la commune. Elle est par nature fragile, et il<br />
convient de tout mettre en œuvre pour maintenir son attractivité, gage de son maintien durable.<br />
Le marché est un élément d’attraction fort qu’il est essentiel de préserver.<br />
Le secteur des Diablots est le second lieu de centralité du territoire. Il accueille une moyenne surface, des petits<br />
commerces et des services. <strong>La</strong> galerie commerciale, qui devait initialement structurer l’ensemble, présente<br />
aujourd’hui un aspect vieillissant, tout à fait traditionnel des équipements commerciaux de cette époque. Les<br />
habitants y sont attachés.<br />
- 33 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
VI – CIRCULATIONS ET<br />
DEPLACEMENTS<br />
VI.1. LES MOYENS DE TRANSPORTS ET DE DEPLACEMENTS<br />
Le réseau routier<br />
<strong>La</strong> commune bénéficie d’une bonne<br />
desserte grâce à la présence de :<br />
- l’A115 et <strong>La</strong> proximité de 3<br />
échangeurs et un projeté par le<br />
Département ;<br />
- différentes départementales :<br />
ces dernières sont majoritairement<br />
orientées est-ouest pour établir des<br />
liaisons intercommunales entre les<br />
différentes villes : la RD 928, la RD 144<br />
(rue de Montmorency), la RD 502 (Bd<br />
Brémont).<br />
Les axes nord-sud sont plus rares : RD139<br />
(av. Jean Rostand), route de Chauvry.<br />
L’organisation générale du réseau viaire<br />
de la commune fait apparaître :<br />
- Des liaisons limitées entre le nord et<br />
le sud :<br />
- une coupure renforcée par le passage<br />
de la voie ferrée, qui n’offre que 3<br />
points de passages « véhicules » sur la<br />
commune ;<br />
- un réseau contrasté entre :<br />
des voies issues du tracé viaire historique et agricole, qui ne sont pas adaptées aux trafics supportés,<br />
des voies et avenues qui encouragent les vitesses importantes et dont les abords nécessitent une valorisation<br />
(av Jean Rostand, boulevard Brémont).<br />
- 34 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
<br />
Le réseau de transports en commun<br />
Le réseau de transports ferrés<br />
<strong>La</strong> commune bénéficie d’une desserte par la ligne SNCF permettant de rejoindre Paris via :<br />
- la gare du Nord ;<br />
- la gare <strong>Saint</strong>-<strong>La</strong>zare (à condition de changer à Ermont-Eaubonne) ;<br />
- la ligne C du RER (à condition de changer à Ermont-Eaubonne).<br />
L’accès de la gare doit être facilité depuis l’ensemble des quartiers, notamment par des projets de développement de<br />
circuits alternatifs à la voiture pour ne pas encombrer le site avec les besoins en stationnement.<br />
<br />
Le réseau de bus<br />
Trois lignes de bus assurent les liaisons intercommunales et une desserte de la ville<br />
- le 30-14 reliant <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt à la gare de Franconville en passant par le Plessis-Bouchard avec des fréquences<br />
intéressantes, notamment aux heures de pointes ;<br />
- le 30-23 reliant la gare de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la Forêt à celle de Montigny-Beauchamp avec des fréquences plus limitées<br />
(toutes les ½ h aux heures de pointe) ;<br />
- le 95-03 reliant la gare de Cergy à Margency en passant par <strong>Saint</strong>-Ouen-l’Aumone, Méry, Frépillon, Bessancourt,<br />
Taverny, <strong>Saint</strong>-Prix, avec des fréquences plus diluées (toutes les heures en heure de pointe).<br />
Toutefois, cette desserte reste cantonnée<br />
aux quartiers situés en deçà de la voie<br />
ferrée.<br />
Cela s’explique en grande partie par la<br />
structure du réseau de voies dans les<br />
quartiers du centre ville et des coteaux :<br />
sinueuses et étroites, ces voies sont<br />
difficiles d’accès par les bus.<br />
Dans le cadre de l’intercommunalité, des<br />
projets et réflexions sur le<br />
développement de transports en<br />
commun à la demande sont en cours<br />
pour desservir ces quartiers.<br />
- 35 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
VI.2. LES GRANDS FLUX<br />
■ Les trafics sur les axes majeurs<br />
Si l’autoroute A 115 absorbe en limite de<br />
commune le trafic à caractère régional,<br />
le territoire communal est traversé par<br />
des voies de liaisons intercommunales.<br />
Un important trafic est-ouest dans la<br />
vallée de Montmorency, et nord-sud du<br />
plateau à la plaine existe. Il utilise<br />
aujourd’hui le réseau viaire ancien, peu<br />
adapté à cette fonction. Des<br />
détournements ont été réalisés, par les<br />
rues à l’intérieur du tissu pavillonnaire,<br />
peu à même de recevoir de tels flux de<br />
circulation.<br />
<strong>La</strong> commune connaît ainsi des trafics<br />
importants sur les axes traversant son<br />
territoire :<br />
sur l’av Jean Rostand env. 15 300<br />
véh/j (en diminution, 19 500 en<br />
2005) ;<br />
sur le Bd Brémont , environ 10 650<br />
véh/j (en diminution, 12 200 en<br />
2005) ;<br />
sur l’avenue de Paris, plus de 10000<br />
véh/j (en augmentation).<br />
Les trafics sur les axes départementaux en 2008<br />
source Conseil Général<br />
A l’échelle du centre ville, la rue du<br />
général de Gaulle et la rue du Général<br />
Leclerc (RD 928) supportent un trafic<br />
important (> 5 000 véhicules/jour)<br />
compte tenu de leurs caractéristiques<br />
(gabarit et environnement traversé).<br />
De plus, certains axes ont été conçus pour le trafic de transit, mais ils sont souvent sans relation avec leur<br />
environnement. Cette perte de caractère urbain en fait des coupures infranchissables et dangereuses, mal vécues par<br />
les habitants : c’est le cas de l’avenue Jean Rostand et du boulevard Brémont.<br />
Les nuisances pour les riverains et la gêne pour les automobilistes, en particulier aux carrefours principaux et aux<br />
passages à niveau sont fortes. Les passages à niveau constituent de véritables points d’insécurité pour les piétons et<br />
les cyclistes.<br />
- 36 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
Les migrations domicile - travail<br />
Sur Commune<br />
de résidence<br />
Population active travaillant …<br />
dans le Val<br />
d'Oise<br />
dans la<br />
Région<br />
autres<br />
Commune 13,6% 33,1% 52,1% 1,2%<br />
CA Val-et-Foret 14,4% 32,6% 52,0% 1,1%<br />
Département 17,9% 31,8% 48,5% 1,8%<br />
15% de sédentarité<br />
Parmi les actifs occupés habitant <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt, 1 sur 7<br />
travaille au sein même de la commune. Cette proportion est<br />
faible par rapport à ce qu’on observe habituellement en Ile-de-<br />
France. Mais rappelons que <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt est une commune<br />
résidentielle, comptant moins d’1 emploi pour 2 actifs occupés.<br />
Plus de 2/5ème des habitants travaillent dans le Val d’Oise. Mais<br />
Paris reste la ville qui attire le plus de saint-loupiens (790<br />
personnes soit 1/10ème des actifs occupés).<br />
67% d’attractivité<br />
Les saint-loupiens représentent 1/3 des personnes qui<br />
travaillent sur la commune. Ainsi, ce sont plus de 2100<br />
personnes qui viennent chaque jour travailler à <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-<br />
Forêt.<br />
IIs résident en général dans les autres communes<br />
valdoisiennes. En effet, malgré la proximité géographique,<br />
peu d’habitants des Hauts-de-Seine ou de Seine-saint-Denis<br />
occupent un emploi à <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt.<br />
Les modes de déplacements utilisés dans le quotidien des <strong>Saint</strong>-Loupiens<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
37% des ménages disposent d’au moins 2 voitures contre 30% dans le Val-d’Oise.<br />
58% des déplacements se font en voiture contre 55% dans le département.<br />
Seuls 29% empruntent les transports en commun contre 34% dans le département, malgré la présence de<br />
la gare<br />
12% utilisent des moyens non polluants (marche à pied, 2 roues) contre 11% dans le département.<br />
- 37 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
VI.3. LES CIRCULATIONS DANS LA COMMUNE<br />
■ Le réseau de voies<br />
Le réseau de voies sur le territoire communal<br />
Un réseau de voies à hiérarchiser selon les usages et<br />
trafics<br />
avec des sens de circulations adaptés et des aménagements<br />
de stationnement alternés sur la voie.<br />
Les « plus » : limite les vitesses de circulations.<br />
Les « moins » : rend peu lisible le schéma de circulations et<br />
apporte des nuisances aux quartiers d’habitat.<br />
…Car issu de tracés historiques ou agricoles<br />
Des gabarits de voies et des environnements urbains<br />
traversés, qui sont difficilement compatibles avec les trafics<br />
supportés.<br />
- 38 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
Le réseau de voies le plus fréquent (en jaune) s’est constitué au gré des<br />
opérations d’urbanisation très souvent en opérations « fermées »<br />
autour de voies en impasses.<br />
Cette configuration permet une certain tranquillité des quartiers<br />
d’habitat, mais conduit à reporter une grande partie des trafics et<br />
échanges entre les quartiers ou villes, à des voies et axes limités en<br />
nombre et dont les gabarits ne sont pas toujours satisfaisants.<br />
De nombreuses voies en impasse<br />
Toutefois, <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt possède un<br />
remarquable réseau de sentes hérité de l’histoire<br />
agricole. Celles-ci présentent un grand intérêt né<br />
de la qualité des jardins qui les bordent, des vues<br />
découvertes vers les cœurs d’îlot et de leur<br />
échelle intime qui leur confère un caractère<br />
labyrinthique et ludique.<br />
Grâce à elles, les habitants peuvent descendre du<br />
coteau ou remonter de la plaine à la forêt en<br />
évitant les voitures et le bruit. <strong>Leu</strong>r nombre, une<br />
trentaine, et la variété des paysages qui les<br />
bordent permettent de pratiquer à pied la ville<br />
autrement. Actuellement, ce réseau est<br />
partiellement complété par des pistes cyclables.<br />
Certaines sentes présentent un caractère<br />
nettement urbain, en cheminant entre les<br />
volumes bâtis du centre ville, alors que d’autres<br />
sont de véritables sentiers ruraux, bordés de<br />
jardins potagers.<br />
Toutes offrent des vues sur “ l’arrière de la ville ”<br />
particulièrement intéressantes. <strong>Leu</strong>r présence<br />
rend possible une autre lecture de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-<br />
Forêt. Mais la pression est forte sur certaines<br />
venelles afin de les transformer en voies d’accès à<br />
des parcelles enclavées en cœur d’îlot.<br />
Les nombreuses sentes présentes à <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-<br />
Forêt<br />
Ces sentes doivent jouer un rôle essentiel dans les<br />
liaisons entre les quartiers et vers les pôles<br />
d’attraction et les pôles de convergences mis en<br />
évidence dans la partie sur les équipements et<br />
services. Elles constituent un support indéniable<br />
de développement de circulations douces.<br />
- 39 -
Ville de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt<br />
PLAN LOCAL D’URBANISME<br />
Rapport de présentation<br />
VI.4. LES ORIENTATIONS SUPRACOMMUNALES ET PROJETS<br />
Le <strong>Plan</strong> de Déplacements Urbains Ile- de-France :<br />
Adopté en le 15 Décembre 2000, ses objectifs visent à :<br />
- diminuer le trafic automobile ;<br />
- augmenter la marche pour les déplacements inférieurs à 1 km, ainsi que les déplacements à vélo. Ces<br />
solutions alternatives agissent en faveur de l’environnement et de la santé publique ;<br />
- favoriser le développement de pôles d’échanges de transports. <strong>La</strong> gare de <strong>Saint</strong>-<strong>Leu</strong>-la-Forêt n’a pas été<br />
retenue comme pôle d’échange principal. Toutefois, sa présence doit être prise en compte et renforcée dans<br />
les usages locaux.<br />
Un PLD en cours d’élaboration sur le territoire de la Communauté d’Agglomération Val et Forêt :<br />
<strong>La</strong> Communauté d’Agglomération Val-et-Forêt élabore un <strong>Plan</strong> <strong>Local</strong> de Déplacement. S’appuyant sur les objectifs du<br />
PDU d’Ile de France, ce document affiche plusieurs objectifs :<br />
- diminuer le trafic automobile,<br />
- développer l'usage des transports collectifs, de la marche à pieds et du vélo,<br />
- aménager et partager la voirie pour tous,<br />
- organiser le transport et la livraison de marchandises,<br />
- encourager les entreprises à favoriser l'utilisation des transports collectifs.<br />
Dans les contextes urbain et socio-économique actuels du territoire, le PLD vise à adapter la circulation aux fortes<br />
migrations domicile - travail et domicile – école. Concernant les transports individuels motorisés et le stationnement,<br />
un meilleur partage des voiries s'avère nécessaire afin de rendre le réseau routier plus fluide. Une politique globale et<br />
uniformisée du stationnement et des conditions de sécurité doit être mise en place. Quant aux transports collectifs,<br />
plusieurs aspects doivent être améliorés : l'accessibilité multimodale des pôles gares, l'attractivité du réseau Valbus<br />
et les liaisons intra-communautaires. Pour les circulations douces, une meilleure protection des piétons et des<br />
cyclistes et la mise en place d'aménagements continus pour les personnes à mobilité réduite sont à favoriser et à<br />
développer.<br />
Maintien du projet départemental d’échangeur sur l’A115 :<br />
Le Conseil Général a demandé le maintien de l’emplacement réservé au bénéfice du Département pour la réalisation<br />
d’un échangeur avec la RD502. Celui-ci doit permettre d’assurer une meilleure desserte du territoire au sud-ouest en<br />
complémentarité avec les projets urbains prévus au sud de l’A115 sur le Plessis Bouchard.<br />
L’emplacement réservé lié à ce projet est reporté dans les pièces du PLU (plan de zonage), son contour adapté à<br />
l’emprise globale du projet autour du boulevard Brémont.<br />
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