11.07.2015 Views

Les thérapies complémentaires alternatives - Portail VIH / sida du ...

Les thérapies complémentaires alternatives - Portail VIH / sida du ...

Les thérapies complémentaires alternatives - Portail VIH / sida du ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

TMC125T M C 1 2 5 ou e t r a v i r i n e, est un nouvelinhibiteur non–nucléosidique de latranscriptase inverse (INNTI). Il estaussi en essai clinique au Canada. Ilserait efficace chez des patients résistantsaux autres médicaments de lamême famille, comme le Sustiva et leViramune. Malheureusement, on adû récemment mettre fin à un essaiclinique de ce médicament. Il s’agissaitd’un essai chez des patients dontla pre m i è re thérapie avait échoué.Dans cette étude, les patients avaientété divisés en deux groupes; ceux quidevaient pre n d re, comme deuxièmethérapie, une combinaison comprenant le tmc125 et ceux quidevaient plutôt pre n d re un inhibiteurde la protéase. Selon les résultats à la1 2 e semaine, les premiers avaient uneréponse virologique insuffisante. Ene ffet, la diminution de la charge viraleétait moindre que celle qu’ona t t e n d a i t .Cependant, une autre étude <strong>du</strong>tmc125 se poursuit et n’a pas étécompromise par les résultats de lapremière. Il s’agit d’une étude chezdes patients expérimentés, c’est-àdiredes patients qui ont déjà échouéplusieurs combinaisons de médicamentsanti-<strong>VIH</strong> et dont le choix desmédicaments pour le futur est trèsrestreint. On espère plus de résultatsde cette étude, mais il semble que leTMC125 serait une bonne optionpour ceux qui ont développé de larésistance aux médicaments de laclasse des INNTI. ●Pour abonnement :Tél. : 514-521-8720sans frais : 1-800-927-2844Site internet :www.cpavih.orgCourriel :pointvih@cpavih.orgL’étude SmartNOUVELLESBRÈVRESEst-il possible et sécuritaire d’arrêter le traitement anti-<strong>VIH</strong> ? Et si oui,quelle est la meilleure manière de le faire ? Ces questions et d’autressemblables nous sont souvent posées au CPA<strong>VIH</strong> par les personnesvivant avec le <strong>VIH</strong> qui aimeraient, pour divers motifs, cesser de prendre desmédicaments. Afin de bien répondre à ces questions, tout le milieu <strong>VIH</strong>(médecins, institutions, organismes communautaires) attendait les résultatsde l’étude SMART. L’étude SMART comparait des personnes qui poursuivaientleur traitement à d’autres qui l’interrompaient de manière intermittenteselon le nombre de CD4. Voilà qu’au mois de janvier, on a reçu avecconsternation la nouvelle : l’étude SMART était arrêtée à cause <strong>du</strong> grandrisque que courait le groupe des patients en arrêt thérapeutique intermittent.En effet, ce groupe était deux fois plus à risque d’aggraver sa condition et demourir que le groupe qui n’interrompait pas le traitement. Mauvaise nouvellepour ceux qui souhaitaient obtenir des lignes directrices claires et sûres quantà l’arrêt stratégique <strong>du</strong> traitement. Malgré ces résultats, il ne faut pas renoncermais poursuivre les efforts pour trouver la bonne façon d’interromprestratégiquement un traitement car c’est une souhait exprimé par plusieursPV<strong>VIH</strong>.<strong>Les</strong> anti-CRR5<strong>Les</strong> A n t i - C C R 5 f o rment une nouvellesous-classe de la classe des inhibiteursd’entrée. <strong>Les</strong> inhibiteurs d’entréeempêchent le virus de pénétrerla cellule CD4. Chacune des sousclassesagit sur une partie diff é re n t e<strong>du</strong> processus d’entrée <strong>du</strong> virus dans lacellule CD4. <strong>Les</strong> Anti-CCR5 obstru e n tl’attachement <strong>du</strong> virus à un desco-récepteurs de la cellule CD4, leco-récepteur CCR5, d’où leur nom. Lev i rus doit s’attacher à ce co-récepteurpour ensuite pouvoir fusionner etp é n é t rer la cellule CD4.Au moins trois Anti-CCR5 sontactuellement à l’étude : l’aplaviroc,le vicriviroc et le maraviro c.(<strong>Les</strong> compagnies pharm a c e u t i q u e sse font sûrement la concurre n c epour trouver le nom de médicamentle plus compliqué !). L’ a p l a v i roc, étaitdéveloppé par la compagnieGlaxoSmithKline, mais il a dû êtreabandonné à cause de pro b l è m e sh é p a t i q u e s : 5 cas de pro b l è m e sgraves <strong>du</strong> foie ont été signalés. En cequi concerne le vicriviroc, de la compagnieSchering, les essais cliniquesont aussi été arrêtés chez despatients naïfs (qui n’ont jamais prisdes médicaments anti-<strong>VIH</strong> auparavant).Selon une étude, vicriviroc avaitdes taux de réponse viro l o g i q u ei n f é r i e u re à celle atten<strong>du</strong>e d’unmédicament anti-<strong>VIH</strong> de pre m i è religne (comme le Sustiva). Finalement,Pfizer développe actuellement mara v i roc. Certains problèmes ont étédétectés, il y a eu un cas sérieux dep roblème hépatique, mais la re l a t i o ne n t re le problème hépatique et lem a r a v i roc n’a pas été bien établie,car le patient avait d’autres facteurspossiblement liés au problème. En cesens, les essais se poursuivent, maisla communauté doit les surv e i l l e ré t roitement. Le développement denouvelles molécules est fort important,mais pas au prix de la santé ou<strong>du</strong> suivi médical des PV<strong>VIH</strong>.5

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!