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Etat des lieux des Contrats de Territoires - Conseil Régional des ...

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<strong>Etat</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>lieux</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>Contrats</strong> <strong>de</strong> <strong>Territoires</strong>Juin 2007Direction <strong>de</strong> l’Environnement et <strong><strong>de</strong>s</strong> Projets <strong>de</strong> Territoire1


SommaireINTRODUCTION31 ère partie : BILAN DE LA PREMIERE GENERATION DES CONTRATS DE TERRITOIRES (2004-2006)I. Avancement <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoires.II. Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations accordées aux territoires <strong>de</strong> contractualisation.III. Analyse du contenu <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes CTU/CRA.IV. Analyse du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> portage financier <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoires.Conclusion du bilan2 ème partie : BILAN DES CONSULTATIONS DES TERRITOIRES ET DES DIRECTIONS POLITIQUESPUBLIQUES DE LA REGIONI. Bilan <strong>de</strong> la consultation <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires.II. Bilan <strong>de</strong> la consultation <strong><strong>de</strong>s</strong> directions politiques publiques <strong>de</strong> la Région.4691539525758662


IntroductionLe 17 décembre 2004, l’Assemblée régionale adoptait les principes d’une nouvelle politique d’aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong>territoires en instaurant le Contrat Territorial Unique. Ce dispositif avait pour objectif <strong>de</strong> lancer une nouvelle dynamique<strong>de</strong> développement à l’échelle régionale par l’instauration d’un contrat unique en faveur <strong>de</strong> territoires en lieu et place <strong><strong>de</strong>s</strong>anciennes procédures multiples et variées. Il permettait ainsi <strong>de</strong> donner aux territoires plus <strong>de</strong> moyens financiers pourassumer leur choix et mettre en œuvre leur programme <strong>de</strong> développement. De même, afin <strong>de</strong> répondre à un soucid’équité, cette politique contractuelle était étendue aux pôles urbains.La rapidité d’élaboration <strong>de</strong> cette nouvelle politique territoriale s’expliquait par l’objectif <strong>de</strong> signer au moins <strong>de</strong>ux <strong>Contrats</strong>Territoriaux Uniques par territoire au cours <strong>de</strong> cette mandature (avant 2010).Fin 2007, les premiers contrats <strong>de</strong> territoires arriveront à échéance, dans les agglomérations et sur l’Ile d’Yeu. Depuis lamise en place <strong>de</strong> cette nouvelle politique territoriale, lors <strong>de</strong> l’Assemblée régionale du 17 décembre 2004, 55 contratsont été préparés et conclus. 98 % <strong>de</strong> la population régionale est désormais concernée par ce dispositif. La Région y aconsacré 156 559 792 € afin <strong>de</strong> soutenir 1 002 175 455 € d’investissements.L’enjeu est <strong>de</strong> préparer la secon<strong>de</strong> génération <strong>de</strong> CTU après avoir effectué l’évaluation <strong>de</strong> la première génération. Lesévolutions <strong>de</strong> cette politique continueront <strong>de</strong> reposer sur les fon<strong>de</strong>ments ayant présidé à sa création, à savoir :- l’égalité <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> la Région face à tous les territoires (agglomérations, zones rurales et littorales) quicomposent l’espace régional,- la subsidiarité et la liberté accordées aux territoires pour se composer, concevoir et bâtir leur programme, en réponseaux attentes <strong><strong>de</strong>s</strong> populations et <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs locaux. Cela signifie une absence <strong>de</strong> tutelle dans la relation Région –territoires,- un affranchissement <strong>de</strong> la logique <strong>de</strong> guichet, y compris à l’intérieur du territoire lui-même,- le soutien à <strong><strong>de</strong>s</strong> actions concrètes, porteuses <strong>de</strong> sens auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> populations à qui elles s’adressent et quis’inscrivent dans une stratégie d’aménagement d’un territoire conforme aux orientations <strong>de</strong> la charte et <strong><strong>de</strong>s</strong> politiquespubliques impulsés par la Région,- la volonté d’encourager et <strong>de</strong> favoriser le partenariat entre les élus <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires et les élus régionaux ainsi que leséchanges et collaboration avec la société civile à travers le soutien aux <strong>Conseil</strong>s <strong>de</strong> Développement, et entre lestechniciens locaux et régionaux.Sur le plan <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong>, cette réflexion a été menée en trois étapes :- évaluation <strong>de</strong> la première génération <strong>de</strong> contrats à travers la rédaction d’un bilan détaillé réalisé par la DEPT (1èrepartie <strong>de</strong> ce rapport),- consultation <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires partenaires à travers une enquête qualitative leur permettant <strong>de</strong> s’exprimer sur la métho<strong>de</strong>et le contenu ainsi qu’une consultation <strong><strong>de</strong>s</strong> directions politiques publiques <strong>de</strong> la Région (2ème partie du rapport),- i<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> pistes d’orientation <strong>de</strong> cette future génération <strong>de</strong> contrat exprimées lors du groupe <strong>de</strong> travail internepiloté par Patrick DELPECH et composé <strong><strong>de</strong>s</strong> élus et services <strong>de</strong> la Région concernés.3


1 ère partieBILAN DE LA PREMIERE GENERATIONDES CONTRATS DE TERRITOIRES(2004-2006)4


PRÉAMBULEA ce jour, l’évaluation préalable à la définition <strong>de</strong> nouvelles orientations pour la <strong>de</strong>uxième génération <strong>de</strong> contrats reposedavantage sur un bilan intermédiaire, établi sur la base <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux années <strong>de</strong> contractualisation.En effet, le rythme <strong>de</strong> la contractualisation étant laissé à l’initiative du territoire, tous n’ont pas signé <strong>de</strong> CTU en mêmetemps. Ce caractère partiel est également dû au fait que sur cinquante cinq contractualisations, vingt et une ontconcerné <strong><strong>de</strong>s</strong> avenants <strong>de</strong> bonification aux anciens dispositifs régionaux.Nous ne disposons donc que <strong>de</strong> données quantitatives résultant <strong>de</strong> l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats approuvés au 31 décembre2006 ce qui ne laisse que peu <strong>de</strong> recul pour procé<strong>de</strong>r à une évaluation qualitative fine notamment en termes d’effet surl’emploi.C’est par conséquent un bilan provisoire qui est ici proposé. Une évaluation exhaustive <strong>de</strong> la politique CTU sera réaliséequand l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats en cours aura été achevé. Cette évaluation pourra éventuellement être confiée à un tiers.5


I. Avancement <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Contrats</strong> <strong>de</strong> territoires1) Adhésion généralisée aux nouveaux contrats <strong>de</strong> territoiresAu 31 décembre 2006, les 9 agglomérations régionales disposent d’un contrat et 39 <strong><strong>de</strong>s</strong> 41 territoires ruraux, littoraux etinsulaires bénéficient également d’un contrat en cours : 25 CTU à taux plein et 21 avenants CTU aux anciens dispositifs(cf. carte ci-après). A noter que sur cette pério<strong>de</strong>, certains territoires ruraux ont cumulé un avenant et un CTU plein (ex :Pays <strong><strong>de</strong>s</strong> Coëvrons, Pays du Bocage Vendéen…).<strong>Contrats</strong>d'agglomérations<strong>Territoires</strong> ruraux et littorauxCTU "pleins"Avenants CTUNombre <strong>de</strong> contrats 9 25 21 55Montant <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits contractualisés 74 022 000 € 63 495 437 € 19 042 355 € 156 559 792 €Montant total par type <strong>de</strong> territoires 74 022 000 € 82 537 792 €156 559 792 €TotalDésormais, 3 164 150 ligériens sont concernés par un CTU, soit 98 % <strong>de</strong> la population régionale. La Région a consacré156 559 792 € à cette politique afin <strong>de</strong> soutenir 1 002 175 455 € d’investissements sur les territoires.2) Comparaison avec les anciennes politiques territoriales (


3) Nature <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires <strong>de</strong> contractualisationLe territoire <strong>de</strong> contractualisation est représenté par une structure chef <strong>de</strong> file avec qui la Région va signer le contrat.Cette notion <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> file a été introduite dans le rapport <strong>de</strong> décembre 2004 avec une définition précise qui se limite àla coordination administrative et comptable du programme ainsi qu’à la fourniture <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments d’évaluation.Les contrats <strong>de</strong> territoires ont pour chefs <strong>de</strong> file :• une communauté urbaine, d’agglomération ou <strong>de</strong> communes (40 %),• un Syndicat mixte <strong>de</strong> Pays (51 %),• un Groupement d’Intérêt Public et d’Aménagement du Territoire (6 %),• une commune (3 %) (Île d’Yeu à la fois commune et canton).Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ces différences <strong>de</strong> structures <strong>de</strong> contractualisation, ces territoires ont tous en commun d’avoir élaboré unestratégie <strong>de</strong> développement et d’avoir initié la mise en place d’un conseil <strong>de</strong> développement, seule exigence formelleexprimée dés la fin 2004 et même si le <strong>de</strong>gré d’implication <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers peut varier d’un secteur à l’autre.Depuis 2004, on constate que la politique territoriale régionale s’est recentrée sur les EPCI (fin <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats Régionvilles, villes moyennes, contrats littoraux passés à échelle communale). Cependant, elle s’est ouverte à une plus gran<strong>de</strong>variété <strong>de</strong> territoires <strong>de</strong> contractualisation, ne privilégiant plus exclusivement les Pays ruraux, mais intégrant désormaisles agglomérations et les intercommunalités rurales. Au sujet <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rnières, on peut cependant s’interroger surl’opportunité <strong>de</strong> contractualiser avec <strong><strong>de</strong>s</strong> micro territoires (– <strong>de</strong> 15 000 habitants) qui ne correspon<strong>de</strong>nt pas toujours à <strong>de</strong>réels bassins <strong>de</strong> vie (Ex : CC du Marais Breton Nord, CC <strong>de</strong> la Région <strong>de</strong> Blain, CC <strong>de</strong> Loiron) et à <strong>de</strong> réellesproblématiques d’aménagement du territoire. Sur ces territoires, l’approche est strictement cantonale. Pour ce quiconcerne l’articulation entre les périmètres <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires et les bassins <strong>de</strong> vie, il convient <strong>de</strong> s’interroger sur leurcohérence avec les stratégies développées dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> SCOT et du Schéma Régional d’Aménagement et <strong>de</strong>Développement du Territoire.En résumé :- Une couverture quasi complète du territoire régional par les contrats <strong>de</strong> territoires.- Une multiplication par quatre <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux consacrés annuellement à la politique territoriale <strong>de</strong>puis 2004.- Une ouverture à une plus gran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> territoires organisés avec cependant un risque <strong>de</strong> contractualiser à lamarge avec <strong><strong>de</strong>s</strong> micro-territoires déconnectés <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux <strong>de</strong> leur bassin <strong>de</strong> vie.- Des conseils <strong>de</strong> développement à conforter pour une meilleure implication.7


II. Evaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations accordées aux territoires <strong>de</strong>contractualisationLe calcul <strong>de</strong> la dotation <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoire est basé sur :- une dotation d’égalité citoyenne égale à 35 € par habitant,- différentes dotations additionnelles qui varient selon les caractéristiques du territoire (présence <strong>de</strong> TPU, présenced’une préfecture ou d’une sous-préfecture, linéaire <strong>de</strong> littoral, insularité, présence <strong>de</strong> villes intermédiaires, surface enParc Naturel Régional, <strong>de</strong>nsité inférieure à 55 habitants au km², perte <strong>de</strong> population entre <strong>de</strong>ux recensementsgénéraux <strong>de</strong> population).En tenant compte <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> ces critères <strong>de</strong> calcul, la moyenne régionale <strong>de</strong> la dotation prévue pour lesterritoires, sur la base d’un contrat plein, est <strong>de</strong> 59 € par habitant.Cette notion <strong>de</strong> « contrat plein » pour l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires constitue une valeur <strong>de</strong> référence (dotation théorique).En effet, <strong>de</strong>puis le lancement <strong>de</strong> la nouvelle politique territoriale régionale en 2004, un certain nombre <strong>de</strong> territoiresruraux n’ont disposé que d’un avenant <strong>de</strong> bonification CTU à leur ancien contrat régional (Contrat Régional <strong>de</strong>Développement – CRD- ou Convention <strong>de</strong> Développement Local – CDL-). Ils n’ont par conséquent bénéficié que d’unedotation proratisée, ce qui explique que dans un premier temps, la dotation contractualisée est inférieure à la dotationthéorique. C’est particulièrement le cas en Sarthe où sur 7 territoires <strong>de</strong> contractualisation, on comptabilise <strong>de</strong>uxcontrats « pleins » (Le Mans Métropole, Perche Sarthois) contre 5 avenants CTU (Vallée du Loir, Sarthe, Haute Sarthe,Alençon, Pays du Mans). Au final sur ce département, la dotation contractualisée est <strong>de</strong> 39 € par habitant alors qu’enthéorie, elle atteindrait 59 € par habitant sur la base <strong>de</strong> contrats « pleins » (cf. carte page suivante).1) La répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits contractualisés à l’échelle départementaleLe tableau ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous présente, par département, l’écart entre les dotations théoriques et les dotations réellementcontractualisées :DPTPOPULATION (RGP 99) DOTATION CONTRACTUALISEE DOTATION THEORIQUENbre % Région Montant % Région €/hab Montant % Région €/hab44 1 134 493 35% 53 118 726 € 34% 47 € 56 596 000 € 29,5% 50 €49 733 213 23% 39 942 200 € 26% 54 € 44 789 200 € 23,3% 61 €53 285 377 9% 16 057 443 € 10% 56 € 21 392 645 € 11,1% 75 €72 529 895 16% 20 652 387 € 13% 39 € 31 358 000 € 16,3% 59 €85 539 806 17% 26 789 036 € 17% 50 € 37 998 620 € 19,8% 70 €Région 3 222 784 100% 156 559 792 € 100% 49 € 192 134 465 € 100% 59 €Cependant, malgré ces distinctions, on constate que dans l’ensemble, la répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations à l’échelle <strong><strong>de</strong>s</strong>départements est en volume proportionnelle à celle <strong><strong>de</strong>s</strong> populations, ce qui traduit la recherche d’équité voulue parl’orientation politique initiale.Seuls les départements <strong>de</strong> Vendée et Mayenne bénéficient d’un effet rattrapage grâce à la présence <strong>de</strong> dotations <strong>de</strong>contraintes littorales et d’insularité pour le premier et par les dotations <strong>de</strong> compensation <strong>de</strong> faible <strong>de</strong>nsité pour le<strong>de</strong>uxième (cf. carte page suivante).9


2) La répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits contractualisés à l’échelle <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires : explication <strong><strong>de</strong>s</strong> écarts entre lescontratsLa mise en œuvre <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoires, avec les différents dispositifs correctifs associés, souligneune discrimination positive dont ont bénéficié certains territoires. C’est ce qui explique que sur 50 territoires <strong>de</strong>contractualisation, 21 soient en <strong><strong>de</strong>s</strong>sous <strong>de</strong> la moyenne <strong><strong>de</strong>s</strong> 59 € / habitant.Les plus fortes dotations par habitant s’expliquent par :• Les contraintes d’insularité (Noirmoutier – Yeu) et la présence d’une faça<strong>de</strong> littorale, avec un trait <strong>de</strong> côte délicat àgérer.• Les territoires en déprise démographique, liée soit à une perte <strong>de</strong> population entre 1990 et 1999, soit à une <strong>de</strong>nsitéinférieure à 55 habitants/km² (cf. carte page suivante).Il convient <strong>de</strong> souligner que les territoires les mieux dotés sont ceux qui ont été i<strong>de</strong>ntifiés comme périphériques dans lecadre du diagnostic du Schéma Régional d’Aménagement du Territoire <strong><strong>de</strong>s</strong> Pays <strong>de</strong> la Loire (cf. cartes pages 12, 13 et14), et qui éprouvent <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés à se développer.Il y a donc une légitimité dans la discrimination positive exercée à l’avantage <strong>de</strong> ces territoires qui offrent moins <strong>de</strong>potentialités <strong>de</strong> développement ou qui sont en déprise démographique et pour lesquels la population perçoit enmoyenne les revenus les plus faibles (cf. carte page 14 sur les revenus médiants).Par ailleurs, on peut noter que certains pays périurbains tels le Pays Loire Angers ou le Pays du Mans bénéficient <strong>de</strong>dotations par habitant parmi les plus faibles (43 € pour le premier et 37 € pour le second) et revendiquent unerevalorisation, au nom <strong>de</strong> charges <strong>de</strong> centralité élevées, dues à leur proximité avec une agglomération.En résumé :- Une répartition équitable <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations sur le territoire <strong>de</strong> la région.- Des dotations volontairement plus élevées dans les secteurs à plus forte contrainte, expression <strong>de</strong> la solidaritérégionale et volonté d’ai<strong>de</strong>r le développement local.- Une revendication <strong>de</strong> certains territoires périurbains qui invoquent <strong><strong>de</strong>s</strong> charges <strong>de</strong> centralité élevées et qui seconsidèrent pénalisés lorsque la dotation par habitant <strong>de</strong> l’agglomération voisine est supérieure à la leur. Toutefois,cette affirmation est à nuancer dès lors que les territoires et pays péri-urbains ne participent pas aux dépenses <strong>de</strong>centralité <strong>de</strong> l’agglomération, et présente <strong><strong>de</strong>s</strong> nivaux <strong>de</strong> taxes et <strong>de</strong> prélèvement fiscaux inférieurs à ceux <strong><strong>de</strong>s</strong>agglomérations.11


REVENUS MEDIANTS PAR TERRITOIRE (2001)14


III. Analyse du contenu <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes CTU/CRAL’Assemblée régionale a souhaité que les actions retenues dans les contrats <strong>de</strong> territoires expriment d’une part unestratégie <strong>de</strong> développement local formalisée et d’autre part prennent en compte les trois piliers du développementdurable : l’économie et l’emploi, l’environnement et l’énergie, les solidarités humaines et territoriales. Enfin, il a étéégalement souhaité que les crédits contractualisés soient consacrés à 90% minimum à <strong><strong>de</strong>s</strong> investissements.Sur le premier point, le lien entre la stratégie du territoire et le contenu <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes d’actions apparaît le plussouvent bien tenu.Sur le second point, les trois piliers du développement durable sont à chaque fois représentés, mais pas toujours dans<strong><strong>de</strong>s</strong> proportions équilibrées. En effet, les thématiques <strong><strong>de</strong>s</strong> solidarités humaines et <strong>de</strong> l’économie sont surreprésentéesau regard <strong>de</strong> l’environnement :CTU : Répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations financières par thématiquesIngénierie2 994 684,00 €2%Economie emploi55 681 490,84 €36%Solidaritéshumaines etterritoriales81 404 791,87 €52%Environnement eténergie16 325 824,51 €10%A l’échelle plus fine <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires, on note que la thématique « économie » est la plus fréquente puisqu’elle est présentedans 21 CTU. Les projets d’équipements culturels et sportifs sont également très bien représentés (cf. page suivante).Cette carte montre que malgré l’absence <strong>de</strong> réelle cohérence thématique sur l’ensemble du territoire régional, onobserve tout <strong>de</strong> même plusieurs tendances locales.D’abord dans les agglomérations, on constate que les contrats reflètent une forte activité économique et industrielle(envergure et multiplicité <strong><strong>de</strong>s</strong> zones d’activités), ainsi qu’un important effort dans le domaine <strong>de</strong> la culture comme parexemple à Nantes (gros équipements : théâtres, centres socio culturels…).Ensuite, pour ce qui est <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires ruraux, il est clair que les dominantes sont plus axées sur les équipementstouristiques et sportifs ainsi que les services à la personne. D’ailleurs, il est intéressant <strong>de</strong> constater que la partd’intervention <strong>de</strong> la Région pour ces <strong>de</strong>rniers, est <strong>de</strong> 17 % alors même que celle <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Conseil</strong>s généraux n’est que <strong>de</strong>4,5 %. Ceci est d’autant plus à mettre en évi<strong>de</strong>nce que ces projets <strong>de</strong> services à la population, notamment en faveur <strong>de</strong>l’enfance et la petite enfance, n’étaient pas ou peu soutenus avant 2004. Il en va <strong>de</strong> même pour les projets <strong>de</strong>médiathèques et <strong>de</strong> bibliothèques, relevant du champ <strong>de</strong> compétence <strong><strong>de</strong>s</strong> Départements.Naturellement, les territoires littoraux ont plus une vocation à promouvoir les équipements touristiques ainsi que lesservices à la personne (du au vieillissement démographique).Enfin, on constate que le cœur géographique <strong>de</strong> la Région, allant du Pays <strong>de</strong> Craon jusqu’au Pays Yonnais en passantpar le Vignoble Nantais, les Mauges et le Choletais, a une dominante industrielle, commerciale et artisanale. Ce secteurcohérent est un carrefour économique, caractérisé par un réseau <strong>de</strong>nse <strong>de</strong> PME et plutôt bien <strong><strong>de</strong>s</strong>servi en matièred’infrastructures <strong>de</strong> transport.15


1) Economie et emploiL’économie et l’emploi représentent 36 % <strong>de</strong> la dotation contractualisée, soit 55,6 M€ d’ai<strong>de</strong> pour 479 projetssoutenus.Ces 55,6 M€ ont par ailleurs facilité l’engagement d’une dépense totale <strong>de</strong> 289 M€, soit un effet <strong>de</strong> levier <strong>de</strong> 1 € <strong>de</strong>dotation pour 5 € d’investissement.« Dans les bassins <strong>de</strong> vie <strong><strong>de</strong>s</strong> Pays <strong>de</strong> la Loire, près <strong>de</strong> la moitié <strong><strong>de</strong>s</strong> emplois interviennent dans <strong><strong>de</strong>s</strong> activités <strong><strong>de</strong>s</strong>tinéesà satisfaire les besoins <strong><strong>de</strong>s</strong> populations, c’est-à-dire les commerces et les services <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés aux particuliers. Cesactivités sont moins exposées que d’autres à la concurrence d’entreprises situées à l’extérieur » (Schéma Régional <strong>de</strong>Développement économique <strong><strong>de</strong>s</strong> Pays <strong>de</strong> la Loire – 2006).Cette première génération <strong>de</strong> contrats a privilégié l’accompagnement <strong>de</strong> l’économie locale, en complémentarité <strong><strong>de</strong>s</strong>politiques sectorielles relevant du schéma régional <strong>de</strong> développement économique, en s’appuyant sur <strong><strong>de</strong>s</strong> projets portéspar <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs publics (collectivités, chambres consulaires). La suppression <strong>de</strong> la ligne sectorielle consacrée aux zonesd’activités stratégiques a induit <strong>de</strong> facto un report <strong>de</strong> ces actions dans les projets <strong>de</strong> contrats.Les secteurs <strong>de</strong> l’industrie, <strong>de</strong> l’artisanat, du commerce et du tourisme ont été les principaux concernés. Dans unemoindre mesure, les contrats ont également accompagné <strong><strong>de</strong>s</strong> actions en faveur <strong>de</strong> l’emploi (ex : maisons <strong>de</strong> l’emploi).On peut en conclure que les contrats ont clairement contribué à accompagner les acteurs publics et consulaires dans ledéveloppement <strong>de</strong> l’économie <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires.Economie emploiSoutien aux équipements etaménagementstouristiques17 360 582,75 €31%Aménagement numériquedu territoire1 191 382,68 €2%Actions pour l'emploi2 527 888,00 €5%Industrie, commerce,artisanat34 601 637,41 €62%17


62 % <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux contractualisés dans le volet économique <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats territoriaux sontconsacrés aux secteurs <strong>de</strong> l’industrie, du commerce et <strong>de</strong> l’artisanat :25 413 259,01 €Industrie, commerce, artisanat4 419 660,00 €2 193 400,00 € 2 575 318,40 €Aménagement et créationd'une zone d'activitéImmobilier d'entreprise,création et interventiond'urgenceMaintien du commerce et<strong><strong>de</strong>s</strong> services marchands<strong>de</strong> proximitéAnimation économique etaccompagnement <strong><strong>de</strong>s</strong>entreprisesLe graphique précé<strong>de</strong>nt appelle plusieurs commentaires.En premier lieu, l’aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> zones d’activités et la construction d’immobilier d’entreprises, inscrits au cœur <strong><strong>de</strong>s</strong>compétences <strong><strong>de</strong>s</strong> intercommunalités, sont <strong>de</strong> loin les actions les plus représentées. Plus <strong>de</strong> 1 500 hectares <strong>de</strong> zonesd’activités sont ainsi programmés sur l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires régionaux. Si l’on y applique le ratio moyen théorique <strong>de</strong>35 emplois par ha, tout secteur économique confondu, cela représente un potentiel <strong>de</strong> 55 000 emplois pour l’ensemble<strong>de</strong> la région. A noter que ces emplois ne sont pas forcément nouveaux pour la région, compte tenu <strong><strong>de</strong>s</strong> mouvements<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises à l’intérieur et entre les territoires.En observant <strong>de</strong> plus près les projets recensés, on relève plusieurs lacunes récurrentes :- Un déficit <strong>de</strong> planification <strong><strong>de</strong>s</strong> zones d’activités à l’échelle du territoire. Outre certaines approches départementales -comme en Loire-Atlantique - on observe peu <strong>de</strong> schémas directeurs d’implantation <strong>de</strong> ces zones à l’échelle <strong><strong>de</strong>s</strong>territoires. Là où l’économie est dynamique, les maîtres d’ouvrage précisent que l’aménagement d’une zone estsouvent une réponse au fil <strong>de</strong> l’eau à <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> d’entreprises. Ailleurs, les zones d’activités sont programméessans beaucoup <strong>de</strong> lisibilité quant à leur commercialisation.- Une absence chronique d’approche environnementale dans la conception <strong>de</strong> ces zones (par ex : peu d’intégration <strong>de</strong>l’Analyse Environnementale <strong>de</strong> l’Urbanisme recommandée par l’ADEME). Les postes « voiries-réseaux » sontgénéralement exclusifs au détriment <strong><strong>de</strong>s</strong> postes visant à réduire les dépenses énergétiques, <strong>de</strong> raccor<strong>de</strong>mentnumérique, <strong>de</strong> gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets et <strong>de</strong> paysagement.- La question <strong><strong>de</strong>s</strong> services apportés sur place par la collectivité aux entreprises et à leurs salariés (ex : crèches) n’estjamais abordée dans les dossiers.On peut donc s’interroger sur l’intérêt et la durabilité d’une approche trop quantitative <strong>de</strong> l’offre d’infrastructureséconomiques qui occulte les questions <strong><strong>de</strong>s</strong> usages, <strong><strong>de</strong>s</strong> complémentarités, et <strong>de</strong> la pertinence <strong>de</strong> ces zones.Ensuite, plus <strong>de</strong> 2 millions d’euros viennent abon<strong>de</strong>r 126 projets <strong>de</strong> maintien <strong>de</strong> commerces et <strong>de</strong> services. Ces projetssont portés essentiellement par <strong><strong>de</strong>s</strong> communes situées en zone rurale. Par exemple, <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires comme le Pays duPerche Sarthois, le Pays <strong>de</strong> Châteaubriant, la Communauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> Meslay Grez ont soutenu les communesdans l’aménagement <strong>de</strong> locaux pour l’installation ou le maintien <strong>de</strong> commerces monoservice (boulangerie par ex.) oumultiservices.Enfin, les investissements cités précé<strong>de</strong>mment sont complétés par <strong>de</strong> l’animation économique locale. Il s’agit <strong>de</strong>missions réalisées par les territoires (Pays, intercommunalités) – qui dans certains cas sous traitent aux comitésd’expansion ou aux chambres <strong>de</strong> commerces. Le but <strong>de</strong> ces missions est d’assurer <strong><strong>de</strong>s</strong> prestations d’accompagnement<strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises dans le processus <strong>de</strong> transmission et/ou <strong>de</strong> reprise. On y trouve également <strong><strong>de</strong>s</strong> actions collectives <strong>de</strong>promotion (salons) ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> missions d’analyse et d’observation.18


Avec 17 M€ <strong>de</strong> crédits régionaux contractualisés, le soutien aux équipements et aménagementstouristiques représente un tiers du volet économique <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats.Le secteur du tourisme représente un chiffre d’affaires annuel <strong>de</strong> 13,6 milliards d’euros et une valeur ajoutée <strong>de</strong> 2,7milliards d’euros (4,6 % du PIB régional). La région <strong><strong>de</strong>s</strong> Pays <strong>de</strong> la Loire occupe actuellement le 7 ème rang national enterme <strong>de</strong> consommation touristique intérieure.Compte tenu <strong>de</strong> ce contexte, <strong>de</strong> nombreux équipements et aménagements touristiques sont recensés dans les contratsterritoriaux.Comme pour les autres secteurs présentés précé<strong>de</strong>mment, les contrats ciblent essentiellement l’action menée par lescollectivités locales en matière <strong>de</strong> développement touristique :Soutien aux équipements et aménagements touristiques7 672 696,00 €6 598 500,00 €1 895 411,75 €608 180,00 € 585 795,00 €HébergementtouristiqueEquipementstouristiques ouverts aupublicAménagement <strong>de</strong>zones <strong>de</strong> loisirs et <strong><strong>de</strong>s</strong>entiers <strong>de</strong>randonnéesCréation/aménagementd'Office <strong>de</strong> tourismeSensibilisation,communication etinformation touristiqueTrois tendances ressortent <strong>de</strong> cette première analyse :- La construction ou la rénovation d’équipements touristiques constitue la plus gran<strong>de</strong> part <strong><strong>de</strong>s</strong> investissements : Celaregroupe les hébergements publics (gîtes et auberges <strong>de</strong> village en milieu rural), les sites <strong>de</strong> visite ouverts au public(musées, parcs <strong>de</strong> loisirs) et les offices du tourisme.- Les projets <strong>de</strong> valorisation d’espaces naturels à vocation touristique sont également très représentés. L’objectif est ici<strong>de</strong> conjuguer une protection <strong>de</strong> ces espaces avec leur fréquentation par le public. Certains projets <strong>de</strong> restauration dulittoral illustrent cet objectif (cf. CTU du Pays <strong>de</strong> Retz Atlantique, CRA <strong>de</strong> la CARENE). On trouve également <strong>de</strong>nombreux projets d’aménagement d’itinéraires <strong>de</strong> randonnée pé<strong><strong>de</strong>s</strong>tre (ex : CTU Perche Sarthois, Haute Sarthe), VTT(ex : CTU <strong><strong>de</strong>s</strong> Mauges), cyclotouristiques (ex : CRA Cap Atlantique).- L’information touristique englobe <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> communication menées par différentes institutions <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires : lesoffices du tourisme mais aussi dans certains cas les pôles touristiques (ex : avenant CTU <strong>de</strong> la Vallée du Loir).L’importance du financement <strong><strong>de</strong>s</strong> équipements et aménagements touristiques dans cette première génération <strong>de</strong>Contrat <strong>de</strong> territoires s’explique également par le transfert <strong>de</strong> l’ancienne politique sectorielle en la matière.19


Les actions en faveur <strong>de</strong> l’emploi concernent essentiellement la création <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong> l’emploi.La région compte aujourd’hui 11 maisons labellisées « Maison <strong>de</strong> l’emploi » dans le cadre du Plan National <strong>de</strong> CohésionSociale. Pour ce qui concerne les contrats, près d’1,5 million d’euros sont consacrés à la création <strong>de</strong> 8 projets.A noter cependant que seuls <strong>de</strong>ux d’entre eux s’inscrivent pour le moment dans le cadre du label national (Nantes etChâteaubriant).La part moyenne <strong>de</strong> crédits régionaux contractualisés sur ces projets représente environ 30 % <strong>de</strong> l’investissement total.Actions pour l'emploi1 463 200,00 €281 405,00 €364 000,00 €419 283,00 €Mise en réseau etinformation <strong><strong>de</strong>s</strong> acteursCréation/aménagementd'établissements typeMaison <strong>de</strong> l'emploiAménagement <strong>de</strong> locauxpour les entreprisesd'insertionActions en faveur <strong>de</strong>l'insertion professionnelleL’insertion est le <strong>de</strong>uxième secteur concerné par cette rubrique avec d’une part un soutien à la construction <strong>de</strong> locaux<strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises d’insertion (trois projets portés par <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités sont recensés avec par exemple laconstruction, par Angers Agglomération, <strong>de</strong> nouveaux locaux à Beaucouzé pour Envie Anjou, entreprise d’insertion) etd’autre part le financement <strong>de</strong> chantiers d’insertion et d’accompagnement à la mobilité <strong><strong>de</strong>s</strong> personnes en insertion (miseà disposition <strong>de</strong> mobylettes à <strong><strong>de</strong>s</strong> publics en insertion par trois associations d’insertion du Pays d’Ancenis).L’aménagement numérique <strong><strong>de</strong>s</strong> territoiresCe domaine, qui représente un enjeu fort en matière d’attractivité et <strong>de</strong> compétitivité <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires est encore peuprésent dans les contrats. Il regroupe les trois thématiques suivantes :Aménagement numérique du territoire903 001,68 €240 381,00 €48 000,00 €Mise en place d'un Systèmed'Information GéographiqueInfrastructures numériquesAménagements et équipements<strong><strong>de</strong>s</strong> cybercentres- la mise en place <strong>de</strong> réseaux numériques, notamment sur certaines zones d’activités économiques permettant ainsil’accès au haut voire très haut débit pour les entreprises concernées (9 projets recensés),- l’élaboration <strong>de</strong> systèmes d’information géographique (SIG) par les collectivités locales, véritables outils dans lesdomaines <strong>de</strong> l’urbanisme (cadastre, gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> mobiliers urbains) : 9 projets sont recensés.20


En résumé- Une représentation importante <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> zones d’activités et d’équipements touristiques, traduisant un report <strong><strong>de</strong>s</strong>anciennes lignes sectorielles régionales.- Un potentiel d’emplois théoriques créés ou maintenus supérieurs à 55 000 emplois.- Une approche complémentaire aux autres dispositifs régionaux d’accompagnement <strong>de</strong> l’économie <strong>de</strong> proximité(SRDE) basé sur un soutien <strong><strong>de</strong>s</strong> acteurs publics dans leurs projets d’infrastructures et d’équipements à vocationéconomique.21


2) Environnement et énergieL’Environnement représente 10 % <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoires : soit 16,3 M€ au bénéfice <strong>de</strong> 160projets correspondant à une dépense totale <strong>de</strong> 162,4 M€.La part <strong><strong>de</strong>s</strong> actions environnementales est pour moitié consacrée aux opérations <strong>de</strong> transports collectifs constituant <strong><strong>de</strong>s</strong>alternatives à l’automobile.Le faible pourcentage (10 %) <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations consacrées à l’environnement, en comparaison avec les volets économiques(36 %) et solidarités (52 %) est à nuancer pour <strong>de</strong>ux raisons :- d’autres dispositifs régionaux en faveur <strong>de</strong> l’environnement ont été mis en œuvre <strong>de</strong>puis 2004 (contrat régionaux <strong>de</strong>bassins versants, convention ADEME-Région, contrats <strong>de</strong> parc), et plusieurs CRAPE (Convention Régionale pourl’Aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> Paysages et <strong>de</strong> l’Eau) sont en cours d’exécution,- différents projets tant sportifs que culturels ou à vocation économique, intègrent une approche <strong>de</strong> performanceenvironnementale et énergétique alors qu’ils sont comptabilisés au sein du volet solidarités (55 projets recensés).Environnement et énergieEne rgie1 278 651,00 €8%Transport7 141 297,00 €44%Déchets4 436 599,51 €27%Eau1 463 905,00 €9%Mi<strong>lieux</strong> naturels2 005 372,00 €12%Le volet transport (44 % <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits consacrés au volet environnement)Transport5 533 445,00 €1 125 000,00 €482 852,00 €Infrastructure <strong>de</strong> transportcollectifAménagement douxAménagement connexesLes aménagements connexes sont concentrés sur trois agglomérations et correspon<strong>de</strong>nt principalement à <strong><strong>de</strong>s</strong> pôlesd’échanges multimodaux (Cap Atlantique, CARENE, Le Mans Métropole) et à <strong><strong>de</strong>s</strong> aménagements <strong>de</strong> gares TER. Levolet infrastructure <strong>de</strong> transport collectif regroupe les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> faisabilité du tramway et le schéma <strong>de</strong> transport collectifà Angers.22


La gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets (27 % <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits consacrés au volet environnement)Déche ts4 060 752,51 €375 847,00 €Equipement <strong><strong>de</strong>s</strong> particuliers pour la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong>déchetsEquipements publics <strong>de</strong> traitement et d'élimination <strong><strong>de</strong>s</strong>déchetsCette large part accordée à la gestion et au traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets peut s’expliquer par <strong>de</strong>ux faits importants :- Il s’agit d’une compétence attribuée aux intercommunalités. Il est donc tout à fait logique que les structuresintercommunales inscrivent ce type d’opérations dans les contrats sachant que les investissements s’avèrent lourds etcoûteux.- Les contrats <strong>de</strong> territoires constituent par ailleurs la seule source <strong>de</strong> financement régional possible pour cesinvestissements.Au sein <strong>de</strong> cette rubrique, une large majorité <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations consiste en la création et/ou l’aménagement <strong>de</strong>déchetteries et plates formes <strong>de</strong> compostage (80 % <strong><strong>de</strong>s</strong> projets concernés). A titre d’exemple, on recense dansl’avenant CTU du SYMPTAMM (85) 3 projets <strong>de</strong> ce type. Il convient néanmoins <strong>de</strong> noter qu’à lui seul le projet <strong>de</strong>création d’un centre <strong>de</strong> séparation et <strong>de</strong> tri <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets sur le territoire <strong>de</strong> Nantes Métropole représente 1,254 M€ soit 30% <strong>de</strong> l’enveloppe consacrée à cette thématique.Les mi<strong>lieux</strong> naturels (12 % <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits consacrés au volet environnement)1 821 397,00 €Mi<strong>lieux</strong> naturels183 975,00 €Aménagement et mise en valeur <strong><strong>de</strong>s</strong> mi<strong>lieux</strong> naturelsIngénierie, sensibilisation aux mi<strong>lieux</strong> naturelsDans cette rubrique, un peu plus <strong>de</strong> 90 % <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux sont consacrés à l’aménagement et à la mise en valeur<strong>de</strong> mi<strong>lieux</strong> naturels : marais, littoral (ex : 5 actions en Pays <strong>de</strong> Retz Atlantique), forêt, espaces agricoles.Il convient <strong>de</strong> noter l’absence d’actions en faveur <strong>de</strong> l’environnement sur les territoires labellisés PNR, sur les zones trèssensibles (Espaces Naturels Sensibles, Conservatoire du littoral, réserves naturelles régionales, Lac <strong>de</strong> Grand-Lieu …).Cette situation peut aisément s’expliquer par l’existence <strong>de</strong> politiques sectorielles affirmées au titre <strong>de</strong> l’environnement(Biodiversité, Réserves Naturelles Régionales, <strong>Contrats</strong> <strong>de</strong> Parc…) et par la difficulté pour les maîtres d’ouvraged’intervenir sur ces types <strong>de</strong> mi<strong>lieux</strong> (réglementation ; logique <strong>de</strong> préservation plus que d’aménagement).23


Pour autant, le travail collaboratif entre les responsables <strong><strong>de</strong>s</strong> PNR et les intercommunalités doit impérativement êtrerenforcé ; les actions d’investissement relatives au développement durable initiées généralement par le PNR doiventêtre relayées par les communes et les intercommunalités. C’est tout le sens <strong>de</strong> la bonification accordée aux CTU situésen zone <strong>de</strong> PNR.On constate, en outre, pour les territoires ruraux, un report progressif <strong><strong>de</strong>s</strong> projets précé<strong>de</strong>mment inscrits dans lesConventions Régionales d’Amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> Paysages et <strong>de</strong> l’Eau vers les CTU, avec une dimension plutôt paysagère etpatrimoniale.La bonification PNR dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU <strong>de</strong>vrait permettre d’accompagner <strong><strong>de</strong>s</strong> projets i<strong>de</strong>ntifiés PNR absents jusqu’àprésent. Le ciblage <strong>de</strong> cette bonification sur les priorités environnementales soutenues par la Région (biodiversité, eau,énergie, éducation à l’environnement et patrimoine…) doit inciter les PNR et les collectivités à sélectionner <strong><strong>de</strong>s</strong> projetsallant dans ce sens.L’eau (9 % <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits consacrés au volet environnement)1 264 257,00 €Eau148 823,00 €50 825,00 €Systèmes <strong>de</strong> traitement <strong><strong>de</strong>s</strong> eauxuséesApprovisionnement en eauIngénierie, sensibilisation à l'eauCette thématique est marquée par une prédominance <strong><strong>de</strong>s</strong> stations d’épuration (5 projets recensés mobilisant 81% <strong><strong>de</strong>s</strong>crédits consacrés à ce thème), (ex : Saumur, Challans Palluau). Ces projets <strong>de</strong>meurent classiques, sans caractèreinnovant, notamment au plan environnemental.La mise en place <strong>de</strong> la politique régionale <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Contrats</strong> Régionaux <strong>de</strong> Bassins Versants vient compléter l’actionrégionale en ce domaine. La gestion <strong>de</strong> l’eau relevant, dans la quasi-totalité <strong><strong>de</strong>s</strong> cas, d’une logique <strong>de</strong> bassin versant,les actions en faveur <strong>de</strong> l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’eau ou <strong>de</strong> la restauration <strong>de</strong> mi<strong>lieux</strong> humi<strong><strong>de</strong>s</strong> dans les CTU<strong>de</strong>vront impérativement être cohérentes avec les orientations <strong><strong>de</strong>s</strong> SAGE et <strong>de</strong> la Commission Locale <strong>de</strong> l’Eau, voireavec celles d’un CRBV s’il y a chevauchement <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures.24


L’énergie (8 % <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits consacrés au volet environnement)Energie780 146,00 €368 308,00 €130 197,00 €Ai<strong>de</strong> à l'équipement <strong><strong>de</strong>s</strong> particuliersMise en place <strong>de</strong> filières énergierenouvelable par les collectivitésIngénierie, sensibilisation auxénergies renouvelablesLes actions en faveur <strong>de</strong> l’énergie concernent principalement la filière bois énergie (ex : Pays <strong>de</strong> Château Gontier,Bocage Vendéen). On enregistre également l’émergence d’opérations collectives d’équipement <strong><strong>de</strong>s</strong> particuliers (ex :achats <strong>de</strong> panneaux solaires dans le Pays <strong>de</strong> Redon).Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette rubrique, certains projets <strong>de</strong> bâtiments recensés dans le volet solidarités intègrent une approche <strong>de</strong>performance environnementale et énergétique. On peut entre autres citer :- l’étu<strong>de</strong> préalable à la mise en place d’un quartier HQE à Ecoufflant,- le pôle enfance HQE <strong>de</strong> Nort sur Erdre,- la mise en place d'une chaufferie bois avec réseau <strong>de</strong> chaleur sur le complexe sportif <strong>de</strong> Château-Gontier.Cependant, on constate que plusieurs porteurs <strong>de</strong> projets déclarent s’engager dans une démarche HQE mais il estdifficile d’apprécier la réalité <strong>de</strong> son application.Enfin, la mise en place d’une politique régionale en faveur <strong>de</strong> l’énergie, à l’occasion <strong>de</strong> l’Assemblée régionale du16 mars 2007 a été l’occasion d’affirmer en parallèle <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoire, la volonté <strong>de</strong> la Région d’intervenirfortement dans ce domaine. La complémentarité sera recherchée et encouragée notamment à travers les opérationscollectives comme les opérations locales d’amélioration <strong>de</strong> l’habitat « énergie ».En résumé- Une part relativement faible <strong><strong>de</strong>s</strong> actions environnementales au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes <strong>de</strong> contrats.- La nécessité <strong>de</strong> définir <strong><strong>de</strong>s</strong> critères d’éco conditionnalité progressifs en matière <strong>de</strong> performance énergétique etenvironnementale pour l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> actions CTU.- La nécessité d’avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> actions sur les mi<strong>lieux</strong> naturels et le patrimoine lorsque ces <strong>de</strong>rniers constituent un élémentfort <strong>de</strong> la charte <strong>de</strong> territoire.25


3) Solidarités humaines et territoriales81,4 M€ sont consacrés aux Solidarités Humaines et Territoriales pour soutenir 627 actions.Solidarités humaines et territorialesServices à lapopulation14 334 459,92 €18%Aménagementurbain et paysager14 190 105,62 €17%Logement4 993 247,00 €6%Culture27 673 934,17 €34%Sport20 213 045,16 €25%L’effet levier <strong>de</strong> ces 81,4 M€ se mesure à travers 1 € <strong>de</strong> subvention pour 6,7 € <strong>de</strong> travaux.C’est le thème le plus représenté dans les contrats (52 % <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits CTU contractualisés). Il recouvre néanmoins unepalette d’actions assez large.La culture (32 %) et le sport (22 %)Culture et sport19 715 107,99 €20 213 045,16 €3 012 546,04 €4 946 280,14 €Equipement <strong>de</strong> spectacle et<strong>de</strong> formation artistiqueBibliothèquesMédiathèquesManifestations culturelles etautres projets culturelsEquipements sportifsCes <strong>de</strong>ux thèmes représentent la moitié <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits contractualisés au titre <strong><strong>de</strong>s</strong> solidarités, avec une répartition assezlarge sur tout le territoire malgré une prépondérance <strong>de</strong> la Loire-Atlantique (cf. carte page 27).Les équipements sportifs et les bâtiments à usage <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> spectacles et <strong>de</strong> formation artistique représentent àeux seuls près <strong>de</strong> 40 M€ d’ai<strong>de</strong> régionale au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats soit environ 25 % <strong>de</strong> la dotation totale régionale. Cettesurreprésentation est le résultat du transfert vers les contrats <strong><strong>de</strong>s</strong> anciennes politiques sectorielles culturelles etsportives.Plus spécifiquement, concernant les équipements sportifs, dans le cadre <strong>de</strong> son étu<strong>de</strong> prospective, la DCS a affirmé : «le sport fait partie <strong>de</strong> l’offre globale <strong>de</strong> services dont chaque territoire doit se doter ». La place importante <strong>de</strong> ce typed’équipements dans les contrats s’inscrit donc complètement dans cette stratégie.26


Cependant, <strong>de</strong>ux orientations, relevées dans cette étu<strong>de</strong>, <strong>de</strong>vraient être prises en considération dans l’élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong>futurs contrats :- « Placer les groupements <strong>de</strong> communes comme instance <strong>de</strong> régulation et <strong>de</strong> mise en relation <strong>de</strong> l’offre et <strong>de</strong> la<strong>de</strong>man<strong>de</strong> sportive » : il ressort <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> menée que l’intercommunalité ligérienne, même si elle fait partie <strong><strong>de</strong>s</strong> troisprincipaux maîtres d’ouvrage, reste loin <strong>de</strong>rrière les communes et <strong>de</strong>meure en retrait par rapport aux tendancesnationales.Il peut donc s’agir ici d’une piste à intégrer dans la réflexion pour la <strong>de</strong>uxième génération si le caractère structurant <strong><strong>de</strong>s</strong>opérations est davantage recherché.- « Mettre l’accent sur la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> équipements et <strong><strong>de</strong>s</strong> services plutôt que sur le volume d’équipements sportifs » : lepatrimoine d’équipements sportifs bâtis <strong>de</strong> la Région est plutôt conséquent (17 500 équipements). Les orientationspréconisées visent à « mettre l’accent sur la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> équipements plus que sur leur quantité ». Il s’agit <strong>de</strong> ciblerl’effort sur les démarches environnementales, l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, la réhabilitationd’équipements vétustes ainsi que la complémentarité entre équipements.Le futur schéma Sport souhaite s’appuyer sur les contrats pour développer ces axes d’intervention.Dans le domaine <strong>de</strong> la culture, la construction <strong><strong>de</strong>s</strong> nombreuses salles <strong>de</strong> spectacles et socioculturelles (87 projetsrecensés à ce jour) doit être l’occasion <strong>de</strong> se poser la question <strong>de</strong> la complémentarité <strong>de</strong> ces équipements au sein d’unterritoire élargi en termes <strong>de</strong> programmation culturelle.De même, il conviendrait <strong>de</strong> s’assurer que les bibliothèques aidées dans les contrats correspon<strong>de</strong>nt aux politiquesdépartementales mises en place dans le domaine <strong>de</strong> la lecture publique.27


Les services à la population et le logementServices à la population5 622 297,56 €3 826 240,00 €2 723 949,07 €864 599,29 € 519 479,00 €777 895,00 €Structure d'accueilpour l'enfanceStructure d'accueilpour la jeunesseStructure d'accueilpour les personnesâgéeshandicapéesStructure d'accueilmixteEquipementd'information du publicet vie associativeSantéLe fait marquant est la montée en puissance <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> services à la population notamment à <strong><strong>de</strong>s</strong>tination <strong>de</strong> la petiteenfance (67 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> cette catégorie), projets qui n’étaient pas financés par la Région auparavant. Dans cettecatégorie, on rencontre notamment <strong><strong>de</strong>s</strong> crèches et <strong><strong>de</strong>s</strong> équipements d’accueil périscolaires (cf. carte page 29).Il est intéressant <strong>de</strong> constater pour ces services à la population que la part d’intervention financière <strong>de</strong> la Région, est <strong>de</strong>17 % alors même que celle <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Conseil</strong>s généraux, pour les mêmes dépenses, est <strong>de</strong> 4,5 %. Celle <strong><strong>de</strong>s</strong> maîtresd’ouvrage est <strong>de</strong> 29,7 %.Peu <strong>de</strong> projets concernent le domaine <strong>de</strong> la santé et du handicap (5 % <strong>de</strong> la catégorie services à la population). Il s’agitessentiellement <strong>de</strong> la création <strong>de</strong> maisons <strong>de</strong> santé (neuf projets sur les secteurs d’Ancenis, Loire et Sillon, Coëvrons,Vallée du Loir, Challans Palluau et Bocage Vendée). Seuls quatre projets sont situés dans les zones i<strong>de</strong>ntifiées « àrisque » en matière <strong>de</strong> démographie médicale (moins <strong>de</strong> 2,7 mé<strong>de</strong>cins <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 55 ans pour 5 000 habitants etmoins <strong>de</strong> 5 mé<strong>de</strong>cins pour 100 km²). (cf. carte page 30).29


Logement2 143 345,00 €2 482 002,00 €243 480,00 €124 420,00 €Adaptation etréhabilitation <strong><strong>de</strong>s</strong>logementsAcquisition foncière<strong><strong>de</strong>s</strong>tinée aux logementssociauxHébergementstemporaires, d'urgence,sociauxEtu<strong>de</strong>, ingénierie pour lelogementEn ce qui concerne le logement, les hébergements temporaires, d’urgence et sociaux représentent 51 % <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong>cette catégorie. Le reste est consacré à quelques Opérations Locales d’Amélioration <strong>de</strong> l’Habitat (ex : OLAH Valléesd’Anjou, Château Gontier, Rocheservière) et à <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong> rénovation <strong>de</strong> faça<strong><strong>de</strong>s</strong>.La particularité <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines du logement et <strong>de</strong> la santé est <strong>de</strong> s’appuyer sur <strong><strong>de</strong>s</strong> politiques régionales sectoriellesconduites parallèlement <strong>de</strong>puis 2004. Des synergies existent déjà sur <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> foyers <strong>de</strong> jeunes travailleurs entrela politique sectorielle et les contrats <strong>de</strong> territoire (exemple : FJT du Pays d’Ancenis et Château Gontier). Ellespermettent ainsi d’assurer un montage financier soli<strong>de</strong> aboutissant à faire émerger les projets.Sur quelques dossiers, on peut noter la prise en compte <strong>de</strong> la dimension HQE, même si celle-ci est encore peudéveloppée.Les aménagements urbains et paysagersCette catégorie regroupe <strong><strong>de</strong>s</strong> actions assez variées portant à la fois sur <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux d’aménagement d’espaces publics(ex : valorisation <strong><strong>de</strong>s</strong> entrées <strong>de</strong> village dans le saumurois) et sur la réhabilitation <strong>de</strong> patrimoine bâti non protégé.S’agissant <strong>de</strong> ce patrimoine non protégé, la Région finance par exemple à travers les CTU : <strong><strong>de</strong>s</strong> rénovations d’églises,<strong>de</strong> chapelles (31 projets recensés), <strong>de</strong> lavoirs, <strong>de</strong> loges <strong>de</strong> vignes et autre petit patrimoine (36 projets recensés). Danscertains contrats, la multiplicité <strong>de</strong> ce genre d’actions aboutit clairement à <strong><strong>de</strong>s</strong> « saupoudrages » sur <strong><strong>de</strong>s</strong> petits projetsnon prioritaires (cf. carte p.32).Les aménagements <strong>de</strong> voirie, départementale ou communale, <strong>de</strong>meurent le principal poste dans cette rubrique (65projets d’aménagements <strong>de</strong> villages recensés). On peut s’interroger sur l’opportunité <strong>de</strong> continuer l’interventionrégionale sur ces opérations qui restent, certes, limitées mais dont le caractère structurant est loin d’être démontré dèslors qu’elles ne s’inscrivent pas dans une opération plus globale à l’échelle du centre <strong>de</strong> la commune et que leur qualitén’est pas toujours garantie par l’intervention d’un architecte paysagiste ou d’un urbaniste.Aménagement urbain et paysager9 292 935,624 028 441,00 €626 060,00 €242 669,00 €Valorisation <strong><strong>de</strong>s</strong> centresbourgs et <strong><strong>de</strong>s</strong> quartiersSauvegar<strong>de</strong> etvalorisation du patrimoinenon protégéValorisation <strong><strong>de</strong>s</strong>paysagesDocuments d'urbanismes32


En résumé- Une part prépondérante <strong><strong>de</strong>s</strong> équipements culturels et sportifs.- Une montée en puissance <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong> logement et <strong>de</strong> service à la population, non financées précé<strong>de</strong>mmentpar la Région : <strong><strong>de</strong>s</strong> interférences <strong>de</strong> compétences avec <strong><strong>de</strong>s</strong> Départements.- Une approche <strong>de</strong> qualité environnementale et énergétique à développer dans les projets.- De nombreux petits projets qui ne présentent aucun caractère structurant pour l’aménagement du territoire local (leCTU égal : effort <strong>de</strong> trésorerie pour les communes !).34


4) Ingénierie2,9 M€, soit 2 % <strong>de</strong> l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits contractualisés, sont consacrés à l’ingénierie <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires.Ces 2,9 M€ <strong>de</strong> crédits régionaux sont engagés sur la base d’un taux moyen égal à 45 %, ce qui démontre le rôleimportant joué par la Région dans l’accompagnement immatériel <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires.35


Cette rubrique ingénierie recouvre trois thématiques :Ingénierie2 519 514,00 €145 520,00 €329 650,00 €Ingénierie liée au CTUSoutien au <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>DéveloppementCommunication institutionnelle duterritoireL’ingénierie liée à la préparation et l’exécution <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoires (2,5 M€)21 territoires mobilisent <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits contractualisés pour financer l’ingénierie liée à la préparation et l’exécution <strong>de</strong> leurcontrat :- pour 18 d’entre eux, il s’agit <strong>de</strong> financer <strong><strong>de</strong>s</strong> postes <strong>de</strong> chargés <strong>de</strong> mission dédiés pour partie à la préparation et ausuivi administratif du contrat mais également à l’animation plus générale du territoire (développement économique,culturel, touristique, conseil <strong>de</strong> développement…) voire au suivi d’autres procédures contractuelles (contratsdépartementaux, Lea<strong>de</strong>r, Interreg….). Les structures qui sollicitent cette ingénierie sont quasi exclusivement situéesen <strong>de</strong>hors <strong><strong>de</strong>s</strong> agglomérations (Saumur Loire Développement excepté). Il s’agit majoritairement <strong>de</strong> structures <strong>de</strong> Pays(Syndicat Mixte, GIP). Le fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> Communautés <strong>de</strong> communes, lié à la fiscalité, est moins dépendant <strong>de</strong>crédits extérieurs. Ceci démontre que les syndicats <strong>de</strong> Pays ont généralement un besoin vital <strong>de</strong> crédits régionauxpour assurer leur fonctionnement, et ce au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la mission d’accompagnement du contrat territorial. Le tableau ci<strong><strong>de</strong>s</strong>sousétabli la liste <strong><strong>de</strong>s</strong> cinq structures qui mobilisent le plus <strong>de</strong> dotation contractuelle pour financer leurs équipes :Dpt Territoire Type <strong>de</strong> contrat Structure chef <strong>de</strong> file du CTUMontant global estimatif en €du projetDotation CTU RégionTaux CTUNbre d'emploisconcernés par leCTU72 Vallée du Loir Avenant CTU Syndicat mixte 357 163,00 € 250 014,00 € 70% 5 1249 Loire en Layon CTUSyndicat Mixte et Comité d'expansion en chargedu volet économique499 530,00 € 249 765,00 € 50% 3 772 Perche Sarthois CTU Syndicat mixte 340 000,00 € 205 000,00 € 60% 2 653 Haute Mayenne Avenant CTUGroupement d'Intérêt Public d'Aménagement duTerritoire386 000,00 € 197 530,00 € 51% 4 685 Yon et Vie Avenant CTU Syndicat mixte 344 999,00 € 172 500,00 € 50% 4 449 Saumur Loire Développement CRA Communauté d'Agglomération 165 440,00 € 130 000,00 € 79% 6 6TOTAL2 093 132,00 € 1 204 809,00 € 58%Nbre d'emplois <strong>de</strong>la structureA l’exception du cas particulier <strong>de</strong> la Communauté d’Agglomération Saumur Loire Développement, il ressort <strong>de</strong> ceconstat que les collectivités locales adhérant à ces syndicats <strong>de</strong> pays ne supportent pas intégralement les charges <strong>de</strong>fonctionnement liées au développement <strong>de</strong> leur territoire. De fait, elles externalisent une part du financement <strong><strong>de</strong>s</strong>salaires et <strong><strong>de</strong>s</strong> charges inhérentes vers <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers (région, Europe…). Le développement local a un coût qui est loin d’êtreappréhendé à sa juste mesure par les élus <strong>de</strong> ces territoires.- trois autres territoires ont inscrit dans leur contrat <strong><strong>de</strong>s</strong> prestations externes d’ingénierie : Syndicat mixte du Pays <strong>de</strong>Châteaubriant, Communauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> Meslay Grez, Communauté <strong>de</strong> communes Océan Marais <strong>de</strong> Monts.Dans ce cas, un bureau d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> les a accompagnés dans la préparation <strong>de</strong> leur contrat. A noter que d’autresterritoires ont également eu recours à ce type d’ingénierie externe sans toutefois la faire financer par la Région (ex :Pays <strong>de</strong> la Baie <strong>de</strong> l’Aiguillon).36


Le soutien aux conseils <strong>de</strong> développementConformément à la décision <strong>de</strong> l’Assemblée régionale du 17 décembre 2004, qui a mis en place les CTU, le « <strong>Conseil</strong><strong>de</strong> Développement regroupant la société civile, est mis en place afin <strong>de</strong> participer à l’élaboration et au suivi du contrat ».47 territoires <strong>de</strong> la Région déclarent aujourd’hui disposer d’un <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong> Développement (CDD) :- 15 CDD, soit un tiers du total, ont été constitués entre 2005 et 2006 : on peut en conclure que la nouvelle politiquerégionale a eu un effet d’entraînement, même si, indépendamment, la création <strong>de</strong> certains CDD était déjàprogrammée,- 25 CDD ont été créés entre 2000 et 2004, en conséquence <strong>de</strong> l’application <strong>de</strong> la loi Voynet <strong>de</strong> 1999 sur les Pays etleur organisation,- 6 CDD ont été constitués avant 2000, certains datant <strong><strong>de</strong>s</strong> années 90 (ex : le CDD <strong>de</strong> Nantes Métropole) voire <strong><strong>de</strong>s</strong>années 80, ce qui coïnci<strong>de</strong> avec le démarrage <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers pays (ex : Mauges 1974, Haut Anjou Segréen 1978).Dpt Territoire Date <strong>de</strong> création FinancementCTU /CRANantes Métropole 1996 -CARENE 2002 -Cap Atlantique 2003 -Communauté <strong>de</strong> communes d'Erdre et Gesvres 2006 15 000 €Communauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> Loire et Sillon 2006 -Communauté <strong>de</strong> communes du Pays d'Ancenis 2000 -44 Pays <strong>de</strong> Châteaubriant 2000 -Pays Grandlieu Machecoul et Logne 2003 45 000 €Communauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> Pontchâteau Saint-Gildas<strong><strong>de</strong>s</strong> Bois2006 -Pays <strong>de</strong> Redon et <strong>de</strong> Vilaine 2001 -Pays <strong>de</strong> Retz Atlantique 2000 -Pays du Vignoble Nantais 2001 -Angers Loire Métropole 2002 -Communauté d'agglomération du Choletais 2003 -Saumur Loire Développement 2005 -Pays <strong><strong>de</strong>s</strong> Vallées d'Anjou 2004 -49 Pays du Haut Anjou Segréen 1978 -Pays Loire en Layon courant 70 -Pays Loire - Angers 2002 -Pays <strong><strong>de</strong>s</strong> Mauges 1974 -Pays Saumurois courant 80 -Laval Agglomération 2005 -Pays <strong>de</strong> Château Gontier 2005 -53 Pays <strong><strong>de</strong>s</strong> Coëvrons 2003 -Pays <strong>de</strong> Haute Mayenne 2001 37 520 €Pays <strong>de</strong> Meslay Grez 2004 -Le Mans Métropole 2002 -Pays du Mans 2002 -Pays d'Alençon 1999 -72Pays Haute Sarthe 2001 -Pays du Perche Sarthois 2002 -Pays Vallée du Loir 2001 -Pays Perche Sarthois 2002 45 000 €Pays <strong>de</strong> la Vallée <strong>de</strong> la Sarthe 2000 -Ville <strong>de</strong> la Roche-sur-Yon 2002 -Pays du Bocage Vendéen 2004 -Pays <strong>de</strong> Challans Palluau 2006 -Pays Mer et Vie 2006 -Pays du Sud Vendée 2006 -Pays <strong>de</strong> la Baie <strong>de</strong> l'Aiguillon - Luçon 2005 -85Pays du Talmondais, <strong><strong>de</strong>s</strong> Achards et du Marreuillais 2006 3 000 €Pays Yon et Vie 2002 -Commune <strong>de</strong> l'Ile d'Yeu 2004 -Communauté <strong>de</strong> communes du Marais Breton Nord 2006 -Communauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> l'Ile <strong>de</strong> Noirmoutier 2005 -Communauté <strong>de</strong> communes Océan Marais <strong>de</strong> Monts 2006 -Canton <strong><strong>de</strong>s</strong> Sables d'Olonne 2006 -TOTAL145 520 €CDD créés après Décembre 2004.37


Au regard <strong>de</strong> la couverture du territoire régional en CDD, il est donc surprenant que la part consacrée à leurfonctionnement soit si peu représentée dans les contrats. Seuls cinq territoires sont impliqués financièrement :Communauté <strong>de</strong> communes Erdre et Gesvres, Pays <strong>de</strong> Grandlieu Machecoul et Logne, Pays <strong>de</strong> Haute Mayenne, Paysdu Perche Sarthois, Pays Yon et Vie. Ils ne mobilisent à eux cinq que 145 520 € <strong>de</strong> crédits régionaux.A l’occasion du séminaire, organisé à l’Hôtel <strong>de</strong> Région le 7 décembre 2006, avec l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> CDD, le viceprési<strong>de</strong>ntdu <strong>Conseil</strong> régional en charge <strong><strong>de</strong>s</strong> solidarités humaines et territoriales, a indiqué son souhait d’obliger lesterritoires à inscrire dans chaque futur contrat une ligne <strong>de</strong> crédits <strong><strong>de</strong>s</strong>tinée à l’animation <strong>de</strong> leur CDD.Communication institutionnelle <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires329 650 € <strong>de</strong> frais <strong>de</strong> communication ont été engagés dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats afin <strong>de</strong> permettre la réalisation <strong>de</strong>différents supports <strong>de</strong> communication : lettres aux habitants, salons, sites Internet….En résumé- Une part d’ingénierie (2 %) loin du seuil maximum <strong>de</strong> 10 % <strong>de</strong> fonctionnement fixé par territoire.- Les structures <strong>de</strong> Pays, principales mobilisatrices <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits d’ingénierie.- Un faible cofinancement <strong><strong>de</strong>s</strong> conseils <strong>de</strong> développement.38


IV. Analyse du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> portage financier <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong>territoires1) Les types <strong>de</strong> maître d’ouvrageRépartition <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> maîtrise d’ouvrage en nombre <strong>de</strong> projets :1 332 actions ont été recensées à travers les programmes <strong><strong>de</strong>s</strong> 55 contrats finalisés au 31 décembre 2006.Ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Territoires</strong>(nombres <strong>de</strong> projets par maîtres d'ouvrage)520543134 135Intercommunalités Communes Société d'Economie Mixte AutresLe graphique ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus montre la prépondérance <strong><strong>de</strong>s</strong> maîtrises d’ouvrage communales et intercommunales (8 actionssur 10). Il montre également que le nombre d’actions portées par les communes est dans l’ensemble équivalent à celui<strong><strong>de</strong>s</strong> intercommunalités. Les autres maîtres d’ouvrage sont les structures <strong>de</strong> Pays (Syndicats mixtes, GIP), <strong><strong>de</strong>s</strong> SEM et<strong><strong>de</strong>s</strong> associations.La maîtrise d’ouvrage communale est même la plus importante dans les contrats d’agglomération (60 % <strong><strong>de</strong>s</strong> projets) :elle concerne cependant certains gros équipements structurants (ex : opérations ponctuelles intégrées au projet <strong>de</strong> l’Ile<strong>de</strong> Nantes sous maîtrise d’ouvrage <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong> Nantes). Ce n’est pas le cas en milieu rural où la maîtrise d’ouvragecommunale est plutôt synonyme <strong>de</strong> petites opérations (aménagement <strong>de</strong> centre bourg, rénovation d’églises…).Toutefois le caractère structurant <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations d’un contrat ne doit pas seulement s’analyser par son mo<strong>de</strong> <strong>de</strong>maîtrise d’ouvrage. Dans <strong>de</strong> nombreux territoires, principalement urbains, les villes centres portent <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations quiont une place importante dans l’attractivité et le développement <strong>de</strong> l’ensemble du territoire.D’une manière générale, les répartitions <strong>de</strong> compétences sont régies par le co<strong>de</strong> général <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités territoriales etil est donc logique que les différents mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> maîtrise d’ouvrage renvoient à une répartition claire <strong><strong>de</strong>s</strong> thèmesd’actions. Ainsi, les actions <strong>de</strong> développement économiques (zones d’activités) et la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> déchets sont trèsgénéralement assurées par les EPCI. De leur côté les communes assurent la maîtrise d’ouvrage <strong><strong>de</strong>s</strong> équipementsculturels et sportifs, à l’exception <strong><strong>de</strong>s</strong> gros équipements structurants en secteur rural ou dans les villes moyennes, quisont <strong>de</strong> plus en plus réalisés par les EPCI. A noter également que si une Communauté <strong>de</strong> communes opte pour la TaxeProfessionnelle Unique, elle <strong>de</strong>vra exercer les compétences en matière d’aménagement, <strong>de</strong> gestion et d’entretien <strong><strong>de</strong>s</strong>zones d’activités industrielles commerciales, tertiaires, artisanales, touristiques, portuaires ou aéroportuaires d’intérêtcommunautaire.39


Répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> mo<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> maîtrise d’ouvrage en crédits contractualisés :En répartissant les 156 559 792 € <strong>de</strong> crédits régionaux contractualisés avec les territoires selon les catégories <strong>de</strong>maîtres d’ouvrages, on constate que les intercommunalités mobilisent plus <strong>de</strong> dotation par projet que les communes(51 % contre 34 %).80 507 766 €Ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Territoires</strong>53 866 853 €8 629 537 €13 255 636 €Intercommunalités Communes Société d'Economie Mixte AutresCeci s’explique notamment par le fait que les investissements portés par les intercommunalités sont en moyennepresque <strong>de</strong>ux fois plus importants que ceux portés par les communes (cf. tableau ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous). Cette tendance estencore plus marquée dans les agglomérations.Coût moyen total <strong><strong>de</strong>s</strong> projets portés par les intercommunalités et les communesTOTAL (agglos + rural) Agglomérations <strong>Territoires</strong> RurauxMo Intercommunale 1 065 380 € 4 516 573 € 510 724 €Mo Communale 620 855 € 1 490 094 € 358 207 €Par ailleurs, on peut relever que les investissements moyens portés par les communes en agglomérations (1 490 094 €)sont près <strong>de</strong> trois fois plus importants que ceux portés par les intercommunalités en secteur rural(510 724 €). Il est donc difficile d’établir la conclusion que la maîtrise d’ouvrage intercommunale ne traite que <strong>de</strong> projetsstructurants tandis que la maîtrise d’ouvrage communale ne concernerait que <strong><strong>de</strong>s</strong> « petits » projets. Cela rejointl’analyse du paragraphe précé<strong>de</strong>nt sur la maîtrise d’ouvrage <strong><strong>de</strong>s</strong> villes centres dans les agglomérations.2) Évaluation du caractère structurant <strong><strong>de</strong>s</strong> projetsIl apparaît souhaitable d’appréhen<strong>de</strong>r cette notion afin d’apporter un éclairage qualitatif sur le contenu <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats ainsique sur l’effort <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires en matière d’aménagement.DéfinitionLa notion <strong>de</strong> projet structurant renvoie à une notion complexe dans la mesure où un même projet n’aura pas le mêmeimpact en fonction du territoire dans lequel il se situe.40


La définition proposée pour cette évaluation est la suivante :1) C’est un équipement ou une infrastructure.2) Au-<strong>de</strong>là du mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> maîtrise d’ouvrage (qui peut être communal), son rayonnement doit être intercommunal : ilbénéficie à une population qui habite au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> simples limites <strong>de</strong> la commune où il est implanté.3) Il a <strong><strong>de</strong>s</strong> inci<strong>de</strong>nces sur l’emploi (création, redéploiement, maintien).Sont exclus entre autre :- les étu<strong><strong>de</strong>s</strong> globales,- le fonctionnement,- les aménagements <strong>de</strong> bourgs,- le petit patrimoine,- les opérations en gestion déléguée (notamment celle ou les bénéficiaires sont <strong><strong>de</strong>s</strong> particuliers).Évaluation par types <strong>de</strong> territoiresEn nombre <strong>de</strong> projetsEn dotation CTUstructurant % non structurant % structurant % non structurant %Agglomérations 122 58% 90 42% 63 638 091 € 86% 10 383 909 € 14%<strong>Territoires</strong> Ruraux,… 471 42% 652 58% 55 956 170 € 68% 26 581 621 € 32%Total régional 593 45% 742 55% 119 594 261 € 76% 36 965 530 € 24%On constate que 76 % <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations contractualisées sont consacrées à <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations dites structurantes. Cetteproportion varie néanmoins très nettement entre les agglomérations (86 %) et les autres territoires (68 %). A notercependant qu’en <strong>de</strong>ux ans près <strong>de</strong> 37 M€ sur 156 M€ ont été consacrés à <strong><strong>de</strong>s</strong> projets estimés comme non structurants.Cette tendance semble s’accentuer au vu <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong>rniers projets <strong>de</strong> contrats présentés.Évaluation par thématique :En nombre <strong>de</strong> projetsEn dotation CTUstructurant % non structurant % structurant % non structurant %1. Economie emploi 322 64% 182 36% 50 478 203 € 91% 5 253 288 € 9%2. Environnement et énergie 41 26% 119 74% 11 998 363 € 73% 4 327 462 € 26%3. Solidarités humaines et territoriales 230 37% 398 63% 57 117 695 € 70% 24 390 096 € 30%4. Ingénierie 0 0% 43 100% 0 € 0% 2 994 684 € 100%TOTAL 593 44% 742 56% 119 594 261 € 76% 36 965 530 € 24%Ce sont les opérations à caractère économique qui sont considérées comme les plus structurantes, tant en nombred’opérations (64 %) qu’en montant <strong>de</strong> dotation régionale (91 %), ce qui est dû à la très forte proportion <strong>de</strong> zonesd’activités dans les contrats.Concernant les thématiques environnement et solidarités, les projets non structurants sont les plus nombreux(respectivement 74 % et 63 % <strong><strong>de</strong>s</strong> projets). En revanche, ce sont les projets structurants qui concentrent le plus <strong>de</strong>crédits régionaux (respectivement 73 % et 70 %). Cela confirme pour ces <strong>de</strong>ux thématiques, la multiplicité <strong>de</strong> projets <strong>de</strong>petite envergure, peu consommateurs <strong>de</strong> crédits et ce notamment dans les solidarités.Les exemples sont nombreux : restauration d’églises, <strong>de</strong> calvaires, lavoirs, loges <strong>de</strong> vignes, passerelle, aménagements<strong>de</strong> bourgs, fontaines…Les projets moins significatifs :Cette analyse démontre qu’en <strong>de</strong>ux ans, près <strong>de</strong> 37 M€ sur 156 M€ (environ ¼ du montant <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations) ont étéconsacrés à <strong><strong>de</strong>s</strong> projets estimés comme peu significatifs (étu<strong><strong>de</strong>s</strong> globales, fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> structures,aménagements <strong>de</strong> bourgs, petit patrimoine, opérations en gestion déléguée, notamment celle ou les bénéficiaires sont<strong><strong>de</strong>s</strong> particuliers).41


La logique <strong>de</strong> consommer rapi<strong>de</strong>ment les crédits alloués a conduit certains territoires à retenir <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong>moindre intérêt, notamment dans certaines zones rurales qui peinent à trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> projets importants et d’intérêtintercommunal (ex : vestiaires du sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> foot, restauration <strong>de</strong> calvaires..).A ce titre, en étudiant plus finement cette thématique, on observe que les contrats ont permis <strong>de</strong> financer 33 projets <strong>de</strong>rénovation d’églises pour un montant d’ai<strong>de</strong> régionale <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 900 000 €. Ces actions se situent principalement dansles départements <strong>de</strong> la Sarthe et <strong>de</strong> la Vendée.Concernant la préservation du patrimoine vernaculaire et la sauvegar<strong>de</strong> du petit patrimoine bâti non protégé, ce sont 25projets qui ont bénéficié <strong>de</strong> près d’1M€ <strong>de</strong> subvention émanant <strong>de</strong> la politique contractuelle. Ces actions sont enmajeure partie localisées dans les départements du Maine et Loire, <strong>de</strong> la Sarthe et <strong>de</strong> la Vendée.La rubrique recouvrant les aménagements <strong>de</strong> bourgs (entrées <strong>de</strong> villages, places, enfouissement <strong>de</strong> réseaux…) etpaysagers ont mobilisé 3 M€ au profit <strong>de</strong> 54 projets localisés majoritairement dans le Maine et Loire, la Mayenne et laSarthe.Ce constat construit sur le bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats signés sur la pério<strong>de</strong> 2005 – 2006 semble perdurer au vu <strong><strong>de</strong>s</strong> premierscontrats approuvés pour l’année 2007 voire s’amplifier. Ainsi, <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l’année 2007, 9 contratssupplémentaires ont d’ores et déjà été conclus. L’examen <strong>de</strong> leurs programme fait apparaître un total <strong>de</strong> plus d’1M€affecté à 34 opérations <strong>de</strong> ce type, dont 6 rénovations d’églises pour un montant <strong>de</strong> 200 308 € principalement situées enSarthe et en Vendée.Au final, le financement régional <strong>de</strong> ces petites opérations, (attesté par la présence <strong><strong>de</strong>s</strong> panneaux <strong>de</strong> chantier régionauxsur <strong><strong>de</strong>s</strong> églises, du petit patrimoine, <strong><strong>de</strong>s</strong> calvaires…) peut donner l’image d’une absence <strong>de</strong> ligne directrice voire d’uncertain gaspillage. En tout état <strong>de</strong> cause, l’intervention <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU en faveur <strong>de</strong> ces projets locaux <strong>de</strong> petite dimensionpeut susciter <strong><strong>de</strong>s</strong> interrogations quant au rôle que la Région entend exercer et favoriser en matière d’aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong>territoires.En résumé- Un certain décalage entre la volonté d’une approche « territoire » et la part modérée <strong>de</strong> la maîtrise d’ouvrageintercommunale.- ¾ <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations contractualisées sont consacrées à <strong><strong>de</strong>s</strong> projets structurants à rayonnement intercommunal (119 M€).Cela signifie également que 37M€ <strong>de</strong>meurent consacrés à <strong><strong>de</strong>s</strong> projets moins significatifs à portée exclusivementlocale.42


3) Les taux <strong>de</strong> subvention pratiqués par les territoiresLe mo<strong>de</strong> opératoire <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoires rappelle que les <strong>de</strong>ux seules règles fixées en la matière sont :- un taux moyen d’intervention régionale inférieur ou égal à 35 % a l’échelle du contrat,- un taux d’intervention du maître d’ouvrage supérieur ou égal à 20 % pour chaque opération.Ensemble <strong>de</strong> la régionEn considérant l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoires, on constate que le taux moyen d’interventionrégionale est <strong>de</strong> 14,1 %, soit nettement moins que le taux moyen plafond <strong>de</strong> 35 %.Ce taux <strong>de</strong> 14 % démontre à lui seul l’éclatement <strong>de</strong> la dotation CTU en <strong>de</strong> multiples projets : le choix du grand nombrel’emportant à l’évi<strong>de</strong>nce sur le choix limité <strong>de</strong> quelques projets.Répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> actions par taux d'intervention<strong>Territoires</strong> ruraux et littoraux et Agglomérations98197184Taux <strong>de</strong>Subvention :0 - 10 %10,1 - 35 %35,1 - 50 %50,1 - 80 %798Ainsi, pour l’ensemble <strong>de</strong> la région, les taux se répartissent comme suit :- 15,4 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats en cours sont aidées par la Région à moins <strong>de</strong> 10 %.- 62,5 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats en cours sont aidées par la Région entre 10 et 35 %.- 14,4 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats en cours sont aidées par la Région entre 35 et 50 %.- 7,7 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats en cours sont aidés par la Région à plus <strong>de</strong> 50 %.Dans l’ensemble les programmes d’actions représentent en moyenne 20 149 280 € par contrat.En moyenne, pour tous les contrats, la subvention régionale la plus élevée est <strong>de</strong> 583 247 € et la plus basse <strong>de</strong>26 411 €.Avec une logique qui privilégie <strong><strong>de</strong>s</strong> actions structurantes, on peut cependant s’interroger sur la pertinence <strong><strong>de</strong>s</strong> faiblesdotations (< 4 000 €) attribuées à certaines actions dans certains contrats. 7 contrats affichent <strong><strong>de</strong>s</strong> subventionsrégionales inférieures à 1 000 €, une action étant même financée à hauteur <strong>de</strong> 317 €!Il parait dès lors pertinent d’envisager un seuil minimum <strong>de</strong> subvention dans la future génération <strong>de</strong> contrat.43


Agglomérations :Les <strong>Contrats</strong> Régionaux d’Agglomération présentent un taux moyen d’intervention régionale égal à 11 %.Pour 60 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions, le taux moyen <strong>de</strong> l’intervention régionale est situé entre 10,1 et 35 % et pour 33 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions,ce taux est inférieur ou égal à 10 %.Dans les agglomérations, la Région intervient également pour <strong><strong>de</strong>s</strong> projets plus importants avec <strong><strong>de</strong>s</strong> participationssupérieures à 2 000 000 € (Nantes et Angers) et même 3 400 000 € pour le Pôle d’Echange Multimodal inscrit au CRAdu Mans Métropole.Pour ces agglomérations, la subvention régionale la plus élevée est en moyenne <strong>de</strong> 1 752 707 € et la moins élevée est<strong>de</strong> 23 021 €. Les montants <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes d’actions atteignent en moyenne 74 897 452 € par contrat.<strong>Territoires</strong> ruraux, littoraux et insulaires :Les <strong>Contrats</strong> Territoriaux Uniques ruraux, littoraux et insulaires présentent un taux moyen d’intervention régionale égal à19,2 %.Pour 63 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions, le taux moyen <strong>de</strong> l’intervention régionale est situé entre 10 et 35 %. Pour 16 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions, cetaux est situé entre 35 et 50 % et pour 12 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions, il est inférieur à 10 %.Effet <strong>de</strong> levier <strong>de</strong> l’intervention régionalePour ces territoires, la subvention régionale la plus élevée est en moyenne <strong>de</strong> 328 755 € et la moins élevée est <strong>de</strong>28 126 €. Les montants <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes d’actions atteignent en moyenne 9 204 384 € par contrat.Effet <strong>de</strong> levier <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoiresMontant d'investissementgénéré par 1€ <strong>de</strong> CTU<strong>Territoires</strong> ruraux 5 €Agglomérations 8 €Total 6 €Avec ce taux moyen d’intervention <strong>de</strong> 14,1 % par action, 1 € contractualisé génère 6 € d’investissement. On peut doncen conclure que les contrats représentent un réel effet <strong>de</strong> levier pour les projets <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires.En résumé- Un taux d’intervention moyen <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> 14,1 %, <strong>de</strong>ux fois inférieur au plafond autorisé.- Dans <strong><strong>de</strong>s</strong> cas précis, un saupoudrage sur <strong><strong>de</strong>s</strong> micro projets avec une intervention régionale dérisoire.- En moyenne 1 € contractualisé génère 6 € d’investissement.44


4) Mobilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux CTUL’exécution financière <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats territoriaux comporte trois étapes :- la contractualisation : les opérations sont i<strong>de</strong>ntifiées et les crédits régionaux correspondants sont réservés mais nonengagés.- L’engagement <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux en Commission permanente pour chaque opération qui débute sur le terrain.- Le mandatement <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux au bénéficiaire <strong>de</strong> la subvention, sur présentation <strong>de</strong> justificatifs <strong>de</strong> réalisationtechnique et financière <strong>de</strong> l’opération.Bilan <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits contractualisés au 31 décembre 2006156 559 791 €91 794 420 €13 446 079 €Contractualisés Engagés MandatésCrédits contractualisésLa Région a contractualisé 156 559 791 € avec les territoires entre le 17 décembre 2004 et le 31 décembre 2006 soit :- 74 022 000 € avec les agglomérations,- 82 537 791 € avec les territoires ruraux, littoraux et insulaires.Crédits engagésPendant cette même pério<strong>de</strong>, 91 794 420 € ont été engagés en Commission permanente, soit 58 % <strong><strong>de</strong>s</strong> créditsinitialement contractualisés qui se sont concrétisés sur le terrain.Crédits mandatésAu 31 décembre 2006, 13 446 079 € ont été mandatés aux bénéficiaires, (soit 7 % du total contractualisé). Les sol<strong><strong>de</strong>s</strong> àvenir <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations en cours <strong>de</strong>vraient générer en 2007 et 2008 une augmentation sensible <strong>de</strong> ce taux, qui <strong>de</strong>meureactuellement relativement faible.45


Programmation pluriannuelle <strong><strong>de</strong>s</strong> créditsLe caractère triennal <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoire et l’engagement <strong>de</strong> les renouveler au moins une fois d’ici 2010 induit uneprogrammation fine :- <strong><strong>de</strong>s</strong> autorisations <strong>de</strong> programme, en tenant compte <strong><strong>de</strong>s</strong> rythmes <strong>de</strong> concrétisation puis <strong>de</strong> renouvellement <strong><strong>de</strong>s</strong>contrats par les territoires,- <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits <strong>de</strong> paiement en tenant compte <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> projets sur le terrain et <strong><strong>de</strong>s</strong> délais <strong>de</strong>paiement que cela induit.Ainsi, le tableau <strong>de</strong> la page suivante résume la simulation <strong><strong>de</strong>s</strong> autorisations <strong>de</strong> programme et <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits <strong>de</strong> paiement<strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoires et ce jusqu’en 2013.On constate que la première génération <strong>de</strong> contrats <strong>de</strong>vrait engendrer une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement assez forte en 2008,année où vont se cumuler le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> beaucoup d’opérations <strong>de</strong> cette première génération et les premiers paiement liésà la secon<strong>de</strong> génération.Une autre année <strong>de</strong>vrait également voir les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> paiement attendues atteindre un niveau élevé : il s’agit <strong>de</strong>2011, celle-ci conjuguant le sol<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> premiers contrats <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> génération (en agglomération notamment) et ledémarrage <strong><strong>de</strong>s</strong> paiements d’une troisième génération <strong>de</strong> contrats.En résumé- Un bon niveau d’engagement <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits (49 %) mais un taux <strong>de</strong> mandatement (7 %) peu élevé au 31 décembre2006.46


A partir <strong><strong>de</strong>s</strong> règles <strong>de</strong> calcul actuelles, voici une simulation <strong><strong>de</strong>s</strong> autorisations <strong>de</strong> programmes à prévoir sur les exercicesbudgétaires 2006 - 2013 (colonne 1). Voici également la simulation <strong><strong>de</strong>s</strong> besoins en crédits <strong>de</strong> paiements <strong>de</strong> 2006 à 2013et après (colonnes 2 à 10) :1 2 3 4 5 6 7AP 2006 / 2013 CP 2006 CP 2007 CP 2008 CP 2009 CP 2010 CP 2011 CPBP 2006 47 768 000 € 30 000 000 € 32 360 876 € 66 230 801 € 15 619 517 € 1 979 839 € 13 920 025 €BS 2006 - 300 600 € - 3 115 000 € 1 699 400 € 1 115 000 €DM 2 2006 - 6 000 000 € - 2 700 000 € - 1 650 000 € - 1 650 000 €BP 2007 48 495 885 € 2 424 792 € 7 487 567 € 21 823 123 € 14 548 804 € 2 211 599 €BP 2008 70 018 783 € 3 500 939 € 14 003 756 € 27 756 902 € 24 757 186 €BP 2009 71 492 944 € 2 074 646 € 8 298 588 € 28 671 824 € 22 4BP 2010 47 442 000 € 2 372 100 € 9 488 400 € 21 3BP 2011 100 935 783 € 5 046 789 € 20 1BP 2012 40 575 944 € 2 0BP 2013 47 442 000 €TOTAL467 870 740 € 24 185 000 € 34 835 068 € 76 684 307 € 53 521 042 € 54 956 233 € 84 095 823 € 66 0programme 265 (*)(*) <strong>Contrats</strong> territoriaux <strong>de</strong> développement durable <strong><strong>de</strong>s</strong> territoiresCommentaires :La première génération <strong>de</strong> CTU/CRA <strong>de</strong>vrait engendrer une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> paiement assez fortes en 2008, année où vontse cumuler le sol<strong>de</strong> <strong>de</strong> beaucoup d’opérations <strong>de</strong> la première génération <strong>de</strong> CTU, et les premiers paiements <strong>de</strong> CTU2007.Une secon<strong>de</strong> année <strong>de</strong>vrait également voir les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> paiements atteindre un niveau élevé, il s’agit <strong>de</strong> l’année2011, celle-ci conjuguerait le sol<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU premières opérations engagées en 2006 et les paiements <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU<strong>de</strong>uxième génération.47


5) CofinancementsLa Région est le principal cofinanceur <strong><strong>de</strong>s</strong> projets portés par les territoires.Ensemble <strong>de</strong> la Région614 802 032156 559 79132 774 42818 103 47861,0% 15,5% 1,8% 3,2%62 988 3056,2%80 203 0408,0%43 167 9864%Maîtresd'ouvrageRégion CTURégion horsCTUEurope <strong>Etat</strong> Département AutresCes données s’appuient sur les plans <strong>de</strong> financement présentés au moment <strong>de</strong> la contractualisation. Ils sontsusceptibles d’évoluer lors <strong>de</strong> la réalisation effective <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations.Sur les projets présentés dans les CTU, les maîtres d’ouvrage assument près <strong>de</strong> 60 % d’autofinancement avec une partplus élevée pour les agglomérations qui bénéficient en général <strong>de</strong> moins d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> départements(5,7 %) que les territoires ruraux (10,8 %).La Région participe en moyenne à 15 % du financement <strong><strong>de</strong>s</strong> projets (19 % pour les territoires ruraux et près <strong>de</strong> 13 %pour les agglomérations), la Région est donc le premier partenaire financier <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires sur les projets présentés dansles CTU. A noter que pour la Vendée, le CTU est <strong>de</strong> loin le premier financeur extérieur avec 25 % d’ai<strong>de</strong> régionaleaccordée en moyenne.Le <strong>de</strong>uxième partenaire financier <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires ruraux est le Département avec une moyenne <strong>de</strong> 10,8 %. Chaquedépartement a mis en place <strong><strong>de</strong>s</strong> outils <strong>de</strong> contractualisation :- Loire-Atlantique : « les <strong>Contrats</strong> <strong>de</strong> <strong>Territoires</strong> » établis avec les intercommunalités (le département est entièrementcouvert).- Maine-et-Loire : les « <strong>Contrats</strong> Départementaux <strong>de</strong> Pays » établis avec les Pays.- Mayenne : les « C3D » établis avec les communes.- Sarthe : les « Conventions <strong>de</strong> Développement Local » qui s’appuient sur les cantons avec une contractualisationintercommunale ou à l’échelle <strong><strong>de</strong>s</strong> Pays (le département est entièrement couvert).- Vendée : les « <strong>Contrats</strong> <strong>de</strong> Développement Rural » établis avec les communes.Des échanges entre la contractualisation régionale et départementale ont été initiés en Loire Atlantique. Ainsi les CTUdu pays <strong>de</strong> Grandlieu, Machecoul et Logne ainsi que <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong> communes Loire et Sillon ont fait l’objetd’une signature simultanée avec les contrats <strong>de</strong> territoire du <strong>Conseil</strong> GénéralS’agissant <strong>de</strong> l’<strong>Etat</strong>, il est le <strong>de</strong>uxième partenaire financier <strong><strong>de</strong>s</strong> agglomérations avec 6,5 % d’ai<strong>de</strong> en moyenne et letroisième pour les territoires ruraux (6,1 %).Concernant les fonds européens, les crédits mobilisés sont faibles (3,3 %) notamment dans les territoires ruraux. Ilconvient <strong>de</strong> remarquer que la Vendée n’a mobilisé, sur les actions inscrites dans les CTU/CRA aucun crédit européen.48


6) La gestion déléguée4% <strong><strong>de</strong>s</strong> dotations en gestion déléguée.Le principe <strong>de</strong> la gestion déléguéeLe principe <strong>de</strong> la gestion déléguée est <strong>de</strong> confier au territoire <strong>de</strong> contractualisation la possibilité <strong>de</strong> sélectionner lesbénéficiaires <strong>de</strong> la subvention régionale, sur la base d’un règlement précis d’intervention approuvé par le <strong>Conseil</strong>Régional. Le territoire procè<strong>de</strong> aussi dans ce cas à l’avance <strong><strong>de</strong>s</strong> fonds régionaux auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> bénéficiaires.Ce principe trouve son utilité dans les opérations collectives concernant <strong>de</strong> multiples bénéficiaires, notamment <strong><strong>de</strong>s</strong>particuliers (ex : acquisition <strong>de</strong> panneaux solaires ou <strong>de</strong> récupérateurs d’eau <strong>de</strong> pluie – CTU du Pays <strong>de</strong> Redon etVilaine, rénovations <strong>de</strong> faça<strong><strong>de</strong>s</strong>).A contrario, il comporte un risque réel <strong>de</strong> tutelle et <strong>de</strong> « clientélisme », rendant <strong>de</strong> surcroît illisible l’action <strong>de</strong> la Régionpuisque le Maître d’ouvrage est un organisme relais.Part <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations en gestion déléguée dans les contrats <strong>de</strong> territoiresSur l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> actions inscrites aux contrats <strong>de</strong> territoires, 10 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions (soit 4 % <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionauxcontractualisés) sont gérées par délégation aux territoires (détail dans le tableau ci-<strong><strong>de</strong>s</strong>sous et carte ci-contre) :Dépt Nb actions Nb actions en GD %Montant dotationen GD%44 315 15 5% 648 930 € 1%49 381 77 20% 3 998 352 € 10%53 165 4 2% 137 610 € 1%72 198 16 8% 682 299 € 4%85 273 20 7% 737 660 € 3%TOTAL 1 332 132 10% 6 204 851 € 4%La gestion déléguée concerne <strong>de</strong> manière très majoritaire les territoires ruraux et littoraux, une seule agglomérationayant inscrit ce type d’action (1 action du contrat urbain <strong>de</strong> La Roche sur Yon / Aubigny / les Clouzeaux).Au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires ruraux et littoraux, ce sont généralement <strong><strong>de</strong>s</strong> structures <strong>de</strong> pays (Syndicats Mixtes, GIP) quiportent ces actions, les communautés <strong>de</strong> communes étant minoritaires.Enfin les contrats avec les territoires du Maine et Loire se distinguent par l’importance <strong>de</strong> la part d’actions en gestiondéléguée : 21 % <strong><strong>de</strong>s</strong> actions, soit 10 % <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits contractualisés.Afin <strong>de</strong> ne pas perdre la lisibilité <strong>de</strong> l’intervention régionale, il apparaît important <strong>de</strong> limiter autant que possible le recoursà la gestion déléguée dans les contrats <strong>de</strong> territoire.49


En résumé- Une très faible part <strong>de</strong> la gestion déléguée <strong>de</strong> crédits, au regard <strong><strong>de</strong>s</strong> anciens dispositifs régionaux contractuels.50


7) Les évolutions apportées aux <strong>Contrats</strong> Territoriaux UniquesDes bonifications apportées pour tenir compte <strong><strong>de</strong>s</strong> spécificités <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la dotation initiale apportée à chaque territoire, plusieurs analyses spécifiques ont abouti à faire évoluer lesdotations allouées à certains territoires.Les villes intermédiairesSuite à une étu<strong>de</strong> sur les éléments <strong>de</strong> centralité et les charges induites, une bonification a été introduite en faveur <strong><strong>de</strong>s</strong>territoires possédant une ou plusieurs villes (hors Préfecture et sous-préfecture) répondant à un certain nombre <strong>de</strong>critères. Les bonifications s’élèvent à 150 000 € ou 300 000 € par ville suivant leur <strong>de</strong>gré d’équipements. Le règlement<strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoires a donc été adapté le 21 novembre 2005 pour tenir compte <strong>de</strong> cette évolution.Ainsi, c’est au total plus <strong>de</strong> 8 M€ qui peuvent venir abon<strong>de</strong>r les dotations initiales. Sur les 33 villes retenues, 22 d’entreelles ont permis une bonification <strong>de</strong> la dotation <strong>de</strong> leur territoire <strong>de</strong> 300 000 € tandis que 11 villes faisaient bénéficier leurterritoire <strong>de</strong> 150 000 €.Les communes situées en zone <strong>de</strong> PNRParallèlement, les territoires couverts en partie ou en totalité par un Parc Naturel Régional se sont vus offrir unebonification <strong>de</strong> 15 €/ha en zone <strong>de</strong> parc pour tenir compte <strong>de</strong> cette spécificité et les ai<strong>de</strong>r à développer <strong><strong>de</strong>s</strong> projets surces secteurs. Le 21 novembre 2005, l’assemblée régionale a approuvé ce dispositif et apporté plus <strong>de</strong> 5M€ pour mettreen œuvre <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes complémentaires. Les premiers avenants « bonification CTU/PNR ont fait l’objet d’unecontractualisation fin 2006 / début 2007 (Pays <strong><strong>de</strong>s</strong> Vallées d’Anjou, Saumur Loire Développement, CARENE…).L’esprit <strong>de</strong> cette bonification est <strong>de</strong> conduire un effort particulier dans les territoires couverts par un PNR. En effet, ceuxcise caractérisent souvent par <strong>de</strong> très nombreuses petites communes confrontées à <strong><strong>de</strong>s</strong> enjeux <strong>de</strong> développementdurable complexes et difficiles à mettre en œuvre en raison d’un patrimoine naturel et architectural riche et abondant(zones humi<strong><strong>de</strong>s</strong> ou fluviales), zones plus enclavées par rapport aux grands axes et <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés importantes enmatière <strong>de</strong> services à la population.Assouplissements du mo<strong>de</strong> opératoire : 10 % pour le fonctionnement, un avenant possible à n+2Enfin, <strong><strong>de</strong>s</strong> précisons et assouplissements du mo<strong>de</strong> opératoire <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats sont intervenus ces <strong>de</strong>rniers mois. Toutd’abord, à l’occasion <strong>de</strong> la session approuvant le budget primitif 2006 en date <strong><strong>de</strong>s</strong> 26 et 27 janvier 2006, a été affiché leprincipe que 10 % <strong>de</strong> l’enveloppe <strong>de</strong> chaque contrat pouvait être utilisés, au choix du territoire, pour financer <strong><strong>de</strong>s</strong> actions<strong>de</strong> fonctionnement (dont ingénierie).La <strong>de</strong>rnière évolution a été approuvée par l’assemblée régionale à l’occasion du vote du BP 2007 les 22 et 23 janvier2007. Elle consiste en la possibilité offerte à chacun <strong>de</strong> préparer un avenant d’ajustement unique au contrat à compter<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans après son approbation. Dans un souci d’utilisation optimale <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux cet avenant permettra <strong>de</strong>réajuster les opérations inscrites au vu <strong>de</strong> leur <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> réalisation.51


Conclusion du bilan1. Portrait robot du contrat territorial <strong>de</strong> première générationPour résumer ce bilan, il apparaît d’abord intéressant <strong>de</strong> dresser le « portait robot » du contrat territorial <strong>de</strong> premièregénération.- Il représente 18 M€ d’investissements pour une dotation régionale <strong>de</strong> 2,8 M€, soit un taux d’intervention régionale <strong>de</strong>15,6%.- Il compte 24 actions dont 12 concernent les Solidarités Humaines et Territoriales, 9 concernent l’Économie et l’Emploi,2 concernent l’Environnement et l’Energie, et 1 l’ingénierie.- 11 <strong>de</strong> ces 24 actions sont considérées comme structurantes pour le territoire mais ces 11 actions concentrent 76 % <strong>de</strong>la dotation contractualisée.- Parmi ces 24 actions, 10 actions sont portées par une intercommunalité, 10 par une commune, 2 par une SEM et 2par d’autres structures (Pays et associations principalement).- 1 action concerne <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations collectives et a vu en conséquence sa gestion déléguée à la structure <strong>de</strong> territoire.2. Les motifs <strong>de</strong> satisfaction <strong>de</strong> cette première génération <strong>de</strong> contratsUne satisfaction <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires partenaires liée en gran<strong>de</strong> partie au respect du principe <strong>de</strong> subsidiaritéUne enquête qualitative menée au premier trimestre 2007 par la Région (cf. rapport n°2 joint en annexe) auprès <strong><strong>de</strong>s</strong>territoires ayant contractualisé, montre que la satisfaction quasi générale manifestée envers la politique territorialerégionale est liée à la liberté laissée aux territoires dans l’i<strong>de</strong>ntification et la sélection <strong><strong>de</strong>s</strong> projets. Pour les intéressés,cela permet <strong>de</strong> refléter leurs besoins réels, et ce, sur une durée idéale pour avoir une bonne lisibilité en terme <strong>de</strong>programmation puis d’évaluation. Cette capacité d’initiative et d’innovation s’est souvent traduite par l’intégration <strong>de</strong>nouveaux projets dans <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines que la Région ne soutenait pas avant 2004 et relevant <strong><strong>de</strong>s</strong> compétencesdépartementales ou locales (ex : bibliothèques, équipements en faveur <strong>de</strong> l’enfance et <strong>de</strong> la petite enfance, logementd’urgence, foyers <strong>de</strong> jeunes travailleurs, déchetteries…).L’ouverture <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats à l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> territoiresEn 2004, la volonté <strong>de</strong> l’Assemblée Régionale a été d’ouvrir sa politique contractuelle à d’autres territoires que les Paysau sens strict. Au résultat, si 57 % <strong><strong>de</strong>s</strong> nouveaux contrats ont pour chef <strong>de</strong> file une structure <strong>de</strong> Pays (Syndicat Mixte ouGroupement d’Intérêt Public), pour 43 % <strong>de</strong> ces contrats, c’est désormais un EPCI qui joue ce rôle (Communautéurbaine, Communauté d’agglomération, Communauté <strong>de</strong> communes).Cette volonté <strong>de</strong> diversifier, respectueuse <strong><strong>de</strong>s</strong> réalités du terrain et <strong><strong>de</strong>s</strong> volontés locales d’organisation, a été coupléeavec <strong>de</strong>ux exigences auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires concernés : une stratégie territoriale à dix ans et l’association du <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong>Développement (ou la création quand celui-ci était inexistant).Un effet <strong>de</strong> levier important mais difficile à évaluer sur le plan qualitatif et sur l’économie localeAvec un soutien régional <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 156 millions d’euros accordé en <strong>de</strong>ux ans, à la quasi totalité <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires, cettepolitique a produit un engagement <strong>de</strong> plus d’un milliard d’euros d’investissements locaux. Un euro contractualiséentraîne ainsi six euros d’investissement, permettant dans <strong>de</strong> nombreux cas la réalisation <strong>de</strong> projets qui n’auraient pasété engagés fait ce soutien. Même si tous les effets induits sont difficilement mesurables, cet investissement régional aindéniablement produit <strong><strong>de</strong>s</strong> retombées sur le secteur régional du BTP, du tourisme et <strong><strong>de</strong>s</strong> services à la personne (où lesemplois ne sont pas délocalisables).52


Cet engagement et ce soutien régional ont donc joué un effet <strong>de</strong> levier non négligeable renforçant une dynamique surles territoires, leur permettant d’entreprendre <strong><strong>de</strong>s</strong> investissements supplémentaires.Une souplesse <strong>de</strong> la procédure unanimement appréciéeLa gestion administrative <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats est par ailleurs appréciée <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires qui disposent d’interlocuteurs en nombrerestreint et bien i<strong>de</strong>ntifiés au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> services. L’enveloppe financière unique par contrat est également positivementsoulignée en comparaison à d’autres dispositifs contractuels départementaux gérés <strong>de</strong> manière éclatée.3. Les limites actuelles du dispositif et les menaces observéesLes limitesUne reconnaissance <strong>de</strong> certains « micro-territoires » ne correspondant à rien <strong>de</strong> cohérent en terme d’aménagement duterritoireDepuis 2004, la politique territoriale s’est ouverte à une plus gran<strong>de</strong> variété <strong>de</strong> territoires <strong>de</strong> contractualisation, neprivilégiant plus exclusivement les Pays ruraux, mais intégrant désormais les intercommunalités urbaines et rurales.Concernant ces <strong>de</strong>rnières, la passation <strong>de</strong> contrats territoriaux uniques avec certains petits territoires, composés <strong>de</strong>quelques communes et comptant moins <strong>de</strong> 15 000, voire moins <strong>de</strong> 10 000 habitants, amène à s’interroger sur leurcapacité à engager <strong><strong>de</strong>s</strong> politiques d’aménagement du territoire et développer <strong><strong>de</strong>s</strong> projets structurants à l’échelle <strong>de</strong> leursbassins <strong>de</strong> vie. Les territoires en question sont la Communauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> la Région <strong>de</strong> Blain – 11 741 hab, laCommunauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> Meslay Grez – 12 087 hab, la Communauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> Loiron – 14 368 hab, laCommunauté <strong>de</strong> communes du Marais Breton Nord – 8 509 hab. Sur ces territoires, le découpage relève d’uneapproche strictement cantonale.Cependant, le périmètre d’un territoire n’est pas que le résultat d’une homogénéité géographique ou économique, il estavant tout un choix politique local et parfois d’un refus d’agrandissement <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires voisins. C’est pourquoi, ilapparaît délicat <strong>de</strong> contraindre à la recomposition. La question <strong>de</strong> la cohérence avec les stratégies développées dans lecadre <strong><strong>de</strong>s</strong> SCOT et du Schéma Régional d’Aménagement et <strong>de</strong> Développement du Territoire reste néanmoins posée.Un manque <strong>de</strong> soutien ressenti par les territoires périurbainsLa mise en œuvre <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>ux ans <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats <strong>de</strong> territoires, avec les différents dispositifs correctifs associés, met enlumière la discrimination positive dont ont bénéficié certains territoires. C’est ce qui explique que sur cinquante territoires<strong>de</strong> contractualisation, vingt et un soient en <strong><strong>de</strong>s</strong>sous <strong>de</strong> la moyenne <strong><strong>de</strong>s</strong> 59 € / habitant.Les plus fortes dotations par habitant s’expliquent par :- Les contraintes d’insularité (Noirmoutier – Yeu) et la présence d’une faça<strong>de</strong> littorale, avec un trait <strong>de</strong> côte délicat àgérer (supplément <strong>de</strong> 20 000 € par km <strong>de</strong> côte).- Les territoires en déprise démographique, liée soit à une perte <strong>de</strong> population entre 1990 et 1999, soit à une <strong>de</strong>nsitéinférieure à 55 habitants/km² (doublement <strong>de</strong> la dotation d’égalité citoyenne <strong>de</strong> 35€/hab.).Il convient <strong>de</strong> souligner que les territoires les mieux dotés sont ceux qui ont été i<strong>de</strong>ntifiés comme périphériques dans lecadre du diagnostic du Schéma Régional d’Aménagement du Territoire <strong><strong>de</strong>s</strong> Pays <strong>de</strong> la Loire, et qui éprouvent <strong><strong>de</strong>s</strong>difficultés à se développer. Les démarches CTU et SRADT sont donc <strong>de</strong> ce point <strong>de</strong> vue parfaitement cohérente.Il y a donc une légitimité dans la discrimination positive exercée à l’avantage <strong>de</strong> ces territoires qui offrent moins <strong>de</strong>potentialités <strong>de</strong> développement ou qui sont en déprise démographique et pour lesquels la population perçoit enmoyenne les revenus les plus faibles.53


Cependant, certains pays périurbains tels le Pays Loire Angers ou le Pays du Mans, qui bénéficient <strong>de</strong> dotations parhabitant parmi les plus faibles (43 € pour le premier et 37 € pour le second), contestent l’importance <strong>de</strong> cettediscrimination positive et revendiquent une revalorisation <strong>de</strong> leur dotation au nom <strong>de</strong> charges <strong>de</strong> « rattrapaged’équipements publics », dues à leur proximité géographique avec une agglomération et à un afflux rapi<strong>de</strong> <strong>de</strong> nouveauxhabitants.Une dérive vers <strong><strong>de</strong>s</strong> clientélismes locaux éloignés <strong><strong>de</strong>s</strong> préoccupations d’aménagement du territoireL’i<strong>de</strong>ntification et la sélection <strong><strong>de</strong>s</strong> projets, et par conséquent la répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux résulte directement <strong><strong>de</strong>s</strong>décisions <strong><strong>de</strong>s</strong> élus du territoire. La Région n’intervient que peu dans ce processus. Mais dans <strong>de</strong> nombreux cas, cetterépartition relève plus d’un partage entre les collectivités du territoire (communautés <strong>de</strong> communes, communes) qued’une vraie hiérarchisation <strong><strong>de</strong>s</strong> projets et <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits en fonction <strong>de</strong> leur aspect structurant ou/et prioritaire au regard <strong>de</strong>la stratégie d’aménagement du territoire. Cette dérive, qui prend parfois la forme d’appel à projets, peut aboutir à <strong><strong>de</strong>s</strong>saupoudrages sur <strong><strong>de</strong>s</strong> petits projets non prioritaires (voiries, entrées <strong>de</strong> bourgs, calvaires…).Par ailleurs, l’usage du mo<strong>de</strong> gestion déléguée, qui confie aux élus locaux la capacité d’attribution <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionauxà <strong><strong>de</strong>s</strong> tiers, dans le cadre d’opérations collectives, peut renforcer cette dérive (ex : opérations <strong>de</strong> ravalements <strong>de</strong>faça<strong><strong>de</strong>s</strong>). En effet, même si ce cadre est totalement légal, dans la mesure où il s’appuie sur un règlement d’interventionprécis approuvé par la Région, il a l’inconvénient <strong>de</strong> diluer la lisibilité <strong>de</strong> l’intervention régionale au profit <strong>de</strong> la structurequi relaie les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> (le Pays généralement).L’introduction d’un manque <strong>de</strong> lisibilité supplémentaire dans la répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences Région-DépartementL’ouverture justifiée <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU à <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes nouveaux, surtout dans le champ <strong>de</strong> la solidarité, entraîne la Région àparticiper à la création <strong>de</strong> certains équipements publics pas toujours accompagnés financièrement par les départements(bibliothèques, crèches, maisons <strong>de</strong> la petite enfance, logements d’urgence, aires d’accueil <strong><strong>de</strong>s</strong> gens du voyage, etc.),alors que ces équipements rentrent dans le champ <strong>de</strong> compétence <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers. Parfois les départements nesoutiennent que le fonctionnement <strong>de</strong> ces équipements. Parfois, le financement CTU sert à contourner <strong><strong>de</strong>s</strong> règlementsd’intervention départementaux, jugés trop contraignants par les maîtres d’ouvrage locaux. Au final, cette situationintroduit une complexité supplémentaire dans le partage <strong><strong>de</strong>s</strong> compétences entre les collectivités.54


Les menacesLe risque d’un glissement vers une politique <strong>de</strong> guichetLe principe <strong>de</strong> subsidiarité accordé aux territoires dans l’i<strong>de</strong>ntification et la sélection <strong><strong>de</strong>s</strong> projets à inclure dans les CTUest un réel atout dans le cas où le territoire est bien structuré et dispose d’une stratégie claire d’aménagement mettantl’accent sur les véritables défis auxquels doit faire face le territoire. Les programmes d’actions retenus qui en résultentsont généralement hiérarchisés faisant apparaître <strong><strong>de</strong>s</strong> choix précis et argumentés <strong>de</strong> la part <strong><strong>de</strong>s</strong> élus locaux.Cependant, tous les territoires ne disposent pas d’une gouvernance aussi bien structurée, certains pouvant être unealliance d’opportunité pour accé<strong>de</strong>r aux subventions régionales. Pour ceux-là, le CTU est perçu comme une « manne »,un effet d’aubaine, à consommer d’autant plus rapi<strong>de</strong>ment qu’un autre contrat est promis dès l’achèvement duprécé<strong>de</strong>nt. Dans ce cas, le discours budgétaire l’emporte sur le fond et l’opportunité aux dépends <strong>de</strong> la réflexion. LaRégion est alors perçue comme un guichet.Le CESR, qui a mené une réflexion sur la première génération <strong>de</strong> CTU cette année 2007, a également souligné cerisque <strong>de</strong> dérive.Le risque <strong>de</strong> saupoudrage <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux vers <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations peu structurantes à l’échelle du territoire <strong>de</strong>contractualisationLe bilan a démontré qu’en <strong>de</strong>ux ans, près <strong>de</strong> 37 M€ sur 156 M€ ont été consacrés à <strong><strong>de</strong>s</strong> projets <strong>de</strong> moindre importanceet peu structurants (étu<strong><strong>de</strong>s</strong> très génériques, fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> structures, aménagements <strong>de</strong> bourgs, petit patrimoine,opérations en gestion déléguée, notamment celle ou les bénéficiaires sont <strong><strong>de</strong>s</strong> particuliers) à l’échelle <strong>de</strong> l’ensemble duterritoire.La logique <strong>de</strong> consommer rapi<strong>de</strong>ment les crédits alloués a conduit certains territoires à retenir <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations <strong>de</strong>moindre intérêt, notamment dans certaines zones rurales qui peinent à trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> projets structurants (ex : vestiairesdu sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> foot, restauration <strong>de</strong> calvaires..). Cette dérive opportuniste à notamment été constatée dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong>bonifications CTU en zones <strong>de</strong> parcs naturels où certaines opérations (zones d’activités, compléments <strong>de</strong> financement<strong>de</strong> piscines etc…) ne correspondaient pas du tout aux orientations <strong><strong>de</strong>s</strong> parcs en matière <strong>de</strong> développement durable.Ce risque <strong>de</strong> saupoudrage se traduit concrètement par le taux moyen d’intervention régionale qui, tous contratsconfondus, est <strong>de</strong> 14,1 %, soit nettement moins que le taux moyen plafond <strong>de</strong> 35 %. Il est <strong>de</strong> 11,2 % dans lesagglomérations mais celles-ci présentent généralement beaucoup plus <strong>de</strong> projets structurants (86 %) avec <strong><strong>de</strong>s</strong> montantsd’investissement très importants. Il est <strong>de</strong> 19,2 % en milieu rural mais c’est là que la situation est plus préoccupantepuisque seulement 68 % <strong><strong>de</strong>s</strong> projets sont considérés comme structurants. A noter par exemple que sept contrats rurauxaffichent <strong><strong>de</strong>s</strong> subventions régionales inférieures à 1 000 €, une action étant même financée à hauteur <strong>de</strong> 317 € !Au final, le financement régional <strong>de</strong> ces opérations, <strong>de</strong> moindre importance (attesté par la présence <strong><strong>de</strong>s</strong> panneaux <strong>de</strong>chantier régionaux sur <strong><strong>de</strong>s</strong> églises, du petit patrimoine, <strong><strong>de</strong>s</strong> calvaires…) peut donner l’image d’une absence <strong>de</strong> lignedirectrice voire d’un certain gaspillage. En tout état <strong>de</strong> cause, il y a un risque à ce que cette situation aboutisse à affaiblirle rôle <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> file <strong>de</strong> la Région en matière d’aménagement du et <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires.55


Le risque d’un affaiblissement <strong>de</strong> la concertation lors du renouvellement <strong><strong>de</strong>s</strong> CTUL’engagement <strong>de</strong> renouveler les contrats a l’avantage <strong>de</strong> procurer aux territoires partenaires une lisibilité financière sursix ans, ce qui rassure les élus locaux, leur permettant ainsi d’inscrire leurs projets dans la durée.Cependant, pour certains territoires, cette garantie <strong>de</strong> renouvellement peut donner l’impression d’un automatisme, lesaffranchissant <strong>de</strong> ce fait <strong>de</strong> certaines dispositions en matière <strong>de</strong> concertation.Dans certains cas, le rythme <strong>de</strong> préparation <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats est trop accéléré, souvent au nom du grand avancement <strong>de</strong>certains projets qu’il faut inscrire impérativement avant qu’ils ne soient terminés. Il en résulte un calendrier resserré,avec en perspective la Commission permanente <strong>de</strong> la Région qui doit statuer sur le contrat. Dans ce cas, les débats etdiscussions, à l’amont <strong>de</strong> la préparation <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes, que ce soit entre élus et techniciens, locaux et régionaux, ouavec le <strong>Conseil</strong> <strong>de</strong> Développement, risquent d’être compromis et <strong>de</strong> ne pas permettre <strong>de</strong> construire une réflexionpartagée sur les attentes et besoins réels du territoire.Un risque <strong>de</strong> manque <strong>de</strong> prise en compte <strong><strong>de</strong>s</strong> priorités <strong><strong>de</strong>s</strong> institutions départementales, régionales, nationales eteuropéennesIl apparaît en outre que les priorités <strong>de</strong> la Région et les cohérences à rechercher avec les autres collectivités(départements) mais aussi avec les autres politiques publiques portées par le CPER et l’Europe via les programmesopérationnels FEDER, FEADER, FSE et FEP, ne constituent pas un mo<strong>de</strong> d’appréhension <strong><strong>de</strong>s</strong> programmessuffisamment développé. Cette observation est cependant à nuancer en raison du caractère récent ou non encorestabilisé <strong>de</strong> certains programmes (européens notamment).56


2 ème partieBILAN DES CONSULTATIONS DESTERRITOIRES ET DES DIRECTIONSPOLITIQUES PUBLIQUES DE LA REGION57


I. Bilan <strong>de</strong> la consultation <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires1) Introduction méthodologiqueDans le cadre <strong>de</strong> la préparation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième génération <strong>de</strong> contrats territoriaux, les territoires <strong>de</strong> contractualisationont été sollicités pour faire part <strong>de</strong> leurs avis et observations quant à la nouvelle politique territoriale régionale mise enplace en décembre 2004 et avril 2005 d’une part, et sur sa mise en œuvre d’autre part.L’objectif <strong>de</strong> cette consultation était d’enrichir et d’ajuster la réflexion régionale en la confrontant aux réalités locales <strong>de</strong>fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires.Un courrier a donc été envoyé fin janvier à l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> partenaires territoriaux dans lequel il était <strong>de</strong>mandé leur avissur <strong>de</strong>ux thèmes : la préparation du contrat (contenu du programme, implication <strong><strong>de</strong>s</strong> différents acteurs, métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>travail avec la Région…) et la vie du contrat (affectations <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations, suivi financier, communication…).Aucun questionnaire précis n’a été élaboré et les thèmes étaient volontairement ouverts pour laisser toute latitu<strong>de</strong> auxterritoires à s’exprimer.Le délai imparti était d’un mois mais compte tenu du peu <strong>de</strong> réponses reçues à cette date, une relance par mail a étéréalisée afin <strong>de</strong> pouvoir procé<strong>de</strong>r à l’analyse <strong><strong>de</strong>s</strong> réponses début avril.Sur les 50 territoires <strong>de</strong> contractualisation, 24 ont répondu (cf. carte page). Cependant, les avis et propositions apportéspar les territoires semblent correspondre au contenu <strong><strong>de</strong>s</strong> différents échanges que peuvent avoir régulièrement lesservices et les élus régionaux au cours <strong>de</strong> l’exécution <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats.Sur les 24 réponses, on compte sept agglomérations (environ 80 % <strong>de</strong> celles-ci), trois Communautés <strong>de</strong> communes (25%), une commune et treize pays (environ 50 %).Ce sont les territoires du Maine et Loire qui ont le plus répondu (8 territoires sur 9) ainsi que ceux <strong>de</strong> la Loire Atlantique(8 territoires sur 14). Les territoires mayennais, sarthois et vendéens ne se sont pas beaucoup mobilisés (un tiers).2) La politique <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU globalement appréciée <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires malgré quelques nostalgiquesLa tendance qui ressort <strong>de</strong> cette consultation <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires est celle d’une satisfaction quasi générale <strong>de</strong> la décision parle <strong>Conseil</strong> régional, <strong>de</strong> mettre en œuvre ces <strong>Contrats</strong> Territoriaux Uniques.Pour une gran<strong>de</strong> majorité <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires ayant répondu, ces contrats permettent d’élaborer <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes touchant<strong><strong>de</strong>s</strong> thématiques (économie et emploi, énergie et environnement, solidarités humaines et territoriales) qui reflètent <strong><strong>de</strong>s</strong>besoins réels <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires et qui prennent, selon eux, largement en compte leurs démarches <strong>de</strong> développementdurable, sur une durée idéale pour avoir une bonne lisibilité en terme <strong>de</strong> programmation puis d’évaluation.Deux territoires regrettent cependant la suppression <strong>de</strong> certaines lignes sectorielles car cela limite leur champ d’action àcourt terme (projets émergents dans les trois ans du contrat) et cela implique parfois <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes d’actions« catalogue » sans cohérence (actions en attente <strong>de</strong> financement). On dénote <strong><strong>de</strong>s</strong> difficultés à arbitrer les choixlocalement, et on <strong>de</strong>vine également les « non dits » à savoir une répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits répondant à une logique <strong>de</strong>guichet et <strong>de</strong> « clientélisme ».L’esprit <strong>de</strong> « liberté et <strong>de</strong> subsidiarité » laissé aux territoires, lors <strong>de</strong> l’élaboration <strong>de</strong> leur Contrat, est pleinementapprécié. En effet, cette souplesse est perçue comme une marque <strong>de</strong> confiance et responsabilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> déci<strong>de</strong>urslocaux qui connaissent leurs besoins et qui peuvent ainsi trouver un appui à leurs projets <strong>de</strong> territoire. Malgré cela, estaussi apprécié le travail <strong>de</strong> partenariat instauré entre les élus et équipes techniques <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires et la Région. Uncadrage minimum est parfois utile et <strong>de</strong>mandé par les élus <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires et par leurs services.58


De même, l’adaptation du dispositif en fonction <strong>de</strong> la particularité <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires a été bien accueillie : avenant « Villeintermédiaire », bonification PNR.Dans le même sens, la décision d’avoir autorisé un avenant unique d’ajustement, à l’année N + 2 du contrat, a été trèsapprécié.Les CTU ont permis le financement d’investissements structurants avec un effet levier important, mais aussi celuid’opérations plus mo<strong><strong>de</strong>s</strong>tes qui participent également au développement <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires (actions en gestion déléguée parexemple) : toutefois, la relation entre ce saupoudrage d’opérations à maîtrise d’ouvrage communale, le plus souvent, etles objectifs d’un développement durable <strong>de</strong> territoire, est quasi nulle.Toutefois, plusieurs points et souhaits ont été évoqués en vue d’assurer l’utilisation optimale <strong>de</strong> « l’outil CTU » :Une meilleure communication <strong><strong>de</strong>s</strong> orientations politiques régionalesPlusieurs réponses mettent en avant la faiblesse <strong><strong>de</strong>s</strong> informations sur les orientations <strong><strong>de</strong>s</strong> politiques publiquesrégionales (Schémas régionaux, Manifeste) ainsi que sur les orientations même <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU par rapport aux orientationsadoptées fin 2004 par la Région.Certains territoires proposent également, afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> orientations <strong>de</strong> la Région etainsi élaborer un contrat s’attachant aux spécificités du territoire (démographie médicale, mi<strong>lieux</strong> naturels remarquables,littoral…), <strong>de</strong> systématiser <strong><strong>de</strong>s</strong> temps d’échange politique puis technique en amont <strong>de</strong> l’élaboration <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats.Par cet effort <strong>de</strong> communication, le travail <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires et <strong>de</strong> leurs partenaires locaux, selon eux, (<strong>Conseil</strong>s <strong>de</strong>Développement, Comités d’Expansion…) en serait facilité. Les avis <strong><strong>de</strong>s</strong> CDD ainsi que les programmes quiressortiraient <strong>de</strong> cette réflexion, seraient mieux finalisés afin d’optimiser la consommation <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux. Il estclair toutefois que les territoires, s’ils associent bien les CDD, ne souhaitent pas d’ingérence plus gran<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces organesconsultatifs dans le choix même <strong><strong>de</strong>s</strong> projets retenus.Une logique d’investissement <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU, qui remet en cause d’anciennes habitu<strong><strong>de</strong>s</strong>Il faut rappeler la règle instaurée dans le mo<strong>de</strong> opératoire <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU <strong>de</strong>puis le vote du BP du <strong>Conseil</strong> régional 2006 : 90% d’investissement et 10 % <strong>de</strong> fonctionnement toléré (i<strong>de</strong>ntifié sur le plan comptable en AP/CP).Cette « quasi unique » contrainte imposée aux territoires est parfois remise en cause par quelques Syndicats Mixtes <strong>de</strong>Pays qui ont une vocation d’animation généraliste et par conséquent une nécessité <strong>de</strong> crédits d’ingénierie. Cette règleest perçue, selon eux, comme un frein à la réflexion sur <strong><strong>de</strong>s</strong> projets innovants qui instaureraient une réelle dynamiquedans les territoires. Le point négatif qui découle <strong>de</strong> cette limite <strong><strong>de</strong>s</strong> 10 %, selon ces acteurs, est l’élaboration <strong>de</strong> CTU« catalogue » sans réelle cohérence et efficacité <strong>de</strong> l’action publique. Pour mémoire cependant, la présence AF/CF dansles politiques contractuelles précé<strong>de</strong>ntes, n’apportait pas plus <strong>de</strong> qualité dans le contenu <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes : l’avantageprincipal étant <strong>de</strong> faire vivre avec <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits <strong>de</strong> fonctionnement régionaux, <strong><strong>de</strong>s</strong> structures qui refusaient d’inscrire à leurpropre budget les crédits nécessaires.Plusieurs territoires souhaiteraient donc que l’on autorise 20 % <strong>de</strong> fonctionnement dans les CTU.Un autre, propose la mise en place d’une ai<strong>de</strong> à l’ingénierie en mettant à plat toutes les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> au fonctionnementexistantes dans les lignes sectorielles, et <strong>de</strong> les caler sur le calendrier <strong>de</strong> contractualisation.De même, il avait été évoqué par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CSHT lors du séminaire <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Territoires</strong> du 7 décembre 2006, lapossibilité, voire l’obligation, <strong>de</strong> réserver un pourcentage <strong>de</strong> la dotation CTU dans les 10 % <strong>de</strong> fonctionnement, àl’activité du CDD. Un territoire propose que 5 % <strong>de</strong> la dotation régionale soient <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à cet effet, en plus <strong><strong>de</strong>s</strong> 10 %autorisés. Les territoires agglomérés ne voient pas trop l’intérêt d’utiliser ces crédits <strong>de</strong> fonctionnement, y compris pourles CDD.59


La problématique <strong><strong>de</strong>s</strong> Pays péri-urbainsLes Pays concernés au nombre <strong>de</strong> trois évoquent leur situation par rapport à leur Agglomération.Plusieurs points intimement liés, sont mis en valeur :- La dotation <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU Pays péri-urbains.Ces Pays estiment leur dotation régionale trop faible par rapport à la pression démographique qui les touche, et parconséquent, par rapport à la charge d’équipements publics qui pèsent sur leur territoire.- La dénomination <strong>de</strong> « Pays » et la contractualisation <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux contrats différents.Ces territoires invoquent le fait que l’on dénomme Pays, l’Agglomération et les Communautés <strong>de</strong> communes quil’entourent. Cependant, la dotation du CTU du Pays ne porte que sur les Communautés <strong>de</strong> communes en question, uncontrat d’agglomération étant spécifiquement signé avec l’agglomération.Afin <strong>de</strong> faciliter la cohérence dans l’élaboration du CRA et du CTU et le développement local sur le territoire « Pays », ilconvient <strong>de</strong> réaffirmer par la Région la possibilité d’un contrat unique ou d’actions communes entre Pays etAgglomération.Le souhait <strong>de</strong> ces territoires est la prise en compte <strong>de</strong> cette spécificité démographique en évolution rapi<strong>de</strong>, qui traduitaussi un développement émergent du territoire. A noter aussi que le retard en équipement <strong>de</strong> ces zones, se retrouveaussi dans une fiscalité nettement moins élevée que dans le périmètre <strong><strong>de</strong>s</strong> agglomérations.Un aménagement du volet économique <strong><strong>de</strong>s</strong> CTUTrois territoires ont évoqué le fait qu’il n’existait pas dans les CTU <strong>de</strong> volet économique à <strong><strong>de</strong>s</strong>tination directe <strong><strong>de</strong>s</strong>entreprises (type ORAC), un territoire souhaitant même la possibilité d’avoir une enveloppe dédiée au développementéconomique sans affectation précise (même remarque pour un territoire en matière d’animation culturelle), afin <strong>de</strong>pouvoir ai<strong>de</strong>r les entreprises, sans formalité.Cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sera, en partie, satisfaite dans la 2 ème génération <strong>de</strong> contrats puisque l’intégration <strong><strong>de</strong>s</strong> ORAC dans lesCTU est d’ores et déjà envisagée.Pour ce qui concerne les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> directes aux entreprises, il paraît souhaitable <strong>de</strong> renvoyer les territoires vers lesnombreux dispositifs qui existent désormais à la DAE.Des ouvertures pourront cependant être soutenues dans la <strong>de</strong>uxième génération <strong>de</strong> CTU, dès lors que les dispositifsseront adossés à <strong><strong>de</strong>s</strong> programmes européens (FEADER) ou au CPER.3) Un mo<strong>de</strong> opératoire simple, quelques lour<strong>de</strong>urs à supprimerAu-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> l’approche générale <strong>de</strong> la politique <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU, les territoires attachent <strong>de</strong> l’importance à la mise en œuvre <strong><strong>de</strong>s</strong>contrats et donc au mo<strong>de</strong> opératoire défini par la Région.En définissant la politique <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU, les élus régionaux souhaitaient faire preuve <strong>de</strong> simplification notammentadministrative.Il en ressort une satisfaction <strong>de</strong> la part <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires qui évoquent la souplesse <strong>de</strong> la procédure. Toutefois, ils apportent,à travers leurs contributions, quelques pistes d’amélioration.60


Une procédure souple liée à la présence d’interlocuteurs i<strong>de</strong>ntifiésNeuf territoires soulignent la souplesse et la réactivité <strong>de</strong> l’administration régionale pour les métho<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> travail et pourle souci permanent d’améliorer le dispositif en place.Le fait d’avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> interlocuteurs i<strong>de</strong>ntifiés facilite les échanges tant dans les espaces régionaux (chargé <strong>de</strong> missionterritoire) qu’au siège <strong>de</strong> la Région (référent financier à la DEPT) pour toutes les questions d’ordre comptable. Ilspermettent une bonne centralisation et diffusion <strong>de</strong> l’information.Les territoires apprécient également la mise en œuvre <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> file qui permet une bonne coordination etun bon travail <strong>de</strong> concertation à l’échelle du territoire. Un territoire aimerait d’ailleurs que cette notion soit rappelée auxmaîtres d’ouvrage, notamment dans les courriers d’envoi <strong><strong>de</strong>s</strong> arrêtés dans lesquels pourrait être rappelée la nécessité<strong>de</strong> bien transmettre toutes les pièces justificatives via le chef <strong>de</strong> file.Un seul territoire évoque le travail supplémentaire impliqué par sa fonction <strong>de</strong> chef <strong>de</strong> file ne lui laissant plus lapossibilité <strong>de</strong> se concentrer sur ses missions initiales. Paradoxalement ce territoire a sollicité beaucoup <strong>de</strong> créditsd’ingénierie !Enfin, il est souligné que le chef <strong>de</strong> file ne doit pas pour autant se substituer aux maîtres d’ouvrage dans la conduite <strong><strong>de</strong>s</strong>projets et que ces <strong>de</strong>rniers enten<strong>de</strong>nt bien gar<strong>de</strong>r la maîtrise <strong>de</strong> leurs dossiers.Par ailleurs, un territoire appelle à un alignement <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures avec les Départements en termes <strong>de</strong> calendrier, <strong>de</strong>métho<strong><strong>de</strong>s</strong> et d’outils, ce qui va dans le sens <strong>de</strong> la volonté régionale d’apporter plus <strong>de</strong> cohérence à l’action territoriale. Ilest néanmoins délicat d’être cohérent avec cinq départements qui ont <strong><strong>de</strong>s</strong> rythmes et <strong><strong>de</strong>s</strong> procédures généralementbeaucoup plus lour<strong><strong>de</strong>s</strong> et encadrées que la Région.Un nombre <strong>de</strong> passage <strong><strong>de</strong>s</strong> dossiers d’affectation en Commission permanente à augmenterDans le mo<strong>de</strong> opératoire actuel, les territoires ne peuvent déposer <strong><strong>de</strong>s</strong> dossiers d’affectation pour le passage enCommission permanente qu’à <strong>de</strong>ux reprises au cours d’une année, afin <strong>de</strong> gar<strong>de</strong>r <strong>de</strong> la lisibilité dans le suivi <strong><strong>de</strong>s</strong>programmes.Cette règle semble remise en cause puisque la moitié <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires souhaite augmenter le nombre <strong>de</strong> ces passagesafin <strong>de</strong> mieux tenir compte <strong><strong>de</strong>s</strong> calendriers <strong>de</strong> réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> projets. Seul un territoire estime que les <strong>de</strong>ux passagesfacilitent la gestion.Les propositions oscillent entre 3 et 4 passages par an.Le souhait <strong>de</strong> maintenir la définition d’un avenant d’ajustement tout en laissant possibles <strong><strong>de</strong>s</strong> ajustements à la marge aucours <strong>de</strong> la mise en œuvre du contratCinq territoires apprécient la possibilité offerte <strong>de</strong> définir un avenant d’ajustement à l’année N+2 du contrat permettantd’optimiser la consommation <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux et d’inscrire <strong><strong>de</strong>s</strong> actions complémentaires dont la réalisation estcertaine.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> cette possibilité, <strong>de</strong>ux territoires souhaiteraient plus d’assouplissement en la matière. En effet, selon eux,étant donné la difficulté <strong>de</strong> prévoir l’opérationnalité <strong>de</strong> certaines actions à trois ans, il pourrait être envisagé <strong>de</strong> prendreen compte certaines évolutions pendant les trois années du contrat. A titre d’exemples, le transfert <strong>de</strong> crédit d’un projet àl’autre, la réactualisation d’une dépense éligible ou encore le changement <strong>de</strong> maître d’ouvrage en cours d’opération.Aujourd’hui, il est possible <strong>de</strong> modifier un maître d’ouvrage sous réserve d’un passage en Commission permanente. Lestransferts <strong>de</strong> crédits et les modifications <strong>de</strong> dépenses éligibles ne sont envisageables que dans le cadre <strong>de</strong> l’avenantd’ajustement ; <strong><strong>de</strong>s</strong> transferts non contrôlés et à tout moment conduiraient à l’impossibilité <strong>de</strong> suivre l’exécution <strong><strong>de</strong>s</strong>contrats.61


En terme d’assouplissements souhaités, il est proposé que la prise en compte rétroactive <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses, appréciée parles territoires pour la souplesse induite, soit <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans afin <strong>de</strong> tenir compte d’éventuels retard dans les signatures <strong>de</strong>contrat. Cette durée paraît excessive et contraire à l’affichage <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> publique régionale qui, dans ce cas, n’apparaîtquasiment jamais sur ce type <strong>de</strong> projet. Une rétroactivité d’un an semble apporter déjà une souplesse assez importante.Quant au renouvellement <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats, un territoire souhaite pouvoir en signer un <strong>de</strong>uxième dès que toutes les actionssont engagées mais pas nécessairement soldées. Dans le même ordre d’idée, il est <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> pouvoir inscrire <strong><strong>de</strong>s</strong>projets d’envergure sur <strong>de</strong>ux contrats successifs dès le premier contrat afin <strong>de</strong> mieux prendre en compte les délais <strong>de</strong>réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> projets : le découpage du projet en <strong>de</strong>ux tranches fonctionnelles reste aujourd’hui tout à fait possible.Une gestion financière efficace mais le souhait d’être mieux informé et d’avoir <strong><strong>de</strong>s</strong> paiements en plus grand nombreUn territoire souligne la rapidité <strong><strong>de</strong>s</strong> versements ; un autre apprécie le fait que les factures n’aient plus besoin d’êtrefournies.Toutefois, six territoires souhaiteraient une meilleure information <strong><strong>de</strong>s</strong> chefs <strong>de</strong> file quant au suivi <strong><strong>de</strong>s</strong> versements par laRégion aux maîtres d’ouvrage afin d’assumer au mieux leur rôle <strong>de</strong> suivi du contrat. Ainsi il est proposé la réalisationd’un tableau <strong>de</strong> suivi <strong><strong>de</strong>s</strong> versements.En lien avec cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, il est également souhaité que les chefs <strong>de</strong> file soient <strong><strong>de</strong>s</strong>tinataires <strong><strong>de</strong>s</strong> copies <strong><strong>de</strong>s</strong> arrêtésenvoyés aux maîtres d’ouvrage.Concernant les arrêtés, les territoires s’interrogent sur la possibilité <strong>de</strong> les personnaliser en y intégrant le nom duterritoire <strong>de</strong> contractualisation ce qui permettrait d’atténuer l’incohérence actuelle. En effet, un territoire constate uneinadéquation entre le délai <strong>de</strong> réalisation <strong><strong>de</strong>s</strong> actions stipulé dans les arrêtés (3 ans à partir du moment où l’action a étéaffectée en Commission permanente) et la durée du contrat, qui pourrait bloquer le territoire pour contractualiser <strong>de</strong>nouveau avec la Région dans le cas où <strong><strong>de</strong>s</strong> maîtres d’ouvrage appliqueraient à la lettre l’arrêté. Le rappel du contexte<strong>de</strong> contractualisation dans les arrêtés soumettrait ainsi le maître d’ouvrage au respect <strong>de</strong> la durée du contrat.Pour les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> d’acompte et <strong>de</strong> sol<strong>de</strong>, il est <strong>de</strong>mandé aux maîtres d’ouvrage <strong>de</strong> fournir un état récapitulatif <strong><strong>de</strong>s</strong>dépenses acquittées sur la base <strong><strong>de</strong>s</strong> dates <strong>de</strong> facture et <strong><strong>de</strong>s</strong> dates <strong>de</strong> mandatement. Un territoire soumet l’idée <strong>de</strong> ne<strong>de</strong>man<strong>de</strong>r que les dates <strong>de</strong> mandat afin d’être en cohérence avec les pièces <strong>de</strong>mandées par le <strong>Conseil</strong> Général.La date <strong>de</strong> facture est cependant importante pour vérifier la date <strong>de</strong> commencement <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux et notamment la date<strong>de</strong> prise en compte rétroactive <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses inscrites au moment <strong>de</strong> la contractualisation.Enfin, <strong>de</strong>ux territoires abor<strong>de</strong>nt la question du nombre <strong>de</strong> versements <strong><strong>de</strong>s</strong> financements régionaux. A l’heure actuelle,chaque maître d’ouvrage peut prétendre à <strong>de</strong>ux acomptes et le sol<strong>de</strong> pour chaque projet. Apparemment insuffisant, unterritoire préconise d’élever ce nombre à trois notamment pour les projets d’importance et un autre souhaite une avance<strong>de</strong> trésorerie sans justificatifs <strong>de</strong> dépenses.Cette règle paraît difficilement applicable étant donné le règlement financier adopté par la Région. Quant aux avances,elles sont aujourd’hui possibles pour les maîtres d’ouvrage associatifs.La gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits délégués : <strong><strong>de</strong>s</strong> améliorations à apporterCette procédure pré-existante a été maintenue pour faire face aux <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>de</strong> nombreux territoires. Elle reste bien sûrfacultative.Deux territoires ont évoqué cette question en affirmant la lour<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la procédure. Celle-ci n’incite pas à mettre enœuvre ce genre <strong>de</strong> dispositif qui se révèle lourd pour les bénéficiaires et le chef <strong>de</strong> file.D’une part, il s’agit d’une lour<strong>de</strong>ur financière puisque les territoires chef <strong>de</strong> file doivent assurer le paiement <strong><strong>de</strong>s</strong>subventions régionales aux bénéficiaires, avant d’être eux-mêmes payés par la Région, ce qui tend à poser problèmepour certains d’entre eux dont la trésorerie est faible. En réalité, ce choix a été fait par ces territoires car la Région peut62


verser les subventions aux territoires sur la base <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses acquittées par les bénéficiaires au lieu <strong><strong>de</strong>s</strong> dépensesmandatées par le chef <strong>de</strong> file. Cette solution allège le poids <strong><strong>de</strong>s</strong> paiements pour les territoires même s’ils ne peuventprétendre à plus <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux acomptes et le sol<strong>de</strong> pour chaque opération.D’ailleurs, la possibilité d’augmenter le nombre d’acompte est <strong>de</strong>mandée (<strong>de</strong>ux <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> d’acompte par an soit six autotal).Le service Budget, saisi sur cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong>, ne souhaite pas augmenter le nombre <strong>de</strong> mandats par opération.D’autre part, les délais entre le dépôt d’un dossier par un bénéficiaire et l’attribution <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> régionale sont jugés troplongs. En effet, la procédure <strong>de</strong> la gestion déléguée comporte différentes étapes (validation du règlement d’intervention,validation <strong><strong>de</strong>s</strong> projets en comité local, validation <strong>de</strong> la liste <strong><strong>de</strong>s</strong> bénéficiaires, transmission <strong><strong>de</strong>s</strong> pièces justificatives,attribution <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> régionale) qui peuvent prendre entre trois et cinq mois. En réalité, les territoires s’y prennenttardivement et sont souvent eux-mêmes responsables <strong>de</strong> la lenteur et <strong>de</strong> la multiplicité <strong>de</strong> l’attribution <strong>de</strong> petites ai<strong><strong>de</strong>s</strong> à<strong><strong>de</strong>s</strong> particuliers. Ces choix locaux qui favorisent le clientélisme et la signature <strong>de</strong> contrat sur <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations « enblanc », s’apparentent à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> sous-jacente d’une sorte <strong>de</strong> dotation globale non fléchée, utilisable comme <strong>de</strong>l’argent <strong>de</strong> poche par les élus locaux. Il paraît difficile pour la Région d’aller au-<strong>de</strong>là <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations qui sont déjà offertesaux territoires. A noter que ces dispositifs <strong>de</strong> « gestion déléguée » sont surtout utilisés par les Pays plus ruraux.Une proposition avait été faite <strong>de</strong> supprimer la liste <strong>de</strong> bénéficiaires mais le service juridique <strong>de</strong> la Région a apporté uneréponse négative au motif que la Région perdrait une part <strong>de</strong> son pouvoir d’appréciation.Un dispositif complexe pour la signalétique <strong><strong>de</strong>s</strong> panneaux <strong>de</strong> chantierEnfin, le nombre <strong>de</strong> supports <strong>de</strong> communication s’avère parfois inadapté et les territoires peinent à en obtenir le nombreadéquat. La gestion <strong>de</strong> ces supports est donc lour<strong>de</strong> pour le chef <strong>de</strong> file.Huit territoires signalent <strong><strong>de</strong>s</strong> insuffisances concernant les panneaux <strong>de</strong> chantier.Ainsi, <strong>de</strong> nombreux décalages sont constatés entre la réception du panneau par le maître d’ouvrage et le calendrier <strong>de</strong>réalisation du projet. En effet, les panneaux ne sont commandés auprès <strong>de</strong> la direction <strong>de</strong> la Communication qu’à partirdu moment où le projet est affecté en Commission permanente alors même que certains <strong>de</strong> ces projets ont déjàcommencé ou sont déjà terminés.Une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> dérogation au règlement régional <strong><strong>de</strong>s</strong> panneaux <strong>de</strong> chantier a été <strong>de</strong>mandée afin <strong>de</strong> pouvoir prévoirau moment <strong>de</strong> la contractualisation, les supports <strong>de</strong> communication pour chaque projet et <strong>de</strong> les comman<strong>de</strong>r en fonctiondu calendrier <strong>de</strong> réalisation du projet sans attendre l’affectation en Commission permanente. Cette pratique se met enplace progressivement.Il apparaît également difficile pour certains maîtres d’ouvrage <strong>de</strong> réaliser eux-mêmes les panneaux en cas <strong>de</strong>financements multiples. Cette solution avait été préconisée par les services régionaux, sous réserve <strong>de</strong> la transmissiondu BAT à la DCOM, afin d’éviter la multiplication <strong><strong>de</strong>s</strong> panneaux <strong>de</strong> communication sur un même site. Or il s’avère que laparticipation régionale, dans ces cas <strong>de</strong> panneaux communs, n’est pas très visible.Plusieurs propositions sont avancées par les territoires.En premier lieu, l’intégration <strong>de</strong> la notion <strong>de</strong> contractualisation territoriale sur les supports <strong>de</strong> communication ainsi quel’intégration du logo du chef <strong>de</strong> file.Cette question est à abor<strong>de</strong>r avec la DCOM mais il semble que le logo du chef <strong>de</strong> file ne peut apparaître que s’ilparticipe au financement du projet en question.Le chef <strong>de</strong> file souhaiterait être mieux informé <strong>de</strong> l’installation <strong><strong>de</strong>s</strong> panneaux sur les sites. Actuellement le prestataire,choisi par la DCOM, contacte le maître d’ouvrage pour convenir d’une date <strong>de</strong> pose. Le territoire préconise l’envoi d’unmail pour le tenir informé.63


Enfin, il est souhaité que ne soit pas obligatoire l’installation <strong>de</strong> panneaux pour <strong><strong>de</strong>s</strong> projets bénéficiant d’une subventionCTU inférieure à 50 000 €, la communication sur ces projets pouvant être faite via les supports du territoire.Le règlement régional <strong><strong>de</strong>s</strong> panneaux <strong>de</strong> chantier soumet tous les projets subventionnés à partir <strong>de</strong> 7 620 € à uneobligation d’apposer un support <strong>de</strong> communication faisant état <strong>de</strong> la participation régionale. Cette obligation mérite d’êtremaintenue notamment pour apporter la meilleure visibilité possible <strong>de</strong> l’intervention régionale au niveau local.64


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II. Bilan <strong>de</strong> la consultation <strong><strong>de</strong>s</strong> directions politiquespubliques <strong>de</strong> la RégionDans le cadre <strong>de</strong> la préparation <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième génération <strong>de</strong> contrats territoriaux, le Service <strong>Territoires</strong> et Logement aconsulté en ce début d’année 2007, les Directions PP qui sont impactées par ces contrats <strong>de</strong> territoires. Des réunionsd’échange ont donc été organisées avec les directions et services suivants :DFSG, DERDT, DFPA, DCS, DTD et DAE (Tourisme, Agriculture, Développement industriel et économie <strong>de</strong> proximité –Création d’entreprises)Il leur a été présenté le contexte et le calendrier <strong>de</strong> préparation <strong>de</strong> cette future génération <strong>de</strong> contrats, ainsi que lesarticulations entre l’outil CTU et les orientations <strong><strong>de</strong>s</strong> politiques publiques.Il résulte <strong>de</strong> cette collaboration transversale, les constats, propositions, préconisations et prescriptions suivantes.1) Préconisations financières et budgétaires (réunion DFSG le 25 janvier 2007)Trois orientations financières générales réaffirmés :- La politique CTU doit s’inscrire dans la PPI.- Les taux <strong>de</strong> paiement, bien que bons pour les CTU, doivent être maintenus voire améliorés.- La pratique <strong>de</strong> la gestion déléguée est confirmée dans la mesure où les règlements d’intervention sont très précis etvisés par la DFSG.Deux préconisations avancées :- Au vu <strong>de</strong> la programmation CTU 2006-2013, on constate un pic important dans les besoins en CP pour l’année 2008.Concernant ce <strong>de</strong>rnier point, il peut être envisagé d’étaler les crédits <strong>de</strong> paiement pour la <strong>de</strong>uxième génération <strong>de</strong>contrats en fonction du niveau d’exécution du contrat précé<strong>de</strong>nt avec par ex. :En année 1 d’un CTU 2G : déblocage <strong><strong>de</strong>s</strong> CP si 80 % du contrat précé<strong>de</strong>nt payé.En année 2……………………………………….si 90 %...........................................En année 3……………………………………..si 100 %............................................Ceci permet d’étaler les crédits <strong>de</strong> paiement sans pénaliser le renouvellement rapi<strong>de</strong> d’un CTU (on ouvre un droitmais on ne paye pas systématiquement). Or, 2008 est l’année <strong>de</strong> démarrage <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU <strong>de</strong> 2 ème génération,notamment au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> agglomérations.- Laisser aux différentes directions sectorielles le soin <strong>de</strong> suivre les actions relevant du fonctionnement, le CTU étant <strong>de</strong>ce fait exclusivement consacré à <strong>de</strong> l’investissement.2) Formation Professionnelle et Apprentissage (réunion DFPA le 25 janvier 2007)Quatre types d’investissements sont à encourager dans les futurs contrats, en cohérence avec la politique énergétiquerégionale pour ce qui concerne les bâtiments :- Adaptation <strong>de</strong> locaux pouvant accueillir <strong><strong>de</strong>s</strong> formations : dans le cadre <strong>de</strong> l’offre <strong>de</strong> formation territorialisée, la Régioncomman<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> formations dans <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>lieux</strong> où <strong><strong>de</strong>s</strong> organismes sont implantés. Certains organismes sont prêts àintervenir dans ces <strong>lieux</strong> à condition <strong>de</strong> trouver <strong><strong>de</strong>s</strong> locaux adaptés (ex : points d’accès à la téléformation …).66


- les Centres <strong>de</strong> Formation d’Apprentis (CFA). S’agissant d’équipements <strong>de</strong> formation relevant du secteur privé, lesrègles <strong>de</strong> droit <strong>de</strong>vront être respectées en cas d’inscription dans un CTU. Ce type d’équipement <strong>de</strong>vra par ailleurss’inscrire dans le cadre du SREF.- Instituts <strong>de</strong> Formation Sanitaire et Sociale. Un CHU – en tant qu’établissement public peut se porter maître d’ouvrage.- Equipements <strong><strong>de</strong>s</strong> centres <strong>de</strong> formation (accessibilité <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>lieux</strong> publics, équipement en matériel informatique…) : dansce cas, c’est plutôt le nouvel équipement qui serait considéré par le CTU.En revanche, la DFPA propose d’écarter <strong><strong>de</strong>s</strong> futurs contrats :- le financement direct <strong><strong>de</strong>s</strong> formations,- les différents salons et manifestations orientés vers la formation professionnelle et l’apprentissage : la DFPA et la DEsouhaitent que la Région qui, en ce domaine, détient une compétence, maintienne une approche sélective etcohérente. Il s’agit par ailleurs essentiellement <strong>de</strong> crédits <strong>de</strong> fonctionnement.Enfin, une meilleure cohérence entre les CTU et les emplois tremplins doit être recherchée. Cela induit notammentd’améliorer la connaissance du dispositif <strong><strong>de</strong>s</strong> emplois tremplins par les territoires.3) Culture et Sport (réunion DFPA le 25 janvier 2007) :Pour la DCS, le bilan 2004-2006 <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats montre que les dotations consacrées au sport et à la culture sont plusélevées qu’escompté initialement.Quatre observations sur la métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> préparation <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats :- Dans le cas <strong>de</strong> projets <strong>de</strong> faible qualité, inéligibles au titre <strong><strong>de</strong>s</strong> politiques culturelles et sportives <strong>de</strong> la Région, il y a unrisque <strong>de</strong> report dans les contrats. Pour y remédier <strong><strong>de</strong>s</strong> cahiers <strong><strong>de</strong>s</strong> charges pourraient être envisagés.- Dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> projets liés à la lecture publique (bibliothèques et médiathèque), il est nécessaire <strong>de</strong> vérifier lacohérence avec la politique du Département, collectivité compétente en la matière.- Il faudrait proposer aux Elus <strong>de</strong> Commissions d’organiser <strong><strong>de</strong>s</strong> rencontres entre Elus ou Prési<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> Commissionsafin <strong>de</strong> faire un bilan sur les ai<strong><strong>de</strong>s</strong>.- Une implication encore plus forte <strong>de</strong> la DCS apparaît souhaitable lors <strong>de</strong> la préparation <strong><strong>de</strong>s</strong> contrats, notamment lors<strong>de</strong> l’audition du territoire par les élus et services régionaux.Sur le fond, on observe <strong>de</strong>ux points :- D’abord la nécessité <strong>de</strong> mettre en cohérence les contrats <strong>de</strong> territoires avec les conventions <strong>de</strong> développementculturel. Le CTU finance prioritairement les projets d’investissements <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires (10 % maximum <strong>de</strong>fonctionnement autorisé). Mais parallèlement, ces mêmes territoires recherchent <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits <strong>de</strong> fonctionnement pourl’animation <strong>de</strong> leur politique culturelle. Pour répondre à ces <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong>, la DCS réaffirme la nécessité <strong>de</strong> proposer <strong><strong>de</strong>s</strong>conventions pluriannuelles sur 4 – 5 actions. A terme il n’apparaît guère opportun <strong>de</strong> financer le fonctionnement <strong>de</strong> laculture à travers les contrats.- Ensuite, il semble souhaitable d’articuler les futurs contrats avec le nouveau schéma régional <strong><strong>de</strong>s</strong> équipementssportifs, dont l’objectif est d’analyser la pertinence du maillage <strong><strong>de</strong>s</strong> équipements et la détection d’éventuelles carencessur les territoires.67


4) Transports et Déplacements (réunion DTD le 27 février 2007) :Selon la DTD, quatre types d’investissements sont à encourager dans les futurs contrats, en cohérence avec la politiquerégionale <strong>de</strong> transports :- Les Pôles d’échanges Multimodaux (PEM) : La politique régionale <strong>de</strong> transport <strong><strong>de</strong>s</strong> voyageurs soutient financièrementl’aménagement <strong><strong>de</strong>s</strong> PEM dans les gares nationales comme régionales. Quinze projets <strong>de</strong> ce type sont en préparationsur la région. La DTD souligne la nécessité d’une étu<strong>de</strong> préalable (contenant également une approche sur le projeturbain). Les contrats ont vocation à intervenir en cofinancement <strong>de</strong> plusieurs projets <strong>de</strong> PEM, ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> garesPEM en zone urbaine autour <strong><strong>de</strong>s</strong> stations <strong>de</strong> transport collectif (Tramway, Busway).- Capacité <strong><strong>de</strong>s</strong> parkings auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> gares : face au constat <strong>de</strong> l’augmentation très importante du nombre <strong>de</strong> voyageursdans les trains. Cette augmentation <strong><strong>de</strong>s</strong> voyageurs dans les trains génère une saturation <strong><strong>de</strong>s</strong> parkings et unstationnement anarchique autour <strong><strong>de</strong>s</strong> petites gares. Des créations <strong>de</strong> parkings à proximité <strong><strong>de</strong>s</strong> petites gares sont doncà encourager. S’agissant <strong><strong>de</strong>s</strong> parkings vélos, la DTD souhaite qu’ils soient développés pour éviter l’encombrementdans les TER autorisant leur transport. Elle préconise la création d’abris à vélos à l’abord <strong><strong>de</strong>s</strong> gares avec un système<strong>de</strong> location <strong>de</strong> vélos dans les gran<strong><strong>de</strong>s</strong> villes (ex <strong>de</strong> Nantes). Pour la DTD, les CTU sont le bon outil pour accompagnerces projets <strong>de</strong> parkings autos et abris vélos. Lors <strong>de</strong> la préparation <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU les chargés <strong>de</strong> mission territoires peuventinciter les collectivités à inscrire ce type <strong>de</strong> projets.- Infrastructures ferroviaires : La DTD souligne le problème <strong><strong>de</strong>s</strong> passages à niveau résiduels présentant un caractèredangereux. Un arrêté ministériel avec la liste <strong><strong>de</strong>s</strong> points à supprimer a été publié. Cette liste sera transmise à laDEPT. Les CTU doivent-ils êtres mobilisés sur ces points à supprimer ? A priori, ce choix doit rester aux élus duterritoire.- Tramways et transports en commun en site propre : pour mémoire, les dotations spécifiques <strong>de</strong> transports inscritesdans les <strong>Contrats</strong> Régionaux d’Agglomération sont <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits gérés par la DTD. Les modalités <strong>de</strong> calcul pour cesdotations sont les suivantes : les travaux dont le coût total est supérieur à 15 M€/km (les tramways) bénéficient d’unesubvention <strong>de</strong> 1 M€/km et les travaux dont le coût total est supérieur à 5 M€/km (les transports en commun en sitepropre) bénéficient d’une ai<strong>de</strong> régionale proratisée (1 M€ x 5 M€ x km) : 15 M€. Il est proposé <strong>de</strong> poursuivre en cesens pour la secon<strong>de</strong> génération, et <strong>de</strong> soutenir avec les CTU tous les aménagements publics d’accompagnement.Deux thèmes font l’objet <strong>de</strong> commentaires :- Ports : La DTD intervient uniquement sur le Port Autonome <strong>de</strong> Saint-Nazaire. Les CTU ont <strong>de</strong> leur côté vocation àintervenir sur la diminution du déficit régional en anneaux <strong>de</strong> plaisance. Ceci peut se traduire par l’aménagement <strong>de</strong>ports à sec sur friches portuaires ou <strong>de</strong> parcs à bateaux, les projets <strong>de</strong> construction - extension <strong>de</strong> ports en eauxprofon<strong><strong>de</strong>s</strong> étant limités (contraintes environnementale) et généralement surdimensionnés financièrement au regard<strong><strong>de</strong>s</strong> enveloppes CTU.- Aéroports : La DTD intervient en priorité sur le projet <strong>de</strong> Notre Dame <strong><strong>de</strong>s</strong> Lan<strong><strong>de</strong>s</strong>. Les CTU sont intervenus sur <strong><strong>de</strong>s</strong>équipements d’aérodrome (par exemple Fontenay le Comte). Le territoire « Erdre et Gesvres » impacté par NotreDame <strong><strong>de</strong>s</strong> Lan<strong><strong>de</strong>s</strong> bénéficiera d’un CTU spécifique accompagné par l’<strong>Etat</strong> dans le cadre du Contrat <strong>de</strong> projet 2007 –2013.Enfin, il est confirmé l’intérêt <strong>de</strong> proscrire <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU les aménagements routiers, en phases d’étu<strong><strong>de</strong>s</strong> comme <strong>de</strong> travaux.68


5) Tourisme (réunion DAE, le 20 février 2007) :Deux points d’analyse ont été relevés :- Les pôles touristiques : compte tenu <strong>de</strong> l’incertitu<strong>de</strong> sur l’avenir du soutien régional aux pôles touristiques, certainsterritoires ont reporté certaines dépenses sur le contrat avec l’inconvénient lié au fait qu’il s’agit <strong>de</strong> dépenses <strong>de</strong>fonctionnement. Le financement <strong><strong>de</strong>s</strong> pôles est reconduit en 2007 (voire en 2008 sous réserve). A cette issue, sesubstituera la nouvelle politique régionale <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>Territoires</strong> d’Accueil Touristiques (TAT). Les périmètres actuels <strong>de</strong> pôleseront revus (avec une priorité pour les territoires ruraux) et le financement portera sur l’accompagnement <strong><strong>de</strong>s</strong>porteurs <strong>de</strong> projets et l’animation locale. Les dépenses <strong>de</strong> fonctionnement <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires seront donc prises en chargedans ce cadre : ceci confirme l’intérêt <strong>de</strong> proscrire ce type <strong>de</strong> dépenses dans les futurs CTU. Si un territoire souhaitemalgré tout inclure <strong><strong>de</strong>s</strong> dépenses d’ingénierie, ou <strong>de</strong> l’animation touristique dans le CTU, ces dépenses seront classésdans la dotation <strong>de</strong> référence représentant moins <strong>de</strong> 10 % <strong>de</strong> la dotation CTU, à savoir avec la « tolérance »fonctionnement.- Le soutien aux investissements touristiques : le report <strong><strong>de</strong>s</strong> anciennes lignes sectorielles vers les contrats <strong>de</strong> territoirespour les soutiens aux investissements touristiques (aménagements, sites, musées…) est avéré. La DAE développeactuellement <strong><strong>de</strong>s</strong> orientations qui pourraient, si les territoires en déci<strong>de</strong>nt, faire l’objet <strong>de</strong> cofinancements à travers lesfuturs contrats :- Un plan cheval est en cours <strong>de</strong> définition : soutien à l’hébergement, aux itinéraires et aux équipements pour <strong><strong>de</strong>s</strong>projets à MO publique.- Le nautisme : soutien à la rénovation <strong>de</strong> bases nautiques et au renouvellement <strong>de</strong> matériel. Par ailleurs, une missiond’AMO régionale pour étudier la faisabilité <strong>de</strong> projets dans le domaine du tourisme fluvial et du nautisme va êtreredéfinie cette année.- Les ports : ingénierie financière et/ou technique (étu<strong><strong>de</strong>s</strong>, montage <strong>de</strong> projets).- Les itinéraires vélo : soutien à l’investissement.- Les centres <strong>de</strong> vacances = ligne sectorielle tourisme social : 7 à 8 projets financés en 2006 pour <strong><strong>de</strong>s</strong> remises auxnormes principalement. Un dossier déjà cofinancé en 2006 par le CTU du Pays <strong><strong>de</strong>s</strong> Coëvrons.- Le CAP Tourisme (contrat d’appui à la performance) : intégration <strong><strong>de</strong>s</strong> campings municipaux, soutien à l’investissementpour l’amélioration <strong>de</strong> la qualité environnementale du site.- Ai<strong>de</strong> à l’investissement pour les équipements touristiques structurants et/ou exemplaires.- Le FACES : fonds d’ai<strong>de</strong> au conseil et aux étu<strong><strong>de</strong>s</strong> stratégiques.- -Concernant l’inscription <strong>de</strong> l’éco conditionnalité dans les projets touristiques, la DAE n’a pas développé <strong>de</strong> critèresspécifiques en marges <strong>de</strong> la charte d’éco conditionnalité appliquées aux ai<strong><strong>de</strong>s</strong> aux entreprises. Il pourrait êtreintéressant qu’une sensibilisation <strong><strong>de</strong>s</strong> porteurs <strong>de</strong> projets puisse être menée via les TAT.6) Agriculture :Le principe <strong><strong>de</strong>s</strong> CTU <strong>de</strong> 1 ère génération a été <strong>de</strong> privilégier les investissements publics et associatifs en raison <strong>de</strong> lacomplexité <strong><strong>de</strong>s</strong> dispositifs d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> directes aux agriculteurs et <strong>de</strong> la limite <strong>de</strong> l’intervention régionale au regard <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong>développées par l’<strong>Etat</strong> ou l’Europe.Les agriculteurs étant cependant une <strong><strong>de</strong>s</strong> forces vives <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires, il s’agit <strong>de</strong> s’interroger sur l’inclusion dans la futuregénération <strong>de</strong> contrats <strong>de</strong> quelques dispositifs ciblés sur les thèmes <strong>de</strong> l’environnement et <strong>de</strong> l’énergie.69


- Un préalable : la question <strong>de</strong> la légalité <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> accordées aux entreprises agricoles : Les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> collectivités enmatière agricole doivent s’inscrire dans le cadre <strong>de</strong> la réglementation européenne et plus précisément <strong><strong>de</strong>s</strong> lignesdirectrices agricoles et du Règlement <strong>de</strong> Développement Rural 2 (RDR). A ce titre, la Région ne peut instituer que <strong><strong>de</strong>s</strong>régimes d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> déjà notifiés par l’<strong>Etat</strong> français à la Commission Européenne ou <strong><strong>de</strong>s</strong> régimes d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> compatiblesavec les règlements communautaires, dits d’exemption (type ai<strong>de</strong> d’un Office), sauf à engager elle-même uneprocédure <strong>de</strong> notification.- Une intervention adossée à certaines mesures du FEADER 2007-2013 constitue un cadre possible d’intervention :D’abord, le FEADER est un dispositif notifié : La Région peut donc accor<strong>de</strong>r, à travers un CTU, une ai<strong>de</strong> auxentreprises agricoles dès lors qu’elle s’inscrit dans le cadre <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> développées dans ce programme européen.L’ai<strong>de</strong> régionale CTU peut intervenir en complément du FEADER dans la limite <strong><strong>de</strong>s</strong> taux plafonds autorisés. Hors cofinancementFEADER, cette ai<strong>de</strong> peut être équivalente au taux maximum autorisé par le volet régional du PDRH (Plan<strong>de</strong> développement rural hexagonal) « TOP UP ».Par souci d’articulation avec les politiques sectorielles et départementales, les mesures suivantes (appartenant aux axes1 et 3, hors activités touristiques), semblent pouvoir faire l’objet <strong>de</strong> cofinancements à travers les <strong>Contrats</strong> Territoriaux :Sur le plan <strong><strong>de</strong>s</strong> mesures notamment dans certains champs couverts par (cohérence avec les politiques sectoriellesrégionales et départementales) :- 121 A : Plan <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>rnisation <strong><strong>de</strong>s</strong> bâtiments d’élevage ai<strong><strong>de</strong>s</strong> collectives : ligne sectorielle Région ; ai<strong><strong>de</strong>s</strong>individuelles : CTU.- 121 B : Plan végétal pour l’environnement CTU sur les zones éligibles aux MAE (Mesures agrienvironnementales).- 121 C1 : Développement <strong><strong>de</strong>s</strong> énergies renouvelables et économies d’énergie dans les exploitations agricoles.Afin <strong>de</strong> s’assurer <strong>de</strong> la conformité du dispositif d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> aux entreprises agricoles proposé par les territoires, lesdifférentes DDAF ou Offices publics agréés pourraient être sollicités, dans le cadre d’une convention <strong>de</strong> partenariatavec le territoire maître d’ouvrage pour établir :- une mise en conformité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> avec la réglementation européenne (taux maximum d’ai<strong>de</strong> publique autorisé, etc…),- les règles <strong>de</strong> contrôle du respect <strong><strong>de</strong>s</strong> normes et conditionnalité <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> (régularité <strong><strong>de</strong>s</strong> obligations fiscales et sociales<strong>de</strong> l’entreprise, etc…).Ces dispositifs d’ai<strong><strong>de</strong>s</strong> pour lesquels la gestion <strong><strong>de</strong>s</strong> crédits régionaux serait déléguée à un maître d’ouvrage public ferontdonc l’objet d’un règlement d’intervention précis visé par les services <strong>de</strong> l’<strong>Etat</strong>.7) Développement industriel, économie <strong>de</strong> proximité et création d’entreprises- Rappel : la 1ère génération <strong>de</strong> CTU n’a pas apporté <strong>de</strong> soutien direct aux entreprises sous forme <strong>de</strong> subventions,mais plutôt conforté les acteurs publics locaux dans l’augmentation <strong>de</strong> l’attractivité économique <strong>de</strong> leur territoire. Lesoutien régional aux entreprises est quant à lui assurer par le SRDE (décliné lui-même en approches par filières) etrentre dans le cadre <strong>de</strong> la mission <strong>de</strong> la Direction <strong>de</strong> l’Action Economique (DAE). Ce soutien aux entreprises, déclinéen plusieurs dispositifs se traduit <strong>de</strong> moins en moins sous la forme <strong>de</strong> subventions, l’objectif étant <strong>de</strong> rechercher unmeilleur effet <strong>de</strong> levier à travers d’autres métho<strong><strong>de</strong>s</strong>, notamment <strong><strong>de</strong>s</strong> interventions sur les prêts bancaires.70


La problématique est <strong>de</strong> mieux articuler intervention économique et <strong>de</strong>uxième génération <strong>de</strong> contrats.- Pour ce qui concerne les interventions directes auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises : les dispositifs actuels issus du SRDEcouvrent <strong>de</strong> manière large les différents secteurs qui prennent part à l’économie <strong>de</strong> proximité <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires ets’appliquent aux différentes étapes du cycle <strong>de</strong> vie <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises. Les <strong>Contrats</strong> <strong>de</strong> territoires ne semblent donc pasavoir vocation à créer <strong>de</strong> nouveaux dispositifs mais à mieux les mettre en valeur au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires. Seules lesORAC ont vocation à intégrer la <strong>de</strong>uxième génération dans la mesure où certaines d’entre elles sont couplées à <strong><strong>de</strong>s</strong>opérations d’aménagement <strong>de</strong> centre-bourgs. Il convient cependant d’une part <strong>de</strong> mieux faire connaître le mécanisme<strong>de</strong> ces dispositifs aux acteurs <strong>de</strong> ces territoires et d’autre part d’améliorer l’observation <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> interventionsrégionales auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> entreprises par territoires.- Pour ce qui concerne les investissements publics, l’enjeu n’est pas la quantité (cf. nombre <strong>de</strong> zones d’activités) maisla qualité (environnementale entre autre). Hormis la réflexion en cours <strong><strong>de</strong>s</strong> élus régionaux sur l’éco conditionnalité, larecherche <strong>de</strong> référentiels <strong>de</strong> qualité est partagée par d’autres acteurs. Ainsi, l’ADEME préconise l’ApprocheEnvironnementale <strong>de</strong> l’Urbanisme (AEU) applicable sur les ZAC à vocation économique. De leur côté les comitésd’expansion économique et leur coordination régionale travaillent à l’élaboration d’un référentiel <strong>de</strong> qualité pour leszones économiques aménagées en Pays <strong>de</strong> la Loire (étu<strong>de</strong> d’un homme <strong>de</strong> l’art ou cahier <strong><strong>de</strong>s</strong> charges : critères <strong>de</strong>performance en matière énergétique…). Il ne faut pas que les futurs contrats soient l’opportunité pour <strong><strong>de</strong>s</strong> territoires,d’y intégrer <strong><strong>de</strong>s</strong> zones <strong>de</strong> moindre qualité. Ce référentiel est testé actuellement en Sarthe. Il conviendrait d’analysercette expérience afin <strong>de</strong> vérifier sa transposition sur les zones d’activités soutenues dans les CTU.71

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