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AUPELF #4 - Le français à l'université - AUF

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COUP D’ŒILL’Agence universitaire de la Francophonie aorganisé à l’occasion de son Assemblée généraleextraordinaire, qui s’est tenue à Québecles 18 et 19 mai dernier, une conférence-débatsur le thème: «le français: une langue pour lascience».Nous reproduisons ci-dessous l’interventiond’Aminata Sow Fall.Professeur de lettres modernes et fondatriced’organismes africains d’animation, d’échangeset de recherche sur la littérature, les arts etla culture, Aminata Sow Fall est aussi un écrivainde renom, auteur de romans primés.La table ronde accueillait cinq autres participants:• Jean-Claude Guédon, le conférencier principal,qui est professeur à l’université de Montréal.• Michèle Gendreau-Massaloux, Rectrice del’Agence universitaire de la Francophonie.• Robert Chaudenson, professeur à l’universitéd’Aix-Marseille 1.• Charles Durand, professeur à l’université deBelfort-Montbéliard.• Philippe Lazar, Conseiller maître à la Cour descomptes.L’ensemble des contributions à la table rondefera l’objet d’une publication qui sera disponibleauprès de l’Agence universitaire de laFrancophonie.La langue française, langue vivanteMadame le Recteur,Mesdames, Messieurs,Tout d’abord je saisis maintenant l’occasionde remercier Madame Gendreau– Massaloux,Recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie,de m’avoir invitée et de m’offrirainsi l’occasion d’échanger des points de vuesur une problématique importante: la languefrançaise comme outil de communicationscientifique.Avant d’entrer dans le vif du sujet et en raisondes facettes multiples de la Francophonie, jepense devoir apporter quelques précisions.• Je n’évolue pas dans le domaine des sciencesexactes. J’aborderai la question sous unangle plutôt humaniste.• Je suis d’ethnie de la langue wolof et ai étéélevée dans cette langue qui au Sénégal estparlée par près de 90% de la population etcôtoie d’autres langues – égales en dignité– comme le pulaar, le sereer, le mandingue,le diola, le soninké pour ne citer que celleslà.J’ai acquis la langue française dans les conditionshistoriques que vous savez, à une époqueoù, en trois siècles de présence à Saint-Louisma ville – mon île – mon pays, elle avait déjàfini de marquer son empreinte sur les lieux(l’architecture) ainsi que dans l’âme et le cœurde nombreuses générations d’hommes et defemmes. Je l’ai intégrée dans mon patrimoinesans déchirement et sans ambiguïté pour avoirappris très tôt que l’identité se fortifie ets’enrichit des souffles qui animent ici-bas lesêtres humains dans leur quête de survie, d’idéalet permanence. Avant l’école française, j’avaisdéjà entendu et senti le chant épique du griot,entendu et compris la leçon du conte, écoutéla parole de l’aîné.Je vivais dans un contexte de bouillonnementculturel et intellectuel à mille voix, mille tonalitéset accents, parmi des gens de toutesconditions armés de la conscience de leur identitéet d’une certitude enseignée par le proverbeque Léopold Sédar Senghor aime si bienciter : nit, nit ay garabam (l’homme est leremède de l’homme). Pour dire ce que chaquehomme (ou femme) peut donner et gagner enbien auprès de son prochain.Dans ma langue maternelle, j’ai appris à vivrema culture avec émotion, avec bonheur aussi,à travers les traditions et la littérature orales,parmi des générations d’hommes et de femmesqui déjà, alors que j’étais enfant, possédaientune double culture: celle de notre authenticitéet la culture française, sans cesser de semaintenir dans un équilibre parfait. Ils avaienteu la chance de comprendre que l’on peutdigérer d’autres cultures sans cesser d’être soimêmetout en revalorisant son propre héritage.La langue française est donc mienne, à cetitre. Bien que n’étant pas une spécialiste dessciences exactes, j’entre dans le débat parceque tout simplement il s’agit de la langue etque la langue que les scientifiques utilisentpour leurs communications scientifiques estla langue de tout le monde. Il s’y ajoute que lalangue pose et posera toujours problème, etc’est tant mieux pour sa survie, car les languesmortes ne seront jamais plus chahutées.La langue est la vitrine par excellence de l’identité;elle est le moteur essentiel de notre existenceparce qu’elle exprime les quêtes, lesidéaux, les sentiments et les créations. Touten l’homme (et la femme, bien sûr) se déclinedans la langue sur le long chemin de l’aventurehumaine. Jamais figée – sous peine de mourir– la langue suit l’évolution du temps.Elle doit être capable de traduire ce qui bougedans le corps et dans l’âme et ce que l’intelligencea donné à voir. La science est en ce sensune potentialité inscrite dans le destin dugenre humain. Il faut bien sûr y arriver, il fautbénéficier de la grâce d’accéder aux lumières.<strong>Le</strong> chemin est souvent très ardu.Tous les peuples ne marchent pas au mêmerythme, mais partout où la science se découvre,la langue doit pouvoir la prendre en chargecomme elle le fait de toutes les aspirations etde tous les projets de ceux qui la parlent, entout temps, en tout lieu, en toute circonstance,pour la bonne raison que la langue secrée et se recrée sans cesse dans un processusinéluctable de destruction et de re-composition.La langue scientifique s’invente commedu reste la langue littéraire, la langue commercialeou industrielle. <strong>Le</strong> «jargon» médicalou militaire … indique que l’on s’est taillé undomaine réservé sur un patrimoine commun.Chacun cherche sa langue : l’écrivain toutautant que l’homme de science qui veut transmettreet partager son savoir.La réponse est donc oui, à mon avis. La languefrançaise est une langue pour la science parcequ’elle est une langue vivante faite pour captertous les soubresauts de la vie, toutes lesrecherches et aussi les conquêtes qui anoblissentl’espèce humaine lorsqu’elle maîtrise lessecrets de l’univers. Elle a déjà une longue traditionde communication scientifique.<strong>Le</strong> débat n’est donc pas là, mais dans lesmoyens à mettre en œuvre afin que, en cetteère de mondialisation où sévit impitoyablementla loi du marché, la langue française puisses’épanouir à l’échelle du monde dans un systèmeéquilibré ouvert à toutes les voix, toutesles sensibilités, toutes les cultures.La richesse du monde se consolide dans ladiversité des perceptions et des expressions.Même dans la communication scientifique, lesaccents et les émotions doivent trouver leurjuste place pour nous sauver d’une uniformisationdésastreuse et sauvegarder notre humanité.Celle-ci, en effet, se conforte dans laconfrontation pacifique (!) et fructueuse denos visions différentes mais convergeant versl’idéal unique de notre dignité.Chaque langue (et la culture qu’elle véhicule)doit pouvoir éclairer de sa vision particulièrela vérité scientifique qui n’en demeurera pasmoins une réalité universelle servie à la fois parla raison et l’intuition.3


COUP D’ŒIL (suite)<strong>Le</strong> débat «langue française outil de communicationscientifique » rendu pertinentpar l’usage prépondérant del’anglo-américain – même par les francophones– induit, on le voit, la questionessentielle de la participation de tous lespeuples de la terre, à travers leur langue,à la transmission de la science, dans unedynamique de convergence où nos différencess’expriment sur l’unique terrainde la condition humaine : qui sommesnous,où allons-nous, comment, pourquoi?, et selon le cycle immuable del’existence: naissance, vie et mort. Etaussi, heureusement, rêve d’éternité.C’est notre vision du monde – chacunselon sa personnalité, ses rêves, aspirationset idéaux – qui nous permet deprendre en charge et – peut-être – detenter une réponse face à la grandeinterrogation sur notre destin.Face à cette interrogation, la raison doitpouvoir céder du terrain au cœur.Je pense – les scientifiques m’en dirontquelque chose – je pense que même dansle cas des sciences exactes, l’intellectn’est pas toujours roi, de manière exclusive.La vision de l’individu (ou de la société)sur un thème peut influencer le senset l’impact de tout événement scientifique,et la manière d’organiser la communicationsur le sujet. Si on voulaitapprofondir cette idée, on pourrait s’interrogersur la relation entre l’éthique etla science.Je crois que cette part d’intuition et d’irrationnelanime jusqu’aux découvertesscientifiques les plus pointues. L’Humanitéa besoin de retrouver dans la diversitéde ses composantes les valeurs cardinalesqui garantissent sa dignité, aujourd’huisurtout, quand la loi du marché est siforte que nous perdons de nos repères.Comme exemple de la rencontre des peuples,des langues et des cultures sur leterrain de la diversité, j’évoque la manièredont la femme peuple depuis l’aubedes temps l’imaginaire des sociétés. Unproverbe wolof dit : luu jiggen beug yalnay diam. Cela donne littéralement: «Ceque la femme veut, plaise au ciel quecela tende vers la paix» en sous-entendantque la guerre peut éclater des capricesd’une femme. <strong>Le</strong> proverbe français Ceque femme veut Dieu le veut dit pratiquementla même chose mais il fautsavoir que le mot « jongama » qui esttraduit ici par «femme» est beaucoupplus complexe, de loin plus significatif,plus chargé. Il désigne la femme, maisdit aussi qu’il s’agit d’une femme trèsbelle connaissant toutes les ficelles dela séduction. <strong>Le</strong> mot suggère aussi le parfum,la démarche de la femme et faitmême entendre les cliquetis des colliersde perles qu’elle porte autour de sataille, sous ses habits …C’est bien la diversité dans la convictioncommune que, quoi qu’on pense, quoiqu’en disent les hommes, quoi quedisent les femmes elles-mêmes, lemonde est entre les mains des femmes.L’imaginaire peut voguer à tous vents surce thème mais la réalité est têtue : lafemme est lumière du monde. D’ailleurs sion a fait tant de misères aux femmes aucours de l’histoire, c’est parce que ceuxqui ont eu la possibilité de transmettrele savoir, de faire toutes les lectures etinterprétations des textes fondateurspour ordonnancer notre monde et réglernotre mode de vie, ceux-là étaient toutà fait conscients que la femme est lecentre du monde.Je ne voudrais pas déborder. Revenant surle thème, je voudrais affirmer encore unefois ma conviction que la langue françaisea une longue tradition de langue decommunication scientifique. Elle estconfrontée à ce que tout le monde constate,mais elle est devenue, pour nousAfricains et pour d’autres communautésdans le monde, une langue de communicationet de création.Elle doit nous permettre d’exprimer notreidentité et d’accéder à la science pourêtre au diapason de la culture mondialesans perdre notre âme.Aminata Sow Fall<strong>Le</strong> français à l’universitéBulletin des départements de français dansle mondeISSN 1017-1150 (édition papier)ISSN 1560-5957 (édition électronique)Directrice de la publication :Michèle Gendreau-MassalouxRédaction : Pierre MorelConception et réalisation : Devant le Jardin de BertuchLa Rédaction remercie,pour leur contribution à ce numéro :Jeannette Bingapiti, Jocelyn Gagnon et GhislainPotriquet<strong>AUF</strong>4Agence universitaire de la FrancophonieOpérateur direct de l’Organisation internationalede la francophonieB.P. 400, Succ. Côte des Neiges,Montréal (Québec), H3S 2S7, CanadaTéléphone : (514) 343.6630Télécopieur : (514) 343.2107Courriel : framonde@aupelf-uref.orgwww.aupelf-uref.org/programmes/programme1/bulletinReproduction entière ou partielle autoriséeavec mention de notre titre et de l’URL de note site.


POINT DE VUE<strong>Le</strong> polyglotte et le métèqueCette intervention a été présentée lorsdu colloque «Trois espaces linguistiquesface aux défis de la mondialisation »(Francophonie, Hispanophonie, Lusophonie)organisé les 20 et 21 mars 2001 parl’Organisation des États ibéro-américains,la Communauté des pays de langueportugaise, le Secrétariat de la coopérationibéro-américaine, l’Union latine etl’Organisation internationale de la Francophonie,à l’occasion de la Journéeinternationale de la Francophonie.<strong>Le</strong>s documents de ce colloque sont disponiblessur le site de l’Organisation internationalede la Francophonie à l’adressehttp://www.francophonie.org/oif/actions/20mars2001.htm (N. de la R.)L’exposé du professeur Hoyos et celuidu professeur Calvet ont montré quedes liens pouvaient s’établir entre leslangues et les cultures, à travers cequ’on appelle multilinguisme et multiculturalisme.L.J.Calvet a précisé qu’ilconvenait de distinguer entre le multilinguismedes individus et celui dessociétés.Mais, dans notre histoire européennerécente, pour les trois grandes languesromanes dont il est question ici,espagnol, portugais et français, nousn’avons pas toujours su bien réussir cepartage que nous appelons de nosvœux, ni entre les langues ni entre lescultures. Je voudrais rappeler une miseen garde que lançait le professeur Tulliode Mauro, grand linguiste, qui est ence moment ministre de l’éducation enItalie.On pourrait croire que les langues romanes,portugais, espagnol, italien, français,étant de la même famille, se« ressemblent » suffisamment pourêtre « faciles à apprendre », ou dumoins faciles à comprendre quand onen possède déjà une. On pourrait doncimaginer que les Européens du sud pourraientcirculer dans leurs différentspays - et même en Amérique latine - enparlant chacun sa langue et en comprenantcelle des autres, ce qui serait unesituation particulièrement confortablepour bien partager les cultures des paysdu sud.Mais il n’en est rien. De Mauro rappelait 1que seule une frange de privilégiés,diplomates et chercheurs, ont accès àcette quadruple maîtrise des langueset à la richesse des cultures qui peutl’accompagner. <strong>Le</strong>s non-privilégiés yvoient au contraire des difficultésinsurmontables, que l’école ne leur apas permis de surmonter. Et, au coursdu XX e siècle, des millions de travailleursémigrés, italiens, espagnolset portugais, ont vécu cette rencontredes langues et des cultures comme unmalheur. <strong>Le</strong>s adultes qui arrivaient dansun autre pays de langue romane gardaientsouvent, pendant toute leur vied’émigré, un pauvre parler restreint,qui les ridiculisait aux yeux des« nationaux ». Ils ont mesuré combienl’école les avait mal préparés à affronterces langues, supposées si proches.Et aujourd’hui, les jeunes Italiens,Français, Espagnols ou Portugais, lorsqu’ilstraitent entre eux de la science,du commerce ou des affaires, c’est leplus souvent en anglais qu’ils le font. La« supra-langue » leur rend les servicesescomptés. <strong>Le</strong>s langues « de la mêmefamille» leur en rendent très peu.C’est qu’il y a toujours eu une divisionentre deux sortes de savoir sur ces langues,le savoir académique et le savoirprofane. On en voit quantité de tracesdans l’histoire même du vocabulaireque nous utilisons en français pour désignerceux qui parlent plusieurs langues.<strong>Le</strong> mot de bilingue entre dans le vocabulairefrançais en 1250 2 . Il n’est dureste pas très flatteur à ses débuts,puisqu’il semble s’appliquer surtout àceux qui ont «la langue fourchue» etqui parlent en public autrement qu’ilsne parlent en privé. C’est un motsavant, comme trilingue, venu plustard, en 1550 (il s’applique au Collègetrilingue, le Collège de France, quienseigne en hébreu, en grec et enlatin), et comme polyglotte qui date de1639.Au XIX e siècle apparaissent les mots insultants,métèque, en 1840, qui désigne lesétrangers dont les langues et lesmanières n’inspirent pas confiance ;rastaquouère, en 1890, qui s’appliqueaux étrangers qui ont gardé « quelquechose d’exotique» (le mot viendrait del’espagnol d’Argentine, arrasta cueros,qui « gratte les cuirs »). Métèques etrastaquouères sont indéniablement ducôté des savoirs de langues profanes.<strong>Le</strong> français a fabriqué récemment,entre 1950 et 1960, des mots techniquesplus neutres, plurilingue et multilingue,mais ils ne s’utilisent guèreque dans les milieux académiques.Tout au long du siècle, les étrangersvenus des Balkans, dont les familles,comme celle d’Elias Canetti 3 , parlaientpar nécessité une bonne douzaine delangues, ont été comptés plutôt parmiles métèques que parmi les polyglottes,et il en serait sans doute de mêmeencore aujourd’hui. C’est que la coupureentre le savoir académique et lesavoir profane sur les langues est encoretrès forte parmi nous.Pour le savoir académique, il n’y aqu’une seule forme de connaissance ence domaine. Connaître les langues celaveut dire les connaître parfaitement,les parler avec un bon accent et lesécrire sans faute (le summum étantd’écrire en français sans faute d’orthographe).L’expérience montre qu’ilest très difficile de diffuser cetteconnaissance massivement, démocratiquement,et qu’il est presque impossiblede parvenir à la maîtriser si l’on commencel’apprentissage à l’âge adulte.5


POINT DE VUE(suite)<strong>Le</strong> savoir profane a de multiples formesde connaissances, toutes fragmentaires.On peut connaître du vocabulaireet très peu de grammaire ; on peutcomprendre une langue mais non la parler; on peut comprendre en écoutantparler mais pas en lisant, ou l’inverse;on peut comprendre les informationsmais pas les conversations, les sujetstechniques mais pas les sujets culturels; on peut savoir parler avec un peud’accent, beaucoup ou pas du tout ; onpeut savoir parler mais pas écrire… Cessavoirs fragmentaires sont, à desdegrés divers, ceux que des adultespeuvent acquérir «dans l’urgence».Il pourrait être très intéressant deconsidérer avec bienveillance les capacitésdes savoirs profanes et de combinerles deux types de savoirs, académiqueet profane, pour exploiter à fondcertaines connaissances d’adultes, ense situant entre le laisser-faire et l’élitisme.Livrés au seul savoir profane, lesadultes atteignent vite un palier, qu’ilsne peuvent plus dépasser. Confrontésau seul savoir académique, ils perdentpied et se persuadent qu’ils sontincompétents. En combinant les deux,on peut leur faire faire des merveilles.On peut en particulier les habiliter à liredans les quatre grandes langues romanespour rechercher toutes sortes d’informations.Plusieurs expériences ont lieu actuellementen Europe, pour développer lacompréhension de textes écrits dansplusieurs langues de même famille 4 . Parexemple, pour lire des informationsdans les magazines en espagnol, enportugais, en italien et en français,mais sans aucune tentative de faireparler ni écrire (il suffit d’une trentained’heures pour obtenir une lectureaisée 5 ). De nombreux outils informatisésrendent la chose beaucoup plusaccessible qu’autrefois : textes et lecturedes textes, lexiques quadrilingues,notices permettant d’étudierseul ou avec un moniteur, etc. <strong>Le</strong>srésultats montrent que les adultes,lorsqu’ils comprennent l’enjeu, utilisentalors toutes les possibilités dessavoirs profanes auxquels ils necroyaient pas avoir droit pour apprendreles langues…Une autre perspective sérieuse seraitde préparer les citoyens très jeunes,lorsqu’ils apprennent leur languematernelle à l’école, dans le cadre d’unsavoir très académique, à la compareravec d’autres de la même famille. Oncomptait naguère sur le latin pour fairecomprendre que noyau, chèvre, échelle,venaient de nucleu, capra, scala,ce qui expliquait les dérivés nucléaire,caprin, scalaire. Autant l’apprendre àpartir de nucleo, capra, scala, dans uneautre langue romane d’aujourd’hui…<strong>Le</strong>s langues scandinaves ont sur nousune belle longueur d’avance. <strong>Le</strong> suédois,le danois, le norvégien et l’islandaissont présentés, dès l’école, commedes langues si proches qu’elles doiventêtre inter-compréhensibles, et du coupelles le sont. Il y a fallu une grandevolonté politique.Pour les langues du sud de l’Europe, deslinguistes, des psychologues, des informaticiensqui croient à ces perspectivesse sont déjà mis au travail.Nous savons que l’accès à trois autreslangues romanes représente bien davantagequ’une addition de trois langues :c’est l’accès à un immense réservoir deconnaissances. Une volonté politiquepourrait décider d’ouvrir largement cetaccès.Claire Blanche-BenvenisteUniversité de ProvenceEPHE Paris1. Préface à la traduction italienne de HenrietteWalter, L'Avventura delle lingue in Occidente, Roma /Bari: Laterza, 1999.2. Cette date, comme celles qui suivent, sont prisesdans le Dictionnaire Historique de la Langue Française,de Alain Rey, aux éditions Robert.3. Elias Canetti, prix Nobel de littérature en 1981,Histoire d'une jeunesse, la langue sauvée, traductionfrançaise en 1980 à Paris, éditions Albin Michel.4. Cf Claire Blanche-Benveniste et André Valli, 1997,présentation du numéro spécial de <strong>Le</strong> Français dans leMonde, L’Intercompréhension: le cas des languesromanes. Paris, Hachette.5. La méthode EuRom4 a été expérimentée pendantquatre ans dans les universités de Salamanque,Lisbonne, Rome et Aix-en-Provence. Elle a été éditéeen 1997 en Italie, chez Nuova Italia Editrice(Florence).Bourses d’échangeentredépartementsCANDIDATS ADMIS (16) — ANNÉE ACADÉMIQUE 2001-2002pays nom sujet étab. d’accueild’études françaisesLinguistique: étude des variétés de français (lexique, morphologie, syntaxe, sémantique) /approche sociolinguistique des situations de français / terminologies multilinguesNigéria Paulin Dipe ALO <strong>Le</strong>s problèmes linguistiques et extra-linguistiques de traduction dans un contexte multilingue Université de Montréal -Québec, CanadaCanada Mark LOGUE <strong>Le</strong>s emprunts alémaniques désuets du français standard de la suisse romande Université de Neuchâtel – SuisseOuzbékistan Ogulkhan PULATOVA La tâche de création d’un dictionnaire raisonné français-ouzbek-russe sur la terminologie Université Pierre Mendès Francejuridique dont ont besoin les anciennes républiques soviétiques de l’Asie centraleGrenoble II - FranceMadagascar Voldona Analyse de textes de presse : l’isotopie dans les textes publicitaires et l’objectivité dans Université de Genève – SuisseRANDRIAMAROTSIMBA les articles de journauxBurkina Faso Alain SANOU La notion de parole chez les bobo Université Paris VII - FranceMoldova Ludmila ZBANT <strong>Le</strong> développement de la terminologie et la formation des traducteurs-terminologues en Moldova Université Laval – Québec, CanadaLittérature: approche comparative des littératures francophonesR.D. Congo Mpala Lutebele AMURI La nouvelle écriture dans le roman africain post-colonial: analyse et théorisation Université de Montréal –Québec, CanadaIrlande Michael BROPHY Vers une trans-poésie: une approche comparative de la poésie française Université Dalhousie - Canadaet de la poésie québécoiseSénégal Papa GUEYE La représentation de la folie et de la déraison dans la littérature francophone Université de Rouen - FrancePologne Jerzy LIS <strong>Le</strong> journal d’écrivain en France et dans les pays francophones dans les années 1950-2000 Université Paris-Nord –Villetaneuse - FranceBulgarie Rennie YOTOVA L’identité féminine dans le roman contemporain en Suisse romande Université de Lausanne - SuisseDidactique : français langue seconde, français langue étrangèreNigéria Basset ANTIA Proposition de création d’une banque de données textuelles à l’appui de l’enseignement Université de Montréal -de la traduction pédagogique (anglais-français) au NigeriaQuébec, CanadaCongo Zanzi BWANGA Formation continue des professeurs de français Université de Metz - FranceAlbanie Lorena DEDJA Pratiques de l’enseignement de la civilisation française aux étudiants de FLE Université Sorbonne-nouvelle(Paris III) - FranceBurundi Marie-Florida MIYONGABO Approche méthodologique dans l’enseignement du français au Burundi en situation Université de Franche –d’interférence avec le kirundi, langue maternelle des apprenantsComté - Besançon - FranceSyrie Mayssa SIOUFI L’exploitation du texte littéraire dans l’enseignement de FLE Université Sorbonne-nouvelle(Paris III) - France6


RÉFÉRENCES VIRTUELLEShttp://www.sommet2001.orgSite officiel du IX° Sommet de la Francophonie, qui se tiendra àBeyrouth les 26, 27 et 28 octobre 2001 et dont le thème est « <strong>Le</strong>dialogue des cultures».http://www.lb.refer.org/cermoc/Site du Centre d’Études et de Recherches sur le Moyen-OrientContemporain (CERMOC), centre français de recherche en sciencessociales, dont l’objectif est de contribuer à la connaissance desespaces, des sociétés et des pouvoirs de l’Orient arabe : Jordanie,Liban, Palestine, Syrie et Irak.http://www.arts.uwa.edu.au/MotsPluriels/MOTS PLURIELS et grands thèmes de notre temps – Revue électroniquede <strong>Le</strong>ttres à caractère international, publiée par le Départementde Langues et Études européennes de l’Université d’Australieoccidentale.<strong>Le</strong> numéro 17 (avril 2001) est consacré à « Écrire l’exil : rupture etcontinuité / Writing Exile : separation and continuity ».<strong>Le</strong>s thèmes retenus pour les prochains numéros sont :« Internet : nouveaux horizons, vieilles hégémonies ? »,« Fuite des cerveaux et (dé)construction nationale en Afrique »,«<strong>Le</strong> monde des réfugiés» (appel à contributions ouvert jusqu’au 15décembre 2001),« Être enfant en Afrique » (appel à contributions ouvert jusqu’au 15avril 2002).http://www.arts.uwa.edu.au/AFLIT/FEMEChome.htmlÉgalement sur le site de l’Université d’Australie occidentale, une section«Lire les femmes écrivains et la littérature africaine» extrêmementriche et facile à consulter, avec des rubriques telles que «Ouvrages à lireen priorité», «Auteurs par ordre alphabétique», «Pays africains etlittérature», «Textes inédits», etc.http://dico.isc.cnrs.fr/Dictionnaire de synonymes en ligne réalisé à l’Institut des SciencesCognitives (UMR 5015 CNRS-Université Claude Bernard Lyon 1) sous laresponsabilité de Sabine Ploux.Ce logiciel propose, pour chaque mot, des synonymes et liensanalogiques. Il contient environ 52000 entrées. C’est aussi unmodèle pour la représentation géométrique des valeurs sémantiquesdes différents termes. <strong>Le</strong> projet a reçu le soutien de l’Agenceuniversitaire de la Francophonie dans le cadre d’une action derecherche partagée du réseau FRANCIL.LIRE ENFRANÇAISbulletin Vals-asla – numéro 72 – automne 2000 :La féminisation de la langue en SuisseBilan et perspectivesDaniel Elmiger et Eva Lia Wyss, 242 pagesContact : Institut de linguistique de l’Université de Neuchâtel,Espace Louis-Agassiz 1. CH-2000 Neuchâtel, SuisseCe numéro du bulletin suisse de linguistique appliquée, abordeune thématique qui soulève quelques débats de société. Laféminisation du lexique et du discours, comme l’orthographe,est un fait de langue qui interpelle locuteurs et locutrices, qu’ils ou ellessoient linguistes ou non. Cette livraison comprend un état des lieux de laféminisation dans les différentes langues nationales, vue sous des anglesdifférents.Contacts de langues et identités culturelles :Perspectives lexicographiquesActes des quatrièmes Journées scientifiquesdu réseau « Étude du français en francophonie »Collection Universités francophones, Danièle Latin et ClaudePoirier, avec la collaboration de Nathalie Bacon et JeanBédard, 401 pagesContact : <strong>Le</strong>s Presses de l’Université Laval, 2000,845 rue Marie-Victorin, Saint-Nicolas QC (Canada) G7A 3S8 –http://www.ulaval.ca/pulCe volume rassemble une trentaine des cinquante communications présentéesdans le cadre des IVes Journées scientifiques du réseau «Étude du français enfrancophonie» tenues à Québec, du 4 au 7 mai 1998, dont il constitue les Actes.La francophonie canadienne: PortraitsGratien Allaire, 222 pagesContact: CIDEF-AFI, Faculté des lettres, Université Laval, Québec QC(Canada) G1K 7P4 – Éditions Prise de parole, CP 550, succ. B, Sudbury,Ont. (Canada) P3E 4R2Francophonies canadiennes, francophonie acadienne,Fransaskois, Franco-Ontarien, Québécois… nombreux sont lestermes utilisés actuellement pour désigner la population delangue française au Canada. <strong>Le</strong> terme « francophoniecanadienne » est retenu pour cet ouvrage. Son utilisation, ausingulier, veut souligner qu’il y a un lien entre les communautés d’un bout àl’autre du pays. La langue française est ce caractère facilement identifiablequ’elles partagent et par lequel elles se reconnaissent, malgré leursdifférences et leurs divergences.Cet ouvrage fait partie de la collection « Francophonies », dirigée parMichel Tétu, directeur de L’Année francophone internationale, qui a pour butde faire connaître la francophonie dans sa diversité selon la géographie,l’histoire et les sociétés.Dialogues et Cultures no 45 – Modernité, diversité,solidaritéActes du Xe congrès mondial des professeurs de français –Paris 17-21 juillet 2000, Tome 1. 495 pagesContact : Fédération internationale des professeurs defrançais (FIPF). 1, avenue Léon-Journault, F-92311 SèvresCedexAprès la mise en évidence de la première thématique regroupantles interventions des différentes personnalités politiques, le tome 1 de ces actesexplore en outre les cultures en français et la diversité culturelle par un nouveauregard porté sur les écrits littéraires et la dimension civilisationnelle dans la classede langue.Revue de la S.A.P.F.E.S.USociété argentine des professeurs de français del’enseignement supérieur et universitaire 177 pages.Contact : Instituto Superior del Profesorado « Joaquín V.González », Rivadavia 3577, 1o piso, 1204 Buenos Aires,ArgentineCe numéro 23 de la revue est consacré au X e congrès mondial desprofesseurs de français, organisé par la Fédération internationaledes professeurs de français (FIPF) du 17 au 21 juillet 2000, à Paris,sous la devise «Modernité, diversité, solidarité».Une enfance outremerTextes réunis par <strong>Le</strong>ïla Sebbar, 219 pagesContact : Éditions du Seuil, 27 rue Jacob, Paris 75006, France– www.seuil.comDes années quarante aux années quatre-vingt. Seize écrivainsracontent un fragment d’une enfance singulière dans despaysages aussi divers que les histoires et les langues. <strong>Le</strong> paysaged’enfance. Ils sont nés outremer. Caraïbes, Afrique, Océanie… Ilsont en commun une langue: le français.7


AGENDA +Nota :L’agenda scientifique de l’Agenceuniversitaire est à nouveau disponible surnotre site institutionnel.La rubrique «langue française,francophonie, diversité linguistique » estaccessible à partir du menu «vieuniversitaire » / « agenda scientifique »,ou à partir du menu «programmes» /« langue française, francophonie,diversité linguistique », qui vous permetégalement d’obtenir toutes lesinformations sur ce programme.Elle compte en permanence plus de 100manifestations annoncées; nous vousinvitons à la consulter régulièrement, et ànous signaler toute manifestation quevous organiseriez et que vous souhaiteriezy voir inscrire.La rubrique agenda du bulletin seconsacrera désormais à l’AGENDA +,c’est-à-dire aux appels à communications.<strong>Le</strong> descriptif complet des colloques estconsultable sur le site.JUSQU’AU15 OCTOBRE 200127 – 29 juin 2002Rennes, FranceLECTRICES D'ANCIEN RÉGIME : MODALITÉS,ENJEUX, REPRÉSENTATIONSCOLLOQUE INTERNATIONAL ORGANISÉ PAR :UNIVERSITÉ DE RENNES IIIsabelle Brouard-ArendsAd. él.: isa.brouard-a@wanadoo.frAPPEL ÀCOMMUNICATIONSJUSQU’AU31 OCTOBRE 200116 au 17 avril 2002Cambridge, Royaume-UniNEW APPROACHES TO ZOLACOLLOQUE ORGANISÉ PAR : DARWIN COLLEGE,FRENCH CULTURAL DELEGATION, IN ASSOCIATIONWITH THE EMILE ZOLA SOCIETY AND THECAMBRIDGE UNIVERSITY, DEPT. OF FRENCHIsabelle JoyauFrench Cultural Delegation, 12B King'sParade, Cambridge CB2 1SJAd. él.: ifmj1@cam.ac.ukHannah ThompsonAdrian Research Fellow, Darwin College,Cambridge CB3 9EUAd. él.: ht206@cam.ac.ukAPPEL ÀCOMMUNICATIONS OUVERT25 – 26 avril 2002Tanger, MarocEXILÉS ET ÉTRANGERSCOLLOQUE INTERDISCIPLINAIRE ORGANISÉ PARLES SECTIONS FRANÇAISES DES UNVERSITÉS DUPAYS DE GALLES, ULSTER ET ST-ANDREWS.Gavin BowdAd. él.: GPB@ST-AND.AC.UKLarry DuffyAd. él. : WL.DUFFY@ULST.AC.UKAndrew HusseyAd. él.: nuh@aber.ac.uk30º31 OCTOBRE 2001JUSQU’AU08 – 11 juillet 2002Réduit, MauriceLE(S) DISCOURS FRANCOPHONE(S)SUR L’OCÉAN INDIENCOLLOQUE ORGANISÉ PAR : ASSOCIATIONINTERNATIONALE D’ÉTUDES FRANCOPHONESET COMPARÉES SUR L’OCÉAN INDIENKumari R. IssurAIEFCOIBureau 213, Faculté des Sciences socialeset humainesUniversité de Maurice, Réduit (Maurice)Tél.: +(230) 454 10 41Tcp.: +(230) 454 96 42Ad. él.: vyh@uom.ac.muJUSQU’AU1 ER NOVEMBRE 20016 juillet 2002Lancaster, Royaume-UniL'ALGÉRIE: 40 ANS APRÈS (1962-2002).BILAN D'UNE INDÉPENDANCEHélène Guy, Linda GilmourAlgeria 2002, DELC, Lonsdale College,Lancaster University, LA1 4YN, Royaume-UniAd. él.: Algeria@lancaster.ac.ukJUSQU’AU1 ER NOVEMBRE 200121-23 mars 2002Columbia (Caroline du sud), États-UnisIMAGINED GEOGRAPHIES IN FRENCH ANDFRANCOPHONE LITERATURE AND FILMJeanne GaraneDepartment of French and Classics –University of South Carolina, Columbia SC2920 (États-Unis)Tél.: +1 (803) 777 28 78 ; 777 48 81Tcp.: +1 (803) 777 04 54Ad. él.: garanej@sc.eduhttp://www.cla.sc.edu/fren/events/flc/flc2002.htmlJUSQU’AU15 NOVEMBRE 200103 – 04 mai 2002Nantes, FranceINTERCULTURALITÉ, INTERTEXTUALITÉ : LESLIVRETS D'OPERA(FIN DU XIXE – DÉBUT DU XXE SIÈCLE)ORGANISÉ PAR : CENTRE DE RECHERCHES SUR LESIDENTITÉS NATIONALES ET L'INTERCULTURALITÉ(CRINI) DE L'UNIVERSITÉ DE NANTES ETOBSERVATOIRE MUSICAL FRANÇAIS (OMF)DE L'UNIVERSITÉ DE PARIS-SORBONNEWalter Zidaric ou Catherine de WrangelDépartement d'Italien, Centre Internationalde Langues – Université de NantesRue de la Censive du Tertre, BP 81227,44312 Nantes Cedex 3 (France)Tél. : +33 (2) 40 14 12 13Tcp.: +33 (2) 40 14 12 17http://www.u-bourgogne.fr/SIES/col.htmJUSQU’AU1 ER DÉCEMBRE 200127 avril 2002Goldsmiths (Londres), Grande-BretagneSTAGING THE TEXTORGANISÉ PAR : CENTRE FOR SEVENTEENTH-CENTURY FRENCH THEATRE (C17FT)Jan ClarkeDepartment of French, University ofDurham, ElvetRiverside, Durham, DH1 3JTAd. él. : jan.clarke@DURHAM.AC.UKJUSQU’AU7 DÉCEMBRE 2001JUSQU’AU15 DÉCEMBRE 2001JUSQU’AU30 DÉCEMBRE 2001JUSQU’ENJANVIER 200205 – 06 avril 2002Chestnut Hill, (Maine), États-UnisLA QUÊTE DU SENS À TRAVERS LA COEXISTENCED’IDÉOLOGIESDIXIÈME CONFÉRENCE DE LA REVUELITTÉRAIRE ÉTUDIANTE EN LANGUES ROMANESÀ BOSTON COLLEGEMs. Sadie Northway, SecretaryDept. of Romance Languagesand Literatures, Lyons 304Boston College, Chestnut Hill,MA 02467-3804Tél.: +1 (617) 552-3820Tcp.: +1 (617) 552-2064Ad. él.: reyescub@bc.eduhttp://www.bc.edu/romrev08 – 13 septembre 2002Mayence, AllemagnePREMIER CONGRÈS MONDIAL DES ÉTUDES SURLE MOYEN-ORIENT ET L'AFRIQUE DU NORD(WOCMES)ORGANISÉ PAR : EUROPEAN ASSOCIATIONFOR MIDDLE EASTERN STUDIES (EURAMES),ASSOCIATION FRANÇAISE POUR L’ÉTUDE DUMONDE ARABE ET MUSULMAN (AFEMAM), BRITISHSOCIETY FOR MIDDLE EAST STUDIES (BRISMES),DEUTSCHE ARBEITSGEMEINSCHAFT VORDERERORIENT (DAVO), ET SOCIETÀ POR GLI STUDI SULMEDIO ORIENTE (SESAMO)WOCMES SecretariatCentre for Research on the Arab World(CERAW),University of Mainz, Institute of Geography,55099 Mainz, AllemagneTél. : + 49-6131-39 22 846 / + 49-6131-3923 446Tcp.: + 49-6131-3924736Ad. él.: wocmes@geo.uni-mainz.dehttp://www.wocmes.de/16 – 17 avril 2002Tunis – TunisieLE SACRÉ ET LE PROFANE DANS LES LITTÉRATURESDE LANGUE FRANÇAISEORGANISÉ PAR : DÉPARTEMENT DE FRANÇAIS DEL’UNIVERSITÉ DE TUNIS I ET GRLLF (GROUPE DERECHERCHE SUR LES LITTÉRATURES DE LANGUEFRANÇAISE)Sonia Zlitni FitouriN° 13 avenue Alain Savary, <strong>Le</strong> Belvédère1002, Tunis – TunisieAd. él.: sfitouri@arabia.comAhmed MahfoudhFaculté des Sciences Humaineset Sociales de TunisN° 94 boulevard du 9 Avril 1938, Tunis 1008 –TunisieAd. él. : ahmedmahfoudh@fsht.rnu.tnhttp://www.limag.com/Nouveau/Colloques/TunisSacre2002.htm16 – 18 septembre 2002Londres, Grande-BretagneLA REPRÉSENTATION DU MÂLE (1700-1820)COLLOQUE ORGANISÉ PAR : INSTITUT FRANÇAISDE LONDRESKatherine AstburyDepartment of French, University ofWarwickCoventry CV4 7AL – Grande-BretagneAd. él.: Katherine.Astbury@warwick.ac.ukJUSQU’AU11 JANVIER 2002JUSQU’AU15 JANVIER 2002JUSQU’AU15 JANVIER 2002JUSQU’AU28 FÉVRIER 200226 – 28 mai 2002Toronto (Ontario), CanadaCONGRÈS ANNUEL DE LA FÉDÉRATION CANADIENNEDES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALESORGANISÉ PAR : ASSOCIATION CANADIENNE DESPROFESSEURS DE RÉDACTION TECHNIQUEET SCIENTIFIQUE (ACPRTS/CATTW)Céline BeaudetACPRTS/CATTW 2002Département des lettres et communicationsUniversité de SherbrookeSherbrooke, Québec (Canada) J1K 2R1Tél. : +1 (819) 821-8000, poste 2264Tcp.: +1 (819) 821-7285Ad. él.: Cbeaudet@courrier.usherb.cahttp://www.uwinnipeg.ca/~goldjo/CATTW/21 – 23 mars 2002Lubbock (Texas), États-UnisCULTURES TRANSNATIONALES, DIASPORAS ETIDENTITES IMMIGREES EN FRANCEET DANS LE MONDE FRANCOPHONESYMPOSIUM ORGANISÉ PAR : TEXAS TECHUNIVERSITYPatricia M.E. Lorcin ; David G. TroyanskyDepartment of History, Box 41013 – TexasTech University, Lubbock, (États-Unis) TX79409-1013Tél.: +1 (806) 742 37 44; 742 15 61Tcp.: +1 (806) 742 10 60; 742 33 06Ad. él.: lorcin@lorcin.ttu.eduhttp://www.limag.com/Nouveau/Colloques/TexasTech2002.htm13 – 14 juin 2002Jaén, Espagne11E COLLOQUE INTERNATIONAL SURÉMILE ZOLA ET LE NATURALISME8ÈME FESTIVAL DU FILM NATURALISTEAnna Gural-MigdalDepartment of Modern Languages andCultural Studies – University of Alberta200 Arts Building, Edmonton, Alberta(Canada) T6G 2E6Tél.: +1 (780) 492 11 91 ; +1 (780) 492 49 26Ad. él.: aguralm@ualberta.caProf. Encarnacion Medina ArjonaDept de <strong>Le</strong>nguas y Culturas MediterraneasCampus Las Lagunillas Universidad de Jaén23071 Jaén (Espagne)Tcp.: + 34 (953) 21 21 97Ad. él.: emedina@ujaen.eshttp://www.ualberta.ca/~aizen/events/Philadelphia/callforpapers.html02 octobre 2002Sydney, AustralieREGARDS CROISÉS LES FRANÇAIS ET TERRAAUSTRALIS DU SEIZIÈME SIÈCLE ÀAUJOURD’HUI. DIXIÈME CONFÉRENCEINTERNATIONALE DE L’AUSTRALIAN SOCIETY FORFRENCH STUDIES (ASFS)COLLOQUE ORGANISÉ PAR : DEPARTMENT OFFRENCH STUDIESAnne de BroglioASFS – Arts IT Unit F12, The University ofSydney, NSW 2006 (Australia)Ad. él: peter.cowley@french.usyd.edu.auhttp://www.arts.usyd.edu.au/Arts/departs/french/default.shtm8

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