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par Blaï Mateu Trias Vive les expos - Memento, le culturel gratuit en ...

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15Arts visuelsMusée FabreMontpellierAprès un relookage comp<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> musée Fabre <strong>en</strong>tre dans l’ère du 21è sièc<strong>le</strong> <strong>par</strong> la grande porte.Considéré comme l’une des plus grandes col<strong>le</strong>ctionspubliques françaises, <strong>le</strong> musée Fabre de Montpelliera rouvert ses portes <strong>le</strong>3 février dernier, à l’issuede quatre ans de travauxde restructuration. « C’est<strong>en</strong> l’espace de quaranteans, <strong>par</strong> la volonté de troisdonateurs qu’<strong>en</strong>viron 60%de la col<strong>le</strong>ction du muséeactuel a été constituée. Lepremier de ces trois hommesn’était autre que Fabrequi avait sa propre col<strong>le</strong>ctionde tab<strong>le</strong>aux <strong>en</strong> tantqu’artiste, puisqu’il étaitpeintre (élève de David), etcomme col<strong>le</strong>ctionneur detab<strong>le</strong>aux contemporains etanci<strong>en</strong>s éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t grâceà son séjour <strong>en</strong> Italie. », expliqueSylvain Amic, conservateurau musée Fabre.François-Xavier Fabre s’établità Rome, puis à Flor<strong>en</strong>ceoù il fait la connaissanced’un coup<strong>le</strong> très <strong>en</strong> vue à l’époque : <strong>le</strong> poète Alfieri etsa compagne, la comtesse d’Albany, dont il était trèsproche. Fabre devi<strong>en</strong>t alors <strong>le</strong> portraitiste de l’aristocratiede passage <strong>en</strong> Toscane. En 1824, il décide der<strong>en</strong>trer à Montpellier et offre ses col<strong>le</strong>ctions à la vil<strong>le</strong>pour fonder un musée. La col<strong>le</strong>ction est tout de suiteacceptée et Fabre est nommé Baron et Conservateurà vie de sa col<strong>le</strong>ction. En 1828, <strong>le</strong> musée Fabre ouvreses portes…Suite à cet exemp<strong>le</strong> généreux, qui allait créer uneémulation auprès des col<strong>le</strong>ctionneurs et des amateurs,<strong>le</strong> passionné d’art Antoine Va<strong>le</strong>dau décide, <strong>en</strong>1836, d’offrir éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t toute sa col<strong>le</strong>ction. Sa préfér<strong>en</strong>cepour <strong><strong>le</strong>s</strong> peintres nordiques, et plus précisém<strong>en</strong>tflamands et hollandais, est une aubaine pour<strong>le</strong> musée qui <strong><strong>le</strong>s</strong> avait jusqu’alors négligés. Le troisièmedonateur, Alfred Bruyas, grand mécène et col<strong>le</strong>ctionneurde son temps, offre <strong>en</strong> 1868 l’opportunitéau musée de se tourner vers l’art moderne avec desœuvres de Delacroix, Courbet, Cabanel. Plus qu’uneacquisition, c’est une consécration que <strong>le</strong> musée connut<strong>en</strong>suite. En 1888, alors qu’ils séjourn<strong>en</strong>t à Ar<strong><strong>le</strong>s</strong>,La Col<strong>le</strong>ctionSt Cypri<strong>en</strong>la BD mondia<strong>le</strong>. Publiées pour la premièrefois dans <strong>le</strong> New York Herald sous <strong>le</strong> titre«Litt<strong>le</strong> Nemo in Slumberland», <strong><strong>le</strong>s</strong> av<strong>en</strong>tures rêves extraordinaires. IldécouvreNouveau regard sur <strong><strong>le</strong>s</strong> col<strong>le</strong>ctionsVan Gogh et Gauguin décid<strong>en</strong>t de pr<strong>en</strong>dre <strong>le</strong> trainpour v<strong>en</strong>ir contemp<strong>le</strong>r cette fameuse et impressionnantecol<strong>le</strong>ction. Aujourd’hui, plus d’un demi sièc<strong>le</strong>plus tard, <strong>le</strong> musée Fabre s’inscrit toujours <strong>par</strong>mi <strong><strong>le</strong>s</strong>plus grands musées europé<strong>en</strong>s.Depuis, <strong>le</strong> musée Fabre n’a cessé de s’<strong>en</strong>richir, donations,achats, réorganisations successives de l’espaced’<strong>expos</strong>ition. Doté d’une r<strong>en</strong>ommée internationa<strong>le</strong>et de col<strong>le</strong>ctions très prisées, <strong>le</strong> musée a profité de sadernière restructuration architectura<strong>le</strong> et de sa fermeturepour <strong>expos</strong>er à l’étranger : Australie, Espagne,Etats-Unis, Japon, et Suisse. « Nous adhérons ainsià une politique d’échange avec différ<strong>en</strong>tes institutionsnationa<strong><strong>le</strong>s</strong> et internationa<strong><strong>le</strong>s</strong>. Différ<strong>en</strong>ts prêts,à long terme, du Louvre et du Quai d’Orsay complèt<strong>en</strong>tactuel<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t nos col<strong>le</strong>ctions. »,repr<strong>en</strong>d Sylvain Amic. D’autre <strong>par</strong>t,il s’inscrit éga<strong>le</strong>m<strong>en</strong>t dans <strong>le</strong> réseaud’échange franco-américaindu FRAME (Fr<strong>en</strong>ch Regional andAmerican Museum Exchange) quirassemb<strong>le</strong> douze musées françaiset douze musées américains. Dansce cadre, <strong>le</strong> musée Fabre accueil<strong>le</strong>raCroisière au pays des songesCréé <strong>en</strong> 1905 <strong>par</strong> Winsor McCay, « Litt<strong>le</strong>Nemo » est l’un des personnages cultes dedu héros obéiss<strong>en</strong>t à une règ<strong>le</strong> immuab<strong>le</strong> :<strong>le</strong> garçon s’<strong>en</strong>dort et est <strong>en</strong>traîné dans desalors Slumberland, unmonde <strong>par</strong>allè<strong>le</strong> fabu<strong>le</strong>uxdans <strong>le</strong>quel ilpénètre jusqu’à ce qu’il tombede son lit et se réveil<strong>le</strong> <strong>en</strong> sursaut.C’est dans cet univers que l’<strong>expos</strong>itionde Virginie Barré, prés<strong>en</strong>tée aux Col<strong>le</strong>ctionsde Saint-Cypri<strong>en</strong> du 24 février au 22avril, explore <strong>le</strong> champ fantasmagorique durêve.Montée autour d’un <strong>par</strong>cours à mi-chemin<strong>en</strong>tre illusion et réalité, l’<strong>expos</strong>ition offrel’opportunité à Virginie Barré d’utiliser librem<strong>en</strong>tses techniques de prédi<strong>le</strong>ction(dessins, tirages lambda, mannequins et installations).La visite ne débute qu’après avoirfranchi une toute petite porte. Le spectateurbascu<strong>le</strong> alors dans un monde guidé <strong>par</strong> <strong><strong>le</strong>s</strong>songes du petit Nemo. Une série de personnages,certains familiers, d’autres plus « dérangeants», sont là immobi<strong><strong>le</strong>s</strong> et si<strong>le</strong>ncieux.Alors que certains sont assoupis, d’autressemb<strong>le</strong>nt vouloir <strong>en</strong>traîner <strong>le</strong>urs hôtes dansd’autres espaces, de l’autre côté du miroir.Artiste aboutie d’unegénération qui mélange<strong><strong>le</strong>s</strong> champs decréation, Virginie Barré exerce unart qui procède d’une <strong>par</strong>t à la conceptiond’oeuvres monum<strong>en</strong>ta<strong><strong>le</strong>s</strong>, del’autre au registre plus intimiste de la bandedessinée. A travers une vingtaine de dessinsoriginaux et tirages lambdas inédits, ainsique 6 sculptures (mannequins), l’<strong>expos</strong>itionde Saint-Cypri<strong>en</strong> combine malicieusem<strong>en</strong>tdouce féerie et sombres démons.Virginie Barré : Slumberland du 24 févrierau 22 avril aux Col<strong>le</strong>ctions de Saint-Cypri<strong>en</strong>artopi. prés<strong>en</strong>tejean-marie bénézet“cet été une <strong>expos</strong>ition impressionniste qui visera àpointer l’origine de ce mouvem<strong>en</strong>t dans <strong><strong>le</strong>s</strong> col<strong>le</strong>ctionsaméricaines etfrançaises.Aujourd’hui, avec plusde 9000 m², dont unesal<strong>le</strong> d’<strong>expos</strong>itions temporairesde 1000m², <strong>le</strong>musée pr<strong>en</strong>d de nouvel<strong><strong>le</strong>s</strong>dim<strong>en</strong>sions. « Résolum<strong>en</strong>ttourné vers lamodernité il met tout demême <strong>en</strong> va<strong>le</strong>ur <strong><strong>le</strong>s</strong> décorssubsistants du 19è.Sa nouvel<strong>le</strong> configurationoffre une grandeliberté de <strong>par</strong>cours, etla mise <strong>en</strong> place d’outilsmultimédias performantspermet aux visiteursune approche plus convivia<strong>le</strong> de l’œuvre et undialogue constant avec l’art. », explique Sylvain Amic.En outre, différ<strong>en</strong>tes donations réc<strong>en</strong>tes sont v<strong>en</strong>ues<strong>par</strong>faire la col<strong>le</strong>ction du musée : vingt toi<strong><strong>le</strong>s</strong> de PierreSoulages datant de 1951 à 2005, deux toi<strong><strong>le</strong>s</strong> (Piffarettiet Viallat) offertes <strong>par</strong> <strong><strong>le</strong>s</strong> héritiers du marchandd’art <strong>par</strong>isi<strong>en</strong> Jean Fournier auquel un hommage estr<strong>en</strong>du, du 4 février au 6 mai, lors de l’<strong>expos</strong>ition temporaire« La cou<strong>le</strong>ur toujours recomm<strong>en</strong>cée ». Initiésou néophytes, <strong>le</strong> musée Fabre est un lieu magnifiqueà (re)visiter et (re)découvrir.AEGMusée Fabre à Montpellier - 04 67 14 83 00je ne sais pas peindre ! ”<strong>expos</strong>ition3 mars / 24 mars 2007artopi.La sal<strong>le</strong> des Colonnes,avec ses peintures duXVIII ème © E.Guidicellidu lundi au samedi 14h / 18h20 faubourg du so<strong>le</strong>il 30100 Alès 04 66 52 03 51 artopi@free.fr

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