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Introduction à la culture in vitro chez les végétaux - Julien Tap

Introduction à la culture in vitro chez les végétaux - Julien Tap

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Célia NOVELLO<strong>Julien</strong> TAPMaîtrise IUP SIAL 2005<strong>Introduction</strong> à <strong>la</strong> <strong>culture</strong> <strong>in</strong> <strong>vitro</strong><strong>chez</strong> <strong>les</strong> végétaux<strong>Introduction</strong>Déf<strong>in</strong>itionLa <strong>culture</strong> <strong>in</strong> <strong>vitro</strong> est basée sur <strong>la</strong> mise en <strong>culture</strong> d’exp<strong>la</strong>nt en milieu artificielcontrôlé, à l’abri de toutes contam<strong>in</strong>ations (en axenie). Le but de <strong>la</strong> <strong>culture</strong> <strong>in</strong> <strong>vitro</strong> est depermettre <strong>la</strong> régénération de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nte entière autonome et fertile à partir de <strong>la</strong> propriété descellu<strong>les</strong> végéta<strong>les</strong> : <strong>la</strong> totipotenceLa totipotence est l’habilité d’une cellule à se différencier puis après de se développeren un nouvel organisme à part. Les techniques de <strong>culture</strong> <strong>in</strong> <strong>vitro</strong> sont des outils quipermettent d’améliorer <strong>les</strong> p<strong>la</strong>ntes mais aussi d’assa<strong>in</strong>ir <strong>les</strong> variétés ou bien de réduire <strong>les</strong>coûts de productions. Cependant bien d’autres applications sont possib<strong>les</strong>.Exemple d’applications« Rac<strong>in</strong>es transformées de Crepis capil<strong>la</strong>ries : un système sensible pour l’évaluationde <strong>la</strong> mutagenicité des agents abiotiques » par Jo<strong>la</strong>nta JUDRIMINK et Jo<strong>la</strong>nta MALUSZYNSKA.Université de Silésie, Pologne, janvier 2005. 565(2):129-38.La présence d’un <strong>la</strong>rge nombre de polluant <strong>in</strong>cluant <strong>les</strong> agents mutagéniques est unréel problème pour l’environnement. Cependant, grâce au développement des techniques de<strong>culture</strong> <strong>in</strong> <strong>vitro</strong> et des méthodes de transformations cellu<strong>la</strong>ires ont permis d’utiliser des rac<strong>in</strong>estransformées de Crepis capil<strong>la</strong>ries pour l’évaluation cytogénétique des effets mutagènes desagents abiotiques.Dans cet exemple d’application, <strong>la</strong> <strong>culture</strong> <strong>in</strong> <strong>vitro</strong> permet de créer rapidement deslignées de rac<strong>in</strong>es transformées et standardisées. D’autant plus que <strong>les</strong> rac<strong>in</strong>es transforméessont isogéniques. La conclusion de l’article propose, du fait de <strong>la</strong> bonne sensibilité de cesrac<strong>in</strong>es transformées, que cet outil biologique soit employé spécialement pour deséchantillons d’eau ou bien des mixtures chimiques.1


Pr<strong>in</strong>cipe et bases biologiques de <strong>la</strong> <strong>culture</strong> <strong>in</strong> <strong>vitro</strong>.Aux<strong>in</strong>eCaulogénèse,CallogénèseCytok<strong>in</strong><strong>in</strong>eRhizogénèseFigure 1: <strong>in</strong>fluence des équilibres hormona<strong>les</strong> sur l'organogénèseP<strong>la</strong>ntedonneuseExp<strong>la</strong>ntprimaireOrganogénèsedirectCaulogénèse +phylogenèseRhizogenèseP<strong>la</strong>nte régénéréeentière et fertileCallogénèseOrganogénèse <strong>in</strong>directFigure 2 : Schéma de <strong>la</strong> régénération d'une p<strong>la</strong>nteMatériel et méthodesMatériel végétalPour <strong>les</strong> expériences réalisées, <strong>les</strong> organismes végétaux suivants ont été utilisés :• Le Sa<strong>in</strong>t-Paulia• Le tabac• Les pép<strong>in</strong>s de pomme• La carotteNom commun de <strong>la</strong> Famille Genre Espècep<strong>la</strong>nteSa<strong>in</strong>t-Paulia Gesnéniacées Sa<strong>in</strong>tpaulia ionanthaLe tabac So<strong>la</strong>nacées Nicotiana tabacumLes pép<strong>in</strong>s de pomme Rosacées Pyrus malusLa carotte Apiacées Daucus carota spp sativusMatériel bactérienDes souches d’Agrobacterium ont été utilisées pour l’expérience de « transgénèse active paragrobactéries natives ». Différents types de souches ont été utilisées.2


Espèce Souche P<strong>la</strong>smide TypeAgrobacterium Tumefaciens C 58 pTi ArméeAgrobacterium Tumefaciens C 58 C1 Ø DésarméeAgrobacterium Rhizogenes A4 pRi ArméeMilieux de <strong>culture</strong>Les <strong>culture</strong>s réalisées à partir des exp<strong>la</strong>nts prélevés ont été effectuées sur 3 milieux différents :• Le milieu « carotte » : Il s’agit d’un milieu pauvre puisqu’il est constitué d’eau durob<strong>in</strong>et et d’agar.Le milieu Murashige et Skoog est le milieu de base des deux autres milieux utilisés.Ce milieu contient des sels m<strong>in</strong>éraux, des sucres, des vitam<strong>in</strong>es B, des aux<strong>in</strong>es et descytok<strong>in</strong><strong>in</strong>es. Ce milieu rend possible <strong>la</strong> <strong>culture</strong> et <strong>la</strong> prolifération de méristèmes de tigesjusqu’alors réfractaires à <strong>la</strong> multiplication végétative <strong>in</strong> <strong>vitro</strong>.• Le milieu MS-H : Il s’agit du milieu Murashige et Skoog sans hormones.• Le milieu MS/4 : Il s’agit du milieu Murashige et Skoog contenant 4 fois plus decytok<strong>in</strong><strong>in</strong>es que d’aux<strong>in</strong>es.Tous <strong>les</strong> milieux doivent être stéri<strong>les</strong> af<strong>in</strong> d’éviter toutes contam<strong>in</strong>ations pouvant nuireaux manipu<strong>la</strong>tions.MéthodesLes différentes expériences réalisées sont consignées dans le tableau récapitu<strong>la</strong>tif suivant.Expériences Matériel vivant MilieuxEffet de <strong>la</strong> composition dumilieu de <strong>culture</strong>Sa<strong>in</strong>t-PauliaTabacCarotteMS-HMS/4Mise en évidence du transfert Sa<strong>in</strong>t-PauliaMS-HhormonalTabacTransgénèse active par CarotteCarotteagrobactéries nativesSauvetage d’embryon de Pép<strong>in</strong> de pomme MS-H « mou »pommesMicropropagation par <strong>culture</strong>de méristèmesVitrop<strong>la</strong>nts de tabac MS-H3


Résultats et discussionToutes <strong>les</strong> observations ont été faites après 18 jours de mise en <strong>culture</strong>.Expérience 1 :Effet de <strong>la</strong> composition du milieu de <strong>culture</strong>ObservationPour le Sa<strong>in</strong>t Paulia nous avons pu observer :MilieuxCarotteMS-HMS/4ObservationsPas de multiplication cellu<strong>la</strong>ireFormation de boursouflures au niveau des sections préférentiellement etdébut de formation de poils absorbants.Développement plus important de l’amas cellu<strong>la</strong>ire et formation deprotofeuil<strong>les</strong>Avec <strong>les</strong> limbes de Tabac, nous avons pu observer :MilieuxCarotteMS-HMS/4ObservationsCal neigeux au niveau des nervuresCal neigeux avec formation de protofeuil<strong>les</strong>Développement plus <strong>in</strong>tense d’amas cellu<strong>la</strong>ire avec un cal plus important etle début de formation du bourgeon axil<strong>la</strong>ireInterprétation sur l’effet du milieuLe milieu carotte est constitué d’eau du rob<strong>in</strong>et et d’agar <strong>les</strong> cellu<strong>les</strong> survivent doncgrâce à leurs propres réserves car le milieu n’apporte pas <strong>les</strong> nutriments, ce qui expliquel’absence de multiplication cellu<strong>la</strong>ire pour le Sa<strong>in</strong>t Paulia et un léger développement pour letabac mais seulement au niveau des nervures qui contiennent des hormones.Le possible développement d’un cal s’effectuera plus difficilement avec le milieu MS-H, car même si ce milieu apporte tous <strong>les</strong> nutriments nécessaires il n’est pas supplémenté enhormones (dont aux<strong>in</strong>e et cytok<strong>in</strong><strong>in</strong>e). Les cellu<strong>les</strong> réagissent en fonction du contenuhormonal de leurs tissus pour se développer L’apparition d’amas de cellu<strong>les</strong> montre qu’il y amultiplication cellu<strong>la</strong>ire avec début de formation de poils absorbants. Ce développement estdû à <strong>la</strong> présence d’aux<strong>in</strong>e dans <strong>la</strong> feuille.Pour le milieu MS/ 4 le développement plus <strong>in</strong>tense et plus marqué est dû à <strong>la</strong>présence d’hormones dans le milieu, en l’occurrence <strong>la</strong> cytok<strong>in</strong><strong>in</strong>e qui permet d’<strong>in</strong>duire <strong>la</strong>phyllogénèse et <strong>la</strong> caulogenèse. C’est pour ce<strong>la</strong> que nous observons le développement deprotofeuil<strong>les</strong> et de protobourgeons axil<strong>la</strong>ires. Ce sont <strong>les</strong> éléments nutritifs qui ont permisl’impulsion du phénomène.Influence quantitative de l’orientationLes deux p<strong>la</strong>ntes étudiées sont hypostomatées (<strong>les</strong> stomates se situent pr<strong>in</strong>cipalementau niveau abaxial). Les échanges sont donc facilités au niveau abaxial, par l’<strong>in</strong>termédiaire desstomates mais aussi, car <strong>la</strong> cuticule est plus f<strong>in</strong>e du coté abaxial que du coté adaxial.ConclusionCette expérience nous a permis de mettre évidence le caractère totipotent des cellu<strong>les</strong>végéta<strong>les</strong>, l’effet des différentes hormones et donc l’<strong>in</strong>térêt des unes par rapport aux autres.4


Expérience 2 :Mise en évidence du transfert hormonalObservationsObservationsCoté biseauté Développement d’une chevelure rac<strong>in</strong>aire puis apparition dehors gélose feuil<strong>les</strong>Coté biseauté Développement plus lentdans <strong>la</strong> géloseInterprétationLa formation d’une chevelure rac<strong>in</strong>aire est le témo<strong>in</strong> du phénomène de rhizogénèseprovoqué par l’accumu<strong>la</strong>tion d’aux<strong>in</strong>e. Puis <strong>la</strong> formation de feuille marque par <strong>la</strong> suite lephénomène de phyllogénèse due à l’<strong>in</strong>duction de <strong>la</strong> cytok<strong>in</strong><strong>in</strong>e synthétisée dans <strong>les</strong> rac<strong>in</strong>esnéoforméesLorsque le côté biseauté se situe dans <strong>la</strong> gélose il y a un manque d’oxygène ce quiexplique le développement plus lent.ConclusionLe flux d’aux<strong>in</strong>e est donc po<strong>la</strong>risé de l’apex vers <strong>les</strong> rac<strong>in</strong>es et ce transport ne dépendpas de <strong>la</strong> gravité. A l’<strong>in</strong>verse <strong>la</strong> cytok<strong>in</strong><strong>in</strong>e est synthétisée au niveau des rac<strong>in</strong>es et va avoir unflux ascendant pour <strong>in</strong>duire <strong>la</strong> phyllogénèse.Expérience 3 : Transgénèse native par AgrobacteriumObservationTemo<strong>in</strong>C58 (armé)C58 C1A4ObservationsPI : verdissement du cambium et formation du cal au niveau decambiumPN : verdissement du cambium dans <strong>la</strong> gélosePN : Formation d’un cal au niveau des po<strong>in</strong>ts d’<strong>in</strong>ocu<strong>la</strong>tion.PI : Formation d’un cal plus important que le témo<strong>in</strong> et que PNMême observation que pour le témo<strong>in</strong>Même observation que pour le témo<strong>in</strong>InterprétationAu niveau du cambium (zone méristématique avec cellu<strong>les</strong> <strong>in</strong>différenciées) un cal estformé, ceci est dû au flux d’hormones. Les rac<strong>in</strong>es synthétisent et sont donc source decytok<strong>in</strong><strong>in</strong>e, de plus il y a un flux d’aux<strong>in</strong>e vers le pôle <strong>in</strong>versé. L’accumu<strong>la</strong>tion d’aux<strong>in</strong>e et <strong>la</strong>présence de cytok<strong>in</strong><strong>in</strong>e à un équilibre entre <strong>les</strong> deux hormones, d’où le phénomène decaulogenèseL’observation au niveau des po<strong>in</strong>ts d’<strong>in</strong>ocu<strong>la</strong>tion de phénomènes, de multiplicationcellu<strong>la</strong>ire important, est dû aux agrobactéries qui ont transféré aux noyaux de <strong>la</strong> cellulevégétale <strong>la</strong> région T de leur p<strong>la</strong>smide pTi. Cette région T contient 2 groupes de gènesimportants pour ce phénomène :• Permet de synthétiser des op<strong>in</strong>es (sources nutritives de <strong>la</strong> bactérie)• Induit une surproduction hormonale conduisant à <strong>la</strong> formation d’une tumeurappelée galle.5


Ceci confère une multiplication <strong>in</strong>contrôlée des cellu<strong>les</strong> végéta<strong>les</strong>, tout en favorisant <strong>la</strong>multiplication d’agrobactérium.Pour C58C1 <strong>les</strong> agrobactéries sont désarmées, c’est à dire qu’el<strong>les</strong> ne possèdent pas dep<strong>la</strong>smide a<strong>in</strong>si il n’y a pas de régions T transféré et donc pas de production d’op<strong>in</strong>e et desurproduction d’aux<strong>in</strong>e. C’est donc bien le p<strong>la</strong>smide TI qui <strong>in</strong>duit le transport d’<strong>in</strong>formationgénétique.Pour A4, l’échec de <strong>la</strong> formation de rac<strong>in</strong>e montre qu’il y a eu un problème au niveaudu transfert génétique car le p<strong>la</strong>smide de <strong>la</strong> bactérie qui aurait dû par le transfert de sa régionT n’est pas exprimé. Il n’a donc pas impliqué <strong>la</strong> synthèse d’aux<strong>in</strong>e et donc <strong>la</strong> formationanarchique de rac<strong>in</strong>e.ConclusionLes hypothèses suivantes peuvent être émises :• Problème au niveau de l’agrobactérie qui aurait perdu son p<strong>la</strong>smide• Les signaux émis par <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nte (monosaccharides et polyphénols) ne sont pasreconnus par <strong>la</strong> bactérie.Expérience 4 : Sauvetage d’embryon de pommeGra<strong>in</strong>e <strong>in</strong>tacteGra<strong>in</strong>e sans tégumentEmbryon seulObservationspas de développement de p<strong>la</strong>ntuledéveloppement important de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ntule (feuille, tige et rac<strong>in</strong>e). Lescotylédons sont présents et ont verd<strong>in</strong>tdéveloppement de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ntule mo<strong>in</strong>s rapide absence des cotylédons.InterprétationLe non développement de p<strong>la</strong>ntule de <strong>la</strong> gra<strong>in</strong>e entière est dû à <strong>la</strong> présence dutégument. En effet, il <strong>in</strong>duit <strong>la</strong> dormance chimique des gra<strong>in</strong>es par <strong>la</strong> présence de polyphénolce qui empêche <strong>la</strong> germ<strong>in</strong>ation.En revanche, l’association entre l’embryon et <strong>les</strong> cotylédons a permis ledéveloppement de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ntule d’une part en raison de l’absence d’<strong>in</strong>duction de dormante etd’autre part <strong>la</strong> présence des cotylédons qui sont une source d’énergie.La formation plus lente de l’embryon seul est due au fait que le milieu de <strong>culture</strong> sesubstitue aux cotylédons et nourrit l’embryon.ConclusionL’embryon est capable de germer en milieu artificiel donc le sauvetage d’embryonfonctionne.Expérience 5 : Micropropagation par <strong>culture</strong> de méristèmesObservationLe nœud et l’apex ont formé des p<strong>la</strong>ntu<strong>les</strong> (feuil<strong>les</strong>, rac<strong>in</strong>es, tiges) avec undéveloppement plus important pour le nœudInterprétationEn retirant <strong>la</strong> dom<strong>in</strong>ance apicale pour le nœud <strong>la</strong> dormance du bourgeon axil<strong>la</strong>ire a étésupprimée. Dans un premier temps, <strong>les</strong> bourgeons s’allongent accompagnés d’un phénomènede rhizogénèse. Il y a synthèse d’aux<strong>in</strong>e de l’apex et des feuil<strong>les</strong> jeunes de l’apex vers <strong>la</strong> base6


de <strong>la</strong> tige car le flux de l’aux<strong>in</strong>e est po<strong>la</strong>risé. Ceci <strong>in</strong>duit <strong>la</strong> formation de rac<strong>in</strong>e adventiveformée à <strong>la</strong> base de <strong>la</strong> tige.Remarque : Lors de <strong>la</strong> contam<strong>in</strong>ation du milieu par un microorganisme, comme parexemple un champignon, on observe alors une compétition entre le champignon et <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nteavec un envahissement plus important des champignons qui possèdent un cycle cellu<strong>la</strong>ire pluscourt.ConclusionLa propriété de <strong>la</strong> propagation par <strong>culture</strong> de méristèmes permet <strong>la</strong> multiplicationrapide du matériel végétal.ConclusionCe TP nous a permis de nous familiariser avec <strong>les</strong> bases des techniques de <strong>culture</strong> <strong>in</strong><strong>vitro</strong> <strong>chez</strong> <strong>les</strong> végétaux.Nous avons pu observer en particulier l’importance des équilibres hormonaux dans <strong>les</strong>processus d’organogénèse. L’étude des différents milieux de <strong>culture</strong> nous a permis d’étudier<strong>la</strong> totipotence des cellu<strong>les</strong> végéta<strong>les</strong> notamment par l’observation de cals.La transgénèse par <strong>les</strong> agrobactéries natives nous ont permis d’étudier et d’approcher<strong>les</strong> méthodes et <strong>les</strong> outils de biotechnologie offrant un <strong>la</strong>rge potentiel pour l’avenir.7

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