Rapport annuel de notre association - Un avenir pour les enfants au ...

2Rapport annuel 2012Un avenir pour les enfants au BurundiLes dons pour la Maison ShalomAssociation suisse pour le soutien de la Maison ShalomZukunft für Kinder in BurundiCH-Verein zur Unterstützung des Maison Shalomwww.maisonshalom.chLait en poudre – les vaches suisses aident à sauver des viesEn 2012, la Direction suisse de la coopération et du développement(DDC), dans le cadre de son aide humanitaire, a complété notre aideà la Maison Shalom par un don très important de 19'000 kg de laiten poudre d’une valeur de CHF 182'900.-.Les différentessortes delait enpoudresont avanttout destinéesauxenfantssouffrantde malnutrition,souventatteintsduvirus HIV/SIDA, ainsi qu’à leurs mères. La distribution se fait prioritairementau Centre de protection maternelle et infantile (CPMI). Deplus, le lait en poudre est prescrit fréquemment par les médecins del’Hôpital REMA en complément d’un traitement médicamenteux.Nos remerciements aux donateursPendant l’exercice 2012, nous avonsreçu des dons de soutien pour laMaison Shalom de l’ordre de CHF81‘000.-.Marguerite Barankitse (Maggy)dit MERCI à tousLa Maison Shalom en 2012Il faut rajouter à cela des dons deCHF 49'000.- affectés au projet indépendantde scolarisation „BurundiKids“, projet qui est accompagné parles responsables de la Maison Shalomà travers une activité de conseilet de coaching.La mise en place des coopératives prend formeEn juin 2012, la Maison Shalom a lancé les activités „Iteka Microfinance“pour compléter le mouvement coopératif soutenu et développépar nos soins. Ces nouvelles activités ont pour but de promouvoirla production, le traitement et la vente de riz, manioc, bananes,mais et lait. Par ce biais, nous espérons améliorer les conditionssocio-économiques de la population de petits fermiers au sudouestdu Burundi.Christian Tschudin avec Pascal Bizindavgyi et Richard Nijimere

3Comme mentionné dans le rapport annuel 2011, Christian Tschudin,ancien membre de la direction du groupe Fenaco, travaille commebénévole pour notre association et met ses compétences professionnellesau service de la création et du développement des structurescoopératives de base.Il a notamment séjourné à Ruyigi du 29.08 au 17.09 2012. Dans unepremière phase, il mettait en place les bases avec le concours descollaborateurs engagés de la Maison Shalom. Voici ce que M. Tschudinen dit: « Le travail sur le projet stratégique „Un mouvement coopératifau Burundi“ débutait par un atelier auquel participait unepartie des membres du comité exécutif de la Maison Shalom. Sous lethème « les sept principes d’une coopérative d’après l’Alliance Coopérativeinternationale (ICA) », l’atelier était conçu pour expliquer laphilosophie d’une coopérative, échanger autour des expériences deJustin Rukundo en Suisse et faire l’inventaire des besoins de la populationdans les trois provinces concernées. Par la suite, nous avonscrée un groupe de projet, qui s’occupait de façon particulièrementefficace du concept „Coop“, projet partiel au sein du projet stratégique„Un mouvement coopératif au Burundi“ ».Tous ces efforts ont abouti au « Rapportintermédiaire pour le concept„Coop“ », rapport qui explique lesbases comme le système du marché,les statuts et les instruments de gestion.Il y est également clairementdéfini la structure d’organisation desgroupements pré-coopératifs ainsi quel’appellation « Coop » que le groupede projet a soumis pour approbation.Ces informations ont aussi été diffuséeslors de plusieurs rencontres, afinde répondre aux attentes visiblementimportantes suscitées par le projet.4Pascal Bizindavgyi, chef deprojet dédiéEn avril 2013, Christian Tschudin ira de nouveau au Burundi pourassister les responsables dans leur travail par tous les moyens possibles.Première assemblée d'une coopérativeAttentifs, auditeurs intéressés

5L’Hôpital REMA, une perle rare en AfriqueDans le cadre de la coopération sud-sud et nord-sud, l’Hôpital REMAa conclu de nouveaux partenariats avec, entre autres, des hôpitaux,des ONG, des fondations, ainsiqu’une université. Les responsablesde l’hôpital sont reconnaissantsenvers les médecinsspécialisés et les autres spécialistesqui, à travers desinterventions chirurgicales etdes formations, les ont soutenustout au long de l’année.Grâce à ces contributions, lespatients profitent de soinsdont la qualité ne cesse des’améliorer alors que le personnel,tout comme les élèvesde l’Ecole de soins infirmiersJoie d'un nouveau-néSaint-Michel, apprécient lescompétences nouvellement acquises.A l’issue d’une formation de quatre ans à l’Ecole de soins infirmiersSaint-Michel, une première volée d’infirmiers/infirmières a pu fêterla remise des diplômes. Malheureusementde nombreux élèves ont du arrêterleur formation en cours de route, ne pouvantplus assumer l’écolage mensuel deUSD 14.-.Aujourd’hui, l’Hôpital REMA n’est passeulement un excellent centre de formationpour les médecins et les infirmiers/infirmières,mais il est égalementreconnu pour la qualité élevée de sessoins. En témoignent les 1’186 patient-e-stransféré-e-s à l’Hôpital REMA depuisPatient reconnaissant d’autres hôpitaux au Burundi.6Intervention pour les personnes défavoriséesDans le cadre de l’approche globale de la Maison Shalom qui vise àaméliorer la santé de la société toute entière, le Service auprès despersonnes défavorisées ou en situation de risque a un rôle importantà jouer. Cette initiative se focalise, par exemple, sur les mineursen prison ou les malades particulièrement nécessiteux. L’objectif estde soutenir ces personnes de manière durable, afin qu’elles puissentvivre en dignité et totalement intégrées dans la société.Ces quelques exemples illustrent comment la Maison Shalom réussitconstamment à trouver de nouvelles solutions aux défis courants,ceci toujours dans le but de créer un environnement propice audéveloppement de l’enfant.Novembre 2011 - graduation de 76 personnes après quatre ansde formation professionnelleNotre association reste en contact avec le BurundiTout au long de l’exercice 2012, notre association a maintenued’étroites relations avec la Maison Shalom et deux de nos membressont allées travailler sur place. Au mois de septembre, ChristianTschudin a passé trois semaines à créer les coopératives alors qu’en

novembre, Isabelle Rochat a intégré l’Hôpital REMA pendant deuxsemaines pour partager son savoir d’infirmière diplômée (voir lerapport de ses expériences « Nouvelles du Burundi »).7Avec Marguerite Barankitse, notre présidente a pu organiser unesérie de rencontres avec des entreprises et fondations en Suissedans le but de trouver de nouveaux donateurs et partenaires pour laMaison Shalom. Au printemps et en automne, Maggy a voyagé enEurope pour donner des conférences et rencontrer des organisationsdont elle reçoit déjà un soutien. Elle a également visité la DDCà Berne pour discuter des modalités de futurs envois de lait enpoudre.Master en journalisme à l’Université de Neuchâtel. Son diplôme enpoche, il est retourné au Burundi.Le service juridique de l’administration fiscale d’Argovie nous avaitdéjà octroyé le statut d’organisation d’utilité publique en 2001. En2012, il a procédé à un nouvel audit qui l’a décidé de maintenirnotre exonération fiscale tant au niveau cantonal que national.Selon l’article 9, alinéa 1 let. i de la loi sur l’harmonisation fiscale,cette décision s’applique à l’ensemble des cantons.8L’assemblée ordinaire des membres a eu lieu le 23 mars à Lausanne.La présidente évoquait, entre autres, les importantes contributionspersonnelles de certains membres au bénéfice de nouveaux projetsde la Maison Shalom au Burundi. Isabelle Rochat, nouvellementmembre de notre association, relatait sa collaboration de trois moisen tant qu’infirmière expérimentée à l’Hôpital REMA. Les professionnelsau Burundi sont reconnaissants de tels appuis avec tout ceque cela leur permet d’apprendre. Ils apprécient également la solidaritédes amis suisses, source de soutien précieux et diversifié.Maggy Barankitse et Katharina Vögeli lors de notre assemblée desmembres 2011Les virements de fonds à la Maison Shalom se font en pleine confiance,sachant que les moyens alloués sont utilisés de façon judicieuse.Néanmoins, nous regrettons souvent de ne pas pouvoir donnerplus, étant donnée que les besoins sont prouvés et proprementdit énormes.Alexis Ndabihonge, bénéficiaire d’une bourse d’études de l’ŒuvreSt. Justin et soutenu également par notre association, a obtenu leSalutations du personnel de laMaison ShalomPrésidente: Katharina R. Vögeli, 7 Rte de la Rippe, 1263 CrassierTel. 079 689 87 42, Email: info@maisonshalom.chSecrétariat: Erika Reber, Grand-Montfleury 8, 1290 Versoix,Tel. 022 779 32 41, Email : erika_gva@yahoo.com