le droit d'affouage ; l'église Sainte-Marie de Javage avec
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- 222 -C’est alors qu’en 1121, Hugues Le Blanc <strong>de</strong> la Ferté-Milon intervient,rendant au chapitre et à l’kglise <strong>de</strong> Viviers <strong>le</strong>s héritages queses prédécesseurs avaient usurpés et voulant mettre fin à cettesituation.Un historien prétend, <strong>de</strong> son côté, que c’est Lisiard, Evêque <strong>de</strong>Crépy, qui se rend à Prémontré auprès <strong>de</strong> Norbert en 1124, etobtient <strong>de</strong> ce saint homme que douze religieux quittent Prémontrépour venir à Viviers. A <strong>le</strong>ur tête, il y a Henri originaire <strong>de</strong> Saint-Thierry, près <strong>de</strong> Reims, qui va remettre <strong>de</strong> l’ordre.En 1148, <strong>le</strong>s femmes sont envoyées à <strong>Javage</strong>, près <strong>de</strong> Faverol<strong>le</strong>s,sur <strong>de</strong>s terres données par Raoul IV, Comte <strong>de</strong> Crépy.D’après <strong>le</strong>s constitutions monastiques arrêtées par Saint-Norbert,<strong>le</strong>s femmes pouvant <strong>le</strong>s observer aussi bien que <strong>le</strong>s hommes, plusieurscommunautés se formèrent. A la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’Henri, <strong>le</strong> Comte<strong>de</strong> Crépy accor<strong>de</strong> toute la terre <strong>de</strong> <strong>Javage</strong> <strong>avec</strong> la métairie quiexistait à cet en<strong>droit</strong> (Charte <strong>de</strong> 1148 - Gallia Christiana).Au même moment, Jean Le Roux d’Ai<strong>le</strong> (c’est-à-dire <strong>de</strong> Saint-Pierre-Aig<strong>le</strong>) donne toute la rive gauche du ruisseau <strong>de</strong> Saint-Pierre-Aig<strong>le</strong> aux moines <strong>de</strong> Viviers qui s’instal<strong>le</strong>nt dans cette vallée,adoptant la règ<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Prémontrés, heureux d’y trouver <strong>le</strong> calme.Cabaret dit que ce sont eux qui ont nommé ce lieu , vallée sereine qui a donné : Valsery.VallisOn peut penser que l’installation définitive se fait en 1153, aumoment où Yves, Comte <strong>de</strong> Soissons, par une Charte, confirme auMonastbre <strong>de</strong> Valsery tous <strong>le</strong>s biens donnés à l’ancienne Abbaye<strong>de</strong> Viviers.Henri, <strong>le</strong> premier <strong>de</strong>s 37 abbés <strong>de</strong> Valsery, meurt peu après enjouissant d‘une réputation <strong>de</strong> sainteté. On raconte que <strong>le</strong>s greniers<strong>de</strong> l’abbaye se remplissaient au fur et à mesure qu’ils se vidaient.Il aurait même, en temps <strong>de</strong> disette, obtenu la maturité anticipée<strong>de</strong>s moissons.Henri avait laissé quelques religieux à Viviers pour <strong>de</strong>sservirl’église et accueillir <strong>le</strong>s pé<strong>le</strong>rins et tous ceux qui venaient au marchédu mardi à Viviers que <strong>le</strong>s moines avaient créé et dont ils tiraient<strong>de</strong>s subsi<strong>de</strong>s.L‘évêché <strong>de</strong> Soissons <strong>le</strong>ur avait confié <strong>le</strong>s cures d’Oigny, Sillyet Damp<strong>le</strong>u.Les seigneurs <strong>de</strong>s environs, comme Jean Le Roux, donnent <strong>de</strong>sterres ; parmi eux : Yves Comte <strong>de</strong> Soissons, Raoul Comte dèVermandois, Drogon seigneur <strong>de</strong> Pierrefonds, Pierre d’Oigny, etc.