UNE CHRONIQUE AVIGNONNAISE

dans les nouveaux locaux de larue Racine, symbole de l’importanceque la fonction « travauxet équipements » a puprendre au sein de la collectivité.8 - Visite du chantierde la nouvelle bibliothèquemunicipale installée dansl’ancienne Livrée Ceccano,1981. Henri Duffaut, maired’Avignon, Dominique Taddéi,adjoint à la culturesont guidés par GeorgesDeloye, conservateur desbibliothèques.4Le premier numéro dela revue Avignon NotreVille parait en décembre1971.5En juillet 1989, dans lecadre d’une nouvellealternance, Avignon enaction devient Vud’Avignon puis en 1995année de la premièreélection de Marie-JoséeRoig, le magazinemunicipal paraît sous lenouveau titre Vu du Pont.L’émergence de la fonction« information et communication» est légèrement antérieure.C’est en 1971, alors quele maire Henri Duffaut vientd’être réélu pour la troisièmefois, que celui-ci décide decréer une revue municipaledont il confie la direction àHervé Aliquot, historien et journaliste 4 . Supervisée personnellement par le maire et pilotéepar le seul rédacteur en chef, la revue municipale Avignon Notre Ville demeure alors jusqu’en1983 le seul outil d’information diffusé auprès de la population. Les photographies qui y sontpubliées sont l’œuvre du rédacteur en chef, parfois de photographes privés (Maryan Daspet),quelquefois aussi de Jean-Pierre Campomar lorsqu’il s’agit d’illustrer les aspects techniquesde l’action municipale. Après les élections de 1983 qui voient l’arrivée aux affaires d’unenouvelle équipe conduite par Jean-Pierre Roux, lui succède alors un nouveau magazine,Avignon Votre Ville dont le titre deviendra en 1985 Avignon en Action 5 . Entre temps la communicationest devenue une fonction à part entière nécessitant l’emploi à temps plein de plusieurspersonnes et Jean-Pierre Campomar a élargi son champ d’intervention : il est désormaisle seul photographe en titre de la ville devant travailler autant pour le cabinet du maire,le service communication que pour tous les autres services municipaux.Ainsi, moins d’un siècle après les premiers recours à la photographie, la ville d’Avignons’est-elle enfin organisée afin de répondre à des besoins grandissants et à la nécessité deconstituer une « mémoire » soigneusement alimentée par une chronique photographique enproduction permanente.12