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Livret de l'étudiant - Faculté des Sciences et Techniques - Université ...

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M ASTER SSSATI<strong>Sciences</strong> sociales <strong>et</strong> sport : parcours « intégration »<strong>Livr<strong>et</strong></strong> <strong>de</strong> l’étudiant


A la croisée <strong>de</strong> la Sociologie, <strong>de</strong>s <strong>Sciences</strong> <strong>de</strong> l’éducation, <strong>de</strong> l’Ethnologie, <strong>de</strong> l’Histoire <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Psychologie, c<strong>et</strong>tespécialité a pour objectifs <strong>de</strong> proposer une formation dans le domaine <strong>de</strong> l’intégration, <strong>de</strong> la (ré)insertion <strong>et</strong> <strong>de</strong> la(ré)éducation par les activités physiques <strong>et</strong> sportives. Elle est particulièrement tournée vers la prise en charge <strong>de</strong>spublics stigmatisés <strong>et</strong> ceux qui manifestent une indifférence aux normes conventionnelles. Formés à la maîtrise <strong>de</strong>sconcepts, <strong>de</strong>s outils <strong>et</strong> <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s spécifiques aux sciences sociales, appliqués aux activités physiques <strong>et</strong> sportives,les étudiants pourront prétendre, soit à poursuivre un troisième cycle pour obtenir un doctorat, soit à s'insérerprofessionnellement dans les domaines liés à l’intégration, la (ré)insertion <strong>et</strong> à la (ré)éducation par les activitésphysiques <strong>et</strong> sportives. Ce master s’organise autour <strong>de</strong> trois principes directeurs : l’interdisciplinarité, l’initiation à larecherche <strong>et</strong> la professionnalisationINTERDISCIPLINARITEL’objectif <strong>de</strong> la formation est <strong>de</strong> perm<strong>et</strong>tre à <strong>de</strong>s étudiants d’acquérir une spécialisation progressive tout en ménageantl’interdisciplinarité propre à la filière STAPS. La trame interdisciplinaire est représentée par les UEF1 <strong>et</strong> UEF6 (Tronccommun) consacrées à la recherche en STAPS <strong>et</strong> à la définition d’un proj<strong>et</strong> professionnel dans les domaines ayanttrait aux STAPS. Pour ce faire, certains enseignements <strong>de</strong> M1 (Sport, Santé, Société – Séminaire - Méthodologiegénérale – Anglais (S1/S2) <strong>et</strong> proj<strong>et</strong> professionnel, soit 110h) sont mutualisés avec ceux <strong>de</strong> la spécialité IRHPM duMans. Dans les autres UEF, l’interdisciplinarité reste <strong>de</strong> mise, mais elle ne concerne plus que le champ <strong>de</strong>s sciencessociales. Au cours <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux années du Master, les regards disciplinaires (Sociologie, <strong>Sciences</strong> <strong>de</strong> l’éducation,Ethnologie, Histoire, Droit, Psychosociologie) sont systématiquement croisés pour que l’étudiant se constitue uncorpus substantiel <strong>de</strong> savoirs <strong>et</strong> <strong>de</strong> savoir-faire dans le domaine <strong>de</strong>s sciences sociales afin d’appréhen<strong>de</strong>r le sport entant que fait social total. Les conventions <strong>et</strong> accords internationaux établis dans les universités cohabilitées perm<strong>et</strong>tentaux étudiants qui le souhaitent <strong>et</strong> y sont inscrits d’effectuer un semestre ou une année dans une université européenne(accords ERASMUS) ou extra-européenne. Dans chaque site, <strong>de</strong>s informations sur ce dispositif seront dispenséestout au long du cursus.INITIATION A LA RECHERCHEDès la première année, les étudiants sont initiés à la recherche. Le travail personnel <strong>de</strong>s étudiants est prioritaire. Ildonne lieu à la rédaction d’un rapport <strong>de</strong> recherche. Les orientations données à ce rapport sont précisées lors d’unéchange avec le directeur <strong>de</strong> recherche. Dans ce cadre, l’étudiant bénéficie d’enseignements spécifiques: métho<strong>de</strong>s <strong>et</strong>techniques d’enquête, travaux d’étu<strong>de</strong>s perm<strong>et</strong>tant un suivi individuel. C<strong>et</strong>te initiation est conçue avant tout commeun moment <strong>de</strong> production <strong>de</strong> savoirs. Le temps <strong>de</strong> « terrain », la conception, la rédaction du rapport <strong>de</strong> recherche <strong>et</strong>sa soutenance, donnent au praticien chercheur métho<strong>de</strong>s <strong>et</strong> autonomie.PROFESSIONNALISATIONLa formation prévoit, dès le premier semestre <strong>de</strong> la première année, la possibilité <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s stages. Ces stagesperm<strong>et</strong>tent une ouverture à la vie professionnelle. Ils favorisent d’éventuelles orientations vers <strong>de</strong>sspécialisations. Proposer <strong>de</strong>s stages <strong>de</strong> terrain perm<strong>et</strong>, entre autres, <strong>de</strong> tester les motivations <strong>de</strong> l’étudiant en situation.Par ailleurs, ces expériences jouent un rôle décisif au moment <strong>de</strong> la première embauche. Toutes les étu<strong>de</strong>s entémoignent : à diplôme égal, le nombre <strong>et</strong> la qualité <strong>de</strong>s stages influent considérablement sur les débuts d’un parcoursprofessionnel. C<strong>et</strong>te formation constitue donc à la fois une ouverture sur la recherche, un ancrage dans le mon<strong>de</strong>professionnel <strong>et</strong> privilégie l’acquisition <strong>de</strong> savoirs fondamentaux.DOUBLE CURSUSL’équipe du SSSATI a créé un parcours spécifique dit « parcours MEF » afin que les étudiants qui le souhaitentpuissent préparer, dans un même élan, le master SSSATI <strong>et</strong> le concours du professorat d’EPS. Tous lesrenseignements sur ce cursus sont disponibles en ligne sur le site <strong>de</strong> l’<strong>Université</strong> du Maine.


UEF3 CONCEPTION, CONSTRUCTION ET MISE EN ŒUVRE D’UNE APA (30 HEURES)Apprendre par le corps – Ce cours propose aux futursenseignants, éducateurs, <strong>et</strong>c., un modèle didactique <strong>de</strong>l’intervention dans le domaine <strong>de</strong>s APSA. Le modèleprésenté, praxéologique, doit pouvoir servir <strong>de</strong> référence àl’intervention quel que soit le public envisagé. Y sontdiscutées les notions d’apprentissage, <strong>de</strong> développement, <strong>de</strong>ressources, <strong>de</strong> compétences <strong>et</strong> <strong>de</strong> pédagogie. Pour corrigerle regard <strong>et</strong> expérimenter la théorie, les étudiantsconçoivent, construisent <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tent en œuvre <strong>de</strong>s séancesou <strong>de</strong>s situations pour ensuite les analyser. La dansecontemporaine <strong>et</strong> la boxe servent <strong>de</strong> support à c<strong>et</strong>enseignement.• J.-F. Amadieu (2002). Le poids <strong>de</strong>s apparences, Odile Jacob.• A. Berthoz, G. Jorland (2004). L’Empathie, Odile Jacob.• M.-A. Descamp (1996). Le Langage du corps <strong>et</strong> la communication corporelle, PUF.UEF4 TECHNIQUES ET METHODES EN SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES (30 HEURES)<strong>Techniques</strong> <strong>et</strong> recueil <strong>de</strong> données (quantitatives, qualitatives) – C<strong>et</strong> enseignement propose une introductionaux métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> recueil <strong>de</strong> données dans le domaine <strong>de</strong> larecherche en sciences humaines <strong>et</strong> sociales. Les techniques<strong>de</strong> l’observation, <strong>de</strong> l’entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> du questionnaire sontsuccessivement abordées. A partir d’un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> recherche,ce cours perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> concevoir, <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en œuvre <strong>et</strong> <strong>de</strong>rendre compte d’une démarche méthodologique <strong>de</strong>recherche recourant à ces principaux outils.• A.-M Arborio, P. Fournier (2005). L’enquête <strong>et</strong> ses métho<strong>de</strong>s : l’observation directe, A. Colin.A. Blanch<strong>et</strong> <strong>et</strong> al. (1985). L'entr<strong>et</strong>ien dans les sciences sociales, Dunod.• S. Beaud, F. Weber (2003). Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’enquête <strong>de</strong> terrain, La Découverte.• H. Becker (2002). Les ficelles du métier. Comment conduire sa recherche en sciences sociales, La Découverte.• F. <strong>de</strong> Singly (2005). L’enquête <strong>et</strong> ses métho<strong>de</strong>s. Le questionnaire, A. Colin.• J.-Cl. Kauffman (2001). L’entr<strong>et</strong>ien compréhensif, Nathan.• H. Per<strong>et</strong>z (1998). Les métho<strong>de</strong>s en sociologie : l’observation, La Découverte.• R. Quivy, L. Van Campenhoudt (1995). Manuel <strong>de</strong> recherche en sciences sociales, Dunod.Méthodologie <strong>de</strong> la lecture <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’écriture scientifique –A partir <strong>de</strong> la lecture analytique <strong>et</strong> critique d’un corpusd’une vingtaine d’articles <strong>et</strong> <strong>de</strong> chapitres d’ouvrages, lesétudiants rédigent <strong>et</strong> apprennent à réécrire un texte <strong>de</strong> 4-5feuill<strong>et</strong>s sur les enjeux sociopolitiques <strong>et</strong> les représentationscollectives du sport. Ce travail constitue le socle d’unprogramme d’écriture mené sur les <strong>de</strong>ux ans du master.• R. Barthes (1967). « De la Science à la littérature », Le Bruissement <strong>de</strong> la langue, Le Seuil.• M. Beaud (2006). L’art <strong>de</strong> la thèse, La Découverte.• M. Cros <strong>et</strong> al. (2009). L’Ecriture en situation professionnelle, Presses Universitaires du Québec.B. Latour, S. Wooglar (ed. 1998). La vie <strong>de</strong> laboratoire. La production <strong>de</strong>s faits scientifiques, La Découverte.• E. Le Mener (2003). « Le sociologue comme auteur », Tracées. Revue <strong>de</strong> <strong>Sciences</strong> Humaines, n°4.• M.-Ch. Poll<strong>et</strong> (2005). Pour une didactique <strong>de</strong>s discours universitaires. Etudiants <strong>et</strong> système <strong>de</strong> communication à l’université, De Boeck.UEC5 APPROFONDISSEMENT DES CONNAISSANCES (30 HEURES)Insertion, Intégration, exclusion <strong>et</strong> discrimination – Enresituant d’un point <strong>de</strong> vue socio-historique l’émergence <strong>de</strong>la notion d’exclusion, ce cours traite <strong>de</strong> la problématique <strong>de</strong>la « crise du lien social ». On s’y <strong>de</strong>man<strong>de</strong> comment passer<strong>de</strong> la « question sociale » circonscrite à l’emploi à celle <strong>de</strong>l’i<strong>de</strong>ntité, comment distinguer l’insertion (ciblée pardomaine <strong>et</strong> <strong>de</strong>s actions spécifiques) <strong>et</strong> l’intégration (globale,adhésion, participation, citoyenn<strong>et</strong>é), comment enfinrendre compte <strong>de</strong>s discriminations comme frein àl’intégration.• R. Castel (1995). Les métamorphoses <strong>de</strong> la question sociale. Une chronique du salariat, Fayard.• N. Elias, J. L. Scotson (2001). Logiques <strong>de</strong> l’exclusion, Pock<strong>et</strong>.• M. Falcoz, M. Koebel (2005). Intégration par le sport : représentations <strong>et</strong> réalités, L’Harmattan.• S. Paugam [dir.] (1996). L’exclusion. L’état <strong>de</strong>s savoirs, La Découverte.


Parcours d’éducation <strong>et</strong> <strong>de</strong> socialisation – Après unr<strong>et</strong>our sur les principales théories <strong>de</strong> la socialisation, c<strong>et</strong>enseignement est consacré à la diversité <strong>de</strong>s parcourssociaux dans le contexte <strong>de</strong>s sociétés contemporaines. Sontétudiées les caractères <strong>de</strong>s parcours sociaux ainsi que lesgran<strong>de</strong>s transformations sociétales qui les conditionnent.• Cl. Dubar (2000). La Crise <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités, PUF.• Cl. Dubar (1998). La socialisation. Construction <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités sociales <strong>et</strong> professionnelles, A. Colin.• E. Durkheim (1986). De la division du travail social, PUF.• E. Durkheim (2000). Education <strong>et</strong> sociologie, PUF.• E. Norbert (1991). La Société <strong>de</strong>s individus, Pock<strong>et</strong>.• J.-Cl. Kaufmann (2001). Ego, pour une sociologie <strong>de</strong> l’individu, Nathan.• B. Lahire (1998). L’Homme pluriel. Les ressorts <strong>de</strong> l’action, Nathan.• D. Schnapper (1998). La Relation à l’autre, au cœur <strong>de</strong> la pensée sociologique, Gallimard.• F. <strong>de</strong> Singly (2000). Libres <strong>et</strong> ensemble, l’individualisme dans la vie commune, Nathan.UN LABORATOIRE D’ADOSSEMENT VIP&S – EA 4636 Le laboratoire VIP&S (Violences, I<strong>de</strong>ntités, Politiques <strong>et</strong> Sports)réunit une trentaine <strong>de</strong> chercheurs <strong>et</strong> chercheuses issus <strong>de</strong>suniversités <strong>de</strong> Rennes 2, <strong>de</strong> l’ENS Cachan Br<strong>et</strong>agne, Le Mans, Brest<strong>et</strong> Arras.Réunissant sociologues, psychosociologiques <strong>et</strong> historiens enparticulier, il s’emploie à étudier le sport dans son acception la pluslarge à partir d’une question centrale <strong>et</strong> fédératrice : le sport peut-il,<strong>et</strong> dans ce cas <strong>de</strong> quelle manière, initier, faciliter <strong>et</strong> nourrir le liensocial ?http://www.sites.univ-­‐rennes2.fr/violences-­‐i<strong>de</strong>ntites-­‐politiques-­‐sports/ http://www.sites.univ-­‐rennes2.fr/violences-­‐i<strong>de</strong>ntites-­politiques-­‐sports/


M a s t e r 1 – s e m e s t r e 2 UEF6 SEMINAIRE (30 HEURES)Séminaire & restitution <strong>de</strong> recherches – Le premierobjectif <strong>de</strong> ce cours est <strong>de</strong> former à la recherche par larecherche. Il consiste d’abord en <strong>de</strong>s restitutions orales <strong>de</strong>lectures (ouvrages, articles). Les étudiants sont aussi invitésà faire <strong>de</strong>s aller-r<strong>et</strong>ours permanents entre le terrain (leursuj<strong>et</strong> <strong>de</strong> recherche) <strong>et</strong> la théorie <strong>et</strong> à rendre comptepériodiquement <strong>de</strong> l’état d’avancement <strong>de</strong> leurs travaux. Cecours, pensé en étroite relation avec l’UEF 7 <strong>et</strong> l’UEC 11,comprend enfin la nécessaire participation au séminaire <strong>de</strong>recherche du Laboratoire en sciences humaines (VIP&S),soit 5 à 6 ren<strong>de</strong>z-vous dans l’année.UEF7 TECHNIQUES ET METHODES EN SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES (30 HEURES)<strong>Techniques</strong> <strong>et</strong> recueil <strong>de</strong> données (quantitatives, qualitatives) – A la suite <strong>de</strong> l’apprentissage <strong>et</strong> <strong>de</strong> lapremière mise en œuvre <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s (en S1), il s’agit cid’analyser <strong>et</strong> rendre compte <strong>de</strong>s données recueillies dans lecadre d’un proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> recherche. Les étudiants sont amenés àmaîtriser un logiciel <strong>de</strong> traitement <strong>de</strong> données recueillies parquestionnaire (Sphynx).• cf. références du semestre 1.Méthodologie <strong>de</strong> la lecture <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’écriture scientifique –Deuxième étape du travail <strong>de</strong> lecture analytique/critique <strong>et</strong>d’écriture du programme lissé sur <strong>de</strong>ux ans. A partir <strong>de</strong>stextes produits au semestre 1 (cf. M1-S1, UEF 2 <strong>et</strong> 4) :approfondissements <strong>de</strong> la réflexion, enrichissement ducorpus <strong>de</strong> référence (par l’enseignant <strong>et</strong> la mutualisation <strong>de</strong>sréférences trouvées par les étudiants), écriture d’unenouvelle mouture du texte (5-7 feuill<strong>et</strong>s). Le courscomprend <strong>de</strong>s r<strong>et</strong>ours critiques personnalisés pour tous lestextes produits <strong>et</strong> <strong>de</strong>s séquences <strong>de</strong> réécriture parvidéoprojection.• cf. références du semestre 1.UEC8 CONTEXTE, ENVIRONNEMENT ET SERVICES SPORTIFS [1] (30 HEURES)Sport <strong>et</strong> handicap – L’étudiant apprend à situer l’évolutiond’une intervention par les activités physiques auprès d’unpublic vulnérable <strong>et</strong> fait l’apprentissage <strong>de</strong>s conceptsfondamentaux d’une pratique pédagogique auprès <strong>de</strong> cepublic. Il doit pouvoir concevoir <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s éducatifs,pédagogiques ou d’entrainement qui articulent prise encompte du public <strong>et</strong> politique institutionnelle <strong>de</strong> la structured’accueil. Enfin il s’entraîne à concevoir plusieurs typesd’évaluation pour différents <strong>de</strong>stinataires.• B. Dumas (2005). Caractéristiques cognitives <strong>et</strong> affectives <strong>de</strong> l’élève présentant une déficience intellectuelle légère, Service régional <strong>de</strong> soutien<strong>et</strong> d’expertise à l’intention <strong>de</strong>s élèves présentant une déficience légère.• L. Bérubé (1991). Terminologie <strong>de</strong> neuropsychologie <strong>et</strong> <strong>de</strong> neurologie du comportement, Ed. <strong>de</strong> la Chenelière.Sport en prison – C<strong>et</strong> enseignement perm<strong>et</strong> d’abord <strong>de</strong>découvrir l’organisation <strong>de</strong> l’administration pénitentiaire <strong>et</strong>la vocation <strong>de</strong>s différents établissements, puis d’interroger laplace du sport en prison <strong>et</strong> son organisation. Les étudiantsdoivent construire <strong>et</strong> animer <strong>de</strong>s séances avec les détenus.Le principe du cours consiste donc à découvrir un publicparticulier <strong>et</strong> à développer <strong>de</strong>s savoir-faire transposables.• L. Gras (2004). Le Sport en prison, L’Harmattan.• C. Rostaing (1997). La relation carcérale. I<strong>de</strong>ntité <strong>et</strong> rapports sociaux dans les prisons <strong>de</strong> femmes, PUF.• O. Zanna (2010). Restaurer l’empathie chez les mineurs délinquants, Dunod.• O. Zanna, Ph. Lacombe (2003). « Anthropologie du geste sportif en milieu carcéral », in Agora Débats/Jeunesses, n° 33.• O. Zanna (2010). « Un sociologue en prison », in Nouvelle Revue <strong>de</strong> psychosociologie, n° 9.


UEC9 CONTEXTE, ENVIRONNEMENT ET SERVICES SPORTIFS [2] (30 HEURES)Sociologie <strong>de</strong>s minorités – Ce cours doit perm<strong>et</strong>tre <strong>de</strong>définir la situation minoritaire en l’éclairant par les travauxpionniers du sociologue allemand Max Weber, <strong>de</strong> lasociologie américaine (<strong>de</strong> l’école <strong>de</strong> Chicago à ErvingGoffman) <strong>et</strong> <strong>de</strong> Col<strong>et</strong>te Guillaumin <strong>et</strong> Pierre-Jean Simon enFrance. Cheminer d’une vision statique <strong>de</strong> la minorité (unétat, voire un nombre) à une vision dynamique <strong>de</strong> laminorité (un processus inscrit dans un rapport social) estl’obj<strong>et</strong> central <strong>de</strong> ce cours.• L. Arnaud (1999). Politiques sportives <strong>et</strong> minorités <strong>et</strong>hniques. Le sport au service <strong>de</strong>s politiques sociales à Lyon <strong>et</strong> à Birmingham, L’Harmattan.• C. Guillaumin (2002). L’idéologie raciste, genèse <strong>et</strong> langage, Gallimard.• S. Moscovici (1979). Psychologie <strong>de</strong>s minorités actives, PUF.• P.-J. Simon (2006). Pour une sociologie <strong>de</strong>s relations inter-<strong>et</strong>hniques <strong>et</strong> <strong>de</strong>s minorités, PUR.• M. Weber (1995). Economie <strong>et</strong> société (vol. 2), Pock<strong>et</strong> éditions.Genre <strong>et</strong> discrimination – Ce cours est centré surl’approche genrée (gen<strong>de</strong>r studies) appliquée au domaine dusport. Il croise la question du genre avec celle <strong>de</strong>sdiscriminations. L’objectif est d’expliquer la constructionsociale du genre <strong>et</strong> ses eff<strong>et</strong>s dans tous les domaines <strong>de</strong> lavie sociale, en l’occurrence dans le sport où la nature <strong>de</strong>sdifférences est affirmée <strong>et</strong> valorisée. Les recherches les plusrécentes m<strong>et</strong>tent en lumière <strong>et</strong> interrogent les actions <strong>de</strong>prévention <strong>et</strong> <strong>de</strong> lutte contre les discriminations liées augenre dans le sport.• P. Bourdieu (1998). La domination masculine, Seuil.• E. Goffman (2002). L’arrangement <strong>de</strong>s sexes, La Dispute (1977).• Ch. Guionn<strong>et</strong>, E. Neveu (2004). Féminins/Masculins. Sociologie du genre, Armand Colin.• Ch. Mennesson (2005). Etre une femme dans le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>s hommes. Socialisation sportive <strong>et</strong> construction du genre, L’Harmattan.• Th. Terr<strong>et</strong> [dir.] (2005). Sport <strong>et</strong> genre, Paris, L’Harmattan (4 volumes).UEC10 APPROFONDISSEMENT DES CONNAISSANCES (30 HEURES)Droit Social – Ce cours comprend trois grands chapitres : 1)le droit <strong>et</strong> sa fonction sociale structurante, le droit commeoutil <strong>de</strong> réflexion <strong>et</strong> d’action dans le champ social ; 2) laconnaissance <strong>de</strong> la loi comme condition nécessaire pourdévelopper l’ai<strong>de</strong> que les professionnels sont chargésd’apporter dans le cadre <strong>de</strong> leur mission d’intérêt général ;3) concepts, repérages théoriques sur la visée politique dudroit, étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s principes fondamentaux <strong>de</strong>s lois relatives ausocial <strong>et</strong> aux pratiques professionnelles du champ.• J.-M. Lhuillier (2005). Le droit <strong>de</strong>s usagers dans les établissements <strong>et</strong> services sociaux, éd. ENSP.• B. Bouqu<strong>et</strong> <strong>et</strong> al. (2007). Les défis <strong>de</strong> l'évaluation en action sociale <strong>et</strong> médico-sociale, Dunod.• Conseil supérieur du Travail Social (2007). L'usager au centre du travail social, éd. ENSP.Politiques publiques éducatives – A partir d’un repéragedu champ <strong>de</strong>s activités physiques dites « adaptées », il s’agitd’examiner les politiques publiques menées auprès <strong>de</strong>spersonnes (enfants, adolescents, adultes) vulnérables, àbesoins spécifiques, handicapées, <strong>et</strong>c. L’étudiant doitpouvoir contextualiser <strong>de</strong>s programmes d’intégration <strong>et</strong> <strong>de</strong>réinsertion par les APS en s’appuyant sur <strong>de</strong>s connaissancessignificatives sur les différents secteurs médicothérapeutique,médico-éducatif, socio-éducatif <strong>et</strong> médicosocial(textes officiels qui règlementent <strong>et</strong> administrent lesdifférents types d’établissements, évolution <strong>et</strong> enjeux <strong>de</strong>spolitiques, <strong>et</strong>c.).• CREAI Sarthe (2010). Gui<strong>de</strong> annuaire départemental du secteur social <strong>et</strong> médico-social, Saint-Herblain.• L. Fricotté (2009). Gui<strong>de</strong> Nér<strong>et</strong> pour les personnes handicapées, Ed. Liaison.• M. Jaeger (2007). Gui<strong>de</strong> du secteur social <strong>et</strong> médico-social, Dunod.


UEC11 ENSEIGNEMENTS COMMUNS AUX QUATRE UNIVERSITES HABILITEES. STAGE EN MILIEUPROFESSIONNEL OU EN LABORATOIRE (160 HEURES MINIMUM)Conduite du travail d’étu<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> recherche / Valorisation du proj<strong>et</strong> personnel / Stage <strong>et</strong> rapport <strong>de</strong> recherche – Ce volume d’enseignement est employé danstrois perspectives intimement liées. La première, enarticulation avec l’UEF6, consiste en un travail <strong>de</strong> réflexion<strong>et</strong> <strong>de</strong> débat autour <strong>de</strong> l’état d’avancée <strong>de</strong>s recherches <strong>de</strong>sétudiants. Ce travail s’effectue en groupe ou lors <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>zvousentre les étudiants <strong>et</strong> leurs tuteurs <strong>de</strong> mémoire. Le<strong>de</strong>uxième axe consiste à réfléchir, dès le M1, à la mise enœuvre d’une stratégie <strong>de</strong> reconnaissance <strong>et</strong>/ou d’intégrationdans l’univers professionnel au travers du thème dumémoire. Il peut comprendre la mise en place <strong>de</strong> journéesdédiées à la rencontre avec <strong>de</strong>s professionnels. Troisièmeaxe <strong>et</strong> majeure partie : l’exercice même <strong>de</strong> la recherche sur l<strong>et</strong>errain. C<strong>et</strong>te UEC est évaluée sur la base <strong>de</strong> la présentationd’un mémoire <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong> 40 à 50 pages minimumconsidéré comme propé<strong>de</strong>utique au travail <strong>de</strong> M2.<strong>Sciences</strong> <strong>et</strong> <strong>Techniques</strong> : l’UFR d’accueil du master SSSATI. A droite, le STAPS oùse déroule l’essentiel <strong>de</strong>s cours <strong>et</strong> séminaires.


M a s t e r 2 – s e m e s t r e 1 UEF12 TRONC COMMUN SSSATI (30 HEURES)Séminaire & restitution <strong>de</strong> recherches – Comme en M1,l’objectif premier <strong>de</strong> ce cours, d’une durée habituelle <strong>de</strong> 3 à4 heures, est <strong>de</strong> former à la recherche par la recherche. Lechamp <strong>de</strong> recherche <strong>de</strong>s étudiants ayant été défini <strong>et</strong> acté enM1, le travail consiste ici à ce qu’ils poursuivent leurinvestigation <strong>et</strong> ren<strong>de</strong>nt compte <strong>de</strong> l’avancement <strong>de</strong> leursrecherches lors <strong>de</strong> restitutions orales ; lesquelles ouvrent sur<strong>de</strong>s discussions méthodologique <strong>et</strong> épistémologique. Lesétudiants continuent <strong>de</strong> présenter à l’oral 2 à 3 ouvragesdans l’année.UEF13 COMMUNICATION (30 HEURES)<strong>Techniques</strong> <strong>de</strong> communication <strong>et</strong> valorisation <strong>de</strong> la recherche – Le cours abor<strong>de</strong> les différents composants <strong>de</strong>la communication verbale : les processus cognitifs(activation <strong>et</strong> inhibition <strong>de</strong> représentations sémantiques ;prise en compte du contexte sémantique) ; les processussociocognitifs (prise en compte <strong>de</strong> l’interlocuteur,développement d’une théorie <strong>de</strong> l’esprit, prise en compte ducontexte situationnel). Est abordée la présentation <strong>de</strong>sdifférents aspects <strong>de</strong> la communication non verbale : lescomportements manifestes (tenue vestimentaire, relationsspatiales avec les autres, mouvements corporels), lescomportements plus microscopiques (expressions faciales,regards), les comportements paraverbaux (silences,élocution, intonation). On appréhen<strong>de</strong> aussi l’expressionorale : optimiser son image <strong>de</strong>vant un enjeu <strong>de</strong>communication stratégique <strong>de</strong> groupe (exposé, PP, vidéo),gérer sa communication orale <strong>et</strong> écrite.Apprendre, communiquer <strong>et</strong> éduquer par le corps – Aucours d’un atelier d’expression corporelle, la promotion estamenée à approfondir le travail engagé en M1 (expressioncorporelle) <strong>et</strong> à s’engager plus avant dans l’expérimentation<strong>de</strong> l’improvisation <strong>et</strong> la conception <strong>de</strong> consignes ensituation <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong> groupe. C’est l’occasion <strong>de</strong> continuerà réfléchir aux fonctions sociales <strong>et</strong> éducatives <strong>de</strong>s activitéscorporelles, notamment autour <strong>de</strong>s notions d’écoute, <strong>de</strong>risque, d’émotion partagée <strong>et</strong> d’empathie. • P. Attigui P, A. Cukier (2011). Les paradoxes <strong>de</strong> l’empathie, CNRS.• B. Chouvier, R. Roussillon [dir.] (2008). Corps, actes <strong>et</strong> symbolisation. Psychanalyse aux frontières, De Boeck.• Ch. Dejours (2001). Le Corps d’abord, Payot.• B. Golse (1999). Du corps à la pensée, PUF.• I. Queval (2008). Le Corps aujourd’hui, Gallimard.UEC14 OUTILS ET EXPERTISE (40 HEURES)Méthodologie <strong>de</strong> la recherche-­‐action – Il s’agit <strong>de</strong>présenter les principaux fon<strong>de</strong>ments <strong>de</strong> la recherche-actionà partir <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> Kurt Lewin. La démarche, lesmétho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la recherche-action invitent à la coconstruction<strong>de</strong>s savoirs dans une perspective <strong>de</strong>transformation <strong>de</strong>s réalités observées. C<strong>et</strong>te présentationpeut trouver <strong>de</strong>s prolongements dans le cadre <strong>de</strong> recherchesmenées par les enseignants-chercheurs avec <strong>de</strong>s illustrationspratiques (ateliers participatifs, diagnostics partagés). • F. Crezé, M. Liu [coord.] (2006). La recherche-action <strong>et</strong> les transformations sociales, L’Harmattan.Construction d’article – Partant <strong>de</strong>s textes rédigés en M1(« Méthodologie <strong>de</strong> la lecture <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’écriture scientifique »),les étudiants sont accompagnés dans le développement <strong>de</strong>ces écrits. Le volume d’écriture double (10 à 15 pages). Lavisée principale consiste à passer d’un exercice d’écritureencore marqué, en M1, par la logique dissertée à un principed’écriture perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong> concevoir un article stricto sensu. L<strong>et</strong>ravail en groupe s’appuie sur <strong>de</strong>s séquences <strong>de</strong> réécriture àl’écran (vidéoprojection) sur la base <strong>de</strong> textes sans cesseremaniés d’une séance à l’autre, séquences au cours<strong>de</strong>squelles l’accent est mis sur l’argumentaire <strong>et</strong> la qualité <strong>de</strong>la langue.


Anthropologie <strong>de</strong>s usages <strong>de</strong> la recherche – Au traversd’une série <strong>de</strong> six conférences, l’étudiant(e) découvredifférents aspects <strong>de</strong> la vie du scientifique (scienceshumaines <strong>et</strong> sociales), les enjeux, usages, rituels traversantson champ. Thématiques : l’art <strong>et</strong> les enjeux <strong>de</strong> la thèse ;écrire <strong>et</strong> publier pour une revue ; les réseaux <strong>et</strong> sociabilitésscientifiques ; les ren<strong>de</strong>z-vous scientifiques (colloques,journées d’étu<strong>de</strong>s) ; recherche fondamentale <strong>et</strong>vulgarisation, les rituels <strong>de</strong> cooptation, <strong>et</strong>c.• A. Cabanis, M. Louis Martin (2010). L’universitaire dans tous ses états, Klincksieck.• B. Ehn (2008). « La vie <strong>de</strong>s émotions dans le mon<strong>de</strong> universitaire », Ethnologie française, n°38, 2008.• D. Lodge (1991). Un tout p<strong>et</strong>it mon<strong>de</strong>, Payot.• P. Mongeau, J. Saint-Charles (2006). Communication. Horizons <strong>de</strong> pratiques <strong>et</strong> <strong>de</strong> recherches, Presses Universitaires du Québec.UEC15 CONNAISSANCE ET COMPETENCES PROFESSIONNELLES ET SCIENTIFIQUES (45 HEURES)Corps, sport <strong>et</strong> i<strong>de</strong>ntités – L’entrée <strong>de</strong>s sociétéseuropéennes dans la mo<strong>de</strong>rnité est corollaire à la montée <strong>de</strong>l’individu, en tant qu’acteur social <strong>et</strong> que suj<strong>et</strong>. Elle coïnci<strong>de</strong>avec l’exacerbation <strong>de</strong>s problématiques i<strong>de</strong>ntitaires. A partir<strong>de</strong> divers exemples (usages <strong>et</strong> représentations sociales ducorps) c<strong>et</strong> enseignement vise à analyser la façon dont lecorps, les pratiques corporelles, notamment sportives, sontsaisies dans ce mouvement, ces évolutions au cours <strong>de</strong>s 19e<strong>et</strong> 20e siècles.• M. Gauch<strong>et</strong> (1985). Le désenchantement du mon<strong>de</strong>, Gallimard.• J.-Cl. Kaufmann (2001). Ego, Hach<strong>et</strong>te.Ph. Tétart (2007). Histoire du sport en France, Vuibert.• A.-M. Thiesse (2001). La création <strong>de</strong>s i<strong>de</strong>ntités nationales, Le Seuil.• G. Vigarello, A. Corbin [dir.] (2009). Histoire du corps, Le Seuil.• S. Villar<strong>et</strong> (2007). Histoire du naturisme en France <strong>de</strong>puis le siècle <strong>de</strong>s Lumières, Vuibert.Corps, sport <strong>et</strong> espaces publics – L’espace public où lecorps <strong>et</strong> ses usages se donnent à voir est loin d’être neutre.Les travaux clés <strong>de</strong> l’anthropologie du corps (M. Mauss, D.Le Br<strong>et</strong>on, G Bateson, F. Héritier) <strong>et</strong> la sociologie du corpséclairent les façonnages <strong>de</strong>s corps dans les sociétés passées<strong>et</strong> actuelles, en fonction <strong>de</strong> critères souvent très normatifs.Ce n’est pas donc seulement la place du corps dans l’espace,mais aussi le corps lui-même en tant qu’espace dont il estquestion dans c<strong>et</strong> enseignement. • E. Goffman (2000). La mise en scène <strong>de</strong> la vie quotidienne (Vol. 2 : Les relations en public), Minuit.• J. Habermas (1997). L’espace public : archéologie <strong>de</strong> la publicité comme dimension constitutive <strong>de</strong> la société bourgeoise, Payot.• I. Joseph (1984). Le passant considérable. Essai sur la dispersion <strong>de</strong> l’espace public, Librairie <strong>de</strong>s Méridiens.• G. Vigarello (2001). Le corps redressé, Armand Colin.Gestion <strong>de</strong>s conflits – Ce cours vise d’abord à définir lesconcepts relatifs à la notion du conflit, puis à connaître lecycle <strong>de</strong> son déroulement <strong>et</strong>, sinon maîtriser, à tout le moinsdécouvrir les principales stratégies <strong>de</strong> sa résolution. Analyse<strong>de</strong>s pratiques professionnelles <strong>et</strong> expérimentation d’outils<strong>de</strong> la négociation sont également au programme.• J. Freund (1983). Sociologie du conflit, PUF.• D. Picard, E. Marc (2008). Les conflits relationnels, PUF.• M. Rosenberg (éd. 2004), Les mots sont <strong>de</strong>s fenêtres (ou bien ce sont <strong>de</strong>s murs) : introduction à la communication non-violente, La Découverte.UEC16 TECHNIQUES DE L’EVALUATION (20)Conduite du travail <strong>et</strong> évaluation <strong>de</strong> proj<strong>et</strong> – Après avoirdéfini collectivement un proj<strong>et</strong> en début d'annéeuniversitaire (exposition, journée d’étu<strong>de</strong>, <strong>et</strong>c.), les étudiants<strong>de</strong> M2 mobilisent sur une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> six mois tous lesmoyens nécessaires à la bonne réalisation <strong>de</strong> celui-ci (budg<strong>et</strong>prévisionnel, <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> subvention, communication,logistique, <strong>et</strong>c.). Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s compétences spécifiques <strong>de</strong>sétudiants mises à contribution, le groupe <strong>de</strong>vra gérer aumieux les contraintes temporelles <strong>et</strong> la charge <strong>de</strong> travailqu'implique tout proj<strong>et</strong> <strong>de</strong> type événementiel.


M a s t e r 2 – s e m e s t r e 2 UEF17 ENSEIGNEMENTS COMMUNS AUX QUATRE UNIVERSITES HABILITEES. STAGE EN MILIEUPROFESSIONNEL OU EN LABORATOIRE (160 HEURES MINIMUM)Investigation, traitement <strong>et</strong> exploitations <strong>de</strong> données –Ce cours consiste pour l’essentiel dans le travail <strong>de</strong>recherche mené par les étudiants dans la perspective <strong>de</strong> larédaction du mémoire <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> M2 (soutenu dans lapério<strong>de</strong> 15 juin-13 juill<strong>et</strong> ou mi-septembre). Le volume dumémoire <strong>de</strong> M2 doit comprendre une centaine <strong>de</strong> feuill<strong>et</strong>s(non comprises les annexes).Proj<strong>et</strong> tutoré, séminaire – Volume horaire consacré auséminaire VIP&S, à la présentation <strong>de</strong>s états d’avancement<strong>de</strong> la recherche, enfin au suivi individuel <strong>de</strong>s étudiants.Conduite <strong>et</strong> évaluation <strong>de</strong> proj<strong>et</strong> – Suite <strong>et</strong> fin du courscommencé au semestre 1 du M2. Aboutissement avecl’organisation par les étudiants d’un événement sur lecampus (journée d’étu<strong>de</strong>, exposition, <strong>et</strong>c.).Construction d’article – Poursuite <strong>et</strong> aboutissement dutravail rédactionnel engagé en Master 1 <strong>et</strong> poursuivi enMaster 2 avec pour objectif la rédaction selon les normes <strong>et</strong>usages scientifiques d’un article <strong>de</strong> 12 à 15 feuill<strong>et</strong>s. LE SEMINAIRE VIP&S SSSATI En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong>s séminaires propres à la formation, lesétudiants en M1, M2 <strong>et</strong> les doctorants participent, avec lesmembres <strong>et</strong> les membres associés du VIP&S, au séminaire<strong>de</strong> recherche <strong>et</strong> <strong>de</strong> débat. Entre octobre <strong>et</strong> mai il compte 6à 7 ren<strong>de</strong>z-vous. Une place centrale est faite au cinéma(documentaire <strong>et</strong> <strong>de</strong> fiction) comme prétexte à discuter laquestion du sport comme fait social <strong>et</strong> politique.Les étudiants sont par ailleurs tenus <strong>de</strong> participer àl’organisation <strong>de</strong>s Journées d’étu<strong>de</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Colloques initiéspar le VIP&S.


L ’ é q u i p e d u S S S A T I 2 0 1 2 -­‐ 2 0 1 3L e s u n i v e r s i t a i r e s Angelina ETIEMBLEDocteure en sociologie, elle est professeure contractuelle auprès du STAPS. Elle s’intéresse aux constructions i<strong>de</strong>ntitaires associées auxprocessus <strong>de</strong> minorisation liées au genre. Elle a participé, dirigé <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> recherche pour le Ministère <strong>de</strong>s Affaires Sociales, la MissionInterministérielle <strong>de</strong> la Recherche <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’Expérimentation (MIRE), la Direction <strong>de</strong> la Population <strong>et</strong> <strong>de</strong>s Migrations, le Ministère <strong>de</strong> la Culture <strong>et</strong>le Ministère <strong>de</strong> la Justice. Elle est consultante <strong>et</strong> membre associée du laboratoire VIP&S. Derniers ouvrages : A. Etiemble, Mineurs isolés étrangersà la rue. Comment les protéger ?, Paris, Editions Rue d'Ulm, 2010 ; A. Etiemble <strong>et</strong> A. Morillon, Histoire <strong>de</strong> l'immigration en Br<strong>et</strong>agne, Pornic, Le TempsEditeur, 2011.JEAN-PHILIPPE MELCHIORDocteur en science politique <strong>et</strong> docteur en sociologie, il est maître <strong>de</strong> conférences en sociologie, membre du laboratoire ESo Le Mans (UMR6590-CNRS) <strong>et</strong> membre associé du VIP&S. Ses recherches s'inscrivent principalement dans le champ <strong>de</strong> la sociologie du travail <strong>et</strong> dans celui<strong>de</strong>s parcours sociaux. Derniers ouvrages : J.-P. Melchior, 35 heures chrono! Les Paradoxes <strong>de</strong> la RTT, L'Harmattan 2007; S. Ertul, J.-P. Melchior, P.Warin (dir.), Les parcours sociaux à l'épreuve <strong>de</strong>s politiques publiques, PUR, 2012. A paraître en 2012 : V. Cara<strong>de</strong>c, S. Ertul, J.-P. Melchior (dir.), Lesdynamiques <strong>de</strong>s parcours sociaux. Temps, territoire, profession, PUR, 2012.YOUENN RIOUCertifié en EPS, il termine un doctorat en STAPS sur l’apprentissage <strong>de</strong>s distances à l’école (Les violences scolaires : une question <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s distancesdans l'acte éducatif). Spécialiste <strong>de</strong> science du langage <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’éducation, il est chercheur au VIP&S <strong>et</strong> dirige le parcours MEF <strong>de</strong> préparation auCAPEPS.PHILIPPE TETARTDocteur en histoire <strong>et</strong> maître <strong>de</strong> conférences en histoire <strong>et</strong> sciences <strong>de</strong> l’information <strong>et</strong> <strong>de</strong> la communication, il est coresponsable du masterSSSATI. Il travaille sur l’histoire <strong>de</strong>s rapports entre sport <strong>et</strong> médias <strong>et</strong> sur les imaginaires sociaux du sport. Il a collaboré au Centre National <strong>de</strong>la Pédagogie, à la Réunion <strong>de</strong>s Musées Nationaux, à l’INA <strong>et</strong> à Radio France. Membre du laboratoire VIP&S, il collabore avec l’INSEP.Derniers ouvrages : Ph. Tétart (dir.), Histoire du sport en France, Vuibert, 2007 ; Ph. Tétart, S. Villar<strong>et</strong> (dir.), Les Voix du sport. La presse sportiverégionale à la Belle Epoque (2 tomes), Atlantica, 2010. A paraître en 2013 : Ph. Tétart (dir.), Des articul<strong>et</strong>s aux pages sportives. Naissance <strong>de</strong> l’informationsportive en région (1870-1914) ; P. Clastres, P. Di<strong>et</strong>schy, Ph. Tétart (dir.), Dictionnaire historique du sport ; Y. Gastaut, Ph. Tétart, O. Zanna (dir.), Aumiroir du sport. Spectacle sportif, médias <strong>et</strong> émotions collectives.SYLVAIN VILLARETDocteur en STAPS, il travaille sur l’histoire du sport <strong>et</strong> <strong>de</strong>s pratiques corporelles selon différents axes : naturisme, pratiques physiques <strong>de</strong>spersonnes handicapées, presse sportive. Chargé <strong>de</strong> cours à l’Ecole Normale Supérieure Cachan (antenne <strong>de</strong> Br<strong>et</strong>agne), il est membre dulaboratoire VIP&S. Derniers ouvrages : S Villar<strong>et</strong>, Histoire du naturisme <strong>de</strong>puis le siècle <strong>de</strong>s Lumières, Paris, Vuibert, 2005 ; Naturisme <strong>et</strong> éducationcorporelle : <strong>de</strong>s proj<strong>et</strong>s réformistes aux prises en compte politiques <strong>et</strong> éducatives (19ème- milieu 20ème siècles), Paris, L’Harmattan, 2006 ; Ph. Tétart, S. Villar<strong>et</strong>(dir.), Les Voix du sport. La presse sportive régionale à la Belle Epoque (2 tomes), Atlantica, 2010.OMAR ZANNADocteur en sociologie <strong>et</strong> docteur en psychologie, il est maître <strong>de</strong> conférence HDR en STAPS. Il est responsable du master SSSATI. Sesrecherches portent notamment sur les questions <strong>de</strong> socialisation <strong>et</strong> <strong>de</strong> (ré)éducation par le corps <strong>et</strong>/ou le sport. Il a été professeur d’EPS <strong>et</strong> estdiplômé d’État en boxe française. Il est membre du jury à l’agrégation interne d’EPS. Il dirige le laboratoire VIP&S <strong>de</strong> l’université du Maine.Auteur <strong>de</strong> nombreux articles dans la presse spécialisée, il intervient sur les questions d’éducation, d’insertion <strong>et</strong> <strong>de</strong> la prévention spécialisée dansles réseaux <strong>de</strong> l’Éducation nationale, <strong>de</strong> la PJJ <strong>et</strong> <strong>de</strong> l’animation <strong>de</strong>s politiques <strong>de</strong> la ville. Dernier ouvrage : O. Zanna, Restaurer l’empathie chez lesmineurs délinquants, Paris, Dunod, 2010. A paraître en 2013 : H. Pentecouteau & O. Zanna, Un Anonyme Alcoolique, Sociologie <strong>de</strong> l’abstinence, PUR.


L e s p r o f e s s i o n n e l s PASCAL BRIERProfesseur EPS à l’IME Léonce Malécot du Mans, il est titulaire d’un doctorat en STAPS mention histoire : Emergence <strong>et</strong> disparition <strong>de</strong> lagymnastique médico-pédagogique asilaire (1838 à 1909). Approche socio-historique <strong>de</strong> l'éducation physique pour les enfants déficients intellectuels. Il poursuit sestravaux sur les rapports entre sport <strong>et</strong> handicap au travers notamment <strong>de</strong> l’organisation <strong>de</strong> journées d’étu<strong>de</strong>s <strong>et</strong> collabore avec le VIP&S. Ilcollabore au SSSATI <strong>de</strong>puis sa création <strong>et</strong> a été chargé <strong>de</strong> cours auprès du STAPS.DIDIER CHAPUYEducateur spécialisé <strong>et</strong> titulaire du CAFDES (directeur social <strong>et</strong> médico-social), il dirige le Pôle Enfance Famille Montjoie <strong>de</strong> la Sarthe <strong>et</strong> <strong>de</strong>uxmaisons d’enfants à caractère social à Saint-Calais <strong>et</strong> au Mans. Membre du jury CAFDES, il est aussi prési<strong>de</strong>nt du Comité d’Ethique <strong>de</strong>l’Association <strong>de</strong>s directeurs certifiés <strong>de</strong> l’Ecole <strong>de</strong>s Hautes Etu<strong>de</strong>s en Santé Publique. Enseignant auprès <strong>de</strong> la filière APA <strong>de</strong>puis 2005, ilcollabore au SSSATI <strong>de</strong>puis sa création.MUSTAPHA LABZAEEducateur spécialisé <strong>et</strong> titulaire du diplôme d'ISDES (Institut Supérieur <strong>de</strong>s Dirigeants d'Entreprises <strong>de</strong> l'Economie Sociale), il est directeur d'unCentre Educatif Fermé. Ancien prési<strong>de</strong>nt <strong>et</strong> actuellement vice-prési<strong>de</strong>nt du GD4S (Groupement <strong>de</strong>s Directeurs <strong>de</strong>s Etablissements <strong>et</strong> ServicesSanitaires <strong>et</strong> Sociales <strong>de</strong> la Sarthe), il est aussi membre <strong>de</strong> la section <strong>de</strong> la Ligue <strong>de</strong>s Droits <strong>de</strong> l'Homme du Mans. Il collabore au SSSATI <strong>de</strong>puis2012.OUAFA LE BOTERFFFormée au journalisme <strong>et</strong> aux sciences politiques, titulaire d’un DEA en <strong>Sciences</strong> <strong>de</strong> l’Information <strong>et</strong> d’un DESS en économie sociale <strong>et</strong> gestion,<strong>de</strong>puis 1999 elle enseigne à l’université du Maine la communication, la communication sociale <strong>et</strong> la gestion <strong>de</strong>s ressources humaines. Ellecontribue régulièrement à <strong>de</strong>s recherches collectives en sociologie <strong>et</strong> sciences <strong>de</strong> l’information <strong>et</strong> à <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> formation pour le secteurpublic <strong>et</strong> privé. Elle collabore étroitement avec les chercheurs du VIP&S <strong>et</strong>, <strong>de</strong>puis 2012, avec l’équipe du SSSATI.NATHALIE ROGERDiplômée d’Etat en danse, elle est licenciée en histoire <strong>et</strong> titulaire d’une maîtrise <strong>de</strong> L<strong>et</strong>tres. Spécialiste <strong>de</strong> danse contemporaine, elle travaille surla transmission pédagogique par l’expression corporelle <strong>de</strong> l’école primaire à l’université. Elle encadre <strong>de</strong>s publics handicapés <strong>et</strong> assure <strong>de</strong>smissions <strong>de</strong> formation <strong>de</strong> formateurs (<strong>de</strong> l’école primaire au secondaire). Formée au massage (école Savatovsky, massage énergétique chinois,métho<strong>de</strong> Fel<strong>de</strong>nkrais), elle maîtrise le Qi Qong <strong>et</strong> recourt à la métho<strong>de</strong> Pilate. Enseignante à l’université du Maine <strong>de</strong>puis 1992, elle collabore auSTAPS <strong>de</strong>puis douze ans <strong>et</strong> au SSSATI <strong>de</strong>puis sa création.Bibliothèque <strong>de</strong> l’UM. Dispose d’un large fond en matière<strong>de</strong> sociologie, anthropologie, histoire, perm<strong>et</strong>tant <strong>de</strong>« chercher ». La bibliothèque municipale est égalementune ressource essentielle.

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