Proposition d'exploitation et d'activités pour l'album Les nuits ...

Proposition d’exploitationet d’activités pour l’albumLes nuits blanches de Pachapour MS et GS.Nicole NOIZET, Professeur IUFMen français, AUCHCompétences visées lors de la séquence :•Échanger, s’exprimer-inventer une histoire (à partir de quelques images éventuellement).•Comprendre :-Comprendre une histoire racontée ou lue par l’enseignant ; la raconter, au moins comme unesuccession logique et chronologique de scènes associées à des images.•Se Familiariser avec l’écrit :- Dans des situations simples (univers du vécu ou sujets déjà abordés), faire des hypothèses sur lecontenu d’un texte au vu de la page de couverture du livre, d’images l’accompagnant.- Dans une histoire, identifier le personnage principal (c’est l’histoire de...) ; le reconnaître dans lasuite des illustrations.- Rappeler le début d’une histoire lue par épisodes par l’adulte ; essayer d’anticiper sur la suite.- Comparer des histoires qui ont des points communs (même personnage principal, même univers).Contribuer à l ‘écriture d’un texte :- Produire un énoncé oral pour qu’il puisse être écrit par l’enseignant (vocabulaire précis, syntaxeadaptée, enchaînements clairs, cohérence d’ensemble).Prérequis : les élèves connaissent déjà les personnages, rencontrés lors de la lecture des autresaventures des souris.Séance 1 Lecture-anticipation :- Les élèves peuvent faire des hypothèses à partir des couvertures (première et quatrièmemontrées en une seule fois) : repérage de l’ombre menaçante (l’ombre de qui ? Hypothèses).Comparaison entre la taille de l’ombre et celle des souris : ont-elles l’air d’avoir peur ?Pourquoi ? Pourquoi pas ?- quels objets portent les souris ? A quoi servent ces objets ? D’après vous, que vont-ellesfaire avec ces objets ? …Rappel des noms des souris et de leurs caractéristiques (caractère…)(que signifie leur nom ?)- Lecture du titre : hypothèses à partir du titre. Explication : qu’est-ce qu’une nuit blanche ?Pourquoi le titre est-il angoissant comme la grande ombre de la couverture ? Lien entrel’ombre et la « nuit blanche » ?[Séance de « langage » : (hors contexte de réalisation et en même temps lecture-anticipation.On peut prévoir en prolongement de dessiner une grande silhouette de l’ombre, et deux petitessilhouettes : celles des souris. Avant la première lecture, en atelier de langage, on peut faire lesélèves imaginer l’histoire avec les silhouettes (« prélude » à un projet de théâtre d’ombre).]Séance 2 Lecture d’images :Apprentissages : lexique de la description (les lieux géographiques, la maison)/ la notion de point devue : intérieur/extérieur – focalisation restrictive (du plan de grand ensemble vers le très gros plan).Sens créé par le repérage de ces techniques utilisées dans les illustrations.)

▪Observation des 4 premières images (sans texte), l’une après l’autre : description des images enrepérant dans la première : (Que voit-on sur cette image ?)- le lieu de l’action de l’histoire (la maison au bord d’un chemin, dans un pré, dans lequel couleune rivière (arrière plan) et au pied de collines et de montagnes (à l’arrière plan) (lexique« géographique » qui peut être exploité en découverte du monde…et en apprentissagelexical).- Description de la maison : on repère la porte d’entrée, la fenêtre et un hublot (lexique àpréciser).- Le moment : la nuit, la lune brille…(pleine lune)▪Description de la deuxième image :- on repère le hublot (cette fois-ci vu de l’intérieur) et la vue sur un des sommets de lamontagne à l’extérieur, la lune, qui éclaire un peu l’intérieur de la pièce. Le hublot est plusgros que dans la première image, pourquoi ?- Où se trouve-t-on ? (dans un grenier car dans la première image le hublot est situé sur le toitde la maison)…On voit l’escalier qui descend (du grenier vers le rez-de-chaussée), descriptiondes objets et repérage du petit trou dans le plancher (il laisse passer de la lumière, différentede celle de la lune : peut-être que quelqu’un est réveillé ?).▪Description de la troisième image :- repérage des mêmes éléments que sur l’image précédente mais les objets sont plus gros : lecadre photo, le parapluie cassé, le bas de l’échelle, et le trou, qui est plus gros.- On a l’impression qu’on se rapproche du trou. (repérage de l’ombre sur le cadre : est-ce lamême ombre que celle de la couverture ? (hypothèses).▪Description de la quatrième image :- le trou est très gros (l’œil est tout près du trou) et on voit les souris : on situe donc le lieu del’action : dans une pièce éclairée en dessous du grenier.- On repère l’ombre menaçante qui se précise (elle ressemble cette fois à celle de lacouverture : quelqu’un regarde les souris : qui ? (hypothèses).▪Maintenant que nous avons décrit ces images, pouvons-nous dire ce qu’elles racontent ? (on orienteles élèves vers « l’interprétation » des images : l’histoire se passe la nuit : donc on peut avoir peur àcause de l’obscurité, des ombres…la maison est toute seule dans ce paysage : on ne voit personne. Legrenier est un endroit abandonné, propice à la peur…l’histoire inventée peut créer une atmosphèrede peur, d’attente…pour motiver la lecture du livre).Séance 3 Apprentissages :- lexique des verbes d’action et des objets.- Identification des personnages (principaux : les deux souris/secondaires : les autres souris. Etl’ombre ?) et de leur rôle dans l’histoire.- Construction de la notion de simultanéité de l’action.Lecture des pages 7 à 15 :Mise en voix par l’enseignant du texte et observation des images après la lecture de chaque page.Restitution de l’histoire par les élèves : on veille à l’utilisation exacte des verbes d’action lors del’activité physique des souris (chaque action est à nouveau regardée sur l’image et nommée) et ondemande aux élèves de nommer chacun des objets utilisés par les souris.Identification de l’ombre : hypothèses page 13 et validation page suivante (les souris nomment« chat chat… ».On montre aux élèves l’alternance entre les pages éclairées (les souris font du sport) et celles quisont sombres (l’ombre s’avance puis observe) : elles aident à comprendre la notion de simultanéité(« pendant ce temps…)Petit débat : Qui a peur dans le noir ? Pourquoi ?

Séance 4 Lecture des pages 17 à 25Apprentissages :- lexique : les jeux de mots (les mots-valises et les mots composés) (enrichissement du« cahier de mots » : c’est Sandrine Ferrant qui m’a parlé de son cahier de mots de la classe,qui sert à conserver les apprentissages des élèves, ils peuvent le feuilleter quand ilsveulent…)..- Le personnage de Tétanlère (caractériser un personnage).- La chronologie de l’action.Observation des images, hypothèses de lecture faites par les élèves et lecture pour validation.•En atelier : travail sur les mots-valises et les mots composés (on repère la composition des mots« souris-saute ; souris-grimpe »…et celles de « tètanlère » « pensatout ».On peut ensuite créer d’autres mots sur le même modèle (un verbe d’action et un autre animal. Oualors on garde le mot « souris » avec d’autres verbes d’action…création d’une page de motscomposés ou mots valises pour mettre dans le « cahier de mots ».•En atelier, travail sur la chronologie de l’action : deux frises sont présentées avec des casesblanches. La première frise présente les actions des souris. La seconde présente des cases vides : lesélèves doivent replacer les images séquentielles des pages du chat en dessous de celles des souris.L’objectif est de retrouver l’ordre chronologique des actes du chat (pages 16, 21, 23,24) : les élèvesconstateront que l’image de la page 24 sera la même que celle des souris : les actions se passaientbien en même temps (la simultanéité est explicitée par l’image).•En groupe classe : débat sur le personnage de Tétanlère : « pourquoi Pensatout dit à Tétanlère qu’ilne fait pas attention aux autres ? ».A la fin du débat oral, on élabore une affiche qui récapitule la caractérisation du personnage : sonportrait physique et moral (vocabulaire de la description).Séance 5 Dernier épisode : de la page 26 à 41.Apprentissages :Lexique : les expressions (« vent de panique noire ») lexique de l’ombre et de la lumière.L’action de l’histoire.Observation des images : hypothèses puis débat : « pages 36 à 38 qu’arrive-t-il au chat ? »Les silhouettes des personnages, montées sur des bâtonnets, sont glissées dans une boîte à ombre.Les élèves « rejouent » les images observées et commentées. Commentaires sur les ombres :comparaison entre elles et les marionnettes en bristol. Les ombres sont plus grandes, floues…Lecture du texte (validation ou invalidation des hypothèses).Débat : « ce n’est pas un chat » : qui cela peut-il être ?Séance 6 En ateliers, dictée à l’adulte :- comment se termine cette histoire ? Rappel des lieux, des personnages, des actionsprincipales.- Présentation d’une affiche sur laquelle sera notée la première phrase et des connecteurs : Cen’est pas un chat ! En effet………Puis, ……Et c’est ainsi que…..- Dictée à l’adulte.- Après l’écriture de la fin par chaque atelier, lecture de la fin de l’album, discussion autour decette fin et de celles inventées.Elaboration de l’affiche de l’album : « Nos lectures » avec la photocopie de la couverture, le titreréécrit en couleur avec les élèves, le nom de l’auteur et un bref résumé de l’histoire.