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Volume 2 - Nº 047 Mai 2010


EDITORIALREPRISE DU CONTENTIEUX: ÉVITER LES DYSFONCTIONNEMENTSAFIN D'ALLER RAPIDEMENT AUX ÉLECTIONS2Il est des temps où l’évolution de lasortie de crise ivoirienne donne desraisons d’espérer. C’est le sentimentgénéral qui semble prévaloiraprès l’annonce de la reprise ducontentieux sur la liste dite « grise »,entamée le 10 mai sur tout le territoirenational.Un événement qui vient couronner unensemble de faits, mais aussi demesures, d’initiatives et de décisions,prises à la fois par les autorités et lesprincipaux acteurs politiques, allant biensûr dans le sens de l’apaisement.De fait, le ton avait été donné par lePrésident Laurent Gbagbo et un des sesprincipaux concurrents au prochainscrutin, l’ex-Chef de l’Etat, Henri KonanBédié du Parti démocratique de Côted’Ivoire (PDCI). Au plus fort de ladernière crise politique qui avait donnébien du fil à retordre aux Ivoiriens et à lacommunauté internationale, les deuxleaders ont accepté de se parler.Résultat, la coalition de partisd’opposition du Rassemblement deshouphouétistes pour la démocratie et lapaix (RHDP), a décidé de lever le motd’ordre de manifestation le 15 mai, àmoins de deux semaines de la premièrerencontre internationale d’envergure,organisée sur le sol ivoirien depuis ledébut de la crise, en septembre 2002. Ils’agit, comme vous l’avez deviné, desassemblées de la Banque africaine dedéveloppement (BAD) qui se sont tenuescette année sur les bords de la laguneEbrié.L’embellie politique s’est poursuivie avecla rencontre Gbagbo-Alassane Ouattara.Le Chef de l’Etat et le leader duRassemblement des républicains (RDR)se sont retrouvés pour échanger sur lesvoies et moyens de sortir de l’impassepolitique née du report successif desélections, attendues depuis 2005.Les responsables de l’Opération desNations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI),au premier rang desquels le Représentantdu Secrétaire général pour laCôte d’Ivoire Y.J. Choi, tout enencourageant ces contacts au sommetentre les acteurs de la crise ivoirienne,ont eux aussi, multiplié les initiatives poursortir de la période délicate que vient detraverser le pays.Le patron de l’ONUCI s’est ainsientretenu avec les numéros 1 du RDR etdu PDCI, le commandant de zone(COMZONE) des Forces armées desForces nouvelles (FAFN) de Korhogo,Martin Fofié Kouakou, et avec lesfemmes membres des organisations dela société civile et des partis politiques(voir l’article de Juliette Amantchi en page3).Ce n’est pas tout. Afin de rendre comptede l’état d’avancement du processus desortie de crise, Y. J. Choi s’est rendu àNew York, où il a participé à une réunioninterne de haut niveau, présidée par leSecrétaire général des Nations Unies,Ban-Ki Moon.Parallèlement aux initiatives priseslocalement, l’ONUCI continue d’appuyerle processus électoral. Ainsi, la listegrise, dont les travaux de conditionnementpar la Commission électoraleindépendante (CEI) se sont achevés le11 mai, a été transportée d’Abidjan versles 415 commissions électorales localesles 14 et 15 mai 2010. Cette opération anécessité la mobilisation de moyensaériens et de véhicules, avec laparticipation des composantes civiles dela mission, de la police et de la Force del’ONUCI.La mission onusienne a égalementacheminé, à la demande de la CEI, deslots de formulaires et de guidesméthodologiques pour le traitement desréclamations, à destination de la Valléedu Bandama (Bouaké), de la Région desSavanes (Korhogo), de la Région duMoyen-Cavally (Guiglo), du Denguélé(Odienné), du Worodougou (Séguéla) etdu Bas-Sassandra (San Pedro).De son côté, ONUCI FM, la radio de lapaix, grâce à sa couverture quotidiennedu processus électoral, ses programmesspéciaux et messages, concourt à lasensibilisation et à l'information despopulations qui sont appelées, pourcelles qui sont concernées, à se rendredans les comités de réclamation pourpouvoir régler les cas dits litigieux. Lesefforts de sensibilisation vont s'accroitrepour donner une chance à ceux qui y ontdroit de figurer sur la liste électoraleprovisoire.Le plaidoyer de proximité est aussi unmoyen de toucher un public de plus enplus important. C’est ainsi que lesJournées de l’ONUCI (JDO) à Tiémé,dans le Denguélé et à Ouangolodougou,dans la région des Savanes, ont permisd’instaurer un échange direct et franc desresponsables de la mission avec lespopulations de la Côte d’Ivoire profonde.A cela, il faut ajouter les nombreusessessions de formation et ateliers àl’intention des journalistes, membres dela société civile, chefs traditionnels,agents des forces de sécurité et autresacteurs-clés des prochaines consultations.Un moyen parmi tant d’autres depromouvoir un climat électoral apaisé.Aujourd’hui, la reprise du contentieux surla liste grise relancée, l’ONUCI estimequ’il est important que les leçons tiréesdes opérations similaires soientvalorisées dans cette nouvelle opération,afin d’éviter les dysfonctionnements, lesarrêts et les blocages enregistrés par lepassé.Toutes choses qui permettront à coup sûrd’organiser des élections justes,transparentes et inclusives, bref, unscrutin qui répond aux normes internationales.


Y.J CHOI ÉCHANGE AVEC LES ACTEURS POLITIQUES NATIONAUX ETASSISTE À UNE RÉUNION DE HAUT NIVEAU SUR LA CÔTE D’IVOIRE ÀNEW-YORKAvant de s’envoler pour NewYork le 15 mai où il a pris part àune réunion de haut niveauprésidée par le Secrétaire Général desNations Unies, Ban Ki Moon, sonReprésentant pour la Côte d’Ivoire, YJ Choi, a poursuivi des consultationsavec les acteurs politiques pour voirdans quelle mesure l’ONUCI pourraitcontribuer à donner un nouveausouffle à la dynamique électorale etsurmonter en même temps l’impassepolitique actuelle.Dans cette perspective, M Choi arencontré les présidents du Partidémocratique de Côte d’Ivoire (PDCI),Henri Konan Bédié, et du Rassemblementdes républicains (RDR),Alassane Ouattara, avec qui il a évoquédes questions d’actualité, notamment leprocessus électoral et la réunification.Il a également reçu le Président de laCoalition pour le Changement (CPC),Touré Mamadou, à qui il a expliqué lerôle d’accompagnement dévolu à lamission onusienne depuis la signaturede l’Accord Politique de Ouagadougouen mars 2007. La CPC projetait de faireun sit-in devant le siège de la missionpour exprimer ses inquiétudes sur leprocessus électoral.Le chef de l’ONUCI M. Choi s’entretient avec M. Bédié président du PDCI...© UN / ONUCI...puis avec Alassane Ouattara, président du RDR © UN / ONUCISur le volet militaire du processus desortie de crise, le commandant desForces Armées des Forces Nouvelles(FAFN) pour la zone de Korhogo, TuoFofié, a rassuré le Chef de l’ONUCI de ladisponibilité des FAFN par rapport auxaspects militaires des Accords politiquede Ouagadougou notamment l’encasernementdes ex-combattants.Lors de ces différents entretiens, leReprésentant spécial a souligné à tous,la nécessité pour les protagonistes detrouver des accords dans un esprit decompromis et dans l’intérêt national afinde poursuivre avec l’ensemble desIvoiriens, sur la voie des déblocagespour obtenir des progrès sur le planélectoral et sur celui de la réunification. Acet égard, il s’est réjoui des contactsdirects entre le Président Gbagbo et lesleaders des partis politiques.M. Choi reçoit en audience le président de la coalition pour le changement, Touré Mamadou© UN / ONUCIArrivé à New York, le Représentantspécial a participé, le 20 mai, à uneréunion consacrée à la situation enCôte d’Ivoire. Une semaine après, leConseil de Sécurité, dans sa résolution1924 du 27 mai, a décidé de prorogerd’un mois le mandat des forcesimpartiales.Juliette Amantchi3


L’APPUI LOGISTIQUE DE L’ONUCI AU PROCESSUS ÉLECTORALHaut-Sassandra.La mission onusienne s’est toujoursinvestie pour que le processus électoralaille à son terme. Ainsi déjà ennovembre dernier, elle s’était chargéede transporter la liste électoraleprovisoire dans les différentes CEIlocales du pays. La mission onusienneavait par ailleurs assuré la distributiond’ordinateurs et de générateurs de laCEI destinés aux bureaux des CEIlocales, dans 26 départements àl’intérieur du pays.Les cartons contenant la liste “grise” sont remis aux CEI locales © UN / ONUCIQuelque 200 kits informatiques et unevingtaine de générateurs avaient alorsété livrés par voie terrestre, dans lesrégions de la Marahoué, Worodougou,Haut-Sassandra et celle des dix huitMontagnes. Ces équipements avaientpermis le bon fonctionnement des CEIlocales pendant l’affichage de la listeélectorale provisoire et la gestion ducontentieux.4Le traitement des réclamationssur la liste des cas litigieux,appelé « liste grise » ou « listebarré » a débuté le 17 mai. A cetteoccasion l’Opération des NationsUnies en Côte d’Ivoire (ONUCI) dontle mandat est, notammentd’accompagner la Côte d’Ivoire dansle processus de sortie de crise, apoursuivi son travail de soutien auprocessus électoral.A partir du 14 mai 2010, l’ONUCI acommencé à transporter la liste grisedans les 19 régions du pays. Danschaque région, les cartons contenant laliste ont été reçus par le responsable dubureau régional de la CommissionElectorale Indépendante (CEI).La liste dite “grise” comprend lespersonnes qui doivent prouver leurnationalité ivoirienne pour pouvoirfigurer sur la liste électorale provisoire.Dix régions ont commencé le mêmejour, la distribution vers les commissionsdépartementales, sous-préfectoralesou locales, avec l’appui del’ONUCI. C’est le cas, par exemple, dela Région des Lacs, où les cartons,transportés d’Abidjan par la mission, ontété ensuite acheminés de Yamoussoukroà la sous-préfecture de Kossou,où le président du bureau électoralrégional, accompagné de membres del’ONUCI, les a remis au président de laCommission Electorale Indépendantelocale.Dans l’Agnéby, les listes de la régionont été reçues dans la ville d’Adzopépar le président de la CEI régionale,avant d’être convoyées sous escorte dubataillon jordanien à Akoupé, à Affery,Agboville et Yakassé Attobrou.La distribution vers les commissionsdépartementales, communales ou souspréfectorales a également commencéle 14 mai dans les régions du Bafing,des 18 Montagnes, du Fromager, desLagunes, du N’zi Comoé, des Savanes,du Sud-Bandama et du Sud-Comoé.Cette opération de transport de la listegrise s’est poursuivie dans les autresrégions du pays partir du 15 mai.L’ONUCI a ainsi remis la liste auxdifférentes CEI locales du Moyen-Cavally, du Denguélé, du Bas-Sassandra, du Worodougou, duZanzan, de la Vallée du Bandama, dela Marahoué, du Moyen Comoé, et duLes bureaux de la CEI à Abidjan avaientreçus leurs équipements à travers lamême opération mise en place parl’ONUCI.La Force de l’ONUCI et la policeonusienne avaient, à cette occasion,assuré la protection et la sécurisationdes équipements de la CEI, pendantune semaine.Au niveau de la ville d’Abidjan, l’ONUCIavait mis des moyens logistiques à ladisposition de la CEI pour le transportde son matériel et de ses agents.La mission avait aussi transporté lematériel d’indentification dans lesrégions de Côte d’Ivoire. Elle comptepoursuivre son action jusqu'à ce que lesélections se déroulent et que la paixrevienne définitivement en CôteD’Ivoire. C’est d’ailleurs à cet effet queHamadoun Touré, porte parole de lamission avait assuré lors d’un point depresse que l'ONUCI allait poursuivreson appui afin que la tenue desélections par les Ivoiriens se dérouledans les meilleures conditions et dansles meilleurs délais.Michel Man


LA JOURNÉE INTERNATIONALE DES CASQUES BLEUS CÉLÉBRÉEEN CÔTE D’IVOIREL’Opération des Nations Unies enCôte d’Ivoire (ONUCI), acommémoré, samedi 29 mai2010, la Journée internationale descasques bleus des Nations Unies ausiège de la mission à Sebroko et dansdiverses villes de la Côte D’Ivoire.A Abidjan, au cours de la cérémonieprésidée par le Représentant spécialadjoint principal du Secrétaire général,Abou Moussa, l’ONUCI a renduhommage à tous les membres militaires,civils et policiers de la mission qui ontperdu la vie en Côte d’Ivoire. « Nousavons toujours le devoir de rendrehommage à nos collègues qui sont venuspour la paix et qui ont perdu la vie », arappelé le numéro 2 de la mission.Dans son message pour la Journée, lupar M. Moussa, le Secrétaire généraldes Nations Unies, Ban Ki-moon, adéclaré que « cette année, la Journéeinternationale des casques bleus desNations Unies est un jour sombre. Les14 derniers mois ont été particulièrementsanglants pour les forces demaintien de la paix des Nations Unies. »De nombreuses tragédies ont, en effet,frappé les forces onusiennes à travers lemonde, coûtant la vie à 121 membresde ces forces au Soudan, enAfghanistan, en Irak et en Haïti.Selon le Secrétaire général des NationsUnies, « la mission de stabilisation desNations unies en Haïti (Minustah) aperdu 96 soldats de la paix ». Toutefois,il a fait remarquer que « ce jour sombre[du séisme en Haïti] est aussi devenul’une des journées les plus glorieuses del’organisation car les femmes et leshommes de la Minustah ont mis de côtéleurs traumatismes, remis […] la missionsur pied et aidé la population de Haïti àfaire face aux horribles conséquencesde la catastrophe ».La cérémonie au siège de l’ONUCI a étémarquée par la levée des drapeaux deCôte d’Ivoire et des Nations Unies, ledépôt de gerbes de fleurs en hommageaux soldats de la paix disparus, lalecture de leurs noms et une expositionde photos consacrées au travail desLes soldats de la paix lors des cérémonies très sobres organisées à travers le mondele samedi 29 Mai © UN / ONUCIsoldats de maintien de la paix en Côted’Ivoire.A Yamoussoukro, la journée a été pourles autorités de la capitale administrativede Côte d’Ivoire, l’occasion de saluer lesactions posées par les casques bleus.Selon le Représentant du Maire, DjahaLucien Koffi, «les contingentsbangladais et sénégalais ont réussi au fildes années à s’intégrer dans la familleivoirienne, au point où lorsque nous neles voyons pas, nous nous inquiétons,car leur présence nous rassurent, nousapaisent et nous sécurisent. »A Korhogo la cérémonie hommage, àlaquelle ont participé les autoritésadministratives et militaires, a étémarquée par le défilé des casquesbleus, la visite des stands des sectionsde l’ONUCI et des agences des NationsUnies, la projection d’un film sur lesactivités des casques bleus et un matchde football qui opposant le bataillonnigérien aux enseignants du secteurMontagne de Korhogo.A Divo, Guiglo et Adzopé c’est aussi pardes activités sportives que la journéed’hommage aux casques bleus a étécélébrée. A Divo, le match de football quiopposait l’équipe du contingentmarocain (Morbatt) à celle desprofesseurs du Collège Ehoulé James, aété marqué par la lecture de messagesde paix. A Adzopé, les autorités de laville ont rendu hommage à l’ONUCI.Selon Sylva Kouakou, Chef de sport à laMaison des jeunes et de la culture, « laprésence de l’ONUCI aconsidérablement renforcé laconfraternité entre les jeunes d’Adzopépar des initiatives sportives pour la paixet la non-violence chez les jeunes et lesfemmes. Ces initiatives sont louables etsont à l’origine de la confiance que lapopulation porte à l’ONUCI »Il faut noter que l’ONUCI a perdu 25militaires, 10 civils et 9 policiers entre2004 et 2010.Michel Man5


JOURNÉES DE L’ONUCI : OUANGOLODOUGOU ACCUEILLE LAMISSION ONUSIENNE DANS L’ALLÉGRESSEOuangolodougou, ville carrefourà la frontière du Mali et duBurkina Faso a accueilli du 11au 13 mai 2010, la 7ème édition desJournées de l’ONUCI. Les populationsmobilisées et enthousiastes, ontdurant trois jours communié etéchangé avec les membres desdifférentes sections de l’ONUCI venusleur expliquer le mandat, le rôle et lesactivités de la Mission et recueillir leurspréoccupations.A leur tour, les habitants deOuangolodougou, ville constituée deplusieurs communautés locales etétrangères, ont, à travers chants etdanses, fait ressortir le riche patrimoineculturel sénoufo, malinké et moré, signed’une parfaite entente et d’une harmonie.Avant toute activité, le chef de ladélégation de l’ONUCI, Hamadoun Touré,qu’accompagnaient les représentants dessections de la mission, a eu une séancede travail avec le corps préfectoral duDépartement, qui lui a ouvert officiellementles portes de la ville. La délégation,accompagnée des officiels dudépartement, s’est ensuite rendue auCentre de santé, où l’équipe médicale dubataillon nigérien déployé à Ferkessédougou,conduite par le LieutenantColonel Adam Ibrahim Moussa, a assurédes consultations et des soins médicauxLes Journées de l’ONUCI ont commencé par des consultations médicales © UN / ONUCIgratuits à plus de trois cents personnes.Le Directeur du centre de santé, le DrSahande Vakaba, visiblement satisfait decette action, a noté l’importance de cettejournée pour les patients, qui n’ont pastoujours les moyens financiersnécessaires pour se soigner. La majoritédes habitants de Ouangolodougou sontdes cultivateurs d’ignames, de coton etd’anacarde.Non loin de là, à la salle de conférence dela mission catholique, les journalistes depresse, de radio et télévision de la régiondes Savanes, ont participé à un atelier surla contribution des correspondants depresse à un environnement électoralapaisé. M Touré a relevé le rôle essentieldes medias pour aider à la restaurationd’une paix durable dans ce pays. Il aégalement mis en exergue le programmed’appui aux medias mis en place par lamission, en collaboration avec le Ministèrede la Communication et l’organisationsocioprofessionnelle du secteur desmédias. Les journalistes ont, à l’unanimité,salué ces échanges francs et directs aucours desquels ils ont pu partager leursexpériences et se sont engagés d’une part,à pratiquer leur métier dans le respect del’éthique et de la déontologie. Ils ont sollicitéauprès de l’ONUCI, la multiplication detelles rencontres.Les autres piliers, notamment le groupe desChefs traditionnels et religieux, les Femmesainsi que les Jeunes participaient, de leurcôté, à des travaux en ateliers sur leurcontribution à un environnement électoralapaisé.6La conférence de presse et le forumd’échanges ont marqué la deuxième étapedes Journées de l’ONUCI à Ouangolodougou.Tout comme les précédentesactivités, la mobilisation des habitants a étéfort remarquable. Ponctué de chants et dedanses, le forum a été une occasion demagnifier la paix et de célébrer l’union.Le préfet du département, Tiakoué Adjé, aL’ONUCI a financé les travaux d’une école de six classes © UN / ONUCI


souligné le rôle essentiel de la femme entant que partenaire et mère poursensibiliser et informer époux et enfants àun environnement électoral calme etpaisible. Le même jour, à 15 km deOuangolodougou, les habitants deKawara ont reçu dans la ferveur ladélégation de l’ONUCI, le corpspréfectoral et les autorités administrativesde la région, venus visiter l’Ecole primairepublique.Construit en 1957, l’établissement avaitquelque peu subi l’usure du temps.Sollicitée, l’ONUCI a financé des travauxde cette école de six classes d’un coût de8 500 000 FCFA, dans le cadre de sesprojets à impact rapide destinés àaméliorer le bien-être des populationsdéfavorisées. Kawara abrite la plus vieillemosquée de la région ; vieille de 700 ans,elle fait la fierté de ses 13 000 habitants.L’ONUCI distribue de l’eau à la population © UN / ONUCIRetour à OuangolodougouSur la place animée et colorée du Centreculturel, les enfants, les jeunes et lesfemmes ont massivement pris part àl’émission le Club des auditeurs, Ils ontdiscuté des activités spécifiques de larégion, des difficultés et de leurs attentes.La dernière journée a été marquée par desactivités sportives, à commencer par uncross populaire dans les rues principalesde la ville. Deux matchs de footballopposant deux équipes féminines et deuxéquipes masculines ont enthousiasmé lepublic. Au cours de ces rencontres, lesathlètes ont relayé des messages de paix,de fraternité, d’union, de respect, de fairplayet de tolérance, notions essentiellesaussi bien en sport qu’en périodeélectorale.Les Journées ont pris fin par les activités sportives...© UN / ONUCILes prestations artistiques ont mis unterme à ces Journées. Prenant des airs debal populaire, humoristes, chanteurs ontrivalisé de talent et distillé des messagesappelant les populations à maintenir lacohésion sociale.Les lampions se sont éteints toutdoucement sur la paisible cité deOuangolodougou où pendant trois jours,les populations auront appris à mieuxconnaitre l’ONUCI, ses activités et sesresponsabilités.7Juliette Amantchi...et un concert en plein air © UN / ONUCI


ODIENNE, KOFFIKRO ET TIASSALE BÉNÉFICIENT DES PROJETSÀ IMPACT RAPIDE DE L’ONUCId’un conseil de développement, avaientcommencé la construction de l’école,avant de demander à l’ONUCI de lesaider à la terminer, ce qui a été fait entrois mois par le bataillon togolais. LeColonel Ali Nadjombé, commandant deTOGOBATT 12, a indiqué que sonéquipe a été fière de contribuer à ceprojet car celui-ci répondait à l’un desobjectifs du développement que prônentles Nations Unies, à savoir l’éducationprimaire pour tous.La section Affaires civiles a remis aux populations les édifces rehabilités © UN / ONUCILa Section des Affaires civiles del’Opération des Nations Uniesen Côte d’Ivoire (ONUCI) a eu unmois de mai 2010 rempli. En effet,cette Section chargée des projets àimpact rapide (QIPs), a procédé à laremise officielle de plusieurs édificesqu’elle a contribué à réhabiliter.Il s’agit notamment du Centre dedocumentation et d’archivage, offert auDépartement d’Odienné, à 713 km aunord d’Abidjan. Ce projet, d’un coûtd’environ 10 millions de FCFA,comprend une salle de documentationet un bloc de cinq sanitaires.Pour le responsable de la Section desAffaires civiles à Odienné, IldefonseNduwimana, l’ONUCI, à travers ce don,veut contribuer à améliorer lesconditions de vie et de travail desfonctionnaires d’Odienné. Lacontribution de l’ONUCI a été hautementappréciée par le Secrétaire exécutifnational du Comité national de pilotagedu redéploiement de l’Administration(CNPRA), Ebenezer Guébo Dja, pourqui « les efforts consentis par l’ONUCIont aidé le CNPRA à créer unenvironnement favorable à la reprise deservice dans les zones Centre-Nord-Ouest (CNO), à la réhabilitation etl'équipement des édifices publics ».10 jours auparavant, la Section desAffaires civiles avait procédé, dans lasous-préfecture de Bingerville, à laremise d’une école de trois classes àKoffikro. L’Ecole Primaire Publique deKoffikro, que les habitants du villageavaient commencé à bâtir, a pu êtreachevée grâce un financement de FCFA8.502.000 de l’ONUCI dans le cadre deson Programme de projets à impactrapide.L’établissement rénové va désormaispouvoir accueillir près de 180 élèves. LeReprésentant spécial adjoint duSecrétaire général des Nations Uniespour la Côte d’Ivoire, Steven Ursino, eninaugurant ces classes, a rappelé quece projet « s’inscrivait dans le cadre desefforts de l’ONUCI à accompagner lesIvoiriens dans le processus de sortie decrise en contribuant à créer unenvironnement propice à laconsolidation de la paix et la tenued’élections dans la paix .Les habitants de Koffikro, réunis au seinLe représentant de la notabilité deKoffikro, Amoh Hogba, a renduhommage à l’ONUCI qui mettait ainsi unterme à la détresse de la population etdes élèves. «Ce beau cadeau, nousdevons l’entretenir et l’utiliser de façonrationnelle afin que sorte de cette école,les élites de demain», a-t-il souligné.Toujours dans les environs d’Abidjan,plus précisément à Tiassalé, un centrede conseil et de dépistage volontaire duVIH/SIDA, cofinancé par l’ONUCI àhauteur de FCFA 8,6 millions, a étéinauguré le 6 mai 2010.Dorcella Bazahica, chef de l’UnitéVIH/SIDA de l’ONUCI a saisi l’occasionpour inviter les habitants à connaitre leurstatut sérologique. Elle a en outreexhorté les femmes, en particulier lesfemmes enceintes, à participer audépistage volontaire.Le Représentant résidant del’ONUSIDA, Claire Mulanga, a appelé lapopulation à s’approprier pleinement lenouveau centre de dépistage.Pour sa part, le Maire de Tiassalé,Lambert Yapi, a exprimé la gratitude deshabitants de sa cité à l’endroit del’ONUCI pour les nombreuses initiativesque la mission y a développées depuis2005. Il a souhaité que le partenariatavec l’ONUCI se renforce davantagepour le bien-être de la population.Marie-Mactar Niang8RETROUVEZ LE BULLETIN D’INFORMATION LA “FORCE DE LA PAIX” SUR LE SITE :w w w . o n u c i . o r g


LES CHEFS TRADITIONNELS S’IMPRÈGNENT DES MECANISMESDE GESTION DES CONFLITSComment faire face aux conflitsintercommunautaires? Quelssont les divers types deconflits ? Comment aborde-t-on lesconflits ? Quels sont les approches àutiliser pour les gérer ? Quel estl’importance des attributs etcomportements du chef, et de sesrelations avec ses administrés ?Autant de questions traitées, parmid’autres, lors de trois séminaires surla prévention et la gestion desconflits, organisés au mois de mai parl’Opération des Nations Unies en Côted’Ivoire (ONUCI) dans le cadre de sesefforts visant à contribuer à unenvironnement électoral apaisé.Plus d’une centaine de personnes,essentiellement des chefs traditionnels,ainsi que des représentants d’ONG, ontpris part aux séminaires, organisés dansles villes de Lakota, Touba etYamoussoukro par la Division desAffaires Civiles en collaboration avec leBureau de l’Information publique.L’objectif de ces formations était de créerun cadre d’échanges et de réflexion surles moyens de prévenir et de régler lesconflits et d’aider les chefs traditionnels àfaire face aux défis auxquels ils sontconfrontés en cette période de sortie decrise, selon Mme Cecilia Piazza, chef dela section des Affaires civiles.Les chefs traditionnels étaient nombreux aux différents seminaires initiés par l’ONUCI à leurintention © UN / ONUCIChacun des séminaires était organiséautour de présentations, suivies dediscussions, sur deux thèmes : « laproblématique et les techniques deprévention et de gestion des conflits »,et « les fondements culturels etstratégiques en matière de préventionet de gestion des conflits ». Plusieurssous-thèmes ont été traités, dont ladéfinition du conflit, les modalités dedésignation des chefs, et les rôles duchef, ainsi que de la femme, dans lagestion des conflits.Les chefs traditionnels sont le premiermaillon de l’administration territoriale età ce titre, ils sont investis de la mêmemission que les autoritésadministratives pour l’encadrement despopulations, selon le Préfet de Lakota,Kpan Droh. Ils ont ainsi un rôle-clef àjouer dans le maintien d’unenvironnement paisible dans leurcommunauté, d’où la décision del’ONUCI de renforcer leur capacité enmatière de prévention et gestion desconflits. « Nous souhaitons tous uneCôte d’Ivoire réconciliée avec ellemêmedans un climat de cohésionsociale renforcée entre lescommunautés », a expliqué MmePiazza lors d’un des séminaires.Au cours du dernier séminaire, qui a eulieu à Lakota, les participants ontplanché sur un cas réel, celui d’unelocalité de la région qui avait du mal às’accorder sur le choix d’un chef.L’étude de ce cas pratique a permis auxséminaristes de faire des propositionsconcrètes sur la base des outils mis àleur disposition par les formateurs.9Une vue des seminaristes © UN / ONUCIIdrissa Kone


L’ONUCI SENSIBILISE LES FEMMES SUR LES VIOLENCESSEXUELLES ET LA PROMOTION D’UN ENVIRONNEMENT ELECTORALAPAISÉDans le cadre des activités deplaidoyer et de sensibilisationque l’Opération des NationsUnies en Côte d’Ivoire (ONUCI)organise à travers le pays, une largeplace a été faite courant mai 2010, àla sensibilisation des femmes.10Qu’il s’agisse de la lutte contre lesviolences sexuelles, du combat contrel’impunité, d’une meilleure vulgarisationde la Résolution 1820 du Conseil desécurité de l’ONU, de la formation auxtechniques de leadership ou encore del’instauration et du maintien d’unenvironnement électoral apaisé, lesfemmes ont obtenu l’appui de l’ONUCI.Il s’agit notamment des femmes deKorhogo, de Vavoua et de Dimbokro,qui ont accueilli dans cette perspective,la mission onusienneAinsi, le 20 mai dernier, à Korhogo, à580 km au nord d’Abidjan, les acteurset actrices de la lutte contre lesviolences sexuelles ont pu participer àun atelier de formation et desensibilisation sur les mesuresd’application de la résolution 1820comme moyen de lutter efficacementcontre ces abus. Les travaux, organiséspar l’ONUCI, ont porté sur le thème de «l’application de la Résolution 1820 ».A ce propos, Yacouba Doumbia del’Unité Genre de l’ONUCI et facilitateurde la séance de formation, a axé sonintervention sur la problématique desviolences sexuelles en Côte d’Ivoire etla Résolution 1820 comme moyen delutte contre ces pratiques en période deconflit et de post-conflit.Cette initiative a fait le bonheur desparticipants comme l’a admis AhmedKoné de l’Association des Femmes pourla Santé Familiale et Communautaire(AFESFAC). Selon lui, cette formation apermis de consolider les liens entre lesstructures et améliorer la lutte contre lesviolences sexuelles et l’impunité qui endécoule. « Le manque de synergie entreLes femmes prètres à lutter contre les violences sexuelles © UN / ONUCIles acteurs était de nature à fragilisernos actions sur le terrain », a-t-ilexpliqué. Pour le sous-lieutenant AmanKouassi Guillaume du Centre deCommandement Intégré (CCI), laprésence du Commissariat mixte à cetteformation visait à rassurer lespopulations et démontrer la volonté despouvoirs publics de contribuer à fairecesser l’impunité. Pour leur part, lesfemmes ont émis le souhait que lecontenu de cette formation et de laRésolution 1820 soit mieux vulgarisépar les membres de la Plateforme delutte contre les violences basées sur legenre.A Vavoua, localité située à 500 km auNord-Ouest d’Abidjan, une formationaux techniques de leadership a étéorganisée, le 18 mai dernier, par l’UnitéGenre et la Division de l’Assistanceélectorale de l’ONUCI suite à unerecommandation faite lors d’un atelierdes femmes tenue à l’occasion desJournées l’ONUCI (JDO) en décembre2009.Durant trois jours, une quarantaine defemmes issues des organisations de lasociété civile, des partis politiques et dedifférentes communautés ethniques ontété formées aux techniques deleadership et de mobilisation desfemmes, aux méthodes de gestion desorganisations féminines, à la préventionet à la gestion des conflits. Elles ontégalement évoqué leur rôle dans leprocessus électoral. Selon Tra Siagbede l’Unité Genre, cette formation avaitpour objectif de « renforcer lescapacités des membres desorganisations féminines de Vavoua envue de les amener à mieux s’organiserpour gérer elles-mêmes leursorganisations et accroitre égalementleur participation aux prises dedécisions ».A Dimbokro, à 65 km à l’Est deYamoussoukro, 105 femmes appartenantà différents groupes etassociations de la ville ont participé, le12 mai à une sensibilisation menée parl’ONUCI sur l’instauration et le maintiend’un environnement électoral apaisé.Marie Puchon, chargée de l’Informationau bureau de l’ONUCI àYamoussoukro, a saisi cette occasionpour rappeler aux femmes unerecommandation de la mission :s’impliquer davantage dans lerenforcement de la cohésion sociale ausein des familles, des quartiers et descorporations afin que les prochainesélections se passent dans un climat denon violence.Marie-Mactar Niang


BANGOLO, BONDOUKOU, DIVO ET DUEKOUE JOUENT POUR LA PAIXLe sport comme moyen deprévention des conflits oud’affermir la cohésion sociale.L’idée n’est pas nouvelle.L’organisation des Nations Unies(ONU) a depuis longtemps intégré lesport dans ses actions demobilisation pour la cause de la paix.En prévision des prochainesconsultations électorales, l’Opérationdes Nations Unies en Côte d’Ivoire(ONUCI) organise régulièrement surl’ensemble du territoire ivoirien desrencontres de football pour promouvoirun environnement électoral apaisé.Bangolo, Duékoué, dans l’ouest de laCôte d’Ivoire, Divo au sud etBondoukou, dans la région du Zanzan,au nord-ouest de la Côte d’Ivoire, ontaccueilli ces manifestations populairesles 22 et 29 mai.Les tournois de football pour un environnement apaisé sont devenus un vecteur de paix© UN / ONUCIA Duékoué, le chef de la délégation del’ONUCI, Sévérin Agbonoukon, aexpliqué que l’organisation du tournoidans cette ville de l’Ouest de la Côted’Ivoire visait à rassembler lescommunautés et à favoriser leurinterpénétration.Le Maire de la ville, Victor Tikpao ademandé aux populations de véhiculerdes messages de paix dans leur foyer etleur communauté, pour que la Côted’Ivoire puisse se relever de la crisedans laquelle elle vit depuis près de huitans.Le tournoi de football a opposé quatreéquipes masculines venues deslocalités de Guiglo, Guehiebly, Guezonet Duékoué. Un match de gala féminin aprécédé la finale, qui s’est terminée parla victoire de Duékoué sur Guiglo, par 2buts à 0.Au chef-lieu de la région du Sud-Bandama, un tournoi dénommé «l’ONUCI et Divo jouent au football pourun environnement électoral apaisé» avu, chez les femmes, la victoire desForces de Défense et Sécurité (FDS)sur l’équipe Collectif de la société civilepar un score de 1 but à 0. Chez leshommes, les professeurs ont battu lesFDS à l’issue des tirs aux buts après les90 minutes réglementaires, qui s’étaientsoldées par un score nul et vierge.Au nom du comité d’organisation, lecommandant de la compagnie degendarmerie du Sud Bandama, lecapitaine Basile Danho s’est félicité del’engouement constaté et a loué cetteinitiative de l’ONUCI qui, à un momentcrucial de l’avenir de Côte d’Ivoire,venait calmer les douleurs despopulations.Le Directeur régional de la jeunesse, dusport et de la salubrité urbaine,Athanase Otchoumou, qui présidaitl’événement, a estimé que l’ONUCIavait atteint son objectif qui était decréer un environnement électoral apaiséà Divo. « Les messages de paix lus parles capitaines des différentes formationssportives nous ont largement édifiés surles capacités du sport en matière decohésion sociale nécessaire à unenvironnement électoral apaisé », a-t-illancé.A Bangolo, la finale de footballMaracana s’est achevée chez lesfemmes par la victoire de Vonkao face àla Jeunesse unie du Plateau, alors quechez les hommes, Flamenco a euraison de Maracana Club, à l’issue de laséance des tirs aux buts. Le Mairerésidant de la ville, Mamadou Touré, quiassistait à la manifestation, a estiméque l’ONUCI, à travers son tournoi defootball auquel ont participé toutes lescommunautés, « était venue recoudreles blessures occasionnées par leconflit ». Le Sous-préfet, Richard ZeninBi, a demandé aux populations decultiver comme les sportifs, l’esprit defair-play dans la vie de tous les jours.A Bondoukou, c’est l’équipe de Koun-Fao qui a brandi le trophée de la paixen battant Yézimala sur le score d’unbut à zéro sur le terrain de la Place dela culture, le samedi 29 mai, devant unpublic sorti massivement. Une occasionpour Victor Gnangbi Diby Victor,Premier Secrétaire Général de laPréfecture du département, de louer lesefforts de l’ONUCI pour instaurer lapaix, mais aussi de rendre hommageaux casques bleus morts pour la paixdans le monde et particulièrement enHaïti.Salvator Ndabazerutse, JosephWabatinga, Samy Passalet et Pierre Aby11


LA SOCIETE CIVILE ET LES PARTIS POLITIQUES DE KORHOGOPARTICIPENT À LA VULGARISATION DU GUIDE PRATIQUE DESÉLECTIONSPlus d’une centaine dereprésentants locaux de partispolitiques, d’associations dejeunes et de femmes, ainsi que desleaders communautaires, desdignitaires religieux et des responsablesd’ONG, ont participé le 20mai 2010 à Korhogo, à 580 au nordd’Abidjan, à un atelier deprésentation et de distribution du« Guide pratique des actes dejustice », organisé par l’Opérationdes Nations unies en Côte d’Ivoire(ONUCI) en collaboration avecL’ONG Transparency Justice etl’Ambassade du Canada.A cette occasion, Margaret Anaminyi,Point focal de l’ONUCI à Korhogo etReprésentante du Coordonnateur dusecteur Est de l’ONUCI à la cérémonie,a indiqué aux participants qu’il étaitvraiment utile d’informer la populationsur le délai de la délivrance de certainsdocuments dont elle aura besoin, encette période de reprise du contentieuxsur la liste dite grise.Soulignant l’appui de l’ONUCI à toutesles initiatives de sortie de crise, CorbeilSiakam Techumani, de la Section Etatde droit, a rappelé que la Côte d’Ivoire,dans la perspective de sortie de crise etsurtout de la reconstruction post crise,doit renforcer et moderniser son cadrelégal afin de faciliter l’accès à la justicede tous les justiciables. Pour lui,chaque individu doit pouvoir connaitrele système judiciaire et ses droits quelque soit son niveau d’éducation. Larestauration de l’Etat de droit doit doncpasser, aux dires de l’expert del’ONUCI, par l’information que lapopulation doit avoir par rapport auxactes de justice.Selon le juge Laurent Malan EhounouKan, Président de TransparencyJustice, l’objectif du guide, qui traite de27 actes juridictionnels et actesadministratifs, est de vulgariser laUne vue de la tribune des intervenants au cours de l’atelier de présentation et de distribution© UN / ONUCIconnaissance de l’appareil judiciaireivoirien à travers des actes usuels qu’ildélivre.Mieux le citoyen est formé, a-t-ilprécisé, « plus il est enclin à protéger ledroit s’il est violé et mieux il est enclin àparticiper aux activités de la cité. »Pour sa part, le secrétaire général dePréfecture, M. Famy René Kouamé, aaffirmé que le développement d’un payss’appuie sur une justice forte etindépendante et une justice qui garantitle droit des citoyens et qui protège leurbien.Les participants ont ensuite eu droit àdeux communications, l’une de CorbeilSiakam Techumani sur l’accès à lajustice et l’autre du juge Laurent ManlanEhounou Kan sur le « Guide pratiquedes actes de justice ».Présent à la cérémonie, M.Charlemagne Dah Roger, procureur dela République près le Tribunal depremière Instance de Korhogo a, deson côté, souhaité que les pointsfocaux désignés au niveau de la localitépuissent être le relais de cette action deTransparency Justice, à l’effetd’informer le plus grand nombre dejusticiables.L’ONG Transparency justice, dans lecadre de ses activités a bénéficié d’unfinancement de l’ONUCI pour l’exécutionde son projet dénommé «Editiondes actes justice» dans les villes deDaloa, Bouaké et Korhogo.C’est dans cette perspective que desateliers similaires de vulgarisation duguide pratique des actes de justice onteu lieu à Daloa le 28 avril, et à Bouakéle 29 avril 2010.Cet appui participe de l’accomplissementd’un pan important de lamission que s’est assignée l’ONUCI quiest d’aider le gouvernement ivoirien àrétablir l’autorité du système judiciaireet l’Etat de droit en Côte d’Ivoire.Bakary Bakayoko12Directeur de publication : Hamadoun Touré - Rédacteur en Chef : Malick Faye - Coordinatrice : Rosamond BakariRédaction graphique: Jean Brice N’doliCrédits photos : Ky Shik Chung, Basile Zoma - Publié par le Bureau de l’Information Publique - www.onuci.org

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