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Avec la disparition du général Bigeard la F.N.C.V. perd le ... - fncv.com

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LA F.N.C.V. VOUS INFORME...LA FNCV DUREMENT TOUCHÉE...Le 20 avril 2010,nous avons appris<strong>le</strong> décès de notrevice-président na -tional Jean FO -RESTIER, à l’âgede 84 ans, atteintd’un mal aussi soudainqu’incurab<strong>le</strong>.Jean était vice-président national,administrateur fédéral de <strong>la</strong> FNCV etassesseur au <strong>com</strong>ité de direction départementalde <strong>la</strong> section <strong>du</strong> Bas-Rhin. I<strong>la</strong>vait éga<strong>le</strong>ment été secrétaire <strong>général</strong>,vice-président et administrateur de <strong>la</strong>Fédération Nationa<strong>le</strong> des Combattantsde Moins de Vingt Ans de 1991 à 2003,président de <strong>la</strong> section FNCV 33-00 deGironde de 1991 à 2003, membre des<strong>com</strong>missions de <strong>la</strong> Mémoire et de <strong>la</strong>Carte <strong>du</strong> Combattant <strong>du</strong> conseil départementalde l’ONAC de Gironde de 1994à 2003, membre <strong>du</strong> conseil d’administrationet <strong>du</strong> foyer de retraite <strong>du</strong> <strong>com</strong>battantde Gironde de 1998 à 2003 et viceprésidentde l’organisation non gouvernementa<strong>le</strong>(ONG) « Ophtalmo sans frontières» de 1995 à 2003.Après avoir interrompu ses études,Jean s’engage pour <strong>la</strong> <strong>du</strong>rée de <strong>la</strong> guerre<strong>le</strong> 7 septembre 1944 au centre d’instructiondes tirail<strong>le</strong>urs marocains àFréjus. Monté en renfort en décembre1944, il est affecté au 5° Régiment deTirail<strong>le</strong>urs Marocains et participe à <strong>la</strong>campagne de France. Suite à sa con<strong>du</strong>iteau feu lors de l’offensive <strong>du</strong> 20 janvier1945, il est cité à l’ordre <strong>du</strong> Régimentavec attribution de <strong>la</strong> croix de guerre. Ilparticipe éga<strong>le</strong>ment à <strong>la</strong> campagned’Al<strong>le</strong>magne jusqu’au Tyrol et il estdémobilisé en septembre 1945.En novembre 1947, il embarque pourl’Afrique où il séjourne jusqu’en décem -bre 1982. Ses <strong>com</strong>pétences l’amènent àsiéger au tribunal <strong>du</strong> travail à Mopti auMali, puis à celui de Lambaréné auGabon. Sa col<strong>la</strong>boration avec <strong>le</strong>s autoritésgabonaises sera reconnue par l’attributionde l’ordre <strong>du</strong> Mérite gabonais.Dès son retour en France, Jeanœuvre aussitôt dans <strong>le</strong> milieu associatifet l’aide humanitaire à travers « Ophtal -mo sans frontières », O.N.G. opérant auCameroun et imp<strong>la</strong>ntée au Maroc et àMadagascar. Il devient membre <strong>du</strong>conseil d’administration de cette organisationen 1987 et vice-président en1994.Parallè<strong>le</strong>ment aux fonctions précitées,il s’implique dans <strong>le</strong>s associationsd’anciens <strong>com</strong>battants au niveau local(UNC), régional (FNCV) et éga<strong>le</strong>mentnational (FNCV et FNACMVA), devenantvice-président de ces associations en1998, après plusieurs années passéesau conseil d’administration.Notre ami Jean s’était retiré, avecson épouse, en Alsace fin 2003 pour raisonsfamilia<strong>le</strong>s. Jusqu’au dernier mo -ment, il est resté vice-président nationalde <strong>la</strong> FNCV, assesseur à <strong>la</strong> section <strong>du</strong>Bas-Rhin, tout en regrettant beaucoupd’avoir abandonné certaines de sesfonctions, devenues in<strong>com</strong>patib<strong>le</strong>s avecson éloignement.Chevalier de <strong>la</strong> Légion d’honneur etde l’ordre national <strong>du</strong> Mérite, JeanFORESTIER était entre autres, titu<strong>la</strong>irede <strong>la</strong> croix de guerre 1939/1945, de <strong>la</strong>croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire et del’ordre <strong>du</strong> Mérite gabonais.<strong>Avec</strong> <strong>le</strong> décès de Jean, <strong>le</strong> conseild’administration fédéral et <strong>la</strong> section <strong>du</strong>Bas-Rhin <strong>perd</strong>ent un grand ami, unhomme dynamique d’une grande serviabilitéet toujours souriant.La cérémonie des funérail<strong>le</strong>s s’estdéroulée en l’église catholique deMaisonsgoutte (Bas-Rhin) en présen -ce de <strong>la</strong> famil<strong>le</strong> de Jean, <strong>du</strong> présidentdélégué national (h) et président départemental,Jacques POTASCHMANN,des vice-présidents départementaux,Maximilien LIOTTIER et Antoine GOFFI-NET, ainsi que de plusieurs membres de<strong>la</strong> section, <strong>du</strong> président de <strong>la</strong> sectionFNCV de Colmar/Mulhouse, C<strong>la</strong>udeLEFORT, de plusieurs drapeaux d’associationspatriotiques et d’une nombreuseassistance.Lors de <strong>la</strong> cérémonie, JacquesPOTASCHMANN a prononcé l’élogefunèbre.Nous renouvelons nos très sincèrescondoléances à toute sa famil<strong>le</strong>.Le vice-président et secrétaire de <strong>la</strong>section <strong>du</strong> Bas-Rhin,Maximilien LIOTTIERLe président départemental de <strong>la</strong> sectionFNCV de Loire-At<strong>la</strong>ntique FernandLANCEREAU, n’estplus...C’est avec beau -coup d’émotion quenous avons appris <strong>le</strong> décès <strong>du</strong> présidentFernand LANCERAU, <strong>le</strong> 29 mars 2010.« Ce fut un président de haute qualitéhumaine, toujours à l’écoute desautres, grand organisateur, sachantassurer ses responsabilités mûrementréfléchies avec doigté, un guide, un ami.Nous revenons brièvement sur sonparcours courageux où, jeune, il futvolontaire pour l’Indochine, alors que <strong>la</strong>batail<strong>le</strong> de Diên-Biên-Phu faisait rage,pour être parachuté sur <strong>le</strong>s lieux des<strong>com</strong>bats. Le pilote s’apercevant que <strong>le</strong>parachutage aurait été fait en p<strong>le</strong>ine zonedes viets et sous <strong>le</strong>s tirs ennemis, avertitl’état-major d’Hanoï qui lui donne l’ordred’annu<strong>le</strong>r <strong>le</strong> parachutage et de rejoindre<strong>la</strong> base d’Hanoï, <strong>le</strong>ur sauvant <strong>la</strong> vie.Toujours volontaire, il rejoint l’Algérieoù se dérou<strong>la</strong>it une guerre qui ne vou<strong>la</strong>itpas dire son nom. Toujours très courageux,il se distingua et reçut <strong>la</strong> Va<strong>le</strong>urmilitaire avec étoi<strong>le</strong> de bronze. Pourré<strong>com</strong>penser sa carrière militaire, il aobtenu, entre autres, <strong>la</strong> médail<strong>le</strong> militaireet <strong>la</strong> croix <strong>du</strong> <strong>com</strong>battant volontaire avecbarrette « Afrique <strong>du</strong> Nord ».Après <strong>la</strong> guerre, dans <strong>le</strong> civil, il neresta pas inactif. Il fut pendant 25 ansprésident-fondateur des foulées nantaiseset de cel<strong>le</strong>s <strong>du</strong> Tram. Il a été éga<strong>le</strong>mentprésident <strong>du</strong> <strong>com</strong>ité départementald’athlétisme de Loire-At<strong>la</strong>ntiquependant 14 ans et membre <strong>du</strong> <strong>com</strong>itédirecteur <strong>du</strong> <strong>com</strong>ité départementald’athlétisme pendant 30 ans. A cettepériode, il a été membre actif de <strong>la</strong> sectiondépartementa<strong>le</strong> de <strong>la</strong> FédérationNationa<strong>le</strong> des Combattants Volontaires,où il devint président en 2003. A ce titre,il fut décoré de <strong>la</strong> médail<strong>le</strong> d’or de <strong>la</strong>FNCV et de <strong>la</strong> médail<strong>le</strong> de bronze de <strong>la</strong>Fédération André Maginot. Il était éga<strong>le</strong>menttitu<strong>la</strong>ire de <strong>la</strong> médail<strong>le</strong> d’or de l’associationdes <strong>com</strong>battants de l’UnionFrançaise.Malgré ses problèmes de santé etune très faib<strong>le</strong> vue, il assura avecdévouement et courage, <strong>le</strong> derniercongrès départemental de <strong>la</strong> FDCV àBasse-Gou<strong>la</strong>ine, quelques jours seu<strong>le</strong>mentavant de nous quitter définitivement.Notre section se trouve à présentdans <strong>le</strong> plus grand désarroi.Nous présentons à sa famil<strong>le</strong> et àtous ses camarades et amis, toute notrefraternel<strong>le</strong> sympathie en ces douloureusescirconstances. »Auguste et Andrée COUSIN(Lu dans « Le Volontaire », bul<strong>le</strong>tin de<strong>la</strong> section FNCV de Loire-At<strong>la</strong>ntique).13

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