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algues vertes » n° 1 du 8 septembre 2010 à Lannion

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Compte-ren<strong>du</strong> <strong>du</strong> Comité thématique « <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong> » n° 1 <strong>du</strong> 8 <strong>septembre</strong> <strong>2010</strong> - <strong>Lannion</strong>Jean-Claude Lamandé (Comité des bassins versants de la Lieue de Grève, CBVLG) ouvre laréunion en rappelant que l’objectif est de construire ensemble une programme d’actions et non des’affronter. Les différentes contributions seront examinées au fur et à mesure que les thèmes de travailseront abordés : qualité de l’eau, assainissement, actions agricoles…. Le cadre de travail est fixé par l‘Etat àtravers le cahier des charges de l’appel à projet. L’objectif, au travers des différents comités thématiques,est de se mettre d’accord sur un programme d’actions. En cas de désaccord, le bureau <strong>du</strong> Comité de bassinversant arbitrera puis les conseils communautaires de <strong>Lannion</strong>-Trégor Agglomération et de la Communautéde communes de Beg ar C’hra.A l’issue de la présentation <strong>du</strong> diaporama (joint au présent compte-ren<strong>du</strong>), plusieurs questions ontété posées.Yves Le Bihan (Chambre de commerce et d’in<strong>du</strong>strie) pose la question <strong>du</strong> phosphore qui n’est pasabordée dans le diagnostic présenté.Bénédicte Lebref (CBVLG) répond que ce n’est pas un levier d’action rapide pour éliminer les<strong>algues</strong> <strong>vertes</strong> en raison des quantités importantes présentes dans les sédiments de la baie. Il faudra tout demême veiller à limiter au maximum les fuites de phosphore dans le milieu afin de ne pas continuer àalimenter les stocks.Yves Le Bihan s’interroge sur l’impact de l’assainissement lors de la période touristique. Il faudraitdisposer de données mensuelles.Cela est possible pour l’assainissement collectif. Par contre, c’est impossible pour l’assainissementindivi<strong>du</strong>el qui est très présent sur le territoire. Le poids de l’assainissement indivi<strong>du</strong>el est souvent supérieur àcelui <strong>du</strong> collectif souligne Christelle BESSE (SCE) sachant que, pour le collectif, on ne comptabilise pas lespertes en collecte.Gildas Le Troadec (Communauté de Communes de Beg ar C’hra) souligne l’importance de prendreen compte l’assainissement dans le projet qui sera déposé, même si l’impact est moindre. Il ne faut pas toutfocaliser sur les agriculteurs. Il faudra intégrer les données de la communauté de communes de Beg ar C’hradans le diagnostic.Concernant le diagnostic agricole, Joël Le Jeune pose la question <strong>du</strong> nombre d’exploitationsconcernés. Il faudrait se donner une règle précise pour que tout le monde compte de la même manière etque cela ne pollue pas les débats.Jean-Noël Sidaner (Comité professionnel agricole, CPA) confirme que c’est une difficulté depuislongtemps, que la DDTM a été sollicitée pour avoir une liste précise des agriculteurs exploitants des terressur la Lieue de Grève, mais que l’on se heurte à des problèmes de confidentialité des données.Daniel Salaün (MISE) confirme que la DDTM dispose des données géoréférencées et que la règlede 3 ha minimum dans le bassin verant sera appliquée sur les bassins versants <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong>, comme elle l’aété sur les bassins versants en contentieux.Bénédicte Lebref (CBVLG) propose que cette liste soit affinée pour le Comité thématique <strong>du</strong> 24<strong>septembre</strong> qui portera sur le volet agricole et agro-alimentaire.Sur les données concernant les flux d’azote, Jakez Gicquel (LTA) s’interroge sur la différence entreles flux de nitrates (concentration x débit - 1 300 tonnes) -diapo 13- et l’azote potentiellement lessivable(240 tonnes) -diapo 20.Les flux sont exprimés en azote sous forme Nitrates (No3) et l’azote est potentiellement lessivableest exprimé en azote (N). Ces 240 tonnes se retrouveront dans le milieu seulement si l’azote n’est pas piégépar les cultures hivernales. Il est également souligné par Christelle BESSE (SCE) que les zones tamponsont un rôle important à jouer pour abattre les flux d’azote arrivant dans les cours d’eau et qu’il est importantde les préserver et de les reconquérir.page 2/5

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