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algues vertes » n° 1 du 8 septembre 2010 à Lannion

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Compte-ren<strong>du</strong> <strong>du</strong> Comité thématique « <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong> » n° 1 <strong>du</strong> 8 <strong>septembre</strong> <strong>2010</strong> - <strong>Lannion</strong>Compte-ren<strong>du</strong> de la réunion <strong>du</strong>Comité thématique « <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong> » n° 1<strong>du</strong> 8 <strong>septembre</strong> <strong>2010</strong> à <strong>Lannion</strong>Présents :Excusés :Jean-Claude Lamandé, Président Comité bassins versants Lieue de GrèveJoël Le Jeune, Président <strong>Lannion</strong>-Trégor AgglomérationJakez Gicquel, Vice-Président <strong>Lannion</strong>-Trégor AgglomérationGildas Le Troadec, Président Communauté de communes de Beg ar C’hraJean-Claude Paris, Président <strong>du</strong> Syndicat de la BaieClaire Espalieu, SGAR-MIRE - Préfecture de RégionAnne MORANTIN, DREALEric Quilliou, Préfecture des Côtes d’ArmorPierre Prod’homme, Agence de l’Eau Loire-BretagneMatthieu Deldicque, Conseil Régional de BretagneFrançoise Lidou, Conseil Général des Côtes d’ArmorDaniel Salaün, DDTM MISE 22Françoise Salaün, DDTM SEA 22Sophie Le Du, Yves Le Troquer, Chambre d’agriculture des Côtes d’ArmorJean-Noël Sidaner, Président Comité professionnel agricole Lieue de GrèveEdwige Kerboriou, Christine Lancien, Erwan Daniel, Comité professionnel agricoleLieue de GrèvePierre-Yves Lariven, Coopagri BretagneMichel Guillard, EolysArnault Le Goffic, TriskaliaCharles Souillot, Benoît Allain, GAB d’Armor/CEDAPA (Inpact)Yves Le Bihan, CCI 22Amand Le Ray, Eau et Rivières de BretagneClaude Fustier, en remplacement d’Y-M Le Lay, Cotes d’Armor nature environnementChristian Saquet, CLCVFrançoise Vertès, Luc Delaby, Laurent Ruiz, INRARaphaël Chaussis, Christelle Besse, Bureau d’études SCENadine Maréchal, <strong>Lannion</strong>-Trégor AgglomérationBénédicte Lebref, Paul Salaün, Amélie Leroy, Comité des bassins versant de la Lieuede GrèveChristian MarquetRédacteur(s) :Bénédicte Lebref***L’ordre <strong>du</strong> jour est le suivant :- Synthèse <strong>du</strong> diagnostic et objectifs de qualité d’eaupage 1/5


Compte-ren<strong>du</strong> <strong>du</strong> Comité thématique « <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong> » n° 1 <strong>du</strong> 8 <strong>septembre</strong> <strong>2010</strong> - <strong>Lannion</strong>Jean-Claude Lamandé (Comité des bassins versants de la Lieue de Grève, CBVLG) ouvre laréunion en rappelant que l’objectif est de construire ensemble une programme d’actions et non des’affronter. Les différentes contributions seront examinées au fur et à mesure que les thèmes de travailseront abordés : qualité de l’eau, assainissement, actions agricoles…. Le cadre de travail est fixé par l‘Etat àtravers le cahier des charges de l’appel à projet. L’objectif, au travers des différents comités thématiques,est de se mettre d’accord sur un programme d’actions. En cas de désaccord, le bureau <strong>du</strong> Comité de bassinversant arbitrera puis les conseils communautaires de <strong>Lannion</strong>-Trégor Agglomération et de la Communautéde communes de Beg ar C’hra.A l’issue de la présentation <strong>du</strong> diaporama (joint au présent compte-ren<strong>du</strong>), plusieurs questions ontété posées.Yves Le Bihan (Chambre de commerce et d’in<strong>du</strong>strie) pose la question <strong>du</strong> phosphore qui n’est pasabordée dans le diagnostic présenté.Bénédicte Lebref (CBVLG) répond que ce n’est pas un levier d’action rapide pour éliminer les<strong>algues</strong> <strong>vertes</strong> en raison des quantités importantes présentes dans les sédiments de la baie. Il faudra tout demême veiller à limiter au maximum les fuites de phosphore dans le milieu afin de ne pas continuer àalimenter les stocks.Yves Le Bihan s’interroge sur l’impact de l’assainissement lors de la période touristique. Il faudraitdisposer de données mensuelles.Cela est possible pour l’assainissement collectif. Par contre, c’est impossible pour l’assainissementindivi<strong>du</strong>el qui est très présent sur le territoire. Le poids de l’assainissement indivi<strong>du</strong>el est souvent supérieur àcelui <strong>du</strong> collectif souligne Christelle BESSE (SCE) sachant que, pour le collectif, on ne comptabilise pas lespertes en collecte.Gildas Le Troadec (Communauté de Communes de Beg ar C’hra) souligne l’importance de prendreen compte l’assainissement dans le projet qui sera déposé, même si l’impact est moindre. Il ne faut pas toutfocaliser sur les agriculteurs. Il faudra intégrer les données de la communauté de communes de Beg ar C’hradans le diagnostic.Concernant le diagnostic agricole, Joël Le Jeune pose la question <strong>du</strong> nombre d’exploitationsconcernés. Il faudrait se donner une règle précise pour que tout le monde compte de la même manière etque cela ne pollue pas les débats.Jean-Noël Sidaner (Comité professionnel agricole, CPA) confirme que c’est une difficulté depuislongtemps, que la DDTM a été sollicitée pour avoir une liste précise des agriculteurs exploitants des terressur la Lieue de Grève, mais que l’on se heurte à des problèmes de confidentialité des données.Daniel Salaün (MISE) confirme que la DDTM dispose des données géoréférencées et que la règlede 3 ha minimum dans le bassin verant sera appliquée sur les bassins versants <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong>, comme elle l’aété sur les bassins versants en contentieux.Bénédicte Lebref (CBVLG) propose que cette liste soit affinée pour le Comité thématique <strong>du</strong> 24<strong>septembre</strong> qui portera sur le volet agricole et agro-alimentaire.Sur les données concernant les flux d’azote, Jakez Gicquel (LTA) s’interroge sur la différence entreles flux de nitrates (concentration x débit - 1 300 tonnes) -diapo 13- et l’azote potentiellement lessivable(240 tonnes) -diapo 20.Les flux sont exprimés en azote sous forme Nitrates (No3) et l’azote est potentiellement lessivableest exprimé en azote (N). Ces 240 tonnes se retrouveront dans le milieu seulement si l’azote n’est pas piégépar les cultures hivernales. Il est également souligné par Christelle BESSE (SCE) que les zones tamponsont un rôle important à jouer pour abattre les flux d’azote arrivant dans les cours d’eau et qu’il est importantde les préserver et de les reconquérir.page 2/5


Compte-ren<strong>du</strong> <strong>du</strong> Comité thématique « <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong> » n° 1 <strong>du</strong> 8 <strong>septembre</strong> <strong>2010</strong> - <strong>Lannion</strong>Luc Delaby (INRA) indique que cette méthode de bilan est classique mais présente un côtéfallacieux, car il y a confusion entre les entrées et les sorties d’azote, et les circulations internes de l’azotedans le système. Par exemple, on compte deux fois l’azote apporté aux prairies, et l’azote des déjections desanimaux qui les ont pâturées. Il est plus pertinent de considérer la somme des entrées d’azote sur le bassinversant : azote minéral, azote des aliments (concentrés, foin), azote organique), et compter en azoteexporté ce qui sort vraiment : lait, pro<strong>du</strong>its animaux, cultures de vente. La différence entre ces deuxparamètres constitue l’azote qui reste sur le bassin versant, mais qui ne va pas forcément à la rivière. Cebilan implique que chaque agriculteur communique ses données sur l’azote minéral acheté, les aliments etl’azote organique importé.Jean-Noël Sidaner souligne que c’est la demande de la profession.Pierre Prod’homme (AELB) fait remarquer que ces données ont été approchées via lamodélisation.Laurent Ruiz (INRA) précise que la modélisation travaillait à partir de bilan à la parcelle et non desentrées à l’échelle de l’exploitation.Yves Le Troquer (CA22) remarque qu’il est difficile de s’approcher de la réalité et qu’à l’avenir, ilfaudra se donner des objectifs plus précis au regard des éléments que l’on va pouvoir recueillir. Quant à lapart de flux d’azote issu de l’assainissement et de l’agriculture, il faudrait savoir ce qui va à la mer et à quelmoment. Il faudrait essayer de préciser la part d’impact de chacun.Daniel Salaun (MISE) indique que sur l’ensemble des bassins versants <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong>, la part del’assainissement est de 4%. Dans le cadre <strong>du</strong> plan <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong>, toutes les STEP seront contrôlées en plusde l’auto-surveillance. Le premier passage portant sur l’azote, le phosphore et la bactériologie a été effectué.Joël Le Jeune souligne que, lors de la présentation <strong>du</strong> plan <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong> en février, ChantalJouanno a annoncé que l’assainissement était responsable de 7% des flux et l’agriculture 93%. Il fautarrêter de tenter de se rejeter les responsabilités et tenter de comprendre ce qui se passe au niveau agricoleen terme d’entrées et de sorties d’azote.Jean-Noël Sidaner (CPA) partage ce point de vue et souligne l’importance de prendre en comptece traitement des effluents fait depuis 2007.Sophie Le Du précise que les enquêtes réalisées en 2007 n’ont touché que 114 agriculteurs sur170, et les résultats qui en découlent ne sont pas exhaustifs.Anne Morantin (DREAL) indique que la déclaration des flux est obligatoire pour le 15 octobre maisque les aliments ne sont pas pris en compte dans ces déclarations.Sylvain Ballu (CEVA) indique que la méthode la plus fiable pour connaître les flux d’azote d’origineagricole dans les rivières est de partir des flux en sortie de cours d’eau et d’en retirer les quantités d’azoteprovenant de l’assainissement. On arrive alors à des proportions de 5% pour l’assainissement et de 95%pour l’activité agricole.Claude Fustier (Côtes d’Armor Nature Environnement, CANE) demande si l’évolution desexploitations (départs en retraite, concentrations des exploitations,…) va être pris en compte.Jean-Claude Lamandé (CBVLG) indique que le thème <strong>du</strong> foncier sera abordé lors <strong>du</strong> Comitéthématique <strong>du</strong> 5 octobre et qu’il faudra envisager des mesures de rachat et de redistribution des terres afind’éviter la concentration des exploitations et l’éclatement <strong>du</strong> parcellaire.Sur l’aspect valorisation des pro<strong>du</strong>its locaux, Claude Fustier (CANE) souhaite que l’échec del’expérience des Fermiers <strong>du</strong> Trégor soit analysé pour que les agriculteurs ne restent pas là-dessus.Gildas Le Troadec (CDC de Beg ar C’hra) indique qu’il existe une démarche indivi<strong>du</strong>elle devalorisation <strong>du</strong> lait sur Plounévez-Moédec.Cette question sera abordée lors <strong>du</strong> prochain Comité thématique <strong>du</strong> 24 <strong>septembre</strong>.page 3/5


Compte-ren<strong>du</strong> <strong>du</strong> Comité thématique « <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong> » n° 1 <strong>du</strong> 8 <strong>septembre</strong> <strong>2010</strong> - <strong>Lannion</strong>Gildas Le Troadec (CdC de Beg ar C’hra) fait remarquer que la baie de la Lieue de Grève estconfinée mais pas fermée, et demande au CEVA si la part <strong>du</strong> Douron a été évaluée.Sylvain Ballu (CEVA) indique que la modélisation réalisée en 1998 par l’IFREMER concluait àl’absence d’influence <strong>du</strong> Douron et <strong>du</strong> Léguer sur la marée verte de la Lieue de Grève. Le CEVA a proposé derefaire une modélisation en 2009 pour affiner la relation entre les apports de nitrates par les cours d’eau etla prolifération des <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong>. Les résultats sont encore provisoires, mais ils laissent apparaître que lacontribution <strong>du</strong> Douron ne serait pas négligeable. Le modèle utilisé est le meilleur modèle existantaujourd’hui, mais il n’est pas parfait. Le CEVA et l’IFREMER vont travailler en 2011 afin d’affiner cesrésultats, en passant notamment d’un modèle 2D à un modèle 3D, et vérifier qu’il ne s’agit pas d’un biais liéau modèle. Le bassin versant <strong>du</strong> Douron sera également concerné en 2011 par un appel à projets dans lecadre <strong>du</strong> plan <strong>algues</strong> <strong>vertes</strong>. En termes d’objectif à atteindre pour limiter le développement des <strong>algues</strong><strong>vertes</strong>, les résultats de la modélisation sont autour de 10 mg/l de nitrates. Si l’on analyse les donnéeshistoriques disponibles, on arrive également autour de 10-15 mg/l en 1970 et 1971. En regardant les annéessèches (2002, 2003 et 2005), les flux d’azote ont été de 50% inférieurs aux flux moyens et les marées<strong>vertes</strong> étaient encore présentes bien qu’affaiblies. Enlever 10 à 30% des flux d’azote n’arrêtera pas la maréeverte, cela aura un impact seulement les années sèches.Jakez Gicquel propose de parler de pic et de saisonnalité pour les concentrations en azote.Christelle Besse (SCE) indique que le percentile 90 présente l’avantage de donner des teneursmaximum.Au sujet des indicateurs de résultats, Jean-Noël Sidaner (CPA) s’interroge sur le temps deréactivité <strong>du</strong> milieu par rapport à des changements de pratiques d’ici à 2013.Christelle Besse (SCE) indique que l’évaluation <strong>du</strong> programme d’actions se fera dans un premiertemps sur des indicateurs de moyens (engagement des agriculteurs, mobilisation et dynamisme des acteurssur le territoire).Anne Morantin indique que la concentration en nitrates (cf cahier des charges de l’appel à projetpage 8) sera un des indicateurs mais pas le seul.Yves Le Troquer (Chambre d’Agriculture) propose de regarder, via la modélisation, l’évolution de laqualité de l’eau en fonction des pratiques actuelles et des mesures qui seront proposées.Laurent Ruiz (INRA) répond que cela est prévu. Les premières baisses en apport d’azote sont lesplus efficaces. Plus on baisse les apports d’azote, moins l’épuration <strong>du</strong> milieu est efficace. Plutôt quel’atteinte de l’objectif en 2023, il faudra regarder la tendance.Claire Espalieu (MIRE) indique qu’il faut prendre l’objectif qualité de l’eau défini pour 2015 commeune valeur guide. En 2013, un premier bilan sera fait sur les taux de contractualisation des agriculteurs, lesconcentrations en nitrates et la modélisation.Luc Delaby (INRA) précise que les premiers 30% seront les plus faciles à atteindre.Jean-Noël Sidaner (CPA) demande de faire attention aux chiffres qui sont annoncés en rappelantque sur les bassins versants en contentieux, les données sur les concentrations en nitrates sont utiliséespour mettre en place des actions réglementaires.Claude Fustier (CANE) indique qu’il existe des expériences dans certaines régions (Vittel,Allemagne) avec des actions qui ont permis d’atteindre des objectifs de qualité de l’eau similaires.Sylvain Ballu (CEVA) souligne que les objectifs de qualité de l’eau portent seulement sur le Yar etle Roscoat.Anne Morantin (DREAL) répond que les objectifs portent sur tous les cours d’eau mais que, fautede données suffisantes, les objectifs pour les autres cours d’eau n’ont pas été chiffrés.page 4/5

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