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Présentation du Dr Patrick JAMBOU avec Jocelyne HENSELER

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Le Don d’Organes det de Tissus :Osons en parler, parlons en…!<strong>Dr</strong> <strong>Patrick</strong> <strong>JAMBOU</strong>Médecin coordonnateur des prélèvementsCHU de Nice et réseau PACA-Est / Haute-Corse<strong>Jocelyne</strong> <strong>HENSELER</strong>Infirmière coordinatrice des prélèvementsCHU de Nice et réseau PACA-Est / Haute-CorseLe don d’organe, osons en parler, parlons en…1Les femmes <strong>du</strong> troisième millénaire / Membre <strong>du</strong> Comité Français ONG/ONUP. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Pourquoi s’informer ssur le dond’organes et de tissus ?• DECIDER DE DONNER SES ORGANES OU PAS EST UN DROIT• ON PEUT TOUS, UN JOUR, AVOIR À TÉMOIGNER POUR L’UN DESES PROCHES• NOS PROCHES SONT LES TÉMOINS LÉGAUX DE NOTREVOLONTÉ• NE PAS SAVOIR, UNE SITUATION EXTRÊMEMENT DIFFICILE…• DON D’ORGANES : UN SUJET DIFFICILE À ABORDER …COMMENT S’Y PRENDRE ?• POUR PRENDRE POSITIONLe don d’organe, osons en parler, parlons en…2P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


La greffe d’organes et de tissusUn enjeu de Santé Publiquedes années 2000Le don d’organe, osons en parler, parlons en…4P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


QUALITE DE VIELe don d’organe, osons en parler, parlons Prom’Classicen…9Classic 2007P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Des délais dd’attente dqui augmententchaque annéeDurées d'attente avant greffe rénalerpar période pd'inscription des malades inscrits depuis 1993Le don d’organe, osons en parler, parlons en…11P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Les différents types de prélèvements• Le Donneur Vivant• Organes : rein, lobe hépatique, lobe pulmonaire• Tissus : rési<strong>du</strong>s opératoires (os, peau,…)• Cellules : moelle osseuse, cell. souches hématopoïét.• Le Donneur Décédé• par mort encéphalique : tous organes et tissus• après arrêt cardiaque : reins, foie, poumon, tous tissus• cadavérique (au reposoir) : tous tissus (cornée, vaisseaux,valves cardiaques, peau, ligaments, os)Le don d’organe, osons en parler, parlons en…12P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Le prélèvementet la greffe d’organes et de tissusEncadrés par l’Agence de la BiomédecineEtablissement publicadministratif de l’Etat placésous la tutelle <strong>du</strong> ministre dela SantéDécret n° 2005- 420 <strong>du</strong> 4 mai2005Révision des lois debioéthique <strong>du</strong>6 août 2004 - Remplace l’EfGProcréation médicaleassistée ,embryologie,génétique humainesLe don d’organe, osons en parler, parlons en…13P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Organisation Territorialede l’Agence de la biomédecineLe don d’organe, osons en parler, parlons en…14Services de Régulation et d’Appui régionaux4 SRAZones inter régionales de prélèvement et deRépartition des greffons7 ZIPRPôle National de Répartition des GreffonsP. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong> 1 PNRG


La Coordination Hospitalière CHU Niceau cœur <strong>du</strong> réseau PACA-Est / Haute Corse<strong>Dr</strong>aguignanGrasseAntibesCannes1.7 M / Hab.MonacoLes SourcesSt TropezRéseau RégionalRPACA-Est/Haute CorseAnesth.VigilancePratiques deInfectiovigilanceSoins InfirmiersInstitut A. TzanckHémoNICE LenvalFréjus/St RaphaëlBastiaMentonPharmacoCoordinationHospitalièrePrélèvementsUF 1064Hémo.Matério.Mat.St RochAgenceHôpital Cimiez4, av. Reine VictoriaArchetPasteurSRA SERéunionLe don d’organe, osons en parler, parlons en…15P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>Tél. 04 92 03 41 23Port. 06 88 46 49 23


Les donneurs vivants8 % des greffés de rein en 2007Donneur doit avoir qualité de :• majeur• père ou mère• par dérogation : fils ou fille, frère ou sœur, conjoint,grand-parent, oncle ou tante, cousin ou cousine germaine,conjoint de l’un des parents,• ou vie commune d’au moins 2 ansConsensus pluridisciplinaire• néphrologues, urologues, anesthésistesEvaluation <strong>du</strong> rapport bénéfice/risques• Comité d’expertsConsentement libre et éclairé• Tribunal de Grande InstanceLe don d’organe, osons en parler, parlons en…16P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


3000Evolution de l’activitéde greffe de rein en France8067555240444266645871737784101108136164197124743236522221 5591 5641 5851 5801 7391 7251 6131 7431 9021 8991 8091 7651 9381 8401 9211 9902 1442 2602 3752 4832 6332 663250020001500100050001987198819891990199119921993199419951996199719981999200020012002200320042005200620072008Décédé en mort encéphalique Décédé après arrêt cardiaque VivantLe don d’organe, osons en parler, parlons en… 17P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Les donneurs décédéspar mort cérébrale4000Recensement et le prélèvement en Francede 1994 à 200730002000100003147 M.E. sur 550 000 décès/an1562 1606 1602 1667 1859 1916 2016 2238 2336 2262876 889 889 881soit 0,5 %994 970 1016 1066 1198 1119Donneurs recensés251428023068 3147 318112911371 14411562 1563199419951996199719981999200020012002200320042005200620072008Donneurs prélevés2005 : 45,4 donneurs recensés et 22,2 donneurs prélevés pmh2008 : 24,6 donneurs prélevés pmh2006 : 49,5 donneurs recensés et 23,2 donneurs prélevés pmhLe don d’organe, osons en parler, parlons en…18P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Causes de non prélèvement des sujetsen EME en France*3147 sujets recensés en 2007Opposition 28 %Obstacle logistique et autre0,9%Estimation France3300 < donneurs < 3763Non prélevés :1625 (50,4%)Prélevés :1562 (49,6%)Antécédents <strong>du</strong>donneur 9,9 %Obstacle médical 10,2 %Le don d’organe, osons en parler, parlons en…19P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Le recensement et le prélèvementune grande disparité régionaleBilan d’activités 2005CHU Nice et réseau PACA-Est/ Haute CorseDu 1er Janvier au 31 Décembre 2005Le don d’organe, osons en parler, parlons en…20P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Le recensement et le prélèvementune grande disparité internationaleBilan d’activités 2005Du 1er Janvier au 31 Décembre 2005Le don d’organe, osons en parler, parlons en…21P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


La mort encéphaliqueLa mort <strong>du</strong> sujetUn sujet décédéMais qui conserve une activité cardiaque Destruction totale et irréversible de tout l’encéphale,incluant les hémisphères et le tronc cérébral. Critères scientifiques stricts différents des critèresculturellement admis de la mort.Décrit depuis 1959 (Mollaret et Goulon)Décret <strong>du</strong> 2/12/1996Le don d’organe, osons en parler, parlons en…22P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


La mort encéphaliqueLa mort <strong>du</strong> sujet• coma aréactif et irréversible,• Absence de ventilationspontanée,• Abolition de tous lesréflexes <strong>du</strong> tronc cérébral,+• 2 Electro-encéphalogrammeplatLe don d’organe, osons en parler, parlons en…23P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


La mort encéphaliqueLa mort <strong>du</strong> sujetAngiographiecérébraleAspect normalde la circulation cérébraleAucune circulationn’est visibleMORT ENCEPHALIQUELe don d’organe, osons en parler, parlons en…24P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


La mort encéphalique… et coma végétatif ?Laureys S, Nature Reviews-Neuroscience, 6: 899-909, 2005Le don d’organe, osons en parler, parlons en…25P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Le donneur décédé après arrêtcardiaqueUne nouvelle possibilité en FranceSujets qui décèdent des suites d’un arrêtcardiaque irréversible.► Depuis les années 1990 : nombreux pays, survies de greffons équiv.à celles des greffons issus de donneurs en EME (Espagne, Belgique,Pays-Bas,…).► Augmentation de 30% <strong>du</strong> nombre de greffons rénaux► Autorisé en France par décret en conseil d’Etat <strong>du</strong> 2 août 2005► Protocole très strict, présenté au C.O. de l’Agence de labiomédecine, au Comité d’Ethique de l’EFG et à l’Académie demédecine (2007)► Pratique limitée : 10 sites hospitaliers pilotes (Angers, Bordeaux,Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Paris (Kremlin-Bicêtre, Pitié-Salpêtrière,Saint-Louis) et Strasbourg.► Au 31 décembre 2007, a permis de réaliser 43 greffes rénalesLe don d’organe, osons en parler, parlons en…26P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Cessation irreversible de toutes les fonctions desstructures neurologiques intracraniennes(hémisphères et tronc cérébral)MORT CARDIAQUEMORT CÉRÉBRALEC“Il y a donc plusieurs façons de mourirmais une seule d’être mort”<strong>Dr</strong> Alain TENAILLON – 3 ème JMPG Nice – 27 mars 2008Le don d’organe, osons en parler, parlons en…27P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


La greffe d’organes et de tissusQue dit la Loi Française aise ?Le don d’organe, osons en parler, parlons en…28P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Le donneur décédé• Diagnostic clinique• Confirmation : 2 EEG ou Angiographie• Constat de mort cérébrale par 2 médecins« Établi sur un document dont le modèle est fixé par arrêté <strong>du</strong> ministrechargé de la santé. L’original est conservé dans le dossier médical dela personne décédée. »« Les médecins qui établissent le constat de la mort, d’une part, et ceuxqui effectuent le prélèvement ou la transplantation, d’autre part, doiventfaire partie d’unités fonctionnelles ou de services distincts. »Le don d’organe, osons en parler, parlons en…29P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Principes éthiques généraux énoncésdans une loi (1)Loi de bioéthique <strong>du</strong> 6 août 2004• Protection <strong>du</strong> corps humain• principes d’intégrité et de non patrimonialité (inviolabilité <strong>du</strong> corps humain)« Il ne peut être porté atteinte à l’intégrité <strong>du</strong> corps humain qu’en cas de nécessité médicale pour lapersonne ou à titre exceptionnel dans l’intérêt thérapeutique d’autrui. »• Protection des mineurs et des a<strong>du</strong>ltes protégés• une exception: la moelle osseuse et les cellules (sous certainesconditions)• Consentement présumé• l’approche la plus pragmatique• Registre National des Refus (13 ans)• En pratique = le prélèvement implique généralement la recherche dela volonté <strong>du</strong> défunt auprès de son entourage• Principes de sécurité sanitaire « Les éléments et pro<strong>du</strong>its <strong>du</strong> corps humain ne peuventêtre utilisés à des fins thérapeutiques si le risque mesurable en l’état des connaissances scientifiques etmédicales couru par le receveur potentiel est supérieur à l’avantage escompté pour celui-ci. »Le don d’organe, osons en parler, parlons en…30P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Principes éthiques généraux énoncésdans une loi (2)Loi de bioéthique <strong>du</strong> 6 août 2004• Non commercialisation / Non rémunération• Élément essentiel pour prévenir le trafic d’organes• Le trafic d’organes est un délit pénal puni de sanctionssévères en France et dans la plupart des pays d’Europe• A distinguer de la compensation de la perte de revenu oudes frais engagés par le donneur vivant• Anonymat donneur/receveur• Règles communes à la plupart des pays,• Parfois difficile à préserver dans les cas très médiatisésex. greffes de mains, ou greffes partielle de visage (CHUAmiens, 27 nov. 2005)Le don d’organe, osons en parler, parlons en…31P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Le prélèvement et la greffed’organes et de tissusEn pratiqueLe don d’organe, osons en parler, parlons en…32P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


MAISLE CŒUR BAT TOUJOURSETLE SUJET EST CHAUDMORT CEREBRALE = INSTABILITE physiologiqueARRÊT CARDIAQUE en moins de 12 - 48 h dans tousles casorganisation et prise en charge URGENTELe don d’organe, osons en parler, parlons en…33P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Les Coordinations hospitalières desprélèvementsVeille au respect de la Loi et des Règles deBonnes Pratiques ProfessionnellesAgence de la BiomédecineAccueil d ’unsujeten coma graveCentreautoriséou nonSuivi post- greffeDiagnostic demortencéphaliqueLEGISLATIONRecueil de nonoppositionSécuritésanitaireSélectiondesreceveursRecherche decompatibilitéGreffeRéférentielEvaluation de laqualité desgreffonsRégulationRépartitionet attributionCoordination HospitalièrePROCEDURESBlocopératoireINDICATEURSRestitution<strong>du</strong> corpsLe don d’organe, osons en parler, parlons en…34P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Des règles de répartition très strictesA l’aide de score• Une proposition prioritaire<strong>du</strong> greffon peut être faitesuccessivement au bénéficedes receveurs suivants :‣ Ceux dont la vie estmenacée à très court terme‣ Ceux pour lesquels laprobalité d’obtenir ungreffon est très faible‣ Les enfantsLe don d’organe, osons en parler, parlons en…35P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Consentement présuméet expression de sa volontéUn acte « citoyen »Un acte de responsabilitéLe don d’organe, osons en parler, parlons en…36P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


La notion de consentement présumsuméArt L 1232-1• « Ce prélèvement peut être pratiqué dès lors que lapersonne n’a pas fait connaître de son vivant, sonrefus d’un tel prélèvement. Ce refus peut êtreexprimé par tout moyen, notamment par l’inscriptionsur un registre national automatisé, prévu à cet effet.Il est révocable à tout moment »Le don d’organe, osons en parler, parlons en…37P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


La notion de consentement présumsumé(suite)• « Si le médecin n’a pas directement connaissance de la volonté <strong>du</strong>défunt, il doit s’efforcer de recueillir auprès des proches la NONOPPOSITION au don d ’organes éventuellement exprimée de sonvivant par le défunt, par tout moyen, et il les informe de la finalité desprélèvements envisagés »• consentement écrit de chacun des titulaires de l’autorité parentale pour lesmineurs (Art L 1232-2) (Toutefois, en cas d’impossibilité de consulter l’un des titulaires de l’autorité parentale,le prélèvement peut avoir lieu à condition que l’autre titulaire y consente par écrit)• consentement écrit <strong>du</strong> tuteur pour un majeur sous tutelle(mais pas sous curatelle)Le don d’organe, osons en parler, parlons en…38P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


EVOLUTION DE LA PART DE L’OPPOSITIONLAU PRELEVEMENT CHEZ LES PERSONNESEN E.M.E., DEPUIS 1996Le don d’organe, osons en parler, parlons en…39P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Opinion sur le don d’organesjuin 2002-2004 – Rapport Louis Harris• « Êtes-vous Pour ou Contre, le don d’organes ? »• « Êtes-vous favorable à faire don de vos organesaprès votre mort ? »• « Êtes-vous favorable au prélèvement d’organessur vos proches après la mort ? »Le don d’organe, osons en parler, parlons en…40P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Opinion sur le don d’organesjuin 2002-2004 – Rapport Louis HarrisContre5%Je ne sais pasencore5% Pour ou contrele don d’organesLe don d’organe, osons en parler, parlons en…41Pour90% (87 % en2003 et 91 %en 2004)P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Opinion sur le don d’organesjuin 2002-2004 – Rapport Louis HarrisNon favorable5%Je ne saispas encore12%Favorablepour faire donde vos organesaprès votre mortLe don d’organe, osons en parler, parlons en…42Favorable83% (69 % en2003 et 74 %en 2004)P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Opinion sur le don d’organesjuin 2002-2004 – Rapport Louis HarrisJe ne saispas encore23%Favorableau prélèvementd’organes survos prochesaprès la mortNon favorable19%Le don d’organe, osons en parler, parlons en…43P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>Favorable58% (60 % en2004)


LES CAUSES DE REFUSDES DONS D’ORGANESD• Concept de la mort biologique, de la personne, mort cérébrale (Zamparetti, ICM, 2004)• Contexte psychologiquePrélèvement = banalisation technique de la mort (transfert)• L’absence de droit patrimonial (Lois de bioéthiques, 1994 / 2004)Le corps n’appartient ni à l’indivi<strong>du</strong>, ni à la famille, ni à la société (= bien collectif) contesté !!Consentement présumé = atteinte à la dignité et au respect de la personne humaine et deson corps ? (appropriation cachée)• L’inviolabilité <strong>du</strong> corps (D. Lebreton, puf, 2003) respect de l’intégrité et de l’image corporelle (risque dépeçage ?)• La notion de don et de dette (J-T. Godbout, La découverte. MAUSS, 2000)? Pression institutionnelle au nom de la solidarité ≠ Liberté indivi<strong>du</strong>elle ? « Je donne et qu’ais-je en retour ? »PEUVENT ÊTRE LIEES AUPoids des intermédiaires (médiatisation, trafic, …) détournement <strong>du</strong> don comme « actesymbolique pur »refus <strong>du</strong> transfert d’une partie de soi (et de son identité) chez un autreLe don d’organe, osons en parler, parlons en…44P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Toutes les religions monothéistes sontfavorables au don d’organesRespect et Consentement <strong>du</strong> DonneurLe don d’organe, osons en parler, parlons en…45P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Que faire pour être donneur ?Le don d’organe, osons en parler, parlons en…46P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>JH


Le don d’organe, osons en parler, parlons en…47P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Le don d’organe, osons en parler, parlons en…48P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


le Don et la GreffeGRANDE CAUSE NATIONALE 2009Le don d’organe, osons en parler, parlons en…49P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>


Le don d’organe, osons en parler, parlons en…50P. <strong>JAMBOU</strong>, J. <strong>HENSELER</strong>

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