11.07.2015 Views

Art, culte et culture - Abruzzo Promozione Turismo

Art, culte et culture - Abruzzo Promozione Turismo

Art, culte et culture - Abruzzo Promozione Turismo

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

ABRUZZES ITALIE<strong>Art</strong>, <strong>culte</strong><strong>et</strong> <strong>culture</strong><strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


La région des Abruzzes est attentive à lasauvegarde de son patrimoine estl’affirmation qui synthétise au mieuxl’esprit <strong>et</strong> le caractère de c<strong>et</strong>te terre.L’impression principale qui se dégage de ladécouverte de son extraordinaire paysagenaturel en parcourant les villes anciennes<strong>et</strong> élégantes <strong>et</strong> les bourgades millénairesaccrochées aux somm<strong>et</strong>s est celle d’unerégion qui a réussi à sauvegarder denombreuses caractéristiques originaires oùun environnement intact <strong>et</strong> la présenc<strong>et</strong>rès ancienne de l’homme démontrent quela voie vers un équilibre respectueux <strong>et</strong>réciproque a su être trouvée.Les Abruzzes, une règionattentive à la sauvegarde<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZO ITALIA 3Les Abruzzes enchantent avant tout par l’équilibre entre la naturequi domine encore le paysage <strong>et</strong> les traces de la présence del’homme: on découvre ainsi la suite de p<strong>et</strong>ites bourgades quiconstellent le territoire, la puissance architectonique des églises, deschâteaux, des palais, l’aspect précieux des œuvres d’art, lesnombreuses expressions de l’artisanat artistique <strong>et</strong> les traditionspaysannes <strong>et</strong> pastorales millénaires. Tout invite le visiteur attentif <strong>et</strong>passionné à explorer le territoire des Abruzzes à la recherche deces aspects caractéristiques qui en font une région splendide <strong>et</strong> souscertains aspects unique. La nature est avant tout dans les Abruzzesune ressource protégée. Avec un tiers de son territoire destiné àdes parcs, la région montre une primauté <strong>culture</strong>lle <strong>et</strong> civile de laprotection de l’environnement <strong>et</strong> se distingue comme la plus grandezone naturelle d’Europe, véritable cœur vert de la Méditerranée.de son patrimoine<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


Les Abruzzes, une anthologie du paysage méditerranéenSi l’on veut synthétiser les caractéristiques de la région, la définitioncertainement la plus correcte est celle d’une anthologie du paysageeuropéen <strong>et</strong> méditerranéen car elle accueille dans ses limites une variétéde paysages naturels qui ne peut être comparée à aucune autre sur unterritoire aussi limité: une côte méditerranéenne aux habitats les plusvariés (côte basse <strong>et</strong> côte haute, plage avec dunes, paludes, pinède,maquis côtier, falaise, îlots rocheux, côtes basses rocheuses), une bandecollinaire qui présente tous les stades de peuplement humain, des zoneshumides de valeur (telles que les oasis fluviales <strong>et</strong> lacustres) <strong>et</strong> desaccidents géologiques très intéressants; une très vaste zone montagneuse,souvent intacte du point de vue naturaliste, présentant également lesenvironnements les plus variés (forêts, prairies, lacs montagneux, énormeshauts plateaux karstiques, canyons, cascades, grottes, somm<strong>et</strong>s <strong>et</strong> paysagesde montagne de caractère franchement alpin, glaciers, vulcanismes). C<strong>et</strong>tevariété surprenante d’environnements, non contaminés <strong>et</strong> souventsauvages, conserve des espèces rares <strong>et</strong> précieuses que les Parcs desAbruzzes protègent jalousement, faisant de la région un extraordinairelaboratoire biologique pour la sauvegarde de la nature <strong>et</strong> desécosystèmes, à l’avant-garde aujourd’hui dans le monde par le courage <strong>et</strong>par la détermination de ses choix. La région des Abruzzes a su dépenserc<strong>et</strong>te capacité à la protection de l’environnement, bien visible en ce quiconcerne les paysages naturels, dans les zones internes en particulier <strong>et</strong>au bénéfice de tous ses patrimoines: villes <strong>et</strong> villages, paysage agraire,monuments, biens artistiques <strong>et</strong> <strong>culture</strong>ls, traditions. L’un des plus intensesinterprètes de l’identité nationale, Ignazio Silone, a écrit que: «lesAbruzzains sont restés liés en une communauté au destin singulier,caractérisée par une fidélité tenace à leurs formes économiques <strong>et</strong> sociales,qui va au-delà de toute utilité pratique, ce qui serait inexplicable si l’on n<strong>et</strong>enait compte du fait que le facteur constant de leur existence est justementl’élément le plus primitif <strong>et</strong> le plus stable: la Nature». Quelques parolesextraordinaires, riches en concepts, qui expliquent que c<strong>et</strong>te «capacité àsauvegarder» prend naissance d’une confrontation plurimillénaire à unenvironnement difficile, capable de passer rapidement de la douceur à lacruauté, tout en évitant de l’appauvrir par une exploitation excessive.C’est au fond tout le secr<strong>et</strong> de c<strong>et</strong>te région.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 5Les Abruzzes, un grand musée permanent en plein air.C<strong>et</strong>te grande faculté de conservation des environnements <strong>et</strong> despaysages, aussi bien naturels que formés par l’homme donne au territoireabruzzain (<strong>et</strong> à l’ensemble des biens <strong>culture</strong>ls <strong>et</strong> paysagers qu’il abrite) lecaractère qui apparaîtra évident au touriste qui le traverse, d’un véritablemusée diffus, d’une «exposition permanente en plein air» aux thèmes lesplus variés: écologie, géologie <strong>et</strong> géomorphologie, histoire des aspects dupeuplement humain, de l’urbanisme dans l’antiquité <strong>et</strong> de l’architecturespontanée, histoire de l’agri<strong>culture</strong> <strong>et</strong> du paysage, histoire del’architecture militaire <strong>et</strong> défensive, de l’architecture religieuse, desétablissements monastiques, du pastoralisme. Les différents types demonuments, d’émergences en somme, que ce soient des châteaux oud’anciennes bourgades, des centres historiques ou des constructionsisolées, des églises ou des monastères, des ermitages ou des habitats debergers, des paysages agraires ou liés au pastoralisme, des monumentsnaturels ou des biotopes, ne sont pas seulement nombreux, variés <strong>et</strong>bien conservés, mais surtout encore répandus <strong>et</strong> intégrés dans leurenvironnement d’origine, c’est-à-dire dans le contexte – préservéégalement – dans lequel ils sont apparus. Il s’agit d’une caractéristiquerare <strong>et</strong> assez particulière car chaque émergence perm<strong>et</strong> de comprendrepar un simple coup d’œil les relations qui se sont formées entre celle-ci<strong>et</strong> son environnement: l’église de campagne <strong>et</strong> son tratturo, le châteaudominant <strong>et</strong> le territoire qu’il contrôle, l’habitat de berger <strong>et</strong> la zone depâturage, la tour de gu<strong>et</strong> <strong>et</strong> son col, le palais féodal <strong>et</strong> sa bourgade, leshabitats agricoles <strong>et</strong> leur territoire, <strong>et</strong>c., dans un jeu de lecture intégréedu paysage dont l’évidence est à la fois déroutante <strong>et</strong> spectaculaire.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


LES VESTIGESLe solennel Guerrier de Capestrano, la statue funéraire énigmatiqued’un prince italique qui a vécu il y a 2500 ans (aujourd’hui conservéeau Museo Archeologico Nazionale d’<strong>Abruzzo</strong> de Chi<strong>et</strong>i) est levéritable symbole de l’antiquité des Abruzzes. Ce n’est toutefois pasle seul témoignage des plus de 500.000 ans de présence stable <strong>et</strong>permanente de l’homme dans c<strong>et</strong>te région. Des premiers groupes dechasseurs qui à l’âge plus reculé de la pierre vivaient déjà sur cesterres aux grandes tribus italiques puis à la grande saison de Rome,l’ancienne région des Abruzzes a été un carrefour de peuples, deraces <strong>et</strong> de <strong>culture</strong>s différentes. Ce constant brassage humain a laissédes traces importantes étudiées aujourd’hui avec attention parl’archéologie, qui offre ces témoignages au visiteur grâce à de richesmusées <strong>et</strong> à des dizaines de sites en plein air.Les plus anciens témoignages proviennent d’emplacements <strong>et</strong> defouilles dont les pièces sont en grande partie conservées dans lesnombreux musées archéologiques de la région, le plus importantétant le Museo Archeologico Nazionale d’<strong>Abruzzo</strong>, à Chi<strong>et</strong>i. La valléeGiumentina, sur la Majella, un ancien lac qui abritait au paléolithique<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 7du passél’un des premiers établissements de l’homme dans les Abruzzes estencore aujourd’hui un site particulièrement captivant. Les grottesutilisées par les hommes préhistoriques comme refuges ou commelieux de sépulture <strong>et</strong> de cérémonies sacrées sont nombreuses: cellesde la Majella (la visite est possible à la très belle Grotta dei Piccioni,dans les gorges de l’Orta près de Bolognagno, <strong>et</strong> à la Grotta delColle près de Rapino), du Fucino dont la plus belle est celled’Ortucchio, <strong>et</strong> la Grotta a Male d’Asssergi.C’est cependant durant l’âge des métaux (âge du Bronze <strong>et</strong> du Fer),lors du passage inévitable de la préhistoire à la protohistoire que l’onsitue les origines <strong>et</strong>hniques <strong>et</strong> <strong>culture</strong>lles des Abruzzes; avec l’arrivéedes peuples indo-européens apparait ce groupe de bergersagri<strong>culte</strong>ursde tempérament guerrier duquel descendront les tribusItaliques qui se répandront sur le territoire des Abruzzes. Uneéconomie mixte agricole <strong>et</strong> pastorale s’impose donc. Elle se fortifieradurant les siècles successifs, conditionnée par la nature montagneusedu territoire <strong>et</strong> marquée par la transhumance. Si le Guerrier deCapestrano est le symbole le plus spectaculaire <strong>et</strong> révélateur de leur<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


orgueil de tribus indomptables qui tinrent tête à Rome, lestémoignages les plus extraordinaires <strong>et</strong> intéressants proviennent deleurs nombreuses nécropoles, qui ont livré des biens funérairesmagnifiques <strong>et</strong> très importants.La nécropole protohistorique de Campovalano nous a restitué desobj<strong>et</strong>s extraordinaires que l’on peut admirer au musée de Campli; denouvelles fouilles m<strong>et</strong>tent de nos jours en lumière des sitesextraordinairement bien conservés comme le palafitte <strong>et</strong> sanécropole préhistorique de Paludi di Celano, ou la nécropole deFossa (Aquila): les chambres funéraires d’époque hellénistiquecontenaient des obj<strong>et</strong>s précieux, des lits funéraires recouverts dedécorations en os intacts, mais les sépultures plus anciennes, encoreparfaitement délimitées par des cercles <strong>et</strong> signalées par des files depierres, remontent au IX siècle av. J.-C.! Campovalano, Fossa, Amplero,Comino, Celano (pour ne citer que ceux-ci) constituent désormaisdes fondements pour l’étude <strong>et</strong> la compréhension des coutumes denos orgueilleux <strong>et</strong> belliqueux ancêtres, <strong>et</strong> leurs obj<strong>et</strong>s magnifiquessont superbement exposés dans leurs musées respectifs.Leurs villages entourés de murs impressionnants faits de rochersénormes sont à visiter: Pallanum, dans la moyenne Val di Sangro prèsde Tornareccio est le plus spectaculaire, mais les enceintes italiques de<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 9Colle Mitra, Alfedena, Castel di Sangro <strong>et</strong> Colle del Vento sontimpressionnantes également.Les Italiques furent les premiers, les plus fiers <strong>et</strong> les plus dangereuxantagonistes des Romains auxquels ils s’opposèrent vaillamment enconstituant la Ligue Italique qui avait pour capitale Corfinio (près deSulmona). C’est dans les Abruzzes qu’ils j<strong>et</strong>èrent les premières basesde l’identité nationale en créant le nom même d’Italie, l’astre naissantde Rome se révéla toutefois pour eux également impossible àcontraster.Durant la domination de Rome, de superbes villes se développèrenten se superposant souvent aux centres italiques préexistants, tels queles forums monumentaux, les thermes, les temples, les théâtres <strong>et</strong> lesamphithéâtres dont il est encore possible d’admirer les vestiges. AlbaFucens, près d’Avezzano, Juvanum, près de Torricella Peligna <strong>et</strong>Peltuinum <strong>et</strong> Amiternum aux alentours de l’Aquila comptent parmi lesruines les plus suggestives. A la fin de l’Empire de nombreuses villesfurent détruites <strong>et</strong> abandonnées, mais sur certaines des plusimportantes structures urbaines romaines se disposèrent les futuresimplantations médiévales qui nous sont parvenues vitales <strong>et</strong>importantes: c’est ainsi que sont apparues des villes comme Chi<strong>et</strong>i,Lanciano, Atri, Penne, Teramo, Sulmona, Vasto.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


Les mille bourgs des Abruzzes: de p<strong>et</strong>its villages aux maisons enpierres <strong>et</strong> en briques, adossées les unes aux autres, de minusculesruelles qui montent <strong>et</strong> qui descendent, les portes en bois solide auxarchitraves historiées d’armoiries <strong>et</strong> de dates qui nous entraînent loindans le passé, aux marches usées par des siècles de r<strong>et</strong>ours à lamaison, aux arcades <strong>et</strong> aux passages en voûte, les plafonds noircis parla fumée. Des bourgades comme de p<strong>et</strong>ites familles de maisons,habitées pendant des siècles par des parents <strong>et</strong> des amis dont l’amitiédure d’une génération à l’autre; où chaque famille porte un surnomironique <strong>et</strong> souvent mordant, dont les descendants héritent jusqu’àen oublier la raison pour laquelle il fut affublé au grand-père dugrand-père.Presque tous ces villages internes des Abruzzes, fermés <strong>et</strong> perchéssur les somm<strong>et</strong>s sont nés vers le Moyen-Age, nombre de ceux-cisont cependant plus anciens <strong>et</strong> remontent à la période italique <strong>et</strong>romaine. De nombreux préfixes toponymiques abruzzains révèlentces origines plus anciennes, comme Pesco (hauteur fortifiée), Castro(habitat fortifié), Villa (bourgade agricole), Civita (ville), ou encorel’origine lombarde, comme Fara (fief) ou Scerne (risière, champirrigué par submersion); dans de nombreux cas le toponyme m<strong>et</strong> enLes anciens bourgsdes Abruzzes<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 11évidence la nature défensive de l’habitat <strong>et</strong> sa position perchée, ausomm<strong>et</strong>: Rocca, Castel, Penna, Pizzo, Colle. Les Abruzzes que nousconnaissons ont donc eu leur période de formation durant leMoyen-Age: c’est en eff<strong>et</strong> durant les siècles de «la période du milieu»que la région assume c<strong>et</strong> aspect si unique <strong>et</strong> particulier qu’elle a suconserver pratiquement inchangé jusqu’à nos jours <strong>et</strong> qui rend sonpaysage aussi caractéristique, comme suspendu dans le temps.Construits entièrement en pierre de taille <strong>et</strong> en mortier, sans boisapparent, les anciens bourgs de la montagne <strong>et</strong> des zones internesmontrent comment l’attachement à la pierre est lié à notrecivilisation méditerranéenne du bâtiment. Le résultat est souventimpressionnant: la fusion parfaite entre la pierre nue des montagnes<strong>et</strong> les pays qui s’y sont accrochés les mimétise totalement; lacommunion entre nature <strong>et</strong> communauté humaine s’exprimephysiquement, matériellement. Les maisons en pierre de taille desvillages, accolées les unes aux autres pour former une grandemuraille de protection, telle une forteresse habitée, nommées donccase-mura (maisons-muraille) également témoignent des continuels,impératifs <strong>et</strong> constants besoins de se défendre qui caractérisent l<strong>et</strong>rès long moyen-âge des Abruzzes (qui pour des raisons historiquesparticulières <strong>et</strong> locales se prolongea en fait jusqu’à la fin du XVIIIesiècle); on les reconnaît facilement car elles ont peu de fenêtresdonnant sur l’extérieur, elles sont minuscules <strong>et</strong> toujours situées auxétages les plus élevés. Ils ont tous la même structure urbaine: lechâteau occupe généralement le somm<strong>et</strong>, puis la place, tout prèsl’église principale, l’église paroissiale; tout autour <strong>et</strong> en descendantvers la vallée se succèdent les maisons, accolées pour tenter de seprotéger, chacune étant construite en utilisant les parois de celles s<strong>et</strong>rouvant en amont. Le village <strong>et</strong> son groupe de maisons <strong>et</strong> de ruesétroites ne formaient qu’un avec le château en cas d’attaqueennemie.Si dans les zones de l’intérieur triomphe la pierre, en se déplaçantvers la côte <strong>et</strong> en explorant la bande de belles collines à vocationagricole qui accompagne la descente vers la mer, on rencontre des<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ourgs où les maisons en pierres cèdent p<strong>et</strong>it à p<strong>et</strong>it la place à desmaisons en briques. Les bourgs de l’arrière-pays collinaire ainsi queceux qui donnent en balcons sur la mer sont également d’originemédiévale quand ils ne sont pas d’origine romane ou italique maisleur évolution a été plus marquée <strong>et</strong> visible que celle des villages del’arrière-pays. La côte a favorisé les échanges <strong>et</strong> le commerce <strong>et</strong> larenaissance s’y est développée en influençant l’architecture <strong>et</strong>l’urbanisme de manière plus importante; elle s’est développé<strong>et</strong>outefois avec une grâce <strong>et</strong> une harmonie qui ont conservé l’âm<strong>et</strong>raditionnelle de ces lieux. Les murs <strong>et</strong> les portes protègent dedélicieux bourgs auxquels la couleur chaude des briques anciennesdonne un aspect caractéristique. De beaux p<strong>et</strong>its palais nobiliaires,des églises <strong>et</strong> des maisons se succèdent sans interruption pourdéboucher sur des places, amples <strong>et</strong> bruyantes ou minuscules <strong>et</strong>serrées autour d’une fontaine.Visiter aujourd’hui les anciens bourgs des Abruzzes donnel’impression d’entrer dans un monde qui s’est arrêté, où l’on prendconscience du temps qui passe grâce aux coups donnés par l’horlogedu clocher, où lorsque l’on cherche quelqu’un il suffit de demander àla personne que l’on rencontre dans la rue ou frapper à n’importequelle porte, celles-ci ont toutes la clef dans la serrure, où tutoyer estimmédiat <strong>et</strong> direct <strong>et</strong> où le caractère concr<strong>et</strong> des gens arriveimmédiatement au fait, sans byzantinismes <strong>et</strong> sans formalités inutiles,<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


Les ChâteauxCe n’est pas un hasard si la région des Abruzzes est l’une desrares régions italiennes qui ait été habitée de façon permanentedepuis au moins 300.000 ans. Région accueillante <strong>et</strong> bienveillantesi l’on s’en tient aux ressources toujours offertes pour survivre,mais défendue de manière naturelle <strong>et</strong> difficile à traverser de parsa nature montagneuse forte <strong>et</strong> complexe, elle représente doncun exemple d’installation permanente de l’homme auquel elle aoffert les deux éléments essentiels à sa survie à long terme:nourriture <strong>et</strong> abri, ressources <strong>et</strong> protection.Dès la préhistoire en eff<strong>et</strong>, attiré probablement par les ressourcesque ces terres offraient, l’homme a fait des Abruzzes un desthéâtres d’élection de son existence qui lui offrait un climat auxsaisons variées grâce à ses hauts somm<strong>et</strong>s, de nombreux coursd’eau, de grandes forêts à la faune riche, des vallées étroitesprotégées, de vastes hauts plateaux intra-montagneux, des terrainsfertiles avec lacs <strong>et</strong> plaines.La nature maternelle <strong>et</strong> protectrice du territoire a donc favoriséla sédentarité des communautés humaines qui dès l’antiquité sesont organisées en centres habités stables, bien fortifiés <strong>et</strong>défendus. Les nombreuses enceintes de défense d’époque italique,<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 15des Abruzzestelle Pallanum qui domine la vallée du Sangro ou le Colle delVento près de Piano Vomano en sont un témoignage convaincant.La chute de l’empire romain <strong>et</strong> les longs siècles de pax romanaqui avait calmé <strong>et</strong> étouffé le caractère belliqueux des peuplesItaliques laissèrent la place à une nouvelle <strong>et</strong> très longue périoded’instabilité politique <strong>et</strong> militaire qui a eu pour eff<strong>et</strong> l’apparitiond’une myriade de châteaux <strong>et</strong> de bourgs fortifiés qui perm<strong>et</strong>taientà la population des campagnes <strong>et</strong> des villages de se réfugier en casd’attaque ou de danger. C’est la raison pour laquelle un châteauveillera toujours gentiment sur le voyageur, quelle que soit la routequ’il parcourra aujourd’hui dans les Abruzzes. Qu’il en reste desruines romantiques ou qu’ils aient été restaurés <strong>et</strong> transformés enmusées, ceux-ci représentent l’une des offres <strong>culture</strong>lles les plusfascinantes de la région <strong>et</strong> sont l’occasion d’un itinéraire à thèmesur n’importe quel parcours. Ils montrent des formes <strong>et</strong> des typesvariés <strong>et</strong> constituent un véritable «musée en plein air»d’architecture militaire aux aspects différents: des plus simples <strong>et</strong>archaïques tours de gu<strong>et</strong> isolées aux plus importantes <strong>et</strong>«récentes» forteresses des dix-huitième <strong>et</strong> dix-neuvième sièclesen passant par les tours avec enceinte, les tours urbaines, les<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.itABRUZZES ITALIE 17


châteaux de toute forme <strong>et</strong> situation, les bourgs fortifiés, lesrefuges, les enceintes de protection, les murs urbains, lesforteresses, les palais, couvents <strong>et</strong> fermes fortifiées, les tourscôtières, les forts, les citadelles. Tous les types, toutes les phases <strong>et</strong>l’évolution historique de l’architecture militaire défensive sontreprésentés dans les Abruzzes par des exemplaires de bon niveauquand ils ne sont pas exceptionnels. Il existe de véritables rar<strong>et</strong>és,telle que la forteresse côtière d’Ortucchio, <strong>et</strong> sa darse fortifiée surles rives de ce qui fut le lac Fucino; les tours triangulaires(quasiment uniques) de Polegra, près de Bussi, <strong>et</strong> de Montegualtieridans la zone de Teramo; les enceintes de défense de San Pio delleCamere <strong>et</strong> Roccacasale dont la position en pente <strong>et</strong> la bas<strong>et</strong>riangulaire sont rares, avec un donjon qui au somm<strong>et</strong> guide lesmurs s’avançant vers la vallée pour fermer la zone protégée, <strong>et</strong>enfin l’un des plus beaux châteaux d’Europe aussi bien par saforme (parfaite, une véritable “icone”) que par son emplacement(il est isolé comme un nid d’aigle au somm<strong>et</strong> d’un mont quidomine un territoire très vaste <strong>et</strong> spectaculaire): la Rocca diCalascio.Que ce soient des ruines à la suggestive atmosphère romantiqueou des structures restaurées <strong>et</strong> fonctionnelles, le point fort d’unegrande partie des monuments des Abruzzes réside dans leurparfaite intégration au paysage. On peut avancer que les châteauxdes Abruzzes <strong>et</strong> leurs murs conservent également le contexte quiles accueille, leur environnement originaire: c<strong>et</strong>te prérogativerévélatrice perm<strong>et</strong> de comprendre le rapport entre la structuredéfensive <strong>et</strong> le territoire militaire qu’elle contrôle, m<strong>et</strong>tant ainsi enévidence de façon intuitive sa fonction historique, son sens.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.itABRUZZES ITALIE 19


ABRUZZES ITALIE 21marginal que le territoire prit par rapport aux centres du pouvoirdu Règne de Naples. Les feudataires qui s’affairaient dans seschâteaux étaient presque toujours étrangers <strong>et</strong> bien souvent n’yrésidaient pas, ils eurent donc une influence limitée sur la vie civilede la région; les réels centres propulseurs de l’histoire des Abruzzesfurent donc les couvents <strong>et</strong> les abbayes <strong>et</strong> non leurs demeures.C’est la raison pour laquelle l’architecture religieuse dans lesAbruzzes l’emporte n<strong>et</strong>tement sur l’architecture civile: il s’agit d’unesupériorité au niveau de la quantité en particulier, car le nombred’édifices religieux de tout type, urbains <strong>et</strong> ruraux, est énorme <strong>et</strong>sans comparaison avec celui des édifices civils (surtout urbains);c<strong>et</strong>te supériorité se remarque également dans la qualité car ce fut<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


de nouveau le christianisme à introduire <strong>et</strong> développer avecoriginalité au niveau local les nouveaux langages <strong>et</strong> les nouvellesexpériences de l’architecture européenne “Du couvent de SanLiberatore de la Majella, dès les années entre 1007 <strong>et</strong> 1019, desartisans bénédictins sortirent <strong>et</strong> diffusèrent dans la contrée un typed’architecture où l’on r<strong>et</strong>rouve assemblés avec simplicité <strong>et</strong> originalitédes éléments latins <strong>et</strong> lombards; au XIIe siècle les moines Valvensediffusèrent l’architecture romane; venus de France, les cistersiensintroduirent plus tard les formes gothiques de la Bougogne; au XIIIesiècle fleurirent de nombreuses écoles qui rivalisaient du point de vueartistique, grâce à l’action des confréries d’Atri, de Teramo, de Chi<strong>et</strong>i, deL’Aquila, de Sulmona, de Lanciano <strong>et</strong> de la Marsica, qui au-delà de leurrichesse <strong>et</strong> de leur diversité ou du style éclectique <strong>et</strong> de leur manqued’individualités exceptionnelles, nous révèlent encore aujourd’hui un goûtcommun élevé, un amour évident de la sobriété, de la clarté, de la force.”(Ignazio Silone) C<strong>et</strong>te suprématie se r<strong>et</strong>rouve dans de nombreuxmonuments religieux de grande importance <strong>et</strong> de toute beauté,souvent connus au niveau international, distribués aussi bien dans lescentres habités plus importants que dans les bourgs plus p<strong>et</strong>its <strong>et</strong>perdus, lorsqu’ils ne sont pas isolés <strong>et</strong> enchâssés dans le paysagecomme de véritables joyaux de l’esprit. Ces monuments présententdes aspects <strong>et</strong> des caractères différents: ils peuvent êtresd’orgueilleuses cathédrales urbaines intégrées dans des centreshistoriques importants ou de p<strong>et</strong>ites églises de village, des églises surle parcours des tratturi ou rurales isolées <strong>et</strong> harmonieusementinsérées dans le paysage, des oratoires montagneux ascétiques oude sévères monastères fortifiés. Chacun d’eux est un écrin de viespirituelle <strong>et</strong> de trésors artistiques. Ce patrimoine prend son origineau Moyen-Age, il est dû aux richesses croissantes dont l’église <strong>et</strong> la<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 23bourgeoisie locales disposaient grâce à la plus importante activitéproductive de la région: le Pastoralisme.Les grandes églises urbainesLes églises urbaines ont été pour chaque communauté l’instrumentde choix leur perm<strong>et</strong>tant d’exprimer l’horizon de leurs valeurs: foi,<strong>culture</strong>, richesse, cohésion sociale, mémoire collective. Le zèle pourles rendre magnifiques <strong>et</strong> importantes est évident. Elles ont enoutre constitué dans les Abruzzes les fondements pourl’organisation <strong>et</strong> l’articulation des tissus urbains, plus que les palaisseigneuriaux <strong>et</strong> les édifices publics, jouant ainsi un rôle urbanistiquede premier ordre qui a engendré les aménagements <strong>et</strong> lesorientations. La ville de l’Aquila représente un cas emblématiquenon seulement au niveau local. Fondée <strong>et</strong> construite en quelquesdizaines d’années dans la première moitié du XIIIe siècle elle s’estdéveloppée autour des nombreuses places <strong>et</strong> des églises, aussinombreuses que les châteaux (villages) qui se sont confédérés pourlui donner vie.Les églises “extra moenia”Les églises extra moenia (c’est-à-dire «hors des murs» ou bien àl’extérieur de l’agglomération: <strong>et</strong> donc avant tout les couvents maisaussi les églises rurales, les chapelles qui longeaient les tratturi, lesoratoires isolés) dont le nombre <strong>et</strong> la qualité sont une desparticularités des Abruzzes: dans une terre de bergers dont la vieétait rythmée par la transhumance, habitués à parcourir le territoiredans toutes les directions, les églises isolées disséminées quilongeaient les voies de communication n’étaient pas seulement uneaide <strong>et</strong> une consolation, mais un instrument de vie <strong>et</strong> de travail.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


Les ermitagesdes <strong>Abruzzo</strong>Le phénomène de l’ermitage, la vocation ascétique particulière duchristianisme abruzzain fut un aspect <strong>et</strong> un élément caractéristique dela religiosité dans les Abruzzes du Moyen-Age, époque de formationdes Abruzzes. Il s’agit d’un courant de comportement spirituel qui ducadre de la chrétienté remonte très loin aux millénaires qui serapportent aux époques les plus lointaines <strong>et</strong> aux <strong>culte</strong>s les plusancestraux. L’environnement difficile des Abruzzes a en eff<strong>et</strong> depuistoujours contraint ses habitants à se confronter avec le mystère de latranscendance. Durant des milliers d’années, dépenser son existenced’une génération à l’autre sous la dépendance constante du facteurconditionnant de c<strong>et</strong>te région le plus primitif <strong>et</strong> le plus stable, sa Natureforte <strong>et</strong> redoutable, a provoqué l’enracinement dans les anciennespopulations abruzzaines d’un rapport de subordination religieuse <strong>et</strong>filiale à son égard. Le théâtre d’élection de ces <strong>culte</strong>s était représentépar les grottes, les utérus symboliques de la Terre Mère. A partir duhaut Moyen-Age (lorsque la région des Abruzzes fut christianisée), sesgrottes, théâtre préhistorique de rites ancestraux <strong>et</strong> ensuite ses grandssanctuaires italiques <strong>et</strong> romains ont vu se succéder dans les mêmeslieux les premières communautés de moines <strong>et</strong> d’ermites, dessinantainsi un cadre vraiment unique de continuité de la sacralité de ces lieux.S’esquisse ainsi un réseau très dense d’ermitages, sanctuaires <strong>et</strong> lieuxsolitaires extrêmement suggestifs dont l’accès est souvent encoreaujourd’hui difficile. Enfouis dans la nature, les ermitages sont desdestinations de visite qui laisseront dans votre mémoire une marqueindélébile. R<strong>et</strong>irés dans le silence de la nature la plus intacte, ilssurgissent soudainement de l’immensité de leur territoire montagneux,se présentant aux yeux du visiteur en images d’une parfaite <strong>et</strong> ascétiquesérénité.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


A la découverte des ermitages des AbruzzesL’ermitage le plus célèbre est celui de Santo Spirito a Majella, àproximité de Roccamorice; il s’agit d’un monument national derare beauté par l’intégration parfaite entre architecture <strong>et</strong>nature. Il fut fondé vers 1244 <strong>et</strong> constitue la premièreinstallation stable de Célestin sur la Majella. Il fut agrandi durantles époques successives, il est entièrement construit en m<strong>et</strong>tantà profit la structure de la paroi rocheuse vertigineuse qui lesurmonte: ses structures en blocs de pierre se fondentparfaitement avec le relief naturel en utilisant les renfoncements<strong>et</strong> les saillies. L’ermitage ne fait donc qu’un avec la montagne <strong>et</strong>symbolise la fusion idéale entre divinité <strong>et</strong> nature. La belle façadeperm<strong>et</strong> l’accès à la p<strong>et</strong>ite église <strong>et</strong> aux pièces annexes alorsqu’un tunnel sur la droite porte au reste de l’ensemble, distribuésur différents niveaux <strong>et</strong> qui culmine dans certaines piècesappelées «maison du Prince» <strong>et</strong> dans une chapelle située à la finde la Scala Santa. A proximité, en contrebas dans le même vallonse trouve l’ermitage de San Bartolomeo in Legio, minuscule <strong>et</strong>obtenu à l’intérieur d’une longue vire rocheuse. L’accès lui-mêmeest spectaculaire car il se fait par un grand escalier creusé dansla pierre qui troue le toit rocheux de la vire. Vu du versantopposé, sa ressemblance extraordinaire avec les villagesrupestres des Pueblo américains est frappante. Sant’Onofrio alMorrone est l’ermitage célestinien plus connu grâce à saposition spectaculaire, accroché au flanc du Morrone, unvéritable nid d’aigle plongeant sur la Valle Peligna. On y arrive enune demi-heure de montée en suivant le pratique grand escaliercreusé dans la roche qui débute au sanctuaire italique <strong>et</strong> romaind’Ercole Curino. Dans le grand ensemble il faut voir l’oratoire <strong>et</strong>ses fresques de 1300 dont la plus connue qui se trouve sur laparoi gauche représente le portrait de Célestin, la cellule <strong>et</strong> lagrotte du Saint qui s’ouvrent en dessous de l’église <strong>et</strong> la terrassed’où la vue embrasse le Gran Sasso <strong>et</strong> le Sirente. Il y anaturellement dans les Abruzzes de nombreux autres ermitages<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 29aussi remarquables <strong>et</strong> intéressants; tous ne sont pas liés auxévènements qui concernent le Pape Célestin. Celui deSant’Onofrio, au-dessus de Serramonacesca, dépendaitcertainement de la proche abbaye bénédictine de SanLiberatore <strong>et</strong> fut construit entre le XIe <strong>et</strong> le XIVe siècle. Lap<strong>et</strong>ite église solitaire s’élève au somm<strong>et</strong> de l’inaccessible vallonde Sant’Onofrio, elle est protégée par un énorme rocher qui lacouvre presque comme un toit se dégageant de la végétation.Les ermitages de San Giovanni and Sant'Onofrio all’Orfentosont les plus isolés <strong>et</strong> ceux auxquels on arrive de la façon la plusémotionnante. De nombreux ermitages dans toute la régionsont dédiés au <strong>culte</strong> de Saint Michel Archange, entre autresl’ermitage très intéressant de la Grotta Sant'Angelo, àPalombaro, qui se trouve à quelques kilomètres du village <strong>et</strong>facilement accessible en voiture, immergés dans le paysageremarquable du vallon de Palombaro. Dans les monts de la Laga,les gorges du fleuve Salinello séparent la montagne des Fiori decelle de Campli <strong>et</strong> sur les parois raides de l’étroite gorges’ouvrent de nombreuses grottes habitées autrefois par lesermites, dont la plus célèbre est celle de Sant'Angelo, de Ripe diCivitella del Tronto. Sur les flancs du Gran Sasso se trouventquelques ermitages liés à Fra Nicola, dont les plus connus sontSanta Maria a Pagliara <strong>et</strong> Santa Colomba, au-dessus d’Isola delGran Sasso. Le <strong>culte</strong> des eaux rapproche les ermitages de laSorgente di San Franco, au-dessus d’Assergi <strong>et</strong> celui de SanMichele à Bominaco. Le grand ermitage de San Venanzio, prèsde Raiano, mérite une citation à part, il est suspendu comme unpont entre les étroites parois de la gorge du meme nom, le longdu cours du fleuve Aterno. Quelques légendes sacréesintéressantes donnent de l’animation depuis des siècles à lafréquentation d’ermitages comme San Domenico, à Villalago,donnant sur le beau lac artificiel du même nom, <strong>et</strong> deSant'Angelo, aux pieds de Liscia, dans la zone de Vasto, où l’onpratique encore de façon suivie un <strong>culte</strong> des eaux <strong>et</strong> des roches.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


Les VOIESde la FOIDe nombreux visiteurs arrivent dans les Abruzzes poussés par l’envie de connaître ses lieux de foi.Aux sanctuaires connus, le Miracolo Eucaristico de Lanciano, le Volto Santo de Manoppello, San Gabrieled’Isola del Gran Sasso, la Madonna dei Miracoli de Casalbordino, la Madonna della Libera de PratolaPeligna, s’ajoutent des dizaines d’autres sanctuaires <strong>et</strong> lieux de <strong>culte</strong> mineurs qui constellent un territoireoù la Nature puissante <strong>et</strong> primitive a depuis toujours amené les habitants à se confronter avec le mystèrede la transcendance. Lors de la christianisation du territoire des Abruzzes, ses grottes, théâtrespréhistoriques de rites ancestraux, sont supplantées par les premières communautés de moines <strong>et</strong>d’ermites, alors que sur ses grands sanctuaires italiques <strong>et</strong> romains sont édifiées quelques-unes des plusimportantes abbayes de la région, telles que San Giovanni in Venere, San Clemente a Casauria, SanLiberatore a Maiella <strong>et</strong> Santa Maria Arabona. Ce cadre unique de continuité de la sacralité des lieuxs’ébauche ainsi <strong>et</strong> caractérise c<strong>et</strong>te région si attachée à ses traditions, même les plus lointaines <strong>et</strong> les plusanciennes. Tous les centres des Abruzzes proposent un riche calendrier de fêtes patronales <strong>et</strong> religieuses.Les célébrations de la S<strong>et</strong>timana Santa à Chi<strong>et</strong>i sont particulièrement suggestives, ainsi que celles de Pâqueà Sulmona, les célébrations en l’honneur de San Pi<strong>et</strong>ro Celestino à la basilique de Santa Maria diCollemaggio lors de la Perdonanza à L’Aquila. Les rites en l’honneur de Sant’Antonio Abate <strong>et</strong> de SanDomenico évoquent des atmosphères particulières <strong>et</strong> sont encore très vivants dans de nombreusesagglomérations de la montagne. Les animaux sont bénis en l’honneur du premier <strong>et</strong> des feux de tout typesont allumés, entre autres les très célèbres «farchie» (colonnes de cannes); à Cocullo <strong>et</strong> dans d’autresagglomérations se déroulent les anciens rites des «serpari» (charmeurs de serpents) pour célébrer ledeuxième. Il s’agit de manifestations de la religiosité populaire qui invitent aussi bien les fidèles que lesvisiteurs laïcs à se confronter aux traditions <strong>et</strong> à l’histoire. Des dizaines de milliers de jeunes se réunissent àIsola del Gran Sasso pour prier sur la tombe de San Gabriele dell’Addolorata, protecteur des jeunes<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


LA PORTE SAINTE À L’AQUILAABRUZZES ITALIE 31La Perdonanza est le premier Jubilée de la chrétienté établi parune Bulle du Pape Célestin V un mois après son couronnement àL’Aquila, dans la basilique de Collemaggio, le 29 août 1294. LePape voulut absoudre de toute peine <strong>et</strong> de toute faute ceux qui,vraiment repentis <strong>et</strong> confessés, auraient visité l’église de S. Mariadi Collemaggio des vêpres du 28 aux vêpres du 29 août, lors del’anniversaire de la Décollation de S. Giovanni Battista (saintJean-Baptiste). Elle débute chaque année par l’ouverture de la«Porta Santa» (la seule en dehors de Rome!) de la Basilique deCollemaggio par un Cardinal désigné par le Saint Siège.L’ouverture de la Porta Santa le soir du 28 août est précédée parun long cortège historique (environ 1.000 figurants en costumed’époque comprenant le groupe historique de la commune deL’Aquila, des groupes d’autres villes italiennes ainsi que desreprésentants d’administrations <strong>et</strong> du représentant duGouvernement) qui, au début de l’après-midi, défile du PalazzoComunale vers Collemaggio. Il est curieux que c<strong>et</strong> événementreligieux soit dès l’origine – il y a plus de sept siècles – ouvertchaque année par le maire de L’Aquila plutôt que parl’archevêque. Cela est du au fait que, depuis sa promulgation le29 septembre 1294, la Bulle de la Perdonanza est jalousementgardée par l’autorité civile. Les personnages les plus importantsdu cortège sont la Dama della Bolla qui porte l’étui dans lequella Bulle du Pardon était conservée jusqu’en 1997 (après sarestauration par l’Istituto Centrale del Libro de Rome en 1997,le document papal est porté séparément à la basilique deCollemaggio, sur les conseilsdes restaurateurs), <strong>et</strong> leGiovin Signore qui porte labranche d’olivier avec laquellele Cardinal frappe trois fois laPorta Santa pour ordonnerson ouverture. La branche,ainsi que la Bulle <strong>et</strong> les clés dela Porta Santa de la basiliquede Collemaggio (l’égliseappartient à la Commune),sont conservés dans le coffrefortde la Torre Civica.LE SAINT ESCALIER DE CAMPLICampli est aujourd’hui un bourg tranquille aux pieds des MontsGemelli, les premières hauteurs de la Laga, mais il était un desvillages les plus importants de la zone à la limite entre Teramo <strong>et</strong>Ascoli Piceno, entre le Royaume Bourbonien <strong>et</strong> l’Etat Pontifical.Ville nantie <strong>et</strong> prospère, siège de riches confraternités d’artisans<strong>et</strong> de commerçants, <strong>et</strong> grâce à sa position détentrice deprivilèges ecclésiastiques tel que l’évêché, Campli a un passé qui alaissé d’importants témoignages de ses splendeurs, comme leSaint Escalier. Le Saint Escalier se trouve au bord de la placeprincipale, derrière le Palais Farnèse. Il se compose de 28marches de bois de chêne que l’on se doit de gravir à genoux, lesfemmes ayant la tête couverte, en priant <strong>et</strong> en demandantpardon pour ses propres péchés. La récompense pour les fidèlesest l’absolution <strong>et</strong> certainsjours l’Indulgence Plénière quia la même valeur que celleobtenue en priant sur le pluscélèbre Escalier Saint deRome, dans la basilique deSaint-Jean du Latran.Le monument est très richeen symboles qui motiventchaque élément. Devoir gravirà genoux, observés par lespersonnages de six tableauxexceptionnels, trois à droite<strong>et</strong> trois à gauche de l’Escalier,qui racontent des évènements saillants de la Passion du Christ,amène le fidèle à parcourir les étapes de Jésus vers la croix <strong>et</strong> àen revivre symboliquement la souffrance. La dernière marcheconduit au Sancta Sanctorum où se trouve l’autel du Sauveur, leChrist Salvator Mundi, en grade de libérer le pêcheur de sonfardeau. Après avoir rendu hommage au pape Clément <strong>et</strong> àSainte Hélène, que les splendides couleurs des portraits degrandeur naturelle rendent presque royaux, le croyant à l’âmepurifiée descend vers la lumière du jour, debout c<strong>et</strong>te fois-ci,accompagné par les scènes joyeuses de la Résurrection <strong>et</strong>observé par des angelots souriants qui se penchent du toit.Bien qu’il soit le moins connu, le Saint Escalier de Campli est l’undes escaliers les mieux conservés de ceux qui existent en Italie.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


Catholiques, saint qui consacra sa vie à l’Eglise avec un dévouement <strong>et</strong> une sérénité tels qu’il devint leSaint de la joie <strong>et</strong> du sourire. A quelques kilomètres se trouve Campli <strong>et</strong> sa «Scala Santa» (escalier saint).L’Aquila, ville d’art aux 99 églises <strong>et</strong> 99 fontaines, compte entre autres la splendide Basilique deCollemaggio qui tire son nom de l’une des personnalités les plus importantes de l’histoire de l’église <strong>et</strong>de la religiosité abruzzaine: l’ermite Pi<strong>et</strong>ro da Morrone couronné pape en 1294 sous le nom deCelestino V. La nature non contaminée de la Valle Rov<strong>et</strong>o à Balsorano abrite l’un des plus célèbressanctuaires en grotte, la Grotta di Sant’Angelo, utilisée comme lieu de <strong>culte</strong> dès l’époque impérialeromaine alors que les premiers témoignages de son utilisation par les chrétiens remontent au XIe siècle.De Sulmona au Mont Morrone dans la vallée Peligna, des attestations de continuité ininterrompue de lasacralité des lieux du moyen-âge à nos jours sont visibles. Sulmona, ville de l’illustre poète latin Ovidio <strong>et</strong>du Pape Innocent VII, abrite de nombreux lieux de <strong>culte</strong>, dont l’ensemble de la S.S. Annunziata de 1320<strong>et</strong> l’Abbazia Morronese ou Badia di Santo Spirito edifiée par le Pape Célestin V en 1259 comme base del’ordre monastique des Célestins. Sur le versant «peligno» du Mont Morrone se trouvent l’ermitage deSant’Onofrio enchâssé comme un nid d’aigle sur la paroi rocheuse, construit par Pi<strong>et</strong>ro del Morrone en1241, <strong>et</strong> à quelques kilomètres la belle «via crucis» avec 15 stations réalisée en l’honneur du BeatoMariano da Roccacasale, indiqué par le Pape Jean-Paul II comme symbole de l’accueil <strong>et</strong> de l’hospitalitéaux pèlerins. Le long de l’un des tratturi (larges voies herbeuses) qui portent de L’Aquila à Foggia s<strong>et</strong>rouve l’Abbaye de San Clemente a Casauria, édifiée en 871 par l’Empereur Ludovic II. A Manopello onpeut admirer le voile saint de Véronique, image achéiropoiète, qui n’a pas été peinte par la main del’homme. On peut y visiter le Sanctuaire <strong>et</strong> l’Abbaye de Santa Maria d’Arabona, joyau de l’architecturecistercienne.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


LA SAINTE FACE DE MANOPPELLOABRUZZES ITALIE 33Aux pieds du versant septentrional de laMajella, près de la bourgade historique deManoppello, se trouve le sanctuaire du VoltoSanto, fréquenté par des fidèles toutel’année, <strong>et</strong> but de pèlerinage la deuxièmesemaine de mai. Construit entre 1617 <strong>et</strong>1638 <strong>et</strong> rénové en grande partie auvingtième siècle, il conserve un voile très finqui représente l’image d’un visage masculinaux cheveux longs <strong>et</strong> à la barbe divisée enmèches, considéré comme celui du Christ.C<strong>et</strong>te image (qui a entre autre lacaractéristique unique au monde d’êtrevisible de façon identique des deux côtés duvoile) s’appelle «le Voile de Véronique» (de«vraie icône»). Selon la tradition, elle auraitété remise par un ange ayant l’aspect d’unpèlerin au scientifique Giacomo AntonioLeonelli de Manoppello, en 1506. En fait,l’image miraculeusement apparue aux piedsde la Majella avait déjà été décrite en TerreSainte par des chroniqueurs du Moyen Age, elle avait ensuite été exposée dans la Basilique de San Pi<strong>et</strong>ro l’Année Sainte1300, au point que Dante lui-même en parle dans le chant XXXI du Paradis (vers<strong>et</strong>s 103-111): elle se trouvait dans unechapelle, détruite en 1608, événement durant lequel on la vola en brisant la vitre du reliquaire. Selon les recherchesrécentes du prof. H. Pfeiffer c<strong>et</strong>te relique serait avec le Linceul de Turin le seul exemple connu d’image « acheiropoïète” duChrist, c’est-à-dire non faite à main d’homme, <strong>et</strong> considérée avec le Saint Suaire l’un des deux visages originaux du Christ.LE MIRACLE EUCHARISTIQUE À LANCIANODans le village de Lanciano (l’ancienne Anxanum),l’église de St François, construite en 1258 en styleroman-bourguignon <strong>et</strong> transformée en style baroquevers la moitié du dix-huitième siècle conserve l<strong>et</strong>émoignage du plus ancien Miracolo Eucaristico dumonde catholique. Vers l’an 700, dans l’église de SanLegonzio, un moine basilien manifesta des doutes quantà la présence réelle du Christ dans l’eucharistie. Durantla messe cependant, l’hostie <strong>et</strong> le vin consacrés s<strong>et</strong>ransformèrent réellement en chair <strong>et</strong> en sang.Conservées d’abord par des Basiliens, puis par desBénédictins <strong>et</strong> enfin par des Frères Conventuels Mineurs,les deux reliques sont aujourd’hui conservées l’une dansun ostensoir d’école napolitaine (1713) <strong>et</strong> l’autre dans uncalice de cristal. Aujourd’hui comme dans le passé lesreliques contiennent cinq gouttes de sang coagulé <strong>et</strong> unemince membrane de chair résultant de latransformation de l’hostie. Les examens histologiqueseffectués en 1971 <strong>et</strong> en 1981 à l’hôpital d’Arezzo ontdémontré qu’il s’agit de sang <strong>et</strong> de tissu cardiaquehumain qui n’on jamais été traités pour être conservés.Le sanctuaire du Miracolo Eucaristico voit défiler desdizaines de milliers de fidèles tous les ans.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


San Camillo De Lellis, né à Bucchianico, est l’obj<strong>et</strong> d’une grande dévotion populaire. Il consacra sa vie àassister <strong>et</strong> réconforter les malades, révolutionnant le monde de l’assistance qui leur est donnée.Fondateur de l’Ordre des Camilliens, San Camillo est avec San Giovanni di Dio (saint Jean de Dieu) lepatron universel des malades <strong>et</strong> des hôpitaux. Les Talami (Tableaux Vivants) qui représentent des scènesbibliques en l’honneur de la Madonna Nera ou del Rifugio sont donnés à Orsogna le mardi de Pâque <strong>et</strong>le 15 août. Dans c<strong>et</strong>te ville se trouve également le Couvent de la S.S. Annunziata qui remonte à 1148.L’église de San Francesco à Lanciano conserve le premier Miracle Eucharistique de l’histoire de lachrétienté, qui s’est manifesté au VIIIe siècle. Le parcours archéologique souterrain qui relie le Ponte diDiocleziano – sur lequel s’appuie la Cathédrale dédiée à la Madone du Pont – à l’ensemble de SanLegonziano <strong>et</strong> à l’église de San Francesco est également très beau. A signaler le Museo Diocesano quiconserve d’importants témoignages d’art sacré. A Casalbordino le Santuario della Madonna dei Miracolidont les origines sont liées à la miraculeuse apparition de la Vierge le jour de la Pentecôte en 1576,accueille chaque année des milliers de pèlerins provenant de tout le pays.Vasto a une très forte dévotion pour la Madonna Incoronata qui trouve son origine dans un épisodemiraculeux survenu en 1738. Une relique précieuse est conservée dans l’église de Santa Maria Maggiore:il s’agit d’une épine de la couronne du Christ que Pie IV a donnée à Alfonso d’Avalos qui se couvre deduv<strong>et</strong> blanc le jour du Vendredi Saint. C<strong>et</strong> important patrimoine <strong>culture</strong>l <strong>et</strong> religieux bénéficie depuisquelques années, grâce à la coordination entre région, province, communes <strong>et</strong> archidiocèses desterritoires concernés, d’une promotion <strong>et</strong> d’une organisation accrues.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 35LE CHEMIN DE L’APOTRE TOMMASO (Thomas)Durant des siècles les Abruzzes ont joué un rôle historique <strong>et</strong>géographique essentiel dans les rapports entre l’Europe <strong>et</strong> laMéditerranée: en position centrale dans la péninsule, àproximité de Rome, parcours obligé entre les régions du centre<strong>et</strong> du sud, les Abruzzes ont eu un rôle fondamental dans leprocessus d’évangélisation. Les témoignages historiques dupassage des pèlerins <strong>et</strong> des croisés sur les voies romaines <strong>et</strong> surles anciens «tratturi» perm<strong>et</strong>tent de tracer le premierparcours abruzzain du réseau continental des «Cheminsd’Europe», un grand circuit touristique international sur lestraces des pèlerins à la recherche des racines historiques del’Europe moderne.Le Chemin de Thomas, né suite à la présence dans les Abruzzesdes dépouilles sacrées del’apôtre Thomasconservées depuis 1258dans la Cathédraled’Ortona, est caractérisépar la spiritualité deslieux <strong>et</strong> des personnagesque l’on rencontre lorsdu parcours <strong>et</strong> perm<strong>et</strong>de connaître la régionpar un itinéraire àparcourir en voiture maisaussi, sur certainstronçons, à pied ou àbicycl<strong>et</strong>te, comme cela seproduit depuis des sièclespour le Chemin deSantiago. Il se base sur lebesoin de comprendre lavaleur du lieu ens’arrêtant <strong>et</strong> en observant, pour reprendre ensuite le chemin.Le Chemin abruzzain traverse le paysage magnifique de larégion en croisant les plus importantes émergences de la foi <strong>et</strong>de la <strong>culture</strong>. Il est caractérisé par le thème du doute: le doutede Thomas devant la résurrection de Jésus, le doute du moinebasiliano sur la transsubstantiation eucharistique <strong>et</strong> qui voitl’hostie sacrée se transformer en chair <strong>et</strong> le vin en sang(Miracle Eucharistique de Lanciano). Le Chemin perm<strong>et</strong>également d’apprécier la profondeur de la spiritualité ascétique<strong>et</strong> contemplative de Célestin V qui trouva dans les Abruzzesl’environnement idéal à son développement, <strong>et</strong> d’être entourépar les plus grands mystères de la chrétienté, comme le VoltoSanto, image qui n’a pas été peinte par la main de l’homme, <strong>et</strong>l’apparition de la Sainte Vierge. Le Chemin perm<strong>et</strong> égalementde parcourir une voie de la dévotion appréciée en visitant lessanctuaires mariaux <strong>et</strong> les sanctuaires dédiés à San Gabrieledell’Addolorata <strong>et</strong> San Camillo de Lellis.Le Chemin de Thomas offre un voyage à la découverte duterritoire <strong>et</strong> se transforme en une expérience inoubliable où lanature, la spiritualité <strong>et</strong> la foi invitent au recueillement <strong>et</strong> à laméditation.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


Sa longue histoire a laissé en hérédité aux Abruzzes une myriadede trésors artistiques <strong>et</strong> c<strong>et</strong>te région, peut-être plus que touteautre, a su conserver ce patrimoine exceptionnel, grâce aucaractère obstiné <strong>et</strong> tenace des abruzzains, à la conformationparticulière du territoire <strong>et</strong> au long isolement dont elle a bénéficiépendant des siècles. Nombre de ces trésors sont des monuments,des églises, des palais <strong>et</strong> des sites archéologiques qui parsèment l<strong>et</strong>erritoire, les bourgs <strong>et</strong> les agglomérations plus importantes; unegrande partie est constituée par des obj<strong>et</strong>s d’art tels que tableaux,statues, bijoux, instruments d’usage quotidien, décorations, exposésà profusion dans les nombreux musées de la région. Des structuresmusées spécialisées consacrées à des aspects particuliers duterritoire tels que les aspects naturalistes, ou bien celles spécialiséesdans des types spécifiques d’artisanat, des grands personnages, desfabrications alimentaires typiques. En ce qui concerne les muséeségalement, les Abruzzes offrent l’embarras du choix.Musées d'<strong>Art</strong>Les plus classiques sont sans doute les musées d’art <strong>et</strong> enparticulier d’art sacré, qui dans la région offre un catalogued’obj<strong>et</strong>s précieux presque infini. L’offre de musées est importante<strong>et</strong> bien distribuée, avec des structures d’exposition qui ontsouvent été aménagées dans des monuments qui sont euxmêmesdes éléments d’attraction. Le plus célèbre est le MuseoNazionale d'<strong>Abruzzo</strong>, qui se trouve dans l’imposant Château duSeizième siècle appelé également Forte Spagnolo, au centre deL'Aquila. Sont importants également le Museo Capitolare d’Atri,le Museo Nazionale d’<strong>Art</strong>e Sacra della Marsica de Celano, lesMusées Civiques de Sulmona, de Penne, de Lanciano, de Vasto.Musées de la Céramique de CastelliLes musées consacrés exclusivement à la céramique e Castellisont remarquables, ils exposent des centaines de chefs-d’œuvreen majolique artistique produites dans le p<strong>et</strong>it bourg montagneuxà partir de 1500. Deux structures d’exposition se trouvent àCastelli, où l’on peut visiter le riche Museo della Ceramica quioffre des pièces extraordinaires dont le plafond original de laCona di San Donato, aménagé dans le magnifique ex couvent desFranciscains, <strong>et</strong> la Collection Internationale de Céramique d’<strong>Art</strong>Contemporaine dans les locaux de l’Istituto Statale d’<strong>Art</strong>e quioffre de nombreuses œuvres d’art en céramique moderne. AChi<strong>et</strong>i se trouve le Musée d’<strong>Art</strong> «Costantino Barbella» qui offreune collection intéressante de majoliques abruzzaines ainsi que d<strong>et</strong>ableaux <strong>et</strong> de bronzes. A Lor<strong>et</strong>o Aprutino il est possible deLe patrimoineartistique<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 37visiter la Raccolta Acerbo delle Ceramiche Storiche Abruzzesi,une collection privée extraordinaire rassemblée par le baronGiacomo Acerbe qui comprend plus de 600 obj<strong>et</strong>s historiques encéramique de Castelli. A Pescara, enfin, est exposée dans les bellespièces de Villa Urania la collection civique Collezione PaparellaTreccia-Devl<strong>et</strong>, qui rassemble de nombreuses pièces en majoliquede Castelli de grande valeur.Musées d’<strong>Art</strong> moderneToujours dans le domaine de l’art, les Abruzzes offrent denombreux musées consacrés à l’art moderne <strong>et</strong> contemporain, telsque la Pinacoteca Comunale "Vincenzo Bindi" <strong>et</strong> le Museo delloSplendore de Giulianova, la Pinacoteca "Michele e BasilioCascella" d’Ortona, le Museo della Casa Natale di GabrieleD'Annunzio à Pescara, le Museo Civico "Basilio Cascella" toujoursà Pescara, la Pinacoteca Civica “Costantino Barbella” de Chi<strong>et</strong>i.Musées archéologiquesLes musées archéologiques sont une autre qualité de l’offre demusées dans les Abruzzes; ils sont nombreux, répandus sur tout l<strong>et</strong>erritoire <strong>et</strong> incroyablement riches en obj<strong>et</strong>s extraordinaires, enparticulier italiques <strong>et</strong> romains qui proviennent des dizaines de<strong>et</strong> les Musées<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


grandes nécropoles de la région <strong>et</strong> des fouilles des nombreusescités romaines. Le plus célèbre est sans doute le MuseoArcheologico Nazionale d'<strong>Abruzzo</strong> de Chi<strong>et</strong>i. Le Guerrier deCapestrano se trouve au Museo Archeologico della Civitella.Dans le bourg de Campli on visite le riche Museo NazionaleArcheologico où sont exposés des centaines d’obj<strong>et</strong>s del’immense nécropole italique de la proche Campovalano. ACrecchio est aménagé le Museo dell'<strong>Abruzzo</strong> Bizantino ed AltoMedievale. A Teramo le Museo Civico Archeologico mérite unevisite. A Vasto enfin le Palais d’Avalos historique abrite le MuseoCivico avec une importante Section Archéologique.Musées <strong>et</strong>hnographiquesLe plus célèbre <strong>et</strong> le plus intéressant est sans aucun doute leMuseo delle Genti d'<strong>Abruzzo</strong>, qui se trouve dans le centrehistorique de Pescara, dans les grandes pièces de l’ex BagnoPenale Borbonico. Il possède également une sectionarchéologique, mais son intérêt réside dans la richesse desmatériaux exposés <strong>et</strong> dans le grand caractère didactique,qui offrent un cadre efficace <strong>et</strong> compl<strong>et</strong> de l’histoire socioéconomique<strong>et</strong> <strong>culture</strong>lle de la région des origines à nos jours.Le Museo delle Tradizioni e <strong>Art</strong>i Contadine de Picciano offre unparcours intéressant à la découverte des obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> des métiers dela civilisation rurale des Abruzzes. D’autres musées <strong>et</strong>hnographiquesspécifiques à visiter: le Centre de documentation permanente surles maisons en terre crue de Casalincontrada, le Museo CivicoDiffuso de Castel del Monte offrant cinq maisons anciennes où desenvironnements consacrés à la vie du village <strong>et</strong> au travail agricole <strong>et</strong>pastoral ont été reconstruits, le p<strong>et</strong>it mais riche Museo delleTradizioni Popolari de Fano Adriano; le Museo della Lana deScanno, le Museo delle Tradizioni <strong>Art</strong>igiane de Tossicia.Musées naturalistesUne nature riche <strong>et</strong> protégée comme celle des Abruzzes <strong>et</strong> sonpaysage si varié <strong>et</strong> remarquable sont racontés <strong>et</strong> expliqués auxtouristes dans les nombreux musées à caractère naturaliste.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 39Nombre d’entre eux font partie de parcs <strong>et</strong> de réservesnaturelles pour lesquels ils servent également de centres d’accueil<strong>et</strong> d’information pour fournir au visiteur toutes les informationsnécessaires pour profiter pleinement des merveilles naturelles quel’on s’apprête à admirer. D’autres musées sont au contrairespécialisés sur certains thèmes <strong>et</strong> consacrés par conséquent à desaspects particuliers de la nature des Abruzzes. Les ensemblesmuséaux des trois Parcs Nationaux abruzzains en particulier sonttrès célèbres <strong>et</strong> visités: le Museo Naturalistico “Paolo Barrasso”de Caramanico Terme, le grand Museo NaturalisticoArcheologico “Maurizio Locati” de Lama dei Peligni, le MuseoNaturaliste-anthropologique de la Réserve Naturelle Zompo loSchioppo de Morino <strong>et</strong> le Museo Naturalistico “Nicola DeLeone”, centre d’accueil <strong>et</strong> d’information de l’Oasis de Penne.Musées thématiquesLes Abruzzes offrent en outre la possibilité de visiter d’autresmusées dont le type ne rentre pas dans les schémas classiques,<strong>et</strong> qui sont par conséquent curieux <strong>et</strong> surprenants. C’est le casde Chi<strong>et</strong>i avec son Museo di storia delle scienze biomediche(musée d’histoire des sciences biomédicales), ou de L’Aquilaavec son Museo di Speleologia “V. Rivera”, Civitella del Tronto<strong>et</strong> son Museo Storico delle Armi e delle Mappe della Fortezza(musée historique des armes <strong>et</strong> des plans de la forteresse),Lor<strong>et</strong>o Aprutino avec ses deux musées consacrés à l’huiled’olive, Ortona avec le Museo Musicale d'<strong>Abruzzo</strong>, <strong>et</strong> le Museodella Battaglia, qui évoque la terrible bataille de la SecondeGuerre Mondiale qui fit de la ville «la Stalingrad d’Italie» selonChurchill.A Pescina on trouve le Centro Studi “Ignazio Silone” <strong>et</strong> leMuseo Mazzarino, dédié au cardinal qui fut Premier Ministre deFrance. Sulmona abrite le curieux Museo dell’arte e dellaTecnologia Conf<strong>et</strong>tiera (Musée de l’art <strong>et</strong> de la technologie desdragées) <strong>et</strong> un beau Museo dell’Immagine. Le Museo di ScienzeNaturali e Umane di San Giuliano à l’Aquila est intéressant parla variété des obj<strong>et</strong>s exposés.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


La capacité de conserver la mémoire <strong>et</strong> les traditions du passé <strong>et</strong> lapropension à faire <strong>et</strong> savoir faire font des Abruzzes une régionoriginale <strong>et</strong> intéressante en ce qui concerne l’artisanat artistiqueégalement, qui est important <strong>et</strong> florissant <strong>et</strong> a des traditionsd’excellence même au niveau international. C’est le cas par exempledes majoliques de Castelli qui à la Renaisssance puis à la périodebaroque décorent les salles de banqu<strong>et</strong> <strong>et</strong> les salons dereprésentation des cours princières de toute l’Europe <strong>et</strong> sontaujourd’hui exposées dans les plus importants musées d’art dumonde, du British Museum à l’Ermitage; c’est le cas de la bijouterieégalement dans laquelle les ancêtres Italiques excellaient déjà,comme le démontrent les splendides accessoires funéraires de leursnécropoles <strong>et</strong> comme l’exprima le génial Nicola da Guardiagrele, quiavec Benvenuto Cellini a été le plus important artisan italien de lamétallurgie artistique.Les longs siècles d’isolement, enfermé entre ses montagnes, ont faiten outre des Abruzzes un acteur silencieux mais original d’undéveloppement expressif particulier dans le domaine des artsappliqués <strong>et</strong> populaires, donnant lieu à des formes <strong>et</strong> des modèlesdécoratifs originaux, autochtones, qui doivent peu aux traditions desterritoires voisins, mais qui se rattachent souvent à des motifsdécoratifs puisés dans son antiquité, en récupérant des formes <strong>et</strong>des décors ancestraux qui n’ont jamais été oubliés. Aujourd’huiencore l’artisanat de qualité de la région, commun à toutes sesproductions, se distingue par le fait d’être dans son ensemble veinéd’une évidente apparence d’<strong>et</strong>hnicité, d’originalité locale, aborigène.Comme pour la complexe tradition italienne, tous les matériaux <strong>et</strong>les technologies traditionnelles sont représentés par le panorama del’artisanat artistique <strong>et</strong> de qualité des Abruzzes: céramique, fer, bois,pierre, cuivre, métaux précieux, peau, tissus <strong>et</strong> fils.L’artisanat artistique<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.itABRUZZES ITALIE 41


La céramiqueL’art de la céramique est pratiqué dans les Abruzzes dès soninvention. C’est cependant à partir de la Renaissance qu’un p<strong>et</strong>itbourg pittoresque sur les pentes du Gran Sasso, Castelli, a fait lacélébrité de notre région en développant une des productions demajoliques les plus raffinées <strong>et</strong> cultivées d’Italie, donnant lieu à unesérie de genres formels <strong>et</strong> décoratifs spécifiques de ses fours <strong>et</strong>de ses artisans (comme les Pompéi) <strong>et</strong> qui sont aujourd’huiexposées dans les plus importants musées du monde. La tradition<strong>et</strong> l’art de la majolique ne s’est jamais interrompue à Castellipendant tous ces siècles: elle est aujourd’hui plus vive que jamais<strong>et</strong> transmise grace à une variété infinie de formes <strong>et</strong> dedécorations. Castelli n’a pas été le seul centre de production de lacéramique dans les Abruzzes: d’excellents produits sortaient desfours d’Anversa degli Abruzzi, Tagliacozzo, Lanciano, Bussi, Torre de’Passeri, Atri, L’Aquila, Rapino, Palena. Une bonne production estconservée aujourd’hui à Rapino, sur les pentes de la Majella, oùl’on trouve un beau musée <strong>et</strong> quelques ateliers d’artisans.L’or <strong>et</strong> l’argentA la renaissance l’art de l’orfèvrerie atteignit dans les Abruzzesdes somm<strong>et</strong>s très élevés grace à la personnalité extraordinaire deNicola da Guardiagrele <strong>et</strong> aux importants ateliers de Sulmona <strong>et</strong>de l’Aquila. L’épanouissement le plus important a été cependantcelui de la bijouterie <strong>et</strong> des bijoux populaires, qui a produit desobj<strong>et</strong>s à la richesse extraordinaire, originaux <strong>et</strong> beaux, dans unecompétition symbolique entre les ateliers de Pescocostanzo,Guardiagrele, Orsogna, Scanno, Sulmono, L’Aquila <strong>et</strong> Casoli. Lesfabrications plus typiques sont le filigrane utilisé pour fabriquerdes broches, des boucles d’oreilles, des médaillons, des pendentifs;mais aussi la feuille en repoussé en ronde-bosse servant à réaliserles vaghi (grains) de colliers importants <strong>et</strong> de colliers ras le cou.Les bijoux les plus typiques sont les orgueilleuses Sciacquajje, degrandes boucles d’oreille à demi-lune, finement ciselées <strong>et</strong>enrichies de pendants, la Presentosa, le grand mais léger médaillonsymbole d’amour, en filigrane <strong>et</strong> feuille repoussée, avec des cœursentrelacés, la cannatora, collier ras du cou aux vaghi (grains) enfiligrane ou en feuille repoussée en ronde bosse. L’orfèvrerie estaujourd’hui la forme d’artisanat artistique la plus florissante <strong>et</strong>répandue sur le territoire, <strong>et</strong> offre des productions excellentes à:Pescocostanzo, Scanno, Guardiagrele, Orsogna, Castel di Sangro,L’Aquila, Sulmona, Pescara <strong>et</strong> Francavilla.Cuivre <strong>et</strong> fer forgéLe travail du fer <strong>et</strong> du cuivre forgés est dans les Abruzzes un<strong>et</strong>radition ancienne <strong>et</strong> pratiquée dans toute la région de façonhomogène. Le fer forgé sert à fabriquer: têtes de lit, lampadaires,balustrades, portails, grilles, enseignes, chen<strong>et</strong>s <strong>et</strong> d’autresustensiles servant à l’arrangement du foyer, des cadres <strong>et</strong> desglaces, des chandeliers <strong>et</strong> des obj<strong>et</strong>s de décoration. Le cuivreforgé sert à fabriquer avant tout des casseroles <strong>et</strong> des poêles, deslouches <strong>et</strong> des chaudrons, mais surtout les classiques conche queles femmes utilisaient autrefois pour prendre l’eau à la fontaine <strong>et</strong>qu’elles transportaient en les tenant en équilibre sur la tête.Guardiagrele est la capitale de l’artisanat du cuivre <strong>et</strong> du ferforgés. C’est une p<strong>et</strong>ite ville médiévale aux pieds de la Majella.Des productions de grande tradition <strong>et</strong> qualité proviennentégalement de Pescocostanzo, Lanciano, Ortona, Vasto, Tossicìa,Scanno.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 43La pierreLe calcaire blanc de la Majella est connu pour les tons chauds quela patine du temps lui donne, son rôle de protagoniste est absoludans bon nombre de belles <strong>et</strong> anciennes architectures desAbruzzes. Aujourd’hui comme il y a mille ans les carriers <strong>et</strong> lestailleurs de pierre ont encore un rôle important dans l’économiede certaines localités se trouvant aux pieds de la « montagnemère » des Abruzzes, <strong>et</strong> en particulier à L<strong>et</strong>tomanoppello,Pr<strong>et</strong>oro, Pennapiedimonte <strong>et</strong> Pacentro. Plus tendre <strong>et</strong> plus facile àtravailler, le grès des Monts de la Laga a permis également ledéveloppement d’un artisanat intéressant qui produit descheminées, des montants <strong>et</strong> intrados, des chapiteaux, descarrelages <strong>et</strong> des pavés, ainsi que des éléments <strong>et</strong> des obj<strong>et</strong>s dedécoration.Les tissusLa laine, depuis toujours disponible en abondance dans lesAbruzzes, a permis au tissage d’avoir un rôle important dansl’économie artisanale de la région. Les tarante, les couvertures enlaine très colorées fabriquées à Taranta Peligna sont célèbres danstoute l’Italie <strong>et</strong> sont encore aujourd’hui réalisées selon d’anciensdessins. Parmi les produits les plus répandus <strong>et</strong> connus del’artisanat textile on trouve les très élégantes dentelles auxfuseaux de Pescocostanzo <strong>et</strong> de Scanno qui sont encoreproduites à l’Aquila, à Bucchianico, à Canzano.Les instruments de musiqueOutre certains luthiers qui travaillent encore dans la région, l’undes instruments traditionnels le plus connu est sans doutel’accordéon (au nom dialectal de ‘ddu ‘bbotte, littéralement “deuxcoups”, pour indiquer le continuel mouvement de va <strong>et</strong> vient quel’on exerce sur le souffl<strong>et</strong> pour y jouer), le p<strong>et</strong>it accordéonfabriqué en particulier dans la zone de Teramo <strong>et</strong> qui estlargement utilisé pour égayer toutes les fêtes populaires de larégion.Le boisLa richesse en matières premières offerte par l’immensité desbois de la région a permis le développement d’une important<strong>et</strong>radition du travail du bois: pétrins, coffres, chaises, tables,chiffonniers, mais aussi mortiers <strong>et</strong> assi<strong>et</strong>tes, louches <strong>et</strong> cuillers,grandes fourch<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> rouleaux à pâtisserie, ainsi que la trèscélèbre chitarra utilisée pour couper en spagh<strong>et</strong>ti la pâte faitemaison, sont encore communs dans de nombreuses maisons,souvent décorés de dessins <strong>et</strong> de motifs tirés du lointain passé <strong>et</strong>de la tradition des bergers. Pr<strong>et</strong>oro ed Arischia sont deux localitésoù c<strong>et</strong> art est encore vivant aujourd’hui, mais l’artisanat typiqueen bois se r<strong>et</strong>rouve un peu dans tous les bourgs abruzzains demontagne.Peau <strong>et</strong> cuirTerre d’élevage dès l’aube de l’histoire, la région des Abruzzesconserve naturellement un important artisanat dans ce secteurégalement.Des mains expertes des maîtres la matière première s<strong>et</strong>ransforme en sacs, ceintures <strong>et</strong> portefeuilles, qui sont fabriquésdans de nombreuses agglomérations de la région.La tradition de la sellerie de l’Aquila est caractéristique, ses sellierssont les fournisseurs réguliers de la famille régnante anglaise.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


Le folklore<strong>et</strong> les traditionsLa caractéristique abruzzaine de terre qui sait sauvegarder, habitée pardes populations qui n’oublient pas, qui sont attachées à leurs traditions«au-delà même de toute utilité pratique» comme le remarquamagistralement Ignazio Silone, se note dans les manifestations de sonfolklore qui mélange sans cesse des éléments rituels des formes dereligiosité pré-chrétienne les plus ancestrales avec la plus sincèredévotion chrétienne. C<strong>et</strong>te tendance du christianisme abruzzain ausyncrétisme total est non seulement caractéristique du sentimentpopulaire général, mais particulier à ces terres qui pendant desmillénaires ont vécu la subordination à un élément très fort, la Nature;élément qui a vite fini par être considéré par la majorité des abruzzainscomme la plus évidente <strong>et</strong> la plus quotidienne manifestation de Dieu.L’histoire plurimillénaire des Abruzzes <strong>et</strong> la variété extraordinaire de sonterritoire ont fait en sorte qu’au cours des siècles les usages <strong>et</strong> lestraditions se sont élaborés, se sont ajoutés, se sont enrichis d’élémentsexternes, en se différentiant d’un lieu à l’autre <strong>et</strong> en donnant vie à desrites absolument originaux <strong>et</strong> suggestifs. Rites qui – nés dans la nuit des<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 45LES FARCHIE DE FARA FILIORUM PETRIFara Filiorum P<strong>et</strong>ri, centre historique d’origine lombardedont de nombreux édifices antiques sont encore intacts doitsa renommée à la fête traditionnelle des farchie qui sedéroule en janvier le jour de l’anniversaire de St AntoineAbbé dont le <strong>culte</strong> est très répandu dans les pays abruzzainscar il est lié à la bonne santé des animaux.Les habitants de Fara fêtent donc St Antoine en allumant lesfarchie, d’énormes colonnes de cannes qui ont plus d’unmètre <strong>et</strong> demi de circonférence <strong>et</strong> quelquefois plus de dixmètres de hauteur. Leur nom a pour origine la parole arabeafaca, c’est-à-dire torches. L’utilisation du feu en tantqu’élément symbolique dans les rites liés au <strong>culte</strong> de StAntoine Abbé est commun dans toute la zone de laMéditerranée, les farchie de Fara se distinguent toutefois parles constructions imposantes, par la grande participation dela population qui accourt pour assister à la manifestation <strong>et</strong>par leur nombre, correspondant à celui des douze quartiersdu village.C<strong>et</strong>te tradition prend racine dans les rituels agricoles préchrétiens <strong>et</strong> probablement dans le <strong>culte</strong> du feu sacré, rite depurification <strong>et</strong> de renaissance, célébré par les populationsrurales des Abruzzes de l’antiquité, qui s’est enrichi d’unévénement historique dont la tradition populaire s’estappropriée. Tout a eu lieu entre 1798 <strong>et</strong> 1799 : les arméesfrançaises, arrivées en Italie dans le sillage de la Révolution,avancent à grands pas dans la péninsule. Vers le mois dedécembre 1798 elles sont aux portes des Abruzzes, <strong>et</strong> plusprécisément dans le territoire de Civitella del Tronto(Teramo). Les troupes françaises ne craignent pas l’arméebourbonienne qui tente de résister <strong>et</strong> sans grande difficultéavancent vers le sud. Elles entrent à Chi<strong>et</strong>i à la veille de Noël.L’arrière-pays de la province de Chi<strong>et</strong>i organise unerésistance qui se terminera par le massacre de Guardiagrele,sur la route duquel se trouve Fara Filiorum P<strong>et</strong>ri <strong>et</strong> où leshabitants attendent, barricadés dans leurs maisons, l’invasiondes ennemis. Le soir du 16 janvier 1799 se produit le miracle: la forêt qui encercle le pays de Fara, alors fief des princesColonna, prend feu, <strong>et</strong> les plantes qui brûlent au coucher dusoleil ressemblent à d’énormes guerriers. Voyant cespectacle, les Français préfèrent éviter le village <strong>et</strong> se dirigervers d’autres centres alors que les habitants de Faraattribuent ce prodige à l’intercession de St Antoine Abbé.Ce moment fut ensuite symboliquement recréé tous les 16janvier par les habitants des douze quartiers par l’incendiedes farchie. Quelques jours avant la fête chaque quartiercommence à construire sa farchia. La tradition veut que lescannes soient volées, c’est pourquoi dès les premiers jours dejanvier les jeunes du pays se procurent la matière premièredans les campagnes environnantes de Pr<strong>et</strong>oro, deRoccamontepiano, de Casacanditella, de San Martino sullaMarrucina, de Bucchianico alors que d’autres se chargent deleur garde. Durant les froides soirées de janvier on ser<strong>et</strong>rouve pour construire les géants. Au début de l’après-mididu 16 janvier, les quartiers commencent à transporter lesfarchie devant la p<strong>et</strong>ite église dédiée à St Antoine.Elles étaient auparavant transportées sur des chariots alorsque l’on utilise aujourd’hui des tracteurs, mais l’atmosphèrede fête est toujours la même, en grade de captiver p<strong>et</strong>its <strong>et</strong>grands. De nombreux joueurs d’accordéon qui chantent lesoraisons de St Antoine accompagnent la phase préparatoirede la fête. Les farchie sont élevées à l’aide de câbles <strong>et</strong> l’on ydonne le feu alors qu’explosent les pétards qui y ont étéinsérés. Lorsque le soir tombe, les tours de cannes alluméesoffrent un spectacle inoubliable.La soirée se déroule entre les chants, les bals <strong>et</strong> les momentsde joie, durant lesquels on déguste du vin <strong>et</strong> des biscuits.Lorsque le feu a consumé presque toutes les cannes, la fêtecontinue dans chaque quartier, où les habitants seregroupent autour des restes de leur farchia <strong>et</strong> en récoltentles tisons éteints pour les conserver en tant que reliques.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


temps, en particulier lorsque s’accomplit l’extraordinaire révolution<strong>culture</strong>lle de la naissance de l’agri<strong>culture</strong>, <strong>et</strong> donc le développement duformidable corpus cultuel lié à la fertilité de la terre (mère) <strong>et</strong> àl’écoulement régulier des saisons – ont convergé naturellement vers lecadre cultuel du Christianisme en associant aux pratiques liturgiques <strong>et</strong> àses commémorations sacrées les éléments symboliques les plus forts <strong>et</strong>celles auxquelles on ne pouvait renoncer de c<strong>et</strong>te tradition plusancienne. Prennent alors vie les feux sacrés de l’hiver, qui entredécembre <strong>et</strong> janvier accompagnent les principales commémorationsreligieuses, <strong>et</strong> qui évoquent les anciens rites du solstice augurant le r<strong>et</strong>ourdu soleil <strong>et</strong> de la belle saison; les symboles de fertilité qui accompagnentles rites de Pâques, lors de la prériode de «renaissance» de la terre <strong>et</strong>de ses cycles agricoles: des gâteaux symboliques comme la pupa diPasqua (une pizza sucrée de forme féminine avec un œuf dans leventre!), le serpent <strong>et</strong> les oiseaux (cannolo farcis, symboles phalliquesévidents aussi bien par leur forme que par leur nom), les pani diSant’Agata (en forme de mamelles!), la pizza dolce di Pasqua (un painrituel farci de fruits secs <strong>et</strong> de graines qui symbolise l’aliment qui porte<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


ABRUZZES ITALIE 47en son sein la capacité de se reproduire); voici les <strong>culte</strong>s lustraux <strong>et</strong>souterrains des eaux <strong>et</strong> des roches, typiquement régénérateurs,conservés dans les innombrables ermitages <strong>et</strong> sanctuaires dédiés à SanMichele Arcangelo (héritier direct de l’Hercule pré-chrétien vénérédans les mêmes lieux); voici les serpents, souvenirs des <strong>culte</strong>sophidiens des Marsi (“dominateurs des serpents”, “immunisés contrele venin” selon les anciens Romains), réapparaître emmêlés sur lastatue de San Domenico à Cocullo le jour de sa procession; voici lerite agricole ancestral de la génuflexion du bœuf (qui rappelle laconquête de sa domestication) lors de la fête rurale de San Zopito àLor<strong>et</strong>o Aprutino. Durant toute l’année, les évènements liés au folklorele plus originaire, surprenant, émotionnant <strong>et</strong> merveilleusement simple<strong>et</strong> essentiel par les pulsions fondamentales qu’il exprime sontinnombrables; nombre d’entre eux sont vraiment spectaculaires,comme les serpari di San Domenico à Cocullo, les farchie de FaraFiliorum P<strong>et</strong>ri, il lupo de Pr<strong>et</strong>oro, le bue di San Zopito de Lor<strong>et</strong>oAprutino, la Perdonanza Celestiniana de l’Aquila, la Madonna che scappain piazza de Sulmona.<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


LES BUREAUX D’INFORMATION TOURISTIQUE DANS LES ABRUZZESLOCALITÈ TÉLÉPHONE EMAILLOCALITÈ TÉLÉPHONE EMAILALBA ADRIATICA (TE) 0861.712426-711871 iat.albaadriatica@abruzzoturismo.it PESCARA CENTRO 085.4225462 iat.pescaracentro@abruzzoturismo.itALBA FUCENS (AQ) 0863.449642 iat.albafucens@abruzzoturismo.it PESCARA AEROPORTO 085.4322120 iat.aeroporto@abruzzoturismo.itCARAMANICO TERME (PE) 085.922202-9290209 iat.caramanico@abruzzoturismo.it PESCASSEROLI (AQ) 0863.910461-910097 presidio.pescasseroli@abruzzoturismo.itCHIETI 0871.63640 presidio.chi<strong>et</strong>i@abruzzoturismo.it PESCOCOSTANZO (AQ) 0864.641440 iat.pescocostanzo@abruzzoturismo.itFRANCAVILLA AL MARE (CH) 085.817169-816649 iat.francavilla@abruzzoturismo.it PINETO (TE) 085.9491745-9491341 iat.pin<strong>et</strong>o@abruzzoturismo.itGIULIANOVA (TE) 085.8003013 iat.giulianova@abruzzoturismo.it RIVISONDOLI (AQ) 0864.69351 iat.rivisondoli@abruzzoturismo.itLANCIANO (CH) 0872.717810 iat.lanciano@abruzzoturismo.it ROCCAMORICE (PE) 085.8572614 iat.roccamorice@abruzzoturismo.itL’AQUILA 0862.410808-410340 presidio.aquila@abruzzoturismo.it ROCCARASO (AQ) 0864.62210 iat.roccaraso@abruzzoturismo.itL’AQUILA 0862.22306 iat.aquila@abruzzoturismo.itROSETO DEGLI ABRUZZI (TE) 085.8991157 iat.ros<strong>et</strong>o@abruzzoturismo.itLORETO APRUTINO 085.8290213 iat.lor<strong>et</strong>oaprutino@abruzzoturismo.it SAN SALVO (CH) 0873.345550 iat.sansalvo@abruzzoturismo.itMARTINSICURO (TE) 0861.762336 iat.martinsicuro@abruzzoturismo.it SCANNO (AQ) 0864.74317 iat.scanno@abruzzoturismo.itMEDIO VASTESE (CH) 0873.944072 iat.gissi@abruzzoturismo.itSILVI MARINA (TE) 085.930343 iat.silvi@abruzzoturismo.itMONTESILVANO (PE) 085.4458859 iat.montesilvano@abruzzoturismo.it SULMONA (AQ) 0864.53276 iat.sulmona@abruzzoturismo.itNAVELLI (AQ) 0862.959158 iat.navelli@abruzzoturismo.itTAGLIACOZZO (AQ) 0863.610318 iat.tagliacozzo@abruzzoturismo.itORTONA (CH) 085.9063841 iat.ortona@abruzzoturismo.itTERAMO 0861.244222 presidio.teramo@abruzzoturismo.itOVINDOLI (AQ) 0863.706079 iat.ovindoli@abruzzoturismo.it TORTORETO (TE) 0861.787726 iat.tortor<strong>et</strong>o@abruzzoturismo.itPESCARA 085.4219981 presidio.pescara@abruzzoturismo.it VASTO (CH) 0873.367312 iat.vasto@abruzzoturismo.itRéalisation éditoriale <strong>et</strong> textes : CARSA spa. © Abruzzes Promotion Tourisme, 2007. Tous droits réservés.Photographies : archives Editions Carsa <strong>et</strong> archives APTR <strong>Abruzzo</strong> (A. Angelozzi, M. Anselmi, S. Ardito, V. Battista, C. Carella, G. Cocco, M. Congeduti, S. D’Ambrosio, L. D’Angelo,L. Del MOnaco, M. Di Martino, G. Di Paolo, F. Fontemaggi, A. Gandolfi, V. Giannella, P. Jammarrone, G. Lattanzi, J. Martin<strong>et</strong>, E. Micati, M. Minoliti, R. Monasterio, R. Naar, Mr. Pellegrini,Ms. Pellegrini, P. Raschiatore, S. Servili, G. Tavano, M. Vitale); archives Parco Sirente-Velino. Imprimeur: Lit. BRANDOLINI - Sambuc<strong>et</strong>o (CH)Info line+39.085.4482301<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it


A b r u z z o P r o m o z i o n e T u r i s m oC o r s o V i t t o r i o E m a n u e l e I I , 3 0 1 6 5 1 2 2 P e s c a r a I t a l yt e l . + 3 9 . 0 8 5 . 4 2 9 . 0 0 1 - f a x + 3 9 . 0 8 5 . 2 9 8 . 2 4 6e - m a i l i n f o @ a b r u z z o t u r i s m o . i tw w w . A B R U Z Z O T U R I S M O . I T<strong>Abruzzo</strong> <strong>Promozione</strong> <strong>Turismo</strong> - Corso V. Emanuele II, 301 - 65122 Pescara - Email info@abruzzoturismo.it

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!