Mars 2012 - BBC Monthey

KEYSTONEFOOTBALLLionel Messi a encorefait son show génialEn Ligue des champions, leBarça avait remporté le matchaller à Leverkusen. Hier soir, lemeilleur joueur du monde aétalé sa classe. PAGE 25SPORTSJEUDI8MARS2012 LE NOUVELLISTE22cm - pfGENÈVE - MONTHEY 62-64 Les Chablaisiens sont allés chercher au bout d’eux-mêmesla 2e place du classement. Sur le buzzer, Sean Finn a claqué le panier de la victoire. Fou!La fête continue pour le BBCMGENÈVEJÉRÉMIE MAYORAZDécidément, ce Monthey-là n’apas fini de nous surprendre. Enbien. Après une demi-finale decoupe de Suisse explosive samedidernier (91-70), les Chablaisiensse sont à nouveau offerts la têtedes Lions de Genève. Cette foisci,l’écartestmoinsflatteur,lamanièremoins séduisante, la part dechance indéniable. Mais quandmême. Alors que les hommes deLazarevic avaient la rencontrebien en mains depuis pratiquementle début, les visiteurs ontcréé la sensation en revenant detrès loin.Encore menés de quinze longueursà la 28e (51-36), ceux-ciont fini en trombe, recollant inextremisàlamarqueetinscrivantle panier du bonheur sur le buzzer.Le shoot manqué de Smithest claqué par Sean Finn sur lebuzzer. A la fois fou et inespéré.Commesil’espritdelacoupeétaitrevenu dans ce dernier quart dutonnerre. «C’est une grande victoireici.Genèven’avaitpasperduchez lui dans ce troisième tour.Après une première partie dematch compliquée, nous avonsbien réagi. C’est dans l’attitudeque nous sommes allés cueillir cesuccès», savourait Petar Aleksic,l’entraîneur des jaune et vert.Doublement bon, puisque ceuxcis’emparentdumêmecoupdeladeuxième place du classement.AunezetàlabarbedeLionsgenevoisplus voraces que samedi derniermais mal payés au final.Hold-up?Leur coach, Nebojsa Lazarevic,parlait même de hold-up. On nepeut pas lui donner entièrementtort. «JepensequemêmeMontheya été surpris de gagner. Nousavons fait toute la course en tête.Mais voilà, un match, c’est quaranteminutes. Et au lieu de prendrenos responsabilités dans lesderniers instants, nous avonsflanché», notait le «Druide» duPommier, toujours à la recherched’unpatron.Toutn’apourtantpascoulé de source pour les Chablaisiens.0-6aprèsmoinsdetroisminutesde jeu, la domination fut deEN DIRECT DU PARQUET...LES CHIFFRES1 Comme le nombre de Suisseprésent sur le terrain au coupd’envoi. Samedi dernier encoupe, il n’y avait que VladimirBuscaglia. Hier soir, le seulHelvète se nommait JérémyJaunin.6 Comme le nombre de paniersà trois points inscrits parMonthey après la pause. En huittentatives. Les Chabalaisiens ontmis le temps, mais l’adresse est(re)venue!LES MOTS«La défaite est acceptablesi on en tire les leçonsnécessaires»Gardner Louissaint et Monthey poursuivent leur marche en avant. En ce moment, rien ne leur résiste. CLERC/AVoilà ce qu’on pouvait lire dans leprospectus d’avant match. Unephrase signée Imad Fattal, leprésident des Lions. Messagereçu… à moitié.LE PUBLICOn le sait, les matches ensemaine ne font pas recette. Hiersoir au Pommier, 300 spectateurstout au plus. Donc une bonnepoignée de Montheysans. Quiont vibré à l’improbable retourdes leurs.LE GESTEPetar Aleksic qui donne une«tapette» sur la fesse de l’arbitreValentin Wirz, c’est ce qu’on a puvoir peu avant le quart d’heurede jeu. Une manière originale,courte durée. Lent au démarrage,Genève accéléra et inversa rapidementle cours des événements.Pas question de se laisser à nouveaumarcherdessus.Ala7e,c’estlui qui prit le commandementdes opérations. 15-2 pour finir lepremier quart, le ton est donné,Monthey dans ses petits souliers.Encore plus vrai dans ledeuxième «dix». Les visiteurs revinrentgrâce à Parker et Smith,avant de perdre une nouvelle foisles pédales face à la défense agressiveproposée par les hommes deLazarevic. Les dernières minutesjusqu’à la pause appartiendrontd’ailleurs totalement aux Lions età un certain Touré, véritable pieuvresdessurfacesavecsesbrastentaculaires(14 points dans ledeuxième «dix»). 33-22 justeavant le thé, la barre psychologiquedes dix points est franchie.«Nous avons réalisé une grossedeuxième période. C’est juste incroyablede revenir comme ça etde l’emporter sur cette claquettede Finn», résumait Martin Mihajlovic,en français s’il vous plaît.mais sympathique de marquerson mécontentement. Hier soir,les hommes en gris furentsouvent trop pointilleux.LE PROGRAMMELes jaune et vert n’en finissentplus d’enchaîner les grosmatches. Après les deux duelscontre Genève, en coupe etchampionnat, place à Vacallo,Fribourg et Lugano. La fin de cetroisième tour sera chaude. Etdécisive dans l’optique du top 3.«On est deuxièmes, mais toutreste ouvert. Je ne crie pasvictoire trop vite», glisse PetarAleksic. Le BBCM est en tout casbien placé pour finir au minimumtroisième. JMFinal haletantOui, Monthey est monté en régime.En douceur toutefois. Carle troisième quart fut encore genevois,malgré la réduction del’écart. 49-34 à la 28e, puis 57-52cinq minutes plus tard, la physionomiechangea dans le dernier«dix». Monthey retrouva sonadresse, sa vista, tandis que Genèvese mit à balbutier.62-62 à la 38e, Smith rate à distance,Parker marche, mais le ballonrevientauxvisiteurssuiteàuntir mal ajusté de Barnette. 38 secondesencore et Smith provoquela faute. Remise en jeu et plus que18 secondes à jouer. Smith, toujourslui, tue le temps et tente letir de la victoire. Raté. Sauf pourFinn... Et la fête continue. LNAMLions de Genève - Monthey ........62-64Boncourt-FribourgOlympic ........72-83StarwingsBâle-Nyon .............80-71Vacallo-SAMMassagno ..........84-64Classement1. Lugano 20 18 2 310 362. Monthey 20 15 5 180 303. Genève 21 15 6 206 304. FR Olympic 20 14 6 135 285. Vacallo 20 11 9 131 206. Starw. Bâle 21 8 13 -145 167. Boncourt 21 6 15 -194 128. Massagno 20 3 17 -270 69. Nyon 21 2 19 -353 4PLAN FIXE62 LIONS DE GENÈVE (33)64 BBC MONTHEY (23)Pommier, 300 spectateurs, arbitrage de MM.Clivaz, Novakovic et Wirz.Genève: Jaunin (7), Barnette (11), Bing (4),Toure (23), puis: Aw (11), Maruotto (0), Jukes(0), Steinmann (0). Entraîneur: Nebojsa Lazarevic.Monthey: Parker (12), Smith (18), Boylan (9),Mihajlovic (8), Finn (8), puis: G. Louissaint (7),Dubas (2), Lukic (0). Entraîneur: Petar AleksicNotes: 16 fautes contre Genève, 20 contreMonthey. Technique à Parker (17e). Genèvesans Buscaglia (blessé), Monthey privé deSteeve Louissaint et Pottier (blessés). Touré etAw sont désignés meilleurs joueurs dumatch.Au tableau: 5e 5-9, 10e 17-11, 15e 21-22, 20e33-23, 25e 41-28, 30e 53-42, 35e 60-55, 40e62-64.Par quart: 1er 17-11, 2e 16-12, 3e 20-19, 4e9-22.OVRONNAZ-MARTIGNY - PULLY 65-73Les Octoduriennesretombent dans leurs traversOvronnaz-Martigny n’est pasparvenu à enchaîner une troisièmevictoire consécutive.Après Uni Bâle et Lucerne, labonne série a pris fin hier soir àla salle du Midi. Pully, emmenépar une irrésistible Diodio Diouf(33 points), a coupé net l’élandes Bas-Valaisannes. A deuxjournées de la fin de cette phaseintermédiaire, celles-ci ont réaliséune mauvaise opérationcomptable, puisqu’elles se retrouventderrière leur adversairedu jour. «On sait ce qu’ilnous reste à accomplir, glisseLaurent Plassard, l’entraîneurdes Martigneraines. Nous devonsgagner dimanche cheznous contre Lucerne. Sans quoinotre participation aux play-offsrisque fort de passer à latrappe.»Hier, les Octoduriennes n’ontpas connu de véritable passage àvide. Elles ont surtout souffert àla distribution et sur le plan défensif.Encaisser 73 points à lamaison, c’est trop. «Nous sommesretombés dans nos travers.Nous n’avons pas respecté nosplans de jeu. Sans compter uneperte de lucidité dans les momentsimportants.» A 56-56dans le troisième quart, Martignya notamment gâché bêtementquatre ballons. Des petitsdétails qui font la différence aufinal. La dernière chance, c’estdonc pour dimanche. JMPLAN FIXE65 OVRONNAZ-MARTIGNY (32)73 ESPÉRANCE PULLY (37)Martigny: Guex (7), Perraudin (4), Szakacs(28), Meylan (0), Griffith-Studer (23), Ambrosio(0), Darbellay (0). Entraîneur: LaurentPlassard.Pully: Diouf (33), Zali (10), Monteiro (0), Gavin(5), Brown (19), Horacsek (0), Detraz (0), Anex(0) Budowski (4), Michaux (0). Entraîneur:Jean Fernandez.Au tableau: 10e 12-17, 20e 32-37, 30e 48-53,40e 65-73.Par quart: 1er12-17,2e20-20,3e16-16,4e17-20.LNAFPhase intermédiaire - Places 7-9MercrediOvronnaz-Martigny - Pully 65-73Classement7. .Pully 2 1 1 - 7 108. Ovronnaz-Mart. 2 1 1 +14 89.Lucerne 2 1 1 -15 8TENNIS Masters 1000 d’Indian Wells.Federer a décidé de ne pasfaire son âge...Roger Federer, qui reste surdes succès à Rotterdam et Dubaï,retrouve cette semaine IndianWells (EU, un terrain dechasse où il a excellé au tempsde sa splendeur. L’occasion pourlui de continuer de montrer quela trentaine lui va bien.«Gagner un tournoi en plein air,c’est de bon augure avant IndianWells et Miami», a estimé le No 3mondial à Dubaï, où il n’a pasperdu un set et s’est révélé impérialsur les point importantsdans un tournoi où quatre descinq meilleurs mondiauxétaient présents.Indian Wells, qui débute aujourd’hui,est le premier desneuf Masters 1000 du circuitATP, avec un million de dollarsau vainqueur.Depuis ses 30 ans en août, Federera décidé de ne pas faireson âge: il a joué dix tournoisATP, en a remporté cinq (Bâle,Paris-Bercy, Masters, Rotterdam,Dubaï), avec deux demi-finalesde Grand Chelem à la clé(US Open, Australie), et n’a perduque quatre matches (un en2012) sur le circuit.A l’exception d’un épisode àoublier en Coupe Davis face auxEtats-Unis le mois dernier, toutbaigne pour le Bâlois, qui n’aplus été No 1 mondial depuismai 2010 mais reste toujoursaussi dangereux sur le court etpopulaire en dehors: il est le seuljoueur ATP à compter 10 millionsde fans sur sa page Facebook.D’un désert à un autre, Federerarrive sur des courts où il atriomphé trois fois d’affilée(2004-2006) mais où il n’a plusatteint la finale depuis.Quart de tableau difficile«J’ai fait une très bonne fin desaison (2011) et un super début desaison (2012), j’espère que ça vacontinuer, mais il y a pas mal degars qui vont jouer de manière exceptionnelleaussi», commente-til.Sur la route théorique d’unecollision avec Rafael Nadal endemi-finale, il a hérité du quartde tableau le plus difficile, avecle Canadien Milos Raonic au 3etour et l’Espagnol David Ferrer(No 5) en quart de finale.Le No 1 mondial Novak Djokovic,tenant du titre, revient avecl’ambition de prouver que sa défaiteen demi-finale à Dubaï faceà Andy Murray n’est qu’un accident:ça tombe bien, l’Ecossais(No 4) se trouve sur sa routethéorique de la finale. «Je mesens bien physiquement et mentalement.Ce n’est que le début de lasaison», a relativisé le Serbeaprès son unique défaite 2012.L’Espagnol Rafael Nadal (No2), invisible sur les courts depuisl’Open d’Australie, et surtoutMurray, dont l’association avecIvan Lendl a déjà porté de beauxfruits, complètent la brochettehabituelle des favoris. SI