bioproduits - Préfecture de la Région Bourgogne et de la Côte-d'Or
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6<br />
Un bioproduit<br />
est-il forcément<br />
plus cher ?<br />
L’o<strong>de</strong>ur reflète-elle<br />
l’efficacité<br />
d’un produit ?<br />
Un bioproduit<br />
est-il un produit « bio » ?<br />
Un bioproduit<br />
est-il un éco-produit ?<br />
Sortir <strong>de</strong>s<br />
idées reçues !<br />
C’est vrai en général, mais le renchérissement du pétrole brut<br />
tend à réduire l’écart avec les produits d’origine fossile. Par<br />
ailleurs, ceci est à nuancer avec <strong>la</strong> plurifonctionnalité apportée<br />
par le végétal (<strong>la</strong>vant <strong>et</strong> doux…), <strong>la</strong> fréquence ou <strong>la</strong> dose<br />
d’utilisation réduite qui peuvent compenser ce surcoût. Les<br />
<strong>bioproduits</strong> encore peu répandus sont majoritairement fabriqués<br />
à p<strong>et</strong>ite échelle. Les frais <strong>de</strong> fabrication, d’embal<strong>la</strong>ges <strong>et</strong><br />
<strong>de</strong> logistique ne bénéficient donc pas toujours pour le<br />
moment <strong>de</strong>s économies d’échelle <strong>de</strong>s produits à <strong>la</strong>rge diffusion.<br />
L’o<strong>de</strong>ur est un facteur déterminant pour l’utilisateur. Un produit<br />
<strong>de</strong> n<strong>et</strong>toyage doit sentir bon pour paraître efficace, <strong>de</strong> même<br />
qu’un solvant sans o<strong>de</strong>ur parait inoffensif… Or les o<strong>de</strong>urs <strong>et</strong> parfums<br />
ne contribuent ni à l'efficacité, ni à <strong>la</strong> non toxicité d'un produit.<br />
Au contraire, l’ajout <strong>de</strong> parfums a <strong>de</strong>s répercussions sur<br />
l’homme <strong>et</strong> l’environnement. Ils sont soupçonnés d’être à l’origine<br />
d'irritations cutanées <strong>et</strong> d'allergies. Il y a donc une réelle<br />
information / formation <strong>de</strong> l’utilisateur à réaliser.<br />
Pour qu’un bioproduit obtienne l’appel<strong>la</strong>tion « bio », il doit être<br />
issus <strong>de</strong> végétal cultivé dans le respect du cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong><br />
l’agriculture biologique.<br />
Pour qu’un bioproduit soit un éco-produit, il doit présenter <strong>de</strong>s<br />
impacts environnementaux réduits tout au long <strong>de</strong> son cycle <strong>de</strong><br />
vie tout en conservant sa qualité d’usage. Ces performances<br />
peuvent être garanties notamment si le produit répond aux exigences<br />
d’éco<strong>la</strong>bels officiels ou équivalents.<br />
Pour les <strong>bioproduits</strong>, encore peu répandus, le surcoût engendré<br />
par une éco<strong>la</strong>bellisation est important. Un produit sans signe <strong>de</strong><br />
reconnaissance environnementale peut répondre aux spécifications<br />
d’un éco<strong>la</strong>bel, il appartient dans ce cas au fournisseur d’en<br />
apporter <strong>la</strong> preuve. Il faut noter qu’il n’existe pas encore d’éco<strong>la</strong>bel<br />
officiel pour tous les <strong>bioproduits</strong>.