DENIS SEZNECDenis Seznec est l'auteur <strong>de</strong> Nous,les Seznec et <strong>de</strong> Seznec, le bagne,tous <strong>de</strong>ux publiés aux ÉditionsRobert Laffont.> L'affaire Seznec en photos : <strong>de</strong>sassises au bagne Documentséditions R. Laffont, 2010Guillaume Seznec a été condamné auxtravaux forcés à perpétuité le 4 novembre1924 pour un crime sans cadavre, sanspreuve, sans témoin et sans aveu. En1927, malgré les doutes écrasantsexprimés sur sa culpabilité, le soutienmassif <strong>de</strong> la presse et <strong>de</strong> l'opinionpublique, il est déporté en Guyane. Il ypassera vingt ans. Aujourd'hui, aux yeux<strong>de</strong>s Français, son nom est <strong>de</strong>venu lesymbole <strong>de</strong> l'erreur jud<strong>ici</strong>aire. Il estégalement associé à l'enfer <strong>du</strong> bagne.Luttant <strong>de</strong>puis quarante ans pour laréhabilitation <strong>de</strong> son grand-père, DenisSeznec a récolté au cours <strong>de</strong> sa contreenquête,en France comme en Guyane,une iconographie exceptionnelle. Cesphotos, dont la plupart sont inédites, sontassemblées <strong>ici</strong> pour la première fois. Lesreportages effectués par la presse <strong>du</strong>rantles premiers temps <strong>de</strong> l'Affaire Seznecmontrent la police et la justice en actiondans ce qui fut le plus important procès <strong>de</strong>l'entre-<strong>de</strong>ux-guerres. Les photographiesprises au bagne sont rarissimes, car nuldocument ne <strong>de</strong>vait en sortir. Celles,nombreuses, publiées dans cet albumtémoignent avec une force parfoisinsupportable <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>sforçats.Ce <strong>livre</strong> raconte la vie d'un homme broyépar une justice aveugle et retrace l'une<strong>de</strong>s plus extraordinaires affairescriminelles <strong>du</strong> XXe siècle. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ladimension indivi<strong>du</strong>elle <strong>de</strong> l'Affaire Seznec,il constitue aussi un réquisitoire accablantcontre le bagne, cette barbarie organiséeque l'État aura vainement tenté <strong>de</strong> cacheret qui restera une tache indélébile dans lamémoire <strong>du</strong> pays <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> l'homme.
François ALQUIERà lire > Les chroniques <strong>de</strong> Mandoréd. Laura MareFrançois Alquier est un homme <strong>de</strong> télévision (RFO Guyane, KTO, cinematv.com),<strong>de</strong> radio (RMC, RTL, RTL2, Rire et Chansons, Nostalgie, FunRadio, RFO Guyane…), <strong>de</strong> presse écrite (Addiction, Le magazine <strong>de</strong>sespaces culturels Leclerc, Virgin, Les fiches <strong>du</strong> cinéma, France Guyane,La Semaine Guyanaise…) et <strong>de</strong> site internet musical (MusiqueMag.com). Ilest l’un <strong>de</strong>s rares journaliste-animateur multi fonctions, spécialisé dans laculture <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 25 ans. Cette activité lui permet <strong>de</strong> rencontrer <strong>de</strong>spersonnalités <strong>de</strong> la littérature, <strong>de</strong> la chanson, <strong>du</strong> cinéma et <strong>de</strong>s médias engénéral. Depuis le 1er juillet 2006, François Alquier raconte au quotidiensur son blog, Les chroniques <strong>de</strong> Mandor, ses rencontres avec lespersonnalités, <strong>de</strong> la littérature, <strong>de</strong> la chanson, <strong>du</strong> cinéma et <strong>de</strong>s médias engénéral, <strong>de</strong>s gens un peu à part…etc. un peu à part, fascinants,exaspérants, humbles, prétentieux, gentils, cassants, sarcastiques,timi<strong>de</strong>s... mais toujours sensibles. L’idée <strong>de</strong> base était <strong>de</strong> décrire lescoulisses <strong>de</strong> ses interviews. Expliquer ce qu'on ne voit pas avant, pendantet après l’entretien. François Alquier a donc inventé le personnage <strong>de</strong>Mandor, qui est un peu lui-même, en plus excessif sur bien <strong>de</strong>s points.Sous sa propre plume, il s’est métamorphosé en un journaliste un peumaladroit, poltron, un peu fan <strong>de</strong> toutes les personnalités qu'il rencontre,un peu bon vivant, un peu vantard… bref un peu « too much » (ce qu’iln’est évi<strong>de</strong>mment pas dans la vraie vie). S’il se moque <strong>de</strong> quelqu'un, c'est<strong>de</strong> lui. Jamais <strong>de</strong>s artistes. En lisant ce <strong>livre</strong> qui reprend une gran<strong>de</strong> partie<strong>de</strong> ses chroniques (bienveillantes, mais jamais consensuelles), vouscomprendrez pourquoi. Par petites touches bien dosées, il arrive aussi àFrançois Alquier <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> sa vie personnelle, <strong>de</strong> son passé (ou la petitehistoire rejoint la gran<strong>de</strong>) et <strong>de</strong> ses blessures pas tout à fait cicatrisées…manière pour lui d’expliquer le pourquoi <strong>du</strong> comment d’une vie à côtoyer «les gens qui font rêver », une vie à capter la lumière <strong>de</strong>s autres. Sont «mandorisés » où apparaissent dans cet ouvrage, notamment, DanielBalavoine, Jean-Louis Murat, Costa Gavras, CharlElie Couture, JamelDebbouze, Raphaël, Guillaume Depardieu, Jean d’Ormesson, LouisChédid, Philippe Katerine, Yannick Noah, Benjamin Biolay, Philippe Labro,Gad Elmaleh, Jérôme Attal, Yann Quéffelec, Laurent Baffie, Gotlib,Christian Jacq, Dany Boon, Arthur H, Youssou N' Dour, Juliette,Christophe, Vincent Delerm, Tatiana <strong>de</strong> Rosnay, Zazie, Jean-JacquesGoldman, Michel Jonasz, Pascal Obispo, Renaud, Nicolas Rey, Éric-Emmanuel Schmitt, Gérard <strong>de</strong> Villiers, Kad Mérad et beaucoup d’autres…