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ENTREVUES MES PLAISIRS MA MAISON - Flèche Mag

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2 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE… LESLAURENTIDES !


Ciao !N° 137 juin2013Le monde, il est beauLe monde, il est gentilÀforce de se faire inonder quotidiennement par des déclarationsspectaculaires au show de téléréalité « La CommissionCharbonneau », on en vient à se dire « ben voyons donc, onest rendus où ?»Pour savoir où on est rendus, regardons les choses autrement et portonsnotre attention ailleurs… Au bureau de <strong>Flèche</strong>, ça déborde d’enthousiasmeet de fierté car les filles ont hâte à dimanche. Elles feront la Marchede l’Espoir, un 5 kilomètres pour soutenir les personnes atteintes de scléroseen plaques et aider financièrement la recherche.Ma voisine, qui récemment s’est chamaillée solide avec un deuxièmecancer, s’en va marcher à la 10 e édition du Relais pour la vie au profit dela recherche pour le cancer.Mon chum Pierre Urquart, président de la Chambre de commerce deSaint-Sauveur, ira quant à lui faire la marche de l’espoir pour la SociétéAlzheimer des Laurentides.Mes bons amis, la famille Martine, Corinne et Robert Desmeules ainsique toute l’équipe de Remax des Sommets, ont quant à eux organisé unsouper bénéfice au profit d’Opération Enfant Soleil.Comme quoi, si on détourne quelques minutes notre regard des bouffonset malfrats et qu’on porte plus d’attention à notre entourage, on peutconstater où on est rendus : Le monde, il est beau, le monde, il est gentil…aussi !Ciao !L’intégrité, c’est de bien faire les chosesmême si personne ne nous regarde.Jean-Pierre Charland, Éditeur4 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


SAINT-SAUVEUR – OPPORTUNITÉ D'AFFAIRESSuperbe terrain avoisinant le Mont St-Sauveur, SKI IN-SKI OUT, deplus de 35 âcres avec maison centenaire répartis sur 3 zonages distinctspermettant ainsi la construction de maisons isolées, jumelées,condos ou de bénéficier du zonage pour la location à court terme.DO<strong>MA</strong>INE DE RÊVE À SAINT-SAUVEURPropriété de prestige. 237 pieds de rive sur lac navigable !Sise sur plus de 5 acres avec vue panoramique sur le lac !ST-SAUVEUR VILLAGE – PLACE DES CHEVALIERSDe style grégorien, cette somptueuse résidence est sise sur undes plus beaux emplacements de St-Sauveur. Cour arrière privéeau pied de la montagne. 5 CC, 3 foyers, bureau, quartier desmaîtres complet !GRAND LAC NOIR – NAVIGABLEAbsolument superbe ! Contemporaine. Bord de lac navigable, orientationfranc sud, secteur très tranquille, rue sans issue à 20 minutesde St-Sauveur. Quartz, travertin, porcelaine et bois exotique sont aurendez-vous. Les pièces vastes et ensoleillées. Construction neuve !3 199 000$1 520 000$1 295 000$1 295 000$GOLF BALMORAL !Imposant manoir surplombant le 12 e trou du prestigieux golf privé,Balmoral, avec vue panoramique. Érigé sur un terrain double de49 000 p.c. dans une rue sans issue ! Site des plus privés ! Propriétéminutieusement entretenue au fil des ans. À voir !SAINTE-AGATHE – LAC DES SABLESPresqu'île Nantel, 140 pi. de rive, franc sud. Baie propice à lavoile, tranquillité assurée. Quartier d'invités au rez-de-jardin, 4chambres à l'étage et bureau au rez-de-chaussée. Piscine, jacuzzi+++ À distance de marche du centre-ville. CLÉS EN <strong>MA</strong>INST-SAUVEUR – TOUTE NEUVE !Cette maison n'a rien d'ordinaire ! Haut de gamme, spacieuse,élégante, et vraiment fonctionnelle. Quartier des maîtres privé,grand terrain boisé avec plan d'eau naturel. À VOIR ABSOLU-MENT !CAP MOLSONChaleureuse propriété construite qu'avec des matériaux de haute qualité,design fonctionnel ! Au cœur du village de St-Sauveur, vue panoramiquesur les pentes de ski. Aucun voisin arrière. Quartier d'invités,cuisine de rêve et grande terrasse. Elle a VRAIMENT TOUT !949 000$895 000$895 000$795 000$SAINT-SAUVEUR – BAISSE DE PRIX DE 160 000$Absolument superbe ! Au cœur du village, plus de 5500 p.c.de raffinement ! IMPRESSIONNANT solarium chauffé, salle dejeux/billards, foyer et salle d'exercice adjacente à la piscine.SAINT-SAUVEUR – VUE PANORAMIQUEPropriété de prestige et d'architecture unique à quelques minutes desservices érigée sur plus d'une acre de terrain aménagé professionnellement.Planchers de bois/céramique radiants, plafond cathédrale,poutres, cinéma maison, quartier d'invités, piscine, garage.LANTIER – SAINTE-AGATHEHavre de paix ! 600 pieds de façade sur le lac Cardin, navigable.Domaine de plus de 3 acres. Conçue avec le plus grandsouci du détail. Son orientation sud lui apporte un maximumd'ensoleillement. À 10 minutes de Ste-Agathe ou Tremblant.MORIN-HEIGHTS – PETIT DO<strong>MA</strong>INE PRIVÉ !Morin-Heights, à 3 minutes de St-Sauveur, domaine de prèsde 1.5 acre, très privé et loin des regards, avec vue spectaculairesur les montagnes. Orientation sud, superbe propriétéaux tendances "champêtres chic" ! À QUI LA CHANCE ?785 000$775 000$749 000$695 000$MORIN-HEIGHTS – VUESuperbe plain-pied de style contemporain, concept aire ouverte,très ensoleillé. Une vraie cuisine de chef ! Chaque pièceest un pur délice ! Rez-de-jardin, piscine et garage, +++ COUPDE CŒUR ASSURÉ !PIEDMONT – MONT BELVÉDÈREPropriété impeccable ! Chaleur, lumière et confort vous y attendent!Superbe cuisine adjacente à une cuisine d'été grillagée.Grand terrain privé entouré d'arbres matures, piscine creusée...À voir absolument !ST-SAUVEUR VILLAGEChaleureux plain-pied offrant une abondante luminosité ! Sissur un très grand terrain intime à distance de marche de toutesles activités. 3 foyers, plafond cathédrale, planchers de boiset piscine creusée. Une visite saura vous charmer !LAC TIBÉRIALCharmante propriété aux abords d’un superbe lac navigable, reconnupour ses sports nautiques diversifiés. Entièrement rénovée, terrainprivé sans voisin arrière, paix et intimité vous y attendent. Sansoublier la vue spectaculaire ! Un vrai petit paradis !675 000$450 000$450 000$295 000$SAINTE-<strong>MA</strong>RGUERITE-DU-LAC-<strong>MA</strong>SSONPlus de 6 acres de nature ! Le charme d'antan au goût du jour,voilà ce que vous réserve cette superbe propriété... Rénovations2009. Près de tout. À VOIR ABSOLUMENT !MORIN-HEIGHTS – CLÉS EN <strong>MA</strong>INChaleureuse propriété ayant conservé son charme rustique,mais entièrement rénovée au goût du jour, poutres apparentes,superbe véranda et vue spectaculaire ! À VOIR !BORD DE LAC MOTORISÉ À PRIX ABORDABLE !Jolie maison avec accès direct au majestueux lac Baron (motorisé).Orientation franc sud, ensoleillement assuré et vue splendide.Plage de sable bien entretenue et quai pour 6 résidences. Secteurtrès tranquille, rue sans issue. À VOIR ABSOLUMENT !VAL-MORIN – ACCÈSMaison champêtre, sise sur près de 2 acres de terrain. Vue spectaculaire.Très privée. Pierres des champs sur les 4 côtés, accès aulac Théodore (navigable). Piscine chauffée, orientation sud, galeriegrillagée, garage et atelier +++ <strong>MA</strong>ISON COUP DE COEUR !349 000$320 000$299 000$280 000$514.730.0162 PRÉSENCE À TOUTES LES VISITES ASSURANCE RESPONSABILITÉ SERVICE GRATUIT À L’INSCRIPTION PAYÉ AUX RÉSULTATS FOR<strong>MA</strong>TION CONTINUE CONNAISSANCE DU <strong>MA</strong>RCHÉLESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin20135


L’ÉVÉNEMENT0 $ COMPTANT DISPONIBLEVITRES TEINTÉESDE SÉRIEVITRES ET MIROIRSÉLECTRIQUESDE SÉRIECAMÉRA ARRIÈREMULTIANGLESDE SÉRIENOUVELLETECHNOLOGIEEARTHDREAMS MC( QUI ALLIE PERFOR<strong>MA</strong>NCEET ÉCONOMIE D’ESSENCE)DE SÉRIEJANTES EN ALLIAGED’ALLUMINIUM DE17 POUCESDE SÉRIEMOTEUR i-VTEC MD1,8 LITRE AVEC MODEECOASSIST MCDE SÉRIESIX COUSSINSGONFLABLESDE SÉRIESYSTÈME<strong>MA</strong>INS LIBRESHANDSFREELINK MCDE SÉRIESIÈGESCHAUFFANTSDE SÉRIEACCORD LX 2013DISPONIBLECOM P TAN TCIVIC DX 2013DISPONIBLECOM P TAN TCR-V LX 2013DISPONIBLECOM P TAN TEN LOCATION 60 MOIS POUR SEULEMENT129 $**/2 SEM1640 $ COMPTANT / TRANSPORT ET PRÉPARATION INCLUSCBR250R 20123799$ TONDEUSE HRR2169PKC509$ EN LOCATION 60 MOIS POUR SEULEMENT82 $*/2 SEM995 $ COMPTANT / TRANSPORT ET PRÉPARATION INCLUSOUVERT LE SAMEDIHORS-BORD 2.3 DK2SCHC1029$ LOCATIONDE MOTOSÀ PARTIRDEPAR JOUREN LOCATION 60 MOIS POUR SEULEMENT129 $***/2 SEM1395 $ COMPTANT / TRANSPORT ET PRÉPARATION INCLUSVOUS PENSEZ HONDA, ON L’A !99 $T 450 491 - 8444MTL 514 875-191975MOTOS D’OCCASIONÀ PRIX FOUS !VOYEZ L’INVENTAIRE COMPLET EN LIGNECENTREHAMELHONDA.COMUNE AFFAIRE DE CONFIANCESORTIE 14hamelhonda.com25 e AVENUE332, rue Dubois, St-Eustache450 491-8444 | 514 875-1919ON Y VIENT DE PARTOUT!* Offre faite par Services Financiers Honda Inc. (SFHI), sur approbation de crédit. *L’offre de location-bail aux deux semaines pour une période de 60 mois pour un totalde 130 paiements est faite par Services Financiers Honda Inc. (SFHI), sur approbationde crédit. Cette offre porte sur la Civic berline DX manuelle 2013 neuve (modèleFB2E2DEX). Franchise de kilométrage de 120 000 km; frais de 0,12 $ le kilomètreexcédentaire. Transport et préparation de 1 495 $ inclus. Prix à l’achat pour ce véhicule(PDSF): 16 935 $, transport et préparation inclus. **Cette offre porte sur la Accord LXmanuelle 2013 neuve (modèle CR2E3DE). Franchise de kilométrage de 120 000 km ;frais de 0,12 $ le kilomètre excédentaire. Transport et préparation de 1 740 $ et taxesur le climatiseur de 100 $ inclus. Prix à l’achat pour ce véhicule (PDSF): 25 730 $,transport, préparation et taxe sur le climatiseur inclus. *** CR-V LX 2013 neuf (modèleRM3H3DES) franchise de kilométrage de 120 000 km ; frais de 0,12 $ le kilomètreexcédentaire. Transport et préparation de 1 740 $ et taxe sur le climatiseur de 100 $inclus. Prix à l’achat pour ce véhicule (PDSF) : 27 730 $, transport et préparation et taxesur le climatiseur inclus. Les taxes, droits, assurances et immatriculation sont en sus.Le concessionnaire peut vendre ou louer à prix moindre. Offres valides seulement pourles résidents du Québec chez les concessionnaires Honda du Québec participants.Offres d’une durée limitée sujettes à changement sans préavis par le constructeur etvalides sur les véhicules en inventaire. Photos à titre indicatif seulement. Taxesen sus.LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin20139


LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201311


ÉDITEURS FONDATEURSÉditoApologie du plaisirLucien Bouchard peut aller se rhabiller. Vous vous souvenez de son élucubration delucide ? Son envie de fouetter les Québécois pour qu’ils finissent par se tuer à l’ouvrageau profit de la nation ? Eh bien, tout ça est de la foutaise. On se doutait bien qu’avecson air bourru et ses envolées à l’emporte-pièce, l’ex-premier ministre aurait du malà s’attirer la compassion du public. Ce n’est pas en traitant le peuple de la sorte qu’onbâtit une société juste et prospère. Cela dit, il a raison sur un point. Il faut éviter que leQuébec demeure la république du statu quo. Heureusement, on a commencé à fairele ménage dans la cabane.Étrange tout de même que le brûlot qu’il a lancé en 2005 n’aitjamais fait état de tous ces petits extras que le monde se paieà tort et à travers depuis des décennies, sans que personnen’ose lever le petit doigt. Chacun attendait patiemment sonenveloppe…Les Québécois travaillent moins que les autres Nord-Américains;ils prennent leur retraite plus tôt; ils se paient desprogrammes sociaux plus généreux, arguent les lucides. Tantmieux ! Ils ont vu leurs pères et mères trimer pour des bagatelleset n’ont pas envie de jouer le même rôle. Finie l’époque du « on est nés pour unp’tit pain » ! Là où on est contre-productifs, c’est quand on embauche des cadres pourlaver un plancher sale. Quand une secrétaire passe sa semaine à penser à son coursde danse ou à la chanson qu’elle écrira durant sa pause du midi.Les lucides rêvent d’un environnement de travail favorisant la performance et l’innovation? Moi j’ai plutôt vu des boîtes où les patrons jouent les dictateurs et instaurent unsystème de peur qui paralyse toute initiative se multiplier. Pourtant.Récemment, le président de Virgin, l’extravagant et combien réjouissant RichardBranson, était à Montréal aux côtés d’entrepreneurs, artistes et designers issus d’unetrentaine de pays pour explorer les liens entre commerce etcréativité. L’idée est dans l’air. Le Conseil de la Culture desLaurentides s’est prêté au même exercice plus tôt cette année.À 20 ans, son idée de vendre des disques est née du plaisirqu’il avait à en écouter. Assis sur une confortable fortune de21 milliards de dollars et une panoplie d’entreprises dont unecompagnie d’avions, le philanthrope insiste : On ne doit passe lancer en entreprise pour faire de l’argent.On est plutôt mal partis. On formate nos institutions académiquesdans le but de répondre aux diktats de l’économie.Heureusement, il arrive qu’un hurluberlu sorte du lot. Pourtenter de sortir le monde de sa torpeur, il part en orbite et sortsa guitare. D’après vous, c’est pour l’argent que Chris Hadfielda choisi de devenir astronaute ?PRODUCTIONRÉVISION-CORRECTIONDISTRIBUTIONJOURNALISTES ET COLLABORATEURSREPORTER-PHOTOGRAPHECOMPTABILITÉNathalie DeraspeRédactrice en chefnathaliederaspe@hotmail.comVENTESÉDITEURS FONDATEURS Jean-Pierre Charland, Brigitte Latour DIRECTEUR ARTISTIQUEKarl Morrisseau GRAPHISTE Marie Blanchard REPORTER-PHOTOGRAPHE ColombineDrouin RÉVISION-CORRECTION Carole Gagné, Lyse Normandin COMPTABILITÉ Lise BenoîtDISTRIBUTION Sylvain « Bonneau » Charbonneau, Georges Charbonneau JOURNALISTES ETCOLLABORATEURS Valérie Boisvert, Josianne Haspeck, Marc Lajambe, Geneviève Lamothe,Philippe Lépine, Francine Loubert, Christine Ouin, Mathieu Régnier, Louise Robitaille,Natalie Sicard, Mireille VilleneuveDépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada - ISSN 111816030 000 EXEMPLAIRES CERTIFIÉSSERVICE DES VENTES 450.229.5444NATALIE LÉVESQUE levesquenatalie@hotmail.comCHANTAL DEMERS chantal.fleche@gmail.comCAROLE LAFOND flechemag@rst-marseille.comSERGE CHEVRETTE sergechevrette@gmail.comN° 137juin2013L A U R É A TREPORTAGETOURISTIQUEDE L’ANNÉEGRANDS PRIXDU TOURISMELAURENTIDES2010L A U R É A TREPORTAGETOURISTIQUEDE L’ANNÉEGRANDS PRIXDU TOURISMELAURENTIDES2011L A U R É A TREPORTAGETOURISTIQUEDE L’ANNÉEGRANDS PRIXDU TOURISMELAURENTIDES2012L A U R É A TREPORTAGETOURISTIQUEDE L’ANNÉEGRANDS PRIXDU TOURISMELAURENTIDES2013<strong>Flèche</strong>, le magazine des Laurentides est publié 10 fois par année par 9262-3578 Québec inc., dont le siège social est situé au 1652, boulevard de Sainte-Adèle Sainte-Adèle (Québec) J8B 2N5 - 450.229.5444 - info@flechecible.com - www.flechemag.com <strong>Flèche</strong> est distribué gratuitement à 30 000 exemplaires,100% en dépôt de Montréal à Tremblant et de Repentigny à Lachute. Le contenu publicitaire du magazine ne peut être reproduit en tout ou en partie sans autorisation écrite. Le contenu des publicités n’engage que les annonceurs et en aucun cas <strong>Flèche</strong> ne peut être tenu responsable de leur incidence. Productionpar 9262-3578 Québec inc. © Tous droits réservés textes et photos12 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


Espaces verts protégésArchitecture champêtre contrôléeBoisés piétonniersSentiers multifonctionnelsPiste cyclable du P’tit train du NordCentre commercialÉcole primaireUne qualité de vieà votre portée à Prévost.closprevostois.comSECTEUR POUR L’UNIFAMILIALE,PLAIN-PIED, COTTAGE 514 757-9601SECTEUR DU PROJET EXCLUSIFAUX SEMI-DÉTACHÉSSECTEUR DU PROJET RÉSERVÉ AUXRETRAITÉS ET SEMI-RETRAITÉSGRANDS TERRAINS, SANS VOISIN À L’ARRIÈREVILLAS - PLAIN-PIED AVEC GARAGE450 821-3569 1 877 671-4446CONDO 3 1/2 ET 4 1/2, ASCENSEUR, GARAGE, PISCINESainte-AgatheSainte-AdèlePrévost11715Saint-SauveurSORTIE 4515640Saint-JérômeLavalMontréalRBQ: 8259-7188-30Membre deRBQ: 5655-2813-01Maisons modèles disponibles - Lundi au mercredi de 13 h à 16 h 30Samedi et dimanche de 13 h à 16 h 30 - Fermé jeudi et vendrediRBQ: 8315-5671-49Terrains avec et sans services aussi disponibles pour autoconstruction. 450 432-7074LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201313


MaVie dans lesLaurentidesMONT-TREMBLANTLE PIED D’ATHLÈTELe retour de l’IRON<strong>MA</strong>N 70.3 Mont-Tremblant ramène la Québécoise <strong>Mag</strong>aliTisseyre à l’avant-plan. L’athlète professionnelle et porte-parole de l’événementtentera de récidiver avec la victoire, tout comme Romain Guillaume, gagnant desdeux IRON<strong>MA</strong>N de Mont-Tremblant en 2012. Plus de 2400 athlètes en provenancede huit pays se concurrenceront pour réaliser 1,9 km de nage, 90 km de vélo et21,1 km de course à pied (demi-marathon) dans un délai maximal de 8,5 heures.Cette année, plus de 80 % des athlètes inscrits sont canadiens et plus de 40 % deceux-là sont Québécois. Capitalisant surl’immense succès remporté l’an dernier, larégion a entrepris sa transformation pourdevenir un pôle d’entraînement nord-américainde haut calibre. L’IRON<strong>MA</strong>N régulieraura lieu le 18 août.SAINT-SAUVEUR23 JUIN1000, chemin des Voyageurs, Mont-Tremblantwww.ironmanmt.com 1 888 736-2526Une histoire à sa manièreLa Société d’histoire et de généalogie des Pays-d’en-haut accueilleral’anthropologue et animateur Serge Bouchard. Habituédes chemins de traverse, le conférencier racontera L’histoire desLaurentides, ses personnages et l’évolution de l’occupation duterritoire. Ce passionné d’histoire est l’auteur d’une vingtained’ouvrages écrits seul ou en collaboration. On peut l’entendresur les ondes de Radio-Canada depuis 1998. La rencontre auralieu au Chalet Pauline-Vanier.SAMEDI 8 JUIN, de 9 h 30 à 12 h33, rue de l’Église, Saint-Sauveur450 227-2669, poste 427PHOTO : © COLOMBINE DROUINSAINTE-ANNE-DES-LACSDe l’art prêt-à-porterÉtablie dans les Laurentides depuis quatre ans, Annick Poirier crée des œuvres à partird’acrylique et d’huile à base d’eau. L’artiste s’est illustrée dans les arts graphiques durantplus de 15 ans, entre autres comme illustratrice éditoriale et publicitaire indépendante pourd’importants magazines, agences publicitaires et sociétés telles Coca-Cola et Volkswagen.Aujourd’hui, elle numérise ses créations et les retravaille ensuite dans un logiciel de traitementd’images. Les reproductions de ses œuvres par giclée sont ensuite imprimées surcanevas et tendues sur un faux cadre en bois. Celles-ci sont accompagnées d’un certificatd’authenticité signé. Leur fini est tel qu’on en retrouve dans les grands musées tels leMetropolitan Museum de New York. Par cette technique, Annick Poirier aspire à rendrel’art contemporain accessible au plus grand nombre.www.iwantmodernart.comWENTWORTH-NORDJouerSAMEDI 8 JUIN, de 13 h à 16 h160, rue Principale, Wentworth-Nordwww.canoekayakviking.ca 450 226-7821dans l’eauLe canoë et le kayak gagnent en popularité année après année. Quoi de plus agréable en effetque de filer sur l’eau seul ou en équipe ? Pour vous en convaincre, les membres du Club decanoë-kayak Viking lancent l’invitation et proposent une journée « portes ouvertes » sur le siteenchanteur du Lac St-Francois-Xavier. Une foule d’embarcations seront mises à la disposition dupublic, des kayaks de vitesse, au canoë de guerre à 15 pagayeurs. Le Pavillon Monfort constituele lieu d’accueil des visiteurs. Programmes et camps d’été également offerts.LAURENTIDESÇa coule de source !Huit agents de sensibilisation parcourrontla province au cours de la bellesaison pour rencontrer la populationet la sensibiliser à économiser l’eaupotable. Festivals, fêtes de famille, foires,camps de jour, toutes les occasionsseront bonnes pour discuter de cetteprécieuse ressource avec le public.Trucs et astuces utiles seront divulguésau passage à Lachute, Mont-Laurier,Saint-Donat, La Conception, Labelle,Saint-Eustache, Saint-Sauveur et Saint-Faustin-Lac-Carré. Parce que notre eau,on y tient !LAC SUPÉRIEURAttention, ça mord !Les familles sont invitées à célébrer laFête de la pêche dans le décor splendidedu parc national du Mont-Tremblant.L’activité est gratuite, à condition que lesadultes qui y participent soient accompagnésd’un enfant de moins de 18 ans.Bonne façon de créer de la relève ! Lespersonnes intéressées doivent se procurerun droit d’accès à la pêche dansl’un des postes d’accueil du parc.8 ET 9 JUIN, 7 h à 20 hPARC NATIONAL DU MONT-TREMBLANT(LAC MONROE ET RIVIÈRE DU DIABLE) MONTCALMUne entrée en natureArtiste multidisciplinaire bien connue dans la région,la vannière Nathalie Levasseur allie sculpture,installation, oeuvres in situ, performance et multimédia.Son talent a été reconnu à travers plusieursexpositions solos ou collectives, ici comme ailleursdans le monde. Son savoir-faire sera mis à profitlors d’un atelier de fabrication de clôtures végétaleset arches de jardin. Les participants participeront àla création d’une clôture vivante en saule et d’unearche d’entrée pour le jardin indigène. Tarif réduitpour les membres de Terravie.22 ET 23 JUIN, de 9 h à 17 hChemin Duncan sud819 687-1403 ou 450 227-5416www.terravie.orgLACHUTELe plafond de verreDevenu chef de file en matière de gestion desmatières recyclables au Québec, le centre de triTricentris accueillera une usine de micronisationdu verre unique en son genre, ce qui constitueune avancée majeure dans la valorisation duverre. Une fois en opération, quantité de verremixte qui prenait directement le chemin dessites d’enfouissement pourra être valorisée. Àterme, près de 6000 tonnes métriques de poudrede verre y seront produites. Ce matériau seranotamment utilisé dans la fabrication de bétonset de mortiers, ce qui assure des avantagesenvironnementaux importants. Soulignons quele meilleur taux de récupération est celui desbouteilles de vin, lequel atteint 94 %www.tricentris.com14 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MONT-TREMBLANTLa tête dans les étoilesLe Pavillon d’astronomie Velan propose des soiréesd’animation et d’observation pour découvrir la magie desétoiles. L’activité exige la participation d’un minimum de15 personnes. Les participants ont jusqu’au samedi midipour faire leurs réservations. Le site accueille le public dès19 h 30. Les moins de 8 ans ne sont pas admis. On demandeaux visiteurs de prévoir des vêtements chauds. Le ciel desLaurentides est majestueux mais les soirées de juin, mieuxvaut avoir sa p’tite laine… Coûts reliés.JUSQU’AU 29 JUINDO<strong>MA</strong>INE SAINT-BERNARD539, chemin Saint-Bernard SAMEDI 15 JUIN, de 8 h à 15 hPARC ADOLPHE-JODION1 866 236-5743 poste 243www.stadolphedhoward.qc.caSAINTE-AGATHE-DES-MONTSSAINT-ADOLPHE-D’HOWARDLa Fondation Médicale des Laurentides et la municipalitéde Saint-Adophe-d’Howard unissent à nouveau leurs effortsà l’occasion du Festival des bateaux dragons, qui aura lieusur le lac St-Joseph. Cet événement unique en son genrerassemblera plus d’une quinzaine d’équipages corporatifsissus des quatre coins de la région. Trois municipalités ontégalement accepté de relever le défi. Originaires de Chine,les bateaux dragons regroupent 20 pagayeurs et filent surl’eau à des vitesses impressionnantes. Un spectacle visuelenlevant où se mêlera saine compétition et camaraderie. Dequoi vous donner envie d’y participer l’an prochain !C’est l’avironqui nous mèneLAURENTIDESUn tripde garsSystème d’aspirateur centralÀ VOTRE SERVICE DEPUISPLUS DE 20 ANSVente - Service - InstallationAspirateur central - PortatifRésidentiel - CommercialNeufs ou usagésRéparation de toutes marquesPièces et accessoiresPédaleravec le cœurLes férus de la pédale sont invités à participer à la prochaine éditionla Fondation Médicale des Laurentides et des Pays-d’en-Haut.La formule est simple, chaque cycliste paie ses frais d’inscription(250 $) et reçoit en retour un reçu pour don de charité. Mais lesphilanthropes qui désirent se lancer dans l’aventure ont besoind’être en forme. Le plus court circuit fait 112 kilomètres. Comme lespartenaires de l’activité défraient les coûts d’opération, le total descontributions est dédié à l’achat d’équipement médical pour améliorerla qualité des services pour les 32 municipalités desservies parla fondation. Inscriptions par le biais du site de la fondation ou partéléphone.30 JUIN, 6 hPLACE DE LA FONDATION,50, rue Corbeil, Sainte-Agathe-des-Montswww.fondationmedicale.com 819 323-4565Avec à son bord l’ex-Académicien Jean-François Prud’Homme, laformation Motel 72 rassemble cinq auteurs compositeurs interprèteslaurentiens qui ont le riff dans le sang. Ces habitués de lascène viennent de lancer Eldorado, un premier album qui sent ledes mélodies qui donnent envie de mordre dans le bitume et derouler, pourquoi pas, jusqu’en Eldorado. Le groupe se produiradans le cadre de la Fête nationale dans la région. De quoi groover !www.motel72.com22 JUINSAINTE-LUCIE-DES-LAURENTIDES23 JUINSAINT-ADOLPHE-D’HOWARDSystème centralisé d’aspiration770-B, rue Labelle, Saint-Jérôme450.565.9449SAINT-FAUSTIN-LAC-CARRÉDu talent à revendreLa Maison des arts et de la culture de Saint-Faustin lancela 17 e édition de son concours annuel d’art 2013. Les disciplinesà l’honneur sont la peinture, la photographie,la sculpture et l’art numérique. Voilà l’occasion parexcellence pour les artistes régionaux de démontrerl’étendue de leur talent. Le public est invité à signalerses coups de coeur et voir ses artistes préférés remporterun prix. L’exposition est ouverte du mercredi audimanche, de 11 h à 17 h. Entrée libre.DU 15 JUIN AU 4 AOÛT<strong>MA</strong>ISON DES ARTS ET DE LA CULTUREDE SAINT-FAUSTIN1171, rue de la Pisciculture Saint-Faustin-Lac-Carré819 688-2676www.maisondesarts.caSAINT-JÉRÔMEFaire plus ample connaissanceLe Cégep de Saint-Jérôme bénéficiera d’un agrandissementmajeur. Québec investira plus de 18 M $ afin de soutenir l’offrecollégiale de la capitale régionale. La croissance démographiqueenregistrée au cours des dernières années a en effet entraînéune hausse constante des besoins en infrastructures scolaires.À titre indicatif, le devis 2012-2013 du cégep est passé de 3300 à4000 élèves. Des locaux modulaires seront construits pouraccueillir la clientèle additionnelle d’ici la fin des travaux. Enmarge de l’annonce, on a procédé à l’inauguration des locaux duprogramme d’études Gestion d’un établissement de restauration.L’aménagement inclut deux cuisines et un restaurant école.Associé au cégep de Saint-Jérôme depuis sa création, l’Institutdu transport avancé du Québec (ITAQ) a également obtenu unecontribution financière pour de l’équipement de recherche visantà renforcer les partenariats avec l’entreprise privée.cstj.qc.ca 450 436-1580LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201315


On jase làCLAUDE MEUNIER :Condamnéà l’humourC’est dans les montagnes de Saint-Adolphe-d’Howardque Claude Meunier a pondu les dialogues deLa P’tite vie. L’air des environs l’aura bien servi.La série continue de tourner en boucle 15 ansaprès sa sortie initiale et a reçu un Olivier.Amoureux de la région depuis quatre décennies,l’humoriste et dramaturge s’est investi longtempsdans les projets du Mont Avalanche. « Mon pèrepensait que j’avais acheté la montagne !». Féru deplein air et de sport, Claude Meunier récidive. Bienque piètre golfeur, il sera porte-parole du Tournoidu maire, qui vise à financer les activités de ski desjeunes Adolphins. Pour que tous puissent profiter desattraits de la station comme sa famille. En attendant, ilcrève d’impatience d’inaugurer son nouveau terrain detennis. Entrevue entre deux balles avec Pôpa. Étais-tu clown à l’école ?Je n’étais pas nécessairement drôle, mais je prenais de laplace.Pourquoi étudier en droit ?J’ai toujours aimé la politique. Humoriste ou auteur, il n’y avaitpas d’école dans le temps. Et le droit menait à tout. J’ai fait desspectacles tout au long de mes études. À la fin de mon cours,j’écrivais pour La fricassée. Et j’ai écrit mon premier show, Les 24heures de la rue Sainte-Catherine. Je l’ai monté avec Louis Saïa.Y’avait Jacques Grisé, Pauline Martin et des étudiants en théâtre.J’ai aussi écrit le premier texte des Voisins.Et tu voulais faire quoi ?J’allais en droit pour aller nulle part et éventuellement trouverautre chose.Qu’est-ce que ça t’a apporté ?Ça m’a permis de rencontrer tous mes amis avec qui j’ai fait autrechose et d’être sûr que je ne voulais pas faire ça.Comment as-tu connu Louis Saïa ?Je l’ai rencontré par des amis communs. J’ai eu trois grands partenairesdans le temps : Louis, Serge Thériault, évidemment, etMarc Messier. Josée Fortier, serait la quatrième.Tu as endossé ton premier rôle à 22 ans.Les frères Brothers, c’était les précurseurs de Paul et Paul. Y’avaitJacques Grisé - qui a joué plus tard dans Paul et Paul – RobertMorissette, et moi. On a fait 17 shows.Il y a eu Les 6 bols aussi.Les 6 bols, c’était deux filles (Jacqueline Barrette et Isabelle Doré),quatre gars (Jean-Pierre Plante, Serge Thériault, Jacques Griséet Claude Meunier). C’est vraiment de là qu’est né Paul et Paul.Raconte.Au début, on devait être deux. Mais on n’a jamais joué Paul et Paulà deux. On a pris Serge pour faire la mise en scène et finalementon l’a intégré au show. Quand j’étais en droit, j’avais un groupebeaucoup plus développé avec Michel Rivard qui s’appelait LaQuenouille bleue. De La Quenouille bleue est né Beau Dommage,et de ma gang est né Harmonium. Leur premier disque a été écritdans mon appartement. J’ai même écrit la première chanson deSerge Fiori. Ça s’appelait Naufrage bizantin. Je ne savais mêmepas ce que ça voulait dire. Tordant.De Paul et Paul est venu Ding et Dong…Et de Ding et Dong, La P’tite Vie. C’est toutes des poupées russes.MON ESPACEDE VIEDÉCOUVREZNOS SPACIEUSESUNITÉS AU DESIGNCONTEMPORAINET ACTUELSOLARO condominiums offre une vue splendide sur le terrain de golf de Lachuteet de grands espaces dans un environnement chic et champêtre. Un milieu où douceurde vivre et tranquillité d’esprit vous habitent !Projet haut de gamme abordable, situé à distance de marche du centre-ville animé deLachute, de ses services et de ses activités. Le summum à votre portée !PRIX DELANCEMENTÀ partir de169 900$ + taxesLE HAUT DE GAMMEABORDABLERendez-vous au solarocondos.com et réservez votre espace dès maintenant !Bureau des ventes 412, rue Principale, Lachute 450 562 566616 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


J’ai eu trois grands partenaires : LouisSaïa, Serge Thériault et Marc Messier.Josée Fortier, serait la quatrième.MaVie dans lesLaurentidesT’attendais-tu à autant de succès avec La P’tite vie ?Ça été beaucoup de travail, mais c’était un moment de pur bonheur.C’est une drôle d’aventure, parce qu’il y a eu beaucoup de temps desolitude et beaucoup de temps avec tous les comédiens, le public et lesgens qui écoutaient. J’ai passé deux ans ici à Saint-Adolphe. Je n’avaispas la pression du deux millions de téléspectateurs.Tu as également participé à l’écriture de Broue.J’ai écrit ça en même temps que je jouais Paul et Paul. Mais c’était pourdépanner les gars. Michel Garneau devait l’écrire. Il est tombé malade àdeux mois du show. L’idée de la taverne vient de Marc (Messier). LouisSaïa et moi, on en a finalement écrit les deux tiers. C’est un show quimarche encore très bien.Comment réagis-tu face à l’accueil de tes projets ?J’ai eu beaucoup de mauvaises critiques dans ma vie. Ding et Dong, lefilm a été complètement démoli. Les voisins et Appelez-moi Stéphanese sont fait planter. On est en train de vendre Adam et Ève partout dansle monde. C’est un show qui a marché très fort auprès des 40 ans etplus, avec 600 000 de cotes d’écoute en moyenne. On vend plein deDVD, des producteurs de la Russie, la Turquie, la France, l’Angleterre sesont montrés intéressés. Mais ça s’est fait attaquer avant même que çasorte. Personnellement, je suis très fier d’Adam et Ève. J’ai trouvé queles comédiens étaient fabuleux. Je change souvent de cadre et ça tombesur les nerfs des critiques.Pourquoi as-tu décidé de mettre un terme à l’aventure ?Il fallait que je livre une autre série pour septembre et je n’y arrivais pas.Je me suis séparé et y’avait trop de choses dans ma vie.T’as fait de la BD aussi.Je ne faisais pas ça sérieusement. Tout l’argent allait aux enfants duVietnam. Ils ont pensé que je devenais bédéiste. C’était simple. Fallaitpas chercher de midi à quatorze heures. C’est dans l’esprit de Mad,du Fluide glacial.Est-ce que ça t’affecte ?Ça fait partie du métier. Les Voisins, ç’a pris presque 8 ans avant que çadevienne une pièce culte. Avant, ça se faisait démolir. La critique c’esttrès générationnel. Michel Tremblay s’est fait écoeurer, Denys Arcand,Robert Lepage, Yvon Deschamps. On est monolithique au Québec.On est le petit village gaulois. La P’tite Vie, c’est un record de cotesd’écoute mondial. La qualité du défaut, c’est le défaut de la qualité.On est tous dans un paquet.Ton film Le grand départ a aussi été mal reçu.Ça, je ne le prends pas. Notre film a été primé à différents festivals, ona eu le coup de cœur du public et on a été choisi par le jury au Festivalde Chicago. On est allé en supplémentaire, on a gagné un prix enItalie, on a eu un gros succès en tournée. C’est une des choses dontje suis le plus fier.Tu as quand même été récompensé 15 fois. Et tu as reçule prix Hommage du Festival Juste pour rire.C’était très émouvant. J’ai été high très longtemps. C’était un hommagefabuleux.Qui étaient tes idoles ?Mes idoles les plus fortes étaient Yvon Deschamps et Monty Python.Tu as fait de la pub. En avais-tu besoin ?En fait, j’étais déjà consultant. J’avais travaillé à la pige pour des agencesde publicité. J’adore la pub. Et y’a des budgets faramineux. On avait desbudgets de 200 000 piastres pour des 30 secondes.Est-ce que ça a nourri ton travail ?Ça m’a permis de faire ce que je voulais. Et quand je faisais des pubspour Pepsi, c’était une immense promotion pour mon show. Les pubssortaient et les ventes de billets triplaient.T’as jamais senti que c’était de la prostitution ?Pantoute ! En plus, Pepsi travaillait dans toutes mes causes et était commanditairede mes shows. Je fais encore de la consultation pour eux.Qu’est-ce qui t’allumes au niveau de l’humour ?C’est l’époque d’or. J’adore Martin Matte, Louis-José, Martin Petit. Çam’écoeure parce que j’en nomme mais y’en a plein d’autres. Je suistrès impressionné par la qualité de l’écriture.As-tu des projets sur la table ?Ça se peut que j’aille en Europe ou ailleurs pour aider à développerAdam et Ève. Et si jamais c’est acheté, je développerai peut-être desidées à l’étranger. Les gens regarderont ça en arabe ou en turc. Ilstrouveront peut-être ça meilleur. (rires)LE TOURNOI DU <strong>MA</strong>IRE DE SAINT-ADOLPHE-D’HOWARDAURA LIEU LE 19 JUIN AU CLUB DE GOLF ROYAL LAURENTIENEN COMPAGNIE DE SON PORTE-PAROLE, CLAUDE MEUNIER.LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201317


20 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE… LESLAURENTIDES !


HEUREUXd’un PRINTEMPS !


Paul Piché a eu d’innombrables printemps heureux,le dernier en lice étant celui de cette année. Le 7 mai,il recevait le Prix Artisan de la Fête nationale pour sonindéfectible appui à la cause nationaliste et au sentimentde fierté qu’il a su insuffler aux Québécois au fil des ans.Le 15 avril dernier, Le Grand chœur lançait Quand leQuébec chante, album où il apparaît aux côtés de quatreartistes de sa trempe.Quand on lui demande de raconter son plus beausouvenir de jeunesse, il parle du quotidien de songrand-père de Saint-Jérôme, facteur pour lesbûcherons. Son aïeul se rendait jusqu’àLa Minerve, pour distribuer nouvelleset colis. Toute son enfance, PaulPiché s’est enivré des chemins debois racontés, si bien qu’il en a faitsa patrie. Avec plus de 35 ans decarrière, le voilà qui nous livre le filde sa vie. À qui appartient l’beautemps ? À Paul Piché, évidemment ! Quand as-tucommencé la guitare ?J’ai commencé à jouer à 14 ans.J’ai chanté beaucoup et c’étaitun rêve de chanter. J’ai écritplein de chansons. Mais c’est unrêve que j’ai un peu abandonnéen vieillissant. Je pense qu’il yavait une certaine crainte debriser le rêver. J’aimais mieuxle garder quelque part. Mais jem’intéressais aussi à d’autreschoses. J’ai fait des spectaclespour payer mes études. Jetravaillais dans la construction, jechantais dans les bars.Faisais-tu tes chansons ?J’interprétais des chansons detout le monde mais je composais.J’étais sur le coin de la rue à LaMinerve, où il y avait le restaurant,et j’ai passé beaucoup de tempslà à gratter la guitare avec mesamis à 14-15 ans.Qui chantais-tu à l’époque ?Vigneault, Jacques Brel, PaulineJulien, Barbara, Charlebois.Pendant un bout de temps,je chantais en anglais commebeaucoup de jeunes. La chansonquébécoise dans ces années-làn’existait pas tant que ça. J’aicompris qu’il y avait un terrainpour m’exprimer.Robert Léger a été importantdans ta carrière. Raconte.Il faisait partie de Beau Dommage.Un homme très généreux devenuun ami. Il est venu chanter auCégep de Sainte-Thérèse dansune soirée où il y avait plusieursartistes et il m’a vu en spectacle.Le groupe était connu et m’aoffert de faire leur première partie.Robert m’a proposé de m’aider àfaire un disque. J’avais beaucoupde difficulté avec le principe defaire un disque. J’étais à la foiscraintif et très revendicateur.Craintif artistiquement etrevendicateur parce que je nevoulais pas me faire avaler par lesystème. Je n’étais pas musicien,j’étais archéologue. Et je n’avaisaucune formation musicale.Mais j’étais capable de chanterdes tounes intéressantes. J’aicommencé à faire une émissionde radio et ça m’a servi de démo.On a envoyé ça à tout le mondeet ç’a été refusé partout. Je nel’avais pas envoyé à Kébec-Disque parce qu’ils avaient refuséBeau Dommage. En voyantRobert Léger dans son bureau, legars s’est dit : Je ne me tromperaipas deux fois.Combien d’albums Heureuxd’un printemps vendus ?On doit être rendus à plus de200 000. Ça n’a jamais arrêté devendre.Comment est arrivé lesuccès ?Ça a pris un an avant quele succès arrive. J’ai fait uneémission de télévision et jeme suis présenté au ThéâtreOutremont par la suite. C’étaitplein. C’est là que le personnagePaul Piché est né.Tu parles de la naissanced’un personnage.Intéressant.Les bottes de travail, la chemiseà carreaux, c’était une modeencore underground. C’étaitun courant qui existait depuisune couple d’années. PierreFalardeau, qui était mon prof decégep en anthropologie avaitce look-là avant tout le monde.C’était un statement. La chemiseà carreaux, c’était l’arrière-pays.Je considère que l’habillement esttrès significatif. Surtout pour lesartistes. J’ai compris que le lookque j’avais, c’était une expressionde solidarité avec les travailleurs.Y’avait une bataille pour la justicesociale. C’était la gauche, c’étaitCastro.Comment as-tu réagi face àl’impact du public ?Je ne m’attendais jamais à unsi gros succès. Je ne pensaispas que ça pouvait être aussipopulaire.Il a fallu que tu prennes desdécisions.Je voulais continuer à étudier,faire une maîtrise mais ça s’estmis à marcher. À chaque disque,j’avais l’impression que c’étaitmon dernier. Je ne pensais mêmepas être capable d’écrire d’autreschansons.C’était presqu’un accidentde parcours, non ?Quasiment. Mais je me disais :Faut que je le fasse. Si je ne lefais pas, je vais regretter toutema vie. Là, tu le fais, et c’est legros succès. C’est troublant. J’aiété obligé de devenir chanteur.Mais chaque fois, je me trouvaisdes excuses pour faire autrechose. C’est pas évident. C’esttellement pas naturel d’être aiméd’un coup comme ça. Le mondete regarde, tes amis te regardentbizarrement et t’as de nouveauxamis et tu ne sais pas si c’estdes vrais amis. Tu t’accroches àtes vieux chums. C’est mes amisqui m’ont convaincu de faire unautre disque. J’ai commencé àécrire de nouvelles chansons avecMichel Hinton, Pierre Huet, RobertLéger, pour partir la machine. Jene savais pas où je m’en allaisavec ça.22 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


J’ai toujours eu un peu l’impression quemes chansons, je les découvre au lieu deles inventer.C’était à mille lieues de cequ’on entendait.À contre-courant, complètement.La mode dans ces années-là,c’était le disco ou le folklore assezrock comme Garolou. Moi, j’étaisen train d’écrire L’escalier. J’étaiscomplètement à côté d’la track.Ça a marché pareil.L’escalier est devenue la chansonqui marque le plus les gens.Chacun peut l’interpréter commeil veut. Il y a beaucoup de sujetsdans cette chanson-là mais il afallu que je la défende. À forcede la chanter en spectacle, çaa fini par devenir actuel. Il s’estpassé quelque chose à traversles années et elle a fini par gagnerle cœur des gens au bout de15 ans.Dirais-tu que c’est tachanson-phare ?Y’a eu d’autres chansons qui ontmarqué les gens mais pas aussiprofondément : Heureux d’unprintemps, Cochez oui, cocheznon. Quand j’ai fait l’album Lechemin des incendies, y’a eu unautre marquage. Des chansonscomme J’appelle, Sur ma peau,Un château de sable, c’était mondeuxième public. Dix ans après lepremier album. Et c’est là que çaa commencé à faire la roue avecles générations qui suivaient.Si tu n’avais eu qu’à faireune seule chanson, ce seraitlaquelle ?On ne peut pas être objectif avecnos chansons. Si les gens aimentune chanson, on l’aime aussi.C’est comme le rire. Celle-là aLESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201323


HEUREUX Paul Pichéd’un PRINTEMPS !quelque chose qui me dépasse.Sur Youtube, L’escalier est machanson la plus écoutée. Aprèsavoir fait l’émission Les enfantsde la télé, L’escalier est revenuenuméro un des ventes de iTunes !Ils avaient fait un montage où jela chante à toutes les époques.Cette chanson-là est encorebien vivante. La version laplus écoutée, c’est la versionsymphonique. C’est celle quetout le monde préfère, y comprismoi.Quelle est la premièrechanson que tu as écrite ?J’en ai écrit beaucoup que vousne connaissez pas. Mais lapremière que le public a connuec’est Y’a pas grand choseEst-ce que cela t’a inspirédes chansons ?Certainement. Ça a marqué mafaçon de faire des chansons.Rendu archéologue, j’ai dirigéune fouille à la Baie James.J’étais dans le territoire qui estaujourd’hui inondé. Quand jechante Heureux d’un printemps,je dis : Assis su’l bord d’montrou, je m’creuse la tête. En fait,je suis assis au bord d’un trouarchéologique.Comment composes-tu ?J’ai toujours eu un peul’impression que mes chansons,je les découvre au lieu de lesinventer. C’est comme si ellessont là et qu’il faut juste que jeLa qualité de mes chansons, c’estbeaucoup l’émotion brute que je peuxvéhiculer. Faut que ce soit vrai.dans le ciel à soir. Je faisais unspectacle au café étudiant duCégep de Sainte-Thérèse et jetrouvais qu’il m’en fallait une quiswingue. C’est dans ce contextelàque je l’ai composée.Tu as fait des études enarchéologie. Tu aimes allerau fond des choses ?J’ai étudié en anthropologiemais je me dirigeais peutêtreplus vers l’ethnologie etl’étude des cultures. Mon frèreétait anthropologue. J’aimaisle fait que ça nécessitaitl’apprentissage de beaucoup desciences. J’étais très curieux detout. J’ai été passionné par toutça. Un moment donné, en faisantdes jobs d’été, j’ai été technicienen archéologie. C’était de pelleterles trous que les autres avaientfait (rires). Cela dit, j’ai quandmême appris le métier. J’ai faitça pendant toutes mes études etje chantais en même temps.les déterre. Des fois, t’as aucuneidée où elle est ni ce qu’elle est.Un moment donné, tu pognesquelque chose et là, tu suis lesmots, la mélodie, les émotions etça m’amène souvent à un endroitque je ne soupçonne pas tantque ça.Est-ce que la musique vientd’abord ?C’est jamais pareil. J’ai jamaisvécu la même situation. Encoreaujourd’hui, je suis en train decomposer et j’ai l’impressionde vivre pour la première foisune situation où je composebeaucoup de mélodies avectrès peu de paroles au lieu demusiques complètes. Je ne saispas où ça va m’amener, mais jefais confiance à ça.Il y a des années où tu asdisparu des radars.La dernière fois, ça a pris 10 ansavant que je fasse Sur ce côté dela Terre. C’est comme si j’avaispassé un tour. Quand t’es auteurcompositeur interprète, à partird’un certain temps, tu fais undisque tous les 5 ans.24 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


20 ans deBLUES<strong>Flèche</strong> présent partoutChampagne et bouchées pour lancer la programmationdu 20e Festival international de blues de Tremblant àL’Astral le 22 mai dernier.Le porte-parole NormandBrathwaite a soufflé del’harmonica avant d’annoncerles détails du festival quiaura lieu du 5 au 14 juillet.Sa fille Élizabeth et SylvieDesGroseillers ont donnéun aperçu du spectacleMotown qu’elles préparent.Notre rédactrice enchef Nathalie Deraspeles a félicitées à leur sortiede scène.LesBOUCHÉESdoublesDepuisdébut mai, le Spago deSainte-Adèle a décidé d’offrir un menu du midi à saclientèle, question de lui faire profiter au maximum de lagrande terrasse du restaurant. Notre éditeur Jean-PierreCharland s’est arrêté sur place, le temps de saluer lespropriétaires, Louis Desjardins et son épouse AngelaKlein (sur la photo).WOW les moteurs !Le 9 mai dernier, c’était la fête chez Hamel Honda de Saint-Eustache. Des centaines de personnesont découvert les nouveaux espaces offerts chez le concessionnaire. La salle de montre comptetous les types de véhicules et appareils Honda, qu’il s’agisse d’automobiles, de bateaux ouencore de tondeuses. Notre conseillère Chantal Demers et Gilles Lachapelle, propriétaire,ont apprécié le talent des chanteurs de La Voix en goûtant vin et délices.Ça <strong>MA</strong>RCHE encore !À cause de petits pépins, l’équipe de la Marche de l’eSPoir du magazine <strong>Flèche</strong> étaitréduite cette année. Qu’à cela ne tienne, l’éditrice Brigitte Latour et la rédactrice enchef Nathalie Deraspe ont bravé le temps maussade et marché leur 5 km en ajoutantquelques centaines de dollars à la cause dans l’espoir de vaincre la sclérose en plaques.Une VICTOIRE sans nom !Notre représentante Chantal Demers a repris sa saison de balle molleau sein des No Names alors que la plupart d’entre nous avions encoreles pieds dans la neige. Motivée à l’extrême, l’équipe mixte a gagné lepremier tournoi de l’année le 12 mai dernier à Mascouche. Une belleperformance de tout le monde et beaucoup de plaisir pour ces mordusdu sport. Les bouts d’choux Zack et Jennifer sont venus encouragerleur maman.26 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


Objectif LaurentidesViva Sainte-Sophie !Incontournable des villes agricoles, s’y promenernous mène de découverte en découverte, alorsque Sainte-Sophie rayonne sous le soleil de fin dejournée. Contempler les champs qui s’embrasent àcette heure plus calme du jour donne vraiment enviede devenir fermier, et ce, même si la ville connaîtune croissance fulgurante du côté de l’immobilier. 28 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


Saveurs du NordBeau, bon, bioImaginez un endroit où tout est en accord, où chaque plante, chaque animal, Située dans la vallée de Weir, cette coopérativede solidarité paysanne cultivel’art de vivre en équilibre avec la terre.On y élève bœufs, veaux, canards, dindes,pintades, poules pondeuseset sangliers, en plus defournir quelque 125 variétésde légumes, plantesmédicinales, fines herbeset fleurs comestibles. Letout certifié biologique.Sitôt arrivés, on sentl’énergie apaisante deslieux nous envahir. L’un des nombreuxchiens de ferme vient gentiment nous accueillir,museau humide et queue battant labonne humeur. Les bâtiments en bois ornésde toits rouges créent un effet chaleureux.Le genre d’endroit où il fait bon vivre. Çasent le foin et la terre. Ici, on se rebranchesur l’essentiel. Le calme plat de la vie ennature. Les coqs ajoutent sporadiquementleur touche à l’ambiance champêtre, tandisque les membres de la coop vaquent à leursnombreuses tâches, sourire aux lèvres.Une atmosphère depaix et d’harmonierègne à la FermeMorgan et on latransporte jusquedans son assiette.boulangerie confectionnés à leur attention.Parmi ceux-ci, le populaire pain à base demillet et de sarrasin, l’un des plus légers surle marché.Quantité d’autres platscuisinés ornent les présentoirsde la boutique.Difficile de résister à latourtière bœuf-canardsanglier,au confit depintade ou aux sublimescarrés aux dattes.Le bonheur est dans le pré !Le site est en tout temps accessible aux visiteurs.Ces derniers peuvent pique-niquer enappréciant le calme des animaux et faire leplein de victuailles avant de quitter la ferme.Lors de votre balade, il ne faut surtout pasoublier d’apporter une glacière pour ramenerdes pièces de choix !En réservant à l’avance, on peut profiterd’une visite guidée agrémentée d’un dînerchampêtre cuisiné sur place. Petits et grandspourront découvrir l’habitat des animaux,nourrir les sangliers, désherber au jardin,ramasser les œufs de poule ou goûter àl’épeautre et au seigle frais.Après un plongeon au cœur d’un endroitaussi bucolique, c’est à regret qu’on regardes’éloigner dans le rétroviseur la maison autoit rouge, tout en se promettant d’y revenirbientôt.Où trouver les produits ?Fermiers philosophesÀ la Ferme Morgan, la culture et l’élevagebiologique constituent un mode de vie. Lesanimaux grandissent à leur rythme et sontnourris et soignés de manière naturelle, avecen complément, amour et respect. Au final,la viande s’avère très goûteuse et plus richeen vitamines et minéraux.Les tenants du bio affirment qu’on peut enconsommer moins et profiter d’un meilleurapport énergétique qu’avec les viandes ditesconventionnelles. Chose certaine, on sait cequ’il y a dans notre assiette !La ferme offre également des miches aulevain biologiques faites à base de farinesmoulues sur pierre. Les clients intolérantsau gluten peuvent déguster des produits deFERME MORGAN90, chemin Morgan, Weir Marché d’été de Val-Davidde juin à septembre Marché bio d’Outremontaoût et septembrePOINTS DE CHUTE Rachelle Berry, 105, rue GuindonSaint-Sauveur 450 227-3343 Vivres en vrac, 1337, de la SapinièreVal-David 450 320-0445 La Moisson, 360, rue SicardSainte-Thérèse 450 437-3326 Pousse l’Ananas, 6346, St-HubertMontréal 514 270-6873 Coop Maison Verte, 5786, SherbrookeMontréal 514 489-8000 Club Organic, 4341, rue FrontenacMontréal 514 523-0223LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201329


Escapade Entre ville et village Pour entreprendre notre tournée,allons-y d’un plaisir gourmand !Pâtissier, chocolatier, confiseur etglacier, Laurent Pagès nous fait goûter sesdélices depuis déjà 7 ans.Originaire du Languedoc-Roussillon, ce passionnéformé en France dansl’authentique traditionpâtissière, propose croissantset viennoiseries purbeurre, chocolats fins,gâteaux et macarons quiréjouissent les yeux avantles papilles, sans compterla glace italienne maison, offerte en plusieursformats, dont certains pour emporter.La journée commence bien.Le Plan Bouchardabrite l’actuelParc équestre deBlainville, lieu de lafameuse Classiqueinternationale.de marche de là sont toujours accessibles,mais il est préférable d’y être guidé puisquecet attrait n’est pas aménagé pour le public.Aujourd’hui, le PlanBouchard abrite l’actuelParc équestre de Blainville,lieu de la fameuseClassique internationale,un concours de sautsà obstacles de renom.L’endroit est considérécomme le deuxième sitede compétition le plusremarquable au Canadaet se classe 14 e au monde. Il faut aller yfaire un petit saut pour constater de visu lecaractère champêtre et bucolique de ce siteaménagé en plein quartier résidentiel.Un coin natureAu travers de quartiers résidentiels cossusou modestes se cache une zone agricolequi permet d’oublier pendant un instant lebrouhaha du boulevard Curé-Labelle. On ytrouve également La Route verte, une pistecyclable qui traverse le territoire du sudau nord et qu’on emprunte sur le cheminde la Côte-Saint-Louis. C’est sur cette voiequ’est située la fraisière La Jardinière. Cetteannée, la quatrième génération des Bigras yaccueillera petits et grands pour l’autocueillettedes petits fruits. Après les fraisesen mi-juin, la cueillette de framboises, groseilles,gadelles, cassis et mûres se succèderontdans les champs. De quoi récolter desperles de saveurs et faire le plein de soleildans son panier !Un peu d’histoireAuparavant défini comme la paroisse Sainte-Thérèse, le territoire de Blainville obtient lestatut de ville en 1968. Riche de la jeunessede ses habitants – l’âge moyen desBlainvillois est de 34 ans –, cette municipalitéen a fait son fleuron. Le spacieux Centrerécréoaquatique en est une conséquencepositive évidente. Bien qu’on y remarquetrès peu de bâtiments patrimoniaux, nousdécouvrons un pan intéressant de l’histoirede Blainville autour du chemin du Plan-Bouchard. Partons à la chasse aux vestiges…Durant la Deuxième Guerre mondiale, desusines de production de munitions y étaientérigées dans le but de satisfaire l’effort nationalde guerre. La paix survenue, les usinesont fait place au Camp Bouchard, lieu de formationpour militaires qui a fermé ses portesen 1972. Des bunkers à deux kilomètresQuoi faire ? PÂTISSERIE LAURENT PAGÈS1436, boulevard Curé-Labelle, suite 103, VISITE AUX BUNKERSGilles Charron, président de la Sociétéd’histoire et de généalogie des Mille-Île514 781-7135 PARC ÉQUESTRELa Classique de Blainville du27 au 30 juin et les Concours hippiquesde Blainville du 3 au 7 juilletwww.classiqueblainville.com FRAISIÈREL’ouverture du kiosque se tienthabituellement mi-juin. 450 430-1789 ouwww.fraisierelajardiniere.com30 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


On joue dehors !À deux foulées du paradis Le <strong>MA</strong>GAZINE des LAURENTIDESLESLAURENTIDES !100 % EN DÉPÔTSte-AgatheVal-MorinSt-Adolphe-d’HowardMorin-HeigthsSt-DonatMont-TremblantVal-DavidSte-AdèleSt-SauveurSt-JérômeBlainvilleLachuteSt-EustacheSte-MargueriteTerrebonneMascoucheLavalJolietteRepentignyMontréalDISTRIBUÉ DE MONTRÉAL À TREMBLANTET DE REPENTIGNY À LACHUTE !Les rues sont calmes. L’humidité dela nuit s’évapore. La lumière doréecaresse les feuilles des arbres. Onentend deux souliers de course frapper lacadence au sol. Le coureurest dans sa bulle,son univers. Ici et maintenant.Sa respiration etson rythme cardiaquele guident tel un métronomeorganique danscet espace mental uniqueoù l’emmène l’effortphysique.Simple, peu dispendieux, praticable partoutet par tous, pour peu que l’on ait deux jambes,la course à pieds a gagné en popularitédepuis une dizaine d’années. Pourquoi ?Qu’y a-t-il de si agréable à courir alors que lavie d’aujourd’hui s’écoule déjà à un rythmeeffréné ?Certains choisissent ce sport pour brûlerdes calories, très efficace compte tenu desa faculté à faire travailler « le cardio ». En20 minutes, le joggeur dépense 350 à 400calories, ce qui fait également l’affaire desépicuriens, qui y voient la permission demanger un croissant supplémentaire audéjeuner !La course : mode d’emploiPremière étape, la chaussure. Il y a lemodèle dit classique, assez massif, munid’une bonne semelle pour absorber leschocs, ou encore, la chaussure minimaliste,plus légère et suivant davantage la formenaturelle du pied. Tout est une question depréférence et de confort.La course à pieds,en plus de garderen forme, est unefaçon originale devisiter une villelorsque l’on voyage.Le choix du parcours dépend des goûts, dutemps disponible et de l’endurance du coureur.Associée plus souvent aux rues asphaltées,la course à pieds gagne des adepteswww.flechemag.com – juin2013qui préfèrent fouler lessentiers en forêt, allantparfois jusqu’à grimperune montagne pour ajouterau défi.On recommande dedébuter graduellement,afin d’éviter les blessuresau tibia ou encore au talon d’Achille, les plusfréquentes dans ce sport. Plus on est lourd,plus on doit commencer doucement pourménager les articulations.Entraîne la dépendance !La libération d’endorphines provoquée parune séance de course à pieds rend rapidementle coureur dépendant de cette dosede bien-être, mais attention ! Mieux vautcourir une journée, puis sauter deux joursavant de courir à nouveau, afin que cetteactivité demeure bénéfique à long termepour le corps.L’esprit a beaucoup à y gagner; la pratiquede la course étant idéale pour évacuer lestress, le joggeur a tendance à se concentreruniquement sur le moment présent.La perspective de dépasser ses limitesest également extrêmement séduisanteaux yeux des coureurs. On se sent libreet indépendant, on peut aller partout, ànotre rythme.L’homme est le seul mammifère à pouvoirrespirer deux fois dans une foulée, il est littéralementfait pour courir. Une excellentefaçon de revenir à l’essentiel, de réveiller lesinstincts, de courir sans être pressé.Où pratiquer ?Plusieurs groupes de joggeurs ont été missur pied au cours des dernières années pourrépondre aux besoins de ceux et celles quipréfèrent courir en bonne compagnie. Envoici trois, dont un situé à Montréal : LES GODASSES DU NORDwww.godassesdunord.com LE CLUB TRI-ACTIONMONT-TREMBLANTwww.facebook.com/TriathlonMontTremblant LE CLUB DE COUREURS BORÉALwww.borealclub.net31


ImmobilierULe coup de foudre pour unemaison ancienne ne s’expliquepas. Mais avant de céder, ilfaut s’assurer avoir du temps,un peu de sous et un véritablepenchant pour le patrimoine. Des fondationsen héritagene demeure d’intérêt patrimonial possèdeune âme. Ah, si les murs pouvaientparler ! Malheureusement, ils s’effondrentde plus en plus. « Par chance, il existe encorede nombreux mordus de maisonsanciennes », raconte Richard Arbic,un menuisier touche-à-tout qui,depuis une quarantaine d’années,rénove les vieilles maisons.« S’embarquer sur un tel projet, c’estse permettre de réaliser un rêve »,dit-il avec philosophie. Au fil de laconversation, on comprend que cequi l’anime tout particulièrement, c’est le contactprivilégié avec des propriétaires tout aussi curieuxque lui. Ensemble, ils trouvent des solutions pourremettre en état des demeures conçues avec destechniques d’un autre temps.Planches à numéroDenis Archambault a été élevé entre les murs desa maison de 1874, au pied du mont Tremblant. Audébut des années 2000, l’homme d’affaires a décidéde restaurer son nid familial dans les règles de l’art.Le défi pour de nombreux propriétaires souhaitantretaper une résidence ancestrale est des’assurer d’un confort moderne tout en mettanten valeur l’aspect historique du bâtiment. « Çaprend de l’imagination et de la créativité », souligneM. Archambault. Dans son cas, la maison adû être démontée morceau par morceau. Chaquepoutre, chaque fenêtre, chaque montant a éténuméroté pour pouvoir être réassemblé ensuitegrâce à des jointures en queue d’aronde.« Quand les propriétaires s’engagent à la mesure deleurs talents et de leurs intérêts, ils peuvent plusfacilement s’approprier le projet », explique-t-il. Lesefforts de ce passionné ont été récompensés en2007 par le premier prix d’architecture patrimonialedu Conseil de la Culture des Laurentides.Par ici les dollars !Séraphin Poudrier se retournerait dans sa tombe àvoir les dépenses occasionnées par de tellesinitiatives. Les travaux de rénovation au piedcarré coûtent généralement le double, voire letriple d’une construction neuve. Parfois, l’étatde la maison exige encore plus d’investissement.Certaines municipalités et MRCpublient des fiches patrimonialesqui facilitent l’identification deséléments architecturaux à préserver.TERRAINS BORD DE LACVous avez un rêve ! Vous vous voyez au bord de l’eau, en train deprendre du bon temps sous le soleil, après une baignade bien rafraîchissante! Saviez-vous que beaucoup de personnes au Québeccaressent ce rêve. Qu’en est-il du chemin à parcourir afin d’accompliret réaliser votre souhait le plus cher ($$$...) ?. Les terrains « bordde lac » sont une denrée rare et deviennent de plus en plus difficileà dénicher. Ce qu’il faut savoir en matière d’investissement et/ou de projets éventuels de villégiature qui jouera nécessairement surle prix demandé, est que : 1) toute vente faite par un promoteur (activitéscommerciales) est taxable de plus ou moins 15% du prix vendu. Parcontre, si vous achetez d’un individu, ces taxes ne seront pas applicables.2) la qualité du terrain (genre de forêt, arbres matures, situation géographique et/ouélévation/topographie). 3) À quelle distance de votre terrain sont situés les servicesd’utilité publiques ? (hydro, téléphone, câble distribution). 4) Y a-t-il des normes, desservitudes ou des restrictions de construction imposées par le promoteur ou la municipalité? La superficie du terrain et la qualité du bord de l’eau (nombre de pieds linéairessur le lac, fond sablonneux, roche ou galet, proximité de milieu humide, marécage, présencede nénuphars, etc.). Un conseil, faites-vous accompagner par un expert (courtierimmobilier, ou professionnel dans le domaine) avant de vous engager pour ne pasprendre de décision trop hâtive, que vous pourriez regretter par la suite, afin que finalement,votre rêve se réalise… SI VOUS CHERCHEZ BIEN, VOUS SAUREZ SUREMENTTROUVER LE TERRAIN IDÉAL POUR VOUS ET VOTRE FAMILLE !32 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MaVie dans lesLaurentidesPropriété de Denis Archambault, cette maison située à Mont Tremblant date de 1874.Les propriétairessoucieux choisirontdes matériaux adaptésqui préserveront lecachet de la maison.Résidence des années 1830 à Saint-Joseph-du-Lac acquise par Ronal DuRepos.Pense-bêteavant l’achat Faire évaluer la maison pour éviter lesmauvaises surprises – tout particulièrementles fondations. Prévoir un budget pour les travauxstructuraux – murs, toits, terrassement. Étudier les contrats d’assurance habitation.Certaines compagnies refusent d’assurer unemaison ancienne. Identifier les artisans spécialisés enrestauration de maisons anciennes. Prévoir des matériaux adaptés à laconstruction d’époque pour préserverle cachet de la maison. Consulter municipalité et MRC.Certaines publient des fiches patrimonialesfacilitant l’identification d’élémentsarchitecturaux à préserver qui permettentune restauration adéquate. Faire appel à l’AP<strong>MA</strong>Q – l’organisme offredes formations et parraine les propriétairespar le biais d’un comité-conseil.La même propriété après rénovation.Certains estiment qu’on peut payer au moins150 $ du pied carré de superficie habitable.Ça grimpe vite : demande de permis, achat desmatériaux, transport sur longues distancespour certaines pièces que l’on ne trouve pas auquincaillier du coin, conteneur et ainsi de suitejusqu’à la touche finale, la décoration.Ce genre d’aventure immobilière n’est pas destinéeà tous les acheteurs. « Il faut bien s’y connaître »,explique Chloé Guillaume des Amis et propriétairesde maisons anciennes du Québec (AP<strong>MA</strong>Q).Paradoxalement, Ronald DuRepos, un des plusanciens membres du regroupement, estime qu’ilvaut mieux être jeune et plein d’énergie pourrelever le défi de la restauration d’une maisonancestrale. C’était son cas en 1974 quand il adécouvert une résidence des années 1830 àSaint-Joseph-du-Lac. Après vingt ans de travailméticuleux, l’AP<strong>MA</strong>Q lui a décerné le prix Thérèse-Romer,pour souligner sa contribution exemplaireà la conservation d’une maison ancienne.Aujourd’hui, une autre récompense décoreles murs de sa demeure : celle du Conseil de laculture des Laurentides, distinction reçue aumême titre que Denis Archambault.Du soutien à la cléRonald DuRepos connaît bien la région. Malgréles milliers de résidences anciennes que l’on ytrouve, il déplore les nombreuses pressions quipèsent sur le patrimoine bâti. Parmi celles-ci, onpeut penser au manque d’aide financière pour lespropriétaires ou aux développements immobiliersclés en main qui occupent de plus en plus deterritoire. Les ressources sont toutefois à portéede la main pour faciliter la tâche à ceux qui voudronten sauver une. Des sites comme celui del’AP<strong>MA</strong>Q proposent des maisons à vendre et fournissentde multiples conseils, alors que les MRCet les municipalités réalisent des inventaires dupatrimoine bâti sur leurs territoires : maisons decolonisation, maisons d’esprit boomtown ou chaletsrustiques de la belle époque.Par ailleurs, cet automne, il faudra surveiller lasortie du répertoire du Conseil des métiers d’artdu Québec sur les artisans liés à l’architecture etau bâtiment : charpentiers, menuisiers, ébénistes,maçons, verriers ou plâtriers traditionnels yseront répertoriés.LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201333


MamaisonPassez par la cour !Être in dehorsSonge d’une nuit d’étéCHRONIQUESHome Déco On aura tout Vu ! Les trucs de Louise Cours et jardins


40 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MamaisonULorsque l’été se pointe enfin,les Québécois se précipitent dehors.Finie l’hibernation ! Mais profiter de sacour arrière pendant la saison estivalene se limite plus aux hot dogs sur lebarbecue et à la table de patio en résine.De plus en plus sophistiqués, douilletset bien décorés, les salons et cuisinesextérieurs n’ont rien à envier à leurssemblables installés dans la maison.PAR PHILIPPE LÉPINEPassezpar la cour !n distributeur de bière pression, unréfrigérateur de luxe, un évier en inox,un four à pizza, un coin bar, un cellier,un téléviseur. L’aménagement du jardin n’a delimites que votre créativité... et votre budget, biensûr. La demande croissante en mobilierd’extérieur pousse les détaillantsà offrir des meubles qui conviennentà tous les types de portefeuilles.Aujourd’hui, si une poignée debillets suffisent pour l’aménagementd’un salon sur le bord de la piscine, ilfaut toutefois prévoir environ 5000 $pour se doter d’une cuisine extérieurefonctionnelle.Très en vogue en Europe et auxÉtats-Unis, le outdooring ou l’art devivre à l’extérieur s’est popularisédans la Belle Province au fur et àmesure que la période estivale s’étire. « Depuisque la marchandise est devenue plus abordable,c’est vraiment devenu une tendance au Québec.En plus, les entreprises innovent constamment.Meilleures techniques d’entretien, meilleurerésistance, design avant-gardiste, nouveaux accessoires...», affirme Judith Leblond, directricegénérale de l’Association des paysagistes professionnelsdu Québec.Cet été, les lignes pures ont lacote. La structure du mobilier estplus droite et les meubles moinsornementésLESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201341


Passez par la cour !suiteDésormais, il est possible d’allonger l’été encoreplus grâce aux foyers et lampes chauffantes, quipeuvent atteindre jusqu’à 15 pieds de circonférencede radiation de chaleur. Et les neuf moiscloîtrés à l’intérieur donnent franchement envieà plus d’un de changer de décor une fois l’arrivéede la belle saison. À preuve, les ventes de meublesextérieurs ont triplé en cinq ans chez la plupartdes détaillants québécois, ce qui les pousseà diversifier les modèles et à varier les prix. Desspécialistes attribuent cette tendance à la haussede l’offre en produits de qualité.Les canapés sectionnels sontincontournables. Très appréciés àl’intérieur comme à l’extérieur, ilssont transformables et permettent dedonner une allure design à la terrasse.Un décor dernier criCet été, les lignes pures ont la cote. La structuredu mobilier est plus droite et les meubles moinsornementés. Côté matière, l’acier, l’aluminium etle verre sont très recherchés puisqu’ils donnentune touche de modernité. Le métal peut égalements’appliquer à une matière naturelle commele bois. Le résultat donne un look très contemporain.Le fer forgé, les motifs floraux et autres42 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MamaisonCombien ça coûte ? Cuisine extérieure : 4500 $ et plus Mobilier de salon extérieur standard :entre 300 $ et 1000 $ Foyer : entre 80 $ et 6000 $ (à l’éthanol) Lampe chauffante : entre 100 $ et 500 $ Barbecue : de 200 $ à plus de 5000 $matières lourdes telles les grosses pierres ou lesbriques, ne sont plus au goût du jour. Mieux vautopter pour un design sobre et accessoiriser letout avec des teintes éclatantes et des imprimésgéométriques.Les couleurs à adopter pour la saison sont lejaune, le orange, le vert pomme, le gris ou encorele noir, qui sont plus contemporains. En résumé,exit les bruns et beiges, et bonjour les couleursvives !Quoi qu’il en soit, les canapés sectionnels sontincontournables. Très appréciés à l’intérieurcomme à l’extérieur, ils sont transformableset permettent de donner une allure design à laterrasse.LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201343


Passez par la cour !suiteQue faire de nospièces extérieuresl’hiver ?Il est conseillé de remiser tous lesappareils électriques amovibles. Sinon,il faut recouvrir les îlots d’une houssespécialement conçue pour résister à lasaison froide. Certains électroménagersfont fi des hivers québécois. Il est doncsuggéré de s’informer à propos de leurrésistance au froid avant l’achat.44 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MamaisonÉtirer le plaisirPour compléter le tout, un éclairage d’ambianceest quasi indispensable. Il crée une atmosphèreenvoûtante au crépuscule et vient donner un coupde pouce à la lune. Dans le domaine, ce n’est pasle choix qui manque. Et c’est tout de même magnifiquede constater qu’avec les lampes solaires, c’estl’astre du jour qui éclaire nos nuits !Pour ajouter une touche au décor, on peut égalementse procurer des oeuvres d’art résistantes auxrayons UV. Suspendues ici et là, elles produiront uneffet très sophistiqué.Si l’envie vous prend de prolonger votre chez soivers l’extérieur, il est grand temps d’y voir. Maissoyez avertis : vos proches risquent de vous visiterplus souvent que l’été dernier tellement il fera bony flâner.LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201345


46 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MamaisonRMalgré les avancéestechnologiques et lestendances architecturales,la mode dans le secteur dela brique ou des panneauxde vinyle n’évolue pas avecles saisons. Toutefois, il estimportant de rester à l’affût. Onne change pas de revêtementextérieur comme on changede chemise, et il faut biens’informer quand vient lemoment de rénover la parureextérieure de son logis.PAR <strong>MA</strong>THIEU RÉGNIERÊtre in dehorséal Houde et Lise Gravel rêvaient du boisnaturel bien avant la construction de leurmaison, dans les environs de Val-Morin.Avec un ami entrepreneur, ils installent des pansde murs entiers en cèdre naturel. Le bois choisia été traité avec un vernis à l’eaucontre les intempéries mais, après àpeine un an, le mur a commencé às’écailler.Le couple décide de recommencer àzéro. Toujours attachés à ce matériaunoble, ils essaient une huile spécialementvenue d’Europe. « Il faudranettoyer le bois et réappliquer le produitchaque été », explique M. Houdeavant d’ajouter avec humour : « Onnettoie bien les fenêtres chaqueannée ». Clairement, tous les propriétairesne sont pas aussi passionnés.Il est pourtant recommandé deveiller annuellement au bon étatdes revêtements extérieurs. Depetites inspections au printemps et àl’automne sont de mise. On s’attardeaux fissures ou aux signes de vieillissementprématuré : décoloration, moisissures outaches inhabituelles. Cet entretien régulier permetd’éviter les mauvaises surprises.La mode sort dehorsParmi les tendances en matière de revêtement, onpourrait penser aux murs végétalisés, mais c’estune parure pour l’instant réservée au jet-set desédifices commerciaux. Autre vedette des podiumsde mode : le bois brûlé. Ceux qui craignent de sesalir les doigts devraient l’éviter. Cela dit, c’estle Jean-Paul Gaultier des revêtements extérieurs.Une vedette des podiums de mode : lebois brûlé. C’est le Jean-Paul Gaultierdes revêtements extérieurs.Dernier cri ? Le retour du bois local, les structuressans clous visibles, les teintures semi-transparentesrespectant de mieux en mieux l’apparencedu bois, les imitations de pierre en plastique oules revêtements de fausses briques sans mortierqui peuvent prendre toutes les couleurs de l’arcen-cielsans nécessairement en avoir la beauté.Ici comme ailleurs, il y en a pour tous les goûts.LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201347


Être in dehorssuiteUn classique en devenir ? Le bois torréfié. C’estun produit respectueux de l’environnement, carsans apports de produits chimiques à l’étape dutraitement.Les matériaux traditionnels rivalisent désormaisavec ceux apparus au cours des 20 dernièresannées. Bruno Nantel de l’Associationprovinciale des constructeurs d’habitations duQuébec (APCHQ), explique que les consommateursdélaissent la pierre naturelle à cause de sonprix, qui varie entre 35 et 40 $ du pied carré. Lapierre de ciment la remplace avantageusementparce qu’elle est adaptable, offerte dans unevaste gamme de couleurs et qu’elle coûte de 21 à25 $ du p.c. En comparaison, le vinyle s’écoule à3,50 $ et l’aluminium à 4,75 $. Dans ces deux cas,il existe une grande variété de couleurs et de finisqui copient souvent le bois, un matériau délaissébien qu’offert à 5,50 $ le pied carré. Les fraisd’entretien qu’il nécessite en rebutent plusieurs— il faut en moyenne repeindre un parement enbois aux cinq ans.Par ailleurs, un groupe de produits concurrencel’aluminium et le vinyle. Chacun se détailleautour de 7 $ le pied carré. Bruno Nantel parle du« groupe des quatre » : le Canexel, le fibrociment,le SmartSystem et le bois peint de type Maibec.Très en vogue, ils sont économiques et exigentpeu d’entretien. Les parements de marqueCanexel composés de fibres de bois imitent sesveinures. C’est un matériau résistant très stabledans les écarts de température. Il est assortit degaranties de 20 à 25 ans.Le fibrociment, bien connu du secteur commercial,commence à faire son apparition dans le secteurrésidentiel. Composé de fibre de papier etde ciment, il a une durée de vie de 50 ans. Puis,viennent les lamelles de bois collées à l’aide derésines adhésives comme celles de SmartSystemet le bois de compagnies comme Maibec, peint enusine selon un procédé qui permet de le garantirun quart de siècle.Règles d’or Un mur bien entretenu est un mur qui n’apas besoin d’être réparé. Il faut lire les instructions avant d’installertoute forme de revêtement extérieur, ycompris les plus simples en aluminiumou en vinyle. Mieux vaut faire appel à un entrepreneurd’expérience que de s’improviserspécialiste. Réparer les structures avant les travaux :fenêtres, gouttières, ventilation des murs. Respecter les normes(plans d’implantation et règlements dezonage).48 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MamaisonUn distributeur de bois laurentien, Juste du Pin, a lancé en février dernierun produit qui pourrait concurrencer les revêtements de la beauceronneMaibec. Également naturel et avec la même durée de vie, ce bois provientde Colombie-Britannique. Aux dires du propriétaire, son nouveau produitse distingue par son apparence lisse, une finition très en demande dans lesconstructions contemporaines.Planifier mur à murLa planification des travaux est une étape trop souvent négligée, rappelleBruno Nantel. Les instructions d’installation sont plus prolifiques que lalittérature d’Ikea. Ils comptent entre 8 et 10 pages par produit. Aussi, bonnombre de consommateurs n’y prêtent pas attention. Pourtant, mal installé,même un bon revêtement n’aura pas l’effet escompté.Le vinyle est un bon exemple. Il peut sembler simple à installer, mais il fauts’assurer que les clous soient juste assez enfoncés aux murs parce que levinyle bouge avec les écarts de température. Posé de manière trop serrée,on risque de le voir gondoler par temps chaud ou rétrécir et craqueler partemps froid.Pour réduire la complexité des travaux, l’APCHQ recommande de s’assurerque les installateurs soient bien au fait des méthodes d’installation des différentsproduits disponibles. Les rénovations devraient être effectuées par desprofessionnels certifiés Réno-Maîtres. Elle reconnaît l’expérience et les compétencesdes entrepreneurs que l’on trouve sur le site GoMaison.comLESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201349


50 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE… LESLAURENTIDES !


MamaisonSonge d’unenuit d’étéWilliam Shakespeare a compris longtemps avant nous que la saisonestivale est propice à faire valser l’imaginaire. Pour certains, rienn’arrive à cerner ses limites. L’important étant bien sûr de profiterau maximum de ces lubies qu’on concrétise. Si des essencesexotiques comme le teck, permettent d’asseoir des structuresau ras de l’eau sans que l’usure et l’humidité ne les entachent,les matériaux modernes sont quant à eux conçus pour répondreà toutes nos fantaisies. Qui chante pendant l’été danse pendantl’hiver, disait Esope.PAR NATHALIE DERASPELESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201351


Songe d’unenuit d’étésuiteÔ bois de mon cœurOn a beau inventer une multitude de nouveaux produits, il n’en demeure pas moins que le bois surpasse, et de loin tous ses concurrents en cequi concerne les projets de structures extérieures. Qui plus est, quand il s’agit d’avoir un accès direct à la piscine. Peu importe les allers-retoursau barbecue ou à la salle d’eau, du moment que le revêtement soit traité adéquatement et qu’on choisit à la base une essence hydrofuge, on sepromet des années de bonheur estival.52 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MamaisonÉpater la galeriePas besoin de posséder un château en Espagne pour profiter d’une terrasse pratique et joliment aménagée. Avec un peu d’imagination, unegalerie extérieure peut être facilement convertie en salle à manger estivale. Des nuages à l’horizon ? On ferme les rideaux ignifuges et le tour estjoué. On veut prolonger le plaisir ? On fait quelques pas vers le foyer et on s’installe confortablement pour siroter le digestif, le feu de bois ayanttôt fait de réchauffer l’atmosphère le repas durant.LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201353


LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201355


Songe d’unenuit d’étésuiteL’illusion d’optiqueQuand on possède un espace jardin situé à l’abri du vent et des regards indiscrets, on peut se permettre de jouir d’une totale liberté en simulantla création d’un pavillon estival. Ceinturant un coin de la cour et ayant comme point d’ancrage le foyer extérieur, celui-ci se délimite par d’imposantespoutres de métal ou de bois et quelques pots de fleurs imposants. Cette tendance est d’autant plus à la mode depuis que les ameublementsdessinés pour la cour résistent aux aléas de la nature.56 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MamaisonAmbiance californienneSavourer un rosé dans un décor aussi spectaculaire n’est pas donné à tout le monde, mais rien ne nous empêche de s’inspirer de la décoration decette fabuleuse terrasse. L’idée en est toute simple. Dans ce look épuré au maximum, reprise de l’ameublement de salon avec tables basses pourajouter une touche zen. Remarquez le rappel entre le plancher de bois et le revêtement de deux de ces tables. Effet rassurant pour une maisonaux structures si modernes.LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201357


CLI<strong>MA</strong>TISATIONIl y a d'autresfaçons de vousrafraîchir!Préparez votre été avec un système central declimatisation, de ventilation ou un climatiseur individuel!Votre confort, c'est notre affaire!Le SPÉCIALISTE du confort dans les Laurentides450 224-2941 / 1 888 224-2941 / www.petrolepage.comLeSpécialisteÀ votre service depuis 32 ansdupontonVente Réparation Entreposageà partirdePontons4 495 $Taxes en sus2515, chemin du VillageSaint-Adolphe-d’Howard819.327.2596Idéal pour les gens soucieux de l’environnementPonton écologique sans moteur à essence, vous pourrez naviger sur tous les types de lac. 58 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


PAR VALÉRIE BOISVERTHome DécoUne maison à la modeLe revêtement de la maison est usé, vous voulez rafraîchir une couleur qui n’est plusau goût du jour ? Avant de passer à l’action, un coup d’œil sur les tendances s’impose.N’hésitons pas à prendre le tempsqu’il faut pour bien faire nos devoirs,car ce choix à long terme déterminerala première impression des visiteurs.Il nous est presque tousarrivé d’observer un voisinrepeindre sa demeureet d’être visuellementagressés. Ayons doncune petite pensée pourle voisinage et harmonisons-nousau mieux àl’entourage.Le choix du revêtement extérieur varieraselon qu’on habite un environnementurbain, banlieusard ou campagnard, quenous sommes entourés de végétation oud’habitations voisines, qu’on habite unemaison de style condo moderne, familialeou une chaleureuse résidence secondaire.Pour un petit condo situé en montagne,limitons le choix de couleurs à deux et évitonsd’alourdir le tout avec un parement demaçonnerie. Allons-y plutôt pour du moulurageen bois. Les couleurs s’inspireront dela nature environnante : vert mousse, kaki,gris chaud et pourquoi pas, marron tendreou brun moka.Si on refait la coquille d’une grande résidencecontemporaine établie en banlieue,on pourra utiliser jusqu’à quatre couleurs etcréer un contraste, en jumelant par exemplePendant qu’on sepermet des accentsvitaminés à l’intérieur,on reste naturel etsobre à l’extérieur.un gris très foncé à un blanc coquille d’œuf.Ici l’ajout d’une section de maçonneriecréera un look très tendance.Des valeurs sûresEntrons maintenant plusen détail dans un choixde couleurs qui passerale fil du temps avec élégance.Aujourd’hui, bongoût rime avec subtilité.Le mot d’ordre : simple,chic et écolo. On évite àtout prix les contrastes criards.Pendant qu’on se permet des accentsvitaminés à l’intérieur, on reste naturel etsobre à l’extérieur. Cela dit, on peut oserles contrastes forts. Inspirons-nous de notreenvironnement avec les gammes de vertsnaturels, bruns écorces d’arbres, gris etblancs. Les bleus tireront sur le gris autantque possible.Des parements tendanceLes moulures sont blanches, bois naturellégèrement teinté ou gris très foncé. Lesbâtiments contemporains en sont exemptés,un look intéressant en pleine campagne.Autrement, on les aime larges (6 pouceset plus).Les balcons, terrasses et patios sont teintsdans la même gamme de couleurs neutreset naturelles. Pas de contraste, que de légèresnuances laissant apparaître le grain dubois. Les petits barotins en fer noir ajoutentune belle touche moderne. De grâce, mettonsaux oubliettes les balcons peints enbrun d’un bout à l’autre. La teinture semitransparentesera notre alliée.Les revêtements extérieurs reflètent l’intérieuret sont faits de matériaux nobles etnaturels : planches de bois, bardeaux decèdre et pierres, beaucoup de pierres, maisen sections seulement. La pierre est offertedans une panoplie de textures et de teintes.Les petites bandes de pierres horizontalessont très en vogue. On joue avec lesrevêtements par sections géométriques etasymétriques, comme mettre un grand rectanglede maçonnerie autour d’une fenêtreet laisser le reste du mur en planches debois. Les bardeaux de cèdre apportent unetouche finale dans les pignons séparés parune large planche de bois.Avant de vous lancer, promenez-vous dansle voisinage pour accumuler idées et échantillons.Pensez que votre extérieur nousinvite vers l’intérieur !LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201359


On aura tout Vu !PAR <strong>MA</strong>RC LAJAMBEL’ÉTÉ, c’est fait pour s’amuser !La saison estivale est enfin parmi nous. Et comme nous passons beaucoup detemps à l’extérieur, voici une sélection de trouvailles pour ensoleiller vos journées.Tout cuit dans le bec !Le secret d’un barbecue réussi repose sur plusieurs aspects. Outre l’obligatoire présence deGalarneau et le choix de ses comparses à table, la bouffe doit plaire à tout un chacun. Côtécuisson, les goûts diffèrent : Tante Ginette mange saignant, mais Simon préfère une viandebien cuite. Le thermomètre Bluetooth iGrill et son application (pour iPhone et Android),permet de recevoir avec brio. Cuisiner à la perfection bœuf, volaille, porc ou agneau n’aurajamais été aussi facile.Canal étéRelaxez tranquillement dans votre spasans manquer vos séries télévisées !Capables de résister à la pluie, la neige,l’humidité, la grêle, la poussière et auxtempératures extrêmes, les télévisionsSunBriteTV s’avèrent idéales pour la terrasseou le bord de la piscine. Certainsmodèles sont HD (720p) alors qued’autres sont Full HD (1080p). Leur taillevarie de 32 po à 65 po.Un robot en renfortIl y a tant à faire autour de la maison etsouvent si peu de temps pour y parvenir.Heureusement, on peut sous-contractercertaines tâches. Le iRobot a été conçupour garder la piscine propre en touttemps. À l’eau, cette merveilleuse petitemachine filtrera 70 gallons d’eau à laminute, en plus de débarrasser le fondde ses saletés. Distribution de chlore aupassage ? Pourquoi pas !Aqua musiqueLe système de son aquatique The WaterRocker de Ion ne bat pas la performance d’unB&W Zeppelin Air mais impossible de résisterà son côté cool et pratique. Imaginez ces petitshaut-parleurs qui flottent à la surface pendantvotre tournoi de ping pong aquatique annuelcontrôlés par votre iPhone installé bien au secjusqu’à 100 pieds de là. Grosse piscine ? Aucunproblème ! Le système peut relier jusqu’à dixhaut-parleurs.Cocooning aérienLe Hanging Cocoon est un hamac dernier cri. Véritable sanctuaire suspendu,c’est l’endroit idéal pour lire, écouter de la musique ou s’élancerdans une séance de méditation. Facile d’assemblage et capable desupporter jusqu’à 440 livres (181 kilos et des poussières), ce refugeaérien s’adresse tant aux enfants qu’aux adultes.Fondre de plaisir !Voici l’alternative rêvée pour terminer lajournée en beauté et manger des guimauvesgrillées sans le feu de camp ! Pratique,amusant et sécuritaire pour toute la famille,imaginez vos créations sucrées grâceau Flameless Marshmallow Roasterélectrique de Hammacher.Pool party !SUR LES TRACESDE JACQUES COUSTEAU…Vous voulez imiter l’explorateur marin enfilmant la vie secrète et profonde de votrepiscine ? Faites de la mini caméra HX-WA20pistol-grip de Panasonic votre partenaire idéalde plongée.BAR PORTATIF SANS FILEn camping, sur un bateau ou simplementautour de la piscine, plus besoin d’électricitépour la confection de vos cocktails rafraîchissantspréférés. Recharchable, le MargaritavilleFrozen Margarita Machine peut fabriquerjusqu’à 70 préparations avec une seulecharge. Tchin, tchin !60 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


PAR LOUISE ROBITAILLELes trucs de LouiseLe soleil en renfortChaque saison apporte son lot de dépenses et d’imprévus. Mais lanature nous offre plein de petits trucs pour passer l’été sans se ruiner.Le soleil est un allié naturel qui peutaider à nous débarrasser de tachestenaces. Il suffit de visiter les îlesdu Sud pour être impressionné par l’éclatdes vêtements de cotonblanc des habitants de larégion. Le secret : jus decitron et soleil.Une belle cordéeProfitez du beau tempspour faire sécher ausoleil tous les vêtementsblancs. Le séchage à l’extérieur, au soleil,blanchit le coton blanc. Vous pouvez aussidéposer vos draps, tôt le matin, sur l’herbepropre et encore humide. L’oxygène de larosée fait également blanchir le coton.D’habitude, les taches de sauce tomate surun vêtement devraient disparaître si ellessont lavées avec un bon détergent. Mais siune teinte rosée persiste, imbibez-la de jusde citron et exposez le vêtement au soleilpendant quelques jours.Quand ma grand-mère disait : « Beau tempspour étendre », on savait que la cordée delessive débuterait très tôt. Placez en débutde cordée les vêtements qui prennent leplus de temps à sécher, par exemple lesjeans, et en tout dernier, les sous-vêtements.La corde à linge idéale offre une partie ausoleil pour les tissus blancs et une partieà l’ombre pour les vêtements de couleur.L’hiver, quelques pelures de citron glisséesdans un filet dans la laveuse suffisent pourgarantir une lessive bien blanche.Quand ma grand-mèredisait : « Beau tempspour étendre », on savaitque la cordée de lessivedébuterait très tôt.Limiter les dégâtsLes taches fraîches de jus de fruits ou depetits fruits disparaissent facilement aveccette technique : tendez bien le tissu tachéau-dessus d’un bol – utilisezune bande élastiquepour bien maintenir letissu en place comme untambour – et videz lentementl’eau très chaudede votre bouilloire surla tache, qui disparaîtrainstantanément. Pour destaches plus anciennes, lavez le vêtement àl’eau tiède. Au besoin, saupoudrez la tachede sel, rincez et placez le vêtement au soleilquelques heures.Si des contenants sont tachés de rouge,donnez-leur une cure de jeunesse en leslavant dans l’eau savonneuse. Rincez-leset déposez-les au soleil. Pour éviter que leproblème ne se reproduise, vaporisez-lesd’huile avant de les réutiliser.On peut nettoyer un matelas en mélangeant5 ml de détergent à vaisselle liquide – oupour lave-vaisselle – dans 250 ml d’eauchaude. Appliquez ce mélange sur les cerneset recouvrez-les d’une serviette éponge.Pressez fortement entre chaque application :rincez ensuite à l’eau claire. Après l’avoirbien nettoyé, laissez-le sécher à l’extérieursi possible, car les rayons du soleil ont unpouvoir désinfectant.Les p’titstrucs de Louise Lorsque vous suspendez vos vêtementsà une corde, mettez ceux de couleurvive à l’envers afin d’empêcher le soleil deles pâlir. Pour faire disparaître les pliures jauniesd’un tissu qui a été rangé plusieurs années,imbibez-les de lait. Faites sécher au soleilavant de laver. Le lait régurgité souille les vêtementset dégage une odeur aigre. Imprégnez lestaches de jus de citron et séchez au soleilavant le lavage.Retrouvez tous ces trucs et beaucoup d’autres encore dansle livre de Louise Robitaille : L’ABC des trucs deMadame Chasse-taches, publié aux éditions Publistar eten vente dans toutes les bonnes librairies.LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201361


FAITES CONFIANCE À NOTRE ÉQUIPE D'EXPERTS !REDONNEZ LA VRAIE VALEUR À VOTRE <strong>MA</strong>ISONESTI<strong>MA</strong>TIONGRATUITEUn bon calfeutrage peut vous éviter bien des soucis, tels que :Infiltration d'eau et d'insectes, moisissures, perte de chaleur.Imperméabilisez votre maison en quelquesheures, produit écologique, sans dangerpour vos fleurs et votre pelouse.CALFEUTRAGE ET IMPERMÉABILISANTAVANTAPRÈS F8www.monsieurcalfeutrage.caProduit exclusif, écologique, sans solvant62 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


PAR MIREILLE VILLENEUVECours et jardinsLes fleurs et le potLa culture en pot est devenue le nouvel apanage de nos jardins.Il existe autant de variétés de contenants que de végétaux qui s’y plaisent.Que l’on désire créer un écran végétalinstantané, une entrée remarquable,ou avoir un potager à portéede la main, toutes les raisons sont bonnespour ajouter quelquespots bien garnis à notreaménagement paysager.La culture en contenantsa de multiples avantages.Un petit jardin paraîtraplus grand, verticalement,orné de quelques pots,hauts et bien agencés. Une plante envahissante,telle l’exubérante cerise de terre, serafacilement contrôlée. Ce type de jardinagepermet aussi de déplacer nos plantes pourl’entretien du jardin, ou tout simplementd’essayer différents emplacements avantde trouver la place définitive d’une vivace.Et que dire des possibilités infinies dedécoration ! Marches d’escalier, ornées dechoux colorés, entrée empanachée de graminées…Vous pourrez même vous amuserà courir après le soleil avec vos plants detomates. À l’automne, hibiscus et palmiersrecréent un véritable jardin intérieur.En plaçant le boncontenant au bonendroit, on peut presquetout faire pousser.la seule contrainte est la période d’ensoleillement.Les tomates, piments, courgeset autres légumes ont besoin de plus desix heures de soleil et la plupart des finesherbes aiment la chaleur.Les coins ombragés nesont pas en reste. Il existeun grand choix de plantesornementales au feuillagelumineux qui s’y plaisent.Désormais, le contenantdevient aussi importantque le contenu. Il fait partie intégrante dudécor. De belles auges remplies de lavandeet autres fines herbes composent un vraicoin de Provence sur la terrasse. Les hautestiges colorées de la bette à carde, le feuillagecramoisi de la betterave et le vert tendre desfanes de carotte seront spectaculaires dansde grands pots élégants. Mais attention, plusle pot est petit, plus il a besoin d’eau.Côté matériau, on a l’embarras du choix.L’argile et le bois permettent aux plants derespirer. Les plantes légumières adorent lesgros contenants de grès ou d’argile. Légers,les pots de plastique ou de matériau compositesont plus faciles. On peut même cultiverdans des paniers d’osier ou des caissesde légumes, doublés d’une toile géotextile.Les bons atoutsAutre facteur de succès, l’utilisation d’un bonterreau, qui saura combler tous les besoinsde nos empotées. On le choisit léger,amendé de compost. N’employez pas laterre de vos plates-bandes. Trop lourde, ellea tendance à se compacter. Si la profondeurde vos pots dépasse le tiers de la hauteurde la plante, remplissez le fond de billesde styromousse, ou de billes d’argile, quiagiront comme de petits réservoirs d’eau.Par ailleurs, les adeptes du jardinage encontenants devraient se convertir à la collectede l’eau de pluie. Les plantes en potont souvent soif. On peut cependant réduirel’évaporation d’eau en appliquant du paillisau pied des végétaux. Environ une foispar semaine ou deux, ajoutez un engrais àbase d’algues ou une émulsion de poissonà l’eau d’arrosage de vos plantes potagèreset fleuries. Votre jardin suspendu sera auxoiseaux !Un jardin ambulantEn plaçant le bon contenant au bon endroit,on peut presque tout faire pousser. Plantespotagères agrémentées de fleurs comestibles,annuelles, arbustes, graminées…Le dicton du moisFroid mai chaud juin remplissentles granges jusqu’aux coins.LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201363


LetempsdescathédralesMONT-LAURIERplaisirsMesQuand la route est fleurieMIRABELLa cathédrale de Mont-Laurier prendra à nouveau mille et unvisages, le temps d’accueillir le spectacle extérieur Fresque denuit, une épopée grandiose à la manière de Robert Lepage etde son Moulin à images. Des acrobaties visuelles accompagnéesd’une trame musicale soutenue nous feront revivre l’histoire dela région des Hautes-Laurentides à travers ses mythes, légendeset grands moments. L’intégralité de l’environnement – y comprisle public – est mise à contribution pour nourrir le scénario.Amuseurs de rue, conteurs, producteurs agroalimentaires, artisteset artisans animent les lieux avant les représentations. Le 21 juin,un collectif de neuf conteurs et trois musiciens se produira sur leparvis de la cathédrale dès 20 h pour le Windigo de la Lièvre. Lespectacle est gratuit pour les moins de 12 ans et des passes desaison sont offertes en prévente.Du 21 juin au 10 août435, rue de la Madone SAINTE-ADÈLEtoilesdesétoilesauxDepuis l’ouverture de ces fabuleux jardins thématiquesen 2010, près de 20 000 personnes ont foulécette terre de 94 acres agrémentée au fil des ans demilliers de fleurs. Là-bas, les bouddhas épient lesJusqu’au 31 octobre visiteurs dans le jardin zen, les oiseaux font fi des ornithologues, les fées et les gnomes laissent courirnotre imaginaire et Cendrillon a abandonné son carrosse dans la roseraie à deux pas d’un jardininspiré de Versailles. Cette année, un jardin d’ombre en forêt s’ajoute à la balade. Visites commentées,guides avec audiophones, parapluie, crème solaire et insecticide sont compris dans le parcours.Le site est ouvert 7 jours semaine.Des artistes en arts visuels occuperont la côte Morin le temps de la transformeren galerie d’art à ciel ouvert à l’occasion de La Nuit des Toiles. Pour donner unsouffle à leur élan créatif et accompagner les visiteurs, Marco Calliari, QW4TZ etTone Signal fouleront tour à tour la scène. Clowns et animateurs compléterontle programme de la soirée. Les organisateurs ont également prévu d’amasserdes sous pour le fonds Réveil-Matin de la polyvalente A.N.Morin grâce à lavente de nez de clowns. L’entrée sur le site est gratuite.15 juin, de 17h à minuit 68 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


Beau en bibitte !Un chœur àl’ouvrageSAINT-JÉRÔMECréée en 1994 sous l’égide du chef Frédéric Vogel,la Chorale du Cégep de Saint-Jérôme compte unrépertoire varié combinant créativité et originalité etqui marie des pièces de différentes époques, chantéesdans plusieurs langues. Avec Chants d’espoiren guise de concert annuel, le chœur s’attaqueà la musique afro-américaine, accompagnée del’ensemble vocal Carpe Diem et de la chanteuseSylvie Desgroseillers. L’événement aura lieu à laCathédrale de Saint-Jérôme. Entrée payante, maisfrissons gratuits.Samedi 8 juin, 20 h VAL-DAVIDUne natureen artLe Symposium international d’art-nature2013 des Jardins du précambrien aura lieusous le thème LIEUX/LIEUES. L’événementaccueillera huit nouveaux artistes avec encomplément, le compositeur Jean-FrançoisBlouin et le poète-performeur José Acquelin.Le Sentier des Chevreuils sera habité par sixartistes qui disposeront de deux semainespour compléter leurs œuvres en forêt. Parmiceux-ci, le Québécois Guillaume Labrie. Sastratégie de mise en espace prendra uneplace prépondérante. Fait à noter, le publicpourra voir les artistes en pleine création duBLAINVILLELa galerie d’art de Blainville propose une expositionorganisée en collaboration avec l’Insectarium deMontréal et Les Amis de l’Insectarium, dans laquelleon dévoile l’univers curieux et fascinant des insectes.Naturalisés ou vivants, exotiques ou familiers, lesvisiteurs seront à même de poser un regard neuf sureux et en découvrir ainsi tous leurs aspects. Une bellefaçon d’en apprendre davantage sur les relationsétroites entre les insectes et leur environnement, ladiversité des formes, des couleurs et les adaptationsdes insectes. Les visites ont lieu du lundi au vendredide 13 h à 17 h et les samedis et dimanches de 10 h à17 h. Entrée libre.Jusqu’au 8 août 6 au 14 juillet. L’événement comptera quatre fins de semaine thématiques avec comme invités Robert Lalonde, Alexis Martin, Yolande Villemaire et Gilles Tibo. Cesrencontres nourriront le projet La sonorité des mots, un trajet de pièces en céramique conçu par le public et bordant le Sentier de la Sonorité. L’anthropologue SergeBouchard agira à titre d’invité d’honneur tandis que l’animation sera confiée à Yannick Villedieu. Trois kilomètres et demi de sentiers aménagés en pleine nature vousattendent !Sur les chapeauxde rouesDu 18 juin au 6 août Du 6 juillet au 20 octobre SAINT-ADOLPHE-D’HOWARDVous êtes férus de vélo de montagneet voulez vous surpasser ?La Série Enduro organisée auMont-Avalanche est pour vous !L’activité comprend une série decinq compétitions à pointagecumulatif et une finale des plusexcitantes. Beau défi s’il en est, lesépreuves techniques contre-lamontreconstituent des descentesdans les sentiers d’une dizaine deminutes. Les classements se fontpar catégories d’âge et on prévoitdes remises de prix par épreuveainsi que pour le classement cumulatifde la saison. Les compétitionsont lieu les mardis à compter de18 h 30. Frais d’inscription à prévoir.PHOTO : © MICHEL DUBREUILSAINT-JÉRÔMEChapeau !25 ansde scèneLa direction d’En Scène dresse un bilan encourageant de lasaison : 56 500 spectateurs pour 122 représentations offertes,dont plus du quart affichant complet. Plus que jamais, l’équipesouhaite doter la capitale régionale d’une salle moderne pourmieux recevoir artistes, équipes techniques et spectateurs. Onattend avec fébrilité une annonce en ce sens. Dès septembre,le diffuseur lancera sa 25 e saison. Outre le retour de Broue,de belles surprises combleront les spectateurs, d’EmmanuelBilodeau à Luc Langevin, en passant par Patrice Michaud,Damien Robitaille, François Dompierre, Alain Lefèvre et FredPellerin. Les nouveaux abonnés pourront faire leurs achats àla billetterie dès le 12 juin. Les billets individuels seront mis envente trois jours plus tard. SAINTE-AGATHE-DES-MONTSMusique au fil de l’eauLes Concerts sur le lac sont de retour sur les rives du lac desSables. Au programme : Kevin Parent, Nadja, les BB, Trocadéo,les Soeurs Boulay et Alain-François. La formation Luke Ukeouvre la saison le 29 juin à compter de 19 h 30.Dès 4 juillet, les Jeudis destout-petits proposeront desspectacles pour enfants à10 h 30 tandis que les Vues dulac offriront du cinéma en pleinair tous les vendredis soirs.On pourra y voir Esimésac, laLégende de Sarila, Pee-Wee3D/l’hiver qui a changé ma vieet Liverpool. Les jeudis soirs,les amateurs de danse latinepourront profiter d’ateliers enplein air. La programmation ferarelâche du 1 er au 11 août pourlaisser place au festival Lumières sur le lac. L’accès au site estgratuit.Du 29 juin au 24 aoûtPlace Lagny, 2, rue Saint-Louis, Sainte-Agathe-des-Monts Commedansl’tempsSAINT-EUSTACHELes plus vieux se souviendront d’un grand-père ou d’un onclequi passait ses dimanches après-midi à « gosser » des bouts debois pour en faire de véritables petits chefs-d’oeuvre d’art naïf.Sans formation ni prétention aucune, nos aînés ont nourri notreculture d’objets qui ont longtemps accompagné nos souvenirs.L’Art populaire au Québec–Un art qui fait sourire, proposée parla Maison de la Culture et du Patrimoine du Saint-Eustache,invite les visiteurs de la nouvelle génération à découvrir cetteforme d’art méconnue et marginale, inscrite au cœur du patrimoineculturel québécois. L’exposition regroupe sept thématiquescomptant plus de 200 sculptures issues de 90 « gosseux ».À compter du 17 juin PHOTO : © PHILIPPE LE SCELLEURLESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201369


On jase làFille de passionnés de théâtre, Sophie Fauchera pratiquement grandi sur les planches. Trèsvite, elle a compris que jamais elle ne quitteraitl’univers des comédiens. Au fil de sa carrière, cettediplômée du Conservatoire d’art dramatique deMontréal a évolué auprès de grands metteurs enscène, en plus d’apparaître dans de nombreusesémissions de télévision et films québécois. Maisson passage remarqué dans Ding et Dong le filmallait lui ouvrir les portes de l’humour absurde.Sophie Faucher endosse la vie avec un plaisirévident, qu’elle joue les tragédiennes, lesanimatrices télé – on l’a vue dans La fosse auxlionnes — ou les botoxées à l’extrême. Qui nese souvient pas de Crystal dans Le cœur a sesraisons ? Cette année, Sophie vient jouer avecnous. Et deux fois plutôt qu’une. Après Présenced’esprits à Saint-Sauveur, la comédienne sera àSaint-Jérôme en mars dans Marius et Fanny. Le jeu en vaut lachandelleous avez trempé dans le milieu duthéâtre très jeune.V J’ai tout de suite adoré suivre mes parents : maman authéâtre, mon père qui faisait des tas de mises en scène et quidirigeait des comédiens. J’ai fait mes débuts à la Place des Artsà 8 ans avec Marc Labrèche, qui est un ami d’enfance. J’ai jouédans le grand conte féerique L’oiseau Bleu. L’équivalent de CasseNoisette pour les danseurs.Le métier s’est imposé de lui-même.C’est un monde qui m’a attirée très vite. J’aimais la fraternité qu’ily avait entre les comédiens. Il y avait une exubérance qui merejoignait bien. On ne sentait pas que c’était du travail. C’étaitanimé par autre chose.À la télé, on voit une autre Sophie Faucherqu’au théâtre.C’est vrai qu’au théâtre, on va demander la tragédienne pour degrands rôles dramatiques. Mais Claude Meunier m’a fait confianceà l’époque pour Ding et Dong le film et ça m’a ouvert toute uneautre facette de fantaisie.Ç’a été l’élément déclencheur ?Oui. J’ai beau jouer les plus grandes choses au théâtre, les gensvont m’aborder en me disant : « Peux-tu me dire : T’es beau moncochon !»Un jeu agréable, non ?Je n’aimerais pas être limitée. Je peux être émue par quelque choseet deux secondes après, éclater de rire. J’ai pas mal d’humeurs dansune journée. Je m’auto-épuise !Quelle est la première pièce dans laquellevous avez joué ?Après le Conservatoire, j’ai tout de suite été prise pour Harlequinvalet de deux maîtres, dans une mise en scène d’André Brassardet Un simple soldat, mis en scène par Jean Gascon. On a faitune tournée jusqu’à Vancouver et au Centre national des artsd’Ottawa.Si on devait écrire pour quelqu’un, ce seraitqui ?Hélène Pednault est partie trop vite. Ce serait bien s’il y avait unspectacle qui pourrait lui rendre hommage et faire entendre saparole avec tous ses écrits, ses chansons; c’est le genre de projetqui me plairait bien. Parce qu’elle avait une voix dissonante.Y a-t-il un personnage que vous aimeriezjouer ?Longtemps, j’ai voulu jouer dans L’idiot de Dostoëvsky. J’étais faitepour jouer du Tchekov, mais ça ne s’est pas présenté.Vous avez fait un passage remarqué à StarAcadémie. Racontez.Aujourd’hui les gens disent : « Ah, Mme Faucher est là, il va falloirque je fasse attention comment je m’exprime. » Il faut êtreconscient que la génération de demain ce ne sera pas que despetits Québécois. Si on n’est pas vigilants avec notre langue, fautpas se leurrer, on va se faire assimiler.Parlez-nous de la pièce de cet été.C’est un projet qui s’est présenté un peu tard. Brigitte Paquette asoumis l’idée, ça a plu. Jean-Guy Legault fait la mise en scène. Ilest fidèle. C’est la troisième fois que Brigitte Paquette, GenevièveBélisle et moi, on se retrouve dans un spectacle. Je suis très reconnaissanteparce qu’il m’offre de beaux personnages comiques.70 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


J’ai fait mes débutsà la Place des Arts Vous jouez une médium.Je suis une « médium saignante ». Je ne sais pas où elle a eu saformation, mais disons que c’est un peu douteux. C’est plutôt unfiasco de rencontrer cette femme.Racontez-nous.C’est l’histoire de Charles et de Ruth, un couple de gens bourgeoisà l’aise. Lui est auteur. Il doit écrire un roman et son héros est unmédium psychopathe. Il se dit : pourquoi ne pas faire signe à cetteMadame Arcati, qui a la réputation d’être une très bonne médium.Lui, n’y croit pas du tout. C’est un prétexte pour apprendre des trucsdu métier et pour trouver une source d’inspiration pour son roman.Mais lorsqu’elle se présente, elle fait apparaître des choses et desgens, en l’occurrence, la première femme de Charles et là, ça sèmela pagaille. Finalement, il n’aurait jamais dû l’inviter.Vous devez avoir beaucoup de plaisir durantles répétitions.On est dans le travail, la mécanique du rire, le côté punché…Les gens disent : « Mais comment vous faites pour apprendre lestextes ? » Ça, c’est rien. Pour faire prendre la mayonnaise, il faut vraimentjouer et rejouer. C’est un travail d’horloger. Mais je sais qu’onva avoir du plaisir. Ça fait un bout de temps que je n’ai pas étéénervée comme ça sur une scène. J’ai plus d’une transe à éprouver.Parlez-nous des comédiens qui vousentourent.Retrouver Brigitte Paquette et les autres, c’est vraiment un bonheur— On l’appelle « la mairesse de Prévost » (la comédienneest conseillère municipale). Quant à Henri Jetté, on est allés auConservatoire ensemble. Steve Laplante, je le découvre. Très boncomédien. Il vient d’obtenir un premier rôle dans une série. Si lesgens ne savent pas qui c’est, ils vont le connaître l’automne prochain.Ça va être la vedette d’un grand téléroman. Et il y a IsabelleBrouillette qui est vraiment merveilleuse. On va se voir en dehorsde nos shows, c’est sûr. Et la fidélité de Jean-Guy me touche. C’estvraiment un des plus beaux rôles féminins de fofolle qu’il me propose.Y’a que lui pour penser à moi là-dedans.Cet été, aurez-vous un pied-à-terre dans lesLaurentides ?J’ai déjà mon pied-à-terre. Ça fait des années que je dis aux gensde Saint-Sauveur et de Sainte-Adèle : Vous devriez m’engager authéâtre d’été, j’ai ma maison pas loin !Est-ce la première fois cette année ?J’ai déjà joué avec Michel Forget à Sainte-Agathe-des-Monts.Quels sont les rôles que vous préférez ?J’aime les bonnes histoires. C’est sûr que toutes les actrices sevoient dans Unité 9. Moi, je me voyais débarquer comme Elsala louve des SS au milieu de toutes ces femmes. Ou comme uneMesplaisirsprisonnière fragile. Ils n’oseront jamais me proposer et pourtant,il y a des filles imposantes qui sont parfois plus fragiles que desp’tites toughs.Avez-vous souffert de cette situation ?Je n’ai pas souffert. Il n’y a pas de frustration. Mais je crois qu’onmanque d’imagination. Même les auditions sont rendues difficiles.Moi, je suis comme un cheval de course. Ce que je veux, c’estavoir la chance d’être entendue. Mais je ne manque pas d’idéespour moi.Si vous aviez une définition à donner authéâtre ?C’est le dernier lieu où on communie. Il y a quelque chose de sacréau théâtre. Par rapport au théâtre d’été, c’est peut-être un peu gros,mais quand même. Le but, c’est de rire ensemble, de s’émouvoirensemble. C’est un lieu précieux à protéger. Et ça ne se fait passeul. Je vois mes camarades travailler. On prend ça très à cœur.Pour les Riopel, on veut que les salles soient pleines. On veut vraimentque les gens qui viennent pour se divertir de la CommissionCharbonneau, des drames permanents, soient contents. Tout lemonde travaille fort pour que le 13 juin, on offre quelque chosede bien.Présence d’esprit sera présentée du 13 juin Flatté de votre fidélitédepuis 1938C’est l’été.Ça s’arrose!C’est notre 75 e anniversaireet l’été est enfin arrivé.Voilà 2 bonnes raisons de célébrer.facebook.com/mondouPartout au Québec.Plus de 50 magasinsVoir les adresses surmondou.comLESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201371


<strong>Flèche</strong> présent partout25 ans deSHOWS - Carole Lafond Gaétane Léveillé Un CONCOURS couru er Chantal Demers Sophie Brouillet, Debout etDROITS DanielleProulx Nathalie Deraspe Les ENFANTS d’abord GillesCaplan Martine, Corinne Robert Demeules Jean-Pierre Charland PIERREqui roule… NatalieLévesque Odette Bégin Daniel Paquette - 72 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MesplaisirsPL’été, c’est la saison desfestivals. Aussi, les régionsdu Québec rivalisent d’audaceet d’ingéniosité pour s’attirerleur part de public etmousser du coup les beautésde leur patelin. Grand bienleur fasse, mais de par leursituation géographique, lesLaurentides demeurent dansl’esprit de bien des gens,l’endroit par excellence pourfestoyer. Et ce n’est pas lechoix qui manque !PAR NATHALIE DERASPEPlace à la fête !our la plupart d’entre nous, l’été débarquele week-end de la Fête nationale, maisSaint-Sauveur a décidé de partir le baldébut juin avec sa série Ça me dit Concerts. Le8 juin, l’idole Gardy Fury sera sur place. Il estl’un des 400 artistes et musiciens quidéfileront dans la vallée cette année.Le même jour, Sainte-Marguerite-dulac-Massonlance la Fête de l’Été, encombinant la journée de l’Environnementet la Fête des Voisins. Les festivitésculmineront le 22 juin avec lespectacle de Martin Deschamps.Pour une version néo-trad de la Fêtenationale, les fêtards se dirigerontle lendemain vers Saint-Jérôme,histoire de danser avec Mes Aïeux.Au même moment, les cœurs derocker applaudiront Offenbach àSainte-Agathe-des-Monts, tandis queSaint-Eustache accueille l’excellentDumas. Il précède Les Trois Accords,qui y seront le 24. Pendant ce temps,Saint-Colomban recevra le groupeculte les BB qui, avec leur nouvelalbum, s’est attiré la faveur d’une nouvelle générationde fans.À Saint-Jérôme, on profite de la Fête nationalepour lancer Les Estivales. En plus des nombreuxspectacles présentés sur scène à l’occasion desweek-ends thématiques, une série d’activitésfamiliales et culturelles sont offertes tout au longde l’été. La programmation nous réserve de bellesdécouvertes musicales et propose des valeurssûres comme Jim Zeller, Amylie, David Giguère etla formation Bears Of Legend.Dans le Vieux-Saint-Eustache, on profite du congéde la Fête nationale pour célébrer les différentesfacettes de l’art en misant sur le talent et la créativitédes gens de la région. Les activités ont lieuentre autres dans le décor splendide des jardinsdu Manoir Globensky.Ouf !Deux jours de repos suffiront avant de plongerdans le Fou rire de Tremblant. La deuxième éditionde ce mini-festival présentera 40 artistes enquatre jours, dont Jean-Marie Corbeil et MikeWard. Plusieurs soirées de gala, animés entreautres par Alex Perron et Cathy Gauthier, et desspectacles gratuits sur la scène extérieure située àdeux pas de l’église du village, sont également auprogramme.PHOTO : © LUCIE LÉTOURNEAULESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201373


PLACEÀ LA FÊTE !suiteAprès vous être dilaté la rate, descendez vers Sainte-Adèle pourcélébrer le retour des Soirées Nostalgia, qui soulignent l’ouverturede leur 12 e édition le 29 juin au soir avec Paul Piché. Des artistesréputés lui succéderont chaque samedi, dont Cœur de pirate etAlfa Rococo. Autant de spectacles en plein air gratuits !Qu’il s’agisse des Rythmes Tremblant, du Festival international deblues, qui célèbre en grand ses 20 ans, de la Fête de la musique,qui en est à sa 15 e édition, ou du plus récent Festi Jazz, la réputationde Mont-Tremblant en matière de festivals dépasse largementnos frontières. Cette année encore, les organisateurs en têtedes activités peuvent s’enorgueillir d’une programmation riche etvariée. Quelques noms ? Daniel Bélanger, Sylvain Cossette, BobbyBazini, Ronnie Earl, James Cotton, Ranee Lee…Un party du nord au sudCeux qui s’aventureront plus au nord pourront faire une pauseau Festival de la Rouge. Comme par les années passées, l’événementreçoit de grands noms, dont Isabelle Boulay, Roch Voisine etLes Vikings, une brochette d’artistes comprenant Marjo, WilfredLe Bouthillier, Eva Avila et Jean-Marc Couture, gagnant de StarAcadémie 2012. Les amateurs de musique classique réserveront74 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


MesplaisirsÇA ME DIT CONCERTSDu 1 er au 25 aoûtÉTÉ EN FÊTEDu 8 au 30 juinFESTIVAL ARTS EN FÊTEDu 21 au 24 juinVieux Saint-EustacheSaint-Eustache450 974-5000FÊTE NATIONALEDu 22 au 24 juinLES ESTIVALES DESAINT-JÉRÔMEDu 23 juin au 17 aoûtFOU RIRE DE TREMBLANTDu 26 au 29 juinSOIRÉES NOSTALGIADu 29 juin au 3 aoûtspectacleLES RYTH<strong>MES</strong> DETREMBLANT29 juin au 25 août1 888 563-1020FESTIVAL CLASSIQUE DESHAUTES-LAURENTIDESDu 29 juin au 31 aoûtFESTIVAL INTERNATIONALDE BLUES DE TREMBLANTDu 5 au 14 juilletFESTIVAL DE LA ROUGEDu 26 juillet au 3 aoûtFESTIVAL DES ARTS DESAINT-SAUVEURDu 25 juillet au 3 aoûtLUMIÈRES SUR LE LACDu 2 au 11 aoûtFESTI JAZZ MONT-TREMBLANTDu 7 au 11 aoûtMIRABEL EN FÊTEVendredi 2 aoûtBLAINVILLE EN FÊTEDu 15 au 18 aoûtLA FÊTE DE LA MUSIQUEDu 31 août au 2 septembreleurs week-ends dans le secteur pour profiter pleinement dela 15 e édition du Festival classique des Hautes-Laurentides.Un événement qui n’a d’égal que la splendeur des paysagesavoisinants.Les municipalités situées plus au sud célèbreront avec autantd’effervescence la belle saison. À preuve, le festival Lumièressur le lac. Sainte-Agathe-des-Monts festoiera 10 jours durant,avec entre autres Gino Vanelli et Michel Pagliaro, alors que lesCowboys Fringants s’arrêteront à Mirabel en Fête le 2 août.Enfin, impossible de passer sous silence l’ingénieuse programmationdu Festival des Arts de Saint-Sauveur qui, parmi dejeunes talents exceptionnels, rassemble les plus grands danseursde la planète aux côtés de légendes du jazz.L’été en trois actes et plusParmi cette orgie culturelle s’incruste une programmation théâtralefort intéressante. Et ceux qui désirent voir leurs comédiensfavoris sur scène ont l’embarras du choix. On peut s’épanchersur les difficultés d’être parents, s’émouvoir d’une femmedésespérée de trouver chaussure à son pied, prendre part à uneséance de spiritisme ou choisir d’avoir la puce à l’oreille. Cela,sans compter les nombreux humoristes qui camperont dans lecoin une bonne partie de l’été. Que la fête commence !LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201375


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On se fait la malleProst ! De Berlin Les Marchés publics d’étésont de retour !Du 22 juin au 28 septembre 2013(Les samedi de 8h30 à 14h00)Stationnement et rue de la ForgePour lutter contre le « jetlag », directionle KaDeWe sur la Ku’damm. Fondéen 1907, le Grand <strong>Mag</strong>asin de l’Ouestest le plus spacieux d’Europe. Impossible decogner des clous devantles milliers de pains,fromages, charcuteries,cafés et épices du mondeentier au légendaire 6 eétage. Dans ce paradispour fins gourmets, on ale choix de s’attabler aucélèbre bar à huîtres, desiroter une coupe à l’undes quatre bars à champagneou de délirer au bar à chocolat !Un tiers de Berlin est fait d’espaces verts,dont le célèbre Tiergarden, parc de 200 acressitué au pied de la Porte de Brandebourg,emblème historique de la capitale. Là sedressent le siège du parlement allemand,communément appelé le Reichstag, la chancellerieet la fameuse Colonne de la Victoire.Après en avoir escaladé les 285 marches,on étanche sa soif avec un Apfelsaftschorle– mélange de jus de pomme et d’eaugazeuse – au Café am Neuen See, situé aubord d’un joli petit lac. Et on repart de plusbelle au Zoologisher Garten, le plus grandzoo d’Europe.Des bulles et de la bièreLonger en bateau les rives de la Spree estle moyen idéal pour admirer le centre historiquede Berlin. On croisera entre autres l’IleEn perpétuellemétamorphose depuisla chute du mur, lacapitale allemandefascine par son histoireet brille par sondynamisme culturel.aux Musées, un site exceptionnel réunissantcinq des 180 musées que compte la ville.Les splendides collections égyptiennes duNeues Museum, dont le célèbre buste deNéfertiti, valent une escaleen soi ! Tout commeles bars de plage, agrémentésde palmiers, detransats et de sable fin.On y savoure le charmeestival berlinois un Hugoà la main, un cocktail rafraîchissantfait à base deProsecco, d’eau gazéifiée,de sirop de sureau et defeuilles de menthe.Un incontournable : les traditionnels biergarten– qu’on traduit littéralement par « jardinsà bière ». Celle-ci s’accompagne d’uneassiette de spargels (succulentes aspergesblanches), de rollmops (harengs marinés)ou d’une currywurst, cette fameuse saucissegrillée servie avec ketchup ou curry. Surplace, il faut goûter la Berliner Weisse, uneblanche au froment pétillante et acidulée.Si vous vous rendez dans Prenzlauer Berg,ce quartier de l’est devenu le repère desartistes branchés, arrêtez-vous au Prater, leplus ancien biergarten de Berlin. L’endroit aété fondé en 1837.Berlin fait huit fois Paris et regorge de sitesprestigieux à visiter, comme le châteaubaroque de Charlottenburg, l’AlexanderPlatz, la fameuse tour de la télévision, laPotsdamer Platz et l’édifice spectaculaireSonny. Pour les adeptes de la pédale,sachez que cette cité vaste et aérée se faitallègrement en vélo. L’apéro n’en sera queplus apprécié… Prost !Dans nos valisesQUELQUES MOTS Allo! : Hallo! Bonjour (le matin) : Guten Tag Merci : DankePOUR PRÉPARER SON SÉJOUR SUR PLACE La Berlin Welcome Card :accès aux transports en commun Le Berlin Museum pass :pour les passionnés de musées Le Berlin poche :magazine culturel berlinois en françaisLESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201377


T 1, 2, 3 Colorez !Parce que ces temps-ci, on sort tout par les fenêtres pouraménager ce qui sera la cuisine d’été-patio-place parfaitepour recevoir nos familles et amis et qu’on veut partagernotre joie d’accueillir la belle saison, voici des idéesmulticolores pour que même la tondeuse du voisin nepuisse venir à bout de votre entrain !2597864131. Petite table en fer 103,75 $ Au coin du jardin 2. Petite chaudière 16,75 $Au coin du jardin 3. Allumettes 2,25 $ Au coin du jardin 4. Lanterne solaire30 $ Le marché vert 5. Radio AM/FM haut-parleur pour iPod. À emmener partout oùon traîne sa serviette de plage ! 49 $ Le marché vert 6. Chaise orbitale en aluminium.Favorise la détente et la circulation sanguine 195 $ ou 2 pour 300 $ Le marché vert7. Petits arrosoirs. Collection destinée à inciter les enfants à chouchouter les plantes7,95 $ Flore nature 8. Trio de pots en céramique 29,99 $ Flore nature 9. Carillonsolaire. Illumine le soir 59,95 $ Flore natureADRESSESAu coin du jardin2501, ch. Jean-Adam, Saint-Sauveurwww.aucoindujardin.com • 450 227-5523Le marché vert175, de la Gare Bloc K-1, Saint-Sauveur450 227-2775Centre jardin Flore nature2097, route 117, Val-Davidwww. florenature.com • 819 322-3012


PAR NATHALIE DERASPEDisques LivresDJCHAMPION°1BONSOUNDL’ÉTOILEET LA VIEILLEMICHEL ROSTAINÉditions Kero, 224 pagesIl nous a fait veiller tard durant desannées et pour de bonnes raisons.Mais depuis que le PrévostoisMaxime Morin a fait l’aller-retour enenfer, sa musique a pris une amplitudequ’on ne lui connaissait pas.Il y a quelque chose de sacré dans°1 qu’il ne faut surtout pas prendreau premier degré. Dès la premièreécoute, on comprend qu’unevéritable révolution s’est produite dans l’univers de cet artiste iconoclaste. Ce personnagemajeur de la scène électro-lounge a su nous livrer ses émotions profondes grâce à uneorchestration intelligente et sentie. Un pur moment de grâce.<strong>MA</strong>RCIE<strong>MA</strong>RCIEKÉZAKORemarquée à l’occasion des dernières Francouvertes,Marcie Michaud-Gagnon a réussi à se tailler une placeenviable parmi les finalistes, au moment même où elles’apprêtait à lancer son premier album. Réalisées avecsoin par Ludo Pin, ces dix pièces témoignent d’un engagementmusical prometteur, même si comme du cimentfrais, le fantôme de la chanson française colle un peutrop aux semelles neuves de la jeune auteure compositeure interprète. Cette chevauchée auxaccents pop demeure somme toute agréable. Mais dans Novembre, Barbara la hante un peutrop de sa voix…THE GREAT NOVELAINT’ TOO PRETTYINDÉPENDANTLeur musique a germé en pleine nature, dans le jolivillage de La Conception. Bel endroit pour pondre le fruitd’un premier album. Riche du grand prix de la 5 e éditiondu festival Diapason, la formation a couché sur disquedes mélodies indie-folk qui méritent l’attention. Le résultats’écoute avec le sourire aux lèvres. Les cinq musiciensont de quoi rouler leur bosse. Mentionnons ce joli ventde fraîcheur occasionné par la voix délicate de Gabrièle Côté. Les accords de banjo et l’harmonicacampent le reste du décor, gracieuseté de Dany Placard à la réalisation.CECILE MCLORIN SALVANTWO<strong>MA</strong>N CHILDJUSTIN TIMEIl est de ces artistes qui semblent avoir vécu bien plusque leur âge. Du haut de ses 24 ans, Cecile McLorinSalvant peut se vanter d’avoir une voix mature, uneversatilité à la Ella Fitzgerald, le phrasé musical fougueuxde Barbara Streisand (You Brought Out The Savage InMe) et un talent indéniable pour la composition. Pours’assurer de nous ravir le cœur en entier, elle nouslivre en sus une formidable poésie d’Ida Faubert (Le front caché sur tes genoux). Sachantqu’elle n’en est qu’à son 2 e opus, elle n’a pas fini de nous étonner.RAPHAEL GUALAZZIHAPPY MISTAKEBLUE NOTEComme un lapin sorti tout droit d’un chapeau, Gualazzisurprend par sa fraîcheur et son audace. À la foisproducteur et arrangeur, ce bel Italien s’amuse d’un styleà l’autre avec une frivolité qui n’a d’égal que son talentde pianiste. Comme si sa dextérité ne suffisait pas, lechanteur passe d’une langue à l’autre en naviguant entreles époques. Un air à la Paolo Conte, un autre inspiré deJamiroquai, suivi d’un arrêt dans les années 20, le temps d’un swing ou deux. Ça prend dudoigté pour faire prendre une telle sauce, surtout arrosé d’un mambo !VIEUX FARKA TOURÉMON PAYSSIX DEGREESFigure emblématique musicale du Mali, « Vieux » chante son paysavec l’espoir du naufragé. Une ode à la paix d’autant plus crucialeque ses pairs luttent pour la survie de leur culture.JADEA KELLYCLOVERDARTH JADEA MUSICAvec ce deuxième opus, la jeune chanteuse ontarienne s’inscrit dansun courant pop-folk qui lui sied plutôt bien. Reste à cette voix decreuser son sillon.YVES DUTEILSES MEILLEURES CHANSONSEMILes amoureux de tarentelles et de jolies ritournelles seront heureuxde retrouver cet éternel jovialiste et signataire d’un des plus beauxhommages jamais écrits sur la langue française.Après Le fils, Goncourt dupremier roman, Rostain nous livreune deuxième œuvre très personnelle.Alors metteur en scène, il doit dirigerune étoile vieillissante. Rien ne sembleles rapprocher, lui le spécialiste de« grande musique » et elle, la chanteuseaccordéoniste ringarde. Au fil desrépétitions houleuses, une complicitéémouvante s’installe entre l’intellectuelet l’étoile de variété. Une belleréflexion sur la vieillesse et la gloire.Coup de cœurL’ENFANT QUI SAVAITPARLER LA LANGUEDES CHIENSJOANNA GRUDAÉditions Boréal, 264 pagesLA COURSE SECRÈTETYLER HAMILTON ET DANIEL COYLEHurtubise, 336 pages<strong>Mag</strong>nifique hommage à un père ! Ceroman nous fait découvrir une autreréalité de la deuxièmeguerre mondiale. Celle,quotidienne, d’un jeunejuif qui, pour échapper auxallemands, doit changer defoyer et d’identité régulièrement.L’histoire de JulianGruda, alias Jules ou Roger,est fascinante. Avant l’âgede seize ans, il a eu deuxmères, de nombreusesfamilles et fut sans doute le plus jeuneagent secret de la Résistance.On se demande si le sport professionnel sans le dopage estpossible. Surtout en lisant ce livre qui fait état de cette grandetricherie où tous sont coupables, tant les commanditaires, queles médecins et les entraîneurs. Ce témoignage d’un cyclistequi a côtoyé Lance Armstrong, présenté par l’auteur journaliste,a remporté le William-Hill Sports Book of the Year en 2012. Laversion française comporte de nombreux ajouts, surtout depuisles récentes révélations d’Armstrong.LE TUEUR HYPOCONDRIAQUEJUAN JACINTO MUNOZ RENGELÉditions Les Escales, 240 pagesOn ne sait pas ce qui tuera Monsieur Y en premier. Une de sesnombreuses et funestes maladies, ou la malchance qui suitchacun de ses pas... Mais avant de mourir, il doit exécuter uneultime mission, pour laquelle il a été payé. « Je suis épuisé, àbout de forces. Je crois que je vais mourir cette nuit. Mais avantje dois en finir avec Eduardo Blaisten. Je ne peux pas disparaîtresans avoir éliminé ma cible. » Les descriptions de maladies raressont hilarantes. On découvre aussi les plus illustres hypocondriaquesde l’histoire, Proust, Tolstoï, et Molière… Un régal pourl’esprit.LE CHIC, LE CHÈQUE ET LE CHOC,TOME 1- AMI, A<strong>MA</strong>NT OU… <strong>MA</strong>RI ?DANIÈLE COUTURELibre Expression, 288 pagesCe premier roman est habilement construit, surtout les premierschapitres, qui s’emboîtent l’un dans l’autre comme despoupées russes. De la chick lit ou littérature de fille bien assumée,avec une bonne dose d’humour, un soupçon d’érotismeet quelques clichés.LIVRES DE POCHESTORY TELLERJA<strong>MES</strong> SIEGELPocket, 477 pagesLe roman a captivéles lectrices de larevue Elle qui lui ontaccordé le premierprix. Un journalistelicencié tente de fairela lumière sur unmystérieux accident.Mais qui croira celui qui criait « auloup ! »SPIRALESTATIANA DE ROSNAYLe livre de Poche,186 pagesToutes sortes deraisons peuvent avoirconduit Hélène àtromper son mari.Mais son adultèrese transforme entragédie, lorsqu’elle se réveille auxcôtés d’un cadavre. Un suspens à laHitchcock.L’ARTDEVIVRE… LESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201379


VAGUE DE CIRQUE Carrousel et cordeà linge Du 26 au 28 juinPARC ÉQUESTRE DE BLAINVILLE1000, chemin du Plan-Bouchard, Blainvillewww.odyscene.com450 434-4006VAL-DAVID / VAL-MORIN<strong>MA</strong>RIE-ÈVE JANVIERET JEAN-FRANÇOIS BREAU Don Juan. Lavie à deux Samedi 8 juin, 20 hÉGLISE ST-SAUVEUR205, rue PrincipaleSaint-Sauveur450 227-2423SAINTE-ADÈLESAINT-DONAT80 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


<strong>MES</strong>SMER Intemporel Du 27 au 29 juinTHÉÂTRE DES PAYS D’EN HAUT442, Chemin Avila, Saint-Sauveurtpdh.caGuid’restoetBellesSortiesLES APPENDICES Samedi 29 juin, 20 hLE MOUTON NOIR2301, rue de l’Église, Val-Davidinfo@bistromoutonnoir.com819 322-1571PIEDMONT / SAINT-SAUVEUR / MORIN-HEIGHTSLESLAURENTIDES !www.flechemag.com – juin201381


Cinéma ROCHE, PAPIER,CISEAUXSORTIE : 11 JUINCe drame met en scène le destin croisé detrois individus : Boucane, qui représente laroche, jeune Amérindien quittant le Grand Nordpour Montréal ; Lorenzo, le papier, vieux ferrailleuritalien désireux d’adoucir la fin de vie deson épouse; et Vincent, les ciseaux, médecin radiéqui travaille pour la mafia chinoise. D’abordparallèles, leurs histoires vont converger. Drôleet fantastique, ce film audacieux et originalconstitue une belle surprise. Avec Roy Dupuis,Samian, Remo Girone et Fanny Mallette.LA TOUTE NOUVELLESUBARU FORESTER 2014.Un VUS parfaitement polyvalent quiréunit puissance, confort et économiede carburant.Avec autant de qualités,on ne va pas tarder à en voirsur toutes les routes.2.5i 2014Location à partir de289 $*FORESTER 2014/moistaxes en sus24MOIS Comptant exigé : 1 980,45 $ (taxes en sus)ou échange équivalent Montant total exigé avant le débutde location : 2 626,55 $ (taxes incluses)MEILLEUR CHOIX SÉCURITÉ †Subaru est le seul constructeurà recevoir une mention « Meilleurchoix sécurité » de l’IIHS pourtous ses modèles, et ce, pour unequatrième année consécutive.0 $ km allouésJaponais et plus encore !SUBARU RIVE-NORD4530, Ambroise Lafortune, Boisbriand450 437-2315Économie d’essence (l/100 km) CVT Lineartronic ® Ville 8,3 / Route 6,26MT Ville 9,5 / Route 7,0Indice d’octane recommandé : 87Données estimativesÀ LA LOCATIONdépôtde sécurité20 000 km/annéekm excédentaires0,10 $/kmInscrivez votre famille au rallye. Vouspourriez gagner la toute nouvelle Forester2014. Rendez-vous sur rallyefamille.ca etinscrivez-vous dès aujourd’hui. www.subarurivenord.com* À la location, les frais d’inscription au Registre des droits personnels et réels mobiliers sont inclus. Transport et préparation inclus. Immatriculation (prix varie selon le client) etassurances en sus. Recyclage Québec, droit sur les pneus neufs inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix ou taux moindre. Offres applicables sur approbation de crédit desServices Financiers Subaru par TCCI. Cote de consommation d’essence établie par Ressources Naturelles Canada de 6,2l/100 km (route) pour la Forester 2.5i 2014 équipée de latransmission automatique à variation continue et dotée d’un réservoir d’essence d’une capacité de 60 litres, Les données de consommation de carburant devraient être utilisées àseule fi n de comparer des véhicules. La consommation de carburant réelle variera selon les conditions routières, les habitudes de conduite et la charge du véhicule. † Une cote « Bien» constitue la meilleure cote possible aux quatre tests de collision frontale à chevauchement modéré, latérale, arrière et de capotage réalisés par l’Institut des assureurs américains(IIHS) (www.iihs.org). Pour mériter la mention « Meilleur choix sécurité 2013 », un véhicule doit obtenir la cote « Bien » aux quatre tests. L’inscription au concours commence le 8avril 2013 à 00 h 00 min 01 s (HE) et se termine le 9 juin 2013, à 23 h 59 min 59 s (HE). Pour plus d’information sur ces offres, voyez votre concessionnaire Subaru Rive-Nord. Photo(s)à titre indicatif seulement. Les spécifi cations techniques sont sujettes à changement sans préavis. Offres valables pour un temps limité.Autres sorties à surveiller11 JUINHANSEL ET GRETEL, CHASSEURS DESORCIÈRES 18 JUINJACK, LE CHASSEUR DE GÉANTS STOKER 25 JUINCORNOUAILLES LES SAVEURS DU PALAISSORTIE : 11 JUINInspirée d’une histoire vraie, cette comédie dramatique racontel’histoire d’Hortense Laborie, une cuisinière réputée vivant dansle Périgord, mandée par le président de la République françaisepour devenir responsable de ses repas personnels au palais del’Élysée. Celle-ci doit s’imposer malgré la jalousie du personnelen place et les recommandations des médecins du chef d’État.<strong>Mag</strong>nifiquement interprété par Catherine Frot, ce film subtil etraffiné nous fait goûter à un art de vivre succulent. À déguster !Avec Jean d’Ormesson.ERNEST ET CÉLÉSTINESORTIE : 18 JUINRécipiendaire du César 2013 du meilleur film d’animation,cette charmante histoire adaptée des albums éponymespar l’écrivain Daniel Pennac, séduit l’œil autant que l’esprit.Il raconte l’amitié improbable entre Célestine, une pétillantepetite souris qui vit dans le monde d’en bas et aime dessiner,et Ernest, un gros ours solitaire et musicien, habitant le monded’en haut. Ce bijou d’intelligence et de douceur transmetaux petits comme aux grands un message de tolérance etd’ouverture. À voir en famille !UN MONDE À L’ENVERSUPSIDE DOWNSORTIE : 25 JUINDans ce drame fantastique tourné à Montréal sur fond dedécors numériques, Jim Sturgess interprète avec dynamismeAdam, un pauvre inventeur vivant sur une planète dont la gravitéest opposée à celle qu’habite Eden, la femme qu’il aimedepuis l’enfance, incarnée par Kirsten Dunst. Pour vivre sonamour, il devra vaincre les lois de la physique afin de quitterà ses risques et périls son univers misérable et atteindre lemonde prospère qui vit à l’envers du sien. De belles trouvaillesvisuelles.SUPERSTARSORTIE : 9 JUILLETDu jour au lendemain, Martin Kazinski, un quadragénaireordinaire, célibataire, sans histoire, sans ambition et sanstalent, devient une superstar que tout le monde s’arrache.Plongé malgré lui dans cette absurdité qui le dépasse, ilessaie de comprendre les raisons de sa soudaine popularité.Il trouve l’aide d’une jeune journaliste de télévision qui tentede s’imposer dans son métier. Une critique corrosive de lasociété des médias et des réseaux sociaux. Avec Kad Mérad,Cécile de France.L’APPEL L’INCROYABLE BURT WONDERSTONE 9 JUILLETBOY LES Â<strong>MES</strong> VAGABONDES 82 juin2013 – www.flechemag.com L’ARTDEVIVRE…


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UNEXPÉRIENCE UNIQUETOUS COUPS!ÀMKZ HYBRIDE 20134180.007,999483982.996,39948AWD100AFWD100A etHEV200ALincolnCanada.com450514666-36732705, boul. Chomedeyangle de l’autoroute 440, Laval440LINCOLN.comLes véhicules illustrés peuvent être dotés d’équipements offerts en option. Les concessionnaires peuvent vendre ou louer à prix moindre. ‡Ces offres sont d’une durée limitée et peuvent être annuléesen tout temps sans préavis. Ces offres s’adressent à des particuliers admissibles uniquement, sur approbation du crédit par Crédit Ford. Certains clients pourraient ne pas être admissibles au tauxd’intérêt annuel le plus bas. Ces offres excluent les frais d’immatriculation, les assurances, le plein de carburant, l’inscription au RDPRM (pour les véhicules loués ou financés), la taxe écologique sur lespneus neufs, la TPS et la TVQ, les frais pour insuffisance de provision (le cas échéant), l’usure excessive et les frais de retard de paiement. Tous les prix sont appliqués à partir du prix de détail suggérépar le constructeur (PDSC). Pour obtenir tous les détails, consultez votre concessionnaire Lincoln, ou appelez le Centre des relations avec la clientèle Lincoln au 1 800 387-9333. ‡‡Du 15 mai 2013 au2 juillet 2013, obtenez la protection tranquillité d’esprit de 4 ans ou 80 000km, selon la première éventualité, couvrant tous les services d’entretien périodique requis, plus 7 pièces d’usure, conformémentau Manuel du propriétaire. Détails chez votre concessionnaires. 1 Jusqu’au 2 juillet 2013, aucun dépôt de garantie n’est requis à la location d’un véhicule Lincoln 2012/2013 neuf (Location Tapis Rouge,sur approbation du crédit par Crédit Ford). Un dépôt de garantie pourrait être exigé par Crédit Ford selon les termes et conditions du crédit client. © Ford du Canada Limitée 2013. Tous droits réservés.YouTube

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