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Splendeurs de l'Arménie antique - Musée départemental Arles antique

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APERÇU GÉOGRAPHIQUEÉtendu sur un haut plateau continental coupé <strong>de</strong> montagnes, le territoire arménienforme avec l’Anatolie à l’ouest et le plateau iranien à l’est, la partie septentrionaledu Proche-Orient. Forteresse naturelle, l’Arménie se caractérise par sonaltitu<strong>de</strong> élevée : <strong>de</strong> 900 à 2 100 m alors que l’altitu<strong>de</strong> moyenne du plateau anatolienest <strong>de</strong> 750 m et que celle du plateau iranien s’étage <strong>de</strong> 600 à 1 500 m.L’une <strong>de</strong>s originalités du pays rési<strong>de</strong> dans la présence <strong>de</strong> grands lacs salés d’altitu<strong>de</strong>.La nature du relief a compartimenté le pays en distinguant <strong>de</strong> nombreuses entitésrégionales dont certaines (le Siounik par exemple) ont joué à diverses époques lerôle <strong>de</strong> refuges pour une i<strong>de</strong>ntité arménienne constamment menacée, au contact<strong>de</strong>s divers empires qui se disputèrent la région au cours <strong>de</strong>s siècles. Le plateau s’achève<strong>de</strong> manière abrupte au nord, à l’est et au sud-ouest maiss’abaisse au sud par une série <strong>de</strong> terrasses en direction <strong>de</strong> l’Irak et à l’ouest <strong>de</strong>manière plus régulière vers le cours du haut Euphrate et le plateau anatolien.Plusieurs grands fleuves prennent leur source sur le plateau arménien. Le Tigre,l’Euphrate et le Kizil Irmak (l’Halys <strong>de</strong>s Anciens) réalisent la majeure partie <strong>de</strong> leurparcours à l’extérieur, en Mésopotamie ou en Asie mineure, alors que le Koura etl’Araxe s’écoulent vers la Caspienne.La région connaît une activité sismique importante et la catastrophe <strong>de</strong> 1988 a étéprécédée d’autres, <strong>de</strong> moindre ampleur mais cependant dévastatrices, au cours duMoyen Âge et au XVI e siècle, notamment à Erzincan. Déjà, en 1935 et en 1966,<strong>de</strong>s tremblements <strong>de</strong> terre ont fait plusieurs milliers <strong>de</strong> victimes à Kars et dans larégion <strong>de</strong> Van.Le climat est continental, marqué par <strong>de</strong> fortes amplitu<strong>de</strong>s thermiques. Le reliefisole le pays <strong>de</strong>s influences maritimes et le protège également <strong>de</strong>s vents chauds enprovenance du sud. La sécheresse <strong>de</strong> la région (moins <strong>de</strong> 500 mm <strong>de</strong> pluies annuellesau centre du plateau) est compensée en partie par la chute et la fonte <strong>de</strong>s neiges,qui sont abondantes en raison <strong>de</strong> l’altitu<strong>de</strong>. Les habitants ont eu recours à l’irrigation<strong>de</strong>puis l’époque ourartéenne, c’est-à-dire <strong>de</strong>puis près <strong>de</strong> trois mille ans.L’exiguïté <strong>de</strong> son territoire actuel contraste avec le riche héritage culturel <strong>de</strong> ce quifut l’une <strong>de</strong>s plus importantes civilisations du Proche Orient, déployée sur unespace dix fois plus grand.16

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