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Biomarqueurs et pronostic des cancers - John Libbey Eurotext

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Interviewdu polymorphisme du récepteur 1 deVEGF (VEGF-R1) dans le cadre de l’essaiAVITA comparant l’association gemcitabine<strong>et</strong> erlotinib avec placebo ou bevacizumaba permis d’ém<strong>et</strong>tre l’hypothèseque le polymorphisme du VEGF-R1 étaitnon seulement pronostique mais surtoutprédictive de l’impact du bevacizumab(positif ou négatif). La conclusion de c<strong>et</strong>ravail portant sur 154 <strong>des</strong> 607 patientsinitiaux de l’étude est que le SNPrs95852036 du VEGF-R1 est associé àun impact thérapeutique beaucoup plusimportant du bevacizumab. Son caractèreprédictif doit être validé prospectivementdans d’autres essais <strong>et</strong> d’autrestypes de <strong>cancers</strong>. Par ailleurs, certainsfacteurs plasmatiques en cours d’identificationsemblent également associésà une meilleure réponse aux traitementsanti-angiogéniques.Savez-vous à quelle partiedu récepteur VEGF-R1ce polymorphismecorrespond-il ?rs9582036 est localisé au niveau dudomaine tyrosine-kinase du VEGF-R1.Figure 1.Quelle est votre hypothèse sur le faitque le facteur prédictif possibled’efficacité d’un traitement ciblantun substrat soit au final sonrécepteur ?Nous explorons en fait par la technique<strong>des</strong> SNP <strong>des</strong> domaines particuliersdu récepteur VEGF-R1 <strong>et</strong> il semble quece soit le site de phosphorylation dudomaine tyrosine kinase du récepteurqui soit essentiellement associé à l’efficacitédu bevacizumab. Une <strong>des</strong> hypothèsesest qu’une autophosphorylationconstitutive de ce récepteur au niveau<strong>des</strong> cellules cancéreuses modifie l’efficacité<strong>des</strong> traitements anti-angiogéniquesciblant le substrat.Pensez-vous que l’on puisse utiliserces marqueurs en routine ?Je répondrai en fait que, d’un point devue technique, nos efforts portent prioritairementsur la mise en place d’outilsprédictifs très simples utilisables au quotidiensans contraintes cliniques importantes,ce qui est le cas <strong>des</strong> SNP. Nousgardons toujours à l’esprit que tout facteurprédictif ou pronostique utilisable enroutine doit répondre à <strong>des</strong> contraintesd’identification ou d’estimation enroutine simple, afin de n’exclure aucunpatient de c<strong>et</strong>te possibilité d’avoir àdisposition c<strong>et</strong> outil. C’est l’une <strong>des</strong>raisons majeures pour lesquelles nousprivilégions pour les validations dansle cadre d’essais thérapeutiques lacaractérisation de polymorphismes,<strong>des</strong> dosages plasmatiques, la détectionde certaines cellules circulantes ou <strong>des</strong>techniques d’immunohistochimie enanatomopathologie classique. Toutefois,l’utilisation validée en routined’outils prédictifs devra à mon sensattendre encore deux à trois ans.Quelle est votre stratégie actuellede validation de certains facteurspronostiques ou prédictifs candidats ?Nous essayons actuellement dans unprogramme prospectif de valider l’intérêtde ces marqueurs. Il est important deramener c<strong>et</strong>te validation à deux niveaux.Le premier qui serait la caractérisationd’un marqueur « universel » pan tumoral<strong>et</strong> le second qui lui serait plus spécifiqued’un type particulier de <strong>cancers</strong>.On doit par ailleurs moduler ces outilsen fonction également de la situationclinique (adjuvante, néoadjuvante <strong>et</strong>/oumétastatique).Quelle est à votre avis la place<strong>des</strong> techniques d’imageriedans la détermination précocede l’eff<strong>et</strong> <strong>des</strong> anti-angiogéniques ?C’est incontestablement une source derecherche clinique intéressante comportanttoutefois <strong>des</strong> techniques plus complémentairesque différentes, si l’on prenden compte l’échographie de contraste,l’angio-IRM ou l’imagerie métaboliquepar TEP. Toutefois, la principale limitationde ces techniques est leur accessibilitédans la plupart <strong>des</strong> lieux de traitement,rendant leur utilisation difficile enroutine en dehors <strong>des</strong> essais thérapeutiques<strong>et</strong> de certains centres.Directeur de la publication : Gilles Cahn • Rédacteurs en chef : Bernard Lévy, Jean-Louis Miss<strong>et</strong>• Comité de rédaction : Gaël Deplanque, Joseph Gligorov, David Malka, Emmanuel Mitry• <strong>John</strong> <strong>Libbey</strong> <strong>Eurotext</strong> 127, avenue de la République, 92120 Montrouge, France - Tél. : 01 46 73 06 60• Secrétaire de rédaction : Fanny BiancaleImpression : Corl<strong>et</strong> Imprimeur SA - 14110 Condé-sur-NoireauRevue trimestrielle (4 numéros par an). Ne peut être vendu séparément. ISSN : 1951-2252 - ISSN (en ligne) : 2105-2336. Dépôt légal : à parution.© <strong>John</strong> <strong>Libbey</strong> <strong>Eurotext</strong>Réalisé avec le soutien de RocheMise en page : Twice Daily

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