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exclusif : les révélations belges de wikileaks - UBU-Pan

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2 - www.pereubu.be Père <strong>UBU</strong> PAN2 décembre 2010<strong>UBU</strong> PotinsVANDE LANOTTE VIEUX JEULe plus grand tort <strong>de</strong> Johan Van<strong>de</strong>Lanotte ? Il négocie "à l’ancienne".Il tente d’élaborer un classique compromisà la Belge, alors que <strong>les</strong> faitsmontrent que ce type <strong>de</strong> compromisne fonctionne plus. Même si sa noten’était guère buvable, Bart De Wevera, au moins, eu le mérite <strong>de</strong> prendreses responsabilités. En rédigeant undocument personnel, il a mis <strong>les</strong> piedsdans le plat, là où Van<strong>de</strong> Lanotte secontente <strong>de</strong> tourner autour du plat, <strong>de</strong>le humer, d’y tremper un petit doigt,un tour en avant, un tour en arrière… Ace rythme-là, le plat sera toujours surle feu dans six mois. Et le contenu <strong>de</strong>la marmite ressemblera à une infâmebouillie. On attendait <strong>de</strong> Johan Van<strong>de</strong>Lanotte qu’il nous surprenne, qu’il innove,fasse preuve <strong>de</strong> créativité. C’estraté. Pur produit du système, il ne peutqu’en reproduire <strong>les</strong> pires travers. Unpronostic : Van<strong>de</strong> Lanotte, vieux jeu,ne fera plus long feu.BONNET D’âNEPOUR LE BOSS DU CRISPVincent <strong>de</strong> Coorebyter, le Directeurgénéral du Centre <strong>de</strong> recherche et d’informationsociopolitiques [CRISP], adérapé, dans le Swâr <strong>de</strong> ce 23 novembre.Titrée "Les frontières <strong>de</strong> la laïcité",sa chronique, rédigée dans un styleampoulé, multiplie <strong>les</strong> approximations.D’habitu<strong>de</strong> mieux inspiré, <strong>de</strong>Coorebyter donne le sentiment qu’ilne maîtrise pas certains concepts,comme celui d’ "islamophobie". Danssa chronique, le boss du CRISP expliqueque le mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la laïcité estparfois visé par le double soupçond’islamophobie [<strong>les</strong> laïques seraient"anti islam"] et d’assimilationnisme[<strong>les</strong> laïques voudraient imposer à tous<strong>les</strong> "valeurs occi<strong>de</strong>nta<strong>les</strong>"]. Dans unpremier temps, <strong>de</strong> Coorebyter semblelever ce soupçon, mais après unspectaculaire zigzag, il conclut ainsi sachronique : "Alors qu’elle récuse <strong>les</strong> accusationsd’islamophobie et d’assimilationnisme,la laïcité organisée ne voitaucune raison <strong>de</strong> renoncer à sa vision<strong>de</strong>s rapports entre l’Etat, <strong>les</strong> religionset <strong>les</strong> individus. Mais c’est à elle <strong>de</strong> démontrerqu’il ne s’agit pas d’une visionhéritée du passé et que cette vision n’estpas fatalement porteuse <strong>de</strong> risques <strong>de</strong>discrimination symbolique ou juridique,même indirecte". Ce serait doncaux laïques <strong>de</strong> prouver qu’ils ne sontpas "islamophobes" ! Vincent <strong>de</strong> Coorebytersemble ignorer que ce termed’ "islamophobie" a été inventé par <strong>les</strong>mollahs iraniens, pour stigmatiser <strong>les</strong>"mauvais musulmans". Il semble ignorerque ce terme, comme l’expliquait,ce même 23 novembre, le philosophePascal Bruckner, dans Libération,"vise à attaquer la laïcité en l’assimilantà un nouveau fondamentalisme".Manifestement, Vincent <strong>de</strong> Coorebyterignore l’historique et la signification<strong>de</strong> ce concept. Tout aussi grave,il semble ignorer la différence entre"islam" et "islamisme". Pour preuve, ilécrit cette phrase inepte et, pour toutdire, scandaleuse : "Le MR est un parti<strong>de</strong> centre-droit, dont un seul élu, AlainDestexhe, tient publiquement <strong>de</strong>s proposhosti<strong>les</strong> à l’islam ou à l’islamisme".Dans le livre qu’il a publié l’an <strong>de</strong>rnieravec Clau<strong>de</strong> Demelenne ["Lettre auxprogressistes qui flirtent avec l’islamréac"], Alain Destexhe consacre <strong>de</strong>longues pages à expliquer qu’il "nefaut pas confondre l’islam, religion respectable,comme toutes <strong>les</strong> religions, etl’islamisme, idéologie politique totalitaire".Avant d’écrire n’importe quoi,le Directeur du CRISP ferait mieux<strong>de</strong> se documenter. Ou d’assumer uneapproche militante et complaisanteenvers <strong>les</strong> thèses <strong>de</strong>s défenseurs <strong>de</strong>"l’islam réac".CARTE ROUGE à LETERMEDe Leterme à Onkenlinx, en passantpar Di Rupo, c’est partout la mêmerengaine : pas <strong>de</strong> panique, nousn’avons pas un vrai gouvernement,mais le pays est, malgré tout, dirigé.C’est, en gran<strong>de</strong> partie, faux. Sansmême évoquer <strong>les</strong> dossiers chauds <strong>de</strong>spensions et <strong>de</strong> l’immigration, la paralysieest cruelle sur le front <strong>de</strong> la sécurité: en mars <strong>de</strong>rnier, un accord avaitété trouvé, au sein du gouvernement,pour améliorer la sécurité à Bruxel<strong>les</strong>.Plusieurs mesures étaient sur la table: revoir la norme <strong>de</strong> financement <strong>de</strong>spolices loca<strong>les</strong>, revoir <strong>les</strong> modalités <strong>de</strong>recrutement, confier certaines missionspolicières à <strong>de</strong>s militaires… Près<strong>de</strong> neuf mois plus tard, rien n’a bougé.Leterme fait illusion sous <strong>les</strong> projecteurseuropéens, mais pour le reste, ilmérite une carte rouge.MILLER OU SUPER FAYOTAu MR, on ricane <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong>sretournements <strong>de</strong> veste <strong>de</strong> RichardMiller. Ramené <strong>de</strong> sa planque auParlement wallon dans <strong>les</strong> bagages<strong>de</strong> Louis Michel en 1999, il <strong>de</strong>vientle plus reyn<strong>de</strong>rsien <strong>de</strong>s réformateurslorsque Didier est prési<strong>de</strong>nt. Aprèsla victoire <strong>de</strong> 2007, tous <strong>les</strong> parlementaires<strong>de</strong> l'intergroupe qu'il prési<strong>de</strong>se souviennent <strong>de</strong> ses "applaudissonsnotre prési<strong>de</strong>nt", "Didier fait un travailremarquable" et autres courbettes assuméestoute décence oubliée. LouisMichel l'avait parachuté à Mons pourremplacer Jean-Paul Moerman, placardiséà la Cour constitutionnelle parle même Louis pour plaire à Di Rupoqui ne supportait pas l'ancien hommefort du PS montois passé au PRL sousJean Gol. Malgré <strong>de</strong> gros moyens, uneBMW série 7 payée par le parti et ladistribution gratuite <strong>de</strong> ses livres, lagreffe montoise ne prend pas. Et pourcause, Miller lèche aussi <strong>les</strong> bottes [ilfait cela très bien et avec conviction]d'Elio Di Rupo, ce que <strong>les</strong> libéraux ducoin n'apprécient pas forcément. Lesélecteurs ne sont pas dupes : à chaquescrutin, ils gratifient Miller <strong>de</strong> scoresmédiocres. Quelle que soit sa place,Jacqueline Galant, la pugnace bourgmestre<strong>de</strong> Jurbise, le bat à plate coutureen voix <strong>de</strong> préférence. En 2009,Miller se paye un gros stress quandGalant revendique la tête <strong>de</strong> liste auxélections régiona<strong>les</strong>. Didier fait plierJacqueline [qui ne l'a toujours pas digéré]et impose Miller, qui sauve sonsiège. Mais dès que le vent tourne pourReyn<strong>de</strong>rs, l'ingrat Miller s'empresse <strong>de</strong>rejoindre son ancien maître Michel etson groupe putschiste Renaissance etil décroche ainsi un siège au Sénat, enrécompense <strong>de</strong> son geste <strong>de</strong> Brutus.La presse, le Swâr en particulier à quiil file <strong>de</strong>s infos sur <strong>les</strong> réunions internesdu MR, lui ouvre encore largementses colonnes. Un peu comme Deprez: moins ils sont populaires, plus ilscausent dans le poste. Miller, lui, sevoit en futur prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> rassemblementau <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la mêlée, même si,pour l’heure, il fait <strong>de</strong>s doudouces àChar<strong>les</strong> Michel. Au MR il se dit plutôtque si son maître du moment lui <strong>de</strong>mandait<strong>de</strong> lui torcher le cul, Richardrépondrait, enthousiaste : "Avec quelpapier toilette ?".épandage :la Suisse propose… le sucreLes 250 millions d’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’Unioneuropéenne pour réparer <strong>les</strong> [auto]-routes wallonnes suffiront-ils ? C’estsans compter sans ce satané chlorure<strong>de</strong> sodium que <strong>les</strong> services d’épandagedéversent chaque année par tonnes[entre 100.000 et 150.000 rien quepar la Région wallonne] sur nos routes.A peine différent du sel <strong>de</strong> cuisine,ses priorités corrosives ont la particularité<strong>de</strong> dégeler <strong>les</strong> routes mais<strong>de</strong> <strong>les</strong> détruire en même temps ainsid’ailleurs que nos voitures tandis qu’ilserait mauvais pour <strong>les</strong> nappes phréatiques.Quand on sait qu’il en faut135 grammes pour dégeler un cm² <strong>de</strong>neige, on s’aperçoit <strong>de</strong> la difficulté <strong>de</strong>l’entreprise. En fait, il coûte presqueautant à déverser que <strong>les</strong> réparationsqu’il entraîne. Pour <strong>les</strong> seuls 7.000 km<strong>de</strong> routes gérées par la Région wallonne[60.000 km sont entretenus par<strong>les</strong> communes], cela se chiffre en dizaines<strong>de</strong> millions. En plus, il est inefficaceen-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> -7°C, ce qui faitque, bien souvent, il fait fondre la neigela journée et se transforme en patinoirela nuit provoquant <strong>de</strong>s fracturesdu col du fémur qui font <strong>de</strong>s heureuxparmi <strong>les</strong> légataires…Quant au chlorure <strong>de</strong> calcium [<strong>les</strong>restes <strong>de</strong> la fabrication <strong>de</strong> la célèbresou<strong>de</strong> <strong>de</strong> Solvay que l’entreprise vendà prix fort aux autorités] qui est égalementutilisé comme sel d’épandage,il a <strong>les</strong> mêmes propriétés fondantesmais aussi <strong>de</strong>structrices… L’an passé,à cause <strong>de</strong> la pénurie <strong>de</strong> sel, on a vu<strong>de</strong>s communes déverser… du sable ou<strong>de</strong> la terre à la place. Ça marche aussibien et c’est moins cher, sauf que çabouche <strong>les</strong> canalisations <strong>de</strong>s égouts.En fait, la solution pourrait bien venir<strong>de</strong> Suisse où le conseiller national OskarFreysinger [l’homme à l’originedu référendum anti-minarets] propose<strong>de</strong>… sucrer <strong>les</strong> routes pour éviter<strong>les</strong> dégâts par corrosion, <strong>les</strong> ruptures<strong>de</strong> stocks et le coût du salage. Inutiled'épuiser <strong>les</strong> gisements <strong>de</strong> sel suisses[Bex, Schweizerhalle] "alors que le sucre<strong>de</strong> betterave, biodégradable, peutêtre produit localement tout en assurantun revenu à la paysannerie". Legouvernement fédéral n’est pas contreet propose <strong>de</strong>s expériences-pilotes.Mais qu’on se rassure : il s’agira toujoursd’une solution sel/sucre, histoire<strong>de</strong> ne pas coller à la route à la place<strong>de</strong> déraper.<strong>UBU</strong> BusinessVoilà, ce qui <strong>de</strong>vait arriver est arrivé.La Belgique est pointée du doigtcomme possible prochaine victime<strong>de</strong> la zone euro. Et comme on pouvaits'y attendre l'attaque est venue<strong>de</strong>s Anglais. Ceux-là même quis'étaient déjà opposés à la nomination<strong>de</strong> Jean-Luc Dehaene commeprési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Commission européenneau sommet <strong>de</strong> Corfou en juin1994. Ceux-là même qui n'ont pasl'air d'avoir une gran<strong>de</strong> estime pourle plus courageux <strong>de</strong>s peup<strong>les</strong> <strong>de</strong> laGaule et en particulier pour le nouveau[et trop consensuel?] prési<strong>de</strong>ntdu Conseil européen, Herman VanRompuy. Ah, la perfi<strong>de</strong> Albion...Perfi<strong>de</strong> mais malheureusement luci<strong>de</strong>.Car, il faut bien se rendre à l'évi<strong>de</strong>nce:la zone euro craque <strong>de</strong> toutcôté. Cela a commencé avec la Grècesuren<strong>de</strong>ttée, c'est maintenant autour <strong>de</strong> l'Irlan<strong>de</strong> acculée à la mendicitéà cause <strong>de</strong> la quasi faillite <strong>de</strong> sesbanques. Demain ce sera peut-êtreau tour <strong>de</strong> l'Espagne en panne <strong>de</strong>croissance. Et pourquoi pas après<strong>de</strong>main,au tour d'une Belgique sansnouveau gouvernement <strong>de</strong>puis cinqmois et dans le trio <strong>de</strong> tête <strong>de</strong>s pays<strong>les</strong> plus en<strong>de</strong>ttés <strong>de</strong> la zone euro?C'est comme si on vivait le Waterloo<strong>de</strong> l'euro. Avec d'un côté une monnaieunique en déroute à l'imaged'un Napoléon poussé à la défaite et<strong>de</strong> l'autre <strong>de</strong>s Anglais triomphantsqui ont réussi à trouver <strong>de</strong>s alliés <strong>de</strong>poids, à savoir <strong>les</strong> [vilains] spéculateurs,qui gagnent <strong>de</strong> l'or en barreen misant sur une restructuration<strong>de</strong>s <strong>de</strong>ttes souveraines <strong>les</strong> plus fragi<strong>les</strong>.Comme on dit, ils spéculent à labaisse.Le Waterloo <strong>de</strong> l'euroOr, souvenons-nous, la bataille <strong>de</strong>Waterloo et, plus particulièrementla chute <strong>de</strong> Napoléon ont ouvert unenouvelle ère sur le Vieux Continentpuisque cet événement est étroitementlié au Congrès <strong>de</strong> Vienne[1814-1815] et donc à la modification<strong>de</strong> la carte <strong>de</strong> l'Europe. Continuonsle parallélisme. Quel<strong>les</strong> seront<strong>les</strong> répercussion fina<strong>les</strong> <strong>de</strong> lacrise <strong>de</strong> l'euro? C'est évi<strong>de</strong>mment lagran<strong>de</strong> question à laquelle personnene semble capable <strong>de</strong> donner uneréponse à l'heure actuelle. En attendant,<strong>les</strong> marchés ont bien compris<strong>les</strong> atermoiements <strong>de</strong>s Vingt-septavec, du côté <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux nations dominantes,une Angela Merkel quisouffle le chaud et le froid et un NicolasSarkozy plus préoccupé par<strong>les</strong> écoutes téléphoniques que parcet énorme enjeu économique.Quant aux p'tits Belges, ils sont tropà faire avec la révision <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong>financement et la réforme <strong>de</strong> l'Etatpour se rendre compte que la situationest grave. A entendre certainsd'entre eux, on pourrait même croireque tout va pour le mieux dansle meilleur <strong>de</strong>s mon<strong>de</strong>s. C'est l'impressionqu'on a eue quand notrecher ministre <strong>de</strong>s Finances DidierReyn<strong>de</strong>rs a claironné que le dénouement<strong>de</strong> certains contrats <strong>de</strong>couverture ["swaps"] a fait gagner2,9 milliards d'euros au Trésor. BravoDidier, au moins là, il n'a rien à sereprocher...Petit détail que l'on voudrait rappeler:la <strong>de</strong>tte belge dépasse <strong>les</strong> 300milliards d'euros, ce qui fait quasi100 % du produit intérieur brut. Unebagatelle, bien sûr.Allez messieurs, réveillez-vous! LesAnglais [et <strong>de</strong>rrière eux <strong>les</strong> spéculateurs]sont prêts à porter l'assautfinal. S'ils gagnent, plus que jamais,ils dicteront <strong>les</strong> règ<strong>les</strong>. Et la "pauvre"Belgique pourrait bien ressembler àun champ <strong>de</strong> bataille.Karl <strong>UBU</strong>


www.pereubu.be Père <strong>UBU</strong> PAN BRUXELLES2 décembre 2010 - 3MédiasY'a plus photoLes plus attentifs d'entre vousl'auront remarqué. La Libre Belgiqueet la DH ont remercié quasitous leurs photographes. Question<strong>de</strong> budget. Ils travaillent désormaisavec leurs stocks d'images. A quandl'exclusion <strong>de</strong>s journalistes au profitd'annonces Belga dans leur jus?Leurs sites internet ne font mêmeplus <strong>de</strong> distinction entre <strong>les</strong> <strong>de</strong>ux titres.Les mêmes sujets sont illustréspareil. La presse francophone ne tenaitplus qu'à un clic. Là, elle sembleêtre dans le viseur <strong>de</strong>s huissiers.Tous unis contre SarkozyLes anti Sarko n'arrêtent pas le progrès.A l'aube <strong>de</strong> la Saint Nicolas, ilsont créé le site www.sarkophone.frUn iphone compose la seule et uniquepage du site. Il vous est proposéd'envoyer un message au prési<strong>de</strong>nt.Vous retrouvez votre texto par aprèsen cliquant sur l'option SMS <strong>de</strong> l'appareilprési<strong>de</strong>ntiel. N'hésitez pas àouvrir <strong>les</strong> autres applications !Fous rires garantis.<strong>Pan</strong>ique à la PremièreRien n’y fait. En dépit <strong>de</strong> campagnesd’affichage annonçant <strong>de</strong>s "nouveautés",l’audience <strong>de</strong> la Première[chaîne radio <strong>de</strong> la RTBF] ne cesse<strong>de</strong> s’écrouler. Chez son directeur,Jean-Pierre Hautier, la paniques’installe. Et la confusion.Dans son collimateur : "La Semaineinfernale" et "Le Jeu <strong>de</strong>s dictionnaires".Formule usée, ringar<strong>de</strong>. Hop ! Ala trappe !Bon. Les gens <strong>de</strong> "La Semaine infernale"ne sont pas nos meilleurs amis,mais cela reste une <strong>de</strong>s meilleuresémissions <strong>de</strong> la Première… car il n’ya rien d’autre qui vaille la peine <strong>de</strong>dresser l’oreille. Vouloir la supprimerdénote une atmosphère <strong>de</strong> fin<strong>de</strong> règne.Car le problème <strong>de</strong> la Première, c’estson directeur. Qui ne dirige rien. Etse montre beaucoup plus intéressépar le golf et <strong>les</strong> commentairesd’une autre ringardise, et une vraie,celle-là : l’Eurovision <strong>de</strong> la chanson.Manifestement, il ne connaît qu’unremè<strong>de</strong> pour sauver sa tête : mettreà toutes <strong>les</strong> sauces Fabienne van <strong>de</strong>Meersche, son ex que l’on associe àYves Bigot, l’ancien directeur <strong>de</strong> latélé.La Chronique <strong>de</strong> Saint HubertLA VILLA LORRAINE VA-T-ELLE RENAÎTRE DE SES CENDRES ?Qui se souvient <strong>de</strong> la Villa Lorraineparmi la jeune génération ? Pourtant,bien avant Comme Chez Soi,Bon-Bon, Bruneau et autre SeaGrill, la "Villa" était LA référencegastronomique à Bruxel<strong>les</strong> et enBelgique. En 1972, elle <strong>de</strong>vint lepremier resto "3 étoi<strong>les</strong>" du Michelinen <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> France. Enormeslauriers sur <strong>les</strong>quels l’établissement,créé par Marcel Kreusch,finit par s’endormir. Aujourd’hui,surgit l’espoir <strong>de</strong> voir ce temple <strong>de</strong>la gastronomie bruxelloise renaître.Serge Litvine vient <strong>de</strong> racheterl’immeuble à Marcel Leempoel [figurehistorique <strong>de</strong> Ciné-Télé-Revue]et l’exploitation aux héritiers<strong>de</strong> l’autre Marcel. Vu son expériencedu secteur et sa passion pour lemétier, il est tout à fait capable <strong>de</strong>ressusciter la "Villa" …Le gui<strong>de</strong> gastronomique du sud <strong>de</strong>Bruxel<strong>les</strong> pourrait s’appeler "En passantpar la Lorraine". Pour rentrerdans la capitale par Rho<strong>de</strong>, en effet,rien <strong>de</strong> tel que la Drève <strong>de</strong> Lorraine.Première halte au Chalet <strong>de</strong> la Forêt,maison <strong>de</strong> plus en plus prisée par lanouvelle génération <strong>de</strong> connaisseurs.Vous passez ensuite le carrefour <strong>de</strong>l’Avenue Van Bever [qui aurait dû accueillir"feu" le Cercle <strong>de</strong> Lorraine].Vous arrivez alors au Bois <strong>de</strong> la Cambre.Au lieu d’aller tout droit et <strong>de</strong>vous diriger vers le Châlet Robinson,prenez à gauche. Vous arriverez rapi<strong>de</strong>mentà l’Avenue du Vivier d’Oieet à la Villa Lorraine [située paradoxalementsur Bruxel<strong>les</strong>-Ville].C’est là qu’en 1953, Marcel Kreuschcréa le premier "grand restaurant"hors Hexagone. En 1972, consécrationsuprême, la "Villa Lorraine" reçuttrois étoi<strong>les</strong> du Gui<strong>de</strong> Michelin.Hélas, par la suite, cette poussièred’étoi<strong>les</strong> disparut petit à petit. En1985, après la mort du fondateur,perte <strong>de</strong> la 3ème étoile. En 1997, la2ème passa à la trappe. Et, en 2006,ultime et humiliante rétrogradationavec la fin du parcours étoilé. A partir<strong>de</strong> là, à travers la nouvelle déco[pilotée par Dominique d’Ursel] etle nouvel espace du "Diptyque" [superbeidée <strong>de</strong> Valérie Leempoel], la"Villa" avait entamé sa mue.Concept globalMaintenant, Serge Litvine, en "passantpar la Villa Lorraine", apportela final touch. Alors que rien n’étaità vendre, il est parvenu à reprendre<strong>les</strong> rênes <strong>de</strong> l’établissement bruxellois.Non seulement, il a racheté <strong>les</strong>briques à Marcel Leempoel [papad’Alain et Michel] ; mais, en plus, il arepris l’exploitation avec le consentement<strong>de</strong> Patrick Van<strong>de</strong>casserie[cuisine] et Jan De Craemer [salle].Impossible <strong>de</strong> connaître <strong>les</strong> montants<strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux transactions. Toujoursest-il que notre homme futconvaincant …Serge Litvine a fait carrière dansl’agroalimentaire [Gaufres Milcamps,…]. Bref, il connaît le secteur.Néanmoins, c’est avant toutun homme <strong>de</strong> goût et <strong>de</strong> passion.Déjà, avec ses grands-parents etses parents, il allait à la "Villa".Aujourd’hui, c’est en famille qu’ilpartage l’amour <strong>de</strong> la gastronomie.Il a un fils qui travaille au Chalet <strong>de</strong>la Forêt et une fille qui collabore auChalet Robinson.Propriétaire <strong>de</strong> l’immeuble et responsable<strong>de</strong> l’exploitation, Serge Litvinepeut se permettre <strong>de</strong> globaliserla démarche [ce qui n’était pas lecas auparavant]. Il a tous <strong>les</strong> atoutsen main pour créer un véritableconcept. Maintenir la tradition touten poursuivant le rajeunissement,tel est son challenge. Nouvelle carte,nouvelle cave, nouvelle déco,nouveaux horaires, il <strong>de</strong>vra tout remettreà plat. L’avenir nous dira si cepari est réussi. Pour l’image gastronomique<strong>de</strong> Bruxel<strong>les</strong>, ce serait pasmal. Les gran<strong>de</strong>s maisons ne meurentjamais …ache EN DIRECT DE MOLENBEEK : LE JOURNAL DE PHILIPPE M.J’ai <strong>de</strong>mandé à ma secrétaire <strong>de</strong> constituerune petite far<strong>de</strong> avec <strong>les</strong> artic<strong>les</strong> <strong>de</strong>presse relatant mon départ <strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>ncedu PS bruxellois. Je prends beaucoup<strong>de</strong> plaisir à relire ce que <strong>les</strong> journalistesont écrit à ce sujet. Les braves,ils n’y ont vu que du feu ! La seule vraieinformation, c’est tout <strong>de</strong> même que jevais me représenter en 2012, pour rempilerau poste <strong>de</strong> bourgmestre <strong>de</strong> Molenbeek.Ces scribouillards n’ont paspigé cela. Ils tartinent sur le fait que jeme retire doucement <strong>de</strong>s hautes sphèresdu pouvoir. Et ils croient vraiment àces balivernes ? J’en suis presque gênépour eux. Puisque nous sommes entrenous, comme dirait ce laïcard <strong>de</strong> PascalVrebos, je vais vous expliquer monplan. Le plan M.■ En cet automne pluvieux, je souhaitaiscommuniquer mon intention<strong>de</strong> briguer à nouveau le maïorat <strong>de</strong>mon hospitalière commune. Histoire<strong>de</strong> marquer mon territoire, on n’estjamais trop pru<strong>de</strong>nt, dans ce mon<strong>de</strong><strong>de</strong> brutes, car après mon léger accroc<strong>de</strong> santé, à la veille du <strong>de</strong>rnier scrutin,d’aucuns se faisaient déjà <strong>de</strong>s illusions.Je n’ignorais pas que l’annonce<strong>de</strong> cette candidature, à mon âge, allaitfaire grincer <strong>les</strong> <strong>de</strong>nts, au sein du PS. Jesavais aussi que <strong>les</strong> journaleux allaientironiser sur mon addiction au pouvoir.Les plus fachos d’entre eux allaient mecaricaturer <strong>de</strong> plus belle en <strong>de</strong>spote gâteux,accroché à son poste, incapable<strong>de</strong> faire confiance à la jeune génération.J’ai donc décidé d’organiser unepetite diversion, en <strong>de</strong>ux temps.■ D’abord, j’ai annoncé que je démissionnais<strong>de</strong> la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> lafédération bruxelloise. Ce brol ne merapportait pas un radis et me donnaittellement <strong>de</strong> boulot administratif, queje rentrais du boulot avec <strong>les</strong> nerfs encompote, même que l’autre soir, j’airenversé le thé à la menthe, déjà quela veille, j’avais oublié <strong>de</strong> rapporter <strong>les</strong>merguez, cela ne pouvait plus durer.■ Ensuite, j’ai ordonné à mon successeurintérimaire, mon collaborateur,Rudy Vervoort, d’annoncer qu’il allaitproposer l’élection, au suffrage universel<strong>de</strong>s membres, du futur prési<strong>de</strong>nt<strong>de</strong> la fédération bruxelloise. Toutes <strong>les</strong>autres fédérations socialistes le font<strong>de</strong>puis belle lurette, moi je n’ai jamaisvoulu, je me méfie du peuple, mais bon,cela <strong>de</strong>venait intenable, donc il fallait ypasser. Le tout est <strong>de</strong> bien verrouiller<strong>les</strong> WC <strong>de</strong> l’intérieur. Vous m’avez compris: d’accord pour que <strong>les</strong> militantsélisent par leur vote le futur prési<strong>de</strong>nt,"J’offrirais bien une perruqueà cheveux blancs à Rudy Vervoort.Il a déjà la même moustache que moi"à condition qu’il n’y ait qu’un seul candidat,et que celui-ci soit mon collaborateur,Rudy Vervoort. Nous travaillonsensemble en toute confiance. Je dicteet il prend note. Il est poli et bien élevé.Ce n’est pas un grincheux comme YvanMayeur. Une girouette comme KarinLalieux, qui est passée dans la ban<strong>de</strong>à Char<strong>les</strong>. Ou un ambitieux dont <strong>les</strong><strong>de</strong>nts raclent le plancher, comme PhilippeClose, celui-là, je le suspecte <strong>de</strong>préférer le sioniste Elie Barnavi auFrère musulman Tariq Ramadan, moivivant il ne jouera jamais dans la cour<strong>de</strong>s grands. Mais Rudy, il est parfait."Rudy qui ?". Ainsi m’a interpellé, lundi,à la sortie du bureau du parti, un ignareministre socialiste wallon, dont je tairaile nom par charité. Rudy Vervoort, retenezbien ce nom, chers camara<strong>de</strong>s, ilfaudra vous habituer. Rudy est là pourun bon bout <strong>de</strong> temps.■ C’est bien joué, non ? En mettantRudy en selle, qui ne se verse jamaisun verre d’eau gazeuse sans me <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rla permission, je prends <strong>de</strong>vitesse <strong>les</strong> jeunes arrivistes <strong>de</strong> gauchequi trépignent <strong>de</strong>vant ma porte. Leurempressement à me voir partir cultivermes sala<strong>de</strong>s a quelque chose d’indécent.Je suis encore dans la force <strong>de</strong>l’âge, il n’est pas question que je cè<strong>de</strong>le relais. Qui aurait <strong>les</strong> couil<strong>les</strong> pour mesuccé<strong>de</strong>r ? A part ma fille, je ne vois pasgrand mon<strong>de</strong>.■ Evi<strong>de</strong>mment, je vous le concè<strong>de</strong>,Rudy Vervoort n’a pas un charismedélirant. Cela tombe bien, je l’ai choisipour cela. Plus il sera couleur muraille,plus je me féliciterai <strong>de</strong> l’avoir propulsélà où il est. Ce qui ne gâte rien, c’est qu’ila déjà la même moustache que moi.Quand je brosserai une réunion, <strong>les</strong> camara<strong>de</strong>sse rappelleront, en regardantla moustache <strong>de</strong> Rudy, qu’il est la voix<strong>de</strong> son maître. Tiens, je lui offrirais bienune perruque à cheveux blancs, pour<strong>les</strong> gran<strong>de</strong>s occasions, la ressemblancesera encore plus flagrante. Bonne idée,j’en parlerai à Jamal, il doit connaîtreun filon pour acheter une potiche… enfin,je veux dire un postiche, pas cher, ilparaît qu’à Matonge, avec 20 euros enpoche, on en trouve <strong>de</strong>s brols pas maldu tout. Rudy n’a pas l’habitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> sedéguiser ? Il apprendra. J’ai bien apprisà me déguiser en homme <strong>de</strong> gauche,moi !Philippe M.


4 - www.pereubu.be Père <strong>UBU</strong> PAN Wallonie2 décembre 2010<strong>UBU</strong> comméragesFoutez aussi la paix à Bonvoisinet excusez-vous, bon sang !Il aura fallu le temps pour qu’enfin onpuisse quasi tirer un trait sur le prétenduBaron Noir.C’était l’époque où Bruxel<strong>les</strong> rêvait,c’était l’époque où le PSC savait où ilallait. Avec un Moc à gauche toute, etun Cepic [branché droite conservatrice].Ce qui est aujourd’hui le Cdh quine sait à quel wagon s’accrocher, milquétaità coup sûr moins. Toujours estilque Bonvoisin était dans le collimateur<strong>de</strong> la Sûreté chère au bon Albert.A cette époque, le NEM [Nouvel EuropeMagazine] dénonçait déjà <strong>les</strong> errances<strong>de</strong> la gauche et le brave barond’être accusé <strong>de</strong> tous <strong>les</strong> maux poursimple sympathie avec la droite chrétienne.Le rapport du Comité permanent<strong>de</strong>s contrô<strong>les</strong> <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> renseignementet <strong>de</strong> sécurité [comprenezR] conclu <strong>de</strong>puis quelques heures aufait que le dirigeant <strong>de</strong> la Sûreté [AlbertRaes] s’est basé sur <strong>de</strong>s informationsbrutes et non vérifiées.C’est ainsi que durant <strong>de</strong>s années, lasuspicion a pesé sur un homme, auxtrousses duquel on envoyait <strong>les</strong> JamesBond <strong>belges</strong> [parfois bizarrement recrutés],et ce sans la moindre preuve àcharge du pseudo-suspect, si ce n’estqu’il n’était pas <strong>de</strong> gauche !PS PLASTICINELe PS a donc fait savoir qu’il est prêtà faire un geste supplémentaire surl’autonomie fiscale <strong>de</strong>s Régions. Leproblème du PS, comme on le murmureen off, tant au cdH [beaucoup]qu’à Ecolo [un peu], c’est qu’il sembledisposé à faire beaucoup <strong>de</strong> concessions,pour profiter pleinement dumoment historique : un socialiste flamand[super Johan] en sauveur <strong>de</strong> lanation et un socialiste wallon [superElio] en poste au 16, rue <strong>de</strong> la Loi, ceserait le paradis sur terre pour <strong>les</strong> rouges.Du coup, le PS se transforme enparti plasticine, <strong>de</strong> loin le plus malléab<strong>les</strong>ur le terrain communautaire. Notrepetit doigt nous dit que, tôt ou tard,il y aura <strong>de</strong> la friture entre francophones.Les "petits" partis [cdH et Ecolo]vont se rebeller contre le double jeudu PS : viril quand il évoque le plan B,mollasson quand il cause BHV et loi <strong>de</strong>financement.à Mons, Le Shape va se barrer !Marre <strong>de</strong> ce gouvernement fantôme !Ailleurs on ne spécule pas sur le sexe<strong>de</strong>s anges ! Fallait s’y attendre, le début<strong>de</strong> la fin semble avoir sonné pour<strong>les</strong> fossoyeurs <strong>de</strong> notre pays. Vous savez,ceux qui veulent ou n’en veulentpas ?.... C’est vrai que ça commence àbien faire et, qu’à la fin… on serait plutôtenclin à aller voir ailleurs si l’herbeest plus verte ! A coup sûr, à <strong>de</strong>ux vols,l’Etat-major <strong>de</strong> l’Otan serait mieuxailleurs que dans un pays où on neparvient même plus à discuter avec ungouvernement... Cela signifierait aussipour <strong>les</strong> fin grastronomes parmis noslecteurs, le départ du seul Burger Kingprésent sur notre territoire [sic].Tueries : Foutez la paix à Sa<strong>les</strong>se !Please, stop the circus ! Sur base d’unportrait… sous hypnose on voudraitencore en remettre sur le dos <strong>de</strong> Sa<strong>les</strong>se! Arrêtons là le cirque svp ! De un, legars a payé plus qu’il ne fallait pour cequi lui était reproché. UN, pour l’exemple,tous s’accordaient, soit ceux qui <strong>de</strong>près ou <strong>de</strong> loin avaient suivi <strong>les</strong> affaires<strong>de</strong> l’époque unanimement à avouerqu’il en avait écopé un maximum.Unanimement d’ailleurs, journalistesplus ou moins branchés étaient d’accordpour dire que le gaillard avait payécher pour ses errances. Aujourd’huilibre, que l’on ne vienne pas encorel’accuser d’avoir empoisonné Napoléon,puisqu’un portrait robot sous…hypnose coïnci<strong>de</strong>rait à son faciès…Top facile sieurs… mais j’y crois pas.L’auteur <strong>de</strong> ces lignes a rencontré Sa<strong>les</strong>se,d’ailleurs bien rangé voici unedizaine d’années. Il avait repris une vie<strong>de</strong> famille tranquille et, à aucun momentle gars ne nous a laissé l’impressiond’un tueur. Non, décidément lacellule Brabant si elle n’a rien <strong>de</strong> mieuxà proposer… Laissez là Sa<strong>les</strong>se, à notresens il n’a que trop payé !le porte-serviette<strong>de</strong> Demotte viré !Omnipotent, omniprésent, prétentieuxet menaçant, l’illustre Hugues seserait fait virer, sur… ordre express <strong>de</strong>Don Elio himself.Régulièrement bourré, arrogant et méprisant,voire même souvent menaçant,le personnage a fait plus <strong>de</strong> tort àl’image <strong>de</strong> marque du nain <strong>de</strong> Flobecqqu’il ne lui en a rapporté.La perte n’est pas gran<strong>de</strong> puisque débarrassé<strong>de</strong> cet individu, sentant désormaisle soufre [après la fumette…],qui lui servait <strong>de</strong> secrétaire, paraît-ilpayé sur sa propre cassette, l’illusoirefutur bourgmestre <strong>de</strong> Tournai [donnéperdant puisque Polo Delannoy restele plus apprécié] pourra toujours serabattre sur sa clique flobecquoise <strong>de</strong>mouches du coche issues du Pac, à savoir<strong>les</strong> Doclot etc. issus <strong>de</strong> la mouvanceimprécise [toujours aussi bourrée !]mais <strong>de</strong> plus logée du gugusse ellezelloisHustache.Musique sansfrontières avec HaïtiBof, on veut bien qu’en Haïti ce nesoit pas la joie, mais quand même…Quand au moment où, à d’autres endroits,en Belgique notamment, <strong>les</strong>Académies <strong>de</strong> musique se plaignent[Communauté française exsangue…]<strong>de</strong> ne plus pouvoir jouer un fifrelin…<strong>UBU</strong> FootEcrire que le foot wallon a bien malcommencé sa saison 2009-2010 estun euphémisme. Pire, en ce débutdécembre, la situation <strong>de</strong>s pensionnaires<strong>de</strong> la D1 et <strong>de</strong> la D2 n’estpas enviable du tout. Le Standard,auréolé <strong>de</strong> son succès face à An<strong>de</strong>rlechtet ce <strong>de</strong>rnier samedi contre leLierse, s’est récemment fait ridiculiserà Zulte-Waregem repris <strong>de</strong>main <strong>de</strong> maître par Hugo Broosqui vient d’engranger 9 points sur15. Les Rouches pointent en 4èmeposition à 7 unités du lea<strong>de</strong>r An<strong>de</strong>rlecht.Satisfaction : le club <strong>de</strong> Sc<strong>les</strong>sina écrasé son éternel rival mauveet blanc et s’est qualifié pour <strong>les</strong> ¼<strong>de</strong> finale <strong>de</strong> Coupe <strong>de</strong> Belgique.Déception : la mentalité <strong>de</strong>sjoueurs. Auxquels certains observateursreprochent un manque<strong>de</strong> responsabilisation, <strong>de</strong> cœur àla tâche, d’orgueil, <strong>de</strong> régularité etd’esprit <strong>de</strong> compétition. Ni plus, nimoins mais quand même… Eupen,en mauvaise posture avant l’arrivéedu coach Albert Cartier, s’est offertsuccessivement le scalp du Standar<strong>de</strong>t <strong>de</strong> Courtrai. Avant un nul àWesterloo.Et se dégage <strong>de</strong> lazone dangereusequi mèneà la relégationavec 12Alors, comme Raoul [le papa du gossedu copain], je me pose aussi la question…."Le gamin voulait jouer <strong>de</strong> latrompette. Hélas, dans <strong>les</strong> Académiesdu coin, y a plus <strong>de</strong> profs ! De plus, unetrompette, même pour débuter, c’est pasdonné… Suis allé voir à Bruxel<strong>les</strong>, çachiffre quand même d’occase…".Raou<strong>les</strong>t un ami, mais quand il a vu au JT,<strong>les</strong> gars <strong>de</strong> Musiciens sans frontièreenvoyer [par avion] à l’autre bout <strong>de</strong>la planète, <strong>de</strong>s contrebasses à quatrecor<strong>de</strong>s soigneusement emballées etautres bazars musicaux… Ben oui, lepoints dont 3 victoires. Bon <strong>de</strong>rnier,le Sporting <strong>de</strong> Charleroi d’AbbasBayat comptabilise <strong>les</strong> échecs.Après s’être débarrassé du coachMathijssen, le Prési<strong>de</strong>nt a aussilicencié son propre neveu MogiBayat <strong>de</strong> la direction générale."Le chiffre d’affaires du Sporting adoublé entre 2004 et 2010. La bonnegestion financière s’est faite au détrimentdu sportif", avance le neveu.Pour rappel, son tonton a engagéCsaba Laszlö qui ne peut encorese vanter <strong>de</strong> la moindre victoire. 7points au compteur pour <strong>les</strong> Zèbresavec une seule et petite partiegagnée. "Le public absent s’expliquepar la piètre qualité du spectacle offert.Il y a beaucoup plus importantque Charleroi dans la vie. Et heureusementd’ailleurs", explique dans laDéache le boss toujours interdit <strong>de</strong>sta<strong>de</strong> jusqu’à la Saint-Sylvestre.Comment donc expliquer <strong>les</strong> piètresperformances d’une équipe<strong>de</strong> foot ? Réponse d’Hugo Broosdans <strong>les</strong> colones du Swâr : "Il suffitd’un joueur mécontent qui parvientà rallier à sa cause trois ou quatreéquipiers aigris et le ver est dans lefruit. Et si <strong>les</strong> résultats ne suiventpas et que la direction n’est plussolidaire, on finit par tomber sur lepaletot <strong>de</strong> l’entraîneur". Parole d’orpuisque 5 entraîneurs ont déjà étévidés. Et ceux du Lierse, du GBA,du Standard et <strong>de</strong> Saint-Trond nepassent pas <strong>de</strong>s jours paisib<strong>les</strong>…oh que non !AFC Tubize : éclaircie en vueCe n’est un secret pour personne.Et certainement pas pour <strong>UBU</strong>-PAN qui vous en dressait l’inventairele 2 septembre : l’AFC Tubizen’est pas au mieux <strong>de</strong> sa forme en<strong>de</strong>uxième nationale rebadgée Exqigamin <strong>de</strong> Raoul n’aura sans doute jamaissa trompette…A moins que… la Communauté françaisene se préoccupe désormais [onpeut rêver] <strong>de</strong> ces jeunes qui cheznous s’intéressent plus à la musiquequ’à traîner dans <strong>les</strong> rues…Le foot wallon en mauvaise postureLeague jusqu’au 31 décembre. Etmême plutôt au top <strong>de</strong> sa méforme.Sportivement et financièrement. 16ème sur 18 [Tournai est <strong>de</strong>rnier] <strong>de</strong>la D2 avec un compte bancaire plusque frileux. Mais cela ne durerapas. Du moins l’espère-t-on dans<strong>les</strong> sphères footballistiques chèresau Betchard. Après le retour au bercail<strong>de</strong> l’ex-administrateur Guy Brisonet le départ <strong>de</strong>s joueurs PietroDaddi et Giuseppe Cacciatore, ilse murmure que le club du maïeurLangendries accueillera sous peuun renfort <strong>de</strong> premier plan. Non passur le terrain mais bien au sommet<strong>de</strong> sa structure <strong>de</strong> direction. L’heureuxélu ne serait autre que RobertDe Pot, ancien sociétaire du SportingClub d’An<strong>de</strong>rlecht. Vivant àOisquercq dans l’entité tubizienne,le personnage peut se targuer d’unpassé flatteur.Adjoint <strong>de</strong> Michel Verschuerenpendant <strong>de</strong> longues années et ensuited’Herman Van Holsbeeck,Robert De Pot était -entre autres -en charge <strong>de</strong>s relations internationa<strong>les</strong>du Sporting mauve.Prépensionné, il serait disposé àreplonger dans le milieu du ballonrond. Paraît que son arrivéeau Sta<strong>de</strong> Leburton serait aussi liéeà l’assurance <strong>de</strong> nouvel<strong>les</strong> bouéesfinancières signées - comme il y apeu- par le même promoteur Delzelle.Déjà artisan <strong>de</strong> l’arrivée <strong>de</strong>Dany Ost comme coach <strong>de</strong>s Sanget Or, Robert De Pot sera-t-il aussi <strong>les</strong>auveur <strong>de</strong> la phalange ouest-brabançonne? C’est tout le mal qu’onpeut raisonnablement souhaiter àce futur D G dont <strong>les</strong> compétenceset la distinction ont longtemps faitdéfaut en bordure <strong>de</strong> Senne.


www.pereubu.be Père <strong>UBU</strong> PAN2 décembre 2010 - 5démIEEric Cantonna est <strong>de</strong>venu fou[Presse Océan – 06-10-2010]L’ex-footballeur Eric Cantonna, parrain<strong>de</strong> la Fondation Abbé Pierre contre<strong>les</strong> mal-logés, a pété un plomb. Dansune vidéo réalisée lors d’un entretien àPresse-Océan [presse régionale bretonne]le 6 octobre <strong>de</strong>rnier mais qui fait unbuzz sur internet en ce moment, il appellele peuple à retirer son argent <strong>de</strong>sbanques. "S'il y a 20 millions <strong>de</strong> gens quiretirent leur argent, le système s'écroule[...] La révolution se fait par <strong>les</strong> banques[…]." "Au lieu d'aller dans <strong>les</strong> ruesfaire <strong>de</strong>s kilomètres [pour manifester],tu vas à la banque <strong>de</strong> ton village et turetires ton argent", propose l’anciennestar <strong>de</strong> Manchester United. Imaginez lacrise financière qui s’en suivrait si plusieursmillions <strong>de</strong> personnes suivaientle "conseil" <strong>de</strong> l’ex-footballeur. A côtéd’Eric Cantona, Madoff et Kerviel sont<strong>de</strong>s amateurs."Les Juifs sont <strong>de</strong>s porcs,<strong>les</strong> homos méritent la mort"[BBC – 22-11-2010]Ce qu’on apprend dans <strong>les</strong> éco<strong>les</strong> enArabie saoudite ? Selon un reportage<strong>de</strong> la BBC diffusé lundi <strong>de</strong> la semaine<strong>de</strong>rnière, ceci : "Les Juifs sont <strong>de</strong>s singeset <strong>de</strong>s porcs. Les <strong>les</strong>biennes et <strong>les</strong> gaysméritent la mort sur le bûcher. Les voleursil faut leur couper <strong>les</strong> mains et <strong>les</strong>pieds, <strong>les</strong> non-musulmans finiront enenfer." Plusieurs Britanniques s’émeuventcar David Cameron, le PremierCertitu<strong>de</strong>sLes mé<strong>de</strong>cins et <strong>les</strong> sociétés pharmaceutiquess'en font l'écho, il fautbaisser notre niveau <strong>de</strong> cho<strong>les</strong>térol.Depuis <strong>de</strong>s années, <strong>les</strong> publicitéspour vendre <strong>de</strong>s produits dits "anticho<strong>les</strong>térol" se succè<strong>de</strong>nt et toutle mon<strong>de</strong> semble abon<strong>de</strong>r dans lemême sens : le cho<strong>les</strong>térol est LE serialkiller numéro 1.Les publicités se succè<strong>de</strong>nt, toutesplus inquiétantes <strong>les</strong> unes que <strong>les</strong>autres. On nous montre <strong>de</strong>s amasjaunâtres et crochus s’attaquant ànos pauvres artères. Bientôt, nousmourrons rien qu’en regardant unjaune d’œuf !Seulement voilà, un groupe d’expertsinternationaux, parmi lequel un Belge,s’est permis <strong>de</strong> donner du pieddans la fourmilière <strong>de</strong> nos idées. Ilsemblerait avoir mis en lumière unvéritable scandale touchant <strong>les</strong> centresd’étu<strong>de</strong>s américains et <strong>les</strong> industriesdu médicament.Ce qui est présenté par <strong>les</strong> sociétéspharmaceutiques comme la panacéeuniverselle en matière <strong>de</strong> traitement<strong>de</strong> l’excès <strong>de</strong> cho<strong>les</strong>térol portele nom <strong>de</strong> Statine. Ce médicamentcoûte à nos Etats pas moins <strong>de</strong> 12milliards <strong>de</strong> dollars par an. Rienque pour la Belgique, ce sont 300millions d’euros qui partent chaqueannée dans <strong>les</strong> poches <strong>de</strong>s géants <strong>de</strong>la pharmacie. (chiffres inami 2009).1.250.000 patients sont concernés.Dans le courant du mois <strong>de</strong> septembrenos confrères du Swâr ontconsacré une page entière intitulée"le bienfait anticipé d’une statine"en rapport avec l’une <strong>de</strong>s plus gran<strong>de</strong>sétu<strong>de</strong>s réalisées sur le sujet. Cetteétu<strong>de</strong> (portant le nom <strong>de</strong> Jupiter)porte aux nues le Crestor, une statinesupposée vous sauver la vie en abaissantvotre cho<strong>les</strong>térol. Ceci sans fairela moindre mention <strong>de</strong> la publication<strong>de</strong>ux mois auparavant <strong>de</strong> plusieursétu<strong>de</strong>s critiques. Des artic<strong>les</strong> ont étépubliés dans la prestigieuse revue <strong>de</strong>Quand le mon<strong>de</strong> perd la bouleministre britannique veut plus d’autonomiepour <strong>les</strong> éco<strong>les</strong> coraniques britanniquesalors qu’el<strong>les</strong> échappent déjàà la tutelle du ministère <strong>de</strong> l’Education.Si on leur apprend la même chose, çarisque d’enflammer <strong>les</strong> banlieues <strong>de</strong>Londres…Ce qu’a vraimentdit Sarkozy à Lisbonne[Libération.fr – 23-11-2010]Sarko traitant un journaliste <strong>de</strong> pédophi<strong>les</strong>? C’est la nouvelle cornichonneriequi se répand sur le net suite à ladémonstration douteuse du prési<strong>de</strong>ntfrançais lancé le 19 novembre <strong>de</strong>rnier,en marge du sommet <strong>de</strong> l’OTAN <strong>de</strong>Lisbonne. En fait, il n’en est rien. Vouspouvez écouter la ban<strong>de</strong>-son sur "Arrêtsur image" ou sur "Libération.fr" [www.liberation.fr/politiques/06012715-ilsemblerait-que-vous-soyez-pedophilece-qu-a-vraiment-dit-nicolas-sarkozy].Le prési<strong>de</strong>nt français, en OFF, bavar<strong>de</strong>avec <strong>de</strong>s journalistes. Il leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>d’être sérieux. De ne pas répandre surson compte <strong>de</strong>s bobards. "Soit vousavez <strong>de</strong>s quelque chose et j’y répondsvolontiers. Soit vous n’avez rien et parlez-moi<strong>de</strong> choses intéressantes.". "Je n’aijamais été trésorier <strong>de</strong> l’UMP ni chef <strong>de</strong>campagne <strong>de</strong> Balladur mais son porteparole! Ce n’est quand même pas difficileà vérifier ! Vous êtes <strong>de</strong>s professionnels!" Puis il se tourne vers un journaliste :"Il semblerait que vous soyez pédophile! J’en ai l’intime conviction. Les services[secrets]. De source orale. Pouvez-vousvous justifier ?" Le tout sur un ton badinet très amical. Deux minutes plus tard,Sarko lance : "Bien sûr que vous n’êtespas pédophile". Le prési<strong>de</strong>nt voulaitsimplement démontrer par l’absur<strong>de</strong>la difficulté <strong>de</strong> démentir sans cesse <strong>de</strong>srumeurs qui courent sur lui à propos<strong>de</strong>s attentats <strong>de</strong> Karachi, <strong>de</strong> l’affaireBettencourt et <strong>de</strong> Clearstream.Confessions d'unSarkozyste repenti[Le Parisien – 24-11-2010]Amine Bénalia-Brouch, l’Auvergnatd’Hortefeux, rendu célèbre pour <strong>les</strong>propos racistes du ministre <strong>de</strong> l'Intérieurfrançais sur <strong>les</strong> Arabes ["Quand ily en a un, ça va. C'est quand il y en aplusieurs qu'il y a <strong>de</strong>s problèmes"], racontedans un livre ["Confessions d'unsarkozyste repenti"] comment plusieurspersonnalités <strong>de</strong> l'UMP ont tenté <strong>de</strong>noyer le poisson, explique Le Parisienqui diffuse sa vidéo. Edouard Courtial,le secrétaire national <strong>de</strong> l’UMP proched’Hortefeux, lui aurait <strong>de</strong>mandé : "Ilfaut que <strong>les</strong> gens t'enten<strong>de</strong>nt et te voientdédouaner le ministre". Le ministreHortefeux l’aurait reçu plusieurs fois,lui <strong>de</strong>mandant <strong>de</strong> parler le moins possible<strong>de</strong> cette histoire. "Là où il y a justice,il y a danger", lui aurait dit Hortefeuxqui fut plus tard condamné à 750 eurosd’amen<strong>de</strong>. Amine a aujourd’hui quittél’UMP et dit vouloir rejoindre la formation<strong>de</strong> Dominique <strong>de</strong> Villepin.CHOLESTéROL, MENSONGES ET PROPAGANDEmé<strong>de</strong>cine interne "Archives of InternalMedicine" <strong>de</strong> juin 2010. L’auteurprincipal est le Dr Michel <strong>de</strong> Lorgeril,l’auteur <strong>de</strong> plusieurs livres sur <strong>les</strong>ujet dont "Cho<strong>les</strong>térol, mensongeset propagan<strong>de</strong>".Sa découverte est sans appel : il n’y aaucun lien <strong>de</strong> cause à effet entre <strong>les</strong>maladies cardiovasculaires et le cho<strong>les</strong>térol.Pire, essayer <strong>de</strong> baisser letaux <strong>de</strong> cho<strong>les</strong>térol est un véritablerisque pour la santé. Surtout quandon sait que 20 pourcent du taux <strong>de</strong>cho<strong>les</strong>térol se retrouve dans le cerveau.Presque toutes <strong>les</strong> étu<strong>de</strong>s réaliséesrécemment sont fausses et biaisées.Afin d’en savoir un peu plus, <strong>UBU</strong>-PAN a assisté à la conférence donnéepar le cardiologue belge Willy Kostukice vendredi à l’hôpital Molière-Longchamps.Devant un parterred’une trentaine <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cins, il a démontré<strong>de</strong> façon brillante <strong>les</strong> résultatsobtenus par Michel <strong>de</strong> Lorgeril.Ce qui semblait n'être la pensée que<strong>de</strong> quelques originaux, semble partagépar tous : la Statine est un piègeà cons. Une véritable machine à fairedu fric.Des étu<strong>de</strong>sorientées déjà en 1930On retrouve <strong>les</strong> premières étu<strong>de</strong>ssur le cho<strong>les</strong>térol aux USA dans <strong>les</strong>années 30. Les étu<strong>de</strong>s épidémiologiquesse déroulent au début <strong>de</strong>sannées 50 dans la petite ville <strong>de</strong> Framingham.El<strong>les</strong> pointent une série<strong>de</strong> facteurs entraînant <strong>les</strong> maladiescardiovasculaires, comme le tabac,la sé<strong>de</strong>ntarité, l’hypertension et lediabète. Pour lui, le facteur communest le cho<strong>les</strong>térol. Alors que son étu<strong>de</strong>ne prouve une corrélation entrele cho<strong>les</strong>térol et <strong>les</strong> problèmes cardiaquesque chez "<strong>les</strong> mâ<strong>les</strong> blancs<strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 50 ans aux USA", cettepartie <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> semble s’être égarée.L’Amérique maccartiste a besoin<strong>de</strong> pointer le mal. Si la politique a lecommunisme pour ennemi, le corpsaura le cho<strong>les</strong>térol.Depuis cette étu<strong>de</strong>, le plus grandscandale viendra <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> JUPI-TER menée sur 18.000 personnes en2008. Les résultats ont été orientéset falsifiés dans l’intérêt d’une seulepersonne : Paul Ridker, qui perçoit<strong>de</strong>s royalties sur chaque test donta "bénéficié " chaque participant àl'étu<strong>de</strong>. Un procédé <strong>de</strong> diagnosticbiologique pour lequel il a plusieursbrevets.Absence totale <strong>de</strong> critiqueDevant ce scandale, on est surprisd’apprendre que <strong>les</strong> Etats n’aient pasconstaté la supercherie et qu’aucuncentre d’étu<strong>de</strong> n’ait pointé <strong>les</strong> erreurs.Sans doute, <strong>de</strong>vons-nous entrouver la cause dans l’importancedémesurée <strong>de</strong>s industries du médicament.Depuis longtemps, leursbudgets ont dépassé ceux <strong>de</strong>s Etats.Ce sont concrètement el<strong>les</strong> qui financentla recherche.Il n’y a quasi aucun support médicalqui ne soit pas subsidié par <strong>les</strong>sociétés pharmaceutiques. A coup<strong>de</strong> publicité et <strong>de</strong> subsi<strong>de</strong>s, ce sontel<strong>les</strong> qui financent <strong>les</strong> journaux spécialiséset <strong>les</strong> étu<strong>de</strong>s. Ceux qui osentremettre en cause leurs travaux sontvictimes <strong>de</strong> procès en diffamation.Recevez l’argent que nous vous donnons,assistez aux colloques auxquelsnous vous invitons aux quatrecoins du mon<strong>de</strong> mais bouclez-la !On attend avec intérêt la réaction<strong>de</strong> Laurette, la représentante en tamiflu,vaccins, médicaments et remè<strong>de</strong>sdivers. La connaissant, ellecréera une commission (où son exmari trouvera un job) afin d’analyserle bienfondé d’une réforme.Quelle importance d’économiser300.000.000 d’euros par an ?Samuel ubu<strong>UBU</strong> RoulePot et capot : le yaourtdans le premier, le moteursous le second. La Mazda 3 dieselet le bifidus actif se ressemblentà coup sûr: actifs à l’intérieur, ça sevoit à l’extérieur ! Ainsi donc pourgar<strong>de</strong>r la forme, l’obsession <strong>de</strong> l’heurepour l’homo sapiens comme pourl’espèce automobile, la 3 <strong>de</strong> Mazdaaccueille un nouveau bloc diesel <strong>de</strong>1600 cc.Soit 115 ch en lieu et place <strong>de</strong>s 109anciens bourrins. Résultat <strong>de</strong>s courses: un meilleur couple [270 Nm] àbas régime, une moindre conso <strong>de</strong>mazout [+/- 5 litres] et une émanation[117 g] <strong>de</strong> C02 revue à la baisse.Equipée désormais d’une boîte manuelleà 6 rapports, cette moyenneséduit grâce à un châssis vraimentau top et une suspension qui lui estparfaitement adaptée.Dommage que la silhouette généralene soit pas aussi flatteuse queson habitacle qui accueille avecégards <strong>les</strong> gran<strong>de</strong>s lattes : <strong>les</strong> siègesoffrent sans mal la position désirée,la banquette est asymétriquementrepliable, la planche <strong>de</strong> bord affectionne<strong>les</strong> ron<strong>de</strong>urs et l’alu,… en unmot la vie à bord s’avère tout saufdésagréable. Que ce soit en tenue5 portes Challenge [19.990 euros] ,Active [20.890 ]et Active + [22.090],Mazda 3 "new diesel" :l’invisible est bien présentcette "new mazouteuse"s’en remet à4 freins à disque et à une directionassistée. Maniable et sûre, moinslour<strong>de</strong> et plus efficace, elle associevivacité et sobriété à l’abri <strong>de</strong> sonoritésparasites. Ce qui vaut son pesantd’euros par <strong>les</strong> temps qui courent.Apparue en 2003, botoxée en 2006et 2009, elle est toujours offerte en 4portes et 5 portières avec la traditionnellegrille <strong>de</strong> calandre familiale etpentagonale. Nantie <strong>de</strong> ce nouveaubloc mécaniquement correct, ellene bénéficie pas d’incentive fiscaux[la barre est à 115 g <strong>de</strong> CO2 au km] etn’a pas non plus retenu le start/stopqui coupe le bloc lorsque le véhicu<strong>les</strong>e trouve à l’arrêt au point mort. Unetechnologie dont <strong>les</strong> détracteurs et<strong>les</strong> inconditionnels n’ont pas finid’empoisonner l’atmosphère. Del’air, svp !Bob <strong>UBU</strong>


6 - www.pereubu.be Père <strong>UBU</strong> PAN2 décembre 2010<strong>UBU</strong> réflexionLes sondages le prouvent-ils ? Non,<strong>les</strong> sondages le disent ! Les lecteurscommencent par consulter la nécrologieet <strong>les</strong> prévisions... astrologiques.Moi aussi, lecteur sondé, une foisrassuré sur mon sort, je parcours lereste. Sait-on jamais ! On parle tellement<strong>de</strong>s revenants, surtout <strong>de</strong>ceux pas encore partis, <strong>de</strong>s zombiescomme on dit, qui peuplent noscités. Voyez Elio Di Rupo, dont laRTBF et RTL repassent l’impeccablemomie quasiment chaque jour."Pourvou qué la crise doure" diraitmémé Bonaparte. Mêmes cheveuxnoirs, même papillon rouge, mêmecostume foncé, même <strong>de</strong>ntition juvénile,mêmes propos. C’est ça lamainmise du pouvoir sur la liberté<strong>de</strong> penser, le conditionnement <strong>de</strong>smasses payé par le peuple contre lepeuple.iqueLe sujet reste étonnamment tabou,dans une société où le sexe est, paraîtillibéré. Quand on en parle, la plupartdu temps, <strong>les</strong> clichés s’empilent. Laprostitution est assimilée à [biffez <strong>les</strong>mentions inuti<strong>les</strong>], l’enfer, la traite <strong>de</strong>sêtres humains, la débauche, la perversité,l’argent facile, la grivoiserie… Laréalité est autrement plus complexe,comme le rappelle une remarquableexposition du photographe FrédéricPauwels [1], mise sur pied, à Bruxel<strong>les</strong>par Espace P… [2]. Depuis 1988,cette asbl défend <strong>les</strong> droits, <strong>de</strong>s travailleursdu sexe à la protection sociale,la santé, l’ai<strong>de</strong> juridique, la dignité,tout simplement. Elle s’adresse égalementaux clients et à leur entourage.Sans jugement moral. Sans discourslarmoyant ou euphorisant. Mais encombattant <strong>les</strong> stéréotypes véhiculéspar <strong>les</strong> puritains, <strong>les</strong> bigots, <strong>les</strong> coincésdu cul, <strong>les</strong> démagogues. En tentant,aussi, d’ouvrir <strong>les</strong> yeux <strong>de</strong>s braves gensqui, souvent <strong>de</strong> bonne foi, parce qu’ilséprouvent envers la prostitution, unetrouble fascination-répulsion, disent àpeu près n’importe quoi sur l’universdu sexe tarifé, dont ils ignorent tout.■ Le débat sur la prostitution est aupoint mort, comme presque tous <strong>les</strong>débats, en Belgique. Ceux qui paient<strong>les</strong> pots cassés <strong>de</strong> cette paralysie, sont<strong>les</strong> prostitué[e]s - nommons-<strong>les</strong>, àl’instar d’Espace P, <strong>les</strong> travailleurs dusexe – dont <strong>les</strong> droits élémentairesne sont pas respectés. Le système esthypocrite. "La législation belge tolèrel’offre <strong>de</strong> services sexuels entre adultesconsentants, mais criminalise toutetentative d’organiser cette offre" [3].En clair, <strong>les</strong> travailleurs du sexe – entredix et quinze mille personnes - n’ontpas droit à <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travailnorma<strong>les</strong>, un statut professionnel, unstatut social et fiscal adaptés. Ilssont <strong>de</strong>s travailleurs <strong>de</strong> quatrièmezone. Le secteur du commerce dusexe est complètement anarchique.La règle est… qu’il n’y a pas<strong>de</strong> règle. Dès lors, la loi <strong>de</strong> la junglel’emporte. Injuste toujours,impitoyable, le plus souvent.■ Certes, me direz-vous, mais <strong>les</strong>prostituées ne sont tout <strong>de</strong> même pas<strong>de</strong>s travailleuses comme <strong>les</strong> autres.Et pourquoi donc ? El<strong>les</strong> ven<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>sservices à caractère sexuel.Entre adultes consentants,c’est interdit ?Les Pauvres ne meurent pasDes nécrologies élitistesJe l’ai confié à la personne la plusintelligente que je connaisse, monépouse. Il n’y a que l’élite et <strong>les</strong> bourgeoisqui meurent. Lisez <strong>les</strong> annoncesnécrologiques : mé<strong>de</strong>cin, avocat, notaire,directeur, ingénieur, administrateuretc, que du beau linge. Pourtant,<strong>les</strong> femmes <strong>de</strong> ménage, pardon,<strong>les</strong> techniciennes <strong>de</strong> surface, portentaussi du linge bien propre sur el<strong>les</strong>.Et eux, <strong>les</strong> ouvriers, <strong>les</strong> mécaniciens,<strong>les</strong> chauffeurs <strong>de</strong> taxi, <strong>de</strong> tram, métro,camion, <strong>les</strong> livreurs, <strong>les</strong> facteurs, <strong>les</strong>cuisiniers sans étoile, <strong>les</strong> balayeurs<strong>de</strong> rue, <strong>les</strong> maçons pas francs etc, tousceux-là sans qui, il n’y aurait pas <strong>de</strong>cité active, <strong>les</strong> sans gra<strong>de</strong>s, quoi ! Ilsont bien <strong>de</strong> la chance, ils ne meurentpas ! La preuve ? Jamais d’annoncedans la presse nécrologique. Pardon,dans la rubrique nécrologie, sauf sivictime acci<strong>de</strong>ntelle et évi<strong>de</strong>mmentmalheureuse d’un braquage quiaurait mal tourné. Signalez-moi unbraquage qui a bien tourné ! Dans cecas, il s’agit surtout <strong>de</strong> s’étendre [façond’écrire] sur la personnalité dubourreau. Quelle raison puissante l’apoussé irrésistiblement au meurtre ?Les coupab<strong>les</strong> ne sont plus responsab<strong>les</strong>.Ou bien l’inverse ? Mon épousem’écoute et me dit gentiment [elleme parle toujours gentiment, elle est,non seulement intelligente mais aussitrès pru<strong>de</strong>nte], : "c’est trop cher ! Mourircoûte un prix bien trop élevé". Ahbon. Je ne l’avais pas remarqué. Partout,ici et ailleurs, on tue tellement.A la suite <strong>de</strong> quoi, évi<strong>de</strong>mment, onramasse beaucoup <strong>de</strong> morts. Maintenant,je comprends pourquoi oninvestit autant dans la recherchepour prolonger la vie, ... à tout prix.Bin alors, pourquoi <strong>de</strong>s imbéci<strong>les</strong> irresponsab<strong>les</strong>veulent-ils la mort <strong>de</strong> laBelgique, à tout prix ? Vous imaginezle coût ! Enfermons-<strong>les</strong> !BenGilly <strong>UBU</strong>La chronique <strong>de</strong> Clau<strong>de</strong> DemelenneUN AUTRE REGARD SUR LA PROSTITUTIONLa réponse est évi<strong>de</strong>mment non. Etpuisque la réponse est non, la simplelogique voudrait que le secteur <strong>de</strong>sservices sexuels soit régulé, à l’instar,par exemple, du secteur <strong>de</strong> l’Horecaou <strong>de</strong>s soins <strong>de</strong> santé. Pourquoi <strong>les</strong>travailleurs du sexe n’auraient-ils pasle droit au congé <strong>de</strong> maternité, celui<strong>de</strong> se syndiquer ou <strong>de</strong> bénéficier d’uneprime <strong>de</strong> nuit ?■ Cela vous choque ? Alors, <strong>de</strong>ux possibilités.Soit, vous êtes un incorrigiblepère la pu<strong>de</strong>ur. Votre morale rigi<strong>de</strong>vous interdit <strong>de</strong> parler <strong>de</strong> "ces choseslà". Votre <strong>de</strong>vise est : cachez cette planètedu sexe et son luxurieux cortèged’ "horreurs" que je ne saurai voir. Ettant pis si, en Belgique, <strong>de</strong>s milliers<strong>de</strong> femmes – et d’hommes – doiventtravailler dans <strong>de</strong>s conditionsprécaires, parce quenos gouvernants, pousséspar <strong>de</strong>s gens commevous, benêts et hypocrites,préfèrent jeter un voile pudiquesur "ces choses-là", plutôt que d’élaborer,avec <strong>les</strong> travailleurs concernés,une réglementation du travail du sexe.Soit, vous êtes un vulgaire macho. Laprostitution, pour vous, se résume àtrois verbes : ban<strong>de</strong>r, niquer, jeter.Le reste ne vous intéresse pas.Sur <strong>les</strong> trottoirs <strong>de</strong>s quartiers dits"chauds", <strong>de</strong>rrière <strong>les</strong> néons rouges<strong>de</strong>s vitrines et <strong>de</strong>s Eros Center,bossent <strong>de</strong>s femmesavec leur sensibilité,leur dignité, leur envie<strong>de</strong> respect, <strong>de</strong>tendresse, et puisce besoin communà tous <strong>les</strong>êtresh u -mains <strong>de</strong> gagner sa croûte, sans êtretraité comme un sous-prolétaire.Mais ce n’est pas votre affaire. Ban<strong>de</strong>r,niquer, jeter, cela vous suffit.■ Vous êtes humaniste, vaguementféministe, et je vous vois venir avec vosgros sabots. "Règlementer le boulot <strong>de</strong>ces pauvres fil<strong>les</strong>, argumenterez-vous,la bouche en cœur, c’est banaliser laprostitution, qui n’est pas un boulotcomme un autre. In fine, c’est se rendrecomplice <strong>de</strong>s proxénètes. Ce qu’ilfaut, c’est éradiquer la prostitution,une pratique dégradante en soi". Jesens que la discussion va déraper. Pourrester dans <strong>les</strong> clous, je vous <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rai,d’abord, <strong>de</strong> retirer l’expression"pauvres fil<strong>les</strong>". Cette commisérationn’est pas digne <strong>de</strong> quelqu’un qui se"Environ 40% <strong>de</strong>s travailleuses du sexe, àBruxel<strong>les</strong>, sont <strong>de</strong>s prostituées émancipées etvolontaires"dit humaniste, et féministe <strong>de</strong> surcroît.Un peu moins <strong>de</strong> misérabilisme <strong>de</strong>votre part, relèverait le niveau du débat.Je vous conseillerai, ensuite, <strong>de</strong> neplus parler <strong>de</strong> "la" prostitution"comme d’un tout homogène.Ce terme recouvre <strong>de</strong>s réalités extrêmementdifférentes. Pour simplifier,je vous dirai qu’il faut distinguer letravail du sexe librement consenti,pratiqué par <strong>de</strong>s femmes [ou <strong>de</strong>s hommes]qui n’ont jamais vu, <strong>de</strong> près ou <strong>de</strong>loin, un proxénète, et ignorent toutecontrainte [autre que financière, maiscelle-là, l’ouvrière en usine, le cadremoyen ou le PDG <strong>de</strong> multinationale,la connaît aussi] et ce qui peut être assimilé,à l’autre bout <strong>de</strong> la chaîne, à unsordi<strong>de</strong> abattage sexuel. Je veux parler,bien sûr, <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>s filièresmafieuses, important sur nos trottoirs<strong>de</strong>s fil<strong>les</strong> originaires <strong>de</strong> pays pauvres,obligées <strong>de</strong> "faire du chiffre" et dontune part importantes <strong>de</strong>s revenus estconfisquée par <strong>les</strong> trafiquants d’êtreshumains.■ Contrairement auxstéréotypes colportéspar certains médias sensationnalistes,la prostitution n’estpas forcément sordi<strong>de</strong>. Selon uneestimation empirique, mais plausible,environ 40% <strong>de</strong>s travailleuses dusexe, à Bruxel<strong>les</strong>, sont <strong>de</strong>s prostituéesémancipées et volontaires. C’est à leurrencontre qu’est parti le photographeFrédéric Pauwels. Il a voulusavoir "ce qui se passe <strong>de</strong>rrièrele ri<strong>de</strong>au", non pas dans une démarchevoyeuriste, mais afin <strong>de</strong>percevoir "la dimension socialequi peut exister dans ce métier".Photographe <strong>de</strong> presse pour l’hebdomadaireLe Vif L’Express, FrédéricPauwels a travaillé pendant près <strong>de</strong><strong>de</strong>ux années, en collaboration avecEspace P…, afin d’appréhen<strong>de</strong>r "lanotion <strong>de</strong> l’intimité dans la prostitution,concept souvent fantasmagoriqueaux yeux <strong>de</strong> l’opinion publiqueet enclin à <strong>de</strong> nombreux préjugés".Il a dialogué <strong>de</strong> nombreuses heuresavec <strong>de</strong>s prostituées, recueilli leurspropos, <strong>les</strong> a retranscrit fidèlement,et a donc effectué tout un travail préalableaux séances photos proprementdites. Le résultat est à la fois superbeet empreint d’une sensibilité à fleur <strong>de</strong>peau. L’exposition [1] superpose photographieset témoignages <strong>de</strong>s prostituées.Dans le beau catalogue<strong>de</strong> l’exposition, EspaceP… écrit ceci, à propos <strong>de</strong>sfemmes qui ont accepté <strong>de</strong>rencontrer Frédéric Pauwels :"El<strong>les</strong> nous parlent <strong>de</strong>s relations humaineset sexuel<strong>les</strong>, bref, <strong>de</strong> nous ! Denos fragilités, <strong>de</strong> nos différences, <strong>de</strong>notre complexité, <strong>de</strong> nos complexes,aussi. Les témoignages reflètent DESréalités donc une partie <strong>de</strong> LA réalité.Ils ne se veulent pas exhaustifs, représentatifs<strong>de</strong> ce que vivent toutes <strong>les</strong>personnes prostituées".■ Frédéric Pauwels ne sort pas in<strong>de</strong>mne<strong>de</strong> son périple dans un mon<strong>de</strong>qu’il connaissait peu. "Comme beaucoup,j’avais une image faussée <strong>de</strong> laréalité. J’ai découvert que <strong>de</strong>s femmesaimaient ce métier, et qu’el<strong>les</strong> le pratiquentavec une infinie tendresse. Je nesuis pas naïf, l’exploitation est le quotidien<strong>de</strong> beaucoup <strong>de</strong> prostituées.Mais il ne faut pas généraliser. Dansun mon<strong>de</strong> a priori dur – ce n’est passimple, <strong>de</strong> "donner" son corps à unhomme qu’on ne connaît pas ! –j’airencontré beaucoup d’humanité, <strong>de</strong>fragilité, <strong>de</strong> détermination, d’humouret <strong>de</strong> dérision, aussi". Frédéric cite cettephrase, recueillie auprès d’une travailleusedu sexe : "Le sperme que <strong>les</strong>hommes viennent déverser chez moi,ce sont <strong>de</strong>s larmes qui ne savent pascouler". "Un autre regard sur la prostitution,c’est indispensable, confieFrédéric Pauwels. J’espère que montravail y contribuera". L’expositiondévoile tout ce que vous avez toujoursvoulu savoir sur la prostitution sansjamais oser le <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r. N’hésitezpas et, vous aussi, "passez <strong>de</strong>rrière leri<strong>de</strong>au".Clau<strong>de</strong> Demelenne[1] "Prostitution, passez <strong>de</strong>rrière leri<strong>de</strong>au". Photographies <strong>de</strong> FrédéricPauwels. www.fre<strong>de</strong>ricpauwels.be Du6 au 18 décembre 2010, à l’école ISFSC,rue <strong>de</strong> la Poste, 111 à 1030 Bruxel<strong>les</strong>.Petit-déjeuner intime [rencontre avecle photographe et <strong>les</strong> travailleurs sociauxd’Espace P], le 6/12 et le 14/12,<strong>de</strong> 8h30 à 13h. Vernissage le 8/12 à18h. Expo <strong>les</strong> 6 et 7/12 <strong>de</strong> 8h30 à 13h,le 8/12 <strong>de</strong> 18h à 20h et le 10/12, <strong>de</strong> 13hà 17h[2] Espace P… : www.espacep.beespacepbxl@hotmail.com[3] Manifeste d’Espace P…, "pour uneapproche plus juste <strong>de</strong>s métiers dusexe"


<strong>UBU</strong> Roi8 - www.pereubu.be 2 décembre 2010L'Invitation <strong>de</strong> l'année !Présentation[RTL Info-25/11]: Van<strong>de</strong> Lanotte aprésenté sa note à De Wever et DiRupo.Pour se faire rembourser ?Publication[28/11]: La DH publie un article <strong>de</strong>25 lignes titré "Frédéric Daer<strong>de</strong>n:un cumul refusé".Fallait pas 25 lignes, "Fils à Papa","intercommunale financière" et "sonavocat, Me Uyttendaele" suffisaientamplement à résumer la situation.évacuation[RTL Info-28/11]: Crise <strong>de</strong>s ordures:Nap<strong>les</strong> sera complètementnettoyée d'ici Noël.Il ne s'agit malheureusement que<strong>de</strong>s ordures ménagères, pas <strong>de</strong>s maffieux.élections[FR2-29/11]: Ségolène Royal annoncequ'elle sera candidate àl'Elysée.Nicolas Sarkozy doit être soulagé: i<strong>les</strong>t maintenant sûr d'être réélu.Précision[RTL Info-30/11]: Neige: pru<strong>de</strong>ncesur <strong>les</strong> routes, <strong>les</strong> trains roulent.Sur <strong>les</strong> routes ?Déception[Sud Presse-30/11]: Invali<strong>de</strong> à cause<strong>de</strong> l'état <strong>de</strong>s routes, une infirmièrefait condamner la Région wallonneet saisir le mobilier <strong>de</strong> l'Elysette.Rien que la réserve <strong>de</strong> grands crus <strong>de</strong>Michel Daer<strong>de</strong>n aurait suffit à rembourser.Hélas, il n'est plus à l'Elysette.Le lapsus <strong>de</strong> la semaineSarah Palin, à propos <strong>de</strong> l'inci<strong>de</strong>ntmilitaire entre <strong>les</strong> 2 Corée[Metro-26/11]: "Bien sûr, nous [<strong>les</strong>USA] <strong>de</strong>vons être aux côtés <strong>de</strong> notreallié nord-coréen".La vacherie <strong>de</strong> la semaine[Charlie Hebdo-25/11]: Pour diffuserBienvenue chez <strong>les</strong> Ch'tis [28/11],TF1 a déboursé 150.000€, soit à peuprès ce qu'elle avait payé pour la retransmission<strong>de</strong>s matchs <strong>de</strong> l'équipe<strong>de</strong> France en Afrique du Sud.Pourtant, c'était bien plus rigolo.La supervacherie <strong>de</strong> la semaine[Charlie Hebdo-25/11]: Un hommecondamné à Niort pour avoir abusé<strong>de</strong> ses chèvres.Les consommateurs du coin avaientsignalé à la police que, <strong>de</strong>puis quelquestemps, le fromage <strong>de</strong> chèvreavait un goût bizarre.La pensée <strong>de</strong> la semaine"Je n'ai rien contre <strong>les</strong> 12 apôtres, sice n'est que, personnellement, je préfèreune douzaine d'huîtres" [JeanYanne]L'aphorisme <strong>de</strong> la semaine[Merci à David <strong>UBU</strong> ]Les bonnes décisions sont souventcel<strong>les</strong> que nous n'avons pas prises.© Père <strong>UBU</strong> PAN 2010

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