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<strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>magazineL e m a g a z i n e d u c o n s e i l g é n é r a l - n ° 112 - s e p t e m b r e 20 07EnvironnementL’eau <strong>de</strong> l’Arveretrouve une bonne santé page 11ÉditoPour une politiquefamilia<strong>le</strong>En décidant <strong>de</strong> mettre en place sa proprepolitique d’abattements en matière <strong>de</strong> Taxed’Habitation, <strong>le</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> a souhaitémettre chaque Haut-savoyard sur un piedd’égalité en ce qui concerne la part départementa<strong>le</strong><strong>de</strong> cette taxe.Jusqu’ici, chaque contribuab<strong>le</strong> se voyaitappliquer la politique <strong>de</strong> sa commune. Cesystème entraînait <strong>de</strong>s variations très importantesd’un contribuab<strong>le</strong> à l’autre.En juin <strong>de</strong>rnier, notre Assemblée a précisésa politique d’abattement qui porte sur lataxe d’habitation <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nces principa<strong>le</strong>s.Ainsi, à compter <strong>de</strong> 2008, <strong>le</strong>s foyers fiscauxayant 2 personnes à charge bénéficierontd’un abattement <strong>de</strong> 15 % et ceux ayant 3 personnesou plus à charge bénéficieront d’unabattement <strong>de</strong> 25 %.Cette décision est une nouvel<strong>le</strong> marqued’attention que nous portons aux famil<strong>le</strong>s.Cet allègement fiscal vient en complément<strong>de</strong>s différentes politiques mises en place endirection <strong>de</strong> l’enfance, <strong>de</strong> la jeunesse et <strong>de</strong>spersonnes âgées ou handicapées.La solidarité est la compétence la plusimportante que la loi a confiée auxDépartements. Le <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> <strong>de</strong> la<strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> met tout en œuvre pouraccomplir <strong>le</strong> mieux possib<strong>le</strong> cette mission.Le Prési<strong>de</strong>nt du <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>A la uneEVENEMENTRENCONTREJeunesse : 10 ans <strong>de</strong> Rando Glières page 2ACTUALITETransport : plus <strong>de</strong> cars, plus <strong>de</strong> lignes page 3La marque « Bois Qualité <strong>Savoie</strong> » s’instal<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> marché page 5GENERATIONSVio<strong>le</strong>nces conjuga<strong>le</strong>s : mieux accueillir et accompagner <strong>le</strong>s victimes page 6Retrouver un emploi grâce au RMA page 7EquilibreÉducation, <strong>le</strong> Département veut favoriser <strong>le</strong>s classes <strong>de</strong> découverte en <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> page 10TransfrontaliEresCoopération, un peintre sibérien anime un atelier créatif en <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> page 11Laurent FoulloyDirecteur <strong>de</strong> Polytech’<strong>Savoie</strong> – page 12Polytech’<strong>Savoie</strong> :« El<strong>le</strong> a tout d’une gran<strong>de</strong> »


actualitÉ brÈvesLes arrêts seront signalés par un poteau rougeet blanc supportant <strong>de</strong>s panneaux d’informationTransports col<strong>le</strong>ctifsplus <strong>de</strong> cars, plus <strong>de</strong> lignes !La vallée <strong>de</strong> l’Arve (Scionzier)L’offre <strong>de</strong> transports col<strong>le</strong>ctifs s’étoffe pour inciter <strong>le</strong>s haut-savoyards à emprunterl’autocar plutôt que la voiture pour se déplacer.Responsab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong>sliaisons régulières interurbaines, <strong>le</strong> <strong>Conseil</strong><strong>Général</strong> a voté fin juin, <strong>le</strong> renouvel<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>la Délégation <strong>de</strong> Services Publics qui confieaux sociétés d’autocars la <strong>de</strong>sserte du département.Depuis <strong>le</strong> 1 er septembre, <strong>le</strong> nombre d’al<strong>le</strong>rsretoursa augmenté <strong>de</strong> 20 % sur l’ensemb<strong>le</strong><strong>de</strong>s lignes passant <strong>de</strong> 150 à 180 pour <strong>le</strong> servicequotidien. Il en sera <strong>de</strong> même en pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>vacances scolaires avec <strong>de</strong>s al<strong>le</strong>rs-retourssupplémentaires sur la plupart <strong>de</strong>s lignes.En plus <strong>de</strong> développer l’offre existante en restructurant<strong>le</strong>s lignes, il s’agit <strong>de</strong> l’amélioreren optimisant <strong>le</strong> service proposé aux voyageurs.Objectif : inciter <strong>le</strong>s Haut-savoyards àutiliser davantage <strong>le</strong>s transports en commun.Désormais, pour une meil<strong>le</strong>ure visibilité <strong>de</strong>slignes, <strong>le</strong>s arrêts <strong>de</strong>sservis seront progressivementéquipés d’une signalétique rouge etblanche, aux cou<strong>le</strong>urs du département. Lescars aussi arboreront <strong>le</strong> logo départemental.La création d’une centra<strong>le</strong> <strong>de</strong> réservationappelée « centra<strong>le</strong> <strong>de</strong> mobilité », permettra<strong>de</strong> renseigner <strong>le</strong>s usagers sur <strong>le</strong>s possibilités<strong>de</strong> déplacement dans l’ensemb<strong>le</strong> du département,<strong>de</strong> proposer du covoiturage ou <strong>de</strong>réserver un transport à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> dans <strong>le</strong>secteur non <strong>de</strong>sservi par <strong>de</strong>s lignes régulières.La mise en place d’un ticket unique, valab<strong>le</strong>sur <strong>le</strong>s itinéraires interurbains et urbains, estéga<strong>le</strong>ment en projet.Exclure <strong>le</strong> loup <strong>de</strong>s espèces protégéesLe 23 juil<strong>le</strong>t, <strong>le</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> a adopté unemotion <strong>de</strong>mandant au Gouvernement d’introduireune procédure visant au retrait du loup<strong>de</strong> la liste <strong>de</strong>s espèces protégées au titre <strong>de</strong> laconvention <strong>de</strong> Berne. Les conseil<strong>le</strong>rs généraux<strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt éga<strong>le</strong>ment, dans l’attente <strong>de</strong> ceretrait, <strong>de</strong> prendre <strong>le</strong>s mesures appropriéesafin que l’autorité préfectora<strong>le</strong> puisse autoriser<strong>le</strong>s responsab<strong>le</strong>s locaux et <strong>le</strong>s professionnels àdéfendre efficacement <strong>le</strong>s troupeaux, et <strong>de</strong> neplus mobiliser <strong>de</strong> financements nationaux eteuropéens pour la protection du loup. Cettemotion fait suite aux attaques <strong>de</strong> troupeaux,<strong>de</strong> plus en plus fréquentes, en particulier dans<strong>le</strong> massif <strong>de</strong>s Aravis et au plateau <strong>de</strong>s Glières.Les troupeaux ovins tiennent une place importantedans <strong>le</strong>s alpages <strong>de</strong> <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> etcontribuent à l’entretien <strong>de</strong> l’espace pastoral. Ilsrestent vulnérab<strong>le</strong>s malgré <strong>le</strong>s moyens <strong>de</strong> protectionet d’effarouchement qui peuvent êtremis en œuvre.Sociétés retenues par <strong>le</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> pour assurer <strong>le</strong> service <strong>de</strong>s lignes régulières :– Annemasse/Saint-Julien-en-Genevois : – Étoi<strong>le</strong> <strong>de</strong> Cluses : SAT / AlpBusFrossard / SAT– Étoi<strong>le</strong> <strong>de</strong> Bel<strong>le</strong>vaux : SAT– Annecy/Bel<strong>le</strong>gar<strong>de</strong> : Crolard– Pays <strong>de</strong> Gavot/Vallée d’Abondance : SAT– Rumilly/Annecy : <strong>Savoie</strong>s Tourisme – Sant-Gingolph/Thonon : Frossard– <strong>Savoie</strong>/Annecy (massif <strong>de</strong>s Bauges) : – Thonon/Annemasse par Bons-en-FranconyChablais : SAT– Lac d’Annecy/Albertvil<strong>le</strong> : Crolard– Thonon/Annemasse par Douvaine :– Annecy/Aravis : CrolardFrossard / SAT– La Roche-sur-Foron/Cluses : AlpBus – Thorens / Groisy / Annecy : Cars– Pays du Mont Blanc : SATPhilibertnewsLa Carte Déclic 2007/2008est en vente.Pour <strong>le</strong>s moins <strong>de</strong> 26 ans, la meil<strong>le</strong>urefaçon <strong>de</strong> voyager à petits prix surtoutes <strong>le</strong>s lignes interurbaines dudépartement (abonnements à prixattractifs, réductions sur <strong>le</strong>s ticketsvendus à l’unité).Plus d’informations sur www.cg74.fr(rubrique informations transports).Un « biniou » dans <strong>le</strong> placard ? Vous avez un instrument <strong>de</strong> musique chez vous et vous n’avez plus guère l’occasion d’en jouer…té<strong>le</strong>xIl suffirait juste d’un coup <strong>de</strong> pouce pour reprendre ! Prenez contact avec l’Office Départemental d’Animation Culturel<strong>le</strong> au 04 50 45 63 77ou par courriel <strong>de</strong>nis.lissot@cg74.fr (locaux : 18 avenue <strong>de</strong> Trésum à Annecy).Journées Européennes du Patrimoine<strong>le</strong>s sites départementauxouverts au publicCette année encore <strong>le</strong>s JournéesEuropéennes du Patrimoine seront l’occasionpour <strong>le</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> <strong>de</strong> faire découvrir ouredécouvrir aux Haut-savoyards <strong>le</strong>s domainesdépartementaux, <strong>le</strong> plus souvent possib<strong>le</strong>dans <strong>le</strong> cadre d’un spectac<strong>le</strong> à la Chartreuse<strong>de</strong> Mélan, d’une exposition au Domaine <strong>de</strong>Rovorée-La Châtaignière, d’une projectioncinéma au Conservatoire d’Art et d’Histoire.Bien d’autres événements à ne pas manquerauront lieu sur tout <strong>le</strong> département.Plusieurs expositions présentées tout l’étéseront éga<strong>le</strong>ment toujours visib<strong>le</strong>s lors <strong>de</strong> cesjournées du patrimoine :– « Cuzin Orange » à la Chartreuse <strong>de</strong>Mélan (Taninges), une immense installationcréée in situ par Christophe Cuzin, qui modifiela perception et révè<strong>le</strong> l’architecture <strong>de</strong> cesite magnifique ;– « Secrets <strong>de</strong> lacs – 150 ans d’archéologiedans <strong>le</strong>s lacs alpins » à La Châtaignière –Domaine départemental <strong>de</strong> Rovorée (Yvoire),la découverte <strong>de</strong>s stations lacustres dans <strong>le</strong>sAlpes françaises ;– « Le Benelux animé » à la CITIA – Cité <strong>de</strong>l’Image en Mouvement au Conservatoire d’Artet d’Histoire (Annecy) – exposition consacréeau cinéma d’animation belge.Programme détaillé sur www.culture74.fr.Renseignements ODAC : 04 50 45 63 77.– Les Archives départementa<strong>le</strong>s ouvrirontaussi <strong>le</strong>urs portes et <strong>le</strong>urs kilomètres <strong>de</strong> rayonnagesau public. Des visites guidées serontproposées sur inscription (Tél. : 04 50 66 84 20).On pourra en profiter aussi pour visiterl’exposition « L’Europe et Louis Armand »qui s’achèvera fin septembre. El<strong>le</strong> célèbre <strong>le</strong>cinquantenaire <strong>de</strong> la signature <strong>de</strong>s Traités<strong>de</strong> Rome qui instituèrent la CommunautéÉconomique Européenne (CEE).Journées Européennes du PatrimoineSamedi 15 et dimanche 16 septembreLe domaine départemental <strong>de</strong> Rovorée-LaChataignière, à Yvoire, sera ouvert au public.Progiciels Expoqualita 2007Le 12 e Salon Professionnel Régional <strong>de</strong>sProgiciels et <strong>de</strong> la Qualité proposera <strong>de</strong>découvrir la « <strong>le</strong>an entreprise » (Productionau plus juste) et <strong>le</strong>s progiciels pour la gestionindustriel<strong>le</strong>. Au programme : 10 conférencesplénières (<strong>le</strong>an management, supply chain,gestion à l’affaire, nouveautés matériels/réseaux, qualité, développement durab<strong>le</strong>,progiciels libres, etc.), 3 espaces ateliersthématiques traitant <strong>de</strong> cas d’applicationsconcrets appuyés par <strong>de</strong>s témoignages d’industrielset 80 exposants. Avec en exclusivité,la présentation du tout nouveau cluster <strong>de</strong>séditeurs <strong>de</strong> logiciels <strong>de</strong> Rhône-Alpes.Les 3 et 4 octobre 2007 à Annecy-<strong>le</strong>-Vieux.www.expo-progiciels.comnuméro 112 - haute-savoie magazine - page


GÉnÉrAtionSinitiAtiVeADATEEP 74savoir prendre <strong>le</strong> car en toute sécuritéSensibiliser <strong>le</strong>s enfants aux règ<strong>le</strong>s <strong>de</strong> sécurité dans <strong>le</strong>s transports scolaires, tel<strong>le</strong> est la mission <strong>de</strong> l’Associationdépartementa<strong>le</strong> pour l’amélioration <strong>de</strong>s transports <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> l’enseignement public.Chaque matin, 35 000 élèves emprun-<strong>de</strong>s véhicu<strong>le</strong>s. Pour <strong>le</strong>s mettre en œuvre, <strong>le</strong>tent <strong>le</strong>s transports scolaires pour se rendre à<strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> s’appuie sur <strong>le</strong>s compétencesl’éco<strong>le</strong>, au collège ou au lycée. Le <strong>Conseil</strong><strong>de</strong> l’Association départementa<strong>le</strong> pour <strong>le</strong><strong>Général</strong>, compétent pour l’organisation <strong>de</strong>transport <strong>de</strong>s élèves <strong>de</strong> l’enseignement publicces circuits d’autocars, est éga<strong>le</strong>ment respon-(ADATEEP 74). Ses bénévo<strong>le</strong>s assurent l’orga-sab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la sécurité dans <strong>le</strong>s véhicu<strong>le</strong>snisation et l’animation <strong>de</strong> séances <strong>de</strong>et aux arrêts. Une sécurité quiprévention <strong>de</strong>s risques dans <strong>le</strong>s établisse-passe par <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> <strong>de</strong>s auto-ments scolaires.cars ou l’aménagementChaque séance se dérou<strong>le</strong> en <strong>de</strong>ux temps.d’aires d’arrêt sécurisées,D’abord la projection d’un film et une dis-mais aussi par un compor-cussion avec <strong>le</strong>s élèves qui examinentt e m e n t a d a p t é d e scol<strong>le</strong>ctivement <strong>le</strong> trajet maison-éco<strong>le</strong>, ouenfants. En ce domaine, laéco<strong>le</strong>-piscine, etc. Ce débat permet <strong>de</strong> relierprévention est fonda-<strong>le</strong>s problèmes <strong>de</strong> sécurité à la citoyenneté,menta<strong>le</strong> dès <strong>le</strong> plusau civisme, au respect <strong>de</strong>s personnes, au rô<strong>le</strong>jeune âge. El<strong>le</strong> se fait<strong>de</strong> chacun dans l’organisation <strong>de</strong> la vie ennotamment par <strong>le</strong> biaiscommun. La séance se poursuit à l’extérieur,d’exercices <strong>de</strong> sensibili-dans un car. Là, <strong>le</strong>s enfants exécutent unesation et d’évacuation rapi<strong>de</strong>manœuvre ordinaire <strong>de</strong> montée et <strong>de</strong> <strong>de</strong>s-foCuSL’ADATEEP 74. Association loi 1901,antenne départementa<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’associationnationa<strong>le</strong> ANATEEP.Subventionnée par <strong>le</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> etla Préfecture dans <strong>le</strong> cadre du Plan départementald’actions <strong>de</strong> sécurité routière.El<strong>le</strong> fonctionne grâce à une dizaine <strong>de</strong>bénévo<strong>le</strong>s qui assurent <strong>le</strong>s travaux <strong>de</strong>représentation, d’organisation et d’animation.cente en sécurité maximum, dans <strong>le</strong> respectdu personnel et du matériel. Ils effectuentaussi une manœuvre d’évacuation rapi<strong>de</strong> encas <strong>de</strong> danger imminent. Ils sont encadrés par<strong>le</strong>s animateurs <strong>de</strong> l’ADATEEP, mais aussi par <strong>le</strong>conducteur <strong>de</strong> l’autocar, <strong>de</strong>s pompiers et <strong>de</strong>sreprésentants <strong>de</strong>s forces <strong>de</strong> l’ordre (gendarmes,police municipa<strong>le</strong>, police nationa<strong>le</strong>). Lenombre d’élèves qui participent à ces séancesaugmente chaque année, <strong>de</strong> 2 000 en 2002Chaque année, grâce à l’action <strong>de</strong> l’ADATEEP 74, <strong>de</strong> nombreux élèves sont sensibilisés aux règ<strong>le</strong>s <strong>de</strong>sécurité dans <strong>le</strong>s transports scolaires.L’ADATEEP 74 recherche <strong>de</strong>s bénévo<strong>le</strong>sSi vous vous intéressez à la sécurité <strong>de</strong>s enfants, rejoignez l’ADATEEP pour animer <strong>de</strong>sséances <strong>de</strong> prévention. Même quelques heures seront très uti<strong>le</strong>s. Formation assurée parl’association, frais <strong>de</strong> déplacements in<strong>de</strong>mnisés. Présentez-vous directement à l’association<strong>le</strong> jeudi après-midi, 6 avenue <strong>de</strong> la Mandallaz, à Annecy, ou contactez-la au 04 50 45 71 33,ou par courriel : adateep74@wanadoo.fr.on a atteint 6 900 en 2006 !Vio<strong>le</strong>nces conjuga<strong>le</strong>smieux accueilliret accompagner <strong>le</strong>s victimesDes ateliers pratiques et <strong>de</strong>s jeux ont permis aux personnels sociaux <strong>de</strong> bien appréhen<strong>de</strong>r <strong>le</strong> cyc<strong>le</strong> <strong>de</strong> lavio<strong>le</strong>nce pour ensuite mieux adapter <strong>le</strong>urs interventions.Pour mieux accueillir et comprendre<strong>le</strong>s victimes <strong>de</strong> vio<strong>le</strong>nces conjuga<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>s personnelsmédico-sociaux du <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>s’appuient sur une charte et un gui<strong>de</strong> d’entretienmis au point avec la collaboration <strong>de</strong>l’Association Espace Femmes. Ils participentaussi régulièrement à <strong>de</strong>s journées <strong>de</strong> formationsur <strong>le</strong> sujet. La <strong>de</strong>rnière en date s’estdéroulée début juin et a réuni plus <strong>de</strong> 100professionnels, personnels départementauxmais aussi agents <strong>de</strong> la Caisse d’AllocationsFamilia<strong>le</strong>s, du Centre Hospitalier d’Annecy ouéducateurs en prévention spécialisée <strong>de</strong> l’associationPassage. Au programme, laprojection d’un film-témoignage émouvantet <strong>de</strong>s ateliers pratiques <strong>de</strong> mise en situation.Ceux-ci ont permis <strong>de</strong> bien appréhen<strong>de</strong>r <strong>le</strong>cyc<strong>le</strong> <strong>de</strong> la vio<strong>le</strong>nce pour mieux adapter sonintervention. En conclusion <strong>de</strong> la journée, <strong>le</strong>Substitut du procureur du tribunal <strong>de</strong> Gran<strong>de</strong>Instance d’Annecy, Marco Scuccimarra, estvenu présenter <strong>le</strong> nouveau dispositif d’évictiondu domici<strong>le</strong> <strong>de</strong>s auteurs <strong>de</strong> vio<strong>le</strong>ncesconjuga<strong>le</strong>s, qui sera en place sur l’agglomérationannecienne cet automne. Cette mesure,déjà expérimentée sur Thonon, permet d’éloignerl’auteur <strong>de</strong>s vio<strong>le</strong>nces <strong>de</strong> son domici<strong>le</strong>conjugal. L’hébergement se doub<strong>le</strong> d’unaccompagnement social et éventuel<strong>le</strong>mentsanitaire, et d’un suivi psychologique.Objectif : prévenir la récidive et faire prendreconscience à l’auteur <strong>de</strong>s conséquences <strong>de</strong>ses actes sur sa famil<strong>le</strong>. Cette mesure est enprincipe <strong>de</strong> courte durée (2 mois maximum)et intervient en amont du procès.L’hébergement est prévu au CHRS Saint-François-d’Assise à Annecy.pAGe 6 - hAute-SAVoie MAGAzine - nuMÉro 11


ÈVeSInsertionretrouver un emploi grâce au rmaDeux associations récompenséespar la Fondation <strong>de</strong> FranceLe Contrat d’Insertion Revenu Minimum d’Activité (CI/RMA) est l’un <strong>de</strong>s moyens privilégiés par <strong>le</strong><strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> pour favoriser <strong>le</strong> retour à l’emploi <strong>de</strong>s personnes bénéficiaires du RMI. Il permet auxentreprises privées qui <strong>le</strong>s embauchent <strong>de</strong> bénéficier d’une ai<strong>de</strong> en contrepartie <strong>de</strong> la formation qu’ils<strong>le</strong>ur dispensent. Plus <strong>de</strong> 200 contrats <strong>de</strong> ce type ont été signés en trois ans en <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>. Certainsdébouchent sur un emploi fixe, c’est <strong>le</strong> cas d’Anne Frumenti, qui vient <strong>de</strong> retrouver un emploi stab<strong>le</strong>grâce à ce dispositif auprès <strong>de</strong> l’atelier graphique L’Hybri<strong>de</strong> à Annemasse.Anne Frumenti, jeune mère <strong>de</strong> famil<strong>le</strong>d’une trentaine d’années installée dans larégion d’Annemasse, vient <strong>de</strong> décrocher unCDI à l’issue d’un Contrat d’Insertion RevenuMinimum d’Activité (CI-RMA). Enfin unemploi stab<strong>le</strong> et un vrai métier où el<strong>le</strong> pourras’épanouir dans un domaine pour <strong>le</strong>que<strong>le</strong>l<strong>le</strong> avait un intérêt particulier : <strong>le</strong>s artsgraphiques. Titulaire du baccalauréat maissans autre formation, el<strong>le</strong> a enchaîné pendantdix ans <strong>de</strong>s emplois peu qualifiés dansdivers domaines comme <strong>le</strong> nettoyage ou <strong>le</strong>commerce avant <strong>de</strong> se retrouver au chômage,et, privée <strong>de</strong> revenus, contrainte <strong>de</strong> solliciter<strong>le</strong> RMI. En parallè<strong>le</strong> à sa recherche d’emploi,el<strong>le</strong> s’investit dans <strong>de</strong>s activités bénévo<strong>le</strong>s.Bénéficiaire du RMI, Anne Frumenti a retrouvé un emploi stab<strong>le</strong> au sein <strong>de</strong>l’atelier <strong>de</strong> création L’Hybri<strong>de</strong>.Son esprit créatif et son goût pour la décorationl’amènent à participer à la création<strong>de</strong>s décors <strong>de</strong> l’opération pour enfantsFestimômes, organisée par la MJC Centred’Annemasse. C’est là qu’el<strong>le</strong> va croiser sonfutur employeur, Frédéric Gauthier, graphiste,qui s’occupe <strong>de</strong> la réalisation <strong>de</strong>s<strong>document</strong>s <strong>de</strong> communication du festival.Au fil <strong>de</strong>s rencontres et <strong>de</strong>s discussions, il luifait découvrir son activité et l’invite même àfaire <strong>de</strong>s essais dans son atelier. De cescontacts fructueux, l’idée d’une collaborationrégulière germe dans l’esprit <strong>de</strong> FrédéricGauthier. Ne pouvant dans un premiertemps prendre <strong>le</strong> risque d’une embauche auvu <strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong> son volume d’activité,un compromis esttrouvé sous la formed’un contrat RMA,accessib<strong>le</strong> aux personnesbénéficiairesdu RMI. Signé entre <strong>le</strong><strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> etL’Hybri<strong>de</strong>, la société <strong>de</strong>Frédéric Gauthier, illui permet <strong>de</strong> disposerd’une colla boratricequi pourra prendre encharge une partie duLe CI-RMAContrat d’insertion professionnel<strong>le</strong><strong>de</strong>stiné aux bénéficiaires du RMI.Durée : 18 mois maximum, renouvel<strong>le</strong>mentcompris, à temps partiel oucomp<strong>le</strong>t.Rémunération minimum : SMIC(1 280,07 euros bruts/mois pour untemps p<strong>le</strong>in) versé directement parl’employeur.L’employeur perçoit une ai<strong>de</strong> duDépartement éga<strong>le</strong> au montantdu RMI <strong>de</strong> base pour une personneseu<strong>le</strong> (440,86 euros par mois). Il estexonéré du paiement <strong>de</strong>s cotisationsdues au titre <strong>de</strong>s assurances socia<strong>le</strong>s,acci<strong>de</strong>nts du travail, maladies professionnel<strong>le</strong>set allocations familia<strong>le</strong>s,dans la limite d’un certain montant<strong>de</strong> rémunération.travail <strong>de</strong> l’atelier et contribuer ainsi à développerson activité. En contrepartie, ils’engage à la former au métier d’assistante<strong>de</strong> production. Une formation à la fois théoriqueet pratique au graphisme et à lapublication assistée par ordinateur. À l’issuedu contrat, <strong>le</strong> bilan est très positif et <strong>le</strong>sobjectifs atteints pour l’un comme pourl’autre, surtout pour Anne avec un CDI à laJeunes<strong>le</strong> J’bus ou comment al<strong>le</strong>r à la rencontre <strong>de</strong>sjeunes en milieu ruralclé.foCuSLa Fondation <strong>de</strong> France a récompensé <strong>de</strong>uxprojets haut-savoyards dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong>s sestrophées « S’unir pour agir ». Ceux-ci valorisent<strong>de</strong>s initiatives qui permettent d’améliorer <strong>le</strong>vivre ensemb<strong>le</strong> et favorisent l’insertion <strong>de</strong>spersonnes fragilisées par la précarité, l’âge, <strong>le</strong>handicap ou la maladie. L’association Karapata été récompensée pour la mise en place d’unehalte-gar<strong>de</strong>rie itinérante, « <strong>le</strong> bébé-bus ». Ilaccueil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s enfants <strong>de</strong> 3 mois à 4 ans danscinq communes qui ne disposent pas <strong>de</strong> structuresd’accueil : Chilly, A<strong>le</strong>x, Minzier, Chavano<strong>de</strong>t Dingy-Saint-Clair. Le bébé-bus est aménagéavec un coin repas, un coin change et un espacecouchettes et chaque mairie met à dispositionune sal<strong>le</strong> agréée pour <strong>le</strong>s activités <strong>de</strong> jeux. Ilpeut accueillir jusqu’à 17 enfants. 80 famil<strong>le</strong>sutilisent ce service.L’association Foyer Léman a el<strong>le</strong> été distinguéepour son action auprès <strong>de</strong>s femmes victimes<strong>de</strong> vio<strong>le</strong>nces conjuga<strong>le</strong>s. Le Foyer accueil<strong>le</strong> <strong>le</strong>smères et <strong>le</strong>urs enfants dans <strong>le</strong> but <strong>de</strong> renforcer<strong>le</strong>s compétences parenta<strong>le</strong>s <strong>de</strong> la mère, <strong>de</strong><strong>le</strong>s ai<strong>de</strong>r à reconstruire une relation d’attachementavec <strong>le</strong>urs enfants et prévenir ainsila dégradation <strong>de</strong>s relations familia<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>smesures <strong>de</strong> placement. L’association accueil<strong>le</strong>actuel<strong>le</strong>ment neuf femmes et une vingtained’enfantsRectificatifUne erreur s’est glissée dans <strong>le</strong> magazine 111<strong>de</strong> juil<strong>le</strong>t 2007 dans l’artic<strong>le</strong> au sujet du métierd’assistante familia<strong>le</strong>. En page 36, il fallait lire« Depuis 2005, une formation <strong>de</strong> 300 heuresest obligatoire dont 60 avant l’accueil du premierenfant » et non « une formation <strong>de</strong> 740heures ».Ai<strong>de</strong>r <strong>le</strong>s jeunes et <strong>le</strong>s ado<strong>le</strong>scents àsurmonter <strong>de</strong>s situations <strong>de</strong> rupture avecl’environnement familial, scolaire, professionnelou social pour prévenir la marginalisationet l’exclusion, tel<strong>le</strong>s sont <strong>le</strong>s missions <strong>de</strong>s éducateurs<strong>de</strong> la Prévention Spécialisée. L’essentiel<strong>de</strong> <strong>le</strong>ur démarche consiste à « al<strong>le</strong>r vers » <strong>le</strong>sjeunes, dans <strong>le</strong>ur milieu (rue, bars, lieuxpublics…). pour entrer en contact avec eux etétablir une relation <strong>de</strong> confiance, préalab<strong>le</strong>indispensab<strong>le</strong> à toute action éducative.Habitués à intervenir plutôt dans <strong>de</strong>s quartiersd’habitat social ou <strong>de</strong>s centres-vil<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>séducateurs doivent inventer d’autres moyenspour al<strong>le</strong>r à la rencontre <strong>de</strong>s jeunes qui viventen milieu rural. C’est ainsi qu’ils ont créé <strong>le</strong>J’Bus, qui circu<strong>le</strong> sur <strong>le</strong>s routes <strong>de</strong> laCommunauté <strong>de</strong> Commune du Genevois, unvaste territoire regroupant 17 communes. Cemini bus, aménagéen bureau, avec une s p a c e d ’a c c u e i lconvivial, commenceà être bien connu<strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong> ce secteur.Repérab<strong>le</strong> grâceà son logo (un petitbonhomme qui salueen faisant un V), <strong>le</strong>J’Bus est <strong>de</strong>venu <strong>le</strong>trait d’union <strong>de</strong> l’actionéducative.P l u s d e t rent ejeunes <strong>de</strong>s communes <strong>de</strong> Viry, Val<strong>le</strong>iry etCollonges-sous-Salève (sur <strong>le</strong>s 121 jeunes suivisen 2006) ont rencontré régulièrement <strong>le</strong>séducateurs <strong>de</strong> l’association Passage dans celieu d’accueil original.Le J’Bus circu<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> secteur <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong>communes du GenevoisSeniors au volantLes 1 er , 2 et 3 octobre 2007 à la Sal<strong>le</strong> MartinLuther King d’Annemasse, <strong>le</strong>s conducteurs âgés<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 65 ans sont invités à suivre gratuitement<strong>le</strong> stage « Les seniors au volant », organiséen partenariat avec la Prévention Routière. Ilspourront évaluer <strong>le</strong>ur conduite, bénéficier d’unbilan personnalisé et d’une visite médica<strong>le</strong>.Les inscriptions sont ouvertes auprès <strong>de</strong>La Prévention Routière6 rue <strong>de</strong> Rumilly74000 AnnecyTél. 04 50 51 19 87.nuMÉro 11 - hAute-SAVoie MAGAzine - pAGe 7


EvesEntreprises haut-savoyar<strong>de</strong>sstand commun au salonmondial <strong>de</strong> la sous-traitanceDu 13 au 16 novembre 2007, la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> participera au Mi<strong>de</strong>st à Paris. Premiersalon mondial <strong>de</strong> la sous-traitance industriel<strong>le</strong>,il <strong>de</strong>vrait accueillir environ 1 750exposants venus <strong>de</strong> 38 pays et plus <strong>de</strong> 48 000visiteurs. Seu<strong>le</strong> manifestation internationa<strong>le</strong>exclusivement dédiée à la sous-traitanceindustriel<strong>le</strong> en France, <strong>le</strong> Mi<strong>de</strong>st valorise <strong>le</strong>ssavoir-faire <strong>de</strong>s entreprises, permet <strong>de</strong> générer<strong>de</strong>s contacts qualitatifs entre fabricantset sous-traitants et facilite la mise à dispositiond’espaces d’informations et d’échangessur <strong>le</strong>s évolutions techniques et industriel<strong>le</strong>s.Une opportunité unique pour <strong>le</strong>s entrepriseshaut-savoyar<strong>de</strong>s <strong>de</strong> sous-traitance dont <strong>le</strong>savoir-faire est connu et reconnu au plannational comme international. En 2006, el<strong>le</strong>sétaient 51 présentes au Mi<strong>de</strong>st.Cette année, l’Agence ÉconomiqueDépartementa<strong>le</strong>, la Chambre <strong>de</strong> Commerceet d’Industrie <strong>de</strong> la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>, <strong>le</strong> SyndicatNational du Décol<strong>le</strong>tage et <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> <strong>de</strong>Compétitivité Arve Industries <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>Mont-Blanc ont souhaité rassemb<strong>le</strong>r cessavoir-faire et expériences sous une bannièrecommune : « <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> Sous-Traitance ».Équipementai<strong>de</strong> à la construction<strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s éco<strong>le</strong>sIls proposeront aux entreprises <strong>de</strong> soustraitancehaut-savoyar<strong>de</strong>s d’être présentessur un espace unique qui <strong>de</strong>vrait contribuerà renforcer <strong>le</strong>ur valorisation et <strong>le</strong>ur visibilitéà travers une unité territoria<strong>le</strong> : <strong>le</strong> département<strong>de</strong> la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>. Cette i<strong>de</strong>ntitéunique au service <strong>de</strong> la sous-traitance et dudépartement démontre l’engagement <strong>de</strong>tous <strong>le</strong>s acteurs à agir col<strong>le</strong>ctivement afin <strong>de</strong>renforcer <strong>le</strong> positionnement d’un savoir-fairereconnu comme « une richesse loca<strong>le</strong> » sur <strong>le</strong>plan international.Le <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> soutient <strong>le</strong>s communes dans <strong>le</strong>urs efforts d’aménagement et d’équipement au service d’une meil<strong>le</strong>ure qualité <strong>de</strong> vie.C’est particulièrement <strong>le</strong> cas pour la construction ou la rénovation <strong>de</strong>s éco<strong>le</strong>s maternel<strong>le</strong>s et primaires. Les nouveaux établissements <strong>de</strong> Saint-Jean-Sixt, La Roche-sur-Foron « Bois <strong>de</strong>s Chères », Vacheresse et Frangy/Musièges figurent parmi <strong>le</strong>s <strong>de</strong>rnières constructions aidées.Saint-Jean-<strong>de</strong>-SixtConstruction d’un nouveau groupe scolaire comportant 8 classesmaternel<strong>le</strong>s et primaires et 1 restaurant scolaire.Subvention : 450 000 e.VacheresseConstruction d’un nouveau groupe scolaire comportant 4 classesmaternel<strong>le</strong>s et primaires.Subvention : 503 584 e.Colloque sur <strong>le</strong>s mutationsindustriel<strong>le</strong>sLa Direction du Travail, <strong>de</strong> l’Emploi et <strong>de</strong> laFormation Professionnel<strong>le</strong> <strong>de</strong> la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>organise, en partenariat avec <strong>le</strong> <strong>Conseil</strong> Généra<strong>le</strong>t l’Agence Économique Départementa<strong>le</strong>, uncolloque sur <strong>le</strong>s « mutations industriel<strong>le</strong>s »,<strong>le</strong> jeudi 11 octobre à Archamps. Il s’adresseaux employeurs, partenaires économiques etsociaux et élus du département et abor<strong>de</strong>ra <strong>de</strong>sthèmes comme l’anticipation (veil<strong>le</strong> économique,stratégie <strong>de</strong> croissance, GPEC…), l’accompagnement(formation, dialogue social…) et larevitalisation (exemp<strong>le</strong>s d’interventions).Contact : DTEFP - Tél. 04 50 88 28 25Deux jeunes Haut-savoyardsmeil<strong>le</strong>urs apprentis <strong>de</strong> FranceAnthony Magnin, apprenti Au Délice Savoyardà Chavanod (Ets Gay) et formé au CFA <strong>de</strong> Groisy,a été proclamé Meil<strong>le</strong>ur Apprenti <strong>de</strong> FrancePâtissier 2007 avec <strong>de</strong>ux premiers prix : présentationet dégustation.Éga<strong>le</strong>ment élève du CFA <strong>de</strong> Groisy, DelphineDonzé a fait aussi bien mais dans la catégorieboucherie. El<strong>le</strong> est apprentie à la BoucherieCharcuterie Diennet à Injoux-Génissiat dansl’Ain. À noter que pour la première fois, la Fina<strong>le</strong>Nationa<strong>le</strong> du Concours du Meil<strong>le</strong>ur Apprenti<strong>de</strong> France Boucher avait lieu en <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>,organisée par <strong>le</strong> CFA <strong>de</strong> Groisy et l’OrganisationProfessionnel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Bouchers.Le concours du Meil<strong>le</strong>ur Apprenti <strong>de</strong> France apour objectif <strong>de</strong> valoriser <strong>le</strong>s jeunes ayant choisi<strong>le</strong>s métiers <strong>de</strong> l’artisanat et un parcours <strong>de</strong>formation en alternance.La Roche-sur-ForonConstruction d’une nouvel<strong>le</strong> éco<strong>le</strong> élémentaire au « Bois <strong>de</strong>s Chères »comportant 10 classes.Subvention : 198 000 e.FrangyConstruction d’une nouvel<strong>le</strong> éco<strong>le</strong> intercommuna<strong>le</strong> (Frangy/Musièges)comportant 4 classes maternel<strong>le</strong>s et 1 restaurant scolaire.Subvention : 373 000 e.Anthony MagninDelphine Donzénuméro 112 - haute-savoie magazine - page


ÈVeSEnvironnementl’eau <strong>de</strong> l’arve retrouve une bonne santéLe contrat <strong>de</strong> rivière Arve signé en 1995 s’achève. Il a permis <strong>de</strong>s avancées notab<strong>le</strong>s, notamment enmatière <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s eaux. Un schéma d’aménagement et <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s eaux (S.A.G.E.) <strong>de</strong>vraitbientôt prendre <strong>le</strong> relais pour pérenniser <strong>le</strong>s acquis du contrat.L’Arve à l’aval <strong>de</strong> Bonnevil<strong>le</strong> : <strong>de</strong>s milieux alluviaux riches et diversifiésLa restauration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong>s eauxet <strong>de</strong>s milieux naturels ainsi que la protection<strong>de</strong>s biens et <strong>de</strong>s personnes contre <strong>le</strong>sinondations, tels sont <strong>le</strong>s résultats tangib<strong>le</strong>s<strong>de</strong> la mise en œuvre du contrat <strong>de</strong> rivièreArve. Signé en 1995 pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> dixans, puis prolongé d’une année, il s’achèveravéritab<strong>le</strong>ment en 2009 à l’issue <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rnièresactions programmées. Sous maîtrise d’ouvragedu Syndicat Mixte d’Aménagement <strong>de</strong>l’Arve et <strong>de</strong> ses abords, il concerne 40communes.La première phase du contrat s’est concentréesur l’amélioration <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l’eau. Ils’agissait d’enrayer la dégradation <strong>de</strong>s eauxnotamment en améliorant la qualité <strong>de</strong>strAnSfrontAliÈreSrejets domestiques. L’Arve subissait aussi unepollution importante par <strong>de</strong>s métaux lourdsissus <strong>de</strong> l’activité industriel<strong>le</strong>. Un gros travaila été mené avec <strong>le</strong>s industriels locauxpour <strong>le</strong>s amener à traiter <strong>le</strong>urs effluents.Aujourd’hui, un niveau <strong>de</strong> qualité satisfaisanta été atteint en particulier pour ce quiconcernait <strong>le</strong>s pollutions domestiques. Desefforts restent toutefois à faire pour traitercertains métaux lourds. La protection <strong>de</strong>sbiens et <strong>de</strong>s personnes a été <strong>le</strong> <strong>de</strong>uxième axed’intervention avec une volonté <strong>de</strong> prévenir<strong>le</strong>s risques d’inondation en aménageant <strong>le</strong>srives, par exemp<strong>le</strong> en construisant <strong>de</strong>s diguesou en restaurant <strong>de</strong>s plaines d’inondationsnaturel<strong>le</strong>s.Le <strong>de</strong>uxième vo<strong>le</strong>t du contrat a concernéla qualité <strong>de</strong>s milieux naturels : préservation<strong>de</strong> l’environnement et ouverture <strong>de</strong>s espacesnaturels au public. Un cheminement rustiquepour <strong>le</strong>s piétons et <strong>le</strong>s VTT a été créé <strong>le</strong>long <strong>de</strong> l’Arve. Long <strong>de</strong> 140 km, il se raccor<strong>de</strong>raensuite à la voie verte du Léman à la mer.L’espace alluvial Bornes / Pont <strong>de</strong> Bel<strong>le</strong>combesitué à l’aval <strong>de</strong> Bonnevil<strong>le</strong> a été acquis par <strong>le</strong>SM3A qui a prévu un plan d’accueil du publicet un programme <strong>de</strong> gestion <strong>de</strong>s milieux quirenferment <strong>de</strong>s espèces et habitats sensib<strong>le</strong>s.Il en sera <strong>de</strong> même à Marignier avec la zoned’Anterne.Pour prolonger la dynamique du contrat<strong>de</strong> rivière et préserver ses acquis, un Schémad’Aménagement et <strong>de</strong> Gestion <strong>de</strong>s Eaux estenvisagé, mais cette fois à l’échel<strong>le</strong> du bassinversant, c’est-à-dire l’Arve et ses affluents.Il concernerait 2 000 km 2 <strong>de</strong> territoire, 108communes et 290 000 habitants côté France(+ 220 000 habitants sur Genève), soit 45 %du territoire haut-savoyard et 42 % <strong>de</strong> sapopulation. Cet outil sera uti<strong>le</strong> pour conciliergestion <strong>de</strong> l’eau, préservation <strong>de</strong>s milieuxaquatiques et aménagement du territoire.Il permettra <strong>de</strong> se préparer au mieux auxchangements climatiques et notammentd’anticiper <strong>le</strong>s nouveaux besoins en alimentationen eau potab<strong>le</strong>. Le <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>, quia déjà participé au contrat <strong>de</strong> rivière Arve àhauteur <strong>de</strong> 5,5 Me pour <strong>le</strong>s actions à caractèreenvironnemental (sur un total <strong>de</strong> 35 Me),soutient activement cette démarche.Coopération avec Irkoutskun peintre sibérien anime un atelier créatifen <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>Dans <strong>le</strong> cadre du partenariat culturel entre la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> etla région d’Irkoutsk en Sibérie, <strong>le</strong>s élèves <strong>de</strong> l’éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> La Chavanne, àAllinges, correspon<strong>de</strong>nt avec un établissement scolaire d’Irkoutsk. Deséchanges qui ont débouché sur une collaboration avec un peintreirkoutien, A<strong>le</strong>xandre Sourikov, sous forme d’un atelier créatif dirigépar l’artiste lui-même, venu en <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> en mai <strong>de</strong>rnier. Après uneannée scolaire consacrée à préparer ce travail, <strong>le</strong>s jeunes hautsavoyardsont pu faire la connaissance du peintre et réaliser <strong>le</strong>urspropres œuvres sous sa direction sur <strong>le</strong> thème « Picasso et <strong>le</strong> cirque ».Le professeur <strong>de</strong> français <strong>de</strong>s correspondants sibériens, OksanaKrylova, était éga<strong>le</strong>ment du voyage.Déjà bien connu dans son pays, A<strong>le</strong>xandre Sourikov a mis à profitson séjour pour travail<strong>le</strong>r aussi avec <strong>de</strong>s artistes français puisqu’ilcommence à exposer à l’international. Reçu au <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> par <strong>le</strong>prési<strong>de</strong>nt et <strong>le</strong>s élus départementaux, en présence <strong>de</strong>s responsab<strong>le</strong>s<strong>de</strong> l’association Eurcasia (Europe/Caucase/Asie) partenaire <strong>de</strong> cettecoopération, il a offert au Département l’une <strong>de</strong> ses toi<strong>le</strong>s.Les enfants <strong>de</strong> l’éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> la Chavanne ont présenté <strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>aux réalisés pendant lasemaine <strong>de</strong> stage avec <strong>le</strong> peintre A<strong>le</strong>xandre Sourikov.Coopération économiqueavec la TunisieUne importante délégation d’industriels etd’hommes d’affaires <strong>de</strong> l’Union Tunisienne<strong>de</strong> l’Industrie, du Commerce et <strong>de</strong> l’Artisanat(UTICA) a été accueillie en <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>au printemps <strong>de</strong>rnier dans <strong>le</strong> cadre dupartenariat entre la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> et <strong>le</strong> région<strong>de</strong> Mahdia. Au programme <strong>de</strong> ce séjour : unevisite <strong>de</strong> la Foire Internationa<strong>le</strong> <strong>de</strong> La Rochesur-Foronet <strong>de</strong>s rencontres avec <strong>le</strong>s représentantsdu <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>, <strong>de</strong>s ChambresConsulaires, du Centre <strong>de</strong>s Jeunes Dirigeantsd’Annecy et <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s SyndicatsHôteliers, Cafetiers et Restaurateurs <strong>de</strong> <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>. Des points d’intérêt commun se <strong>de</strong>ssinenten particulier dans <strong>le</strong>s secteurs <strong>de</strong> laformation, <strong>de</strong>s échanges entre professionnelset étudiants ou <strong>de</strong> la participation en réciprocitéà <strong>de</strong>s manifestations économiques. Desconventions <strong>de</strong> partenariat définiront souspeu <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> cette collaboration.Rencontre entre <strong>le</strong>s représentants <strong>de</strong> l’UTICA (Uniontunisienne <strong>de</strong> l’industrie, du commerce et <strong>de</strong> l’artisanat) et<strong>de</strong> la Chambre <strong>de</strong> Métiers et d’Artisanat <strong>de</strong> la <strong>Haute</strong>- <strong>Savoie</strong>.Gui<strong>de</strong> pratique pour <strong>le</strong>s entreprisesgenevoisesDepuis l’entrée en vigueur <strong>de</strong>s accords bilatérauxconclus entre la Suisse et l’UnionEuropéenne en 2000, <strong>le</strong>s entreprises suissespeuvent travail<strong>le</strong>r en France dans <strong>le</strong>s mêmesconditions que cel<strong>le</strong>s <strong>de</strong>s pays <strong>de</strong> l’UE. C’estpour faciliter <strong>le</strong>urs démarches et <strong>le</strong>ur installationque <strong>le</strong> Comité Régional Franco-Genevoisa récemment publié un <strong>document</strong> <strong>de</strong>stinéaux entreprises genevoises qui souhaitenttravail<strong>le</strong>r sur <strong>le</strong> territoire français.Ce <strong>document</strong> peut être téléchargé sur <strong>le</strong> sitedu CRFG : www.crfginfo.org.11 e édition pour JazzcontreBandLe Festival, qui aura lieu cette année du 14 au27 octobre 2007, proposera une trentaine <strong>de</strong>concerts <strong>de</strong> jazz dans <strong>le</strong>s dix structures francogenevoisespartenaires <strong>de</strong> l’opération. Uneprogrammation éc<strong>le</strong>ctique et large qui permet<strong>de</strong> favoriser <strong>le</strong>s échanges transfrontaliers et <strong>de</strong>stimu<strong>le</strong>r la création loca<strong>le</strong> <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux côtés <strong>de</strong> lafrontière.En <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>, <strong>le</strong>s concerts ont lieu au relaisCulturel Château Rouge d’Annemasse, auBrise-Glace d’Annecy et à la Maison <strong>de</strong>s Arts <strong>de</strong>Thonon-<strong>le</strong>s-Bains.www.jazzcontreband.comnuMÉro 11 - hAute-SAVoie MAGAzine - pAGe 11


RENCONTREFormationLaurent FoulloyDirecteur <strong>de</strong> Polytech’<strong>Savoie</strong>« Polytech’<strong>Savoie</strong> n’a rien à envier aux éco<strong>le</strong>s qui se situent hors université et qu’on appel<strong>le</strong> communément « Gran<strong>de</strong>s Éco<strong>le</strong>s ». »«Polytech’<strong>Savoie</strong> :El<strong>le</strong> a tout d’une gran<strong>de</strong> »Laurent Foulloy est directeur <strong>de</strong> Polytech’<strong>Savoie</strong>. Néeen juil<strong>le</strong>t 2006 <strong>de</strong> la fusion <strong>de</strong> l’ESIA et <strong>de</strong> l’ESIGEC, cetteéco<strong>le</strong> d’ingénieurs implantée à Chambéry et à Annecyaccueil<strong>le</strong> 750 étudiants qui se préparent à <strong>de</strong>venir <strong>de</strong>sréférences dans <strong>de</strong>s domaines aussi variés quel’informatique, la mécanique, l’environnement, l’énergieou encore <strong>le</strong> bâtiment…L’éco<strong>le</strong> d’ingénieurs Polytech’<strong>Savoie</strong> estnée en juil<strong>le</strong>t 2006. Quel bilan faitesvousun an après sa création ?Laurent Foulloy : Il s’agissait <strong>de</strong> fusionner <strong>de</strong>uxétablissements qui avaient chacun <strong>le</strong>ur proprehistoire, <strong>le</strong>ur propre mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> fonctionnement.Cette fusion a donc été un processus comp<strong>le</strong>xeau cours duquel il a aussi fallu entièrementrepenser l’offre <strong>de</strong> formation avec, notamment,un tronc commun aux <strong>de</strong>ux sites lors du premiersemestre. Un an après, ce processus areçu l’adhésion <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> l’Éco<strong>le</strong> et <strong>de</strong>spartenaires. C’est donc une gran<strong>de</strong> satisfaction,sans compter que <strong>le</strong> fait d’avoir regroupéces <strong>de</strong>ux entités donne indéniab<strong>le</strong>ment uneplus gran<strong>de</strong> visibilité aux formations d’ingénieursen Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>. Notre intégrationdans <strong>le</strong> réseau national Polytech amplifie cephénomène dans la mesure où il s’agit, avec35 000 anciens élèves en activité, du plus grandréseau d’ingénieurs en France.Justement, pour une éco<strong>le</strong> d’ingénieurstel<strong>le</strong> que Polytech’<strong>Savoie</strong>, déjà rattachéeà l’Université <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>, quel intérêt présentecette intégration au sein du réseaunational Polytech ?L. F. : Le couplage entre l’enseignement et larecherche, qui est la caractéristique majeure<strong>de</strong>s formations rattachées aux universités,garantit à nos étudiants une formation <strong>de</strong> trèshaut niveau. De ce fait, nous n’avons rien àenvier aux éco<strong>le</strong>s qui se situent hors universitéet qu’on appel<strong>le</strong> communément « gran<strong>de</strong>spage 12 - haute-savoie magazine - numéro 112


Polytech’ <strong>Savoie</strong> accueil<strong>le</strong> 750 élèvesingénieurs. Quel est <strong>le</strong>ur profil ?L. F. : En termes <strong>de</strong> formation, nos élèvessortent, pour la majorité d’entreeux, <strong>de</strong>s classes préparatoires aux gran<strong>de</strong>séco<strong>le</strong>s. D’autres viennent d’un IUT.D’autres encore sont issus du ParcoursÉlève Ingénieur Polytech (PEIP) accessib<strong>le</strong>dès l’obtention du baccalauréat. Ceparcours permet <strong>de</strong> se préparer à intégrerune éco<strong>le</strong> d’ingénieurs Polytech touten suivant une formation scientifiqueen vue <strong>de</strong> la Licence. Il faut noter que<strong>le</strong>s fil<strong>le</strong>s réussissent très bien dans <strong>le</strong>smétiers d’ingénieurs. El<strong>le</strong>s <strong>de</strong>vraient êtrebeaucoup plus nombreuses à s’orientervers ce choix… Se préparer au métier d’ingénieur,c’est se préparer à un vrai et beaumétier. Un métier pour <strong>de</strong>s femmes et<strong>de</strong>s hommes passionnés <strong>de</strong> technologiecomme <strong>de</strong> relations humaines, ouvertsaux innovations techniques comme auxévolutions socio-économiques, rigoureuxdans <strong>le</strong>ur approche scientifique commedans <strong>le</strong>ur organisation.Système <strong>de</strong> mécatronique innovante, appliquée à l’imagerie, par tomographe à émission <strong>de</strong> positons.Éco<strong>le</strong>s ». Le réseau Polytech* nous donne,en plus, la possibilité d’abor<strong>de</strong>r, avec <strong>le</strong>s dixautres éco<strong>le</strong>s d’ingénieurs <strong>de</strong> ce réseau, <strong>de</strong>sproblématiques – recrutement <strong>de</strong>s élèves,évolution <strong>de</strong>s enseignements, partenariats,etc. – que l’on ne pourrait appréhen<strong>de</strong>r sinous étions seuls.Dans quel<strong>le</strong> mesure cette éco<strong>le</strong> d’ingénieurspeut-el<strong>le</strong> se situer comme unacteur majeur <strong>de</strong> la recherche et dudéveloppement économique en Pays<strong>de</strong> <strong>Savoie</strong> ?L. F. : Il faut réaliser que sur <strong>le</strong>s 750 élèvesingénieurs <strong>de</strong> Polytech’<strong>Savoie</strong>, plus <strong>de</strong> 600ne sont pas originaires <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong> :ils nous arrivent <strong>de</strong> toutes <strong>le</strong>s régions <strong>de</strong>France et même, pour une centaine d’entreeux, <strong>de</strong> l’étranger ! Polytech’<strong>Savoie</strong> est fière<strong>de</strong> contribuer ainsi à l’attractivité <strong>de</strong> notreterritoire. Ces élèves ingénieurs font tous,au cours <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur <strong>de</strong>rnier semestre <strong>de</strong> formation,un stage au cours duquel ils mettenten œuvre, dans <strong>le</strong>s entreprises, <strong>le</strong>urs compétencesfraîchement acquises. Savez-vousque 40 % <strong>de</strong> ces stages sont faits dans <strong>de</strong>sentreprises <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong> ? Dit autrement,ce sont près <strong>de</strong> 400 mois <strong>de</strong> travailque ces futurs ingénieurs apportent autissu économique local. Pour appréhen<strong>de</strong>rl’impact d’une Eco<strong>le</strong> d’Ingénieurs sur <strong>le</strong>développement économique local, il faudraitaussi par<strong>le</strong>r <strong>de</strong>s Pô<strong>le</strong>s <strong>de</strong> Compétitivité, dupartenariat avec <strong>le</strong>s agences économiqueset avec <strong>le</strong>s structures d’appui technologique(Thésame, <strong>le</strong> CRITT), etc. Il faut aussi penseraux relations internationa<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’Éco<strong>le</strong> qui,à partir <strong>de</strong> contacts entre laboratoires <strong>de</strong>recherche, permettent <strong>de</strong> nouer <strong>de</strong>s relationsentre <strong>le</strong>s acteurs du développementéconomique, comme nous <strong>le</strong> voyons entre<strong>le</strong> département <strong>de</strong> Kagawa au Japon et la<strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>.Sur ses sites d’Annecy et <strong>de</strong> Chambéry,Polytech’<strong>Savoie</strong> propose quatre spécialitésdifférentes. Pouvez-vous, enquelques mots, nous présenter <strong>le</strong>ursprincipaux champs d’action ?L. F. : Outre la spécialité « Mécanique,Productique » que nous avons monté enpartenariat avec l’ITII <strong>de</strong>s 2 <strong>Savoie</strong>s (Institut<strong>de</strong>s Techniques d’Ingénieur <strong>de</strong> l’Industrie), etqui forment <strong>de</strong>s ingénieurs en apprentissage,nous proposons trois spécialités :– la spécialité « Instrumentation,Automatique, Informatique » forme <strong>de</strong>singénieurs <strong>de</strong> terrain dont <strong>le</strong>s compétencescouvrent l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong> la chaine <strong>de</strong>traitement d’information <strong>de</strong>puis sa productionjusqu’à son exploitation par <strong>de</strong>ssystèmes informatiques évolués ;– la spécialité « Mécanique, Matériaux »,quant à el<strong>le</strong>, prépare <strong>le</strong>s futurs ingénieurs àinnover dans l’élaboration et l’exploitation<strong>de</strong> matériaux composites ; à organiser etpiloter la production et <strong>le</strong>s flux industriels ;à garantir la sécurité <strong>de</strong>s hommes, <strong>le</strong> respect<strong>de</strong> l’environnement et la qualité <strong>de</strong>sproduits. Cette spécialité comprend une nouvel<strong>le</strong>filière dédiée à la mécatronique ;– enfin, la spécialité « Environnement,Bâtiment, Énergie » forme <strong>de</strong>s ingénieurscapab<strong>le</strong>s <strong>de</strong> résoudre <strong>de</strong>s problèmes d’environnement,grâce à <strong>le</strong>urs compétences engénie <strong>de</strong>s procédés, ainsi que <strong>de</strong>s ingénieursspécialistes du bâtiment qui pourront exerceren bureau d’étu<strong>de</strong>s ou sur <strong>le</strong>s chantiers.Dans cette spécialité, nous avons ouvert unenouvel<strong>le</strong> filière « Énergie » qui permettra <strong>de</strong>répondre aux besoins accrus d’ingénieursspécialistes en énergies renouvelab<strong>le</strong>s.Vous venez <strong>de</strong> par<strong>le</strong>r <strong>de</strong> la mécatronique.Ce secteur que Polytech’<strong>Savoie</strong>place comme un secteur d’avenir, <strong>le</strong>Département, lui, entend accélérer sondéveloppement. En ouvrant notamment,d’ici trois ans, une maison <strong>de</strong> laMécatronique. De quoi s’agit-il concrètement?L. F. : Si l’on veut définir la mécatronique, onpeut dire qu’il s’agit <strong>de</strong> l’introduction, dansla mécanique, <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s fonctionnalitésissues <strong>de</strong> l’informatique, <strong>de</strong> l’é<strong>le</strong>ctronique. Sil’on prend l’exemp<strong>le</strong> <strong>de</strong> la motorisation d’unstore, quand on intègre un peu d’intelligenceen plaçant <strong>de</strong>s capteurs ou <strong>de</strong>s mesuresextérieures <strong>de</strong> la vitesse du vent pour que <strong>le</strong>store remonte automatiquement, on fait <strong>de</strong>la mécatronique. Autre exemp<strong>le</strong> : quand onplace un capteur et l’instrumentation associéesur <strong>le</strong> rou<strong>le</strong>ment à bil<strong>le</strong>s d’une voiture,on fait éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> la mécatronique et l’oninduit <strong>de</strong> nouvel<strong>le</strong>s fonctionnalités, commel’ABS. On comprend donc aisément que lamécatronique est un secteur porteur d’avenir.Pour la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>, il est d’autant plusimportant que la vallée <strong>de</strong> l’Arve a une longuetradition mécanique avec <strong>le</strong> décol<strong>le</strong>tage.Aujourd’hui, <strong>le</strong>s entreprises du secteur <strong>de</strong> lamécanique souhaitent franchir une nouvel<strong>le</strong>étape dans l’innovation. C’est d’ail<strong>le</strong>urs laraison pour laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> Pô<strong>le</strong> <strong>de</strong> compétitivitéArve Industries <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> Mont-Blanc aété créé. Nous y sommes très impliqués parnos activités <strong>de</strong> recherche et <strong>le</strong>s nombreuxstages <strong>de</strong> nos élèves.Quels types <strong>de</strong> relations l’éco<strong>le</strong> entretient-el<strong>le</strong>avec <strong>le</strong>s entreprises loca<strong>le</strong>s ?L. F. : Comme je vous <strong>le</strong> disais, nous sommesfortement présents au sein <strong>de</strong>s entreprisespar <strong>le</strong> nombre <strong>de</strong> stages d’une durée <strong>de</strong> sixmois que nos élèves effectuent. Cette relation<strong>de</strong> partenariat avec <strong>le</strong>s entreprises estprimordia<strong>le</strong> pour nous. El<strong>le</strong> permet à nosélèves <strong>de</strong> comprendre <strong>le</strong>s différentes dimensions<strong>de</strong> <strong>le</strong>ur futur métier. C’est d’ail<strong>le</strong>urspour cette raison que nous faisons intervenir<strong>le</strong> plus possib<strong>le</strong> <strong>le</strong>s professionnels dans laformation. Nous avons la chance <strong>de</strong> pouvoirnous appuyer sur l’APEI, l’Association pourla Promotion <strong>de</strong>s Eco<strong>le</strong>s d’Ingénieurs soutenuepar l’Assemblée <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong> ainsique par <strong>le</strong>s Communautés d’Agglomérationd’Annecy et <strong>de</strong> Chambéry. L’APEI regroupe<strong>le</strong>s entreprises régiona<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s plus engagéespour nous ai<strong>de</strong>r à donner à nos élèves unevéritab<strong>le</strong> culture <strong>de</strong> l’entreprise, une réel<strong>le</strong>dimension du métier d’ingénieur. Quant ànos laboratoires <strong>de</strong> recherche, ils ont éga<strong>le</strong>ment<strong>de</strong> nombreux liens avec <strong>le</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong>l’entreprise pour tout ce qui relève <strong>de</strong> la prospectivedans <strong>le</strong> domaine du développementindustriel. Pour nous, <strong>le</strong> lien entre enseignement,recherche et mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’entreprise, je<strong>le</strong> répète, est fondamental. En tant qu’universitairesnous avons pour mission, entreautres, la transmission <strong>de</strong> la connaissance.Mais pour que notre formation soit <strong>de</strong> qualité,el<strong>le</strong> doit s’appuyer fortement sur <strong>le</strong>sfruits d’une véritab<strong>le</strong> recherche. Pour uneéco<strong>le</strong> d’ingénieurs, la recherche comme laformation ne peuvent se concevoir sans unétroit partenariat avec <strong>le</strong>s entreprises qui,el<strong>le</strong>s, sont au coeur la réalité économique.C’est tout cela qui garantit une formation<strong>de</strong> haut niveau. Tout est lié.Plus d’informations :www.polytech.univ-savoie.fr* Outre l’éco<strong>le</strong> <strong>de</strong> Chambéry-Annecy, <strong>le</strong> Réseau nationalPolytech compte dix autres éco<strong>le</strong>s d’ingénieurs à Lil<strong>le</strong>,Paris, Orléans, Grenob<strong>le</strong>, Nice, Marseil<strong>le</strong>, Montpellier,C<strong>le</strong>rmont-Ferrand, Nantes et Tours.numéro 112 - haute-savoie magazine - page 13


metierUn métier à découvrirPersonnel Technique Ouvrier <strong>de</strong> Service <strong>de</strong>s CollègesLe 1 er janvier 2006, à la suite <strong>de</strong> la loi sur la décentralisation du 13 août 2004, certains fonctionnaires <strong>de</strong> l’Éducation nationa<strong>le</strong> ont été mis à disposition <strong>de</strong>s col<strong>le</strong>ctivitésterritoria<strong>le</strong>s. Avec la possibilité, au bout d’un an, d’intégrer définitivement la col<strong>le</strong>ctivité. En <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>, 89 % <strong>de</strong>s personnels concernés dans <strong>le</strong>s collèges ont fait ce choix.Les autres conservent <strong>le</strong>ur statut <strong>de</strong> fonctionnaire d’État mais tous sont rémunérés par <strong>le</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> et relèvent <strong>de</strong> la Communauté éducative du collège. SalvatoreVergori, agent technique bâtiment au collège Jean-Jacques Rousseau <strong>de</strong> Thonon-<strong>le</strong>s-Bains, et Roselyne Vito, chef <strong>de</strong> cuisine au collège d’Alby-sur-Chéran, comptent parmi <strong>le</strong>s 510techniciens ouvriers <strong>de</strong> service du <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>.Salvatore Vergori, agenttechnique bâtiment« Je suis une sorte <strong>de</strong> Mac Gyver »Le métier« Mon travail consiste avant tout à réparer tous<strong>le</strong>s dégâts internes au collège : é<strong>le</strong>ctricité, peinture,menuiserie, plomberie… Dans <strong>le</strong>s faits,je suis une sorte <strong>de</strong> Mac Gyver. Tout ce queje récupère est réutilisé. Le moindre morceau<strong>de</strong> ferrail<strong>le</strong> peut être reconverti en équerre,<strong>le</strong> moindre morceau <strong>de</strong> bois peut me servir àréparer une porte.Outre <strong>le</strong>s réparations, je suis éga<strong>le</strong>ment là pourrépondre aux besoins du moment, pour créer telou tel élément nouveau. Quand un professeur abesoin d’un meub<strong>le</strong> ou d’une installation x ou y,je m’y col<strong>le</strong>. Récemment, j’ai par exemp<strong>le</strong> mis enplace un vidéoprojecteur sur un plafond.J’ai éga<strong>le</strong>ment un rô<strong>le</strong> à jouer dans <strong>le</strong>s relationsque <strong>le</strong> collège entretient avec <strong>le</strong>s entreprisesextérieures. Dans la mesure où je connais <strong>le</strong>bâtiment quasiment comme ma poche, je suislà pour <strong>le</strong>s orienter quand il s’agit d’i<strong>de</strong>ntifierla source d’un problème.Enfin, je suis l’un <strong>de</strong>s maillons <strong>de</strong> la chaîne pource qui est du contact avec <strong>le</strong>s élèves. Les gaminsm’appel<strong>le</strong>nt tous par mon prénom. Parfois, je<strong>le</strong>ur rends service quand <strong>le</strong> pneu <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur véloest dégonflé. Et quand ils jettent <strong>de</strong>s clés dans<strong>le</strong>s arbres, cassent <strong>le</strong>urs casiers ou perchentun ballon sur <strong>le</strong> toit, je suis éga<strong>le</strong>ment là pourrésoudre <strong>le</strong> problème. »Comment <strong>de</strong>venir technicien ouvrier <strong>de</strong> service ?Conditions <strong>de</strong> travail« Mes conditions <strong>de</strong> travail sont excel<strong>le</strong>ntes. Lecollège est bien loti en atelier et en machines,sans compter que <strong>le</strong> bâtiment est bien fait. Il estvieux, mais très pratique. Les moyens mis à madisposition pour travail<strong>le</strong>r sont donc très bons.En termes <strong>de</strong> travail en équipe, je suis un peuseul maître à bord dans mon domaine. Mais jetravail<strong>le</strong> en lien étroit avec la direction qui saitqu’el<strong>le</strong> peut compter sur moi. J’ai éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>sentiment d’être intégré à l’équipe éducative.Lorsqu’un élève a un projet en arts plastiques,il n’est pas rare que <strong>le</strong> professeur dise à l’élèveen question : « Va voir Salvatore ! »Vocation et qualités requises« Il faut beaucoup <strong>de</strong> patience. Travail<strong>le</strong>r avec<strong>de</strong>s gamins <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une certaine soup<strong>le</strong>ssed’esprit. J’ai été enfant. Je dois donc être apteà comprendre <strong>le</strong>urs âneries. Ce n’est pas parcequ’un élève casse un water que je vais pousser<strong>de</strong>s cris. Cela étant, pour travail<strong>le</strong>r dans uneéco<strong>le</strong>, il faut éga<strong>le</strong>ment savoir se faire respecter.Surtout quand il y a <strong>de</strong>s abus.Pour assurer un travail <strong>de</strong> maintenance dansun établissement scolaire, il faut éga<strong>le</strong>mentêtre organisé et savoir faire face aux imprévus.Quand je travail<strong>le</strong> sur tel ou tel chantier, il m’arrivetrès souvent <strong>de</strong> <strong>de</strong>voir tout laisser en planpour parer au plus pressé. »Pour <strong>le</strong>s ouvriers d’entretien et d’accueil, il suffit <strong>de</strong> déposer une candidature lorsqu’il y a unepublication <strong>de</strong> poste avant d’avoir un entretien. En revanche, pour <strong>le</strong>s spécialités « maintenance<strong>de</strong> bâtiment » et « cuisine », il faut passer <strong>le</strong> concours <strong>de</strong> la filière technique..Roselyne Vito, chef <strong>de</strong> cuisine« Au four et au moulin »Le métier« En tant que chef <strong>de</strong> cuisine, j’ai la responsabilité<strong>de</strong> la production <strong>de</strong> 700 repas par jour. Pourmener à bien cette tâche, je gère une équipe<strong>de</strong> quatorze personnes. Mon premier travailconsiste à élaborer <strong>le</strong>s menus. Tout en évitantla répétition <strong>de</strong>s repas proposés, je dois tenircompte <strong>de</strong> l’équilibre alimentaire défini par <strong>le</strong>programme national <strong>de</strong> nutrition santé qui,en ce moment, met l’accent sur la lutte contrel’obésité. Un repas type est ainsi composé d’uneentrée, d’un plat accompagné <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux fécu<strong>le</strong>ntset <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux légumes au choix, d’un laitage(fromage ou produit laitier) et d’un <strong>de</strong>ssertqui comprend toujours un fruit dans l’offreproposée.À travers l’élaboration <strong>de</strong>s menus, je chercheà faire découvrir aux enfants l’étendue <strong>de</strong> cequ’il est possib<strong>le</strong> <strong>de</strong> réaliser au niveau alimentaire.Pour moi, c’est important parce que j’ai<strong>le</strong> sentiment que <strong>le</strong>s jeunes d’aujourd’hui ontmalheureusement perdu une certaine cultureculinaire. Leur apprendre à bien manger est undéfi passionnant.Mon travail consiste éga<strong>le</strong>ment à organiser <strong>le</strong>scomman<strong>de</strong>s, <strong>le</strong> choix <strong>de</strong>s produits frais. Chaquejour, nous faisons appel à <strong>de</strong>s fournisseurs quiont <strong>de</strong>s produits locaux tels que <strong>le</strong>s pommes<strong>de</strong> <strong>Savoie</strong>. Ceci est important parce que celanous permet <strong>de</strong> concevoir <strong>de</strong>s repas à thème.Nous élaborons ainsi un menu par mois encollaboration avec <strong>le</strong>s professeurs. Quand nouscuisinons un menu médiéval, on travail<strong>le</strong> enlien avec <strong>le</strong> professeur <strong>de</strong> français. Quand oncuisine un menu italien ou espagnol, on setourne vers l’enseignant concerné. Dans <strong>le</strong>même esprit, chaque année, nous consacronsune quinzaine <strong>de</strong> jours à un Tour <strong>de</strong> Franceculinaire pendant <strong>le</strong>quel nous cuisinons <strong>de</strong>splats bretons, alsaciens, basques… Une initiativeque nous enrichissons avec <strong>de</strong>s affichages,<strong>de</strong>s animations.La distribution du plat chaud sur la banque<strong>de</strong> self est éga<strong>le</strong>ment l’une <strong>de</strong>s dimensions <strong>de</strong>mon travail. Un aspect que j’affectionne car ilme permet d’avoir un contact privilégié avec <strong>le</strong>sélèves. Ils en profitent souvent pour me poser<strong>de</strong>s questions. »Conditions <strong>de</strong> travail« J’ai la chance <strong>de</strong> pouvoir compter sur uneéquipe soudée. Ce qui est très important carmon métier ne peut être fait avec qualité sansune certaine osmose entre <strong>le</strong>s membres dupersonnel. Cette année, nous avons décidé<strong>de</strong> cuisiner <strong>de</strong> nombreux produits bios. Pourréussir cet objectif, j’ai besoin d’être dans unerelation <strong>de</strong> confiance avec ma chef <strong>de</strong> servicecar ce sera à el<strong>le</strong> <strong>de</strong> chercher <strong>le</strong>s fournisseurs.Mon équipe est vraiment dans un dialogueconstant. C’est d’ail<strong>le</strong>urs la raison pour laquel<strong>le</strong>j’insiste pour que chaque poste <strong>de</strong> travail soitoccupé par <strong>de</strong>ux personnes. En travaillant à<strong>de</strong>ux, on s’ai<strong>de</strong> et on évite <strong>le</strong> stress. Le matin,nous débutons tous à 6 heures, mais dans l’efficacité.Chacun sait ce qu’il a à faire. »Vocation et qualités requises« Avant tout, il faut bien sûr aimer la cuisineet <strong>le</strong>s enfants auxquels je dis souvent : « Pourvous, nous avons mis beaucoup d’amour dansnotre travail. Il faut donc <strong>le</strong> rendre un peu àl’équipe qui est en cuisine en ne gâchant pas,en ne jetant pas ». En-<strong>de</strong>hors <strong>de</strong> cela, pour êtrechef dans une cuisine scolaire, il faut être trèsorganisé. Je dois avoir l’œil partout, être au fouret au moulin. »Salvatore Vergori.Roselyne Vito.page 14 - haute-savoie magazine - numéro 112


evasionTête-à-tête avecLaurentKraif« Nous sommes tousreliés à la même source »Dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong>s Chemins <strong>de</strong> la Culture, dispositif d’ai<strong>de</strong> à l’éducation artistique et culturel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s collégiens mis enplace par <strong>le</strong> <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> en 2005, <strong>le</strong> compositeur-percussionniste Laurent Kraif va présenter « Logos ». Une œuvreen sept tab<strong>le</strong>aux qui traite <strong>de</strong> la création du mon<strong>de</strong>.Votre création « Logos » abor<strong>de</strong> laquestion <strong>de</strong>s mythes <strong>de</strong> la création dumon<strong>de</strong>. Vaste sujet…Laurent Kraif : Effectivement ! Pour donnerune structure à cette œuvre, je me suis inspiré<strong>de</strong> récits cosmogoniques traditionnels,mais aussi <strong>de</strong>s théories scientifiques <strong>le</strong>s plusrécentes. L’enchaînement <strong>de</strong>s sept tab<strong>le</strong>auxqui composent « Logos » repose sur cettegran<strong>de</strong> marche <strong>de</strong> la vie qui, au fil <strong>de</strong> l’évolution,a construit un langage <strong>de</strong> plus enplus comp<strong>le</strong>xe. En tant que compositeur<strong>de</strong> musique contemporaine, pour rendrecompte <strong>de</strong> cette comp<strong>le</strong>xité, j’ai souhaitéréaliser un véritab<strong>le</strong> brassage culturel. Auniveau <strong>de</strong>s langues, <strong>le</strong> français côtoie doncl’arabe, mais aussi <strong>le</strong> latin ou la langue dupays Dogon. Je me suis éga<strong>le</strong>ment inspiré<strong>de</strong> multip<strong>le</strong>s influences musica<strong>le</strong>s. Logos a<strong>de</strong>s racines ethniques, baroques et contemporaines.Pour l’orchestration, j’ai doncfait <strong>le</strong> choix d’instruments très colorés. Lemariage <strong>de</strong>s percussions avec <strong>le</strong> piano et <strong>le</strong>clavecin riches en harmoniques, l’orchestreà cor<strong>de</strong>s traditionnel avec <strong>le</strong> hautbois et laclarinette basse dont <strong>le</strong> ton est plus chauddonne une orchestration très origina<strong>le</strong>. Lessept tab<strong>le</strong>aux <strong>de</strong> « Logos » sont ainsi conçuscomme sept cou<strong>le</strong>urs différentes <strong>de</strong>stinéesà servir <strong>de</strong>s textes poétiques puisés dans différentesépoques. Cela va <strong>de</strong> la poésie <strong>de</strong> laRenaissance à cel<strong>le</strong> du xix e sièc<strong>le</strong> <strong>de</strong> Théodore<strong>de</strong> Banvil<strong>le</strong> en passant par cel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Dogonsdu Mali. La création du mon<strong>de</strong> est une thématiqued’une richesse extraordinaire. El<strong>le</strong>démontre que nous sommes tous reliés àla même source. Les hommes ont toujourstendance à se séparer, à se diviser alors quenous sommes intrinsèquement reliés <strong>le</strong>suns aux autres. Pour mettre tout cela enscène, j’ai cherché une écriture musica<strong>le</strong> trèsludique. C’est aussi pour cela que <strong>le</strong> chœur<strong>de</strong> la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> qui interprète « Logos »,est appelé, sur scène, à bouger, murmurer,chuchoter, crier ou déclamer.Justement, comment avez-vous travailléavec <strong>le</strong> chœur départemental <strong>de</strong>la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> ?L. K. : Au début, quand nous nous sommesrencontrés avec <strong>le</strong>s membres <strong>de</strong>ce chœur, j’ai parlé <strong>de</strong> mon travail, <strong>de</strong>l’état d’esprit que je souhaitais donner àcette création. Je <strong>le</strong>ur ai dit que je voulais<strong>le</strong>ur faire vivre une expérience particulièrepour un chœur. Par<strong>le</strong>r, chuchoter oumanipu<strong>le</strong>r <strong>de</strong>s bambous tout en restantdans un registre plus traditionnel étaitforcément déroutant pour ces artistes.Mais, au final, ce processus <strong>de</strong> créationnous a permis <strong>de</strong> nous découvrir <strong>le</strong>s uns<strong>le</strong>s autres. Ce grand puzz<strong>le</strong> a accouchéd’une bel<strong>le</strong> aventure humaine. Et puis,je dois dire qu’avec <strong>le</strong> chef <strong>de</strong> chœurBernard Spizzi, j’ai fait une rencontreartistique très forte. Cet homme a unebel<strong>le</strong> sensibilité. Sa curiosité et sa gran<strong>de</strong>musicalité lui ont permis <strong>de</strong> s’approprier« Logos » sans aucun problème. Il a eu <strong>le</strong>goût <strong>de</strong> marier tradition et innovation.Pour toutes ces raisons-là, nous avonsvécu un partenariat très fructueux.Dans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong>s Chemins <strong>de</strong> laCulture, « Logos » va être proposée auxcollégiens <strong>de</strong> la <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>. Êtesvousfier <strong>de</strong> cette forme <strong>de</strong> reconnaissance?L. K. : Très fier ! En ce sens que dans madémarche artistique la pédagogie a toujoursbeaucoup compté. J’ai toujours eu <strong>le</strong> goût<strong>de</strong> transmettre la création contemporaine.Cette œuvre n’est pas spécia<strong>le</strong>ment <strong>de</strong>stinéeà <strong>de</strong>s collégiens, mais nous allons proposerà chacun <strong>de</strong>s soixante jeunes en questionune sorte <strong>de</strong> parrainage. Un membre duchœur sera aux côtés <strong>de</strong> chaque jeune pourl’accompagner. Tous ces jeunes possè<strong>de</strong>ntune gran<strong>de</strong> force <strong>de</strong> vie qui ne <strong>de</strong>man<strong>de</strong>qu’à trouver sa place. J’espère que « Logos »sera une très riche expérience pour eux.Parfois ils auront un rô<strong>le</strong> <strong>de</strong> solistes, parfoisils chanteront avec <strong>le</strong> chœur et à d’autresmoments ils joueront d’un instrument. Pourqu’ils vivent un véritab<strong>le</strong> cheminement intérieur,mon but est <strong>de</strong> <strong>le</strong>s ai<strong>de</strong>r à faire jaillir<strong>le</strong>ur créativité personnel<strong>le</strong>.numéro 112 - haute-savoie magazine - page 15


ÉVASionCollégienssur <strong>le</strong>s « chemins <strong>de</strong> la culture »Mis en œuvre par l’Office Départemental d’Action Culturel<strong>le</strong> (ODAC) du <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong> <strong>de</strong>puis 2005, <strong>le</strong>s « Chemins <strong>de</strong> laculture » ont pour objectif d’accompagner la sensibilisation et la pratique artistique et culturel<strong>le</strong> <strong>de</strong>s collégiens.<strong>de</strong>ux concertsfranco-suissesLes « Chemins <strong>de</strong> la culture » sensibili-Pour l’année scolaire qui s’ouvre, 60 dossiersblissements, préparés par <strong>le</strong>urs enseignantsL’ensemb<strong>le</strong> Vortex, composé <strong>de</strong> jeunessent <strong>le</strong>s collégiens à l’art et à la culture grâce àont déjà été retenus et près <strong>de</strong> 3 600 collégiensd’éducation musica<strong>le</strong>, avaient participé commemusiciens suisses, colombiens et salvadoriens,<strong>de</strong>s projets qui <strong>le</strong>ur permettent d’al<strong>le</strong>r à la foisparticiperont au dispositif. Au programme :choristes à la création <strong>de</strong> l’œuvre musica<strong>le</strong>se produira <strong>le</strong> 16 novembre dans <strong>le</strong> cadre duà la rencontre <strong>de</strong>s artistes, <strong>de</strong>s œuvres et <strong>de</strong>scinéma d’animation, slam, architecture, lit-du compositeur Etienne Perruchon « Dogora »Festival <strong>de</strong>s Musiques Inventives d’Annecy (9-lieux culturels, mais aussi <strong>de</strong> pratiquer et d’ac-térature, cirque d’images, art contemporain,(5 concerts donnés en <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>).19 novembre). Les créations qui serontquérir une culture et un esprit critique.théâtre… Une nouvel<strong>le</strong> aventure musica<strong>le</strong>Des temps forts qui ne doivent cependantinterprétées à cette occasion sont <strong>le</strong> fruitDepuis la rentrée 2007, <strong>le</strong> dispositif a évoluése profi<strong>le</strong> éga<strong>le</strong>ment autour <strong>de</strong> la créationpas occulter la diversité <strong>de</strong>s actions menées surd’une collaboration franco-suisse soutenueet concerne désormais trois types <strong>de</strong> projets :« Logos » <strong>de</strong> Laurent Kraif.l’ensemb<strong>le</strong> du département : projet marion-par <strong>le</strong> Comité Régional Franco-Genevois, entrela sensibilisation, l’initiation et l’accompagne-L’année <strong>de</strong>rnière, <strong>de</strong>ux temps forts avaientnettes en partenariat avec Château Rouge et<strong>le</strong> Festival annecien et <strong>le</strong> Festival Archipel <strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la pratique <strong>de</strong>s élèves (voir encadré).marqué ces Chemins <strong>de</strong> la culture. En février,<strong>le</strong> Théâtre <strong>de</strong> Marionnettes <strong>de</strong> Genève, ate-Genève.Autre nouveauté mais côté institutionnel :une journée d’échanges autour du dispositif,liers danse avec la compagnie d’Abou Lagraa,www.miannecy.org.la Direction Régiona<strong>le</strong> <strong>de</strong>s Affaires Culturel<strong>le</strong>s<strong>de</strong>s pratiques et <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> l’éducationréalisation <strong>de</strong> courts-métrages d’animation…(DRAC) et la Délégation Académique à l’Ac-artistique dans <strong>le</strong>s collèges avait réuni une cen-Les Chemins <strong>de</strong> la culture, c’est partout enDans <strong>le</strong> cadre <strong>de</strong> la collaboration entretion Culturel<strong>le</strong> (DAAC) seront à partir <strong>de</strong> cettetaine d’enseignants, artistes et représentants<strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong> !l’Orchestre <strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong> (OPS), l’Orchestreannée <strong>le</strong>s partenaires attentifs et engagés <strong>de</strong><strong>de</strong>s structures culturel<strong>le</strong>s du département au<strong>de</strong> Chambre <strong>de</strong> Genève et <strong>le</strong> Chœur <strong>de</strong> l’Uni-ces « Chemins ». Une convention <strong>de</strong> développement<strong>de</strong> l’éducation artistique et culturel<strong>le</strong>est actuel<strong>le</strong>ment en cours <strong>de</strong> rédaction pournouveau collège <strong>de</strong> Saint-Pierre-en-Faucigny.Et au printemps, 400 collégiens <strong>de</strong> 12 éta-Projet Marco Polo avec <strong>le</strong>s SEGPA du collègeArthur Rimbaud <strong>de</strong> Saint-Julien (2006-2007).versité <strong>de</strong> Genève, un concert aura lieu auVictoria Hall <strong>de</strong> Genève, dimanche 25 novembre2007 à 17 h avec <strong>le</strong> soutien du Comitéconsoli<strong>de</strong>r ce partenariat.Régional Franco-Genevois. Il sera dirigé parPour participer aux Chemins <strong>de</strong> la Culture,Graziella Contratto, directrice musica<strong>le</strong> <strong>de</strong><strong>le</strong>s enseignants doivent déposer un projetl’OPS.construit en partenariat avec une structu-Au programme : A. Borodine « Dans <strong>le</strong>sre culturel<strong>le</strong> départementa<strong>le</strong>. Le dossier eststeppes <strong>de</strong> l’Asie centra<strong>le</strong> », S. Rachmaninovensuite étudié par une commission composée« Concerto pour piano n°2 », J. Sibelius<strong>de</strong> représentants <strong>de</strong> l’Inspection Académique,« Symphonie n° 3 op. 52 en do majeur ».du Rectorat, <strong>de</strong> la Direction Régiona<strong>le</strong> <strong>de</strong>sAffaires Culturel<strong>le</strong>s et du <strong>Conseil</strong> <strong>Général</strong>. S’i<strong>le</strong>st retenu, il bénéficie d’une ai<strong>de</strong> financièredu Département via l’ODAC pour la prise encharge <strong>de</strong>s heures d’intervention <strong>de</strong>s artistesou <strong>de</strong>s professionnels <strong>de</strong> la culture et/ou d’unepartie du transport.foCuSLes trois types <strong>de</strong> projets possib<strong>le</strong>s• Sensibilisation : Objectif : rendre sensib<strong>le</strong>,être réceptif. Principe : rencontre avec unlieu culturel et découverte <strong>de</strong> sa programmation.• Initiation : Objectif : la découverte d’unepratique. Ce type <strong>de</strong> projet implique laconnaissance d’une pratique et <strong>le</strong>s premiersrudiments d’un champ artistique. Principe :rencontre avec un lieu culturel et découverte<strong>de</strong> sa programmation complétée parla rencontre ponctuel<strong>le</strong> avec un artiste ouun professionnel <strong>de</strong> la culture.• Pratique : Objectif : une expérienceapprofondie avec un partenaire. Principe :rencontre avec un lieu culturel et découverte<strong>de</strong> sa programmation complétées par <strong>de</strong>srencontres multip<strong>le</strong>s avec un artiste ou unprofessionnel <strong>de</strong> la culture qui accompagnela pratique <strong>de</strong>s élèves.Lieux et thèmes possib<strong>le</strong>s• Lieux culturels : centres culturels, théâtres,musées, lieux d’exposition, sites patrimoniaux,bibliothèques et médiathèques <strong>de</strong><strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>.• Thèmes : musique, littérature, arts vivants(théâtre, danse, cirque, marionnettes, théâtred’objets…), arts plastiques, cinéma, photographie,architecture, patrimoine (archéologie,ethnologies), musiques actuel<strong>le</strong>s.ProcédureLes établissements scolaires peuvent déposer<strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s jusqu’au 19 novembreprochain auprès <strong>de</strong> la Direction <strong>de</strong> l’Education(dossier <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s complémentairesà retirer auprès <strong>de</strong> Laetitia.Gabil<strong>le</strong>r :laetitia.gabil<strong>le</strong>r@cg74.fr).Le pianiste Nicholas Angelich accompagnera l’Orchestre<strong>de</strong>s Pays <strong>de</strong> <strong>Savoie</strong> et l’Orchestre <strong>de</strong> Suisse Roman<strong>de</strong>.AGendA• Annecy Cinéma ItalienDu 25 septembre au 2 octobre à Bonlieu Annecy• Chœur départemental <strong>de</strong> <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>Gioacchino Rossini, Petite Messe so<strong>le</strong>nnel<strong>le</strong>Le 29 septembre à 20 h 45 – Église <strong>de</strong> Mégevette3 e Festival <strong>de</strong> Chora<strong>le</strong>s11 ensemb<strong>le</strong>s vocaux <strong>de</strong> Rhône-Alpeset <strong>de</strong> Suisse, 400 choristesDu 28 au 30 septembreÉglise <strong>de</strong> Mégevette.Visages <strong>de</strong> BrahmsLe 26 octobre à 20h30 – Maison <strong>de</strong>s Arts ThononLe 13 novembre à 20h45 – Sal<strong>le</strong> Léon Curral Sallanches• DogoraCréation d’Étienne Perruchon et Martial Renard250 choristes <strong>de</strong>s chœurs d’adultes et enfants <strong>de</strong> <strong>Haute</strong>-<strong>Savoie</strong>Les 9 et 11 octobre à 20h30 à Bonlieu Annecy.pAGe 16 - hAute-SAVoie MAGAzine - nuMÉro 11

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