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DISCIPLINE DANS LE CHEMIN VERS LA PRIERE

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<strong>DISCIPLINE</strong> <strong>DANS</strong> <strong>LE</strong><strong>CHEMIN</strong> <strong>VERS</strong> <strong>LA</strong> <strong>PRIERE</strong>Ecrit par le Cheikh de I'IslamCheick Mohamed lbn AMelwahabTraduit en Français Par:Mahmoud Mujahid


,4.tlby,l'u IAVANT.PROPOSLouan-{es à Allah. bénédiction et salutationsur le messager d'Allah, notre prophèteMohamed, ainsi que sur les membres de safamille. ses compagnons et tous ceux qui ontsuivisa voit. Ce Chapitre de la discipline dans lechemin vers la prière, sous forme d'opuscule,rédigé par I'imam novateur, le Cheikh del'Islam. Mohamed Ibn Abdelwahab, qu'Allahlui prodigue ses récompenses, est ùn desmeilleurs livres de jurisprudence, de par sonstyle. Il est conforme au rite de I'ImamAhmed Ibn hanbal, qu'Allah lui accordeSa miséricorde.L'auteur de ce livre a opté pour la voie de larecherche minutieuse. et seules les dispositionssùres. vérifiées. avec textes et preuves à l'appuiy sont mentionnées.


Malgré son format réduit, ce livre englobetoutes les dispositions concernant la prière etfournit la réponse aux questions relatives à laprière en groupe, aux obligations de I'Imam etdu tidèle quile suit. de même qu'il contient tousles détails, concernant les prosternations del'oubli et de la distraction, ainsi que celles de larécitation du Coran. Y sont mentionnées aussiles prières rituelles. la prière ds ..Witr>, celledu nTarawifi>r, €t les moments pendant que la prièreest prohibée. Il traite également de la prièredu Vendredi, de celles des deux fêtes, de Iaprière de ,.1'Istiskâ"(Du désir de la pluie partemps de sécheresse), de cell du "Koussouf"(De l'éclipse du soleil) et des prières que doiventaccomplir tous ceux qui se trouvent dansdes situations exceptionnelles ou difïiciles. telque le voyageur, le malade et le non sécurisé.Après toutes ces indications sur la prière.llauteur est passé aux dispositions relatives à"Az-Zakat" (l'aurnône ié_salc). Il a précisé à cepropos les personnes qui y sont astereintes, les


augmenter le profit. nou avons décidé de lamettre à la disposition des élèves de 4e,5e et 6eannées des écoles de l'Arabie Saoudite, à quinous souhaitons bonheur, prospérité et rayonnementantau qu'ailleurs."Hijaz"Convaincu de son utilité et sùr de l'intétretqu'il présente, le Cheikh Omar Abdeljabbars'est empreusse de l'imprimer et de le diffuseraux musulmans. Qu'il trouve ici I'expression denotre gratitude et qu'Allah le comble de Sesbienfaits.:::F:rAvant-ProPos rédigé Par:Mohamed lbn Abdelaziz ibn Maneh-6


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MTSERTCORDIEUXCHAPITRE DE <strong>LA</strong> <strong>DISCIPLINE</strong><strong>DANS</strong> <strong>LE</strong> <strong>CHEMIN</strong> <strong>VERS</strong> <strong>LA</strong> <strong>PRIERE</strong>(I)Selon la tradition du prophète, il est conseilléde sortir vers la prière, tout en étant pur parablutions, en toute humilité pour Allah. et ceconformément aux paroles du prophète (P. etb. d'Allah sur lui): "Lorsquequelqu'un parmivous fait ses ablutions correctement, puis sortavec la seule intention de faire la prière à lamosquée, qu'il ne s'entrecroise pas les doigts ,car il est déja en priére". Qu'il dise en sorrantde chez lui, même s'il ne va pas prier: oAu nomd'Allah. je crois en Allah. je prends refuge( I ) Avant ce chapitre. il n'a été fait allusio ni aux ablutionsni aux conditions de la prière. du fait que cesdeux sujets sont traités en détail dans d'autres livresqu'on lit avant même d'aborder le présent chapitre.


auprès d'Allah, je me confie à Allah. Il n'est depuissance ni de force qu'avec l'aide d'Allah. Iln'est de puissance ni de force qu'avec I'aided'Altah. O mon Seigneur, je sollicite Ta protectionpour ne pas m'égarer du droit chemin, etpour ne pas être à l'origine de l'égarement dequi que ce soit, pour ne pas commettre d'erreur,ni être la cause de l'erreur de quelqu'un.pour ne pas commettre d'actes irréfléchisenvers qui que ce soit. ni subir d'injustice et êtrela victime d'actes fortuitsr.Et qu'on marche vers la prière en toute sérenité,conformément au hadith du prophète (P.et b. d'Allah sur lui): .Et si vous entendezI'appel a la prière, dirigez-vous vers I'office entoute sérénité. Si la prière est déja commencée,priez quand même derrière I'imam jusqu'al'achèvement et rattrapez-en par la suite la partieque vous avez manquée>; on marchera.àpetites enjambées en disant: .,O mon Seigneur,


je Te sollicite par ce que méritent(D Tesquëteurs et par ce que mérite ma marche vers lamosquée. Je ne suis sorti vers Toi ni par orgueilpar ingratitude, ni par hyporisie, ni pour larenommée. Je suis sorti cherchant prtectioncontre Ton mécontentement et espérant Tonconsentement et Ta satisfaction.Je Te supplie de me sauver de l'Enfer et d'absoudretous mes péchés, car nul ne peut pardonnerles péchés à part Toi,,. Qu'il dise aussi:(1) Cette formule a fait I'objet d'un hadith du prophète,qui a été contesté quant â son authenticité par'Taki-Eddine lbn Taymia', d'autres ont conclu à I'interventiondans cc Hadith de'Attia-El-Oufi'. Chiite etfaussaire et dont les Hadiths ne sont pas pris en considération.A supposer qu'il soit authentique, lessavants ont estimé que le droit des quêteurs estqu'ils soient exaucés et le droit de la marche est larécompense, tout celà avec la conviction bien sûrqu'Allah le Très-Haut a seul le monopole d'exaucerles prières et d'accorder la récompense aur( bonnesactions et que nul ne peut exiger d'Allah quoi que cesoit par I'intercession de qui que ce soit.


..O mon Seigneur, fasse qu'il y ait en mon coeurlumière, en ma langue lumière, en mon ouielumière, en ma vue lumière, et devant moilumière, derrière moi lumière, à ma droitelumière, â ma gauche lumière, au-dessus demoi lumière et en-dessous de moi lumière. Omon Seigneur, fais moi dont de lumière etaccrois la lumière en moi>>.Quand le fidèle entre dans la mosquée, il luiest préférable de s'avancer du pied droit en disant:..Au nom d'Allah, je cherche protectionauprès d'Allah le Tout Puissant, auprès de saFace généreuse, auprès de Son Autorité éternelle,contre Satan le maudit. O mon Seigneur,Bénis Mohamed. O mon Saigneur, Absous mespéchés et ouvre moi les Portes de Ta Clémence.En sortant de la mosquée, le tïdèle sortira dupied gauche en disant: ..O mon Seigneur'ouvre-moi Les portes de Ta grâce".Quand il entre dans la mosquée, le fidèle nedoit s'asseoir qu'après avoir prié en deuxt0


akâas, conformement aux paroles duprophète:


(P. et b. d'Allah sur lui), ni de quelqu'un parmises compagnons>>.Puis I'Imam aligne les rangs en insistant surl'utilité pour les fidèles de se serrer les uns contreles autres et d'avoir les pieds rapprochés lesuns des autres.Contbrmément à la tradition du Prophète, ilest conseillé'de compléter d'abord le premierrang, puis le second, puis le suivant et ainsi desuite. Comme il est bon que les fidèles soientserrés les uns à côté des autres, de sorte qu'il n'yait ni intervalle ni vide dans les rangs. Le côtédroit de chaque rang est préférable. comme ilest préférable que les plus vertueux, par leursagess et leur connaissance du Coran. prennentplace Ie plus près possible de I'Imam, conformémentau Hadith du Prophète (P. et b.d'Allah sur lui): ceux, parmi vous, qui"Quesont les plus doués de raison et de sagesse s'installentiuste derrière moi".t2


Les meilleures rangées pour les hommes sontles premières et les moins bonnes sont les dernières.Alors que pour les femmes, les derniersrangs sont les meilleurs et les moins bons sontles premiers.Puis on prononce debout (si possible): "AllâhouAkbar", formule dont la prononciationest indispensable. Le commencement de laprière par cette formule vise à amener le fidèleà se sentir en face et en présence du Tout Puissant,et qu'il lui est donc indispensable d'avoirà Son égard une attitude de respect et d'humilitéprofonde.La formule du 'Takbîr' sera prononcée defaçon impeccable. Ainsi si on allonge le son'A'dans le mot Allah ou dans le mot 'Akbar', oubien si on allonge la syllabe'ba'dans 'Akbar'tel (Akbâar), la prière n'est pas valable(1) Al-Akbâar serait alors le pluriel du mot "Kabroquisignifie tambour.l3


les autres; les paumes des mains, dirigées versla Mecque, seront amentées à la hauteur desépaules, tant qu'il n'y a pas d'empèchement àcela.L'élévation des mains est le signe dudécouvrement du voile symbolique existantentre le fidèle et son Seigneur, de même queI'allongement de I'index est le signe de I'Unicitéd'Allah. Puis il empoigne son poignet gaucheavec la paume de sa main droite, et place lesdeux mains à la hauteur du nombril, juste unpeu en-dessous, manifestant par là sa soumissionet son humilité entre les mains du Seigneur.Il est conseillé que le regard soit dirigé versI'emplacement de la prosternation, et ce, a toutmoment de la prière, excepté celui consacré au'Tachahoud'durant lequel, le fidèle regarderavers son index.Ensuite, il commence la prière à voix bassel5


en disant: 'Soubhânakal Lahoumma V/aBihamdik', ce qui signifie:'Gloire à Toi OAllah, Gloire digne de Ton rang!' et 'WaBihamdik', on estime que cela signifie que 'Jejoins pour Toi Glorification et Louanges', et'Tabâraka Ismouk' signifie la bénédiction estobtenue par I'invocation de Ton nom et'Taâlajaddouka' signifie'Ta Majesté est élevée' et'LaIlâha Ghaïrouk' signifie qu'il n'existe, digned'être adoré, sur terre et dans les cieux d'autreque Toi.Il est possible et accepté de commencer laprière toutes Bf,rles formules précédentesréunies . Le fidèle sollicite ensuite la protectiond'Allah, à voix basse, en disant:'Aoudhoubillahi minach-Chaïtanir-Rajim' qui signifie: Jesollicite la protection d'Allah contre le diablebanni. L'usage de toute autre formule connuepour solliciter la protection d'Allah contre lediable est permis(l) Le Cheïck'Taki-Eddine'a esrimé qu'ilest meilleurparfois de changer de formule.l6


Puis il prononce la formule 'Bismillahir-Rahmânir-Rahim' à voix basse: cette formulen'est ni un verset de la Fatiha, ni d'une autresourate, mais un verset du Coran cité et pronancéavant la Fatiha, et entre deux souratesconsécutives, excepté avant la sourate de'Barâa'(le repentir)ttl. . Il est de tradition d'écrirecette formule au début de tout ouvrage etlivre, comme ce fut le cas pour le prophèteSalomon (Salutations d'Allah sur lui) et commele faisait le prophète Mohammed (P. et b.d'Allah sur lui).Elle est aussi prononcée au moment de commencertoute action car elle est de nature àchasser et à éloigner le diable banni. Ahmad a(l)Il est blâmable de commencer cette sourate parcette formule. car on estime qu'avec 'Al-Anfâl'(Les Dépouilles), elle constirue une seule et mêmesourate. D'autres ont estimé que c'est à cause dufait qu'ell a débuté par des versets relatifs à la guerrecontre les mécréants.t7


dit:


nous adorons, et c'est Toi dont nous implorons Secours)indique I'ordre d'adorer Allah, et I'interdictiond'adorer autre que Lui, d'oeuvrer etd'agir en attendant la récompense d'Allah, touten ayant, en Lui, entière confiance. Cette souratemontre la voie de la vérité, ainsi que de ceuxqui I'ont empruntée, et qui sont dignes d'êtresuivis; elle comporte aussi un avertissementpour ceux qui suivront le mauvais chemin, celuide l'égarement.Il est préférable que le fidèle marque untemps d'arrêt après la lecture de chaque verset,procédant à la manière du Prophète (P. et b.d'Allah sur lui). La Fatiha est dans le Coran,lasourate la plus noble, comme les versets duTrône qui comportent onze consonnes doubléesen constituent les meilleurs versets.Il est déconseillé cependant de procéder àdes exès lors de la prononciation des lettresdoublées ou des lettres qu'il faut allonger.Quand la personne termine la récitation de lal9


Fatiha, elle devra prononcer la formule'Amine' et ce après avoir marqué un petitmoment de silence, afin de réaliser que ce motne fait pas partie du Coran. Ce mot signifie: (Omon Seigneur exauce mes sollicitations). le mot'Amine' est prononcé ouvertement par I'Imamet le prieur qui le suit, ensemble, dans uneprière à voix haute, et il est préférable queI'Imam se taise après cette formule, dans uneprière à voix haute, conformément au hadithdu prophète, cité par'Samourat'.Celui qui ignore la Fatiha devra I'apprendre,et s'il ne le fait pas, bien qu'il en soit capable, saprière ne sera pas valable. Celui qui ne la connaitmême pas en partie, et qui ne connait pasd'autre sourate, devra dire: "SobhânallahiwalHamdou Lillâhi, Walâ Ilâha Illa Allâh, WallâhouAkbar>.Ce qui signifie la glorification, la louange àAllah, I'Unicité et Ia supériorité à Allah, conformémentaux dires du Prophète: "Situ con-20


nais une partie du Coran, récite-la, sinon lourAllah, proclame Son Unicité et Sa Grandeur,puis prosterne-toi>. Hadith cité par 'AbouDaoud' et'Attirmidhi'.Puis il prononce la Basmalah ou Tasmiyahqui signifie (Au nom d'Allah Clément et Miséricordieux),à voix basse, ensuite il récite unesourate entière, ou un verset complet, avec depréférence un lo,np verset comme I'a mentionnéI'Imam Ahmed '. En dehors de la prière, lefidèle a le choix entre prononcer la formule'Bismillâhi-Rahmanir-Rahim'. à voix haute ouà voix basse.La sourate lors de la prière du Fajr (l'aube),sera choisie parmi les longues sourates de lapartie appelée 'Al-Moufassal', qui réunittoutes les sourates fréquemment séparées parla formule 'Bismil-lah', et dont la première est(l)Tel que les versets de'la dette'ou les versets.duTrône'. Si on récite des versets d'une Sourate, il estbon de prononcer la formule de la'Basmalah'.2l


la sourate 'Kâf , et ce d'après ces propos de'Aous': oJ'ai demandé aux compagnons duProphète Mohammed (P. et b. d'Allah sur lui),Comment sectionnez-vous le Coran? Ils direnten trois, cinq, sept, neuf, onze et treize et lapartie 'Al-Moufassal' constitue une partieseule. Il est indésirable de faire la prière du Fajren récitant des sourates courtes du 'Moufassal',sans raison valaple, tel que le voyage' lamaladie ou àutresA la prière du Maghrib, on récite des souratescourtes. Il est possible quelquefois d'enréciter des longues, comme l'a fait le Prophète(P. et b. d'Allah sur l\ù qui a récité la sourate'Al-Arâf'(Les limbes)Aux autres prières (Dhohr, Asr et lcha), onlit des souratlQ, de longueur moyenne, saufraison valable,'' sinon on lit des sourates plus(1)(2)(3)Tel que l'envie presente de sommeil. ou la peur.Répartie entre les deux Rakâas.Tel que maladie, voyage ou autres.22


courtes. La femme peut élever la voix(r) dans laprière à haute voix, lorsqu'elle est sûre de nepas être entendue par quelqu'étranger.Celui qui accomplit une prière surérogatoireau cours de la nuit, doit tenir compte des gensen sa présence. S'il se trouve près de quelqu'unauquel il nuirait par sa voix, qu'il baisse sa voix,et s'il y a quelqu'un à ses côtés désirant l'écouter,alors qu'il l'élève. Si on baisse la voix aulieu de l'élever ou inversément, on complèterala lecture sans interrompre sa prière.L'ordre des versets est obligatoire car établipar révélation, tandis que I'ordre des sourates aété établi par I'Ijtihad (Effort d'interprétation)de la majorité des savants. Ainsi, il est permisde lire telle sourate avant I'autre, indépendam-(l) Il est déconseillé à un fidèle priant derrière un Imamd'èlever la voix; un fidèle priant seul, ou se levantpour achever une prière après le salut final de sonImam, fera sa récitation avec une voix à peineélevée.23


Adhim'. Gloire à Allah le Suprême, conformémentau Hadith de 'Hodhaïfa', cité parI'Imam Muslim. Répéter cela trois fois auminimum et dix au maximum pour I'Imam. Ilen est de même pour la formule 'SobhânaRabiyal Âta'. Gtoire à Allah le Tout haut, à laprosternation, et ne réciter aucun verset duCoran, ni à l'inclination. ni à la prosternation.car le prophète (P. et b. d'Allah sur lui) I'ainterdit.Puis lever la tête et le bras comme la premièrefois. en disant 'Samiâ . Allâhou Limanil)Hamidahou' - Allah entend ceux qui lelouent - obligatoirement, pour I'Imam, commepour prieur seul - et 'Samiâ', signifie 'Il aaccepté.Et quand on est parfaitement debout, on dit:"RâbanâWalakal Hamd mil'assamâwâti wal(1) Puis le fidèle a le choix entre étendre ses mains lelong du corps, ou déposer la main droite sur la mainsauche.25


Ardhi, wa mil'a ma chiita min chaiin baâdou".O Seigneur, c'est à Toi que vont les louangesemplissant les Cieux et la terre, et tout autrechose que Tu afiféestt).On peut rajouter, si on le désire,: "Ahlathana'iwal majdi, ahkkou ma kâlal'abdou, wakoullouna laka abdou. La maniâ limâ aâtayta.wa la moritiya limâ manâta, wa la yanfa'oudhaljiddiminkal jaddou>'.Tu es digne des remerciementset de la gloire et de tout ce qu'implorele serviteur, et nous sommes tous Tes serviteurs.Nul n'est en mesure d'empêcher ce queTu veux bien donner. et nul ne peut donner ceque Tu ne veux donner, et toute puissancequ'elle soit est vaine et inutile. face à Ta Puis-SanCe)>.On peut dire égatement d'autres tormulesque celles citées, telles que 'Allahoumma rabbana-lakalHamd'. sans la lettre 'wa' avant( I ) Tel que le Trône ou autre dont Allah est Seul à connaitreI'immensité.26


'laka', comme mentionné dans le Hadith de'Abi-Saïd' et les autres. Si le fidèle rejointI'Imam au moment de I'inclination (roukoû),cette rakaâ comptera pour sa propre prière, ilprononce alors la formule 'allâhou akbar' et sebaisse pour le 'Soujoûd', la prosternation, sanslever les bras au niveau des oreilles, puis il poseses deux genoux, puis ses mains, puis son visagesur terre; son front, son nez et les paumes de sesdeux mains toucheront le sol, de même qu'ilsera sur la pointe des orteils, dont les bouts serontorientés vers la 'Kibla', La prosternationsur ces sept parties du corps est un acteobligatoire et il est préférable de contacterI'emplacement de la prière avec la paume desmains, les doigts étant serrés les uns contre lesautres, dans la direction de la Mecque et enayant les coudes élevés, par rapport au niveaudu sol. Il est indésirable de prier dans desendroits trop chauds ou trop froids, car cela estde nature à perturber I'humilité du fidèle.Selon la tradition du prophète, il est rquis27


pour le prieur prosterné, d'éloigner les bras deses flancs, son ventre de ses deux cuisses, sesdeux cuisses de ses deux jambes, et de poser sesmains près de ses épaules, d'avoir les genoux etles pieds légèrement écartés. Puis le prieur lèvela tête en prononçant la formule: 'AllâhouAkbâr', s'assoit sur sa jambe droite, de façon àavoir les orteils du pied droit inclinés vers le sol,avec les extrémités dirigées vers Ia'Kibla', et ceconformément au Hadith rapporté par Abi-Homaïd dans la description de I'office de laprière du Prophète (P. et b. d'Allah sur lui).Dans ce cas là, le fidèle étend ses mains sur sescuisses, avec les doigts serrés, en disant 'RabbiIghfirli> - O Seigneur, pardonne-moi - il peutrajouter d'autres formules, conformément auHadith rapporté par lbn-Abbas. ol-e Prophète(P. et b. d'Allah sur lui), disait entre les deuxprosternations, Rabbi Ighfirli, Vy'arhamni,Wahdini. Warzoukni. Wa-Âfini,, Hadith rapportépar Abou Daoud, qui signifie: Seigneur,pardonne-moi, Sois miséricordieux"Oenvers moi, guide-moi vers le bien, comble-moi28


de Ta générosité et accorde-moi Ta grâce>.Il fait une deuxième prosternation semblableà la première, et s'il le désire, il pourrainvoquer Allah, conformément aux dires duprophète (P. et b. d'Allah sur lui) ,Hadith rapporté par 'Muslim', qui rajouted'après'Abi-Houraïrat'que le Prophète (P. etb. d'Allah sur lui), disait pendant ses prosternations:"Allahoummaighfir li dhanbi koullahou,dikkahou wa jillahou, wa awalahou waâkhirahou, wa a'lânyatahou wa sirrahou>>, -


sauf si cela s'avère difficile, comme p,ç cas devieillesse, de maladie ou de faiblesse''. Puis ilaccomplit la seconde'Rakaâ' comme la lère,sans'Takbirat-al-Ihram' (première prononciationde la formule'Allâhou Akbar', accompagnéedu mouvement des mains, énoncé précédement)et sans'Istiftâh' (tbrmule prononcée audébut de I'office de prière, juste avant la récitationde la'Fatiha'), même s'il ne l'a pas fait à lapremière 'Rakaâ'. Puis il s'assied pour le'Tachahoud' bien détendu, Posant ses mainssur ses cuisses, en déposant la main gauche,avec les doigts serrés sur son genou, dans ladirection de la Mecque. Dans la main droite,I'auriculairet I'annulaire seront pliés, le poucesera déposé sur le majeur; Il prononce ainsi àvoix basse le 'Tachahoud', tout en allongeantI'index droit à chaque fois qu'il prononce lenom d'Allah, témoignage de son Unicité. Il enfera de même à chaque fois qu'il invoque sonSeigneur, conformément au Hadith rapporté(1) Dans ce cas, il s'appuiera sur le sol.30


par 'Ibn-Zoubeïr': Le Prophète (P. et b.d'Allah sur lui), faisait signe de son doigt, lorsdnune invocation, sans le bouger, Rapporté par'Abou-Daoud'.On y dit:


d'Allah sur lui), I'avait de son vivant utilisée.Et la première formule du 'Tachahoud' est celleprononcée allégé et sans ajoute. Cependant, sila prière ne comprend que deux rakaâs, il priesur le prophète (P. et b. d'Allah sur lui), en disant:


Et 'Aâlou Mohammadine' signifie leprpensde sa famil;s(r), €t le mot 'Attahiyaâtou'' ' signifietoutes les salutations sont pour Allah,Tout-Haut, qui en est digne et sont exclusivementà Lui, et'Açalaouâtou'signifie les invocations,et 'Attayibaâtou' signifie les bonnesactions, caf Allah, qu'Il soit loué, peut faireI'objet de salutations, mais ne peut être saluépar la formule'Assalâm', qui est en elle-mêmeune invocation.Il est permis d'invoquer la bénédiction pourquelqu'un d'autre que le Prophète, sans excès,sans que cela devienne une habitude, et sans(l)(2)Les gens de sa famille n'est qu'une des interprétationsdu sens de'Âl'. Dans le livre'Al-Iknâa'qui està I'origine de ce même livre, 'A-Louhou'englobetous ceux qui suivent sa religion. même s'ils ne sontpas parmi ses proches. ici le mot tient lieu d'invocation,tandis que pour I'interdiction dela'Zakat' auxgens de sa famille. sont concernés les 'Banou-Hachim', uniquement.Toutes les formules d'élogeset de respect.33


que cela soit destiné seulement à un nombredéterminé parmi les compagnons du Prophète.Il est de tradition de prier sur le Prophète, endehors de la prière, et, pafticulièrement àchaque fois que son nom est cité, ainsi que leVendredi et la veille du Vendredi.Ilest recommandé de dire:"AllâhoummaInnî A'oûdhou bika min'Adhâbi jahannama wa min 'adhabil kabr waA'oudhou bika min fitnatil mahia wal mamât,wa A'oudhou bikamin fitnatil Massih addajâI,,,qui signifie "OSeigneur, je sollicite Ta protection,contre le supplice de I'Enfer et contre lesupplice de la tombe, et je sollicite Ta protectioncontre la fascination de la vie et celle de lamort, et je sollicite Ta protection contre le MessieImposteur>>.Si le fidèle utilise d'autre formes d'invication,cela sera approuvé, conformément auxdires du Prophète: ,.Puis, qu'il choisisse parmi34


les invocations, celles qui lui plaisent le plusr',sans que cela soit difficile pour le prieur derriieI'Imam. Il est toléré d'invoquer pour une personnedéterminée comme I'avait dejà fait leProphète (P. et b. d'Allah sur lui) pour les gensmalheureux tyrannisés par les chefs de la Mecque.Puis on prononce la formule de fin deprière, assis, en commençant par la droite et endisant:


ment de saluer les anges gardiens et les fidèlesprésents. Lorsque la prière comprend plus dedeux rakâas, le fidèle se dresse sur la plante despieds, en prononsQrff te 'Takbïr', à la fin du premier'Tachahoud''' et il continue la prièrecomme précèdemment à voix basse, sans lired'autre sourate après la Fatiha.S'il lui arrive de réciter la Fatiha à voix haute,ou de réciter une autre sourate,,la prièredemeure valable. Ensuite il s'assoit(t' pour lesecond'Tachahoud', sur ses cuisses, ayant lajambe gauche en dessous, surmontée de la(1) Il est dit dans'Al-Iknaa': il ne lève pas les bras demême que dans 'Al-Inçaf, et d'après I'ImamAhmed 'il lève les deux bras; option suivie par'AlMajidd' et le Cheikh'Taki-Eddine'et I'auteur d'Al-Faik et 'lbn-Abdous'. L'élévation des bras est indiquéedans 'Al-Mobdi' et a été confirmée parAhmad dans un'Hadith'.(2) Cette position assise. ainsi que la prière sur leProphèt et Ie salut final sont parmi les piliers de laprière qui n'ont pas été indiqués autre Part I'auteur.Y prêter donc attention.36


jambe droite; les deux jambes depassantlegèrement par la droite et s'asseyant au sol surle derrière. Il récite alors en premier le'Tachahoud', puis la prière sur le Prophète (p.et b. d'Allah sui lui), puis I'invocation et enfinil salue.L'Imam se déplace légèrement à droite ou àgauche; il ne doit pas prolonger la positionassise, après la formulation du salut final, versla "kibla>.Celui qui prie derrière, ne doit pasachever sa prière avant lui conformément auxparoles du Prophète (P. et b. d'Allah sur lui):suis votre"JeImam. alors ne me devancez pas àl'inclination, ni à la prosternation, ni pour quitterI'office de prière".Lorsqu'il ya parmi les fidèles des femmes,elles doivent quitter la mosquée avant les hommes,pour que ceux-ci ne rattrapent pas cellesqui sont parties.Il est de la tradition de se rappeler d'Allah.de L'invoquer et de Lui demander pardon àI'issue de la prière en disant: "Astaghfiroul37


lâh>, je demande pardon à Allah trois fois. Puisdire: antas salâmou wa minkas"Allahoummasalâmou, tabârakta yâ dhal jalâli wal ikrâmi> cequi signifie:


Faire suivre par


ours contre le feu>r, sept (7) fois.Il est préférable d'invoquer Allah à voixbasse, de même pour toute invocation recommandée;Cela se fait avec politesse, humilité,présence d'esprit, avec envie et crainte, conformémentau hadith: ,.L'invocation par uncoeur distrait n'est pas exaucée>'. Il sollicite laprotection d'Allah, en I'invoquant par Sesnoms, Ses et par la proclamation delltributsSon UnicitéIl doit s'enquérir des moments favorables, oùil peut être exaucé, (à savoir le dernier tiers dela nuit; entre I'appelà la prière et le commencementde celle-ci; après chaque prièreobligatoire, et à la dernière heure du Vendredi).(1) Pendant I'invocation à Allah. ne Pas faire intercéderune créature comme les anges, les prophètesou les Saints, car ni le Prophète, ni ses compagnonsn'avaient agi de la sorte: cela relèverait donc de I'innovation,et toute innovation dans la religion nepeut être que nuisible.40


Il doit attendre patiemment que son invocationsoit exaucée et il ne devra pas se hâter deconclure qu'il n'a pas été entendu. Il n'est pasdéconseillé d'invoquer Allah seulement pôursoi, sauf lonque la formule de I'invocation setermine par "Amine", Par contre, il est déconseilléd'élever la voix(r). Comme is est déconseillépendant la prière, de regarder sur le côté,même légèrement, ou l'élever le regard vers [eciel, ou de face à une photo (ou une statue, ouface à une personne, ou au feu, même s'il s'agitd'une veilleuse); comme il est déconseilléd'étendre les bras, lors de la prosternation.On fera mieux de ne pas commencer laprière, si on a besoin à pisser ou d'aller à laselle, et si on est en présence de nourrituredésirée. On fera mieux de la retarder, quitte àmanquer la prière en groupe.ll est abhorré de toucher des caillous. de(1) Lors d'une invocation. que ce soit pendant ou endehors de la prière.4l


croiser les doigts, de s'appuyer sur les mainslors de la position assise, de se toucher la barbe,de se tresser les cheveux, de ramener le pan deson habit, et si le fidèle est pris de baillementpendant la prière, il essaiera de se retenirautant que possible, et s'il n'y parvient quandmêmepas, qu'il pose sa main sur la bouche.Il est blâmable de niveler du sable sansraison, cepp,ndant il doit empêcher qu'on passedevant lui , même s'il doit repousser, que cesoit un être humain ou autre, lors d'une prièreobligatoire ou même surérogatoire. Si le passantn'est pas dissuadé, il pourra le combattre,même s'il doit se déplacer légèrement.Il est interdit de passer dans l'intervalle(1) Tant qu'il prie en dehors de la Mecque: Car leProphète (P. et b. d'Allah sur lui) a prié à la lvlecquependant que les gens passaient devant lui et sansqu'il y ait de frontière.'Al-Mowaffak' a rattaché à la Mecque toute la partiedu'Haram'.42


séparant le prieur et sa frontière, même si cellecin'est pas matérialisée. Le fidèle à la possibilitécependant de tuer un serpent, un scorpion,un pou, d'arranger son habit ou son turban, deporter quelque chose et de la déposer, commeil lui est possible de faire signe de la main, duvisage, des yeux au besoin.Il n'est pas blâmable de saluer le fidèle enprière, ce dernier peut répondre au salut par lesigne.Le prieur derrière I'Imam peut lui parler àvoix haute, si ce dernier commet une erreurdans la récitation du Coran. Alors, le prieurhomme dit: "Sobhânallâh"; la t'emme frappedans ses mains. S'il est obligé de cracher ou dese moucher, alors qu'il est dans la mosquée. il lefait dans son mouchoir, ou, à défaut, dans seshabits; ailleurs, il peut le faire sur le cotégauche, et il est blâmable de cracher devant soiou sur le coté droit.Il est blâmable pour un prieur seul de prier43


sans se fixer de frontière, même s'il ne craint lepassage de personne. Cette frontière peut êtreun mur, ou quelque chose de pointu, tel unelance ou autre chose. Il est de tradition de s'enrapprocher, conformément aux dires duProphète: "Lorsque I'un de vous prie, qu'il seconstitue une frontière et qu'il s'en rapproche".Il doit cependant se tourner un peudans la direction de cette limite, comme I'avaitfait le Prophète (P. et b. d'Allah sur lui).S'il ne peut pas matérialiser cette limite, iltracera un trait. Si quelqu'un passe au-delà,cela n'est pas blâmable. Par contre. si la trontièren'existe pas, ou s'il passe dans I'intervalle,une t-emme, un,ç,hien ou un âne, sa prière nesera pas valable' .(l) Le fait que la prière soit invalide. s'ilya passage deI'un des trois cités ci-dessus, est confirmé par unHadith connu, bien qu'en fait, il n'ya invalidationque lors du passage d'un chien tout à fait noir.unlquement.44


Le fidèle peut lire le Coran du livre, etinvoquer pendant la récitation du verset trait-ant de la miséricorde, et solliciter la protectiond'Allah à la lecture d'un verset traitant du châtiment.La position debout dans la prière est unpilier obligatoire, conformément aux parolesd'Allah: "Wa koûmou lillahi Kânitin""Tenez-vous, dévoués, devant Allah", sauf sile prieur est handicapé, nu, ou a peur, ou derrièreI'Imam désigné, n'ayant pas la possibilitéde se tenir debout(r).Si on rejoint I'Imam en prière au moment deI'inclination, on doit se tenir debout juste pour'Allahou Akbar' du commencement de laprière.La'Takbirat Al-ihram' est un piliertout comme la récitation de la 'Fatiha', aussi( I ) A la condition que cela soit provisoire et qu'il y aitespoir de guérison pour I'Imam.45


ien pour I'Imam que pour le prieur ,",rilt), ilen est de même pour I'inclination, conformémentaux paroles d'Allah: "O, Vous lescroyants, inclinez-vous et prosternetz-vous! ".Abou-Hourayrata - qu'Allah soit satisfait delui - a rapporté qu'un homme est entré dans lamosquée, a fait la prière, puis s'est dirigé vers leProphète (P. et b. d'Allah sur lui) et I'a salué.Le Prophète lui a dit: "Repars et prie, car tun'as pas pdé", alors I'homme a refait sa prièreà trois reprises, puis a dit: "Par celui qui t'aenvoyé, Prophète avec Ia vérité, je ne sais pasfaire mieux, alors apprends-moi!".. Le Prophète(P. et b. d'Allah sur lui) lui a dit: "Quandtu telèves pour prier, prononce le formule 'AllâhouAkbar', puis récite ce que tu peux du Coran,puis incline-toi jusqu'à ce que tu sois sécurisépuis redresse-toi jusqu'à ce que tu sois parfaite-(l) Il est dit dans 'Al-lknaa': Le prieur derrière unImam est tenu de réciter Al-Fatiha conformémentau Hadith. Pas de prière pour celui qui n'a pas recité'Al-Fatiha'.46


ment debout, puis prosterne-toi jusqu'à ce quetu sois sécurisé, puis assieds-toi jusqu'à ce quetu sois sécurisé aussi, ensuite agis de mêmedans toutes tes prières". Hadith rapporté par(Al-jamp3): Le groupe des savants desHadiths' '. Ceci prouve que tout ce qui y estdésigné demeure obligatoire. Sinon la prière decet arabe nomade et ignorant aurait été valable.La tranquillité alors de I'accomplissement deces actes est essentielle, à cause de ce qui vientd'être cité, précédement. Un jour,'Houdhaïfa'a vu un homme qui ne conplétait ni son inclination.ni sa prosternation, il lui a dit: "Tu n'aspas prié, et si tu meurs, tu mourras sans êtreporteur de la religion de Mohammed (P. et b.d'Allah sur lui).(1) Le groupe des savants est constitué. d'après'Al-Majjidd' dans'Al-Mountaka'par les six Imams. erd'après I'auteur de 'Boulough Al-Mourad', I'ImamAhmad en est le septième.47


Le dernier 'Tachahoud' est obligatoire,comme I'a rapporté'Ibn Massaoud':'Nous dis.ions avant de connaitre I'obligation du'Tachahoud':"Assalâmou'Alallâhi,Assalâmou'Ala Jibril wa Mikail' - soit: "Que laPaix soit sur Allah. Que la paix soit sur Gabrielet Mickaïel. Alors le Prophète (P. et b. d'Allahsur lui) a dit: "Ne dites plus comme cela, maisdites: Attahi-Yâtou lillah etc...) - rapporté par'Annasa'f'et de source digne de confiance.Les obligations qui peuvent être omises parsuite d'oubli ou de distraction, et qui pourraientêtre toléréesont au nombre de huit (8):-


Hamidahou> - par I'Imam ou par le prieurseul. -'Amine'.49


La récitation de la sourate, après la fatihadans les deux premières rakaâs et à la prièredu Fajr, du Vendredi et celle de I'Aid, ettoute sorte de prière surérogatoire.les récitations à voix haute et à voix basse.La prononciation de la formule


droite, le fait de les placer sous son nombril,le(fiegard fixant I'endroit de la prosternation', l'écartement des pieds en se levant,et le fait de laisser un certain intervalle,la psalmodie en récitant le Coran, I'allègementpour I'Imam et que la première souraterécitée soit plus longue que la seconde, I'empoignementdes deux genoux par les mains,avec les doigts écartés pendant la génuflexion(inclination), le fait de se tenir le troncbien droit et la tête dans le prolongement decelui-ci, le retrait des coudes vers I'extérieur,par rapport aux flancs, I'action de poser lesgenoux à terre, avant les mains à la prosternation,et de lever les mains avant les genouxau moment de se dresser debout, de biencontacter le sol par le front et le nez,(l) Il est dit dans 'Al-Moubdi': pendant le'Tachahoud',le fidèle regardera, au moment defaire le signe de I'unicité, vers son index, tel quec'est rapporté par'Ibn-Azzoubeir'. Si on se trouveface à la'Kaa'ba', on regardera dans sa direction. EtAllah est plus savant.5l


I'eloignement des bras (légèrement) desflancs, de même pour l'éloignement du ventrevis-à-vis des cuisses, et celui des cuissesvis-à-vis des jambes, d'avoir les pieds en positionélevée, en laissant I'intérieur des orteilsvers le sol, bien écartés, de poser ses mainsau niveau des épaules, avec les doigts serréset allongés lors de la prosternation,d'orienter les doigts des mains vers la Kibla,de bien toucher le sol avec les mains et lefront, de se lever en vue de la Rakaâ, sur ledevant du pied, en s'appuyant les mains surles cuisses, d'être en position assise avec lespieds en-dessous entre deux prosternations,et au moment du ler Tachahoud, et de s'asseoirsur les cuisses au second (Tachahoud),et de poser les mains sur les cuisses, bienétendues, les doigts serrés toujours face à laKibla entre les deux prosternations et auTachahoud, et le fait de plier l'annulaire etI'auriculaire de la main droite: s'entourantI'index et le majeur, en faisant avec l'index lesigne de I'Unicité d'Allah. Et de se tourner52


la tête vers la droite et vers la gauche aumoment du salut final; et I'accentuation dece mouvement de rotation vers la gauche parrapport â celui de droite.Quant à la prosternation de I'oubli et de ladistraction. Ahmed a dit: Il faut retenir à cepropos, du Prophète (P. et b. d'Allah sur lui)cinq éléments:,rll a salué après deux rakâas avant la fin de laprière, puis il s'est prosterné; et il a salué aprèstrois rakâas dans une prière à 4 rakâas, puis ils'est prosterné; comme il s'est prosterné àI'ajouté et à la diminution et de même lorsqu'ils'est redressé après deux rakâas, sans avoir prononcéIe premier'Tachahoud'r>.Al-Khatabi a dit: Les hadiths les plus valablesà ce propos sont au nombre de cinq:- Les deux hadiths d'tbn Massaoud, celuid'Abi Saïd, d'Abi Hourayra et celui d'IbnBouhaïna.53


La prosternation de la distraction s'imposeen cas d'ajouté, de diminution, de doute, dansI'obligatoire comme dans le surérogatoire, àmoins d'en faire trop, et que cela ne devienneune manie; dans ce cas, il vaudra mieuxl'éliminer. Il en est de même pour les ablutions,les bains, et pour se débarrasser de la souillure.Lorsqu'on effectue exprès un ajout (surnombre),du même genre que les actes de laprière, tel le relèvement, I'inclination, ou laprosternation ou Ia position assise, la prièren'est pas valable; mais si un telacte est effectuépar oubli ou par distraction, on doit se prosternerdeux fois. et ce conformément au hadithdu Prophète (P. et b. d'Allah sur lui):"Siquelqu'un ajoute ou diminue quelqueélément â sa prière, il doit se prosterner à deuxreprises,,. Rapporté par Muslim. Quand il serend compte de sa distraction, il continue saprière, selon son ordre normal de déroulementsans 'Takbir'; s'il lui arrive d'effectuer une54


akaâ de trop, il doit interrompre immédiatement,puis poursuivre sa prière, car la partiedéjà effectuée demeure valable, et il ne répètepas le'Tachahoud's'il I'a déja prononcé et puisil se prosterne et salue.Celui qui a été prê,édé dans une prière, nedoit pas compter pour sa propre prière la rakaâexécutée en trop par son Imam, et ne doit pass'associer à la prière, celui qui se rend compteque la rakaâ est de trop.Au cas où I'Imam ou le prieur se fait aviserpar deux personnes de son eventuelle erreur, ildoit se reprendre, mais lorsqu'une seule personneattire son attention, il se reprendrauniquement s'il réalise vraiment son oubli. Carle Prophète (P. et b. d'Allah sur lui) ne s'est pasrepris suite à I'intervention de Dhil-Yaddain".La prière demeure valide, si quelqu'un effectueun mouvement simple, comme lorsque leProphète (P. et b. d'Allah sur lui), a ouvert laporte à 'Aïcha', et a porté 'Omama' et I'a posée55


par terre, alors qu'il Priait.Si le fidèle effectue à un moment inopportun,quelque acte de I'office, tel la récitation deCoran au moment de la position assise, et le"Tachahoud" debout, cela n'invalide pas saprière. On devra cependant se prosterner àcause de sa distraction. Car le Prophète (P. etb. d'Allah sur lui) a dit: "SiI'un de vous oublie.qu'il se prosterne à deux reprisesn'Si on prononce le Salut final avant d'acheverla prière, consciemment, sa prière estinvalidée, mais si cela arrive par distraction. ets'il s'en rend compte assez tôt, il Pourra la compléter,même s'il est sorti de la mosquée. ou s'ila parlé un peu en vue de se corriger.S'il lui arrive de parler par distraction, ou enétant pris de sommeil, ou de prononcer inconsciemmetpendant sa récitation, un mot autreque le Coran, sa prière n'est pas invalidée. Maissi on rit forl, la prière n'est pas valable de I'avis56


de tous, mais non pas lorsqu'il s'agit d'un simplesourire.Lorsqu'on oublie un pilier (élément essentiel),à part la 'Tahrima', formule de commencementde la prière - et qu'on s'en rappellepar Ia suite, lors de la récitation de la rakaâsuivante, la rakaâ incomplète devient non valableet sera remplacée par celle qui la suivra,sans pour cela refaire I'Istiftâh (formule decommencement de I'office) - rapporté parAhmed.Si le fidèle se rend compte de son oubli avantde commencer la récitation du Coran, il doitrepartir à compter de l'élément oublié erenchaîner la suite, mais s'il a oublié le premier'Tachahoud'et s'est levé, il doit s'asseoir ànouveau, et prononcer son


Le prieur derrière I'Imam doit suivre ce dernier,et il n'est pas tenu de prononcer le'Tachahoud', mais doit cependant se prosternerà cause de la distraction.Si on doute du nombre de rakaâtes, on continuela prière en prenant en considération cedont on est sfir. Le prieur derrière I'Imam,suivra ce dernier en cas de doute. S'il n'arrivepas à savoir si I'Imam a déjà releé la tête, enI'ayant rejoint au moment de I'inclination, larakaâ en question ne comptera pas pour saprière, dans ce cas, il enchaîne sa prière jusqu'àachèvement par le salut final prononcé parI'Imam, aprés quoi il rattrape ce qu'il aura manquéà sa propre prière et il se prosterne pourson doute.Derrière I'Imam, le fidèle n'a pas de prosternationà faire à titre d'oubli, à moins queI'Imam n'ait oublié quetqu'élément, alors il seprosterne avec lui, même s'il n'a pas encore terminéson "Tachahoud",puis il le terminera par58


la suite après les deux prosternations requises.Ces prosternations sont dûes pour celui qui aété précédé et qui a prononcé le salut final, pardistraction, avec son Imam; de même qu'il seprosternera avec son Imam pour la distractionde ce dernier et pour les oublies éventuels quipourraient lui arriver, seul, pourle restant de laprière.Le moment indiqué pour ces prosternationsest juste avant le salut final, sauf s'il s'agit d'unediminution d'une rakaâ ou plus, dans ce cas, ilcomplètera sa prière et se prosternera pour ladistraction, conformément au Hadith rapportépar et . De même, s'ilenchaine sa prière avec une quasi certitude,alors il fera mieux de se prosterner après lesalut final, conformément au Hadith rapportépar'Ali' et'Ibn-Massaoud'.S'il oublie de se prosterner avant le salut finalou après, il devra I'accomplir, tant au'il s'agitd'un intervalle court.59


on doit agiret prononcer, au cours des prosternationsde I'oubli ou de la distraction et en serelevant, de la même manière qu'au cours de laprosternation de la prière.CHAPITRE DES <strong>PRIERE</strong>SSUREROGATOIRESAboul Abbâs a dit: le Volontariat complèterale jour de la rSurrection, les prièresobligatoires qui n'oll,t pas été parfaitementexécutées sur terre'., conformément â unHadith du Prophètet2l. Il en est de même pour(l)(2)Pour cela. il ne faut pas que le fidèle délaisse lesactes surérogatoires, car ils sont de nature àparachever les actes obligatoires, tels la prière, lejeune ou autres. Celui qui les néglige peut tomberdans I'erreur du fait qu'il ne se conforme pas à la'Sounna', et plus d'un savant a estimé que celui quine pratique pas le 'witr' pendant une longue durée,est un imposteur.Cité par Ahmad dans le 'Mousnad'.ffi


la Zakât et les autres pratiques, cependantI'acte volontaire le plus rétribué demeure leJihâd (la lutte dans le sentier d'Allah), puis lesexigences de cette lutte, telles que son financement,puis le fait de puisser dans les sciences, etleur transmission à autrui par le biais de I'enseignement.Abou-Dardâ a dit: le savant etl'étudiant dans la recompense sont egaux, lesautres ne sont que d'inutiles ignorants.Et selon Ahmed: La quête de la connaissanceest la meilleure des actions, tant que lemobile est bien intentionné. Il dit aussi: l'étudependant une partie de la nuit vaut mieux pourmoi, que I'adoration d'Allah toute une nuit; etégalement dans le même contexte: L'hommedoit chercher dans le savoir, ce qui est de natureà enrichir et renforcer sa religion. On luidemanda de citer un exemple, et il répondit:


ment au Hadith: .,Soyez dans le droit chemin,les bienfaits d'Allah sont innombrables et sachezque la meilleure de vos actions est laprièren, ensuite ce dont I'utilité se transmet àautrui, tel la visite d'un malade, ou le servicerendu à un musulman, la réconciliation entreles gens, comme I'indique le Hadith duProphète (P. et b. d'Allah sur lui)


Anas rapporte ce Hadith de source sûre."Celuiqui part en quête du savoir est en luttedans le sentier d'Allah jusquà ce qu'ilrevienne". At-Tirmidhy a dit: Hadith étrangementbon. El-Cheïkh a dit:


épondit:


Allah>. Le volonta$,at le plus urgent est laprière du 'Koussoûf ' ' (éclipse du soleil) puis laprière du 'Witr', puis la prière surérogatoire duFajr, puis celle accomplie au'Maghrib'et enfinle reste des prières rituelles.Le moment de la prière du 'Witr' est aprèscelle du Ichâ et jusqu'à I'apparition de I'aube, lemieux est à la fin de la nuit si on est sûr de sereveiller pour le prier, sinon on prie (le witr)avant de dormir; le minimum de rakaâs pour le'Witr'est une (1) et le maximum onze (11).ll est préférable de saluer après les deu.qrakaâs précédentes puis de prier le 'Vy'itr' enune rakaâ, et sion agit autrement, ce serâ bon,(l) Il est dit dans 'Al-Iknâ':"Qui esr I'origine du présentlivre: lc volontariat le plus urgent est la prièredu 'Koussour', puis de 'l'Istiskâ', puis du "Iararvih',puis du 'Witr'll y a les rnêmes indications dans.Az-Zad' er.les autres livres. ll est donc possible que cetajout concernant'Al-Istiska'et 'Attarawih' ait étéretiré des livres et copies imprimés.65


s'il s'avère conforme à la tradition du Prophète,(P. et b. d'Allah sur lui); Le minimum de la perfectionpour le Witr est de trois avec deux salutsde préférence, et il est permis de saluer en uneseule fois comme il est possible de I'accomplir àla prière du'Maghrib'.On compte dix sunnas rituelles à accomplirchez soi de préference, a savoir: Deux rakaâsavant I'office du 'Dhohr', deux rakaâs après,deux arkaâs après le Maghrib, deux rakaâsaprès le 'Icha' et les deux rakaâs du Fajr avantcelles du matin.On allège les deux rakaâs du Fajr et on yrécite les deux sourates de I'Unicité (les mécréantspuis la pureté), ou à la première on récitele verset 136 de la sourate'La vache': "Dites,nous croyons en Dieu et en ce qu'on nous a faitdescendre, etc..> et à la seconde"Dis, O gensdu livre, venez-en à un dire qui soit communentre nous et vous: que nous n'adoronsqu'Allah, sans rien lui associer...".


Il est possible de les acômplir sur une mon_ture. Il n'y a pa de prière qui relève de la Sunnaavant la prière du Vendredi, mais après I'officeon peut faire deux rakaâs ou quatre. La prièresurérogatoire peut remplacer la prière de salu_tation de la mosquée. Il est de tradition de mar_quer une séparation, par geste ou parole entrela prière obligatoire et la prière surérogatoire,comme I'exprime le Hadith de Mouawiya; celuiqui manque une des prières rituelles, il lui estpréférable de la rattraper. Comme il est préfér_able d'accomplir la prière surérogatoire dansI'intervalle qui sépare I'appel à Ia prière etI'Iquâmah (commencement effectif de I'office).'Le Tarawih'esr une traclition institué parle Prophète (P. et b. d'Allah sur lui) et sonaccomplissement en assemblée est plusméritoire et I'Imam a voix haute suivant par làI'exemple de toutes les générations qui l,ontprécédé, et il saluera après chaque couple derakaâs.Conformémenr au Hadith 'la prière pendant


la nuit se fait deux à deux', et le moment indiquéest après celle du [cha, et il est de traditionde la terminer avant le 'Vy'itr' et:jusqu'à I'aube,quitte à prier le'Witr' après, conformément auHadith du Prophète (P. et b. d'Allah sur lui):.,Que votre dernière prière la nuit, soit celle duWitr".Celui qui desire faire la prière nocturne derrièreun Imam et I'achever par le Witr se relèveaprès que I'Imam ait salué, pour accomplir unerakaâ, comme I'a dit le Prophète (P. et b'ct'Allah sur lui): qui prie de nuit derrière"CeluiI'Imam jusqu'à la fin, aura le mérite de touteune nuit de prière", Hadith rapporté par At-Tirnridh!'. Il est louable d'apprendre le coran,de l'avis de tous les Ulemas (savants), cela estpius rnéritoire que toute les autres formes derappel d'Allah et il est obligatoire d'en savoir cequi servira pour l'office de la prière( t ) ûénérllement, il s'agit du Coran et de la 'Fatiha' ouSinon'Al-Fatiha' et une sourate.68


Le tuteur devra commencer I'apprentissagedu Coran à l'enfant avant toute autre connais_sance, sauf en cas de difficulté. Il est de tradi_tion d'en terminer la récitation chaquesemaine, et parfois en un temps plus court. Ilest proscrit d'alourner sa lecture si I'on craintl'oubli.On doit prononcer Ia formule du 'Ta'aoudh.(A6udhôu billahi minach-chaitânir_rajîm)avant toute lecture (ou récitation) du Coran, ondoit veiller à la pureté et à rejeter tout ce qui luiest contraire.L'achèvement de la lecture se i'i:ra iru débutdu soir, en hivcr. et :lu dÉ.,hut tiu "jour, en été.'Taihatou iha ;l,lurr,.:itrii,' i, ;iil,:,.J'ai vécu avecles gens cje bonne fci de cette comrnunauté quimanifestaient leur préférence à cela en disa.nt:s'il terrnine la lecture du Coran en début dujour, Ies anges prient pour lui.jusqu'au soir, ets'il termine en début rJe la nuit, les anges prientpour lui jusqr"r'au rnatin,,, rapporté par Ad_69


Dârimy d'après 'Saâd Ibn Abi Ouaquâs', debonne source.On doit embellir sa voix en lisant le coran,avec psalmodie, et lire avec tristesse et compréhension,et au verset de 'Ar-Rahma' (Miséricorde),demander le pardon d'Allah et prononcer'A'oudhoubillahi' au verset du suppliceet du châtiment. Si on est parmi des fidèles quiprient ou en présence de gens endormis, ou lisantle Coran à haute voix, on n'élève pas la voixpour ne pas les gêner.Il est possible de lire dans toute position (debout,assis, couché, à bord de quelque monture,ou bien en marchant) et il n'est pas blâmabled'en lire dans la rue, ou en cas qu'on n'apas fait ses ablutions; par contre il est blâmablede le faire dans les endroits impurs. Il est préférablede se regrouper pour écouter le lecteurdu Coran, et on ne doit pas parler cependant dechoses futiles. Ahmad n'aime pas la lecturerapide et la lecture chantée, et il n'est pas inter-70


dit de se répéter, mais celui qui interprète leCoran à sa façon et à son seul avis, sans être enconnaissance de cause, sa place au feu lui serarésenrrée, et il sera en faute même s'il a raison.Il n'est pas permis à celui qui est en état d'impuretécultuelle de toucher le livre du Coranmais il peut le manipuler dans un filet propre ouun sac parmi d'autre choses qui soient pures, ouavec sa manche et il peut le feuilleter à l.aided'un crayon (ou même un bout de bois), mais ilpeut toucher Ie 'Tat'sir' (Coran expliqué), oud'autres ouvrages contenant des versets duCoran, il lui est permis d'écrire des versets duCoran sans toucher le livre Saint, et il peutrecevoir un salaire pour sa copie.On peut également I'envelopper de soie. Iln'est pas permis de tourner le dos au livre Saintou d'allonger la jambe en sa direction, ou defaire quelque acte de nature à lui manquer derespect. Il est abhorré de I'embellir à l'aide d'orou d'argent et d'écrire le signe des .dixièmes',7l


les noms des sourates et le numéro des versetset autres fignolages inexistants à l'époque descomPagnons du Prophète.Il est interdit d'écrire des versets du Coran ouautre chose comportant un raPpel d'Allah sur(et avec) un objet impur, et si cela arrive, il estrecommandé de le laver. Quand le livre saintest usé complètement ou qu'il deviènne illisible,il faut I'enterrer, car Othmân (Qu'Allahsoit satisfait de lui) a enterré les copies usées dulivre saint entre le tombeau du Prophète et sachaire.Les prière surérogatoires peuvent êtreaccomplies à tout moment sauf pendant lesmoments d'interdiction. Elles sont instammentrequises pendant la nuit et plus méritoires quedans la journée. Elles sont encore plusméritoires après le sommeil, car la prière nocturnene se fait qu'après le sommeil'Quand le fidèle s'éveille, il se rappelled'Allah le Tout-F{aut, et récite quelques invo-72


cations telles que: .


ahmataka, allâhoumma zidni 'ilman, wa latouzigh kalbi baâda idh hadaytani, wa hablimin ladounka rahmah. innaka antal wahâb. Alhamdoulilâhi alladhî radda alaya roûhi, waâafâni fi jassadi, wa adhina li bidhikrihi".


la Vérité, Ta rencontre est Vérité, Le Paradisest Vérité, I'Enfer est Vérité, les prophètessont Vérité. I'Heure est Vérité.O Seigneur, je me soumets à Toi, je crois enToi, je me confie à Toi, je me repens auprès deToi. Je lutte avec Ton apui et je me soumets àTon Jugement. Pardonne-moi tout ce que j'aiavancé, et ce que j'ai retardé, et ce que je gardesecret et ce que je déclare ouvertement, et toutce dont Tu es plus Savant. Tu es celui qui faitavancer et celui qui retarde.Il n'y a d'autre divinitéque Toi, il n'ya de Puissa;ece que parToi".Il peut dire aussi:rabba Jibril"Allahoummawa Mikayil wa lsrâfilfâtirasamâwâti wal ardh,aâlimal ghaybi wach chahâdati. antatahkoumou bayna ibadika fimâ kânou fihiyakùtalifouna. Ihdini Limakhtoulifa fihi minal hakkibiidhnika, innaka tahdi man tachâou ilâ sirâtinmoustaquïm>. Seigneur, Dieu de Jibril. deMikaîI, de Isrâfil, Créateur des Cieux et de laterre, Connaisseur de l'invisible tout comme du76


visible. Tu rends justice parmi Tes esclavesdans tous leurs différends, guide moi vers laVérité avec Ta permission, car Tu guides qui Tuveux au droit chemin.Il est préférable, selon la Sunna, de commencerson 'Tahajjoud' prière nocturne avecdeux rakaâs légères, et qu'il s'habitue à uneforme de volontariat à laquelle il persévère, etqu'il rembourse au cas où il arrive de manquer.Il est Préférable de dire au matin et au soir cequi précède, et au moment de se coucher, de selever, d'entrer à la maison et d'en sortir. ainsique pour toute autre action. La prièresurérogatoir est plus méritoire à la maison, etaussi de sa discrétion, si cela relève du solitaire,et dont I'assemblée n'est pas requise.Il est préférable de faire les prièressurérogatoires en groupe, à condition de ne pasen faire une coutume. IIest prétérable de solliciterbeaucoup de fois le pardon de Dieu à I'an-77


ore (à I'aube). Celui qui manque son Tahajjoud(sa prière nocturne), le rembourseravantIa prière du Dhohr (midi). Le volontariat n'estpas valable si on accomplit la prière en positioncouchée.Il est de tradition d'accomplir une prière auDhoha (la matinée), à partir de la fin dumoment d'interdiction, jusqu'à peu avant Ia mijournée.Elle est plus méritoire, si accomplie aumoment ou la chaleur du jour augmente, ellecomprend deux rakkaâs et tout ajout est bienapprouvé.Il est de tradition de faire la prière "Istikhara"(consultation d'Allah) Lorsqu'on projettede faire quelque chose, on fait deux rakaâsà part la prière obligatoire, puis on dit: "Allahoummainni astakhirouka bi'ilmika waastakdirouka bikoudratika wa as alouka minfadhlika adhîm,, fa innaka takdirou wa laakdirou. wa taâlamou wa la a'alamou wa antaallâmou ghouyoub. A llahoumma in kounta78


taalamou anna hadhal amra khayroun li fi diniwa dounyaya wa maâchi wa 'akibati amri('ajilihi wa â jilihi) fakdourhou li wa yassirhou lithoumma barik li fihi, wa in kounta taalamouanna hadhal amra Charroun li fi dini wadounyaya trya maâchi wa aâkibati amrifasriftrou anni wasrifni anhou wakdir lialkhayra haythou kâna thoumma raddhinibihi>.O Seigneur, je sollicite Ta bienfaisance parTa Sagesse, je sollicite Ta Prévoyance par TaPuissance, je sollicite Ta très Grande Générosité.Tu peux tout et je suis sans puissance, Tusais tout et je ne sais pas et Tu es connaisseur deI'Invisible. O Seigneur, di ce projet (et il I'indique)est bénéfique pour ma foi et ma vie, laconséquence de mom entreprise et ma subsistance(immédiate et ultérieure) alors décrète-lepour moi, facilite-le pour moi, puis fais en sortequ'il me soit béni et si ce projet est maiéfiquepour ma foi, ma vie, ma subsistancet pour laconséquence de mon entreprise, alors éioigne-79


le de moi, et éloigne-moi de lui et décrète-moile bien là où il existe, et fais en softe que j'ensois convaincu". Puis il fait confiance à Dieu, etil ne doit pas, au moment de I'Istikhara, avoirpris de décision au préalable.Il est recommandé par la Sunna de faire laSalutation de la Mosqué (prière) et la Sunnades ablutions, la prière de I'entre deux Ichas(entre le crépusculet la nuit); la prosternationde la récitation est une sunna absolue, et ellen'est pas obligatoire, conformément au ditd'Omar: qui se prosterne, il a agi en"Celuibien, et celui qui ne se prosterne pas est sanspéché>, rapporté dans'El mouatta'.Celui qui écoute la récitation du Coran, seprosterne (selon la Sunna) et celui qui se trouvesur une monture doit en faire le signe de seprosterner dans la direction où il se trouve,quant à celui qui est entrain de marcher, il seprosterne à terre en direction de la 'Kibla'.80


Les compagnons du Prophète rapportent quecelui qui écoute le Coran en marchant n'est pasastreint à cette prosternation.'Ibn-Massaoud'a dit à un lecteur, alors adolescent:


mence à s'incliner.Après la prière du .,'Asr>' jusqu'à I'approchedu coucher du soleil.Après cela jusqu'au coucehr du soleil.Il est permis de rembourser les prièresobligatoires dans les moments d'interdiction, etd'accomplir les différents voeux (prière promises)et les deux rakaâs du 'Taouâf, et derefaire sa prière en assemblée lorsqu'elle estétablie alors qu'il se trouve à la mosquée.L'office funéraire se fait dans les deux tempslongs.82


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MTSERICOR,DIEUXCHAPITRECONCERNANT <strong>LA</strong> <strong>PRIERE</strong> EN GROUPEOn doit être à deux au minimum, sauf pour laprière du vendredi et celle de I'Aid. Elle estobligatoire à titre individuel, que I'on soit résidentou en voyage, même en situation de peur,conformément à la paroie d'Allah le Tout-Haut:


s'attarde, cela est alors toléré, à I'exemple de cequ'avait fait Abou-Bakr et AbdourrahmanIbnou Aouf auparavant.Dès que I'on appelle à l'accomplissement deI'office, il n'est plus permis de commencer uneoeuvre surérogatoire; mais si on I'a déjà commencéeil faudra la terminer rapidement.Celui qui arrive à faire une génuflexion avecI'Imam. aura bénéficié de la rétribution de laprière en groupe. Pour celà, il faut rattraper aumoins une génuflexion avec I'Imam. Ainsi'Takbirat Al-Ihram' (Proclamaiton de la grandeurd'Allah au début de chaque office)remplacera celle qu'on prononce au momentde la génuflexion, à I'exemple de Zayd IbnouThâbet et Ibnou Omar, approuvés en celà partous les compagnons du Prophète sans exception.Il est préférable cependant de formuler lesdeux 'Takbir' pour ne pas contredire ceux qui84


en font une obligation. Si I'on n'arrive pas àI'office au moment de la génuflexion, on n'aurapas bénéficié de la rétribution de la 'rakaâ',mais on devra poursuivre la prière avec I'Imam,tel que I'affirme la tradition.Celui qui a été précédé dans sa prière nedevra se lever pour I'achever que lorsqueI'Imam aura prononcé le second salut. S'ilarrive pendant que I'Imam est prosterné (pourune prosternation réparatoire d'une erreur)après le salut final, il n'entrera pas en prièreavec lui.Et si la personne a raté I'office en groupe, illui est préférable que quelqu'un prie avec elle,conformément à la parole du Prophète (P. et B.d'Allah sur lui) qui a dit: veut "Quiconquefaireoeuvre charitable alors qu'il prie avec celui-ci>.Celui qui suit I'Imam n'est pas tenu de réciter(le Coran), conformément à la parole d'Allahle Tout-Haut: [Et quand on récite le Coranprétez-lui I'oreille attentivement et observez le85


silence, afin que vous obteniezla miséricorde(d'Allah)J.(Sourateles limbes, v.204).Ahmad a dit:


en connaissance de cause, la prière sera vaine.Si le fidèle s'attarde d'un pilier par rapport àI'Imam, sans excuse, il sera considéré fautifcomme s'il I'avait devancé; cependant s'il a uneexcuse (tel le sommeil, la distraction ou la hâtede la part de I'Imam) il devra I'accomplir et rattraperI'Imam; et s'il est devancé d'une rakaâentière pour une raison valable, il devra suivreI'Imam pour le reste de la prière, et se rattraperpar la suite lorsque I'Imam aura prononcé lesalut final.Selon la Tradition, et lorsque I'un des présentsà I'office derrière I'Imam doit s'interrompreet quitter la prière en cas de tbrcemajeure, I'Imam pourra'activer I'office', maisla hâte qui empêche les fidèles dirigés d'accomplirce qui est régi par la 'Tradition' estdétestable; comme il est de la Sounnah d'allongerla récitation lors de la première rakaâpar rapport à la seconde, et il est préférable qul'Imam au cours de la prière attende le fidèlequi arrive afin qu'il puisse rejoindre la rakaâ87


voulue, du moment que cette attente ne causepas préjudice à un autre.Le plus digne d'être Imam est celui qui connaitle mieux le Coran.Quant au Prophète (P. etb. d'Allah sur lui) qui a chargé Abou Bakr dediriger I'office bien que d'autres connaissaientmieux que lui le Coran, tels Obay et Moâdh,cela s'est fait pour signifier aux gens qu'il serachoisi à la tête des fidèles lors du Califat (lagrande Imama). Telle est I'opinion d'Ahmadalors que d'autres ont dit: S'il I'a choisi bienqu'il ait dit: , c'est qu'il savait que Abou Bakrétait le meilleurécitant et le meilleur connaisseurdu Livre, puisque les fidèles n'avançaientdans la récitation-lecture du Coran, qu'aprèsen avoir acquis parfaitement la signification. Etqu'après I'avoir mis en application.88


Ibnou-Massôud confirme cela en disant:oQuand I'un de nous apprenait une dizaine deversets du Coran, il ne les dépassait qu'après enavoir su parfaitement la signification. Et aprèsen avoir appliqué les consignes.Moslem se référant à Abou-Masoud Al-Badri, rapporte ce Hadith: "Celuiqui dirige lesgens lors de I'office, doit être le meilleur récitantdu Livre d'Allah; s'ils se valent tous, sera leplus connaisseur en matière de Tradition(Sounnah), s'ils s'y valent tous, ce sera le plusancien parmi les émigrés (lors de l'Hégire) ets'ils se valent aussi sur ce plan, ce sera alors leplus âgé".Un homme ne doit pas diriger en tantqu'Imam un autre quand ce dernier est dansson propre domicile comme il ne doit pas siègernon pius dans le domaine de celui-ci - malgré lerespect qui lui est du - si ce n'est avec sonautorisation.89


Bokhari et Moslem rapportent que leProphète a dit: . Le plue agé d'entre vous, vousdirigera à I'office" et selon les propos de AbouMasoud: .,S'ils ont émigré au même moment,ce sera alors le plus ancien à avoir adoptéI'Islamrr.On s'abstiendra de prier derrière celui quiexige un salaire pour cela. Abou Daoud a dit:"Ahmada été interrogé à propos d'un Imamqui disait: Je vous dirigerai à I'office pendant lemois du Ramadan moyennant tel ou telmontant,et il a répondu: qu'Allah me garde! et quioserait prier derrière celui-ci?!On ne fera pas l'office de la prière derrièrequelqu'un qui ne peut pas se tenir debout saufs'il s'agit de I'Imam habituel, reconnu dans unemosquée; au cas où il tombe malade, on prieraderriére lui, en position assise.Si l'Imam dirige I'office tout en état d'impuretéou en état souillé et qu'il ne se rend compte90


de cela qu'après I'achèvement de I'office, ceuxqui ont prié derrière lui ne sont pas tenus derefaire la prière; seul I'Imam devra la refairedans ce cas.Il est détestable que I'office soit dirigé parune personne désapprouvée à juste titre par lamajorité des fidèles; et il est agréé d'être dirigéà l'office par une personne qui a fait ses ablutionsà sec (Tayammoum), alors qu'on a fait lessiennes avec de I'eau. Il est de la Tradition(Sounnah) de se mettre debout derrière l'Imamconformément au Hadith rapporté par Jâber etJabbar qui s'étaient postés debout à la droite età la gauche du Prophète. Ce dernier les avaitpris alors par les mains et les avait placés tout àfait derrière lui (Hadith cité par Moslem).Ibnou-Masoud a cependant dirigé I'office encompagnie de Alkamâh et Al-Assouad. Et ils'etait entre les deux. Ibnou Sirine justifie celapar le fait que I'endroit était trop étroit.9l


Si I'on dirige I'office suivi par une seule personne,celle-ci doit se placer à droite de I'Imam;et si jamais elle se place à gauch de I'Imamdevra la faire virer à sa droite et il ne sera pastenu de prononcer à nouveau la Takbirah d'entréeen prière. Si I'on dirige I'office, suivi par unhomrne et une femme. I'homme se mettra à ladroite de I'Imam et la femme derrière, conformémentau Hadith de Anâs cité par Moslem.Il est préférable que le rang soit proche (deI'Imam), que les rangs soient rapprochés lesuns des autres et que I'Imam se place devant, enposition médiane par rapport aux rangs, conformémentà la parole du Prophète (P. et b.d'Allah sur lui) qui a dit: .,Piacez I'Imam justeau milieu et colmatez les brèches".Il est possible de se mettre dans le même rangqu'un jeune garçon comme I'a dit Anas: Je mesuis rangé avec un orphelin derrière lui (leProphète) et le vieillard était derrière nous. Ila)


est à noter que la prière de celui qui se trouve ensolitaire derrière les rangs n'est pas valable.Si le fidèle qui suit l'Imam arrive à voir celuiciou ceux qui sont derrière, I'office est valable,même si les rangs sont éloignés les uns desautres. Il en est de même s'il ne voit ni I'un niI'autre (ni I'Imam ni le rang précedent) à conditionqu'il arrive à entendre la proclamation dela grandeur d'Allah du fait qu'il est possible dese guider en prière rien qu'en entendant le Takbir.Si une route our un passage sépare I'Imamdes fidèles et si les rangs sont rompus, l'officene sera pas valable. Cependant Al-Mouaffakainsi que d'autres pensent que cela n'ernpèchepas de se guider puisqu'il n'y a pas de texte oude consensus unanime la dessus.Il est détestable que l'lmam se place plushaut par rapport aux fidèles. A ce propos AbouMasoud avait dit à Houdhayfah:


pas qu'un tel comportement est interdit?> et ila répondu: Oh que si! "Hadithrapporté parAch-Chafi'i de source digne de confiance.Cependant,il n'y a pas de mal à ce qu'il y ait unepetite élévation et une marche de la tribune(Minbar). Comme I'indique le Hadith rapprorépar Sahl. Qui atreste que le Prophète (p. et b.d'Allah sur lui), avait fait la prière sur la tribunepuis qu'il était descendu en reculant et qu'ils'était prosterné.Il n'y a pas de mal non plus si le fidèle se placeplus haut que I'Imam car Abou-Hourayrah afait la prière en amont d'une mosquée tout ensuivant I'office dirigé par I'Imam. (rapporté parAch-Chafi'i).Il est détestable que I'Imam procède à uneprière surérogatoire au même endroit que celuiprévu pour la prière prescrite, si les deux comprotentle même nombre de rakaâtes, conformémentau Hadith rapporré par AbouDaoud et que Al-Moughirah attribue au94


Prophète. Cependant Ahmad a dit: Je n'aiconnu ce Hadith que selon la version de Ali.Le fidèle ne doit pas quitter I'office avantI'Imam, conformément à la parole du Prophète(p. et b. d'Allah sur lui), qui a dit: .Il est détestable pour quelqu'un d'autre queI'Imam de choisir un endroit déterminé dans lamosquée pour y prier exclusivement les prièresobligatoires, car le Prophète (P. et b. d'Allahsur lui), a interdit de se fixer un lieu'à la manièred'un chameau'. Il est excusable de ne pasassister à la prière du vendredi et à la prière engroupe, si I'on est malade, si I'on craint deperdre des biens personnels ou qu'on a endepôt, car le mal qui peut en résulter estbeaucoup plus important que le mouillage desvêtements par la pluie qui constitue une excusevalable pour ne pas y assister.95


Il y a d'ailleurs un accord unanime là-dessuset celà est conforme à ce que rapPorte Omarqui a dit: Le Prophète (P. et b. d'Allah sur lui)faisait dire au muezzin, au moment de I'appel àla prière lorsque la nuit était fraiche oupluvieuse au cours du voyage:'Priez chez vous'(attesté par Al-Boukhari et Moslem). Ces deuxderniers ont aussi rapporté ce Hadith selonIbnou Al-Abbas qui a dit à son muezzin, lorsd'une journèe pluvieuse, un vendredi: "Aprèsavoir dit: je témoigne que Mohammed est leMessager d'Allah, ne dis pas: Venez à I'office,mais dis plutôt: Priez chez vousr'.Il semblerait que les gens d'alors avaientdésapprouvé celà, alors il a dit: Quelqu'un demeilleur que moi avait déja agi ainsi à savoir leProphète (P. et b. d'Allah sur lui) et j'ai détestévous faire sortir dans la boue et la glaise.Il est détestable de se présenter à la mosquéeaprès avoir mangé de I'ail ou de I'oignon, mêmes'il n'y a personne, de crainte de nuire aux angesavec celà.96


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H. C<strong>LE</strong>MENT ET MISERICORDIEUXCHAPITRECONCERNANT <strong>LA</strong> <strong>PRIERE</strong> DE CELUI QUIA UNE EXCUSE- Le malade doit accomplir sa prière en positiondebout lorsque celle-ci est prescrite,(Fardh), conformément au Hadith deImrane:


La prière obligatoire est valable, sur unemonture à I'arrêt ou en marche, si I'on craintd'être gêné par la boue ou la pluie, conformémentau Hadith cité par Yâlâ IbnouOumayah, rapporté par At'tirmidhi qui aajouté: les gens de sciences agissent conformémentà celà.Le voyageuraccourcira particulièrement laprière de quatre raka'ates (en la réduisant àdeux) comme il lui est permis de ne pas fairele jeûne pendant le Ramadan. S'il est dirigépar quelqu'un qui doit accomplir sa prière enentier, il devra la compléter. S'il s'installedans un endroit pour quelque raison sansavoir I'intention d'y résider, et sans savoirquand il pourra partlr, ou s'il est empechépar la pluie ou par la maladie, il raccourciratoujours.Il y a quatre règles spécifiques au voyage:le raccourcissement et le groupement (desprières), le fait de passer la main mouillé sur98


les chaussettesla rupture du jetne. Il estpermis au voyageur de prier en même tempset consécutivement les deux prières duDhohr et du Asr ainsi que celle d'Al-Maghrebet d'Al-Icha au moment conscré à I'unedes deux. Il est cependant plus méritoire dene pas le faire, à I'exception des deuxgroupements de ces prières à Arafah et àMouzdalifah.Il est permis au malade d'en faire autant,s'il craint quelque fatigue; parce que leProphète (P. et b. d'Allah sur lui) avaitgroupé les deux offices bien qu'il n'était pasen situation de peur ou de voyage.La femme en période de règles anormalespeut également grouper les prières car celaest une forme de maladie.Ahmad a prouvé que la maladie est pluséprouvante que le voyage en disant:"Lorsqu'on est résident on peut réunir les99


prières précitées, par nécessité ou pourraison de travailr', et en ajoutant: la prière ensituation de peur est validée selon leProphète (P. et b. d'Allah sur lui) dans six ousept cas permis et personnellernent j'approuvela manière citée par Sahl concernantla prière exécutée par le Prophète au coursde la bataille de Dhat-Arrika': "Unepartiedes fidèles s'était rangée avec lui et I'autreface à I'ennemi; Il a accompli une raka'aavec ceux qui étaient avec lui et s'est misdebout; les fidèles ont alors achevé leurpeière et sont partis se ranger face à I'ennemi;la seconde partie des fidèles estarrivée. Alors le Prophète a accompli en leurcompagnie la raka'a suivante puis il s'estassis; ces derniers terrninènent alors toutseuls; ensuite il a prononcé le salut (final)avec eux. (Hadith approuvé par Bokhari etMoslem).Ahmad, Abou Daoûd et Annassai rapportentqu'il avait aussi la possibilité de diriger I'ofiûs


fice entier avec chacun des deux groupes, et desaluer avec chaque groupe à part.- Il est souhaitable en état d'alerte de porterles armes pendant I'office conformément à laparole d'Allah Tout Haut: [Qu'ils prennetfeurs armes (S. les femmes, v. 102)1. Mais onne peut considérer cela comme une obligationcar Allah le Tout Haut dit dans le mêmeverset: [Vous ne commettez aucun péché si,incommodés par la pluie ou malade, vousdéposez vos armesl. Si l'état d'alerte empireil fait célébrer I'office en marchant ou mêmesur les montures, que ce soit face à la Kâabaou pas, conformément à la parole du ToutHaut: [Mais si vous craignez (un granddanger), alors priez en rnarchant ou sur vosmontures. (S. La Vache, v. 239).II fait alorsl'accomplir par simulation autant que fairese peut; ainsi le geste pour la génuflexionsera moins prononcé vers le bas que celui dela prosternation.101


Il n'est cependant pas permis de célébrercette prière en grouPe s'il n'est pas possible desuivre complètement I'Imam.t02


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>II, C<strong>LE</strong>MENT ET MTSER,TCORDIEUXCHAPITREDE <strong>LA</strong> PRIÈRE DU VENDREDIC'est un devoir à accomplir, à titre individuel,par tout musulman adulte, sage, de sexemasculin, libre, résident. Si quelqu'un y assistebien qu'il ne soit pas tenu de la faire, elle luisera valable.- Si quelqu'un en regoint une raka'a. qu'ilI'achève alors en tant que prière du Vendredi,sinon il la termine à la manière


s'appelle'Khotba' (Discours). Le sermonsera prononcé sur un 'Mimbar' ou quelquepodium assez élevé; I'Imam monte le Mimbar,se dirige vers les fidèles, les salue et s'assied.Il restera alors assis jusqu'à la finde I'appel à la prière, conformément duHadith de Ibnou Omar raPPorté ParAbou Daoûd. Il s'assoit un instant,entre les deux sermons, contbrmément auHadith de Omar, cité par Bokhari et Moslem.L'Imam se met debout pour prononcerle sermon, conformément à ce qu'à fait leProphète (P. et b. d'Allah sur lui), il regardedroit devant lui et écourte le sermon.La prière du Vendredi comporte deuxraka'ates, I'Imam récite à haute voix Al-Fatiha suivie de préférence par la sourate'Le Vendredi' lors de la première, et la sourate'Les Hypocrites' lors de la seconde ou'Leencore respectivement Très Haut' et'L'Enveloppante'. Un Hadith atteste qu'onpeut réciter I'une ou I'autre de I'ensemble deces sourates.104


A la prière du I'aube du Vendredi, onrécite la sourate 'La Prosternation' et lasourate'L'Homme' sans pour autant faire deces récitations une habitude car cela estdétestable.Si I'Aid coincide avec un Vendredi, celui quiaura assisté à la prière de I'Aid n'est pas tenud'assister à celle du Vendredi, à I'exceptionde I'Imam, Qui se doit de I'accompir.Selon la 'Tradition'on accomplit deux ouquatre raka'ates après I'office du Vendredi,et rien n'est prescrit avant. Néanmoins il estlouable de faire quelque oeuvresurérogatoire. Il est de la'Tradition' aussi dese laver, spécialement pour le Vendredi, dese curer les dents avec le 'Siwâk', de se parfumer,de porter les meilleurs vêtements, dese diriger vers la mosquée assez tôt et àpieds.Lors du deuxième appel, il devient105


obligatoire d'y aller avec quiétude et humilité.Il est louable de s'approcher de I'Imamet de multiplier les invocations ce jourlà dans I'espoir que leur formulationcoincide avec I'heure du Vendredipendant laquelle les voeux sont exaucés. Lemoment le plus fovorable pour ces invocationsest la dernière heure après la prièred"Al-Asr', après s'être purifié et en étant àI'attente de la prière du 'Maghreb', car on estconsidéré alors en situation de prière. Onmultiple les bénédictionsur le Prophète (P.et b. d'Allah sur lui) à longueur de journée ettoute la nuit (du Vendredi).Il est détestable de dépasser les gens assis'par dessus leurs épaules, sauf si I'on constateune brèche et que cela est inévitable pour yaccéder.On ne doit pas faire lever quelqu'un pours'asseoir à sa place même s'il s'agit de sonesclave ou de son propre fils.106


Quand on arrive pendant que I'Imam prononcele sermon, on ne doit pas s'assoiravant d'avoir accompli deux raka'ates assezsuccintes.Il ne faut ni parler ni s'amuser pendant lesennon, conformément à la parole duProphète (P. et b. d'Allah sur lui) qui a dit:


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MISERICORDIEUXCHAPITRECONCERNANT <strong>LA</strong> PRIÈRE DES DEUXFÊTES (Aîd)Lorsqu'on n'est informé de I'Aîd qu l'aprèsmidi,la célébration de la fête et de I'office sefera le lendemain.Selon la 'Traditon' on doit se hâter pour lesacrifice de 'Al-Adh'hâ' et s'attarder pour lafête de rupture du jeûne. Avant d'aller à l'office,on rompt le jeûne en mangeant un nombreimpair de dattes. Quant au jour d'Al-Adh'hâ,on ne mangera qu'après avoir fait la prière.Lorsqu'on s'en va par un chemin, on revientpar un autre.Il est de la 'Tradition' d'accomplir I'office deI'Aîd dans un lieu désert assez proche de la viller08


ou du village. On fera une prière de deuxraka'ates. Au cours de la prière I'Imam formulerala Takbirah d'entrée en prière, ensuite ilprononcera'Al-lahou Akbar' à six reprises; dèsqu'il se tient debout pour Ia seconde raka'a ilproclamera 'Allahou Akbar' cimq fois en levantles mains à chaque'Takbirah'. il récitra lasourate'Le Très haut' et la sourate'L'Enveloppante'.Lorsqu'il aura terminé la prière il fera lesermon.Il n'y a pas de prière surfogatoire, ni avant niaprès la prière de I'Aid à I'endroit où elle a étécélébrée.Il est de la'Tradition' de proclamer'le Takbir'lors de I'office des deux fêtes et de le clamertout haut dans les mosquées, sur les routes,parmi les habitants des villages et des contrées.Cela est recommandé notamment à la soirée dechacune des deux fêtes et au moment où on sedirige pour I'office.109


A I'occassion de I'Aid Al-Adh'hâ, on commenceun 'Takbir'illimité aucours des dix premiersjours du mois de Dhoul-Hijja. Celadevient prescrit à partir de la prière Al-Fajr deI'aube du jour de Arafah jusqu'à la prièred'Al'Asr du premier jour de 'Tachrik'(1le, 12eet 13e jour de Dhil-Hijja).Il est aussi de la 'Tradition' d'être assidu àI'accomplissement de bonnes oeuvres lors desdix jours (de I'Aid).ll0


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MISERTCORDTEUXCHAPITRECONCERNANT <strong>LA</strong> PRIÈRE DE L'ECLIPSEElle s'effectue à partir du moment de l'èclipsejusqu'à la réapparition du soleil. C'est unetradition expressément dûe, que I'on soit résidentou en voyage, même de la part des femmes.Il est requis d'invoquer Allah, de faire Sonrappel, de demander Son pardon, de libérer lesesclaves et de faire la charité. Elle n'est pas àrefaire, même si la réapparition ne s'opère pastout de suite après. Néanmoins les gens doiventcontinuer le rappel et I'invocation d'Allah et luidemander pardon jusqu'à la réapparition.L'appel à cette prière se fait en disant: 'Laprière réunit les fidèles'. Elle comporte deuxrak'ates au cours desquelles la récitation se faitIu


à haute voix, avec une longue récitation et enprolongeant la génuflexion et la prosternation.A chaque raka'a on fera deux génuflexionsdont la seconde sera moins prononcée que lapremière; puis on prononce le'Tachahoud'etle salut final.Si I'astre réapparait avant la fin de I'otïice, onécourtera alors le reste conformément à ce qu'adit le Prophète (P. et b. d'Allah sur lui): "Priezet invoquez jusqu'à ce que se dégage ce quivous gènen.n2


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H. C<strong>LE</strong>MENT ET MISER,ICORDTEUXCHAPITRECONCERNANT <strong>LA</strong> PRIÈRE FOUR L'OB.TENTION DE <strong>LA</strong> PLUIEC'est une tradition confirmée à faire par lerésident et le voyageur, au même titre que laprière de I'Aid. Il est de tradition de l'accomplirau début de la journée. On y va avec humilité etsupplication, conformément au Hadith deIbnou Abbas, confirmé par At-Tirmidhy.C'est l'Imam qui dirige alors l'office, puisprononce un seul sennon, dans lequel ildemandera au Seigneur Son pardon àplusieurs; il invoquera longuement en levantles mains et en disant: "'OAllah' arrose-nousd'une pluie bienfaisante, calme, souhaitable,féconde, abondante, généralisée, continue,u3


utile, non nuisible, immédiate non tardive.


droite vers la gauche et vice versa, parce que leProphète (P. et b. d'Allah sur lui) avait tournéle dos aux gens, s'était dirigé vers la Kibtah puisil avait interverti les pans de son habit. Hadithapprouvé par (Bokhari et Moslem). L'Imamfera des invocations à voix basse, lorsqu'il estface à la Kiblah. La tradition est égalementrespectée si les fidèles demandent la pluie, à lasuite de leur prière rituelle ou lors du sermondu vendredi.Il est souhaitable de rester dehors quand lapluie commence à tomber, de faire sortir sesaffaires et ses vêtements afin de les exposer à lapluie, de sortir à Ia vallée au moment où le ruis_seau coule, de faire ses ablution et de dire envoyant la pluie: "OAllah fais que cela soit unepluie abondant et bienfaisante>.Si I'eau monte et que I'on craint des inonda_tions, il est souhaitable de dire: ..O Allah, faisen sorte que la pluie se répartisse suÏ les alentours,non pas seulement sur nous, mais sur lesIt5


dunes et les monticules, les vallées et les plantations>.Lorsque la pluie tombe, on invoque Allah endisant: Nous avons eu de la pluie grâce à Allah etpar Sa miséricorde.Lorsqu'on voit un nuage et lorsque le ventsouffle, on doit demamder à Allah de nous fairebénéficier de ses bienfaits et d'éloigner de nousses inconvénients.Il n'est pas permis d'injurier le vent, mais ondira:


et assure notre sauvegarde bien avant tout cela.Que soit loué Celui dont le tonnerre à glorifié lalouange, ainsi que les anges sous I'effet de Sacrainte.Quand on entend le braiement d'un âne ouI'aboiement d'un chien, on demanderaqu'Allah nous préserve contre le diable, etlorsqu'on entend le chant d'un cop on demanderad'être touché par la grâce d'Allah.n7


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H. C<strong>LE</strong>MENT ET MTSERICORDTEUXCHAPITRECONCERNANT <strong>LE</strong>S FUNERAIL<strong>LE</strong>SDe I'avis de tous, il est permis de se soigner(lorsqu'on est malade) et cela ne va pas à I'encontrede la confiance placée en Allah.Les soins par le feu sont détestables, cependant laprévention est souhaitable. Il est interdit de sesoigner à I'aide d'un produit proscrit que ce soit unaliment, une boisson ou le son d'un instrument dedivertissement, conformément à la parole duProphète(P. et b. d'Allah sur lui) qui a dit:


visite au malade et il n'y a pas de mal à ce quece dernier informe de l'évolution de son état,sans se plaindre et après avoir prononcé lalouange d'Allah. On doit faire preuve depatience, et le fait de se plaindre à Allah ne luiest pas contraire; celà est plutôt requis.Il est obligatoire de se faire un préjugé f'avorableenvers Allah. On ne doit pas souhaiter lamort à la suite de quelque maléfice survenu. Ilest louable pour le visiteur de souhaiter aumalade, un prompt rétablissement et la guérison.Comme il est souhaitable de faire dire aumoribond:


que promesse faite suite à un voeu ou unrachat, conformément à la parole du Prophète(P. et b. d'Allah sur lui) qui a dit:


porter un mort à un endroit autre que son pays(natal) sans raison.Selon la tradition, celui qui le lave doit commencerpar les membres concernés par les ablutions,et en premier celui de droite.On le fait à trois ou cinq reprises, mais uneseule fois est tout autant sufisante. Quand ils'agit d'un mort-né de plus de quatre mois. onle lavera et on fera la prière sur lui, conformémentâ la parole du Prophète (P. et b. d'Allahsur lui) qui a dit: "Onfera I'office de Ia prière,pour le mort-né, et on invoquera en faveur deses parents le pardon et la miséricordeo. Hadithjuste. At-Tirmidhy l'a confirmé en remplaçantle mot"(mort-né> par .,1'enfant>.Si I'on ne peut le laver à cause du manqued'eau, on le purifiera à sec. le linceul devra lecouvrir entièrement et si on ne trouve pas dequoi Ie faire, on couvrira les parties intimes deson corps puis la tête et les parties en dessous,et on mettra sur le reste du corps de I'herbe oudu feuillage.t2l


Lors de I'office de la prière sur le mort,I'Imam se mettra au niveau de la poitrine s'ils'agit d'un homme, et au juste milieu si c'estune femme; il prononcera le Takbir, récitera la'Fatiha', ensuite il dira'Allahou Akbar', ilbénira le Prophète (P. et b. d'Allah sur lui) puisredira'Allahou Akbar', ensuite il invoquer auprofit du défunt, et clamera une quatrième fois'Allahou Akbar'; après un temps d'arrêt il prononcerale salut une seule fois vers la droite.Il lèvera les mains à chaque fois qu'il prononcele 'Takbir', et il stationnera au mêmeendroit jusqu'au moment où la dépouille estlevée (Rapporté par Omar).Il est souhaitable de taire la prière sur ladépouille, si on ne I'a pas faite auparavant, aumoment de sa mise à la tombe ou après l'enterrement,près de la tombe, même en groupe,avec un terme d'un mois après I'enterrement.Il n'y a pas de mal à ce que l'on enterre pen-122


dant la nuit, cependant il est détestable de lefaire au lever du soleil, à son coucher et aumoment où il est au zénith.Il est de la tradition de hâter le pas sans pourautant galoper et il est détestable pour celui quisuit la dépouille de s'asseoir avant qu'on ladépose par terre en vue de I'enterrer. Celui quimarche derrière le corbillard. doit le faire avechimilit, songeant à sa destination ultérieure, etil est détestable de sourire ou de parler deschoses de ce bas monde.II est louable de tàire descendre la dépouilledu côté des pieds si cela est plus facile et il estdétestable de couvrir la tombe d'un homme aumoment de son enterrement. Il n'est pas détestablepour un homme d'enterrer une femme,même si quelqu'un de proscrit (pour elle) estprésent.le fait de creuser un sépulcr est préférable àla simple fente et il est de la Tradition, d'apr23


profondir la tombe et de l'élargir.Il est détestable d'enterrer (la dépouille) dansun cercueil. Quand on la dépose on dit: Aunom d'Allah, et selon la religion de I'Envoyéd'Allah.Il est louable de faire des invocation deboutauprès de la tombe juste après I'enterrement,comme il est louable que les présents jettentsur la tombe trois poignées de sable du côtéde la tête.Il est louable d'élever Ia tombe (en construction)d'environ un empan, et il est détestable dedépasser cette hauteur, conformément à laparole du Prophète (P. et b. d'Allah surlui) quia dit à Ali: "Tune quitteras pas une statueavant de I'avoir détruite ni un tombeau tropélevé, avant de I'avoir égalisé". Hadith rapportépar Moslem.On arrosera la tombe avec un peu d'eau et onr24


posera dessus des cailloux pour retenir la terre.Il n'y a pas de mal à ce qu'on la marque à I'aided'une pierre ou autre indication similaire pourla reconnaître, conformément à ce qui a étérapporté concernant la tombe de OthmanIbnou Madh'ôun.Il n'est pas permis de ravaler [a tombe ni deconstruire dessus, le cas échéant il faudradétruire la construction; il ne faut pas ajouterau sable d'une tombe celui d'une autre, car leProphète l'a interdit. (Rapporté par AbouDaôud).Il n'est pas permis d'embrasser la tombe nid'y accrocher un morcean de tissu, ni de brûterde I'encens tout autour, ni de s'asseoir dessus,ni defaire ses besoins dessus, pas plus qu'entreles tombes, ni de se soigner avec du sable prélevéde cette tombe. Il est proscrit d'y allumerdes cierges et d'établir dessus un lieu de prière;le cas échéant il faut détruire la construction.Dans le cimetière, on ne marchera ps avec leschaussures, conformément au Hadith à propos125


duquel Ahmed a dit qu'il est de bonne attributionau Prophète.Il est de la tradition de rendre visite auxtombes,,sans entreprendre un voyage pour cela,conformément à la parole du Prophète (P. et b.d'Allah sur lui) qui a dit: .. HadithrapportÉ ar les gens de la Tradition.Il est détestable de passer la main sur unetombe avec I'intention d'en avoir une bénédiction,de faire la prière auprès d'elle, de sydiriger pour quelque invocation car ce sont làdes actions blamâbles qui relèvent de l'associationnisme.Le visiteur, ou celui qui passe près de latombe d'un musulman dira: .Que la paix soit126


sur vous, ô croyants, habitants des tombes;nous vous regoindrons certainement si Allah leveut. Qu'Allah soit miséricordieux envers ceuxd'entre vous qui ont précédé ainsi qu'enversceux qui suivront. Nous decandons à Allah lesalut pour nous et pour vous. O Âttatr ne nousprive pas de leur récompense, ne nous éprouvepas après eux et pardonne-nous ainsi qu,à euxrr.Lorsqu'on salue quelqu'un (en vie) on peutle faire tout en utilisant la formule au défini ouà I'indéfini c'esr-à-diren disant: .SalamounAlaykoum' ou'Assalamou Alaykoum'.Il est de la Tradition d'être le premier àsaluer et c'est un devoir que de rendre le salut.Lorsqu'on a salué quelqu'un et puis qu.on lerencontre à nouveau une deuxième ou unetroisième fois, il est roujours bon de le saluer. Iln'est pas permis de se courber en saluant.On ne salue pas une femme inconnue, saufs'il sagit d'une vieille personne qui ne noustente plus.t27


On salue quand on quitte et quand on s'en vade même qu'on salue la famille quand onrevient chez soi, et on dit: "OAllah, je Tedemande la meilleure rentrée et la meilleuresortie. Au nom d'Allah nous entrons et au nomd'Allah nous sortons. Nous faisons confianceen Allah>.Il est de la Tradition de se serrer la main, conformémentau Hadith rapporté par Anas,cependant il n'est pas plgnis de serrer la mainà une femme étraneère.' ' On saluera aussi lesenfants. Le jeune saluera son ainé, le groupe lemoins nombrux saluera le plus nombreux, etcelui qui est sur sa monture saluera le piéton.Lorsqu'on reçoit les salutations de la part dequelqu'un d'absent, il est souhaitable derépendre: "Quela paix soit sur toi et sur lui,'.(l) Celon la loi Islamique (Shariah). toute femmequ'un homme peut épouser est-pour lui-une femmeétrangère. Le terme "femmeinconnue" a le mêmesens.t28


Comme il est louable que chacune des deuxpersonne qui se rencontrent s'empresse desaluer I'autre et on ne dira rien d'autre que: ,,Lapaix sur vous, ainsi que la miséricorde d'Allahet ses bénéditions".Lorwqu'on baille, on se contient le plus possible,le cas échéant on se couvre la bouche.Lorsqu'on éternue, on se protège le visage, enI'abaissant et en atténuant la voix et on prononceclairement la louange à Allah ToutHaut, de façon à être entendu par un compagnonéventuel. Celui qui I'entend dira:"Qu'Allahvous bénisse". Celui qui a éternuérépondra: "Qu'Allahvous guide et améliorevotre esprit>.Celui qui ne prononce pas la louange à Allahne sera pas concerné par ces souhaits. Lorsquequelqu'un éternue à deux ou à trois reprises ondemandera qu'Allah le bénisse et par la suiteon lui souhaitera la bonne santé.On doit demander I'autorisation avant d'entrerchez quelqu'un qu'il soit de ia famille our29


pas. On entre si on abtient I'autorisation, sinonon doit rebrousser chemin.L'autoriation est demandée à à trois repreises,pas plus, et on la formule ainsi: ,,Que lapaix soit sur vous. Est-ce que je peux entrer?>On s'assoit là où il est possible de le faire sansgéner les présents et sans se placer entre deuxpersonnes, sinon avec leur permission.Il est souhaitable de présnter ses condoléancesaux parents du défunt, et il estdétestable de s'asseoir pour celà.Il n'ya pas de formule déterminée à dire parle consolateur, cependant on incitera à I'endurance,en rappelant la récompense promise auparent et en invoquant au profit du défunt. Leparent de ce dernier dira: "Louangeà Allah,Seigneur des mondes. Nous sommes certes, àAllah et c'est à Lui que nous retournerons. ÔAllah, récompense moi en fonction de monr30


malheur et fais moi don d'une meilleure contrepartie.Il est bon d'accomplir une prière, carainsi on se sera conformé, comme I'a fait IbnAbbas, à la parole d'Allah Tout Haut, qui a dit:


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>II, C<strong>LE</strong>MENT ET MTSERICORDIEUXCHAPITRECONCERNANT tn-ZakàtElle est dûe sur le bétail, les produits de laterre, les valeurs en or et argent et les produitscommercialisés si les cinq conditions suivantessont remplies:- Si on est Musulman, Iibre, si on possède lemontant qui nécessite le payment d'Az-Zakàt,si on en est le véritable propriétaire et si lapériode de possession a atteint une annéeentière.Elle est aussi due sur les biens (la fortune) deI'enfant et de I'aliéné mental, conformément àce qui a été rapporté par Ibnou Omar et IbnouAbbâs et d'autres, et qui n'ont été contredits ent32


celà par personne. Elle est dûe sur tout ce quiexcède la quantité requise selon le taux déterminé,sauf pour le bétail. En ce qui concerne cedernier, if faut se référer au tableau déterminant[e nombre des bètes. Elle n'est pas dûe surles legs pieux accordés à autre qu'une personnenommément citée telles les mosquées parexemple. Elle est dûe cependant sur les produitsd'une terre léguée à quelqu'un nommémentcité.Elle est également drle par celui qui a unedette auprès de quelqu'un qui est en mesure dela lui restituer, tels un prêt ou une dot. si le délaid'un an est atteint; elle est dûe même s'il ne l'apas encore récupérée. Son payement esr exigibleau moment de la récupération de la dette oude la dot en tout ou en partie même si le montantrequis n'est pas atteint (de I'avis de I'ensembledes compagnons du Prophète).Il est bon aussi de payer Az-Zakat avant larécupération de la detre, du fait que les condi-133


tions exigeant son payment sont réunies.Cependant on est autorisé à retarder sonacquittement jusqu'au moment de la récupération,bien que la règle est de la payer dès qu'elledevient exigible.Si on a atteint le montant requis pour Ie payementd'Az-Zakat mais qu'on n'en possède réellementqu'une partie, le reste étant une dette,ou un bien qu'on n'arrive pas à trouver, on esttenu d'acquitter Az-Zakàt sur Ia partie qu'onpossède.Az-Zakat est dûe sur une dette dont larestitution n'est pas garantie, sur un bien confisquéde force ou sur un avoir qu'on a de lapeine à récupérer, au moment de leur récupération.(Rapporté par Ali et Ibn Abbas' confirmésen celà par ce qui ressort des textes engénéral).Az-Zakàt n'est due sur un bien qu'on a gagnét34


que si la durée de sa possession a atteint un an,excepté pour la progéniture du bétail et lesbénéfices réalisés par le commerce, conformémentà Ia parole de Omar qui a dit au collecteurd'Az-Zakât:


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MISERICOR"DIEUXCHAPITRECONCERNANT Az-Zakàt sur le bétailElle n'est dûe que sur les bêtes qui sont nourriesdans les paturages la majeure partie deI'année; elle n'est plus drie si on leur achète ouon leur rassemble de la nourriture.Le bétail est réparti en trois catégories:- Premièrement: les camelins. Point deZakàtsur moins de cinq chameaux mais lorsqu'onatteint le nombre de cinq alors on doit fairedon d'un mouton. On donne deux moutonspour dix chameaux. trois pour quinze etquatre pour vingt. Ceci est approuvé àl'unanimité.Lorsqu'on atteint vingt cinq têtes on fera136


don d'une chamelle âgée d'une année, et sion ne I'a pas on donnera un mâle de deuxans; pour trente six chameaux on fera dond'une chamelle de deux ans, et pourquarante six une chamelle de trois ans; poursoixante et uD, une chamelle adulte dequatre ans, pour soixante seize deux chamellesde deux ans chacune, pour quatre vingtonze, deux chamelles de trois ans chacune etpour cent vingt et un trois jeunes chamellesde deux ans. Au delà de ce nombre il est dûpar tranche de 40 chameaux une chamelle dedeux ans, ou encore une chamelle de troisans pour chaque tranche de 50 têtes.Lorsqu'on atteint deux cents têtes on a lechoix de donner soit quatre chamelles detrois ans soit cinq chamelles de deux ans.Deuxièment: Les bovins: Il n'ya de Zakàtque lorsqu'on en possède trente bêtes; alorson fera don d'un veau ou d'une génisie agéed'une année. Pour quarente bêtes on donneraune génisse de deux ans et pour soixante,t37


deux veaux d'un an.Au-delà de ce nombre il est dû Pourchaque tranceh de 30 têtes un veau d'un an etpour chaque tranceh de 40 têtes une génissede deux ans.- Troisièmement: Les ovins: Az-Zakàtest dûelorsqu'on en possède quarante bêtes; alorson fera don d'un moutaon et ce jusqu'à lelimite de cent vingt. De l2I à 200 têtes ondonnera deux moutons; de 201 à 300 têtes,trois moutons; au-delà de ce nombre il est dûun mouton d'un an par tranche de cent têtes.On ne fera pas don d'un bouc ou d'une vieillebête trop agée ou ayant quelque défaut. Lepropriétaire n'est pas tenu, sauf de son propregré, de donner une femelle qui a un petit à allaiter,une bête qui est en état de grossesse. unebête qui est bien grasse ou encore la meilleurebête de son troupeau, conformément auHadith du Prophète (P. et b. d'Allah sur lui)138


qui a dit: "...Mais de ce qui est cle valeurmoyenne, parmi vos biens; car Allah ne v,)usoblige pas de prélever le meilleur produit et nenous ordonne pas de faire don du pire>. Hadithrapporté par Abou Daôud. Lorsqu'on associedeux troupeaux ou plus, la règle sera alors deles considérer comme un seul et même bien.r39


AU NOM D'ALIJ\H. C<strong>LE</strong>MENT gI MISERICONDIEUXCHAPITRECONCERNANT Az-Zakât sur les récoltesElle est obligatoire pour toute quantité deproduits alimentaires ou autre à deux conditions:la première consist en la possession de laquantité requise à savoircinq'lVasq'soit 647 kgenviron (le wasq équivaut à 60 ça).A cet effet toutes les récoltes de l'année serontadditionnées en fonciton de leurscatégories respectives.- La deuxième condition est d'être le propriétaireeffectif de cette quantité prescrite aumoment de I'aquittement d'Az-Zakât. Ainsielle n'est pas obligatoire pour la quantitéramassée par le glaneur, pour ce qui lui est140


offert ou pour ce qu'il perçoit en salaire pour saparticipation à Ia moisson.On doit prélever l0 % de la récolte lorsquecelle-ci est irriguée par la nature sans frais demain d'oeuvre. 5% si une main d'oeuvre estuntilisée pour I'arrosage, et 7,5"/" si les deuxmoyens ont utilisés à la fois. Si on estime qu'undes deux moyens a été utilisé plus que I'autre,on calculera selon la formule la plus avantageuseau bénéficiairet si jamais on I'ignoreon prélèvera I0"/o de la récolte.On doit prélever Az-Zakàt sur les grainsaprès les avoir décantés et sur les fruitslorsqu'ils sont secs (tels les raisins secs et lesdattes par exemple).Il n'est pas permis au donneur de racheter laquantité octroyée au titre d'Az-Zakàt ou donnéeen aumône; cependant si cette quantité luiest retournée par héritage, cela est permis.t4l


L'Imam envoie un expert (et une seule personnesuffit) pour évaluer la récolte. Cet expertne doit pas omettre de réserver, et à l'état frais,une partie de la récolte pour le propriétaire etsa famille. S'il ne le fait pas, le propriétaire a ledroit de la récupérer.Selon Ahmed, il est détestable de faire lamoisson ou la cueillette pendant la nuit. Az-Zakât n'est plus drie sur les récoltes pour lesquellesle dixième a déjà été prélevé même sielles sont gardées plusieurs années, du morrentqu'elles ne sont pas destinées au commerce; lecas échéant une réévaluation est nécessairechaque année.t42


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MISERICORDTEUXCHAPITRECONCERNANT Az-Zakâûsur I'or et I'argentLa quantité requise sur les biens en or est devingt 'Mithqual' (85 gr. environ), celle de I'argentest de deux cents dirhams (595 gr. environ).On doit payer alors2.So/" soit le I/40 delavaleur imposable. Si on possède de I'or et deI'argent, on les additionnera pour atteindre laquantité requise; à celà doivent s'ajouter toutesles autres valeurs destinées au commerce.Il n'ya pas de Zakàt à prélever sur les bijouxautorisés à usage personnel, mais si ces dernierssont destinés au commerce, Az-Zakàt devientalors obligatoire.Il est permis, à I'homme, de porter une baguer43


en argent à son auriculaire gauche de préférence.Ahmad considère non fondée I'opinionconcersnant le port de la bague à la main droite.Selon les textes, il est détestable pourI'homme comme pour la femme, de porter unebague en fer ou en cuivre jaune ou rouge.Il est permis, de confectionner, avec de l'argent,lapoignée du sabre, et la décoration de saceinture, car les compagnons du Prophètequ'Allah les agrée avaient des ceintures desabres ornées d'argent.Il est permis aux femmes de porter lesparures qui leur sont proPres en matière d'or oud'argent. Il est proscrit à I'homme d'imiter lafemme dans la façon de s'habiller ou autre, et ilen est de même pour la femme.t4


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MTSERICORDIEUXCHAPITRECONCERNANT Az-Zakât sur les Valeurs et lesbiensSi les biens sont destinés au commerce Az-Zakât est drie lorsque la valeur de ces biensatteint la quantité requise.Elle n'est pas dûe pour tout ce qui est destinéà la location, tels les biens immobiliers, lesanimaux et autres.t45


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MISERICORDIEUXCHAPITRECONCERNANT Az'Zakàt de la rupture dujetneC'est une purification au profit du jeûneur,contre tout écart de paroles ou d'actes repréhensibles.C'est une obligation à accomplirpar chaque musulman s'il possède la veille deI'Aîd et le jourde la fête, un excédent de nourriturede I'ordre d'un'Sa' (2,101. environ); il doitla payer pour lui et pour les personnes musulmanesqui sont à sa charge.Il n'est pas tenu de la payer pour un ouvrierqui est à son service. S'il n'a pas les moyenspour Ia payer pour toutes les personnes à sacharge, il commencera par sa propre personned'abord, puis il acquittera pour les siens enallant du plus proche au plus proche.t46


Zakâtou-fitr n'est pas dûe pour le foetus et ced'un avis unanime. Quiconque aura fait don denourrir un musulman pendant le mois deRamadan, devra acquitter Zakatou-fitr pourlui.Il est permis de la payer un ou deux joursavant la fête mais il n'est pas permis de la retarderaprès I'Aid, sinon ce sera un péché, et sonpayement reste toujours dti.Il est préférable de la payer avant la prière dela fête. Sa quantité est evaluée à un'Sa'de dattes,de blé, des raisins secs, d'orge ou de fromage.Si I'on ne possède pas de ces denrées, onfera don d'une quantité équivalente d'un produitalimentaire local. Ahmad recommandequ'on monde les graines avant l'acquittementd'Az-Zakàt; avis se référant à la citation deIbnou Sirine. Il est permis de la donner à ungroupe de personnes comme il est permis àplusieurs de la donner à une seule personne.147


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MISERICORDIEUXCHAPITRECONCERNANT le temps d'acquittement d'Az'Zak tIl n'est pas permis d'en retarder le payementquand on est en mesure de le faire, sauf enraison de I'absence de I'Imam (le gouverneur)ou du bénéficiaire.La personne chargée de la percevoir, pourraiten retarder la collecte et la laisser en dépotauprès de qui doit la payer et ce pour raison dedisette, de famine ou autre. Ahmad donnepour preuve à cela l'action et I'attitude deOmar.148


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MTSERICOR"DIEUXCHAPITRECONCERNANT les bénéficiair es d' Lz-ZakàtIl y a huit catégories de bénéficiaires et il n'estpas permis d'en faire profiter d'autres, conformémentau Verset 60 de la Sourate'Al-Tawbah'(ledésaveu).Première et deuxième catégories: Lespauvres et les besogneux. Il n'est pas permis demendier lorsqu'on a de quoi se suffire; cependanton peut demander à boire (de I'eau), ouquelque chose à prêter comme on peut demanderun prêt; et c'est un devoir que de nourrirI'affamé, d'habiller le dénudé et de contribuer àla libération du prisonnier.Troisième: Ceux qui y travaillent, tels le pert49


cepteur, le secrétaire, le comptable et lemesureur; il n'est pas permis que le préposé soitun parent. L'Imam a la faculté de I'envoyer (àla quête) sans contrat préalable, comme il peutlui fixer un salaire.Quatrième: Ceux dont les coeurs sont àgagner (à I'Islam). Ce sont les notables obéisdans leurs tribus, tel un mécréant qu'on espèreconvertir à I'Islam, ou un musulman dont la foipourrait être renforcée, ou si cela pourraitI'amener à encourager un ami à se convertir àl'Islam. On peut lui donner Az-Zakât égalementpour améliorer son comportement oupour qu'il cesse de nuire aux autres. Il est illiciteà un musulman d'accepter un don ou autre dansle but qu'il cesse de nuire à autrui.Cinquième: Ceux qui sont dans I'esclavage; ils'agit des personnes sous contrat de libération.Il est permis de payer Az-Zakàt à titre de cautionpour libérer un musulman qui est fait prisonnierpar les mécréants, car c'est là une action_150


permettant I'affranchissement. Il est aussi permisd'acheter un esclave dans le but de I'affranchir,conformément à la parole d'Allah qui adit: (... et I'affranchissement des jougs).Sixième: Ceux qui sont lourdement endettés.Ils sont de deux sortes: Celui qui s'est endettéen se portant garant de quelqu'un afin d'éviterune sédition et celui qui s'est endetté à titre personnel,pour entreprendre une oeuvreautorisée.Septième: Ceux qui luttent dans le sentierd'Allah; il s'agit des conquérants auxquels onpaye les frais nécessaires à leur conquète,même s'ils sont riches; il en est de même pourcelui qui accomplit le pélerinage dans le sentierd'Allah.Huitième: pour le voyageur (en détresse) quin'est plus en relation avec son pays; on luidonnera alors la somme nécessaire à son retourmême en sachant qu'il est riche dans son pays.l5l


Si quelqu'un prétend qu'il est pauvre, on lecroira sur parole du moment qu'on ne peutprouver sa richesse. Il n'est pas permis de ladonner à quelqu'un qui a la capacité de travailleret qu'on sait qu'il dispose de revenus; néanmoinsil peut en bénéficier si on ne lui connaitpas de source de revenus, et seulement aprèsI'avoir informé que le riche n'y a pas droit, demême que celui qui est fort et capable degagner sa vie. Si un étranger (inconnu) est plusdans le besoin qu'un proche, il en bénéficieraen priorité.Az-Zakàt ne peut être utilisée pour gagnerI'amitié d'un proche ou pour acheter le silencede quelqu'un.On ne peut l'utiliser non plus pour se payerles services de quelqu'un ou pour assurer laprotection de ses propres biens.Il est de la tradition de faire l'aumone volontaireà tout moment et discrétement de préfér-152


ence. Il est préférable de la donner quand onest en bonne santé, de plein gré, et au cours dumois de Ramadhan, conformément aux agissementsdu Prophète (P. et b. d'Allah su lui);comme il est bien de la donner lors de tempsdifficiles conformément à la parole du Tout-Haut: (En un jour de t'amine) (Sourate la citév. 14).Lorsqu'on en fait bénéficier un proche aveclequel on n'a plus de relation normales, elle estconsidérée comme une charité de nature à raffermirles liens (de parenté), et ce conformémentà la parole du Prophète (P. er b. d'Allahsur lui) qui a dit:


dans le dénuement) (Sourate la cité, v. 16).On ne fait pas la charité avec un bien qui peutcauser prejudice à soi-même, à une personne àqui I'on doit de I'argent ou a quelqu'un dont laprise en charge est obligatoire.Il est louable de faire don de toute sa fortune,même quand on a une famille à sa charge, si onest sûr de soi et si on est capable par la suited'assumer les charges de cette famille; on auraalors agi à la manière de Abou-Bakr-As-Siddik.Si ces conditions ne sont pas réunies il nesera pas permis de faire ce don; si malgré toutquelqu'un agit dans ce sens, il ne pourra plusdisposer de ses biens jusqu'au moment où ilestprouvé qu'il a retrouvé un comportement normal.ll est détestable pour quelqu'un qui ne peutfaire preuve d'endurance lors de temps difficiles,de se priver de l'essentiel pour faire lacharité avec.t54


Il est proscrit de se vanter d'avoir fait la charitéà quelqu'un; cela est un énorme péché etdésormais aucune récompense n'est à espérer.Celui qui décide de faire don de quelquechose et qui se trouve empêché de pouvoir ladonner, essayera de I'accomplir dès que celadevient possible; et ce à I'exemple de 'AmrIbnoul 'Ass qui laissait de coté la nourriturequ'il prélevait pour un mendiant à chaque foirqu'il ne le trouvait pas.On fait la charité avec un produit de bonnequalité et il faut éviter de donner ce qui ne I'estpas. La charité la meilleure est celle qui est faitepar quelqu'un dont les moyens sont limités etceci n'est pas en contradiction avec le Hadithqui dit: meilleure "Lacharité est celle qu'ondonne tout en étant dans l'aisanceo car celuidont les moyens sont modestes est aussi dansl'aissance du moment qu'il ne fait la charitéqu'après avoir subvenu aux besoins de safamille.155


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MENT ET MISERTCORDIEUXCHAPITREcoNcERNANT <strong>LE</strong> ruûnnFaire le jeûne pendant le mois de Ramadanest un des piliers de I'Islam. Le jeûne fut imposéen I'an deux de l'Hégire. Ainsi le Prophète (P.et b. d'Allah sur lui) a fait le jeûne du Ramadanà neuf reprises (9 années).Il est souhaitable de s'enquêter de l'apparitiondu croissant la nuit du 30 ème jour du moisde Châabâne. Lejeûne du Ramadan estobligatoire dès qu'on en voit le croissant et sil'on n'arrive pas à l'apercevoir bien que le cielsoit dégagé, le trentième jour comptera pour lemois de Châabân et on jeûnera le lendemain;les avis sont unanimesur ce point.156


Lorsqu'on aperçoit Ie croissant on prononcerale 'Takbir' à trois reprises et on dira: "OAllah, fais en sorte que ce croissant soit pournous un signe de sécurité, de foi, de bonnesanté, de soumission à I'Islam, et de réussiteenvers tout ce que Tu agrées. Croissant de bonaugure et de sagesse, Allah est mon Seigneur etle tien>r.La vision du croissant du Ramadan est priseen comple si elle est rapportée par quelqu'undigne de confiance.At-Tirmidhi rapporte que c'est là lavis de lamajorité des savants. Si quelqu'un a été le seulà avoir vu le croissant et que ce témoignage luia été refusé, il est tenu de commencer le jeûnetout seul et il ne pourra y mettre tin qu'avecI'ensemble des gens et même s'il aperçoit lecroissant de Chawal il ne rompt pas son jerineLe voyageur peur rompre le jeûne s'ils'éloigne des zones habitées de son village,t57


mais il lui est préférable de jeûner, car c'est làI'avis de la plupart des savants. La femmeenceinte et celle qui allaite sont autorisées à nepas jeûner si elles craignent pour elles-mêmesou pour leurs bébés. Mais si elles craignentpour leurs bébés uniquement, elles doiventnourrir un pauvre pour compenser chaque jourde jeûne non fait.Le jeûne fait par une personne malade quicraint pour sa santé est détestable, conformémentau verset relatif à ce sujet.La personne incapable de faire le jeûne enraison de sa vieillesse ou de quelque maladieincurable, n'est pas tenu de jeûner et se contenterade nourrir un pauvre pour chaque journon jeûné.Lorsque le jeûneur avale une mouche, de lapoussière, ou de I'eau involontairement, sonjeûne demeure valable.158


Le jetne obligatoire n'est valable quelorsqu'on en a déjà formulé I'intention la veilleau soir. Quant au jeûne surérogatoire, il est valablemême si on en formule I'intention pendantla journée, que ce soit avant midi ou après.159


AU NOM D'AL<strong>LA</strong>H, C<strong>LE</strong>MEI{T ET MISERICORDIEUXCHAPITRECONCERNANT ce qui annule lejeiineI-e jetne est annulé si on mange, on boit ouon inspire avec le nez un médicament ou autreproduit qui aboutit jusqu'à la gorge; il en est demême si on se fait une piqrire, on vomit volontairementou si on se fait une saignée. Cependantsi une de ces actions est faite inconsciemment,par oubli, le jeûne demeure valable.Si quelqu'un mange ou boit en ayant desdoutes quant à I'apparition de I'aube, son jeûneest valable conformément à la parole d'Allahqui dit: ,rMangezet buvez jusqu'à ce que se distinguepour vous le fol blanc de I'aube du filnoir de la nuit> (Sourate la Vache), v. 187).La personne qui a eu des relationsexuelles(en période de jeûne) est astreinte à la compensationdu jour de jetne mais aussi au rachat. Ce160


dernier est une expiation qui s'accomplit parpriorité sous I'une des formes suivantes:a) L'affranchissement d'un esclave.b) Le jeûne de deux mois consécutifs.c) le fait de nourrir soixante pauvres.Il est détestable de s'embrasser si cela est denature à susciter le désir. Il faut éviter le mensonge,la calomnie, les injures et la médisance,en tout temps, mais surtout en période dejeûne.Il est de la tradition de s'empêcher de fairetoute action répréhensiblet si on a été unjuriépar quelqu'un, on se contentera de dire: "Jesuis à jeûn". Il est recommandé par Ia Tradition,de se hâter de rompre le jeûne dès qu'onest sfir de coucher du soleil. En cas d'incertitude,on pcut rompre le jeûne si l'on estimesincèrement que le soleil s'est couché. Il estaussi recommandé de retarder le dernier repasde la nuit'Shour'tant qu'on ne craint pas d'êtresurpris par I'apparition de l'aube. Il n'y a del6l


mérite pour le 'Shour'que si on mange et onboit, même en petite quantité.Il est bon de rompre le jeûne en mangeantquelque dattes fraiches, le cas échéant en secontentant d'une autre sorte de dattes, autrementen buvant un Peu d'eau, tout en faisantdes invocations.Celui qui donne à manger à un jeûneur, aumoment de la rupture du jeûne, bénéficierad'une récompense équivalente à celle qui estaccordée à ce jeûneur.Ile est louable de multiplier la lecture duCoran pendant le mois de Ramadan, et de fairela charité. Le meilleur jeûne surérogatoire, estcelui qui est fait un jour sur deux. Il est de laTradition de faire le jeûne trois jours par mois,de préférence les 13è, 14è et 15è jours du moislunaire. Il est aussi de la Sounnah de jeûner lejeudi e le lundi, ainsi que six jours du mois deChawal même dans un ordre dispersé; neuft62


jours du mois de Dhoul-Hijja, et notamment leneuvième jour, c'est-à-dire le jour de la stationà Arafat. Il en est de même pour le mois deMoharram, et notamment les neuvième etdixième jours, en les réunissant, conformémentà la Tradition. Il est à noter que tout ce qui a étérapporté concernant les actions méritoires àfaire le jour de Achoura, (10è jour de Moharram)à I'exclusion du jeûne, n'a aucun fondementet n'est que pure innovation.Il est détestable de limiter le jeûne, au seulmois de Rajab et tout ce qui a été rapporté concernantles mérites du jeûne et de la prière pendantce mois exclusivement n'est que mensonge.Il est également détestable de limiter le jeûneau seul jour du Vendredi (C'est-à-dire ne pas lefaire précéder du jeûne du jeudi ou le fairesuivre par celui du Samedi). Il est détestable dejeûner un ou deux jours juste avant le Ramadan,de même que de jeûnerdeux jours consécutifsansrompre pendant Ia nuit.163


Il est proscrit de faire le jeûne les jours desdeux 'Aids' (Al-Fitr et Al-Adha) ainsi que lesjours de Tachriq (11è, 12è et 13è jours deDhoul-Hijja). Il est ègalement détestable dejeûner toute la vie durant.La nuit du Destin est très bien considéréeton y espère I'exaucement des voeux, conformémentà la parole d'Allah qui a dit: "Lanuit d'Al-Qadr est meilleure que mille mois)(Sourate Al-Qadr, v. 3).les commentateurs ont dit: Les prières et lesbonnes oeuvres accomplies au cours de cettenuit sont meilleures que les mêmes oeuvresfaites pendant mille mois ne renfermant pas lanuit du Destin.Elle est appelée ainsi car c'est au cours decette nuit qu'est décrété tout ce qui se passerapendant I'année qui suit.Elle est à rechercher dans les dix dernièresnuits (du Ramadan), les nuits impaires etnotamment la nuit du vingt sept. On invoquer64


Allah cette nuit là, selon ce que le Prophète (p.et b. d'Allah sur lui) a enseigné à Aicha:


Table lles Metières:-PAGE- AVANT-PROPOS ................ 3.<strong>LA</strong> DISCPLINE <strong>DANS</strong> <strong>LE</strong> <strong>CHEMIN</strong><strong>VERS</strong> <strong>LA</strong> <strong>PRIERE</strong> ............7- CARACTERISTIQUES DE <strong>LA</strong> <strong>PRIERE</strong> ............. II- DES <strong>PRIERE</strong>S SUREROGATOIRES ...................... @-<strong>LA</strong> PRTEREN GROUPE ..................................... 83- <strong>LA</strong> <strong>PRIERE</strong> DE CELUI QUI A IJNEEXCUSE .............................-<strong>LA</strong> <strong>PRIERE</strong> DU VENDREDI ..............................103-<strong>LA</strong> PREIERE DES DEUX FETES (AlD) ........... 108-<strong>LA</strong> <strong>PRIERE</strong> DE UECLIPSE ................................... 111- <strong>LA</strong> PRJERE POUR L'OBTENTION DE<strong>LA</strong> PLUIE. <strong>LE</strong>S Ft'NERAIL<strong>LE</strong>S ..............- AZ-Z,AKAT .....................- AZ.ZAKAT SUR <strong>LE</strong> BETAIL- AZ.ZAKA;I SUR <strong>LE</strong>S RECOLTES- AZ.ZAKAT SUR L'OR ET L'ARGENT- AZ.ZAKAT SUR <strong>LE</strong>S VA<strong>LE</strong>URS ET<strong>LE</strong>S BIENS- AZ.ZAKAT DE <strong>LA</strong> RUPTURE DUJETINEll3ll8r32136140t43145t6t66


67


lElo3Ëlfr=fl ,tll rt:t'"If)*Itg+1IqitôJût,t1.s, oÉ'1.*.c I &*r'ttx 4lll 4.e>_2 rA+'Â;Àllg'lta.cr.-;J.l-Àt+.Ul-c*.

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