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Un cheminde <strong>la</strong> mémoireLES SABLETTESLe parc Braudel et le hameau Pouillon


Parcours découverte du hameau des Sablettes<strong>La</strong> Pierreet le SableLe promeneur d’aujourd'hui au Parc Braudel, aurait eu les pieds dansl'eau il y a 400 ans. A l'Est, trois îles austères ; à l'Ouest une côte auxrochers déchirés où les bateaux venaient parfois s'échouer.Depuis, l'homme a relié ces trois îles que l'on appelleaujourd'hui Saint-Mandrier. Au fil du temps, le travail del'homme et les éléments naturels ont donné naissanceà cet isthme <strong>sur</strong> lequel <strong>la</strong> mer généreuse adéposé le plus fin des sables naturels de <strong>la</strong>Côte d'Azur.Au Nord, <strong>la</strong> baie de Tamaris, déjàabritée du mistral, s'est vueprotégée des courantsviolents grâce à <strong>la</strong>formation de cetisthme. En 1880,Michel Pacha s'installeà Tamaris qui lui rappelle ledétroit du Bosphore. <strong>La</strong> GrandeJetée, dès 1887, lui permet d'as<strong>sur</strong>er<strong>la</strong> création d'une station climatique d'hiverà Tamaris. Il remb<strong>la</strong>ie <strong>la</strong> corniche et complèteson projet par une station estivale « Sablettes-les-Bains » où se côtoient <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion locale et lesbourgeois débarquant des bateaux vapeurs en provenance deToulon, venus pour profiter du Grand Hôtel, du Casino et du GrandHall.Rasé pendant <strong>la</strong> deuxième guerre mondiale puis reconstruit parFernand Pouillon en 1953, le hameau des Sablettes s'est vu décernerle <strong>la</strong>bel Patrimoine du XX e siècle en 2000.Aujourd'hui encore, le vil<strong>la</strong>ge des Sablettes et le parc FernandBraudel constituent l'espace touristique et balnéaire majeur de <strong>la</strong>ville de <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>.<strong>La</strong> pierre et le sable3


Les fondateurs> Michel Pacha, 1819-1907Marius Michel, comte de Pierredon, dit Michel Pacha, est né à Sanary.Nommé Directeur des Phares de l’Empire Ottoman en 1854, il achète près de 400 hectaresdans le quartier de Tamaris pour y développer une station climatique dès 1880, station qu'ilétendra rapidement aux « Sablettes-les-Bains ».Après sa mort, dès 1910, commence le déclin de ce hameau touristique. Les congés payésde 1936 re<strong>la</strong>ncent l’activité dans un sens plus popu<strong>la</strong>ire jusqu'aux désastres desbombardements de <strong>la</strong> Guerre.> Fernand Pouillon, 1912-1986Dans les années 1950, Fernand Pouillon reconstruit le vil<strong>la</strong>ge des Sablettes détruit pendant <strong>la</strong>Seconde Guerre mondiale.Fernand Pouillon, architecte et urbaniste, a été l'un des grands bâtisseurs des années dereconstruction d'après guerre. Il a réalisé de nombreux équipements et bâtiments publics àMarseille (Vieux Port), Aix-en-Provence, en région parisienne (Pantin, Montrouge, Meudon-<strong>la</strong>-Forêt, Boulogne-Bil<strong>la</strong>ncourt), en Algérie et en Iran. Le hameau des Sablettes est son projetd'urbanisme le plus complet.® Jean-C<strong>la</strong>ude Carbonne.Les aménageurs> Rudy Ricciotti, architecte et ingenieurGrand Prix National d'architecture en 2006 et médaille d'Or de l'Académie de l'Architecture en2013, il est l’auteur de réalisations marquantes en France, avec notamment <strong>la</strong> salle de RockStadium de Vitrolles, le Centre Chorégraphique National d'Aix-en-Provence d'Angelin Preljocaj, <strong>la</strong>restructuration des Grands Moulins de Paris pour l'Université Denis Diderot Paris VII, le Muséedes Civilisations d'Europe et de Méditerranée (MUCEM) à Marseille ou l'aile des Arts de l'Is<strong>la</strong>mpour le Louvre à Paris. Il construit également à l'étranger : <strong>la</strong> passerelle pour <strong>la</strong> Paix <strong>sur</strong> le fleuveHan à Séoul, le Philharmonie de Potsdam à Berlin, le Pa<strong>la</strong>is des Festivals de Venise, le Muséed'Art Contemporain de Liège ou encore de Philharmonie de Gstaad pour le festival créé parYehudi Menuhin.Il réalise deux études en 1991 et 1996 <strong>sur</strong> les Sablettes qui figurent au Livre IV de <strong>la</strong> ZPPAUP(Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager) de Ba<strong>la</strong>guier-Tamaris-les Sablettes. Ce travaildonne les prescriptions pour <strong>la</strong> restauration du hameau de Fernand Pouillon aux Sablettes.> A<strong>la</strong>in Faragou, architecte paysagerEn 1997, <strong>sur</strong> concours, le projet paysager d’A<strong>la</strong>in Faragou est retenu pour l'isthme des Sablettesé<strong>la</strong>rgi dans les années 1970 et <strong>la</strong>issé en friche. Le parc Braudel est ouvert au public en 1999.A<strong>la</strong>in Faragou écrit en 1998 : « In<strong>la</strong>ssablement, depuis des siècles, l’isthme des Sablettes n’apas cessé d’évoluer. Notre concept interdisciplinaire, mê<strong>la</strong>nt à <strong>la</strong> fois l’histoire et <strong>la</strong> géographie,l’homme et l’économie, <strong>la</strong> culture, <strong>la</strong> sensibilité au milieu vivant et émotionnel n’a qu’uneambition : réaliser une métamorphose à résonnance naturelle du site et une renaissancetouristique des vil<strong>la</strong>ges des Sablettes et de Saint-Elme… pour préserver <strong>la</strong> douceur de vivre…pour recréer un des paysages touristiques les plus caractéristiques de <strong>la</strong> villede <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong> ».4<strong>La</strong> pierre et le sable


<strong>La</strong> promenade : le parc Braudel*> A<strong>la</strong>in Faragou, 2001.A <strong>la</strong> fin des années 1990, A<strong>la</strong>in Faragou, architecte paysager du parc,utilise les éléments du milieu naturel - le sable, l’eau, le vent, le soleil -et s'inspire de <strong>la</strong> mémoire des popu<strong>la</strong>tions pour concevoir un parc, enbordure de <strong>la</strong> plus belle p<strong>la</strong>ge naturelle de sable fin de l’ouest varois <strong>sur</strong>l'isthme qui relie deux terres : <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong> et Saint-Mandrier.* Fernand Braudel (1902-1987), Historien de <strong>la</strong> Méditerranée, professeur au Collège de France,membre de l'Académie française.• Les numéros en rouge renvoient aux points indiqués <strong>sur</strong> le p<strong>la</strong>n en dernière page.1ENTRÉE DU PARC (PRÈS DU PLAN D'EAU)> Les Sablettes, Isthme début XX e. siècle.> Le p<strong>la</strong>n d’eau.L’étang et <strong>la</strong> végétation aquatique rappellent lesorigines naturelles des Sablettes, un marécage, lieude chasse au XIX e siècle, le « Croton ».L’aménagement du parc Braudel, inauguré en 1999,résulte de <strong>la</strong> volonté de deux municipalitésd’embellir le site.L’isthme des Sablettes date du XVI e siècle. <strong>La</strong> natureet les hommes l'ont construit petit à petit parl'accumu<strong>la</strong>tion de sable et de rochers. L'apport dedébris rocheux dans les années 1950 - 1960 formedéfinitivement le tombolo (un tombolo est un cordonlittoral de sédiments reliant deux étenduesterrestres).> Vue aérienne de l'isthme dans les années 1940 etdans les années 2000.<strong>La</strong> pierre et le sable5


<strong>La</strong> promenade : le parc Braudel2LE MUR MICHEL PACHAPrendre l'allée Danielle Mitterrand jusqu'aucroisement avec « le mur Michel Pacha ».LA DUNE3A droite de l’axe, en bordure de <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge, uncordon dunaire est p<strong>la</strong>nté d’espèces végétalesadaptées, destinées à fixer <strong>la</strong> dune. Mais <strong>la</strong> violencemarine l’a en partie endommagée.> Sculpture de Gilles B<strong>la</strong>nchard, voilier du XVIII e .> <strong>La</strong> dune.Plusieurs bâtisses en bois qui jalonnent <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge,sont occupées par le poste de sécurité, un espacemunicipal ou des lieux de restauration. Elles fontréférence aux cabanes <strong>sur</strong> pilotis des parcs à moulesde <strong>la</strong> baie du <strong>La</strong>zaret voisine.> Parcs à moules dans <strong>la</strong> Baie du <strong>La</strong>zaret, années 1960.Le « jardin de <strong>la</strong> biodiversité » a réintroduit insectes,oiseaux et petits mammifères qui foisonnent dans <strong>la</strong>zone <strong>la</strong>custre au fond du parc. Des bancs protégés pardes panneaux en bois permettent de se détendre, des’isoler. Le jardin offre des parcours différenciés conçuspar l'agence Faragou et balisés de représentations desréférents du site : l'herbier de posidonie et sonécosystème, <strong>la</strong> mésange, allégorie au thème du voyageet des naturalistes chargés d'importer des p<strong>la</strong>ntesexotiques pour les acclimater, <strong>La</strong> libellule, Fanny, <strong>la</strong>Cigale... Ces sculptures, réalisées par Gilles B<strong>la</strong>nchard,en métal soudé, alliage d’acier et de cuivre résistant à<strong>la</strong> corrosion,reprennent des thèmes nautiques ounaturels qui illustrent <strong>la</strong> mémoire de <strong>la</strong> ville.VARIANTE L'ARRIÈRE PLAGE ET3 bisLE JARDIN DE LA BIODIVERSITÉContinuer tout droit l’allée Danielle Mitterrand quiaboutit à l'Espace Accueil Jeunes et au vil<strong>la</strong>ge deSaint-Elme.A droite, des voies accèdent à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge entre lescabanes et le cordon dunaire.A gauche se trouvent des espaces de loisirs del’arrière-p<strong>la</strong>ge : une vaste pelouse très fréquentée parles familles et les jeunes gens, un théâtre deverdure, un terrain de volley-ball, des toilettespubliques et du mobilier urbain ; plus loin, unespace de jeux pour les enfants, un terrain depétanque pour les anciens.6<strong>La</strong> pierre et le sable


<strong>La</strong> promenade : le parc BraudelVARIANTE3 bisL'ARRIÈRE PLAGE ETLE JARDIN DE LA BIODIVERSITÉ> Barques de pêcheurs <strong>sur</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge de Saint-Elme, années 1950.Prendre à gauche un chemin pénétrant dans <strong>la</strong>direction de <strong>la</strong> baie du <strong>La</strong>zaret, jusqu’à <strong>la</strong> pinède aufond du parc. Ici, sont représentés quelques aspectsdu couvert végétal méditerranéen parmi les326 pins, 162 palmiers, 118 feuillus persistants,39 feuillus caducs, 214 arbres urbains et36 624 arbustes et arbrisseaux.> L’étang aux nénuphars.2RETOUR LE MUR MICHEL PACHAIl sépare les espaces de loisirs du jardin exotique deMichel Pacha.En bordure du chemin qui longe le mur MichelPacha, une zone <strong>la</strong>custre est en cours derégénération. <strong>La</strong> Maison des Eaux de Pouillon, rarebâtiment conservé dans son état d’origine, <strong>la</strong> sépared’un jardin d’essences exotiques rappe<strong>la</strong>ntl’aménagement du quartier de Tamaris par MichelPacha à <strong>la</strong> fin du XIX e siècle. D’ailleurs, au bout del’allée, une lunette fictive permet d’apercevoirTamaris si <strong>la</strong> végétation ne le cache pas.A droite, le bâtiment « Le Bali », aujourd’hui enpartie caché par <strong>la</strong> pinède, est le seul rescapé d’unprojet de marina prévu et stoppé dans les années1960-1970.L'ALLÉE ENTRE DEUX MERS,4UNE VUE À 360 DEGRÉSLe chemin débouche <strong>sur</strong> l’allée de l’entre deuxmers : à droite, <strong>la</strong> baie du <strong>La</strong>zaret, à gauche, <strong>la</strong> baiedes Sablettes, avec une belle perspective <strong>sur</strong> lesDeux-Frères.A droite, <strong>la</strong> pergo<strong>la</strong> en bois aux colonnes de briquesrappelle les matériaux utilisés par Fernand Pouillon.D’autres aménagements urbains apparaissent :parking ombragé, espace de jeux forains pour lesenfants, et en bordure de <strong>la</strong> route, l'office dutourisme.<strong>La</strong> pierre et le sable7


<strong>La</strong> promenade : le hameau PouillonLe hameau de Fernand PouillonLe beau paysage de <strong>la</strong> baie des Sablettes a attiré des artistes dèsle XIX e siècle. A l'époque de Michel Pacha, casino, parc et GrandHôtel accueillent des touristes en villégiature. A partir desannées 1930, les Seynois et les Toulonnais viennent y chercherles joies de <strong>la</strong> mer.> Les Sablettes en 1953.Il utilise <strong>la</strong> pierre blonde du Gard, venue des carrières deFontvieille, récupérée <strong>sur</strong> les chantiers du Vieux Port deMarseille.> <strong>La</strong> pierre de Fontvielle en calcaire coquillé : amalgame desédiments marins.> Affiche promotionnelle « Sablettes les Bains ».En 1944, le vil<strong>la</strong>ge est rasé par l'occupant allemand pour seprémunir d'un débarquement allié <strong>sur</strong> <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge. Seuls le GrandHôtel, les vil<strong>la</strong>s « Suzanne » et les « Fauvettes », investies parles occupants, y réchappent.Après <strong>la</strong> Seconde Guerre mondiale, les Sablettes bénéficientdes subsides de <strong>la</strong> Reconstruction, confiée à l'architecteFernand Pouillon.L'architecte imagine d'y construire un vil<strong>la</strong>ge traditionnel pourune popu<strong>la</strong>tion modeste de pêcheurs et de résidents : 35logements, 28 boutiques, une pension de famille, un hôtelrestaurant,5 cafés restaurants, un établissement de bains, uncasino, un petit port, une station service.Dès les années 1980, <strong>la</strong> dégradation du vil<strong>la</strong>ge attirel'attention des pouvoirs publics. Ils confient l'étude derénovation à Rudy Ricciotti en 1991, complétée en 1996, quiservira de base pour le projet de rénovation.Le 28 novembre 2000, <strong>La</strong> Commission régionale du patrimoineet des sites a décerné le <strong>La</strong>bel Patrimoine XX e siècle au« Hameau Fernand Pouillon ».> <strong>La</strong>bel Patrimoine XX e .Le <strong>la</strong>bel patrimoine XX e siècle vise à signaler au public, auxdécideurs et aux aménageurs, « Les édifices et ensemble<strong>sur</strong>bains qui sont autant de témoins matériels de l’évolutiontechnique, économique, sociale, politique et culturelle de notresociété ».8<strong>La</strong> pierre et le sable


<strong>La</strong> promenade : le hameau Pouillon5LA STATION SERVICEET LA PORTE DU SOLEIL<strong>La</strong> station service :A droite, observer <strong>la</strong> voûte de briques en arcades,portée par de hauts piliers. Elle protégeait <strong>la</strong> stationservice prévue par Pouillon du soleil et de <strong>la</strong> pluie.Elle a été restaurée par le célèbre architecte RudyRicciotti, admirateur de Pouillon.LA MAISON CARRÉE6ET LA FONTAINE D’AMADOTraverser le numéro 2419 C, déboucher <strong>sur</strong> <strong>la</strong>« cocotte » du sculpteur aixois Jean Amado, cernéed'instal<strong>la</strong>tions parasites <strong>la</strong> rendant invisible de <strong>la</strong>route.Cette fontaine en céramique émaillée vert foncé,dont <strong>la</strong> bordure est ornée de galets en ca<strong>la</strong>de, illustrele style « Picasso » cher aux amis décorateurs deFernand Pouillon.> <strong>La</strong> station en 1965, photographie Chabert.<strong>La</strong> Porte du soleil<strong>La</strong> pension de famille prévue par Pouillon, construitepar le propriétaire du terrain Hugues Cléry, avec sonesp<strong>la</strong>nade préservant les arbres existants (pins etpalmiers), a été détruite dans les années 1980 pourêtre remp<strong>la</strong>cée par l’actuel bâtiment sans caractèretandis que les arbres ont été en grande partieabattus.> <strong>La</strong> fontaine de Jean Amado entourée d’eau, années 1960.Au dessus, les balcons de bois à moucharabieh et lesarcatures de brique de <strong>la</strong> Maison Carrée s'inspirentdes rives plus lointaines de <strong>la</strong> Méditerranée.> Pension de famille et promenade ombragée sous voûtes.> L’esp<strong>la</strong>nade de <strong>la</strong> porte du soleil, 1953.<strong>La</strong> pierre et le sable9


<strong>La</strong> promenade : le hameau Pouillon7LA PLACE LALO, UN MARCHÉ OMBRAGÉDépasser <strong>la</strong> bou<strong>la</strong>ngerie pour gagner <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>La</strong>lo.C'est <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce du marché, ombragée par des pins,bordée par une galerie, en majorité obstruée,desservant les commerces.<strong>La</strong> galerie est <strong>sur</strong>montée de terrasses clôturées pardes rambardes en bois, devant les logements du 1erétage.> Céramique murale de Jean Amado.> <strong>La</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>La</strong>lo en chantier, 1951.A droite, dans <strong>la</strong> rue Messager, le transformateur estl'un des rares ouvrages de Pouillon non modifié à cejour.LA PLACE JEAN LURÇAT8ET SES ŒUVRES D’ARTDe l'autre côté de <strong>la</strong> route, <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce regroupe desœuvres d’artistes proches de Pouillon : PhilippeSourdive, Carlos Fernandez et Jean Amado pour lescéramiques, Louis Arnaud pour les sculptures.> <strong>La</strong> Naïade accroupie de Louis Arnaud, devant le bar des Sabletteset son auvent arqué en briques, années 1960.Les deux luminaires en forme de soleil ont étéchoisis par Fernand Pouillon chez son amidécorateur Gilles Mouret.> Enseigne « Hôtel ProvenceP<strong>la</strong>ge » de PhilippeSourdive, p<strong>la</strong>ts en céramiquede Carlos Fernandez.> Un <strong>la</strong>mpadaire de GillesMouret, p<strong>la</strong>ce Lurçat.10<strong>La</strong> pierre et le sable


<strong>La</strong> promenade : le hameau PouillonLA PLACE JEAN LURÇAT8ET SES ŒUVRES D’ARTDeux passages au Sud, dont l'un en voûte et au solen ca<strong>la</strong>de, conduisent à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge.<strong>La</strong> fontaine Wal<strong>la</strong>ce, vestige de l'époque de MichelPacha, à l'origine p<strong>la</strong>cée devant l'ancien casino,dép<strong>la</strong>cée ensuite devant <strong>la</strong> boucherie, se trouveaujourd'hui à côté de <strong>la</strong> Naïade.Passer devant <strong>la</strong> boucherie et son enseigne sculptéepar Louis Arnaud.> <strong>La</strong> fontaine Wal<strong>la</strong>ce devant le passage voûté en 1953,aujourd'hui partiellement obstrué.9DES DÉTAILS RAFFINÉS,MAIS DISCRETSS'engager dans <strong>la</strong> ruelle, derrière le Bar desSablettes. Sur <strong>la</strong> gauche, au dessus du restaurant« Les Flots Riants », un balcon de bois et desincrustations de céramique de Philippe Sourdivesubsistent. Ces céramiques sont également visibles<strong>sur</strong> <strong>la</strong> fontaine au pied de l'escalier.> <strong>La</strong> tête de veau de Louis Arnaud, enseigne de <strong>la</strong> boucherie.Contourner à droite le bâtiment récemment restaurépar le Crédit Lyonnais, tête de l'îlot des boutiquesSud. Noter les céramiques de Sourdive au dessus de<strong>la</strong> terrasse au Sud, puis le long de l'avenue DeGaulle, <strong>la</strong> restauration exemp<strong>la</strong>ire de <strong>la</strong> façade, avecc<strong>la</strong>ustra de pierre blonde retrouvant l'esprit d'origine.> <strong>La</strong> fontaine décorée avec descéramiques de Sourdive.> Céramiques de Sourdive <strong>sur</strong> le balcon, années 1950.<strong>La</strong> pierre et le sable11


<strong>La</strong> promenade : le hameau Pouillon10LA GALERIE DES BOUTIQUES NORDSur l'avenue De Gaulle, en face, <strong>la</strong> galeriemarchande des boutiques Nord a conservé ses voûtescroisées en brique qu'on devine sous l'enduit.Poursuivre vers <strong>la</strong> « Maison Philippe », dernierbâtiment de l'époque de Pouillon, et son passagevoûté en briques, ici non enduites, entre le bar et <strong>la</strong>bou<strong>la</strong>ngerie.> Voûtes conservées dans leur état originel, Maison Philippe.> Galerie des boutiques Nord en chantier, 1951)11LA VILLA MAGALI<strong>La</strong> pharmacie, prévue par Fernand Pouillon, aconservé son emp<strong>la</strong>cement originel comme entémoignent les trois mosaïques <strong>sur</strong> sa façade.Prendre <strong>la</strong> rue Matisse, au bout, tourner à gauche <strong>sur</strong>le chemin Rey : à droite, <strong>la</strong> vil<strong>la</strong> Magali aux voletsjaunes conserve l'aspect d'origine de l'architecture dePouillon.> Mosaïque ducaducée de <strong>la</strong>pharmacie.> <strong>La</strong> Vil<strong>la</strong> Magali.12<strong>La</strong> pierre et le sable


<strong>La</strong> promenade : le hameau PouillonRejoindre le bord de mer par le chemin Rey quiouvre l'horizon <strong>sur</strong> les Deux-Frères, rochersemblématiques de <strong>la</strong> baie des Sablettes.Dans les années 2007-2008, le mur de soutènementde <strong>la</strong> promenade a été très endommagé par de fortesvagues et reconstruit depuis. L’escalier métallique,près du restaurant « Les Palmiers », a remp<strong>la</strong>cél’escalier d’origine en ca<strong>la</strong>des de galets, encoreprésentes <strong>sur</strong> les autres.> Escalier ca<strong>la</strong>déd'accès à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge.> Les Deux-Frères, vus depuis <strong>la</strong> promenade Charcot.LA PROMENADE CHARCOT12ET LA PLAGE DES SABLETTESFernand Pouillon a aménagé <strong>la</strong> promenade au-dessusde <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ge qui permet d’admirer <strong>la</strong> belle baie desSablettes aux eaux limpides s'étendant à l'Ouest duCap Sicié et des rochers des Deux-Frères, à <strong>la</strong> pointede Saint-Elme, à l'Est.LES ÉTABLISSEMENTS EMBLÉMATIQUES13DU FRONT DE MERAu cours de <strong>la</strong> ba<strong>la</strong>de, <strong>sur</strong> <strong>la</strong> gauche, découvrir leGrand Hôtel, seul bâtiment restant de l’époque MichelPacha qui a échappé à <strong>la</strong> destruction de <strong>la</strong> guerre.Cet établissement, de style néoc<strong>la</strong>ssique du XIX esiècle, est en cours de restauration.> Promenade Charcot devant le Grand Hôtel, années 60.> Le Grand Hôtel au début du XX e siècle.<strong>La</strong> pierre et le sable13


<strong>La</strong> promenade : le hameau PouillonLES ÉTABLISSEMENTS EMBLÉMATIQUES13DU FRONT DE MERUn peu plus loin, le Casino des Sablettes a retrouvémomentanément sa vocation d’espace de jeux.Construit en 1952 par les architectes Lucien Bardéet Gaston Petit, c'est un autre exemple del'architecture des années 1950. Il remp<strong>la</strong>ce celui duXIX e siècle, détruit par les bombardements.Plus loin, le Miramar, en cours de réhabilitation, étaitun établissement de cabines de bain : les creux enfaçade correspondent aux aérations de ces cabines.Aujourd'hui occupé par des cafés et restaurants, ilest bâti selon <strong>la</strong> tradition méditerranéenne autourd'un patio, dominé par une terrasse d’où l’on pouvaitadmirer <strong>la</strong> baie.> Vue du Miramar depuis le Provence P<strong>la</strong>ge, années 1960,photographie Chabert.> Une salle de jeux du casino en 1917.Le Pa<strong>la</strong>is des sables, récemment rénové, utilise leséléments de l'architecture dePouillon pour mettrel’établissement en valeur.> Le casino dans les années 1960.14<strong>La</strong> pierre et le sable


<strong>La</strong> promenade : le hameau Pouillon14FIN DE LA PROMENADE CHARCOTET ESPLANADE HENRI BŒUFLes deux passages depuis <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce Lurçatdébouchent <strong>sur</strong> l’esp<strong>la</strong>nade.Ici, le projet de Pouillon regroupait des petitscommerces. Aujourd’hui, ils sont devenus des lieuxde restauration, adaptés à <strong>la</strong> fréquentationtouristique de notre époque.Ces instal<strong>la</strong>tions dissimulent par endroits deséléments remarquables de l'architecture de Pouillon,comme le passage couvert en briques trèscaractéristique, soutenu par des piliers métalliqueslégèrement inclinés.L'esp<strong>la</strong>nade Bœuf, restructurée en même temps quele parc Braudel, mérite une réhabilitation qui associel’intérêt architectural avec <strong>la</strong> vie actuelle, dans <strong>la</strong>mise en valeur du paysage.> L’esp<strong>la</strong>nade Boeuf, années 1960.> Promenade sous arcades, 1952.Les terrasses du bord de mer et les instal<strong>la</strong>tionsamovibles des restaurants ont trouvé uneharmonisation bienvenue.<strong>La</strong> pierre et le sable15


Parcours découverte du hameau des SablettesUn trésor pour <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>Ce chemin de <strong>la</strong> mémoire parcourt les Sablettes, son parc etson vil<strong>la</strong>ge, à <strong>la</strong> découverte de sa richesse architecturale etculturelle. <strong>La</strong> beauté naturelle de l'endroit, les aménagementspaysagers et urbanistiques réalisés par l'homme à traversl'histoire : tout contribue à faire des Sablettes l'un des atoutstouristiques et patrimoniaux majeurs de <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>.Très fréquenté, ce quartier mérite que l'on poursuive saréhabilitation. Au plus grand bénéfice de ceux qui ytravaillent, de ceux qui y résident comme de ceux qui viennents’y détendre.Direction de <strong>la</strong> Communication - JUIN 2013Marc VuillemotMaire <strong>La</strong> <strong>Seyne</strong>-<strong>sur</strong>-<strong>Mer</strong>Vice-Président de Toulon Provence MéditerranéeConseiller régional Provence-Alpes-Côte d’AzurFlorence CyrulnikAdjointe au MaireDéléguée à <strong>la</strong> Culture et au PatrimoineCrédits photographiques : Christian Ca<strong>la</strong>brese, Aris Bandol, AgenceA<strong>la</strong>in Faragou, Agence Rudy Ricciotti.<strong>Mer</strong>ci à M. Fernand Chabert pour le prêt gracieux de photographies.

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