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Prisca, Alex & Bladas. 10 courts métrages contre le sida ... - Inpes

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Février 2002RFO :acteur privilégié de la lutte <strong>contre</strong> <strong>le</strong> Sida auxAntil<strong>le</strong>s et en GuyaneDe Paris, il est parfois diffici<strong>le</strong> de se rendre compte de l’importance des antennes de RFO Outre-mer. OrRFO a su forger avec son public des liens forts qui en font <strong>le</strong> média de référence, <strong>le</strong>ader du paysage audiovisueldans tous <strong>le</strong>s départements et territoires d’Outre-mer. Jusqu’à récemment, RFO était la seu<strong>le</strong> télévision offerteaux téléspectateurs antillo-guyanais : c’est la chaîne de proximité sur laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong>s téléspectateurs comptent dans<strong>le</strong>ur vie quotidienne. Ne pas s’impliquer dans la lutte <strong>contre</strong> <strong>le</strong> Sida aurait été impensab<strong>le</strong> pour cette chaînede service public !Télé Martinique, Télé Guadeloupe et Télé Guyane se mettent donc au service de cette grandecause, en accueillant tout <strong>le</strong> long de l’année 2002 la nouvel<strong>le</strong> campagne de communication duMinistère de la Santé.Un engagement de longue date dans la prévention :En effet, déjà en 1993, avec la première émission française sur <strong>le</strong> SIDA, RFO tente de briser <strong>le</strong>stabous. La chaîne s’implique dans de nombreuses opérations de sensibilisation : « 8 heures pourl’espoir » et <strong>le</strong> Carnaval en 1993 ; <strong>le</strong> premier Sidaction en 1994 ; en 1995 : « Tous <strong>contre</strong> <strong>le</strong> SIDA »,« SIDA, l’espoir continue » (renouvellée en 1996) ; en 1997 « Emission spécia<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> SIDA »… Parail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s antennes radios participent p<strong>le</strong>inement à ce travail de sensibilisation, comme l’explique LucLaventure, Directeur des Antennes de RFO :« Nous avons été la première chaîne du PAF à monter une opération de grande envergure autour duSIDA. Nous avions tout de suite pris conscience de la nécessité d’adapter à nos territoires <strong>le</strong> messagequi se mettait en place en Métropo<strong>le</strong>. Notre urgence particulière était et est liée à nos différences deperception culturel<strong>le</strong> et à son évolution particulière dans nos régions.En 1993, nous avons donc réalisé un multip<strong>le</strong>x de 8 heures avec <strong>le</strong>s quatre DOM (Martinique, Guadeloupe,Guyane, Réunion). L’émission baptisée « SIDA, 8 heures pour l’espoir » a permis de récolter à peu près unmillion de francs (125 450 euros) entièrement redistribué aux associations des quatre DOM.Ce projet, monté en partenariat avec l’association Energie Outre-Mer, en liaison avec <strong>le</strong> monde médical etassociatif a mobilisé tout RFO autour d’un noyau constitué par Marc Sauvage, Hélène Camouilly, FrançoisBernabé, Chantal Lanet, Michè<strong>le</strong> Mail<strong>le</strong>t, et tous ceux que je ne peux pas citer ici. Tous savent l’importance quereprésente l’implication de RFO dans la lutte <strong>contre</strong> <strong>le</strong> SIDA dans <strong>le</strong>s DOM.Le SIDA pose <strong>le</strong> problème de l’altérité. Au départ, <strong>le</strong> SIDA c ‘était la dénonciation de l’autre, <strong>le</strong> différent. Le SIDAmettait au banc des accusés <strong>le</strong>s homosexuels et <strong>le</strong>s communautés noires. Nous devions réagir.D’autre part, nous nous sommes toujours appliqués à apporter une information ciblée sur cette maladie, car laproblématique diffère d’un département à l’autre. Autre chose, nous avons fait beaucoup d’efforts pour débloquerla paro<strong>le</strong>, car nos sociétés, apparemment d’oralité, avaient quelques pudeurs à s’exprimer sur ce sujet. Nousavons fait circu<strong>le</strong>r cette paro<strong>le</strong> en respectant nos codes de société. Nous avons fait appel à des psychiatresd’origine antillaise, guyanaise et réunionnaise, notamment <strong>le</strong> Professeur Aimé Char<strong>le</strong>s-Nicolas.Nous travaillons avec Partenaire Radio et des acteurs de terrain sur <strong>le</strong> contenu des messages. Des messagestrès ciblés sur <strong>le</strong>s communautés. Ca a été du « cousu main », notamment en Guyane : pour toucher <strong>le</strong>s habitantsdu f<strong>le</strong>uve, toutes <strong>le</strong>s campagnes ont été menées en langues régiona<strong>le</strong>s (franang tongo, taki-taki, amérindien,français, créo<strong>le</strong>) et se sont appuyés sur des mises en situation réalisés par des intervenants locaux. Tous <strong>le</strong>sans, nous avons consacré des semaines thématiques sur <strong>le</strong> SIDA. Cette année, nous sommes heureux demettre en avant <strong>le</strong> ta<strong>le</strong>nt de jeunes réalisateurs de nos régions : cette démarche s’inscrit complètement dansnotre politique globa<strong>le</strong> d’antenne. »14

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